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Cicatrisation :innovations et perspectivesDocteur Thierry Le Guya<strong>de</strong>cService <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologieHIA Percy - ClamartLa prise en charge <strong>de</strong>s plaies :un art vieux comme le mon<strong>de</strong>!Mis en valeur par les barons Larrey et Percy….Et pourtant toujours pas enseignée au niveau national!Les plaies chroniques :plaie dont le délai <strong>de</strong> cicatrisation est allongé pour une ouplusieurs causes (> 6 semaines)- 1 à 2% <strong>de</strong> la population générale ; problème qui ira ens’aggravant avec le vieillissement <strong>de</strong> la population- Escarres : nombre estimé à 300 000 enFrance- Ulcères <strong>de</strong> jambe : essentiellement veineux ; environ 0,2%<strong>de</strong>s patients <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine générale en sont atteints soit 100000 persoonnes ; 72 ans en moyenne- Pieds diabétiques : l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s MPP serait compriseentre 1 et 3%, soit 20 000 à 60 000 patients/an- Moignons d’amputation : environ 20 000 /anDepuis 10 ans, les innovationss’accélèrent…mais le véritable défi reste latransmission <strong>de</strong>s connaissances auxsoignants1 : les pansements “<strong>Mo<strong>de</strong></strong>rnes”Les Acquisitions Récentes


Travaux <strong>de</strong> Winter (Nature 1963)Etu<strong>de</strong> in vivo sur <strong>de</strong>s cochons : Winter a montré que lacicatrisation était favorisée par l’humidité engendrée parun pansement occlusif appliqué sur la plaiePlaies superficielles <strong>de</strong> 2,5 cm² ==> résultats <strong>de</strong> lacicatrisation à 3 jours :- pansement occlusif : > 90 %- air libre : 41%- courant d’air chaud : 18%Les pansements ne sont pas <strong>de</strong>s médicaments, mais <strong>de</strong>sdispositifs médicaux. Il n’y a donc pas d’AMM, maisnéanmoins une conformité aux normes européennes(marquage CE)Les étu<strong>de</strong>s contrôlées ne sont pas obligatoires et le niveau<strong>de</strong> preuves d’efficacité <strong>de</strong>s pansements n’est passouvent élevé…Le remboursement se fait au cm 2 mais seuls ceux inscritssur la “LPPR” (liste <strong>de</strong>s produits et prestationsremboursables) le sont ; <strong>de</strong>puis février 2006, il existe unprix maximum <strong>de</strong> vente et certains tulles ne sont plusremboursésPansements très nombreux, mais chacun estadapté à une phase <strong>de</strong> la cicatrisation :Deux éléments gui<strong>de</strong>nt la prescription :Les hydrocolloï<strong>de</strong>sdérivés <strong>de</strong> la CMC(carboxyméthyl cellulose)Les hydrocellulairesplus récents, à base <strong>de</strong>polyuréthaneLes hydrogelspour les nécroses sèchesLes hydrofibresLes alginatesgran<strong>de</strong> capacité d’absorptionLes pansements au charbonpour les plaies malodorantesLes tulles et interfacesLes films <strong>de</strong> polyuréthaneLes pansements « actifs » :- argent- aci<strong>de</strong> hyaluronique- antiprotéases- antalgiques- la phase <strong>de</strong> la plaie :.. Détersion.. Bourgeonnement.. Epi<strong>de</strong>rmisation- l’importance <strong>de</strong>s exsudatsune plaie doit toujours être humi<strong>de</strong>, mais pas tropLes Hydrocolloï<strong>de</strong>sPolymères absorbants <strong>de</strong> CMC et gélatine + film semi-occlusif :• Algoplaque/ Urgomed/ Urgotul (Urgo)• Comfeel (Coloplast)• Duo<strong>de</strong>rm (Convatec) ...Multiples formes : mince/épaisse/bordée/pâte...Intérêt : simple d’utilisation/ durée <strong>de</strong> vie > 48 h/ pasforcément besoin <strong>de</strong> pansement secondaireInconvénients : o<strong>de</strong>ur et couleur/ hyperbourgeonnement/macération et eczémaLes hydrocolloï<strong>de</strong>s <strong>de</strong> “nouvelle génération” coulent moins :Cutinova Hydro, Askina hydro...Les HydrocellulairesConstitués <strong>de</strong> 3 couches : film semi-perméable externe,adhésif ou non , une mousse <strong>de</strong> polyuréthane trèsabsorbante au centre et qui joue un rôle <strong>de</strong> coussinet, etune couche <strong>de</strong> transfert au contact <strong>de</strong> la plaie.Choix vaste et difficile : multiples formes anatomiques etépaisseurs ; forme la plus développée actuellemento Tielle (Johnson & Johnson)o Allevyn (Smith & Nephew)o Askina transorbent (Braun)o Combi<strong>de</strong>rmo Mépilex (Mölnlycke), siliconé...


Avantages : non adhérent/ très absorbant/ ne se délite pasau contact <strong>de</strong> la plaie et pas d’o<strong>de</strong>ur désagréable/bonne alternative quand la peau est macéréepeuvent servir <strong>de</strong> pansements secondaires aux hydrogels,hydrofibres, alginates…Ne pas utiliser avec du Dakin ou <strong>de</strong> l’eau oxygénée, qui fontfondre la mousse hydrocellulaireVaste choix :- formes adhésives ou non,- formes anatomiques (talon, sacrum, cavités)- formes extra-minces (Askinathinsite ou MépilexEM…) utilisés en fin <strong>de</strong> cicatrisationIl existe <strong>de</strong>s formes “atypiques” :- Hydrosorb (Hartmann), à considérer plutôt comme unHydrogel- Hydroclean active (Hartmann),hydrocellulaire imbibé<strong>de</strong> Ringer lactacte, à utiliser en phase <strong>de</strong> détersion...- Versiva XC (Convatec),hydrocellulaire « gélifiant »associant hydrofibres et film <strong>de</strong> polyuréthane« Nouveautés » : formes microadhérentes, repositionables- Cellosorb NA (Urgo), technologie “lipidocolloï<strong>de</strong>”,respectant la peau périphérique- Mépilex au silicone et Mépilex Bor<strong>de</strong>r (Molnlycke)- Biatain contact,- Allevyn gentle gentle bor<strong>de</strong>r…« Troisième main » <strong>de</strong> l’IDE ; évite les traumatismesLes HydrogelsPolymères insolubles <strong>de</strong> CMC comportant au moins 75 % d’eau :o Nu - gel (Johnson & Johnson)o Intrasite - gel (Smith & Nephew)o Comfeel purilon (Coloplast)Relarguent l’eau qu’ils contiennent dans la plaie : adaptés à la phase<strong>de</strong> détersion et <strong>de</strong> bourgeonnement <strong>de</strong>s plaies peu exsudatives ou<strong>de</strong>s nécroses sèches ; absorbent les débris fibrineux leucocytairesA la différence <strong>de</strong> l’Elase, n’endommagent pas les tissus sainspériphériquesL’utilisation <strong>de</strong> ces produits ne dispense pas d’une détersionmécaniqueHydroclean®Nécessitent un pansement secondaire peu absorbant (film, hydrocolloï<strong>de</strong> mince)Normalement à usage unique (peuvent à domicileêtre gardés au frais ; à l’hôpital, les verser sur unecompresse)O Attention Hypergel (Molnlycke), bouchon noir :très hypertonique = agressif, donc protéger lapeau autour et n’utiliser que sur <strong>de</strong>s nécroses trèssèches


Hydroclean active :Hydroclean active :Composition Piège les bactéries Préserve la viabilité <strong>de</strong>s fibroblasteset myofibroblastes Inhibe l’activité excessive <strong>de</strong>s MMPVoile enjersey <strong>de</strong>polypropylèneLa structure du pansement Hydroclean ® active ainsique sa composition lui confèrent un mo<strong>de</strong> d’actionunique : un double effet irrigo-absorbant en continu,durant 24 h.Coussinirrigoabsorbantcomposé <strong>de</strong>particules <strong>de</strong>polyacrylates activéespar <strong>de</strong> lasolution <strong>de</strong>RingerLes Alginates- Composés majoritairement (>50%) d’alginates (extraitsd’algues marines) associés ou non à CMC- Sont très absorbants (10 à 15 fois leur poids) et ont <strong>de</strong>scapacités hémostatiques.- Détergent la plaie (débris captés par le gel) et contrôlent laprolifération bactérienne par piégeage physique- Ne se délitent pas dans la plaie ; retrait non douloureuxIndication : plaie exsudative, infectée ou hémorragiqueContre-indication: plaie non exsudative, Dakin qui le détruitExemples :o Algostéril (Brothier) : alginate pur. Existemaintenant en mèche ruban rembourséeo Comfeel Seasorb (Coloplast) ou Urgosorb(Urgo) : alginates et un peu <strong>de</strong> CMCAquacel (Convatec):Fibres <strong>de</strong> CMC dites aussihydrofibres- fibre non tissées <strong>de</strong> CMC absorbant 30 fois son poids- ces fibres se transforment au contact <strong>de</strong>s exsudats en gelcohésif : indiqué dans les plaies exsudatives- permet un retrait en un seul morceau, sans laisser <strong>de</strong>fibres dans la plaie- existe associé à <strong>de</strong> la sulfadiazine argentique, en compresseou en mècheAquatulle :forme fine, sous forme <strong>de</strong> Tulle, pour la fin <strong>de</strong>cicatrisationLes Tulles et InterfacesTulles = compresses à mailles larges + corps gras :o Tulle gras lumière / Corticotulle / Bétadine tulleo Jelonet (Smith & Nephew)utilisés <strong>de</strong>puis longtemps ; doivent être changés plus souvent ;retrait parfois douloureux car bourgeons pris dans la maille ; nepas plier car les mailles doivent laisser passer les exsudatsInterfaces = compresses <strong>de</strong> fibres synthétique et corps grasneutre (mailles plus serrées) : adhérence faible qui ne s’accroitpas tout au long <strong>de</strong> l’utilisation : plaie post chirurgicale ;<strong>de</strong>rmabrasion...o Vaseline : Adaptic (Johnson et Johnson)o Vaseline + CMC : Urgotul Duo et Trio, Physiotulleo Interface siliconée : MépitelLes pansements au charbonTricot <strong>de</strong> charbon imprégnés ou non d’ions argentiques :o Actisorb Ag+ (Johnson & Johnson), avec ions Ago Carboflex (Convatec), charbon puro Carbonet (Smith & Nephew), charbon puro Carbosorbo Alione adhésif ou non (Coloplast) (???), charbon purLimitent la prolifération bactérienne et les o<strong>de</strong>urs : ilssont donc indiqués à la phase <strong>de</strong> détersion <strong>de</strong>s plaies infectéesou sur les plaies cancéreusesPeu adhérents / modérément absorbants : il faut donc unpansement secondaire pour assurer l’absorption


Les grands principeso Cicatrisation en milieu humi<strong>de</strong>o “Paixsur la plaie aux germes <strong>de</strong> bonne volonté” :- toute plaie chronique est colonnisée par <strong>de</strong>s BG - (pyocyanique)au début, remplacé par <strong>de</strong>s BG + (staphylocoques) au cours <strong>de</strong> lacicatrisation- donc pas d’AB per os sauf si signes d’infection- pas d’AB locaux ni d’antiseptiques (lavageau sérum phy ou eaudu robinet)o Changer le pansement primaire le moins souvent possibleinspecter régulièrement le pansement secondaire, le changer parfoiso Tenir compte <strong>de</strong> la douleuro Ne pas changer <strong>de</strong> type <strong>de</strong> pansement sans se poser certainesquestions : mauvaise indication? Utilisation pendant une pério<strong>de</strong>trop courte ou trop longue, complication intercurrente, …Nécrose sèche (plaie noire)o Débri<strong>de</strong>ment chirurgical +++o Pansements humi<strong>de</strong>s :- hydrogels +++ (Nu Gel ® )- sérum physiologiqueo On ne traite pas seulement une plaie mais un mala<strong>de</strong>Exception chez le diabétique :attendre la “limitation naturelle” <strong>de</strong> la nécrosePlaie fibrineuse et exsudative(Plaie jaune)o Détersion mécaniqueo Pansements :- alginates et hydrofibres +++- Charbon (Actisorb + ® )- hydrocolloï<strong>de</strong>s ++- hydrogels +Plaie très exsudativeo Alginates et hydrofibres,en phase <strong>de</strong> détersiono Puis relais avec un hydrocellulaire , quandla plaie est bourgeonnantePlaie bourgeonnante(plaie rouge)Ne pas déterger manuellement (nettoyage simple au serumphysiologique )o Hydrocolloï<strong>de</strong>s minces ethydrocellulaires +++en laissant le pansement en place plusieurs jourso Hydrofibres et alginates,si exsudatso Hydrogelso Interfaces, pansements gras…


En cas d’hyperbourgeonnement :corticotulle et arrêt transitoire <strong>de</strong>s hydrocolloï<strong>de</strong>sEpi<strong>de</strong>rmisation(plaie rose)Attention à ne pas trop frotter la plaie ; toucher le moinspossible au pansement +++o Hydrocellulaires et hydrocolloï<strong>de</strong>s en plaques minces,en laissant en place le pansement plusieurs jourso Films semi-perméableso Interfaces et pansements grasLES PHASES DE LA CICATRISATIONComment faire le pansement?Phase <strong>de</strong> NécrosePhase <strong>de</strong> DétersionPhase <strong>de</strong>BourgeonnementPhased’ ÉpithélialisationPlaie sècheplaque <strong>de</strong> nécroseHydraterGels amorphesPlaie Fibrineuseet ExsudativeAbsorber +++Milieu humi<strong>de</strong>AlginatesHydrocellulairesCharbon actif +Argent(si infection)PlaieBourgeonnante(rouge)Absorber + à ++milieu humi<strong>de</strong>HydrocellulairesHydrocolloï<strong>de</strong>sPlaie enEpi<strong>de</strong>rmisation(rose)ProtégerFilms Hydro-colloï<strong>de</strong>stransparentsInterfaces- retirer le pansement précé<strong>de</strong>nt (en l’humidifiant ) sans arracher lesbourgeons néo-formés- plaie lavée à l’eau et au savon- nécrose retitirée à la curette après anesthésie à l’EMLA ; par contre,nettoyage doux en fin <strong>de</strong> cicatrisation- en cas <strong>de</strong> macération, protéger la peau autour avec <strong>de</strong> la vaseline ouun pansement non adhésif- renouveler les pansements en moyenne :.. Tous les jours en cas d’infection.. Tous les j ou 2 j en cas <strong>de</strong> nécrose et fibrine.. Tous les 3 à 4 j lors du bourgeonnement.. Tous les 4 à 7 j lors <strong>de</strong> l’épi<strong>de</strong>rmisationComment faire l’ordonnance?Toujours 2 ordonnances :- une pour l’IDE :étapes du soins, fréquence, durée, soins ou non le WE,soins multiples ou soins lourds si besoin ; la pose d’uneban<strong>de</strong> <strong>de</strong> contention n’est pas prise en charge- une pour le pharmacien :nom du pansement primaire… mais aussi sa taille, lenombre nécessaire, les compresses, les ban<strong>de</strong>s, le sérumphy… voire un nécessaire à pansements (MédisetHartmann ou Braun Médical)Evaluation colorielle <strong>de</strong> la plaie (1)Chaque phase <strong>de</strong> la cicatrisation est expriméeen pourcentage par une couleur :NoirJauneRougeRose= nécrose= fibrine ou tendon= bourgeonnement= épithélialisation


Evaluation colorielle <strong>de</strong> la plaie (2)Après nettoyage <strong>de</strong> la plaie, apprécier lepourcentage <strong>de</strong> celle ci recouverte <strong>de</strong> tissu <strong>de</strong>chaque couleur et le représenter schématiquementavec <strong>de</strong>s crayons <strong>de</strong> couleur sur un rectangleinvariable representant la plaie :rouge jaune noirIntérêt <strong>de</strong> ces nouveaux pansements :Réduire la fréquence <strong>de</strong>s soins, , donc :- réduit la douleur- améliore la qualité <strong>de</strong> vie- réduit le coût du traitementMais pas <strong>de</strong> pansement miracle!Exemple : plaie bourgeonnante à 40%, fibrineuse à 40%et nécrotique à 20%Les pansements « stimulant lacicatrisation »Pourraient soit interférer avec les mécanismes <strong>de</strong> lacicatrisation (en apportant du collagène ou <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong>hyaluronique, <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> croissance), soitdélivrer <strong>de</strong>s ions argent qui combattent l’infection…Mais tous n’ont pas un niveau <strong>de</strong> preuves suffisants etmanquent <strong>de</strong> comparaison par rapport aux produitsdisponibles ; tous ne sont pas non plus remboursés...Le plus ancien : Utilisation locale <strong>de</strong>facteurs <strong>de</strong> croissanceMédicament d’exception (prescription spéciale)Problème du coûtMais le seul ayant fait preuve <strong>de</strong> son efficacitéA base <strong>de</strong> PDGFMais AMM seulement dansl’ulcère neurotrophique dudiabétique


Les pansements « anti-infectieux »Les pansements à l’argentA activité anti bactérienne, mais aussi anti inflammatoire ,expliquant le caractère parfois antalgique <strong>de</strong> ces pansementsDe plus en plus utilisés (plus <strong>de</strong> 14 spécialités commercialisées en10 ans)Il n’existe pas <strong>de</strong> consensus formel pour recomman<strong>de</strong>r ce type <strong>de</strong>pansement dans les plaies infectées, mais plusieurs essais sonten cours ou déjà terminés (Cfinfra)Les pansements à l’argentPlus <strong>de</strong> 14 spécialités commercialisées en 10 ans …Sous différentes formes : Argent métallique - Sels d’argent - Sulfadiazineargentique - Structure nano cristalline, différents selon la quantité d’argentlibérée et sa rapiditéPour le remboursement, nécessité <strong>de</strong> les “décliner” avec d’autres classes :- soit argent pur : Acticoat (NR)- Soit Ag et interface : Urgotul Ag- Soit Ag + hydrocellulaire : Cellosorb Ag, Mépilex Ag- soit Ag + charbon : Actisorb Ag+- soit Ag et hydrofibre : Aquacel Ag- soit Ag et Ac hyaluronique : Ialuset +- soit alginate et ions Ag : Release AgActivité bactérici<strong>de</strong> reconnue in vitro :- par liaison à la paroi bactérienne et rupture ou liaison auxenzymes bactériennes limitant la division cellulaire et laréplication- Margaret Ip et al . J Med Microbiol. 2006 (Antimicrobial activitiesof silver dressings: an in vitro comparison) montre son largespectre, en particulier contre les BG -Mais aussi probable activité anti inflammatoire , expliquant lecaractère parfois antalgique <strong>de</strong> ces pansementsProblème : manque d’étu<strong>de</strong> comparant pansement à l’argent vspansement i<strong>de</strong>ntique sans argentApporter <strong>de</strong>s constituants du <strong>de</strong>rme :l’aci<strong>de</strong> hyaluroniqueConstituant <strong>de</strong> la matrice extra cellulaire, il maintientl’homéostasie cutanée, et favorise la cicatrisation….Apporter du collagène et protéger lesfacteurs <strong>de</strong> croissance en inhibant lesprotéases : les anti protéasesIaluset, Ialuset plus, Ialuset Hydro (Genévrier)Gamme Hyaff (Convatec)Effidia (J and J)Indiqué dans les plaies après la détersion obtenueNécessité d’un pansement quotidien, sauf pour Ialuset Hydro(dont une étu<strong>de</strong> a montré la supériorité par rapport aupansement hydrocolloï<strong>de</strong> seul)Etu<strong>de</strong> récente (en cours <strong>de</strong> publication) : efficacité <strong>de</strong> Ialuset vsexcipient à 6 semaines sur le taux <strong>de</strong> cicatrisation…


Action sur la physiopathologie <strong>de</strong>splaies chroniques?Dans les plaies chroniques :- déficit local en cytokines et facteurs <strong>de</strong>croissance- aggravé par une augmentation <strong>de</strong> l’activitéprotéolytique <strong>de</strong>s protéases locales==> nouvelle thérapeutique : modifierl’environnement hostile <strong>de</strong> la plaie chroniqueProtéasesPlaie chronique<strong>de</strong>structionFacteurs <strong>de</strong> croissanceconstructionPromogranProtéasesFacteurs <strong>de</strong> croissance<strong>de</strong>structionconstructionCellostart ® UrgoComposé lyophilisé stérile45 %CelluloseOxydéeRégénéréeBio résorbableHémostatique55 %CollagèneMousse <strong>de</strong> polyuréthane et trame induite <strong>de</strong> NOSF (nanooligosacchari<strong>de</strong> Factor, qui limite l’action délétère <strong>de</strong>sMMP, et favorise l’action <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> croissance)Indications : « traitement <strong>de</strong> toute plaie chroniqueexsudative, après détersion particulièrement en cas <strong>de</strong>suspicion clinique <strong>de</strong> retard <strong>de</strong> cicatrisation. »Evaluation of the nano-oligosacchari<strong>de</strong> factor lipido-colloidmatrix in the local management of venous leg ulcers: results of arandomised, controlled trial.Schmutz JL et al Int Wound J. 2008 Jun;5(2):172-82.Essai multicentrique (27centres), ouvert, contrôlé, randomisé, 117patients inclus et analysés, suivis 12 semaines2 groupes parallèles : 57 patients Cellostart®60 patients Promogran®La réduction relative <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> la plaie à S12était <strong>de</strong> 54.4%dans le groupe NOSF versus 12.9% dans le groupe Promogran (p= 0,03),avec uns DS dans la réductionabsolue moyenne, et lavitesse <strong>de</strong> cicatrisationLareprise duprocessuscicatriciel estparticulièrement plusimportante dans le groupe NOSF comparé au groupe Promogranpour les ulcères <strong>de</strong> jambe <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 6 mois d'ancienneté…Etu<strong>de</strong> Challenge Urgo : Cellostart versus CellosorbEtu<strong>de</strong> multicentrique française, en double aveugle, randomisée, enITT, incluant 190 patients porteur d’ulcères veineux ou mixtesA 8 semaines, supériorité du Cellostart (con tenant le NOSF) VsCellosorb sur la surface cictrisée : 58% vs 31% ( p = 0,OO21)+ étu<strong>de</strong> médico économique favorableCellostart s’appelle maintenant Urgostart=> inscription sousnom<strong>de</strong> marqueenseptembre 2008 avecrevalorisation du remboursement par l’HAS


Pansement anti douleurDivers :Biatain Ibu :- à base d’ibuprofène- absorbe les exsudats (Biatain) et libérationprolongée d’ibuprofène sur la plaie à viséeantalgique- étu<strong>de</strong> contrôlée sur 120 mala<strong>de</strong>s versus Biatainseul, avec bénéfice prouvé sur la douleur- mais 2 pb théoriques (?) : risque allergique d’unAINS sous occlusif ; risque infectieux?Use (Velo<strong>de</strong>rm) for the treatment of a newhemicellulose dressing of split-thickness skin graftdonor sites A within-patient controlled study.Melandri D et al. Burns. 2006 Dec;32(8):964-72.)Velo<strong>de</strong>rm ® (Nordic pharma) :film biologique d’origine végétale, laissé en place jusqu’à quela plaie soit cicatrisée : utilisation unique, mais pru<strong>de</strong>nce encas d’infections, d’exsudats abondants (plûtot pour les sitesdonneurs <strong>de</strong> greffe)Pansements au miel« L'activité antimicrobienne du miel s'exerce d'abord par osmosecréant une interface humi<strong>de</strong> et peu adhérente entre le pansement etla plaie, et grâce à une enzyme, la glucose oxydase, qui synthétise duperoxy<strong>de</strong> d'hydrogène <strong>de</strong> façon continue, contrairement àl'application ponctuelle d'un antiseptique qui perdra son pouvoirantimicrobien au fil du temps… »Les pansements au miel <strong>de</strong> thym sont utilisés <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années parl’équipe du Pr Descottes (†), en chir viscérale à Limoges, pour ladétersion <strong>de</strong>s plaiesLe pansement Medihoney , américain ayant obtenu le marquage CDE,est fabriqué à partir d’un alginate, et saturé avec du miel manuka(miel issu du manuka ou myrte australienne) : assurerait unedétersion efficace et une réduction <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong> la chargebactérienneEn France est commercialisé Actrys ® (Aguettant) : « pansement sousforme <strong>de</strong> pâte aux composants naturels : argile verte, miel, cire,huile végétale riche en aci<strong>de</strong>s gras essentiels », non rembourséRandomized clinical trial of honey impregnateddressings for venous leg ulcersJull A et al. Br J Surg 2008 ; 95 : 175-82Topical Application of Honey in The Treatment ofWound Healing: A Meta analysisB Medhi, alternative Medicine, Oct – Dec 2008 :« We found 5 observational studies with 160 patients while 963cases in 10 controlled clinical trials where 511 patients weretreated with honey. Efficacy was found highly efficacious inobservational studies but in controlled clinical trial showedits mo<strong>de</strong>st efficacy. »Utilisation dans les pansementsd’antiseptiques « mo<strong>de</strong>rnes » autres quel’argent :.. PHMB (polyhexaméthylène biguani<strong>de</strong>) :exemple du Suprasorb ® X + PHMB <strong>de</strong>s laboratoiresLohmann et Rauscher : pansement Suprasorb« hydrobalance » (capable d'absorber l'exsudat etd'apporter <strong>de</strong> l'humidité selon les besoins) associé auxpropriétés antibactériennes du PHMB.. Retour <strong>de</strong>s produits tensio-actifs comme le Prontosan(polihexani<strong>de</strong>) <strong>de</strong>s laboratoires B Braun, pour le nettoyage<strong>de</strong>s plaies, en liqui<strong>de</strong> ou gel <strong>de</strong> surface


Recommandations HAS Octobre 2007Évaluation <strong>de</strong>s pansements primaires etsecondaires :révision <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scriptions génériques <strong>de</strong> laLPPRwww.has-sante.frsante.frRevue systématique <strong>de</strong> la littérature entre 1990 et 2006 : peud’étu<strong>de</strong>s d bon niveau <strong>de</strong> preuve (aucune <strong>de</strong> niveau 1)Conclusions :- <strong>de</strong>vant une plaie chronique, les hydrocolloï<strong>de</strong>s peuventêtre proposés ; intérêt <strong>de</strong>s alginates dans la détersion- <strong>de</strong>vant une plaie aiguë, les HDC et les fibres <strong>de</strong> CMC ontleur placeNécessité d’un « consensus formalisé d’experts » :essayer <strong>de</strong> dégager un accord professionnel fort pour quelquespansementsPuis synthèse <strong>de</strong>s recommandations :Phase <strong>de</strong>cicatrisationTraitement nonséquentielType <strong>de</strong> PlaieChronique :Aiguë :Détersion Chronique :Aiguë :Bourgeonnement Chronique :Aiguë :Epi<strong>de</strong>rmisation Chronique :Aiguë :PansementsrecommandésHydrocolloï<strong>de</strong>sHDC/HydrofibresAlginates/Hydrogels???Interfaces/Hydrocellulaires???Interfaces/HydroColloï<strong>de</strong>sInterfacesPeau fragile(maladies bulleuses)Prévention<strong>de</strong> l’infectionPlaie infectéePlaie hémorragique(en général et prise <strong>de</strong> greffe)Plaie malodoranteCas particuliersInterfacesPas <strong>de</strong> pansement spécifiquereconnuPas <strong>de</strong> pansement spécifiquereconnuAlginatesAu charbon activéConclusion <strong>de</strong>s recommandations :La commission recomman<strong>de</strong> :- l’inscription par <strong>de</strong>scription générique <strong>de</strong>s catégoriessuivantes : HC/HDC/Hydrogels/Alginates/hydofibres etseuls les pansements ne contenant pas <strong>de</strong> substance active<strong>de</strong>vraient être remboursés- inscription par nom <strong>de</strong> marque pour les interfaces et lespansements au charbonToute allégation complémentaire d’activité pharmacologiqueou autre nécessite la démonstration chez le patient d’unsupplément d’efficacité cliniqueUne nouvelle nomenclature (Arrêté du 16 juillet 2010 ) reprendles définitions et les recommandations éditées en 2007 et fixe <strong>de</strong>nouvelles règles conditionnant la prise en charge <strong>de</strong> ces produitspar l’assurance maladie- Lacatégoriepansementsalginatesélargitla catégorie «pansements d’alginate <strong>de</strong> calcium pur » en permettant auxpansements contenant une part mineure d’autres fibres (CMC) <strong>de</strong>s’y joindre- Une nouvelle catégorie pansements interfaces est créée. Elleintègre principalement <strong>de</strong>s pansements remboursés en nom <strong>de</strong>marque, pour le traitement notamment <strong>de</strong>s plaies sur peauxfragiles- Une catégorie <strong>de</strong> pansements à l’Argent est créée, intégrantuniquement <strong>de</strong>s produits inscrits en nom <strong>de</strong> marque


Exemple <strong>de</strong> l’UrgotulAgUne étu<strong>de</strong> randomisée comparant Urgotul versusUrgotul Ag et montrant une supériorité dupansement à l’Argent en terme <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>surface a permis son inscription sous nom <strong>de</strong>marque ainsi que Cellosorb Ag (avec ASR 4)Arrêté du 16 juillet 2010 relatif à la modification <strong>de</strong> laprocédure d’inscription et <strong>de</strong>s conditions<strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s articles pour pansementsLes pansements<strong>de</strong> typehydrocolloï<strong>de</strong>,hydrocellulaire,alginate, hydrogel, en fibres <strong>de</strong> carboxyméthylcellulose, àbase d’aci<strong>de</strong> hyaluronique, interface (toute forme), àl’argent et vaselinés ne sont pas <strong>de</strong>stinés à être associésentre eux sur une même plaie sauf précision contraire <strong>de</strong> lanomenclature. L’association entre <strong>de</strong>ux ou plus <strong>de</strong> cespansements pour une même plaie n’est pas prise en chargeà l’exception <strong>de</strong>s cas prévus par la nomenclature (Ex :Aquacel) .- Seules les compresses non stériles sont maintenant prises encharge pour le soin <strong>de</strong>s plaies chroniques : pb <strong>de</strong>s sets àpansements…3 : les substituts cutanésAvancée biotechnologique la plusrécente dans le traitement <strong>de</strong>s plaiesA) Equivalents non vivantsSupports bio compatibles, favorisant l’activité <strong>de</strong>scellules <strong>de</strong> la peauEx : Intégra ® ,éponge <strong>de</strong> collagène bovin servant <strong>de</strong> canevas pourla colonisation cellulaire, validée dans letraitement <strong>de</strong>s brûlures aiguës et <strong>de</strong> plus en pluspour les séquelles rétractiles ou hypertrophiques(nouveau <strong>de</strong>rme artificiel Renoskin ®Matri<strong>de</strong>rm ® à base <strong>de</strong> collagène et d’élastine)B) Equivalents vivants, obtenuspar bio ingénierie tissulaire :.. Equivalents épi<strong>de</strong>rmiques :produits en 3 semaines par cultures <strong>de</strong> kératinocytesautologues (brûlures graves) : en gran<strong>de</strong> quantité auxUSA ou plus petites plaques (Epibase ® Genévrier).. Equivalents <strong>de</strong>rmiques :Dermagraft ® TC ou Transcyte ® , culture <strong>de</strong> fibroblasteshumains sur matrice résorbable (ulcère du pieddiabétique).. Equivalents composites :contiennent <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong>rmiques et épi<strong>de</strong>rmiques :Apligraf ® (ulcère du pied diabétique)


Thérapie cellulaireUtilisation <strong>de</strong> cellules souchesembryonnaires ou adultes?Les cellules souches embryonnaires posent <strong>de</strong>sproblèmes éthiques, <strong>de</strong> disponibilité et unrisque potentiel <strong>de</strong> carcinogénèse.Utilisation <strong>de</strong>s cellules souches embryonnaires,par l’équipe <strong>de</strong> Marc PeschanskiI Stem : (Institut <strong>de</strong>s cellules souches pour le traitement etl'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s maladies monogéniques )Première reconstitution d’unépi<strong>de</strong>rme à partir <strong>de</strong> cellulessouches embryonnaires humainesHuman embryonic stem cells <strong>de</strong>rivatives enable full reconstruction of thepluristratified epi<strong>de</strong>rmis. The Lancet, volume 374, number 9703, 21November 2009Une équipe <strong>de</strong> l’I-Stem vient <strong>de</strong> décrire un protocole <strong>de</strong> différentiationséquentiel permettant <strong>de</strong> dériver <strong>de</strong>s Cellules Souches Embryonnaireshumaines (CSEh) en une population pure et homogène <strong>de</strong> kératinocytescapable <strong>de</strong> reconstituer un épi<strong>de</strong>rme pluristratifié aussi bien in vitroqu’in vivoLa fonctionnalité <strong>de</strong> ces cellules a été démontrée grâce à leur capacité àgénérer un épi<strong>de</strong>rme pluristratifié in vitro présentant l’ensemble <strong>de</strong>scouches <strong>de</strong> l’épi<strong>de</strong>rme humainIls ont réalisé <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> greffe in vivo chez la souris. Douze semainesaprès la greffe, le greffon présente une architecture pluristratifiéesimilaire à celle d’une peau adulte.De plus, les épi<strong>de</strong>rmes reconstruits à partir <strong>de</strong> kératinocytes dérivés <strong>de</strong>sCSEh conservent un faible niveau d’expression <strong>de</strong>s marqueurs HLA DRet ABC les rendant utilisables pour la thérapie cellulaireUtilisation envisageable dans l’avenir pour le traitement<strong>de</strong>s brûlures, en attendant le recouvrement parépi<strong>de</strong>rme <strong>de</strong> culture?Mais différents problèmes :- épi<strong>de</strong>rme seul et pas peau complète (différent <strong>de</strong> lapeau <strong>de</strong> cadavre)- production en quantité- problème d’immunogénicité (testé chez <strong>de</strong>s sourisimmunodéprimées), <strong>de</strong> tumorogénicité potentielle…Utilisations <strong>de</strong> cellules souchesmésenchymateusesLamoelleosseusechez unhommeadultecomporte plusieurs types <strong>de</strong> cellules souches etprogéniteurs : les CS hématopoïétiques et nonhématopoïétiques dont font partie les cellulessouches mésenchymateuses (CSM). Ce sont <strong>de</strong>scellules stromales (produisent <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong>croissance)quisoutiennentl’hématopoïèse.Ellessontmultipotentes(capables<strong>de</strong>sedifférencieren différentstissus dumésenchyme).Falanga V et al. Tissue Eng 13, 1299, 2007


Fin 2005 ont été utilisées pour la première fois à Percy <strong>de</strong>s CellulesSouches Mésenchymateuses, pour le traitement d’une brûlurelocalisée par irradiation (Dr JJ Latailla<strong>de</strong>).Ces cellules ont été obtenues à partir <strong>de</strong> la moelle osseuse, puisamplifiées par culture et injectées au site <strong>de</strong> la brûlure enassociation avec une autogreffe d’épi<strong>de</strong>rme.Des travaux sur l’animal ont en effet montré que l’injection <strong>de</strong> cesCSM améliorait la vitesse et la qualité <strong>de</strong> la cicatrisation (mêmes’il n’existe pas <strong>de</strong> preuve <strong>de</strong> leur différentiation, on pensequ’elles agissent en apportant <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> croissance et anti-inflammatoires)Utilisation <strong>de</strong> cellules souchesmésenchymateuses adipocytairesEn effet, on en trouve aussi <strong>de</strong>s CSM dans le tissuadipeux, beaucoup plus faciles d’accès.Des étu<strong>de</strong>s sont en cours pour l’utilisation <strong>de</strong>matrices <strong>de</strong>rmiques enrichies <strong>de</strong> ces CSMadipocytairesBey et al. Treatment of radiation burns with surgery and cell therapy. Areport of two cases. Bull Acad Natl Med. 2007 Jun;191(6):971-8Altman A et al. Biomaterials 29 : 1431, 2008Nie C et al. Med Hypotheses 72, 679, 2009.Enfin, utilisation <strong>de</strong> fibroblastesMais gran<strong>de</strong> variété phénotypique <strong>de</strong>s fibroblastes- soit utilisation <strong>de</strong> fibroblastes <strong>de</strong>rmiques- mais surtout intérêt du fibroblaste gingival : eneffet, les fibroblastes gingivaux ont la capacité <strong>de</strong>réparer la gencive ad integrum, sans cicatrice. Lacicatrisation <strong>de</strong> la gencive ressemble à la réparationembryonnaire.AutresDes étu<strong>de</strong>s sont en cours pour la réparationd’anévrismes artérielsSyctème VAC ou miniVAC(Vacuum Assisted Closure)Cicatrisation par pression négative <strong>de</strong>s plaiesen “impasse thérapeutique” ; peut maintenant êtreprescrit à domicile après une HAD


Préservationd’un milieuhumi<strong>de</strong>Attraction centripète<strong>de</strong>s bordsDrainage <strong>de</strong>s exsudatsÉliminationDe l’oedèmeDiminution <strong>de</strong> lacharge bactérienneStimulation du tissu<strong>de</strong> granulationAmélioration <strong>de</strong> laCirculation sanguine et <strong>de</strong>la perfusion <strong>de</strong>rmiqueIndications <strong>de</strong> la cicatrisationpar pression négative :Greffes en pastille- Toujours après une détersion- Soit gran<strong>de</strong> perte <strong>de</strong> substance, avec expositiontendineuse ou articulaire- Soit pour stimuler le bourgeonnement dans uneplaie qui traîneTechnique <strong>de</strong> ReverdinElectrostimulationAvec l’appareil Woun<strong>de</strong>l® :- console délivrant <strong>de</strong>s impulsions <strong>de</strong> courant continupulsé et <strong>de</strong>s électro<strong>de</strong>s pansements servant également<strong>de</strong> pansements primaires.- 2 séances <strong>de</strong> 30 mn par jour (Hôpital, HAD…)- intérêt dans la détersion avant greffe, dans les ADN…“Asticots- ou Larvo-thérapie”


- Emploi d’asticots à <strong>de</strong>s fins thérapeutiques- Dérive d’observations “millénaires”, mais regain d’intérêt<strong>de</strong>puis la découverte <strong>de</strong>s propriétés cicatrisantes <strong>de</strong>slarves et l’apparition <strong>de</strong>s résistances antibiotiques- Biotechnologie : nécessité <strong>de</strong> laboratoires agréés, utilisationuniquement <strong>de</strong> certaines mouches (en particulier Luciliasericata, mouche à vian<strong>de</strong> commune…), nécessité <strong>de</strong>stériliser les asticots pour éviter le transport <strong>de</strong> germes…<strong>Mo<strong>de</strong></strong> d’action <strong>de</strong>s asticots :- se nourrissent <strong>de</strong>s tissus nécrosés par action protéolytique <strong>de</strong>leurs enzymes- secrèteraient <strong>de</strong>s substances bactérici<strong>de</strong>s- stimulent la cicatrisation en libérant diverses substancesIndication : plaies chroniques surinfectées, nécrotiques maishumi<strong>de</strong>sUtilisation en France du système Biobag, les asticots étantenfermés dans un sac, retiré après 3 jProblèmes : barrière psychologique dans les pays latins ; maissurtout pas <strong>de</strong> statut clairement défini pour les larves enFrance (ni dispositif médical, ni médicament) actuellementATUAuto-hémothérapieConsiste à appliquer du sang hépariné prélevé aumala<strong>de</strong> sur ses propres plaies, afin d’apporter<strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> croissanceEtu<strong>de</strong>s en cours sur l’intérêt <strong>de</strong> gels plaquettairesautologues, formés <strong>de</strong> thrombine activant lesplaquettes, qui relarguent leur facteurs <strong>de</strong>croissance...RECELL ®


Les perspectivesDéveloppement<strong>de</strong>s moyens médicaux?- pansements boostés- thérapie génique? Thérapie cellulaire?- substituts cutanés greffables :<strong>de</strong>rmes artificiels sur lesquels on pourraitgreffer <strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> kératinocytesautologuesDans l’immédiat : optimiser et harmoniserla prise en chargecurative et préventive <strong>de</strong>s patients- Création en 1995 <strong>de</strong> la SFFPC et organisationd’un congrès annuel- Diplômes universitaires interdisciplinaires- Conférences <strong>de</strong> consensus (escarre, ulcèreveineux), protocole <strong>de</strong> soins harmonisés- Création <strong>de</strong> groupes “plaies et cicatrisation”dans les hôpitaux, et <strong>de</strong> réseaux ville-hôpital- Publication d’étu<strong>de</strong>s contrôléesConclusionTechniques mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> cicatrisation+enseignement adapté :==> prise en charge standardisée <strong>de</strong>s plaies.. Améliore le confort du patient.. Réduit coûts et hospitalisations

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