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Annuaire statistique de la Justice - Ministère de la Justice

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<strong>Justice</strong> civileSourcesLe ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Justice</strong> et le ministère <strong>de</strong>s Affaires sociales du Travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Solidarité se partagent les responsabilités administratives dans <strong>la</strong> gestion<strong>de</strong>s procédures d’acquisitions <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française.Le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Justice</strong> recueille chaque année auprès <strong>de</strong>s 221 tribunaux d’instance compétents en matière <strong>de</strong> nationalité les données <strong>statistique</strong>spermettant <strong>de</strong> connaître le nombre d’acquisitions <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française et <strong>de</strong>s certificats y afférant. Une enquête portant sur un trimestre chaqueannée permet <strong>de</strong> connaître les caractéristiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion acquérant <strong>la</strong> nationalité française, par manifestation <strong>de</strong> volonté puis par déc<strong>la</strong>ration anticipée.Le dispositif <strong>statistique</strong> a été modifié pour s’adapter à <strong>la</strong> loi du 16 mars 1998. Il comptabilise <strong>de</strong>puis cette date les acquisitions anticipées pour les enfants<strong>de</strong> 13 à 18 ans y compris les acquisitions au titre <strong>de</strong>s dispositions transitoires <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 16 mars 1998.Les acquisitions <strong>de</strong> plein droit <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française à 18 ans ne peuvent pas être dénombrées car elles ne s’accompagnent d’aucune formalité particulière.Les <strong>statistique</strong>s établies par <strong>la</strong> sous-direction <strong>de</strong>s Naturalisations <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Popu<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong>s Migrations sont produites directement à partir <strong>de</strong>sdossiers traités par cette sous-direction.Co<strong>de</strong>Définitions et métho<strong>de</strong>1 Somme <strong>de</strong>s lignes 2 et 183à5L’acquisition <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française par décret (art. 21-15 et suivants du Co<strong>de</strong> civil) résulte d’une naturalisation ou d’une réintégrationaccordée par l’autorité publique, <strong>de</strong> façon discrétionnaire, à l’étranger qui le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Elle est soumise à <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> recevabilité et à<strong>de</strong>s critères d’opportunité.Lorsqu’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est acceptée, le Premier ministre signe un décret <strong>de</strong> naturalisation ou <strong>de</strong> réintégration publié au Journal officiel.4 La naturalisation se définit comme l’octroi par un État <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité <strong>de</strong> cet État à l’étranger qui en fait <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.5 La réintégration par décret, prévue par l’article 24-1 du Co<strong>de</strong> civil, permet à <strong>de</strong>s personnes qui ont perdu <strong>la</strong> nationalité française <strong>de</strong> <strong>la</strong> recouvrerpour l’avenir. Tout comme <strong>la</strong> naturalisation, elle n’est pas un droit.7 L’enfant mineur <strong>de</strong> dix-huit ans, légitime, naturel ou ayant fait l’objet d’une adoption plénière et non marié, acquiert <strong>la</strong> nationalité française <strong>de</strong>plein droit par le jeu <strong>de</strong> l’effet collectif dès lors qu’il rési<strong>de</strong> habituellement avec le parent naturalisé ou réintégré dans <strong>la</strong> nationalité française,ouqu’il rési<strong>de</strong> alternativement avec ce parent en cas <strong>de</strong> séparation ou <strong>de</strong> divorce, et que son nom a été mentionné dans le décret <strong>de</strong> naturalisationou <strong>de</strong> réintégration.8 La loi du 16 mars 1998, entrée en vigueur le 1 er septembre 1998, a rétabli un mo<strong>de</strong> d’acquisition sans formalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française àraison <strong>de</strong> <strong>la</strong> naissance et <strong>de</strong> <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce en France supprimant ainsi <strong>la</strong> manifestation <strong>de</strong> volonté. Cette acquisition <strong>de</strong> plein droit est liée àune double condition <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce : l’intéressé doit rési<strong>de</strong>r en France à sa majorité et il doit y avoir résidé durant cinq années <strong>de</strong>puis l’âge <strong>de</strong>onze ans.Le texte prévoit également, sous condition <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce, l’acquisition anticipée <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française pour <strong>de</strong>s enfants mineurs :- dès l’âge <strong>de</strong> 13 ans, un enfant peut acquérir <strong>la</strong> nationalité française si son représentant légal en fait <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, et avec son consentementpersonnel.- dès l’âge <strong>de</strong> 16 ans, un jeune (qui souhaiterait par exemple entrer dans le mon<strong>de</strong> du travail) peut effectuer seul cette démarche, sans justifierd’un accord parental.12, 13 Une personne étrangère qui épouse un(e) Français(e) peut acquérir <strong>la</strong> nationalité française par déc<strong>la</strong>ration en application <strong>de</strong> l’article 21-2du Co<strong>de</strong> civil, à condition (outre bien sûr <strong>la</strong> validité du mariage) qu’à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> cette déc<strong>la</strong>ration <strong>la</strong> communauté <strong>de</strong> vie entre les époux n’ait pascessé, et que le conjoint français ait conservé sa nationalité.La loi du 16 mars 1998 a réduit à un an <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> mariage requise, au lieu <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, à compter du 1 er septembre 1998.Ce dé<strong>la</strong>i est supprimé lorsque naît, avant ou après le mariage, un enfant dont <strong>la</strong> filiation est établie à l’égard <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux conjoints.15à17Les déc<strong>la</strong>rations d’acquisitions <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française sont celles prévues par les articles 21-12 et 21-13 du Co<strong>de</strong> civil et par les mesurestransitoires <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 16 mars 1998.Les réintégrations dans <strong>la</strong> nationalité française sont celles prévues par les articles 24-2, 23-6, 30-3 et 32-4 du Co<strong>de</strong> civil.18 Les acquisitions sans formalités sont estimées à partir <strong>de</strong>s certificats <strong>de</strong> nationalité délivrés à raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> naissance et <strong>de</strong> <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce [cf. Page37, lignes 7à9].Sources État <strong>statistique</strong> n° 5, Enquête nationalité - Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Justice</strong>78 <strong>Annuaire</strong> <strong>statistique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Justice</strong> <strong>Annuaire</strong> <strong>statistique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Justice</strong>. Édition Édition 2009-2010 2010

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