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Sahel Dimanche - Nigerdiaspora

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N°1491 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>du 18 mai 2012— Prix : 250 francsOFFICE NATIONAL D’EDI-TION ET DE PRESSEPlace du Petit MarchéTél : 20 73 34 86/87Télécopieur : 20 73 30 90BP : 13 182 Niamey -Niger23 ème ANNÉENation3 ème conférence des ministres africains en charge des questions de frontièresIbro Youka/ONEPPhoto de famille peu après l’ouverture de la conférence«Le Niger (...) est plus que jamais attaché à la paix, à la sécurité età l’intégration africaine», déclare SEM. Issoufou MahamadouLe Président de la République, Chefde l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou,a présidé, hier au Palais desCongrès, l’ouverture des travaux de laConférence des ministres africains chargésdes questions des frontières. La cérémonies’est déroulée en présence duPremier ministre, chef du gouvernement,M. Brigi Rafini, des chefs des grandesInstitutions de l’Etat, des membres dugouvernement nigériens, du Commissairede l’UA chargé de la Paix et de laSécurité, des ministres africains chargésde questions de frontières, des représentantsdu Corps diplomatique et des organisationsinternationales, ainsi que denombreuses autres personnalités.Dans son allocution, le Président de laRépublique a indiqué qu’avec tous sespays voisins, le Niger s'est engagé, avecun esprit partagé de bon voisinageconstructif, dans des initiatives qui sonten phase avec le Programme Frontièresde l'Union Africaine. (Lire en page 3 l’intégralitédu discours prononcé par lePrésident de la République). Aprèsavoir souhaité la bienvenue et exprimé lagratitude des populations de la Régiondont elles a la responsabilité, la gouverneurede Niamey, Mme Kané AïchatouBoulama a, de prime abord, indiqué quele choix de Niamey pour abriter de tellesassises est judicieux, car la capitale denotre pays est un carrefour où cohabitentharmonieusement de nombreuses communautésafricaines. Citant un dictontouareg, Mme Kané Aïchatou Boulama aindiqué que ‘’nos tentes sont éloignées,mais nos cœurs sont proches’’. ‘’Ce dictonme conforte dans ma conviction quela présente conférence confirmera la justessede cette assertion’’ a indiqué lagouverneure de Niamey, qui a soulignéque les frontières artificielles ne doiventpas être perçues comme des murs de séparation,mais au contraire comme desfacteurs de rapprochement et d’intégrationdes pays de notre continent. Dureste, a-t-elle conclu, c’est la raison pourlaquelle les Chefs d’Etat africains s’activentà agir pour que les frontières, considéréescomme des barrières, soienttransformées en passerelles reliant Etatset peuples. Pour sa part, le commissaireà la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine(UA) M. Lamamra Ramtane, s’estréjoui de se retrouver, avec toute la délégationde l’U.A, au Niger, ‘’cette terre du<strong>Sahel</strong> où l’adversité des conditions climatiquesn’a jamais eu raison de la générositédes êtres humains’’. Après avoirvivement remercié le Président de la Républiqueet le vaillant peuple nigérienpour son hospitalité, M. Ramtane a renduhommage à ce dernier pour sa persévérancedans sa quête du bien-être. AuNiger, a dit M. Ramtame, l’aspiration à ladémocratie n’a jamais perdu de sa vitaliténi de sa constance, et le combat pour saréalisation est resté d’une vigueur certaine.Aussi, s’adressant personnellementau Chef de l’Etat, le commissaire del’Union Africaine pour la Paix et la Sécuritélui a dit qu’il a pris sa part dans cecombat, et qu’il a consenti d’énormes sacrificeset efforts au service de l’idéal démocratique,et cela de façon pacifique.Pour M. Lamamra Ramtane, la brillanteélection du Président Issoufou Mahamadouest venue couronner son brillant parcours.Evoquant la conférenceelle-même, M. Ramtane a fait remarquerque cette dernière se tient à un momentoù la région du <strong>Sahel</strong> est en proie à degraves convulsions, une fois de plus.Après avoir rappelé les soubresauts entous genres qui agitent la sous-région,notamment la République sœur du Mali,le commissaire à la Paix et à la Sécuritéde l’Union Africaine a souligné toute l’importancede l’intangibilité des frontièreshéritées de la colonisation pour la paix, lastabilité et l’intégration des peuples africains.‘’La problématique des frontières atoujours figuré parmi les grands sujets demobilisation de notre organisation continentale.En effet, du fait de leur tracépendant la période coloniale et de leurimprécision, les frontières africaines ontété des sources récurrentes de différends,et parfois de conflits armés’’, a ditM. Ramtane. Selon lui, c’est de ce genrede préoccupations qu’est né le ProgrammeFrontières de l’Union Africaine.Aussi, a-t-il insisté sur les avantages quepeuvent acquérir les Etats africains en réglant,de façon définitive, tous les problèmesinhérents à l’incertitude destracés de frontières. En jetant un regardau parcours déjà effectué, a poursuivi M.Ramtane, il y a un légitime motif de fierté,non seulement grâce à la prise deconscience observée, mais aussi au regardde nombreuses initiatives prisespour la résolution des problèmes soulevéspar cette préoccupation majeure.Des avancées ont été notées dans diversdomaines, a-t-il souligné. M. Ramtane aaffirmé que le Niger est un pionnier en cedomaine, et que la présence effective duPrésident Issoufou Mahamadou à la cérémonied’ouverture de cette session estune preuve éclatante de son engagement.La réunion qui a clos ses travaux dansl’après-midi, a adopté d’importantes résolutions(lire page 2).A.Tchiroma


NationFin des assises de la 3 ème conférence des ministres africains en charge des questions de frontièresD'importantes conventions sur la coopération transfrontalière adoptéesOffice National d’Editionet de PressePlace du Petit MarchéB.P : 13182 Niamey NigerTél 20 73 34 86 /87Télécopieur : 20 73 30 90E-mail : onep@intnet.neSite web : www.lesahel.neDirecteur de PublicationMahamadou AdamouDirecteur de la RédactionAssane Soumana20 73 99 86Réd en chefTchirgni MaïmounaRéd en chef/AdjM.S. Soulé ManzoDirecteurTechniqueIssa Madougou20 73 99 87Réd en chefM.S. Abandé MoctarRéd en chef adjtInoussa OumarouSecrétaire de RédactionWata N. Fassouma MoustaphaDirecteur commercialMorou Hamadou 20 73 22 43Chef Service Communiqué et Pub. Alassane AssililaDirection Administrative et financière (DAF)Directrice: Mme Saïdou RahamouTél: 20 73 99 85Chef service Recouvrement:Mme Ado Haoua HachimouComposition : ONEPTirage ONEP5000 exemplairesLa table de séance à la clôture de la conférenceLe Premier ministre, Chef du gouvernement,SEM. Brigi Rafini, aprésidé hier dans l’après-midi auPalais des Congrès de Niamey, la cérémoniede clôture des travaux de la3ème conférence des ministres africainsen charge des questions de frontières.A la fin des travaux, les ministresont adopté d’importantes conventionsen 17 articles sur la bonne coopérationtransfrontalière au sein de l’Union Africaine.La cérémonie s’est déroulée enprésence des membres du gouvernement,des députés nationaux, des présidentsdes institutions, des membresdu Corps diplomatique, des ministres etchefs de délégation en charge desquestions de frontières, des représentantsdes organisations internationales,du commissaire à la paix et à la sécuritéde l'Union Africaine, du représentant duSG de l’ONU, et de plusieurs invités.Le Programme Frontières de l'UnionAfricaine et les modalités de sa mise enœuvre a pour objectif de faire des frontièresafricaines un puissant levier d'intégration,de promotion de la paix, de lasécurité et du développement pour lecontinent. Le Premier ministre nigérienBrigi Rafini a exhorté les Etats africainsà respecter cette convention dite"Convention de Niamey", comme l'a dureste, souhaité le Président de la Républiquelors de son discours d'ouverturede la réunion. Il faut par ailleurs soulignerque cette rencontre de Niamey aenregistré des résultats positifs quiviennent renforcer davantage la crédibilitéde l’instrument d'intégration ausein de l’Union Africaine.Dans son intervention, le commissaireà la Paix et à la Sécurité de l'Union Africainea déclaré que cette rencontretenue à Niamey contribue à mieux porterle message d’espoir et de paix surl’avenir, que constitue la problématiquede l’ensemble du programme des frontièresde l’Union Africaine. Elle montreégalement de la détermination du programmeà faire en sorte que les frontières,dans le respect du principe trèssimple et de la tangibilité, soient un facteurde paix, de développement, de stabilitéet de convivialité entre lespopulations transfrontalières. Il a ensuiteremercié le gouvernement et lepeuple nigérien pour la bonne organisationde la rencontre et l’accueil quiLe ministre d’Etat, ministre des AffairesEtrangères, de la Coopération,de l’Intégration Africaine et desNigériens à l’Extérieur, M. Mohamed Bazoum,et M. Dong Guangli, chargé d’affairespar intérim de l’Ambassade de laRépublique Populaire de Chine au Niger,ont procédé hier après-midi, dans la sallede réunion du Ministère, à la signatured’un protocole d’accord relatif à l’envoi,par la Chine, d’une mission médicale auNiger. Il s’agit, à travers cet accord, derenforcer de façon générale la coopérationtechnique et économique, et plusspécifiquement la coopération médicaleet sanitaire qui existe depuis 1976 entrenos deux pays. Le ministre d’Etat, ministredes Affaires Etrangères, de la Coopération,de l’Intégration Africaine et desNigériens à l’Extérieur, M. Mohamed Bazoum,a exprimé toute sa satisfaction deprocéder à la signature de cet accordavec la République Populaire de Chine.Cet accord, a-t-il dit, permettra de rendrepossible l’arrivée de l’équipe médicalechinoise, précisant que c’est une assistancemédicale chinoise à laquelle lepeuple du Niger est habitué depuis 1976,année où le projet avait démarré. ‘’Nousen sommes déjà à plusieurs équipes quiont eu à assister des populations depuisleur a été réservé, toutes choses qui ontconditionné la réussite des travaux.Quant au représentant du président enexercice de l’Union Africaine, le ministreen charge béninois de l’Intérieur, il a indiquéque la rencontre de Niamey vientd’adopter d’importantes résolutionsdans l’objectif d’améliorer les conditionsde vie des populations transfrontalières.le démarrage de ce projet’’ a indiqué M.Mohamed Bazoum, qui a ajouté que leslocalités visitées par les équipes médicaleschinoises en gardent encore demeilleurs souvenirs, louant la compétenceet la technicité de ces équipes. Leministre d’Etat a vivement remercié, aunom du Président de la République, dugouvernement et du peuple nigériens, laRépublique Populaire de Chine pourcette importante contribution dans le domainesanitaire et a demandé au représentantde l’ambassadeur de transmettreces remerciements aux autorités chinoisespour cette assistance médicale.Pour sa part M. Dong Guangli, chargéd’affaires par intérim de l’ambassade dela République Populaire de Chine, a indiquéque ce projet médical n’est pas lepremier du genre. En effet depuis 1976,16 missions médicales chinoises, composéesde plus de 400 membres dans dediverses spécialités, ont successivementséjourné au Niger, et traité plus de 4 millionsde patients, soit le quart de la populationtotale du pays. Outillés descompétences professionnelles, les médecinschinois travaillent ici d’arrachepied,avec assiduité, discipline,responsabilité et humanisme, bénéficiantainsi de la confiance et des éloges duAdo Youssouf/ONEP‘’Nous notons avec satisfaction les importantsprogrammes élaborés pour samise en œuvre, et aussi les ateliers desensibilisation organisés sur les questionsde frontières. On note aussi lamise en place du système d’informationsur les frontières, ainsi que les effortsqui ont été consentis par les pays, envue de l’amélioration de leurs frontières.Notre organisation s’est beaucoup investiedans le cadre du renforcementdes capacités. C’est pourquoi, nous saluonsici la création de l’unité spécialede l’Union Africaine pour la mise enœuvre du programme, ainsi la publicationde nombreux ouvrages et outilsspécialisés sur les questions de frontières’’,précise-t-il.Il a en outre salué l’appui de la GIZ pourson appui inestimable au programme,depuis son démarrage jusqu’à ce jour.Le représentant du président en exercicede l’Union Africaine a enfin invitéles autres Partenaires Techniques et Financiersà se joindre au programme,moteur d’intégration africaine, levier essentielpour la promotion de la paix etde la sécurité dans les Etats.Seini Seydou ZakariaSignature d’un protocole d’accord entre la République Populaire de Chine et le NigerEnvoi par la Chine d’une mission médicale au NigerLors de la signature du protocoleKader Amadou/ONEPpeuple nigérien, a dit le chargé d’affairespar intérim. Suite à cette signature, lesautorités compétentes chinoises pourrontdémarrer la procédure de préparationpour la prochaine mission, qui consiste àchoisir les nouveaux membres selon lesbesoins du Niger, leur organiser un cyclede formation en français et les envoyerau Niger dans dix mois pour prendre lerelais de la mission actuelle. Pour finir, M.Dong Guangli a réitéré leur pleine volontéet leur disponibilité totale d’œuvrerà l’intensification de la coopération avecle Niger, de l’accompagner dans ses effortspour le développement économique,le progrès social et le mieux-êtrede la population.Aissa Abdoulaye AlfaryHymnenationalAuprès du Grand Niger PuissantQui rend la nature plus belleSoyons fiers et reconnaissantsDe notre liberté nouvelleEvitons les vaines querellesAfin d'épargner notre sangEt que les glorieux accentsDe notre race sans tutelleS'élèvent dans un même élanJusqu'à ce ciel éblouissantOù veille son âme éternelleQui fera le pays plus grandDebout Niger, debout !Que notre oeuvre fécondeRajeunisse le cœur de ce vieux continentEt que ce chant s'entende aux quatre coins du mondeComme le cri d'un peuple équitable et vaillantDebout Niger, debout !Sur le sol et sur l'ondeAu son des tam-tams dans leur rythme grandissantRestons unis toujours, et que chacun répondeA ce noble avenir qui nous ditEn avant...Page 218 mai 2012 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


InvitéM. Yacouba Soumana Gaoh, préfet de Dosso‘’Les populations du département doivent s’impliquer dansles actions du programme d’urgence et de l’initiative 3 N’’Réalisée par Mahamane AmadouMonsieur le préfet, veuillez nous présenter ledépartement de Dosso.Le département de Dosso est situé dans la partiecentrale de la région, avec une population estiméeà 459 866 habitants, vivant sur unesuperficie de 8730 km2. La population est composéede Zarma, Peulh et Haoussa, dans sagrande majorité. Ces populations vivent del’agriculture, l’élevage, la pêche et le commerce.Le département de Dosso est classé parmi leszones déficitaires du Niger.La campagne agricole 2011 – 2012 n’a pas réponduaux attentes des populations. Quellesdispositions avez-vous prises pour faire faceà l’insécurité alimentaire ?Au niveau des communes, il a été placé 540tonnes de céréales pour la vente à prix modérésafin d’atténuer les souffrances des populationsles plus démunies, sans compter les travaux decash for work au niveau de Tessa, Mokko, Garankéday,Sakadamna ; les cultures irriguéespartout où cela est possible ; les cultures fourragèresdans les communes de Sambéra et l’empoissonnementdes mares, toujours à Sambéra.Dans le domaine de l’élevage, nous pouvonsciter des actions comme la vaccination gratuitedu cheptel et la mise en place de 72 tonnes deson de blé et de 80 tonnes de tourteaux decoton. En ce qui concerne la vente à prix modéré,je rappelle aux uns et aux autres le tonnagede la commune urbaine est destiné à lapériphérie, et selon les instructions du Ministèredu Commerce, la vente se fera en détail, avecla mesure locale appropriée, afin de permettreaux ménages les plus vulnérables dese ravitailler.Quand un comité refuse de respecterles consignes, nous sommes dansl’obligation de le rappeler à l’ordre. Aucunedérive, aucun détournement, aucunemalversation dans le cadre del’opérationnalisation de cette vente neseront tolérés. Vous ne pouvez pasvendre 43 tonnes sur 50 en deux jours,et dire qu’on respecte la bonne gouvernancelocale en matière de vente descéréales à prix modérés.Monsieur le préfet, les feux debrousse ont causé d’énormes dégâtsdans plusieurs villages du départementde Dosso. Quel messageavez-vous à lancer aux populationspour y remédier ?En ce qui concerne les feux de brousseet les incendies, la prudence doit être demise. Des campagnes de sensibilisation ont étémenées et cela a porté ses fruits par rapport auxannées antérieures.Monsieur le préfet, parlez-nous de la situationde l’hydraulique, de la situation sanitaireet scolaire du département de Dosso.La situation hydraulique fait ressortir 1.737équivalents de points d’eau modernes pour unepopulation de 428.086 habitants, avec un tauxde couverture géographique de101, 44 %. Malgréce fort taux de couverture, 103 demandesde points d’eau modernes sont enregistrées.M. Yacouba Soumana GaohDans le cadre de l’initiative 3N, notre départementa bénéficié de la réalisation de 71 équivalentsde points d’eau modernes neufs; 14 minisadductions d’eau potable ont été réhabilitées, 11puits cimentés et 3 pompes à motricité humaineréalisés.S’agissant de la situation sanitaire, le départementde Dosso dispose de 34 centres de santéintégrée, 98 cases de santé et 10 médecins pourles communes. Les maladies les plus récurrentessont le rhume et le paludisme. Au nombredes difficultés qu’on rencontre dans le secteurde la santé, figure, entre autres, la mobilité desagents et le non respect des termes de la gratuité.Au niveau de l’enseignement de base2,Kader Amadou/ONEPnous avons un inspecteur qui assure cumulativementles fonctions de directeur départementalde l’éducation et 10 conseillers pédagogiques.Les établissements scolaires sont au nombre de37 dont 7 privés, avec un effectif de 8671 élèvesrépartis dans 184 classes, dont 72 en paillote,encadrées par 260 enseignants dont 26 titulaires.Les collèges disposent de 3284 tablesbancs.Quel est l’apport des projets de développementdans le département de Dosso ?Les projets ont beaucoup contribué au développementde notre département. Avant Ecole etSanté, Dosso Mazada, Plan Niger, Dosso n’avaitpratiquement pas de routes. La situation est lamentablesur tous les plans. Aujourd’hui, Dieumerci, nous sommes en avance sur les autresdépartements de la région: sur le plan éducatif,sanitaire, culturel, et aussi au niveau du secteurrural. C’est l’occasion pour moi de remercierLux-Développement, Plan Niger, le Projet Belge,la Coopération suisse, et toutes les ONG et associationsintervenant dans notre département.Monsieur le préfet, quel est votre derniermot ?Je tiens à remercier tous les chefs de servicesqui s’impliquent pleinement dans les actions dedéveloppement, les ressortissants de Dosso àl’intérieur comme à l’extérieur du pays, qui nousont accompagnés dans le cadre du 33 ème sabrenational de lutte traditionnelle. Enfin, j’en appelleà toute la population pour qu’elle s’implique dansles actions du programme d’urgence et de l’initiative3N.Communiqué de presseLa MIGA est heureuse d’accueillir le Niger parmi ses pays membresL’Agence Multilatérale de Garantiedes Investissements (MIGA), l’institutiondu Groupe de la BanqueMondiale, responsable de l’assurancecontre le risque politique, a annoncé,hier, que le Niger satisfaisait à tous lescritères d’adhésion pour devenir son177 ème pays membre.Membre du Groupe de la Banque mondiale,l’Agence multilatérale de garantiedes investissements MIGA a été établieen 1988 en vue de promouvoir l’investissementdirect étranger dans les économiesdes pays émergents, pour yfavoriser la croissance économique, réduirela pauvreté, et améliorer l’existencedes populations. Elle s’acquittede ce mandat en proposant aux investisseurset aux prêteurs une assurancecontre les risques politiques, sousDRCONDOLEANCESLe Président du Conseil d’Administration de l’Association TANYO, à le profondregret d’annoncer le décès de Mme Hassane Amina Wangari, membre du Conseild’Administration.En cette circonstance douloureuse, le Président du Conseil d’Administration del’Association TANYO et l’ensemble des Administrateurs, présentent leurs condoléancesles plus attristées à ses enfants et à sa famille.Que la terre lui soit légère. Amin !Le Président du Conseil d’AdministrationPoignée de mains entre le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cisséet Mme Izumi Kobayashi, vice présidente exécutive de la MIGAEcrits Baha’iO fils de l’existence,Fais ton examen de conscience chaque jour avant d’être convoqué au jour durèglement; car la mort fondra sur toi sans prévenir et tu seras appelé à rendrecompte de tes actes.O vous les négligents,Ne croyez pas que les secrets des cœurs soient cachés ; soyez sûrs, aucontraire, qu’ils sont gravés en caractères explicites et manifestement visiblesen la sainte Présence.« Les Paroles Cachées »Tél : 2075 22 80B.P. 12858 Niamey, asnniger@intnet.neforme de garanties couvrant les expropriations,les ruptures de contrats, lesrestrictions sur les transferts de devises,les guerres et les troubles civils,ainsi que le non-respect des obligationsfinancières souveraines.Du fait de cette adhésion, les investissementsétrangers directs dans notrepays peuvent être couverts par l’assurancecontre le risque politique que proposel’Agence. L’assurance protège lesinvestissements des risques de restrictionde transfert de devises, d’expropriation,de rupture de contrat, de nonacquittement des obligations financièressouveraines, de guerre et detroubles civils. Les acteurs du Niger investissantdans d’autres pays en développementpeuvent également prétendreà cette garantie de la MIGA.‘’Nous souhaitons chaleureusement labienvenue au Niger’’, a déclaré MmeIzumi Kobayashi, vice-présidente exécutivede la MIGA. ‘’Nous nous concentronssur les marchés où notre rôle peutêtre déterminant, notamment dans lespays sortant d’un conflit ou comptantparmi les plus pauvres du monde. Nousespérons que le soutien de la MIGAviendra encourager des investissementsétrangers directs, productifs etdurables au profit du peuple nigérien’’a-t-elle ajouté.Page 418 mai 2012 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


SociétéL’air du tempsLes TIC au fémininLa semaine dernière, les femmes de notrepays ont célébré leur journée nationale.Une journée dédiée à la « Contribution desfemmes rurales à la mise en œuvre de l'Initiative‘’3N’’. Les femmes sont engagées sur tous lesfronts, depuis belle lurette. Selon le RecensementGénéral de l'Agriculture et du Cheptel de2005, les femmes participent à près de 47 % dela production pastorale, et de 27 % de la productionagricole et 73 % de ces femmes sont chefsde ménage. De quoi faire réfléchir plus d’unmacho! Et bien voilà, dans les zones rurales, lesfemmes ont su se faire valoir. Elles sont incontournablescar le poumon de la famille, c’est biencelles-là qui ne rechignent devant rien pour produirede quoi subvenir aux besoins de la famille.Dans les centres urbains, les mentalités sontaussi entrain de changer. Les TIC y concourentde manière considérable. En utilisant la télévision,la téléphonie et l’internet, la femme nigériennes’ouvre au monde extérieur et s’engagepleinement à contribuer au développement de lanation. L'Union Internationale des Télécommunicationsexhorte les Etats membres à porterleurs efforts sur les femmes et les jeunes fillesutilisant le potentiel des TIC, pour leur offrir denouvelles possibilités dans l'univers numérique,afin de mettre un terme à la discrimination et dedonner, à celles qui constituent la moitié de lapopulation mondiale, les moyens d'occuper laplace qui leur revient de droit dans le monde.Selon des statistiques du Ministère en charge dela Communication, ‘’seulement 36% des jeunesfilles s’orientent dans le domaine de l'enseignementdes TIC. Dans le domaine professionneldes TIC, cette discrimination semble être plusaccentuée avec 23% des effectifs féminins chezles opérateurs, et dont seulement 4% defemmes occupent un poste de direction’’. Exit.Nous avons beaucoup de chemin à parcourir.Mais on peut se demander si nos sœurs ontpeur de s’orienter vers les TIC, ou si leshommes y sont pour quelque chose dans cettefracture numérique.Même si elles ne vont pas à l’école pour apprendrecomment tirer profit des TIC, nos sœurs urbainessont expertes dans la manipulation deces appareils de dernière génération. D’ailleurs,elles sont à l’avant-garde dans l’utilisation de latélévision au sein de la famille.M.S. Abandé MoctarNé au village de Berkindé dans ledépartement de Gothèye, il y a36 ans, Ayouba Ali est un jeuneNigérien qui fit ses études en agronomieà l’Université Abdou Moumouni deNiamey d’où il sortit nanti d’un diplômed’ingénieur agro forestier pour affronterla réalité de la vie. Lui qui a décrochéun bac scientifique, traversé la dureépreuve de la vie d’étudiant, savaitd’avance que la vie active n’est pasde tout repos. Il avait une claireconscience de ce qui l’attendait unefois sevré des mamelles du CNOU. Ils’y est conséquemment préparé. Aprèsavoir accompli son service civique àl’IPDR de Kollo, où il était formateur vacatairependant une année, Ayouba Alirejoignit son Gothèye natal où il servitau service communal d’agricultureavant de revenir dans la capitale pourtâter le terrain dans son domaine deformation. Il servit ainsi dans deuxstructures comme consultant en matièred’agriculture. Il y prit goût de cequi, plus tard, va devenir son métier.Cette expérience lui a permis de comprendreque le domaine d’expertise enagriculture demeure peu exploré dansnotre pays. En effet, après plusieursannées sans emploi fixe et permanent,et conscients de leurs talents AyoubaAli et ses amis décidèrent de mettreen commun leurs compétences etleurs énergies pour créer une entreprisespécialisée en agriculture. Le‘’Cabinet de Formation, d’Etudes etRecherche en Agriculture CFERA-lePaysan’’ vit le jour en avril 2011 aprèsun processus laborieux et avec l’aidedu cabinet d’études notariales de MeDjibo Ibrahim. Les fondateurs duCFERA estiment que pour lutter contrel’insécurité alimentaire récurrente auNiger, il faut donner une place à la recherche,former les producteurs. Ils sesont donnés la mission de contribuer àl’atténuation des souffrances des populationsrurales par le renforcementde leurs capacités, l’identification et laproposition de solutions à leurs problèmeset la prise en compte de leurAvec votre téléphoneportable, il est interdit de...Écrire des SMS tout en marchant est devenuun risque pour les piétons. C'est ce quepense une ville du New-Jersey, aux Etats-Unis, qui a donc diffusé un arrêté interdisantaux piétons d'envoyer des SMS tout en marchant.Et cette punition n'est pas factice vuqu'une amende d'environ 65 euros sera infligéeà toutes les personnes prises sur le vif.Des chercheurs se sont même penchés surla question. Selon les scientifiques new-yorkais,les utilisateurs de téléphones mobilesdans la rue augmentent leur risque d'accidentde 60%. Alors que cette nouvelle loi aété diffusée en début de semaine, voici unepetite liste des interdictions mondiales, plusou moins insolites, concernant l'utilisationInitiativesEntre nousAyouba AliL’ingénieur agro forestier qui osedésir de changement à travers une approcheparticipative. Le cabinetqu’anime Ayouba Ali intervient notammentdans la gestion concertée desressources naturelles, la promotiondes cultures irriguées, la lutte contrel’insécurité alimentaire à travers l’appui-conseilet la formation des producteurs,la structuration des producteursHumourDepuis quelques semaines, les autorités de Niamey sont entrain de doter lesabords des établissements scolaires de cassis. Une bonne initiative pour lasécurité des écoliers qui côtoient chaque matin les dangers, car beaucoupd’usagers n’ont pas encore compris le sens des passages cloutés. Mais entrenous, on aurait pu octroyer ce marché délicat de l’érection de ces cassis àdes experts, car les usagers peinent à emprunter ces voies du fait de la raideurde ces cassis.Faits diversM. Ayouba Alid'un téléphone portable.- En France, il est interdit d'utiliser votre téléphoneportable en action de... chasse !Cela peut paraître étrange, mais la loi stipuleque c'est particulièrement la détentiond'émetteur radiophonique qui est interdite.Toutefois, l'appareil peut être porté par unaccompagnateur ! La loi stipule que la communicationà distance avec des dispositifstechniques est similaire à du braconnage.- Il est interdit d'utiliser votre téléphone portabledans les stations services. Lorsquevous vous rendez dans une station-servicevous pouvez apercevoir deux panneaux d'interdictions.Le premier est de fumer et le secondaffiche un téléphone mobile barré. Lathéorie stipule qu'une étincelle produite parle téléphone portable est possible et quecela enflamme les vapeurs de gaz. Cependant,le "Center for Study of Wireless Elec-Elh. Housseini Garba Yari/ONEPen organisation paysanne par filièreagricole, la promotion de l’élevage àtravers le développement d’un pastoralismemoderne et efficace pour unebonne amélioration des filières pastorales,la conservation et la transformationdes produits agro-sylvo-pastoraux,la décentralisation et la gouvernancelocale. Malgré son jeune âge et l’absenced’une grande visibilité et d’appui,le CFERA est un cabinet qui génère del’emploi. Selon son animateur principal,le cabinet, qui a comme partenaires lesONG, les organisations paysannes etles projets, emploie une douzained’agents temporaires en fonction deses activités. Le CFERA veut grandirpour mieux aider à lutter contre l’insécuritéet générer plus d’emplois. Telleest l’ambition de ses promoteurs. Maisil fait face à une charge fiscale lourdeet à des difficultés d’accès aux appelsd’offres, a déploré M. Ayouba. Il espèrequ’avec l’initiative 3N ‘’Les NigériensNourrissent les Nigériens’’, les autoritésnationales leur donneront l’appuinécessaire pour que le cabinet puisseêtre véritablement un acteur de la sécuritéalimentaire au Niger.Zabeirou Moussatromagnetic Compatibility" de l'Université de l'Oklahomaaffirme qu'aucun accident de ce genre n'estdéjà arrivé dans une station-service. Néanmoins,les constructeurs mentionnent qu'il est conseilléd'éteindre l'appareil dans toutes les zones présentantdes risques d'explosions. Le plus simple est desimplement se conforter à la règle et d'éteindrevotre dispositif si cela vous est conseillé.- Il est interdit d'utiliser votre téléphone portabledans les avions. Pour des raisons d'interférencesentre des interfaces en vol et le matériel au sol, l'utilisationdu téléphone portable est déconseillée enavion. Mais selon les compagnies aériennes, cetteprohibition est plus ou moins prise au sérieux. Aumois de janvier 2008, trois passagers de la compagnieitalienne Alitalia ont été obligés de payer uneamende et ont risqué jusqu'à trois mois d'emprisonnement.De même, au mois de janvier 2012, lespassagers d'un vol Air France entre Houston etParis ont dû faire demi-tour au bout d'une demiheurede vol parce qu'un téléphone portable a ététrouvé à bord sans propriétaire. Ici, c'est la peurd'un acte terroriste qui a plané. Cependant, depuisquelques mois, l'utilisation des téléphones portablesà bord des vols semble se démocratiser selonles compagnies aériennes et les genres de vols.Certains permettent les appels alors que d'autresautorisent uniquement l'envoi de message.En France, une loi stipule qu'il est interdit d'avoirun portable avant le lycée ! Dans un article du 10juillet 2009, le Sénat a confirmé sa décision d'interdirele téléphone portable dans les écoles et les collèges.Cette image peut être compréhensible, maisbeaucoup sont indignés de voir un enfant manipulerun téléphone portable... qui lui appartient ! Cependant,tout est réunis dans les nouveaux smartphonespour plaire aux jeunes collégiens : les jeux,l'internet mobile, les réseaux sociaux, etc. Tout estrassemblé pour ne pas écouter en cours, provoquerdes jalousies, des exclusions et voire même duracket. De plus, le Sénat a soulevé la problématiquedu seuil d'interdiction de la publicité vue parles adolescents.- Il est interdit de prendre une photo... sous lesjupes d'une fille. L'incorporation d'une caméra dansles nouveaux téléphones mobiles est utile, mais aprovoqué de bien nombreux soucis. En Corée duSud, de nombreux voyeurs s'invitent sous les jupesdes filles grâce à une application "caméra silencieuse"qu'ils installaient sur leur mobile. Le gouvernementa demandé aux constructeurs mobiless'il était possible de bloquer ce genre d'applications.En Corée du Sud, la loi stipule qu'un téléphone portabledoit produire une sonorité lorsque l'utilisateurprend une photo.- Il est interdit d'utiliser son téléphone portable auvolant. Cette interdiction est sans aucun doute laplus importante, la plus mondialisée et la plus compréhensible.Conduire tout en utilisant son téléphoneportable est un acte dangereux. En effet,votre concentration ne se trouve plus sur la routeet les autres véhicules, mais uniquement sur votrepetit écran.(Gentside)Page 518 mai 2012 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


NationJournée Internationale des muséesSensibiliser le grand public sur les défis qui se posent aux muséesLa communauté internationale célèbre, cejour 18 mai, la 35 ème Journée internationaledes musées. Le thème retenu pour l'éditionde cette année est : ‘’Les musées dans unmonde en mouvement. Nouveaux défis, nouvellesinspirations’’. Plus de 30.000 muséesidentifiés dans le monde prévoient d'organiserdes activités spéciales à cette occasion. A laveille de la célébration de cet événement, le ministrede la Jeunesse, des Sports et de la Culture,M. Kounou Hassane a livré un message.Dans son message, le ministre a souligné quele Conseil International des Musées (ICOM), inviteles musées et leurs publics à s'interroger surle rôle des musées dans la société, à l'heure denouveaux changements. M. Kounou Hassane aajouté que la Journée internationale des musées2012 se concentre autant sur la croissance desmusées et leur avenir, que sur des questionstelles que le changement climatique ou les nouvellestechnologies de l'information et de la communication.‘’Cette Journée représenteégalement une formidable occasion pour lesprofessionnels des musées de rencontrer etLa ministre de la Formation Professionnelle etde l’Emploi, Mme N’Gadé Nana Hadiza NomaKaka, a assisté au 3ème Congrès internationalde l’UNESCO sur l’Enseignement et la FormationTechnique et Professionnels qui s’est tenucette semaine à Shanghai, en République Populairede Chine. A cette occasion, la ministre a présentéune communication sur le thème : ‘’Vers undéveloppement inclusif et durable : quels moyenset conditions de prise en charge de la formation desmarginalisés?’’. En introduisant son propos, la ministrea indiqué que la paix ne saurait être sauvegardéeet l’éducationdéveloppée sans des effortscréateurs, à la mesuredes dangers et desrisques d’explosion socialequi la menacent, etdes obstacles qui obstruentles chemins d’avenir.Mme N’Gadé NanaHadiza Noma Kaka aajouté que le Niger, àl’instar de nombre depays africains, a, dès lelendemain des indépendances,pris la mesure del’importance de l’éducationdans son processusde développement. ‘’L’injectionmassive de ressourcesnationales et l’intervention de diverspartenaires en appui à l’élargissement de l’accès àl’enseignement de base ont permis de rehaussersensiblement le taux brut de scolarisation (TBS).Ce développement rapide de l’accès à l’éducationde base n’est pas sans poser du coup le problèmede capacités d’accueil du post-primaire, et particulièrementdu sous-secteur EFPT. On peut au passagesouligner aussi que cette situation secomplexifie avec les taux très élevés de déperditionsqui ont été enregistrés au niveau du cycle primaire’’,a indiqué la ministre. Selon Mme N’GadéNana Hadiza Noma Kaka, la vision du développementdurable, impulsée par le Président de la Républiqueet son gouvernement, consacre, au titrede l’axe stratégique relatif à l’accès aux servicessociaux de qualité, le développement de l’éducationet de la formation professionnelle et techniquecomme un des domaines privilégiés et prioritairesd’intervention. A cet effet, a-t-elle ajouté, le Nigers’est engagé à renforcer l’éducation professionnalisantede base des jeunes et des adultes. ‘’Le défidu développement des compétences techniques etprofessionnelles des jeunes se pose en effet avecacuité dans un pays dont la population possèdedes caractéristiques qui influent sur les efforts enmatière de scolarisation, à savoir une forte croissancedémographique (3,3% par an), une majoritéde jeunes (un habitant sur deux a moins ded'échanger avec le grand publicen vue de le sensibiliser auxdéfis auxquels les musées doiventfaire face dans un mondeen mouvement’’, a indiqué le ministre.Il a ajouté que les muséessont les gardiens de lamémoire collective, et jouent unrôle prépondérant pour la recherche,la préservation, la valorisationdes élémentsmatériels et immatériels du patrimoineculturel et naturel. ‘’Ilsparticipent considérablement àl'information, à l'éducation et àl'éveil des consciences ainsiqu'à la délectation du public.C'est pourquoi, les autorités dela 7 ème République, au 1 er rangdesquelles, Elhadj IssoufouMahamadou, Président de la République, Chefde l'Etat, et Monsieur Briji Rafini, Premier ministre,Chef de gouvernement, ne ménagent aucuneffort pour soutenir efficacement l'activité15 ans), une grande proportion de ruraux (83%) etune forte dispersion spatiale. Pour améliorer l’efficacitéde l’EFPT, le choix politique retenu est depasser, d’une logique sociale de recyclage des déperditionsdu système éducatif, à une logique économiquede réponse aux besoins du marché, d’unelogique de l’offre à une logique de la demande optimale.Ceci devra nécessairement intégrer la nécessitéde la prise en charge de la demandesociale de formation dont la problématique restemajeure, le défi prioritaire et la solution urgente etcruciale’’, a dit la ministre. Selon elle, le capital humainest un des moteurs principaux, sinon le moteurprincipal, de l’augmentation soutenue de lacroissance, et un indicateur pertinent en matièred’investissement direct étranger (IDE).Mme N’Gadé Nana Hadiza Noma Kaka a indiquéque ‘’atteindre les marginalisés’’ vient rappeler àchacun que la baisse des ressources des gouvernementset la forte montée, ainsi que la banalisation,du chômage menacent gravement les progrèsrelatifs à tous les domaines du développement humain,et deviennent ainsi une source incandescented’explosion sociale. ‘’L’appréhension de lamarginalité a fait même apparaître un nouvel instrumentpour caractériser le phénomène et étudierl’étendue des désavantagés : le seuil de pauvretéd’éducation, fixé à quatre années de scolarisation»,a souligné la ministre. Evoquant le cas du Niger, laministre a indiqué que sur une population de jeunesde 13 à 19 ans, estimée à 2.388.629, plus d’un millionet demi n’a pu bénéficier d’aucune prise encharge dans aucune des différentes formes du systèmenational d’éducation et de formation. Elle aajouté que cette partie, la plus souvent statistiquementinvisible de l’iceberg des marginalisés, pourtantla plus importante au niveau démographique,n’est pas moins socialement explosive que d’autres,notamment les déscolarisés, etc.Or, a-t-elle avancé, la contribution du facteur travaildans la production dépend essentiellement de laM. Kounou Hassanemuséale dans notre pays. Et dans le cadre dela mise en œuvre de la renaissance du Niger,une place de choix lui est réservée, notammentdans le Plan Stratégique National de DéveloppementCulturel, ce qui traduit la volonté affichéequalification et des capacités des ressources humainesqui génèrent cette production. Ce qui montre,si besoin est, l'importance de la formationprofessionnelle dans la performance de l'économie,et donc dans la croissance économique. Tout lemonde convient alors que cette faiblesse de la productivitéest due, en grande partie, à la faiblessede la qualification des ressources humaines. « Endéfinitive, la question incontournable des politiquesnationales EFPT pose la question cruciale et fondamentalede notre capacité à imaginer et réaliserdes dispositifs, des parcours alternatifs et desElh Housseini Garba/ONEPdu gouvernement de la 7 ème République d'œuvrersans relâche pour la création et le développementdes musées au Niger’’, a précisé leministre. Il a indiqué que le thème de la journéeinternationale des musées retenu cette annéecadre parfaitement avec l’ambition du Niger derenforcer les capacités de ses musées et particulièrementcelles du Musée National BoubouHama, une institution culturelle qui se veut moderneet émergeante dans le contexte actuel. Ila souligné que le musée est ‘’un lieu de mémoires’’où sont conservés et valorisés les élémentsdu patrimoine culturel matériel etimmatériel. ‘’Ses multiples fonctions sociales etéconomiques font de lui un véritable outil de développementau service de la société. La pertinencedu thème de la Journée Internationaledes Musées de cette année s'inscrit dans cettedynamique. C'est pourquoi, j'invite toute la population,les acteurs, la Communauté Scolaireet Universitaire, à prendre part massivement auxfestivités innovantes qui seront organisées auMusée National Boubou Hama, dans nos Muséesrégionaux, ainsi que dans tous les lieux retenuspour la circonstance’’, a conclu M. KounouHassane.Oumarou Moussa3 ème Congrès international de l’UNESCO sur l’Enseignement et la Formation Technique et ProfessionnelsLa ministre N’Gadé Nana Hadiza Noma Kaka a présenté une communicationLa ministre N’Gadé Nana Hadiza Noma KakaDR1.Le Gouvernement de la République duNiger a obtenu un crédit de l’AssociationInternationale de Développement (IDA) envue de financer le coût du Programme deProductivité Agricole de l’Afrique de l’Ouest(PPAAO). Le PPAAO se propose d’utiliser unepartie de ces fonds pour effectuer despaiements autorisés au titre du contratsuivant : « l’audit financier et comptable descomptes du PPAAO». Une partie decette somme servira à effectuer despaiements au titre de l’audit financier etcomptable pour les exercices 2011, 2012 et2013.2. le Coordonnateur du PPAAO invite lesconsultants éligibles à manifester leur intérêtpour l’offrir les services demandés ci­dessus.3. Les consultants intéressés doivent fournirdes informations indiquant qu’ils ont lesqualifications nécessaires pour rendre cesservices :•brochures et références concernantl’exécution de contrats analogues ;•capacités techniques et de gestion de lafirme ;passerelles novatrices qui répondent à l’obligationde nos Etats d’offrir au demandeur actif ou passifla possibilité d’une formation tout au long de la vie» a indiqué Mme N’Gadé Nana Hadiza Noma Kaka.Face à cette problématique dont la prise en chargeconstitue un véritable défi pour un ministère encharge de la formation professionnelle et de l’emploi,la ministre a indiqué quelques pistes de solutiondu dispositif de formation de son départementministériel.Oumarou MoussaMarchés PublicsREPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’AGRICULTUREPROGRAMME DE PRODUCTIVITE AGRICOLE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (PPAAO)UNITE DE COORDINATION DU PROGRAMME (UCP/PPAAO)SOLLICITATION DE MANIFESTATION D’INTERETService de consultants : l’audit financier etcomptable des comptes du PPAAO•expériences semblables des cinq dernièresannées ;•référence de clients ;•et toute information jugée pertinente.4. Le consultant sera sélectionné selon lesSections I et IV des Directives pour l’Emploides Consultants relatifs aux projets financéspar la Banque Mondiale.5. Les consultants intéressés peuvent obtenirdes informations supplémentaires à l’adressementionnée ci­dessous du lundi au jeudi de8h à 13h30 et de 14h30 à 18h00 et levendredi de 8h à 13h00 :Programme de Productivité Agricole del’Afrique de l’Ouest (PPAAO),Unité de Coordination du Projet,PL 54, Rue des Lacs,B.P. 10037Quartier PlateauTéléphone : 20 72 67 98Email : ucp_ppaaoniger@yahoo.fr6. Les manifestations d’intérêt doivent êtredéposées à l’adresse mentionnée ci­dessusau plus tard le Lundi 25 mai 2012 à10 heures.Page 618 mai 2012 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


SociétéSyndicalisme et promotion de la démocratieUn combat de longueUn syndicat est une association de personnes qui a pour but de défendre les intérêtsprofessionnels et économiques de ses membres (employés, ouvriers, cadres, patrons,professions libérales). Le syndicat cherche à faire aboutir des revendications en matièrede salaires, de conditions de travail, de prestations sociales etc. Dans les pays capitalistes,les syndicats peuvent être classés en plusieurs grandes tendances : syndicat decollaboration, réformiste, révolutionnaire etc. Le syndicalisme nigérien remonte à la périodecoloniale et a été symbolisé par les luttes menées par feu Djibo Bakari et ses compagnons.Aussi, l’ancêtre de l’Union Nationale des Travailleurs du Niger (U.N.T.N) a vu lejour en septembre 1960 et a fait ses preuves.Ancien syndicaliste, et acteur de la sociétécivile, M. Moustapha Kadi jette un regardsur le syndicalisme au Niger. Selonlui, le syndicalisme nigérien a écrit ses plusbelles lettres, le jour de l’ouverture de la ConférenceNationale Souveraine lorsqu’il sortit deson rôle traditionnel de défense des intérêtsmatériels des travailleurs pour poser des revendicationspurement démocratiques. En syndicalisme,les victoires se valent en fonction ducontexte et du secteur dans lesquels elles ontété obtenues. ‘’Certes, il y a eu, dans ce pays,assez de grèves couronnées de succès. De cepoint de vue, on peut dénombrer plusieurs victoiressectorielles et au plan national. Rappelez-vousque les premières actions du syndicatprécédaient l’accession du Niger à l’indépendance,un moment où tout est à construire avecles exigences du moment, la forte présencedes expatriés français et africains au Niger. Ajuste titre, le syndicalisme nigérien a d’abord arrachéla ‘’nigérisation’’ des postes de responsabilitéet a participé à l’adoption des textesd’importance capitale. L’on doit retenir parexemple l’adoption de la Convention CollectiveInterprofessionnelle conclue le 12 décembre1972, même s’il n’y avait pas eu de véritablesluttes sociales à cet effet. Il y a eu les différentesaugmentations de salaire arrachéessuite à de longues luttes. Comme victoires, onpeut également citer la remise en cause de certainesdécisions impopulaires qui réduisaientles maigres ressources des travailleurs sur leurfaible pouvoir d’achat. Le gel de l’applicationPar Oumarou Moussade la loi sur l’IUTS qui impose des retenues surle salaire jusqu’à une hauteur de 55%. On peutaussi citer l’adoption des différents statuts particuliers,l’implication effective des syndicatsdans la prise de certaines décisions qui engageaientla vie de la nation, etc. ‘’, a indiqué M.Moustapha Kadi. Il a ajouté qu’à une certaineépoque, le syndicalisme n’était pas actif et revendicateur,et cela est dû à plusieurs raisons.Il note qu’avec le recul observé par le gouvernementen 1987 après la remise en cause dela politique éducative, la suspension des indemnitéset des salaires des auxiliaires des enseignantsa réveillé les militants. Et beaucoupde victoires ont été enregistrées dans les domainessociaux.Evoquant la floraison des syndicats tel que celase constate ces dernières années, l’ancien syndicalistepense qu’au Niger, l’action des syndicatsa toujours permis la sauvegarde desacquis démocratiques. Il donne l’exemple del’USTN qui a contribué de façon considérableà la construction nationale et à la défense desnobles revendications des travailleurs. La floraisondes syndicats et des centrales syndicalesau Niger et en Afrique a, de son avis, unlien direct avec l’esprit de notre Constitution.‘’En ce sens, cela n’est pas un mal en soi. Aucontraire, lorsque le syndicalisme est pluriel, ily a la compétition et chacun fait le maximumpour être visible et représentatif. En d’autrestermes, la floraison n’exclut pas l’unité d’action.On constate d’ailleurs la création de l’ITN et lesvictoires qu’elle vient d’engranger. Les luttes etbelles victoires du CPRASE au sein de l’enseignement,et de bien d’autres regroupementstels au niveau du développement rural ou desfinances, défendant au mieux les travailleurs.Je pense qu’il faut laisser les syndicats se créerlibrement conforment à l’esprit des Convention87 et 98 de l’OIT’’, soutient M. Moustapha Kadi.Selon lui, ni l’unité des syndicats, ni le pluralismesyndical, ne sont des solutions toutesfaites au défi de la démocratie. Il a ajouté qu’ilfaut simplement éviter de tomber dans lespièges des partis politiques. ‘’ Quand nousavions décidé de créer la Confédération Nigériennedu Travail (CNT), les syndicalistes quiétaient contre cette idée, nous ont donné troismois pour revenir à la centrale. Aujourd’hui,grâce au dynamisme de ses membres, la CNTest devenue une centrale avec laquelle il fautcompter’’, a-t-il indiqué. De l’ingérence du politiquedans les affaires syndicales, l’ancien syndicalistepense qu’elle n’a pas de grandeemprise sur le comportement de ceux qui dirigentles structures syndicales. ‘’Le syndicalismetel que nous l’avons connu a subibeaucoup de transformations. Mais, là est effectivementla cause profonde du mal qui désagrègele mouvement syndical à travers leL’intersyndical lors du défilé du 1 er maimonde, car les limites entre ces deux typesd’organisations ne sont pas très bien définies.Il faut reconnaître que le syndicalisme a forcémentune dimension politique, mais non politicienne.Aujourd’hui, force est de constater quenous observons dans les structures, des syndicalistesaguerris, soucieux de l’intérêt général,et qui assument pleinement leursresponsabilités. Naturellement, il y a certainesbrebis galeuses qui ne sont pas conscientes dela mission qui leur a été confiée. Dans cecadre, sans aller dans un côté ou dans unautre, je me limiterai à dire que le risque zéron’existe pas dans ce domaine, surtout à un momentoù certains syndicalistes et autres militantssont intéressés par les appâts que leurjettent à dessein les politiciens pour les enrôlerdans la politique, dans l’objectif de les avoir deleur côté. Mais, vraisemblablement, ils ignorentque l’action syndicale est collégiale. Nousavons encore en mémoire les actions menéespar feu Ibrahim Mayaki, malgré sa colorationpolitique avérée, il exerçait honorablement sesfonctions de syndicaliste et n’a jamais été instrumentalisépar les politiciens’’, a conclu M.Moustapha Kadi.Archives/ONEPRapports gouvernement et syndicats sous la 7 ème RépubliqueDes rapports civilisés avec un gouvernement de dialogueDepuis l’avènement de la 7ème République,l’élection du Président dela République, sa prestation de sermentpuis la formation du gouvernement,les travailleurs ont les yeux rivés sur le programmedu Président Issoufou Mahamadou.C’est un programme porteur d’espoirspour toutes les couches socioprofessionnellesde notre pays. Dans son message àla Nation du 2 août 2011, le Président de laRépublique, Chef de l’Etat, SEM. IssoufouMahamadou soutenait que ‘’la Constitutionde la 7ème République proclame la libertéet l'égalité, deux valeurs sœurs sans lesquellesaucune société ne saurait assurerdurablement sa cohésion et son unité, ainsique son développement économique et social’’.On se souvient encore des différents brasde fer intervenus entre le gouvernement etles centrales syndicales, ayant ponctué lavie de notre République sous différents régimes.On se souvient aussi que les syndicats,dans un même élan, ont voulumarquer leur attachement aux valeurs démocratiquesen battant le pavé aux côtésdes forces vives de la Nation, en s’opposantà l’avènement de la 6ème République.C’est dans le secret, à la surprise totale destravailleurs que le 7 février 2012, la signaturedu protocole d’accord entre le gouvernementet l’Intersyndicale des Travailleursdu Niger (ITN) interviendra. Les négociationsayant abouti à la signature du présentPhoto de famille ITN-comité interministérielaccord se sont ouvertes officiellement lejeudi 1er septembre 2011, sous la présidencede la ministre de la Fonction Publiqueet du Travail et en présence desmembres du Comité Interministériel chargéde négocier avec les partenaires sociaux.Au terme de ce protocole d’accord, dont lesnégociations se sont déroulées sous lesigne du consensus, le gouvernement accèdeà plusieurs revendications posées parl’ITN dans ses différentes plates-formes revendicatives,dont l’augmentation des salairesdes fonctionnaires de l’Etat. Leprotocole d’accord porte sur 15 points à savoirla révision à la baisse du tarif de l’eauet de l’électricité ; le respect intégral du protocoled’accord signé le 20 mars 2009 entrele gouvernement et l’ITN ; l’adoption desdécrets portant modalités d’application dustatut général de la Fonction Publique del’Etat ; l’augmentation conséquente des salairesde tous les agents des secteurs public,para public et privé ; le recrutement detous les agents contractuels de la FonctionPublique de l’Etat ; le régime des primes etindemnités des agents de l’Etat ; l’abattementde 20% du taux de l’IUTS ; l’exonérationdes indemnités de départ négocié deArchives/ONEPlicenciement et des dommages et intérêtsdes travailleurs salariés ; la réforme judiciaireau niveau du tribunal du travail ; lagénéralisation de la mise en place descomités de santé et de sécurité au travail; l’adoption de la partie réglementaire ducode du travail et de la révision de laconvention collective interprofessionnelle; l’adoption de la nouvelle liste des maladiesprofessionnelles identifiées par lesMédecins du Travail du Niger ; l’adoptiond’une loi portant création et fonctionnementde la CARENI ; l’allocation d’uneprime de chômage à tous les jeunes diplômésen chômage et aux travailleurs licenciéset du règlement des problèmesdes immatriculés de la CNSS. Au termede ce protocole d’accord, le gouvernementsatisfait ainsi plusieurs revendicationsdes travailleurs. Dans la mêmepériode, plusieurs autres accords viendrontconforter cet engagement du gouvernementà créer les conditions d’une émulationpositive. Il s’agit notamment du protocoled'accord additionnel entre le gouvernementet les syndicats du Développement Ruralsigné le 19 mars dernier. Ce premier pasétant franchi, il s’agit maintenant de pérenniserles acquis de ce consensus tout ensensibilisant aussi les travailleurs et lessyndicats sur la mobilisation des ressources.M. S. Abandé MoctarPage 1018 mai 2012 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>


SociétéhaleineLes femmes s’affirment dans le mouvement syndicalUn leader, c’est quelqu’un qui, à unmoment donné, incarne au mieux lacohésion et la légitimité au sein d’ungroupe humain et ou d’une organisationdonnée. Depuis quelques années, l’avènementde la démocratie au Niger a contribuélargement à une forte percée féminine.Confinées aux activités domestiques depuisdes lustres, les femmes nigériennesaspirent aujourd’hui à jouer un rôle nouveau,celui de leadership. Mariama Chipkaoest l’une des premières femmes àaccéder à la direction d’un Syndicat Nationaldes Enseignants du Niger SNEN, crééen 1956. Elle a fait ses premiers pas dansle mouvement syndical en 1990 à Tahoua.Elle s’est intéressée au syndicat dès sespremières années de prise de fonction, eta lentement gravi les échelons. Il lui a fallubeaucoup de temps pour faire ses preuveset accéder à d’autres responsabilités quecelles traditionnellement dévolues auxfemmes.Grâce à ses capacités, elle a su convaincreses amis hommes, et même les femmesqui pensaient que le syndicalisme était lachasse gardée des hommes. Ces dernierseux aussi acceptent difficilement que lesfemmes dirigent le mouvement syndical, euégard aux rôles traditionnels que leur imposela société : femme, épouse et mère,limitées aux activités domestiques, interditesde parler en public. Leur franc-parler,leur engagement dans toutes les actions,La SG du SNEN signant l’accord avec l’Ecobank pour les logements sociauxinspirent considération et respect. La placequ’occupe la femme dans le mouvementsyndical est importante. ‘’Je suis, de façonmodeste, l’illustration de la promotion de lafemme par le mouvement syndical. Toutesles centrales syndicales nigériennes ont,parmi leurs objectifs prioritaires, la promotionde la femme en leur réservant uneplace de choix. Chaque syndicat a en sonsein un ou des départements, des secrétariatschargés de la femme’’, a souligné MariamaChipkaou, qui ajoute que les femmesdoivent jouer un rôle important dans lesstructures syndicales, vu leur nombre.Selon la Secrétaire générale du SNEN, lesfemmes nigériennes doivent s’accrocher, etne doivent pas désespérer. ‘’Quels quesoient les problèmes, elles doivent se battreet continuer la lutte pour leur participationpleine et effective au processus de développement,avec pour seul but la promotionde la femme. Le rôle d’un leader, c’est demotiver ses collaborateurs et les autrespour l’action, donner l’exemple, affronter lesdifficultés. Entre autres contraintes qui freinentl’émergence des femmes, on peutciter l’analphabétisme, les us et coutumes,la pauvreté, le non accès des femmes auxsphères de prises de décision, leur non participationaux réunions ou rassemblementstardifs, les contraintes familiales, la dominationdes hommes ; le manque deconfiance en soi. Les femmes sont dotéesde qualité qu’elles doivent faire valoir ; à savoirla force de caractère et de persuasion; l’ambition ; la passion pour son travail,doublée d’une grande ouverture d’esprit ; lacompétence ; l’amour du prochain ; la générosité,etc.’’, a indiqué Mariama Chipkaou.Selon le chercheur Peter Druker, ‘’un leaderefficace n’est pas quelqu’un que l’onadore ou que l’on admire. Ses collaborateurset ses collègues font ce qu’il convientde faire, et c’est tout. La qualité du leadershipne se mesure pas à la popularité donton jouit, mais aux résultats que l’on produit’’.C’est pourquoi, selon la SecrétaireGénérale du SNEN, avec la détermination,et le courage, les femmes pourront valablementoccuper le rôle qui leur revient.Les femmes doivent, a ajouté MariamaChipkaou, se fixer un objectif , être ennombre suffisant dans le combat syndical,de telle sorte qu’elles puissent défendreleurs besoins et exprimer leurs vœux, afinde combattre la discrimination. Des actionsconcrètes ont été menées et continuentd’être menées pour que les femmes puissentavoir les mêmes chances que leshommes. Des actions qui ont notammenttrait à la création, au sein des bureaux duSNEN, des postes pour les femmes, aurenforcement des capacités des femmessyndicalistes pour leur participation à laprise des décisions. Pour briser la barrière,les femmes doivent faire une autocritique ettranscender le complexe d’infériorité. Etenfin la solidarité doit primer, car comme ledit l’adage ’’l’union fait la force’’.Aissa Abdoulaye AlfaryL’Union des Scolaires Nigériens (USN)A l’avant-garde du combat pour l’instauration de la démocratieArchives/ONEPL’Union des Scolaires Nigériens(USN) est née de la volonté desscolaires nigériens de se doterd’un cadre structurel, organisé pour défendreles intérêts moraux et matérielsde ses militants. L’USN a vu le jour enjuillet 1960. Depuis sa création, elles’est battue sans relâche pour l’instaurationde la démocratie, gage de toutdéveloppement. D’aspiration marxisteléniniste,l’USN est restée longtempsl’une des structures qui mobilisent leplus de ressources humaines. L’un deses points forts, est son caractère apolitiqueet non confessionnel. L’organisationa toujours su garder son unité etrespecter sa ligne directrice. Son parcourshistorique, lui a permis d’être àl’avant-garde de la démocratie. Lesderniers événements tragiques ayantdéclenché le processus de démocratisationsont ceux du 9 février 1990. Cetévénement unique de l’histoire sociopolitiquedu Niger a un cachet symboliquedans l’esprit des scolairesnigériens. Pour répondre aux vœuxdes citoyens assoiffés par le multipartisme,la Conférence Nationale Souve-Archives/ONEPCOMMUNIQUE DE VENTEL'Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimique(ONPPC) de Tahoua sous la supervision de l'Etude de Maître SeyniGoubé Kadri, Huissier de Justice Commissaire Priseur, Près du Tribunald'Instance de Tahoua, BP : 148 Tahoua, procédera à une vente auxenchères publiques le samedi 19 mai 2012 à partir de 9 heures30 minutes, du matériel reformé ci­après :­ 01 Véhicule Camion de Marque Toyota 8 IT 1053 RN­ 01 Véhicule Pick UP N° 8 IT 1052 RNL'ensemble des Véhicules ci­dessus énumérés est visible dans l'enceintede l'Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques(ONPPC) de Tahoua dès publication du présent communiquéLes conditions de la vente sont les suivantes :­ Paiement au comptant­ Enlèvement Immédiat et sans garantie­ Frais en sus 12%Une union qui a su préserver son unitéraine fut convoquée quelques moisplus tard. Les revendications de l’USN,à coté de celles de l’USTN, principalesforces syndicales de l’époque, étaientjustement le multipartisme. Au coursde ce forum national, les scolaires participantsà la conférence nationale ontmontré leur engagement à servir devecteurs à l’avènement de la démocratieau Niger. Ils ont participé activementaux débats et aux travaux encommission et leur contribution a étéhautement appréciée. Au sortir de laConférence Nationale, l’USN a acquissa reconnaissance juridique, ses militantssont restés en marge de la politiquedans le respect strict desprincipes directeurs de l’Union.La cohésion autour de la ligne directricemarxiste léniniste et l’encrage desprincipes ont constitué un rempart auxmanœuvres politiques et politiciennesqui ont tenté de récupérer l’Union. Lapeur de trahir la base qui s’est investiepour porter son choix sur un groupe descolaires, sert de catalyseur aux membresdirigeants à faire régner l’unitépour préserver les acquis. Toutes lestentatives orchestrées dans le seul butde la déstabiliser ont été vouées àl’échec. Ayant pour seul leitmotiv la préservationdes intérêts matériels et morauxde ses membres, l’Union desScolaires Nigériens a pu résister auxtentatives répétées d’instrumentalisationourdies par la classe politique.Laouali SouleymanePage 1118 mai 2012 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong>

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