13.07.2015 Views

Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

4. Substances contenues dans l’e<strong>au</strong>ManganèseLe manganèse est un élément essentielpour l’homme. Sa présence dans l’environnementest très souvent associéeà celle du fer. Sa forme réduite [Mn(II)]est soluble dans l’e<strong>au</strong>, c’est la raisonpour laquelle le manganèse se trouveessentiellement dans les nappes oùdominent les conditions <strong>de</strong> réduction.Le Mn(II) s’oxy<strong>de</strong> en Mn(IV) <strong>au</strong> contact<strong>de</strong> l’air, entraînant <strong>de</strong>s suspensions et<strong>de</strong>s dépôts <strong>de</strong> couleur noire. Le manganèsesous forme <strong>de</strong> permanganate<strong>de</strong> potassium (KMnO 4) est un puissantagent oxydant, que l’on utilise souventdans le processus <strong>de</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong>l’e<strong>au</strong>. En Suisse cependant, l’emploidu KMnO4 n’est <strong>au</strong>torisé que dans lecadre <strong>de</strong> la démanganisation. La toxicitéaiguë du manganèse est très faible.L’absorption chronique <strong>de</strong> h<strong>au</strong>tes dosesprovoque <strong>de</strong>s effets délétères sur lesystème nerveux (convulsions, étatspsychotiques, etc.) Les concentrationsmoyennes <strong>de</strong> manganèse dans les e<strong>au</strong>xsouterraines sont très faibles, même si<strong>de</strong>s extrêmes dépassant 800 µg/l ontdéjà été observés. La valeur <strong>de</strong> tolérancedu manganèse dans l’e<strong>au</strong> <strong>potable</strong>est <strong>de</strong> 0.05 mg/l (OSEC).SodiumLe sodium est un métal alcalin que l’ontrouve dans <strong>de</strong>s sels sous forme <strong>de</strong> ionNa+. Il est très soluble dans l’e<strong>au</strong> et setrouve à concentrations plutôt faiblesdans les e<strong>au</strong>x brutes. Plusieurs sourcesanthropogènes alimentent en sodiumles e<strong>au</strong>x souterraines et superficielles :(sel <strong>de</strong> déneigement, e<strong>au</strong>x usées, jus <strong>de</strong>décharges, etc.). Sa concentration peut<strong>au</strong>gmenter sensiblement lors du processusd’échange d’ions en station <strong>de</strong> <strong>traitement</strong>.Il affecte les qualités organoleptiques<strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> lorsque sa concentrationdépasse 200 mg/l. L’OSEC ne fixe pas <strong>de</strong>limites légales pour le sodium. L’objectif<strong>de</strong> qualité du MSDA est néanmoins <strong>de</strong> 20mg/l et l’UE fixe son t<strong>au</strong>x maximal à 200mg/l dans l’e<strong>au</strong> <strong>potable</strong>.NickelLe nickel est un élément trace <strong>de</strong> la famille<strong>de</strong>s mét<strong>au</strong>x lourds. Ingérés à fortedose, sous forme <strong>de</strong> sel, il peut affecterles reins, la rate, les poumons et lamoelle osseuse. Les personnes présentantdéjà une allergie <strong>de</strong> contact <strong>au</strong>nickel peuvent développer un eczémasur ingestion <strong>de</strong> ce métal. Le nickel setrouve dans la nature sous forme, généralementdivalente, <strong>de</strong> minerai mixte<strong>de</strong> sulfures ou d’arséniures. Seulscertains <strong>de</strong> ses composés sont solublesdans l’e<strong>au</strong>, comme le chlorure et lecarbonate <strong>de</strong> nickel. Les rejets anthropogéniques<strong>de</strong> nickel proviennent <strong>de</strong>sources diverses : combustion, industriemétallurgique et galvanique, maiségalement engrais phosphatés. Lesmatières organiques adsorbent le nickelassez facilement. Sa présence dansl’e<strong>au</strong> <strong>potable</strong> relève essentiellement <strong>de</strong>problèmes <strong>de</strong> conduites et <strong>de</strong> robinetterie.L’OSEC ne fixe pas <strong>de</strong> maximapour le nickel dans l’e<strong>au</strong> <strong>potable</strong> ; l’UEle fixe à 0.02 mg/l et l’OMS à 0.07 mg/l.PhosphatesOn regroupe généralement sous leterme <strong>de</strong> phosphates tous les sels <strong>de</strong>l’aci<strong>de</strong> phosphorique (H 3PO 4).A l’état naturel ils se trouvent principalementsous forme <strong>de</strong> minér<strong>au</strong>x phosphatéset <strong>de</strong> composés organophosphorés.Ils sont très peu mobiles dansle sol. Le phosphate est un nutrimentimportant qui joue un rôle essentieldans la structure <strong>de</strong> l’ADN et <strong>de</strong> l’os,comme <strong>au</strong>ssi dans le métabolismeénergétique. Les concentrations naturelles<strong>de</strong> phosphate dans les nappeset dans l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong> source sont généralement< 0.01 mg/l. Des teneurs plusélevées évoquent l’infiltration d’unee<strong>au</strong> <strong>de</strong> surface ou une contaminationpar <strong>de</strong>s e<strong>au</strong>x usées ou <strong>de</strong>s engrais. Lavaleur <strong>de</strong> tolérance <strong>de</strong> l’OSEC pour lephosphate est <strong>de</strong> 1 mg/l d’e<strong>au</strong> ch<strong>au</strong><strong>de</strong>(addition <strong>de</strong> produit <strong>de</strong> protection anti-22 | Traitement <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong>stinée à la consommation

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!