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Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

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3. MicroorganismesOocystes en e<strong>au</strong>souilléeProtozoairesCryptosporidiumLes cryptosporidies sont <strong>de</strong>s parasites<strong>de</strong> 4-6 µm que l’on trouve partout dansle mon<strong>de</strong>. C’est Cryptosporidium parvumqui concerne le plus l’homme. Cesprotozoaires sont <strong>de</strong>s agents zoonotiquesdont le ve<strong>au</strong> est l’un <strong>de</strong>s princip<strong>au</strong>xréservoirs avec d’<strong>au</strong>tres vertébrés.C’est <strong>au</strong> sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’oocyste (~3 µm) quece protozoaire est infectieux. Sa transmissionpasse généralement par l’e<strong>au</strong>souillée ou par contact féco-oral direct.L’infection se caractérise par un peu<strong>de</strong> fièvre, <strong>de</strong>s vertiges, <strong>de</strong>s coliques et<strong>de</strong> la diarrhée. Dix oocytes suffisent àprovoquer l’infection chez l’adulte enbonne santé. Celle-ci peut évoluer encolite chronique grave chez les personnesimmunodéprimées. Les oocystes<strong>de</strong> Cryptosporidium survivent très biendans l’environnement et restent viablespendant plusieurs mois dans l’e<strong>au</strong>. EnSuisse, ils peuvent se trouver dans lese<strong>au</strong>x superficielles et souterraines, ainsique dans les sources karstiques. Leurgran<strong>de</strong> résistance <strong>au</strong>x désinfectants chimiquespose <strong>de</strong>s problèmes en termes<strong>de</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>, mais la filtrationmembranaire et la désinfection par UVs’avèrent efficaces.(e<strong>au</strong> <strong>de</strong> boisson ou <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong>), ainsique par voie féco-orale, notammentalimentaire. Les trophozoïtes adhèrentà la muqueuse intestinale, affectantson fonctionnement et provoquantune inflammation. Il en résulte <strong>de</strong>sdiarrhées, <strong>de</strong>s flatulences et un peu <strong>de</strong>fièvre. Les cas graves s’accompagnent<strong>de</strong> symptômes <strong>de</strong> malnutrition. Leskystes sont très résistants dansl’environnement : ils peuvent survivreplusieurs mois en e<strong>au</strong>x superficielles etquelques semaines dans un sol humi<strong>de</strong>.On en détecte régulièrement dansles e<strong>au</strong>x <strong>de</strong> surface en Suisse. Giardiaest éliminé par filtration membranaire(ultrafiltration, nanofiltration) et par désinfectionà l’ozone et <strong>au</strong>x UV.Hôtes possiblesGiardiaGiardia est un parasite facultatif dugroupe <strong>de</strong>s Flagellés. Il se caractérisepar <strong>de</strong>ux sta<strong>de</strong>s, l’un prolifératif (trophozoïtes,11-19 µm), l’<strong>au</strong>tre quiescent (kystes,10-15 µm). L’espèce qui concerneprincipalement l’homme est G. lamblia(synonymes : G. intestinalis et G. duo<strong>de</strong>nalis).Parmi ses hôtes nombreux,on compte notamment <strong>de</strong>s vertébrés,dont l’homme, les ruminants, les chats,les chiens, les chev<strong>au</strong>x, les porcs et lesrongeurs. Les doses infectieuses sonttrès faibles : 1 à 10 kystes suffisent àdéclencher l’infection. La transmissionse fait par contact avec <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> souillée14 | Traitement <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong>stinée à la consommation

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