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Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

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5. Procédés <strong>de</strong> potabilisation <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>alimentationperméatrecirculationrepose sur les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> séparationmembranaires, telles que l’ultrafiltrationou la nanofiltration.Figure 13 : Schéma d’une filtration tangentielle.L’e<strong>au</strong> brute longe la membrane et ne traverse quepartiellement la membrane par pression ou succion.Les particules sont en partie évacuées.On distingue également la filtrationsous pression <strong>de</strong> celle par succion,selon que l’e<strong>au</strong> brute est pressée <strong>de</strong>l’extérieur vers l’intérieur <strong>de</strong> la fibrecreuse ou extraite <strong>de</strong> l’intérieur versl’extérieur. Les membranes sont fabriquéesà partir <strong>de</strong> polymères organiques(dérivés <strong>de</strong> cellulose, polysulfones, etc.)ou <strong>de</strong> composés inorganiques commela céramique. Pour éviter d’endommagerles membranes et pour les exploiter<strong>au</strong> mieux, il f<strong>au</strong>t absolument tenircompte <strong>de</strong> leurs propriétés, notammenten termes <strong>de</strong> résistance mécanique et<strong>de</strong> stabilité chimique (agents oxydants).Ces caractéristiques membranaires sontdonnées par le fabricant.Désinfection/oxydationOutre leur action bioci<strong>de</strong>, les agentsdésinfectants réagissent <strong>au</strong>ssi avec <strong>de</strong>nombreuses substances chimiques présentesdans l’e<strong>au</strong>. Ces effets tant biologiquesque chimiques <strong>de</strong> la désinfection<strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> ne peuvent être traités séparément.Seuls seront utilisés les produitset procédés explicitement <strong>au</strong>torisés,en Suisse, comme <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong><strong>de</strong> boisson. Ils figurent dans la lettred’information no 109 <strong>de</strong> l’OFSP (juillet2005). On compte parmi eux le chlore(Cl 2, HOCl), le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore (ClO 2),l’e<strong>au</strong> oxygénée (H 2O 2), l’ozone (O 3), lepermanganate <strong>de</strong> potassium (KMnO 4)et les UV. On distingue donc fondamentalementla désinfection chimique (O 3,ClO 2, etc.) et la désinfection physique(UV). Une troisième approche possibleDésinfectionLa désinfection se définit comme la<strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s microorganismes pathogènes(bactéries, virus, protozoaires)sans leur élimination physique. C’est lamanière d’éviter que l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong> boissonne véhicule <strong>de</strong>s maladies transmissibles.Dans ce contexte, la résistance<strong>de</strong> spores, ookystes et <strong>au</strong>tres formes<strong>de</strong> survie <strong>de</strong> certains agents pathogènesrevêt une importance croissante.Dans la préparation <strong>de</strong> l‘e<strong>au</strong> <strong>potable</strong>, ladésinfection est l’étape la plus fréquente,la plus importante - et parfois<strong>au</strong>ssi la seule. Il peut s’agir d’une désinfectionbasée sur l’emploi d’agentsoxydants (ozone, chlore, dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>chlore, etc.) ou sur celui du rayonnementUV. Mais quel que soit le moyenutilisé, le désinfectant doit pouvoir agirpar contact direct avec les microorganismespour les détruire ou les inactiver.Ces <strong>de</strong>rniers bénéficient cependantd’un abri efficace contre ce contactlorsqu’ils peuvent adhérer à <strong>de</strong>s particulesen suspension ou s’entourer d’unbiofilm. Par conséquent, pour qu’ellesoit fiable, la désinfection doit impérativementporter sur une e<strong>au</strong> claire etdénuée <strong>de</strong> particules (< 1 UTN). Dansce contexte, on notera la distinction àfaire entre turbidité et transmittance.Une e<strong>au</strong> présentant une transmittanceélevée peut encore contenir <strong>de</strong>s t<strong>au</strong>xsignificatifs <strong>de</strong> matières soli<strong>de</strong>s, ce quisignifie que sa désinfection n’est pas<strong>au</strong>tomatiquement assurée. L’efficacitéd’un désinfectant dépend également <strong>de</strong>la capacité <strong>de</strong> résistance <strong>de</strong> l’organismequ’il vise, <strong>de</strong> sa concentration efficaceet <strong>de</strong> sa durée <strong>de</strong> contact. On l’exprime<strong>au</strong>jourd’hui par le produit c*t, où c estla concentration du désinfectant et test le temps <strong>de</strong> contact. Le c*t est une50 | Traitement <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong>stinée à la consommation

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