villeLes élus <strong>de</strong> quartierM. Niemierzsont à votre écouteGRANDE-SYNTHE est découpée<strong>en</strong> sept quartiers.Chaque quartier disposed’un élu <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce quiassure <strong>de</strong>s perman<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> maison <strong>de</strong> quartier. Att<strong>en</strong>tifs et au plusprès <strong>de</strong> la population, ces élus sont le relais<strong>en</strong>tre la municipalité et les habitants.Ils sont chargés d’informer les habitants<strong>de</strong>s projets qui les concern<strong>en</strong>t. Leur actionimplique une att<strong>en</strong>tion particulière àtous les aspects <strong>de</strong> la vie quotidi<strong>en</strong>ne duquartier.Les élus <strong>de</strong> quartier sont là pour vousai<strong>de</strong>r à trouver et à construire <strong>de</strong>s réponsescollectives aux problèmes quevous r<strong>en</strong>contrez : lutte contre les dépôtssauvages, propreté, embellissem<strong>en</strong>t, espacesverts, <strong>en</strong>t<strong>en</strong>te <strong>en</strong>tre les générations,cohabitation <strong>en</strong>tre habitants et <strong>en</strong>treprises<strong>de</strong> la zone industrielle, etc. Ils travaill<strong>en</strong>t<strong>en</strong> étroite collaboration avec lesag<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t et <strong>de</strong> coordinationet les éducateurs <strong>de</strong> rue. Ils sont tousdisponibles aux jours et heures spécifiés<strong>de</strong> leurs perman<strong>en</strong>ces. Chaque habitantest invité à connaître son élu <strong>de</strong> quartier,à pr<strong>en</strong>dre contact et à dialoguer avec luipour exprimer ses att<strong>en</strong>tes dans le cadre<strong>de</strong> la vie locale.Nous vous rappelons, ci-après, où et com -m<strong>en</strong>t vous pouvez les contacter ; n’hé si tezpas à les solliciter, ils sont à votre écoute !— Perman<strong>en</strong>ces <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> quartiers —QUARTIER ALBECK–ANCIENS JARDINIERSQUARTIER MOULIN–DEUX-SYNTHEQUARTIER EUROPEQUARTIERDU COURGHAINQUARTIERST-JACQUESKhaledEl AmraniEvelyneHaegmanDidierBommelaereCorinneMorelMarie-LineVand<strong>en</strong>bosscheLe 2 e et 4 e jeudi<strong>de</strong> 14h à 16hà l’Atrium.Tél. 03 28 26 31 00(Atrium)ou 03 28 27 46 93(maison <strong>de</strong> quartier <strong>de</strong>sAnci<strong>en</strong>s Jar di niers).Le 1 er et 3 e mardi<strong>de</strong> 14h à 16hà la maison <strong>de</strong> quartierdu Moulin,tél. 03 28 59 97 20.Le 3 e mardi<strong>de</strong> 16h15 à 17h30à la maison <strong>de</strong> quartier<strong>de</strong>s Deux-<strong>Synthe</strong>s,tél. 03 28 61 78 31.Le 1 er et le 3 e lundi<strong>de</strong> 14h à 16hà l’Ant<strong>en</strong>ne <strong>de</strong> quartierEurope.Tél. 03 28 27 72 98(ant<strong>en</strong>ne Europe)ou 03 28 27 74 20(maison <strong>de</strong> quartierEurope).Le 2 e et 4 e jeudi<strong>de</strong> 14h à 16hà la maison <strong>de</strong> quartierdu Courghain.Tél. 03 28 21 85 07.Le 1 er et 3 e mardi<strong>de</strong> 14h à 16hà la maison <strong>de</strong>quartier St-Jacques.Tél. 03 28 21 76 65..8.
COUP D’ENVOI<strong>de</strong> l’UniversitéJEUDI 25 NOVEMBREÀ 18H AUVARLIN <strong>en</strong>trée libreL’ATELIERINVITEBERNARD FRIOTpopulaire <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>-<strong>Synthe</strong>BERNARD FRIOT est économiste,sociologue et membre<strong>de</strong> l’Institut europé<strong>en</strong>du salariat, un réseau <strong>de</strong>chercheurs travaillant surle salaire comme outil d’émancipation.Il a récemm<strong>en</strong>t publié un ouvrage intituléL’Enjeu <strong>de</strong>s retraites dans lequel il démontrepoint par point l’inutilité <strong>de</strong> laréforme <strong>de</strong>s retraites. L’Atelier <strong>de</strong> l’universitépopulaire <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>-<strong>Synthe</strong> asouhaité vous permettre <strong>de</strong> débattre aveclui lors d’un r<strong>en</strong><strong>de</strong>z-vous qui aura lieu lejeudi 25 <strong>nov</strong>embre à 18h au Varlin. Avant<strong>de</strong> pouvoir le r<strong>en</strong>contrer, lisez ci-<strong>de</strong>ssousquelques-unes <strong>de</strong> ses réflexions, résolum<strong>en</strong>tà contre-courant.“L’<strong>en</strong>jeu <strong>de</strong>s retraites :déplaçons le débatL’affaire semble <strong>en</strong>t<strong>en</strong>due et ne pas souffrir<strong>de</strong> débat : il y a un problème <strong>de</strong>s retraites.Un problème démographiqued’abord, un problème comptable <strong>en</strong>suiteet même un problème moral ! Et Mme Parisot,la présid<strong>en</strong>te du Me<strong>de</strong>f, n’est pasla seule à nous le dire : les gouvernem<strong>en</strong>tssuccessifs <strong>de</strong> droite et <strong>de</strong> gauche nous ledis<strong>en</strong>t <strong>de</strong>puis vingt ans, les experts nousle répèt<strong>en</strong>t <strong>de</strong> rapport <strong>en</strong> rapport, et lecons<strong>en</strong>sus est partagé. Mais c’est précisém<strong>en</strong>tle caractère si cons<strong>en</strong>suel <strong>de</strong> cediscours qui <strong>de</strong>vrait nous alerter. Il y aquelque chose qui cloche dans cette affaire,comme dans une affaire criminelledont la résolution, ron<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>ée,laisse perplexe. Des indices ?Pourquoi ne sauve-t-on pasles retraites <strong>de</strong> la même manièrequ’on a sauvé les ban -ques ?On vi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> sauver les banques <strong>en</strong> leurdonnant <strong>de</strong> l’arg<strong>en</strong>t, beaucoup d’arg<strong>en</strong>td’ailleurs, tandis que pour « sauver » lesretraites, <strong>de</strong>puis vingt ans on ne fait queleur ôter <strong>de</strong> l’arg<strong>en</strong>t, principalem<strong>en</strong>t parle gel du taux <strong>de</strong> cotisations patronales.N’est-ce pas étrange ? L’hôpital publicaussi, on le sauve à coups <strong>de</strong> fermeturesd’établissem<strong>en</strong>ts et <strong>de</strong> suppressions <strong>de</strong>postes, <strong>de</strong> même qu’on « sauve » les emplois<strong>de</strong> tant d’<strong>en</strong>treprises <strong>en</strong> <strong>en</strong> supprimantune partie et <strong>en</strong> réduisant le salaire<strong>de</strong>s restants. Il y a déjà tr<strong>en</strong>te ans quecette thérapeutique dure et nous voyonsbi<strong>en</strong> que ces sauvetages ne sauv<strong>en</strong>t queles actionnaires..9.Comm<strong>en</strong>t expliquer que nousayons <strong>de</strong> moins <strong>en</strong> moins <strong>de</strong>droits dans un pays <strong>de</strong> plus<strong>en</strong> plus riche ?Quand ceux qui nous dirig<strong>en</strong>t font dubonheur <strong>de</strong> la retraite un problème, estceun problème pour eux ou pour nous ?Et qu’avons-nous à gagner à partagerleur diagnostic ? C’est à partir <strong>de</strong>s cesindices trou blants et <strong>de</strong>s questions qu’ilsappell<strong>en</strong>t que l’on pourra déconstruiretout l’argum<strong>en</strong>taire réformateur. En lecritiquant, nous montrerons qu’il s’appuiesur <strong>de</strong>s préjugés dont l’abandon ouvreau véritable <strong>en</strong>jeu <strong>de</strong>s retraites. Nous nepourrons vaincre la réforme qu’<strong>en</strong> poursuivant,<strong>en</strong> p<strong>en</strong>sée et <strong>en</strong> pratique, le mouvem<strong>en</strong>this to rique qui l’a édifiée.”