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2007 - Fedil

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8 9Avec une croissance du PIB estimée à 5%, l’année <strong>2007</strong> peut être qualifiée de dynamiqued’un point de vue conjoncturel. Cette évolution est surtout à mettre en relation avec le secteurdes services financiers qui continuent de progresser de façon soutenue. La progressionconstante de l’emploi dans ce secteur de l’économie en est la parfaite illustration.Les autres secteurs de l’économie, pour leur part, ont moins contribué à la croissance.Au niveau de la <strong>Fedil</strong>, qui représente les entreprises des secteurs de l’industrie, de laconstruction et des services aux entreprises, l’évolution est beaucoup plus mitigée. Ainsi,la production industrielle a quasiment stagné - encore qu’il y a des évolutions divergentesd’une branche à l’autre -, l’activité dans la construction a été soutenue au cours du premiersemestre, mais s’est repliée depuis lors et les affaires dans les services aux entreprises ontconnu, en général, une tendance positive.En <strong>2007</strong>, l’emploi salarié a progressé de quelque 4,6% pour l’ensemble de l’économie. Làencore, une analyse plus détaillée met en évidence le fait que certains secteurs traditionnelsde l’économie ont été contraints de procéder à des réductions de leurs effectifs. En effet,pour l’ensemble de l’industrie, l’emploi salarié a diminué de 1% en <strong>2007</strong>. Par ailleurs, l’inflationa continué à poser problème, ceci surtout en relation avec la forte accélération du prixdu pétrole. Le niveau élevé de l’inflation et, partant, son impact sur la formation des salairesau Luxembourg, doit toujours nous interpeller, alors que les automatismes en place frappentaussi et surtout un grand nombre d’entreprises membres de la <strong>Fedil</strong> exposées à une forteconcurrence étrangère.Sur le plan politique, l’année <strong>2007</strong> a été riche en événements et le présent rapport annuelen témoigne. Je fais, notamment, référence au travail d’analyse effectué au sein de notrefédération suite au dépôt du projet de loi 5750 portant introduction d’un statut unique poursalariés du secteur privé. Force est de constater que les amendements apportés au coursdes dernières semaines ont ramené les propositions gouvernementales initiales à une desprémisses fixées au niveau du Comité de coordination tripartite d’avril 2006, à savoir le strictrespect de la neutralité financière.Un bout de chemin reste cependant à parcourir en matière de moyens à mettre à dispositiondes employeurs dans le cadre de la lutte contre l’absentéisme abusif. Jusqu’ici, les associationspatronales n’ont pas obtenu satisfaction et, partant, ne cessent de revendiquer, tant auLuxembourg qu’à l’étranger, l’introduction de mesures concrètes visant la réduction de l’absentéisme: organisation d’un contrôle administratif et médical efficace des personnes portéesmalades et introduction de sanctions en cas d’absentéisme abusif.Un autre sujet important a dominé l’activité de notre fédération en <strong>2007</strong> : il s’agit desimplications liées à la transposition des engagements de l’Union européenne en matièrede politique énergétique. Si notre fédération fait partie de ceux qui, depuis longtemps déjà,s’engagent en faveur du développement durable, il est de notre devoir de mettre en gardedevant les implications économiques qui pourront découler d’une quasi-hystérie généraliséeen matière de changement climatique. Il faudra éviter – sous peine de conséquences économiqueset sociales néfastes – que le respect des engagements en matière de changementclimatique ne mène à une simple vague de désindustrialisation de l’Europe, sans pour autantattaquer à la racine un problème pouvant être qualifié de global.Sur le plan interne, je rappelle que la <strong>Fedil</strong>, en date du 20 décembre <strong>2007</strong>, a dévoilé sa nouvelleidentité visuelle. Ce changement de corporate identity a marqué la transition d’unefédération sectorielle – Fédération des industriels - vers une organisation multisectorielle –<strong>Fedil</strong> Business Federation Luxembourg - couvrant de larges pans de l’économie. La nouvelleimage est le fruit d’un processus de réflexion interne mené aux niveaux du conseil d’administrationet du groupe de travail spécifiquement instauré à cette fin. Une des principalesconclusions retenues concernait la nécessité d’élaborer une nouvelle identité visuelle devantmieux refléter la diversité des entreprises affiliées à notre fédération créée en 1918 et associéejusqu’ici uniquement au seul secteur de l’industrie.Le fait d’avoir opté pour un changement dans la continuité, a été un choix judicieux, confirmépar l’évolution du nombre des entreprises. En effet, au cours des 16 derniers mois, pasmoins de 61 entreprises ont rejoint les rangs de notre fédération. Ce dynamisme constitue unemotivation de plus pour continuer à défendre, comme par le passé, la cause de nos membres.Robert DennewaldPrésident


10 11Les principaux événementsEn date du jeudi 18 janvier <strong>2007</strong> a eu lieu la traditionnelle réception du Nouvel An des entreprisesde la <strong>Fedil</strong>, en présence des invités le Dr. Wolfgang Schüssel, ancien chancelier autrichien,et Jean-Claude Juncker, Premier ministre. Dans son discours devant quelque 500 invitésdu monde diplo matique, politique et socio-économique, le président de la <strong>Fedil</strong>, RobertDennewald, a notamment abordé un certain nombre de sujets relatifs à l’actualité politiqueet écono mique nationale - dont l’introduction d’un statut unique - et le sujet de la politiqueénergétique européenne.En date du lundi 12 février <strong>2007</strong>, une délégation de la <strong>Fedil</strong>, conduite par son président, aété reçue par le gouvernement représenté par le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, lesministres François Biltgen, Fernand Boden, Jeannot Krecké, Lucien Lux et Mars di Bartolomeoainsi que Octavie Modert, secrétaire d’Etat. Cette entrevue a été l’occasion d’aborder dessujets d’actualité et, notamment, la politique énergétique, le changement climatique ainsique l’introduction d’un statut unique pour salariés du secteur privé. Lors de cette rencontre,la <strong>Fedil</strong> a fait part de ses observations relatives aux propositions gouvernementales visantl’introduction d’un statut unique pour les salariés du secteur privé.Le 15 mars de l’exercice sous revue, la <strong>Fedil</strong> a présenté les résultats de l’enquête <strong>2007</strong> sur lesqualifications de demain dans l’industrie. Plusieurs partenaires, tant privés que publics, ontcollaboré à ce projet : la <strong>Fedil</strong>, la Chambre de commerce, le ministère de l’Education nationaleet de la Formation professionnelle ainsi que l’Administration de l’emploi (ADEM). Le projet a,par ailleurs, bénéficié du concours de l’Union européenne à travers le programme LEONARDODA VINCI et la cellule EURES de l’ADEM (partenariat ADEM - CEPS/INSTEAD). L’enquête amontré que, dans le secteur de l’industrie, il existe toujours une offre importante d’emploisdans les professions techniques de niveau CATP (Certificat d’aptitude technique et professionnelle)et de l’ingénieur. C’est pourquoi la <strong>Fedil</strong>, de concert avec ses partenaires, a pris ladécision de continuer les efforts de promotion de l’apprentissage industriel en vue d’orienterles jeunes vers un emploi stable dans les entreprises luxembourgeoises et d’assurer auxentre prises une main-d’œuvre qualifiée.Robert Dennewald, président de la <strong>Fedil</strong>En date du 19 avril <strong>2007</strong> s’est tenue l’assemblée générale de la <strong>Fedil</strong>, en présence du ministrede l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké. En référence à la décision deschefs d’Etat et de gouvernement européens de réduire, au niveau de l’Union européenne,les émissions de gaz à effet de serre de 20%, voire de 30% et d’augmenter, d’ici à 2020,la part des énergies renouvelables à 20%, Robert Dennewald a noté que la <strong>Fedil</strong> a mis engarde devant la fixation d’objectifs trop ambitieux et devant les conséquences économiques,écologiques et sociales non souhaitables d’un cavalier seul de l’Union européenne en ce quiconcerne la limitation des droits d’émission.


12 13Par ailleurs, le président de la <strong>Fedil</strong> a exigéque le pays fasse de la politique de diversificationet de développement économiquesune priorité absolue et se dote d’une stratégieglobale en la matière, ceci afin d’assurerla compétitivité du Luxembourg et son attraitpour les investisseurs. C’est dans ce contextequ’il a prôné un environnement plus favorableà l’investissement (coût et flexibilitédu travail, fiscalité des entreprises, politiqueénergétique, formation, immigration,infrastructures) et une meilleure concertationentre acteurs - ministères, administrations,chambres et fédérations patronales.Au chapitre des nominations statutaires,l’assemblée générale a renouvelé les mandatsdes membres du conseil d’administrationsuivants : Michel Wurth (ArcelorMittal)et Romain Bausch (SES), vice-présidents,Hubert Jacobs Van Merlen (IEE), Alex Nick(Industeel, groupe ArcelorMittal) et MarcSolvi (Paul Wurth).En date des 2 et 3 mai <strong>2007</strong>, le présidentde la confédération des entreprises européennesBUSINESSEUROPE (anciennementUNICE), Ernest-Antoine Seillière, s’est renduau Luxembourg pour visiter la <strong>Fedil</strong>, l’un desmembres fondateurs de l’organisation patronaleeuropéenne. Hormis les discussions bilatéralesauxquelles a été associée l’ABBL,une série de rencontres avec des représentantsdu monde politique national ont eu lieu,notamment avec le ministre de l’Economieet du Commerce extérieur et avec le présidentde la Commission permanente des Affairesétrangères et européennes de la Chambredes députés. Ces échanges de vues ont portésur des thèmes politiques préoccupant particulièrementles milieux d’affaires en Europetels l’état du marché intérieur, le dossier énergieet la politique en matière de changementclimatique, les perspectives économiques etla politique monétaire. Le président de BUSI-NESSEUROPE a, par ailleurs, rencontré la commissaireeuropéenne en charge de la Sociétéde l’Information, Viviane Reding. Cette rencontrea permis un échange de vues informelsur les grands dossiers politiques et, notamment,les dossiers télécommunication et fiscalitédes entreprises.En date du 10 mai <strong>2007</strong> a eu lieu à la Chambrede commerce une séance d’informationau sujet de la nouvelle réglementation surles substances chimiques (REACH), organiséeJean-Claude Juncker,Premier ministre, etDr. Wolfgang Schüssel,ancien chancelierautrichien, lors de laréception du Nouvel Ande la <strong>Fedil</strong>, en date du18 janvier <strong>2007</strong>conjointement par le Centre de ressourcesdes technologies pour l’environnement(CRTE), la <strong>Fedil</strong> et l’Euro Info Centre (EIC) dela Chambre de commerce.Dans un souci d’amplifier son action de promotionde la responsabilité sociale des entreprises(RSE) et de promouvoir une véritableculture de développement durable au seindes entreprises, la <strong>Fedil</strong> a participé à la création,en juillet <strong>2007</strong>, de l’Institut national pourle développement durable et pour la responsabilitésociale des entreprises (INDR). Sonrôle sera d’identifier et de promouvoir desconcepts transversaux du développementdurable dans la gestion des entreprises.En date du 26 septembre <strong>2007</strong> a eu lieu laconférence intitulée « Droits de la concurrenceeuropéen et national : implicationspratiques pour les entreprises luxembourgeoises», organisée conjointement par la<strong>Fedil</strong>, Arendt & Medernach et Ernst & Young.La conférence s’est déroulée en présence,notamment, de représentants de plusieursautorités de concurrence.Consciente des défis exigeants auxquels lesjuristes d’entreprise sont quotidiennementconfrontés, la <strong>Fedil</strong> a mis en place, en date du11 octobre <strong>2007</strong>, un forum à disposition desjuristes internes des entreprises membres dela <strong>Fedil</strong> permettant à ces derniers de bénéficierd’exposés d’experts concernant diverssujets d’actualité lors de réunions organiséespar la <strong>Fedil</strong> et combinées à une possibilité derencontres et d’échanges avec des personnesoccupant le même poste dans une autreentreprise membre.Lors d’une conférence de presse en date du15 octobre <strong>2007</strong>, la <strong>Fedil</strong> s’est prononcée ausujet d’un certain nombre de sujets d’actualitéen relation, notamment, avec les financespubliques et la situation du Luxembourgen matière de compétitivité. De façon générale,la <strong>Fedil</strong> a salué le fait que l’Etat maintientun haut niveau d’investissementspublics, tout comme sa volonté d’augmenterles dépenses publiques en faveur de larecherche-développement (+21%) susceptibled’apporter au pays de réelles opportunitésde croissance et de diversificationéconomiques. Par ailleurs, la <strong>Fedil</strong> a accueillifavorablement la décision du gouvernementd’abolir progressivement le droit d’apport,de relever le taux de la bonification d’impôtpour investissements, d’adapter le barèmed’impôt sur le revenu à partir du 1 er janvier2008 et d’introduire un bonus fiscal pourenfant(s) à charge. En vue des électionssociales de 2008 et des élections législativesde 2009, Robert Dennewald a, par ailleurs,plaidé pour une poursuite des efforts enmatière de redressement de la compétitivitéde l’économie nationale, et ceci au-delà detoutes considérations électorales.« Flexicurité au Danemark : un modèle pourle Luxembourg ? » tel a été le titre d’uneconférence organisée par la <strong>Fedil</strong> en date du16 octobre <strong>2007</strong>. A cette occasion, les orateursMartin Steen Kabongo (Confederationof Danish Industries) et M e Louis Berns(Arendt & Medernach) ont dressé un étatdes lieux des législations danoise et luxembourgeoiseen matière de droit du travail.Dans son discours, le président de la <strong>Fedil</strong>,Robert Dennewald, a noté que le concept deflexicurité offre jusqu’à présent les meilleurséléments de réponse à certains problèmesinhérents au fonctionnement actuel du marchédu travail. Par ailleurs, le président de la<strong>Fedil</strong> a plaidé pour l’abandon du principe de


14 15Index-ScholastikAber die <strong>Fedil</strong> (…) scheint auch Angstzu haben, dass die politischen Parteienbis zu den Wahlen nächstesJahr schwach werden und ihren Wählernversprechen, nach dem Endedes Tripartite-Abkommens wiederzur automatischen Indexanpassungzurückzukehren. Es wäre aber „einschwerer Fehler, im Vorfeld vonSozial- oder Parlamentswahlen eineRückkehr zu befürworten”, warnteDennewald.d’Lëtzebuerger Land 25. Januar 2008Jeannot Krecké, ministrede l’Economie et duCommerce extérieur, lorsde l’assemblée généralede la <strong>Fedil</strong>, en date du19 avril <strong>2007</strong>la sécurité de l’emploi au profit du principede la sécurité de l’employabilité, les mesuresvisant à favoriser la flexibilité des marchésdu travail et à garantir un niveau de sécuritéélevé aux travailleurs n’étant efficaces que sil’on donne aux travailleurs et aux employeursles moyens de s’adapter au changement, derester sur le marché et d’évoluer dans leurvie professionnelle.Le 23 octobre <strong>2007</strong> s’est tenu un forum surle potentiel d’externalisation de services descompagnies d’assurances et de réassurancesau Luxembourg et en Europe ainsi quel’attrait des PSF de support pour ces activités.Le forum a été précédé par l’assembléegénérale constituante de l’association desPSF de support qui regroupe des sociétésactuellement déjà actives dans les servicesaux institutions financières. Le secrétariat,le support et la représentation de cetteassociation sont assurés conjointement parla <strong>Fedil</strong> et la Confédération luxembourgeoisedu commerce (clc).En date du 6 novembre <strong>2007</strong>, le ministrede l’Economie et du Commerce extérieur aprésenté la nouvelle agence de promotiondu Grand-Duché de Luxembourg, « Luxembourgfor Business ». L’agence a étéconstituée sous forme d’un groupement d’intérêtéconomique (GIE). Le partenariat privépublicqui rassemble plusieurs secteurs del’économie, regroupe le ministère de l’Economieet du Commerce extérieur, le ministèredes Classes moyennes, du Logementet du Tourisme, la Chambre de commerce,la Chambre des métiers, la Société nationalede crédit et d’investissement (SNCI), l’Officedu ducroire et la <strong>Fedil</strong>.Le 8 novembre <strong>2007</strong>, la <strong>Fedil</strong> a organisé, encollaboration avec la Commission nationalepour la protection des données (CNPD), uneséance d’information portant sur les aspectspratiques de la simplification des formalitésprévues par la législation sur la protectiondes données définie par la loi du 2 août2002 relative à la protection des personnes àl’égard du traitement des données à caractèrepersonnel telle que modifiée.Le 15 novembre <strong>2007</strong> a eu lieu au siège dela <strong>Fedil</strong> la cérémonie de la 10 e remise du Prixde l’environnement pour l’industrie, en présencede nombreux invités, dont notammentle ministre de l’Environ nement, LucienLux, les membres du jury ainsi que les lauréatsde la promotion <strong>2007</strong>. Le jury composéd’experts issus des secteurs public etprivé, a retenu d’attribuer, parmi trois projetsnommés et de très bonne qualité, lePremier prix à Kronospan Luxembourg S.A.pour son projet « Neue Umwelttechnologiein der OSB-Ferti gung » répondant parfaitementaux critères fixés dans le règlement duPrix de l’environnement, à savoir l’écologie,l’innovation, la réalisation pratique et l’économicité.Kronospan Luxembourg S.A. a misen place une nouvelle référence dans le


16 17secteur de la fabrication de l’OSB, en intégrantune nouvelle technologie dans ledomaine du séchage de bois permettant unediminution significative de la consommationd’énergie et une amélioration de la qualitédes panneaux. Le projet a été introduit pourle Prix européen de l’environnement. Dansson discours précédant la remise du Prix del’environnement, le président de la <strong>Fedil</strong>,Robert Dennewald, s’est félicité de la qualitédes projets introduits pour la promotion<strong>2007</strong>. Par ailleurs, il a souligné que la protectionde l’environnement fait l’objet, depuisde longues années déjà, d’une réelle prisede conscience auprès de l’industrie luxembourgeoiseet que l’efficience énergétiquede l’industrie s’est constamment amélioréeau cours des dernières années.C’est en date du 20 décembre <strong>2007</strong> que la<strong>Fedil</strong> a dévoilé sa nouvelle identité visuelle.Afin de mieux refléter la diversité des entreprisesmembres, la dénomination de la <strong>Fedil</strong>vient d’être complétée par « Business FederationLuxembourg». Ce changement estintervenu au jour même où la <strong>Fedil</strong> – fondéele 19 décembre 1918 – a entamé la 90 e annéede son existence. En effet, la <strong>Fedil</strong> présentedepuis quelques années déjà toutes lescaractéristiques d’une fédération d’entreprisesmultisectorielle, étant donné qu’à l’heureactuelle la moitié des membres proviennentde l’industrie manufacturière, dite « classique», un quart des entreprises affiliéesproviennent du secteur de la construction(bâtiment public et génie civil), tandis quele quart restant des membres sont issus dusecteur des services aux entreprises (technologiesde l’information, communication& télécommunication, logistique, transportet transferts de déchets, gardiennage, nettoyage,consulting, travail intérimaire, etc.).Les activités des différents groupes de travailSur le plan national, les travaux de la <strong>Fedil</strong> en <strong>2007</strong> ont été marqués, entre autres, par leprojet d’introduction d’un statut unique, à partir du 1 er janvier 2009, pour salariés du secteurprivé, le sujet ayant figuré à plusieurs reprises à l’ordre du jour du conseil d’administrationqui s’est réuni les 9 mars, 29 juin, 5 octobre et 14 décembre, ainsi qu’à l’ordre du jour d’uneréunion extraordinaire du conseil d’administration le 10 juillet <strong>2007</strong>. Lors de ces réunions, lesadministrateurs de la <strong>Fedil</strong> ont insisté, à maintes reprises, sur le strict respect des prémissesretenues dans les conclusions du Comité de coordination tripartite d’avril 2006 stipulant que« la réalisation du statut unique ne conduira pas à des charges financières supplémentairespour l’économie dans son ensemble » et que les problèmes spécifiques aux divers secteursdevront également trouver réponse.Par ailleurs, l’année <strong>2007</strong> a été riche en événements touchant de près la vie des entreprises.Tel a été le cas, notamment, avec la reformulation du plan national d’allocation faisantsuite à la décision de la Commission européenne de réduire de l’ordre de 15% le volumedes quotas réservés pour les entreprises industrielles existantes pour la période 2008-2012.Sur le plan européen, la <strong>Fedil</strong> a constaté avec satisfaction que les chefs d’Etat et de gouvernementsont parvenus à trouver en <strong>2007</strong> un accord sur la réforme du traité européen. Unmeilleur fonctionnement des institutions européennes constitue, en effet, une étape indispensablepour mieux défendre les intérêts d’une Europe élargie dans le contexte de la globalisation.Améliorer l’accès des entreprises luxembourgeoises au marché intérieur restera unedes grandes priorités de l’engagement politique en 2008 et la <strong>Fedil</strong> se félicite que le principedu pays d’origine a pu être sauvegardé dans le contexte de la récente révision de la directivesur les services audiovisuels.Dans les pages suivantes les différents départements de la <strong>Fedil</strong>, à savoir le départementdes Affaires économiques et financières, le département des Technologies de l’informationet de la communication (TIC), le département de la Recherche, développement et innovation(RDI), le département des Affaires industrielles, le département des Affaires sociales etle département des Affaires européennes, rendent successivement compte des principalesactivités discutées dans leurs structures, respectivement dans les groupes de travail yafférents.


03.09.<strong>2007</strong> 10:45Réunion du conseil d’administrationHubert Clasen et Christian Thiry,administrateurs18


20 21Affaires économiques et financièresAu cours de l’année <strong>2007</strong>, les travaux dudépartement « Affaires économiques etfinancières » ont été marqués par les thèmesde la fiscalité, de la comptabilité, desfinances publiques ainsi que de la compétitivitéet de l’économie en général. Parailleurs, la <strong>Fedil</strong> a suivi de près l’évolutionconjoncturelle et a participé activementaux réunions du groupe de travail « Affaireséconomiques et fiscalité » de l’Union desentreprises luxembourgeoises (UEL) ainsiqu’aux travaux de la Commission des normescomptables.En ce qui concerne la fiscalité des entreprises,la <strong>Fedil</strong> a élaboré des propositionspour améliorer la situation compétitive duLuxembourg en matière fiscale et pour rendrele Luxembourg plus attractif pour desinvestisseurs potentiels, propositions ayantété reprises, dans une large mesure, par lepatronat luxembourgeois. Fin <strong>2007</strong>, le gouvernementa annoncé des avancées positivesen matière de fiscalité des entreprises.Ainsi, il a été décidé d’abolir progressivementle droit d’apport, d’augmenter la bonificationd’impôt pour investissements de 10%à 12% et de mettre en place des mesuresvisant à favoriser les activités et investissementsen matière de propriété intellectuelle.Cependant, ces mesures d’allègement fiscalen faveur des entreprises sont restéesnettement en retrait par rapport aux mesuresadoptées en faveur des particuliers. La<strong>Fedil</strong> note toutefois avec satisfaction que despourparlers visant à améliorer l’environnementfiscal des entreprises sont en cours.La <strong>Fedil</strong> est d’avis que le taux d’impositionglobal n’est plus compétitif à l’heure actuelle.En comparaison avec la majorité des pays del’Union européenne - qui appliquent un tauxd’imposition en dessous de 25% et avec lesnouveaux Etats membres dont le taux resteen général en dessous de 20% -, le Luxembourgreste à la traîne. Quant à l’impôt surla fortune, la <strong>Fedil</strong> estime que la perceptiond’un impôt sur le patrimoine exhaustifn’est plus d’actualité et demande son abolitionétant donné qu’il pénalise la créationd’emplois.Au niveau des bonifications d’impôts pourinvestissement, la <strong>Fedil</strong> propose d’élargir lepérimètre des biens éligibles de sorte queles bâtiments d’exploitation et les terrainssur lesquels des bâtiments industriels sontérigés devraient rentrer dans le champ d’applicationde la bonification d’impôt. De plus,la <strong>Fedil</strong> propose de rendre éligible les investissementsen biens non tangibles (logiciels,R&D, certification ISO, coûts imposés pardes lois environnementales ou autres fraisd’études).Au vu du succès de l’instauration en Belgiqued’un régime de déduction des intérêts notionnelspermettant aux entre prises de déduirede leurs bénéfices imposables un intérêt fictifcalculé sur leur capital à risque, la <strong>Fedil</strong>plaide pour de nouvelles mesures fiscales dece type, ceci d’autant plus, qu’à côté de laBelgique, d’autres gouvernements tels queles Pays-Bas proposent également d’introduiredes solutions identiques.Au niveau de la simplification administrative,il faut noter que les travaux au sein duComité national pour la simplification administrativeen faveur des entreprises (CNSAE)commencent à porter leurs fruits, à savoir unpremier plan d’action comportant 76 actionsconcrètes. De ces 76 actions proposées,34 actions ont déjà été réalisées, 13 actionssont en voie de réalisation et 29 actions restentà réaliser. La plupart des propositionsde simplification administrative qui restent àréaliser, vont être traitées dans des groupesde travail spécifiques (alimentation, environnement,fiscalité, sécurité et santé au travail,sécurité sociale et transport). Ces groupesde travail devront soumettre des propositionsconcrètes pour résoudre les problèmesdiagnostiqués par les représentants desentreprises et des administrations.Concernant le thème de la compétitivité, forceest de constater que la situation compétitivede l’économie luxembourgeoise ne s’est guèreaméliorée. Les coûts d’exploitation (salaires,énergie, terrains, etc.) ont continué à augmenteren <strong>2007</strong>. Les principales faiblesses del’économie luxembourgeoise restent un tauxd’inflation élevé, une formation universitaireet un système d’éducation qui ne répondentpas suffisamment aux besoins d’une économiecompétitive, un manque de travailleursqualifiés, une faible croissance de la productivité,l’absence d’esprit d’entreprise, le niveautrop élevé du coût unitaire de travail dansle secteur manufacturier et un niveau élevédes dépenses totales consacrées à la santé.Ces faiblesses apparentes ont une influencenégative sur le risque de délocalisationd’entités économiques à l’étranger. Inquiètede l’évolution de la compétitivité de l’économieluxembourgeoise, la <strong>Fedil</strong> a continué àlancer des appels pour éliminer les faiblessesstructurelles par des mesures politiques incisiveset courageuses afin d’éviter une détériorationsupplémentaire.Au niveau des finances publiques, la conjoncture,favorable au courant de l’année <strong>2007</strong>,se reflète positivement sur les recettes del’Etat. Cependant, la croissance des dépensesreste importante et l’équilibre budgétairereste fragile, surtout dans un environnementboursier incertain début 2008. On constate,notamment, que les dépenses sociales necessent d’augmenter. Or, les dépenses enrapport avec le système de protection socialene sont pas soutenables à long terme du faitde prestations trop généreuses et d’évolutionsdémographiques défavorables à longterme. A l’occasion d’une entrevue avec lerapporteur du projet de budget 2008, la <strong>Fedil</strong>a rappelé que ces problèmes structurels persistentet qu’il faudra y remédier.Dans le contexte de l’introduction d’un plancomptable minimum normalisé, la <strong>Fedil</strong> proposede laisser à toute entreprise le choixd’utiliser soit le plan comptable minimumnormalisé tel que prévu par le projet derèglement, soit son propre plan comptablepour autant qu’il satisfasse à un reportingstatistique et fiscal extracomptable dont lecontenu aurait été négocié avec les administrationsconcernées.Dans le souci de toutefois répondre au plusjuste aux attentes des entreprises plus particulièrementconcernées, la <strong>Fedil</strong> a lancé uneenquête auprès de ses membres concernantla présentation future des comptesannuels. L’étude, à laquelle ont participé plusde 100 entreprises, fait apparaître qu’un tiersdes entreprises éprouvent des difficultéspour se conformer au schéma de présentationdes comptes annuels prévu en applicationde la loi du 19 décembre 2002. Il s’agiten l’occurrence d’entreprises relevant d’ungroupe international exigeant une présentationdifférente des comptes annuels, ce quinécessite des retranscriptions au sein des


05.10.<strong>2007</strong> 10:30Réunion du conseil d’administrationRomain Bausch, vice-président22 23filiales luxembourgeoises. La <strong>Fedil</strong> continueà plaider pour une approche flexible qui ajusqu’à présent caractérisé l’environnementcomptable, et ceci tant dans une logique desimplification administrative que de maintiende la compétitivité du site économiqueluxembourgeois.Au cours du deuxième semestre <strong>2007</strong>, la<strong>Fedil</strong>, en collaboration avec KPMG AdvisoryServices Luxembourg, a mené une étudeintitulée « Bâle II en 20 questions » avec l’objectifd’évaluer la connaissance et le degréd’implication des dirigeants du secteur entrepreneurialluxembourgeois dans le domainede la nouvelle réglementation bancaire. Lesanalyses de cette enquête ont fait apparaîtretrois éléments fondamentaux dans l’appréciationde Bâle II par les dirigeants d’entreprise.Tout d’abord, un intérêt grandissantpour le sujet, ceci malgré une prédispositiondes banques à accorder la quasi-totalité desfinancements. Deuxièmement, la communicationsemble demeurer insuffisante puisque74% des entreprises reconnaissent nepas être suffisamment préparées à Bâle II.Finalement, l’étude fait apparaître une incertitudede la part des chefs d’entreprise. Ace jour, seule une minorité d’entrepreneurssemble être préparée afin de satisfaire lesattentes qui permettront demain le financementde leur activité.Pour lutter contre les entraves fiscales auxquellesse heurtent les entreprises qui effectuentdes opérations dans plus d’un Etatmembre au sein du marché intérieur, laCommission européenne veut introduire lapossibilité pour ces entreprises d’être imposéessur base d’une assiette consolidée del’impôt sur les sociétés (ACCIS) couvrant l’ensemblede leurs activités dans l’Union européenne.Ainsi, la Commission a mis en placeun groupe de travail sur une ACCIS ou « CommonConsolidated Corporate Tax Base »(CCCTB) qui a principalement pour objectifd’étudier d’un point de vue technique la définitiond’une assiette commune consolidéepour les sociétés opérant dans l’UE, d’examinerles principes fiscaux de base, d’examinerles éléments structurels fondamentaux d’uneassiette commune consolidée et de se penchersur d’autres points techniques nécessaires,comme un mécanisme de répartitiond’une assiette commune consolidée entreEtats membres. Consciente de la complexitéde la mise en place d’une ACCIS, la <strong>Fedil</strong> avaitorganisé, fin <strong>2007</strong>, une séance pour informerses membres sur les travaux en cours et pourleur donner un aperçu des enjeux de l’introductiond’une assiette commune consolidéepour l’impôt des sociétés.La Commission européenne considère letraitement fiscal des prix de transfert intragroupecomme un obstacle fiscal entravantle bon fonctionnement d’un marché communcomposé aujourd’hui de 27 systèmesfiscaux différents. En effet, la préoccupationprimordiale des administrations fiscales auxniveaux européen et mondial est de savoircomment les entreprises liées (multinationales)opérant sur leur territoire déterminentleurs prix d’achat ou de vente, déterminent


24 25les bénéfices entre les différents membres.Depuis plusieurs années, les législations enmatière de prix de transfert ont proliféré etrares sont les pays aujourd’hui qui n’en ontpas. De nombreuses entreprises sous-estimentle risque fiscal encouru à l’étranger oùles administrations essaient d’attirer davantagede masse taxable dans leur pays respectifà l’occasion de contrôles de plusen plus sévères. Afin de discuter de cetteproblématique, la <strong>Fedil</strong> avait organisé unetable ronde avec un expert représentantagréé par la Commission européenne au« Forum conjoint sur les prix de transfert ».Au niveau de la promotion du site économiqueluxembourgeois, la <strong>Fedil</strong> a participéà diverses missions économiques intéressantplus particulièrement ses membres eta contribué aux travaux du Comité consultatifdu commerce extérieur, de l’Office duducroire ainsi qu’aux activités du Board ofEconomic Development.Dans l’objectif de permettre des efforts depromotion du Luxembourg efficaces, innovateurset générateurs de valeur ajoutée,le ministre de l’Economie et du Commerceextérieur, Jeannot Krecké, a pris l’initiative decréer une structure fédérant les principauxacteurs de ce domaine. La nouvelle agencede promotion du Grand-Duché de Luxembourg« Luxembourg for Business » a étéofficiellement présentée en novembre <strong>2007</strong>.Dans la mesure où les actions de l’agenceconcernent prioritairement les secteurs etentreprises couverts par la <strong>Fedil</strong>, le conseild’administration de la <strong>Fedil</strong> a décidé de devenirpartenaire de cette initiative et membrede l’assemblée générale du futur GIE.« Luxembourg for Business » ne va pas créerde nouvelles structures, ni remplacer lesdépartements déjà en place, mais formaliserleur coopération, leur donner des moyenssupplémentaires et les inciter à innover dansleur approche promotionnelle en créant uneplate-forme de discussion diversifiée quesera le « Comité consultatif pour la promotiondu Luxembourg ».Technologies de l’information et de lacommunication (TIC)En <strong>2007</strong>, les travaux du département « Technologiesde l’information et de la communication» ont été marqués par les sujetssuivants : création de valeur par les TIC, lerôle du CIO (Chief Information Officer), lapromotion du secteur luxembourgeois desTIC, Télécom (roaming, connectivité, infrastructures)et eGovernment. Le départementa analysé et discuté ces dossiers ausein de son groupe de travail TIC, composéd’experts des principales entreprises luxembourgeoisesdu secteur des télécommunications,des médias et de l’informatique.La <strong>Fedil</strong> a pu poursuivre le dialogue constructifavec les acteurs nationaux et européensafin d’améliorer l’environnement pour lesentreprises concernées. Ainsi, la <strong>Fedil</strong> a rencontréla commissaire européenne Reding,pour lui exposer sa position concernant lesinitiatives envisagées dans le cadre du « Troisièmepaquet télécom ». Par ailleurs, unedélégation du groupe de travail a rencontréle ministre des Communications, Jean-LouisSchiltz, pour un échange de vues portant surdes thèmes d’actualité en relation avec ledomaine des TIC.En ce qui concerne la création de valeurpar les TIC, le groupe de travail a invité desexperts de Deloitte Consulting S.à r.l. pourfaire une présentation sur les outils TICdans la chaîne de valeur. Suite à cette présentation,le sujet a été approfondi par desmembres du groupe pour définir la créationde valeur par le biais des TIC et le rôledu CIO (Chief Information Officer) au seind’une entreprise. Il est envisagé de réaliserune étude à ce sujet auprès des membresde la <strong>Fedil</strong>. Cette enquête devra servir debase pour une campagne de sensibilisationet d’information des responsables informatiquesou CIO sous forme de séances d’informationou de workshops. L’objectif serade créer une conscience de l’importance desoutils informatiques et de leur gestion auniveau des directions des entreprises.Au niveau des activités de recherche, développementet innovation dans le domainedes TIC soutenues par la Commission européenne,la <strong>Fedil</strong> souhaite voir renforcée laparticipation du secteur privé luxembourgeoisdans les programmes de recherche européens.Dans ce contexte, le groupe de travailTIC a invité les responsables de l’agencenationale pour la promotion de l’innovationet de la recherche (Luxinnovation GIE), pourfaire une présentation du 7 e Programmecadrede recherche et développement et lesprojets de recherche et de développementdans le cadre de la thématique TIC. Les troisprogrammes prioritaires pour la Commissionsont : les réseaux et services d’infrastructures,les systèmes cognitifs, l’interactionhomme machine et la robotique, les composants,les systèmes et leur conception.Pour ce qui est de la promotion des TIC, la<strong>Fedil</strong> a participé régulièrement au comité depilotage instauré par le Service des médias etdes communications pour suivre les travauxde l’étude de recensement des compétenceset métiers TIC, des infrastructures des DataCenters et des télécommunications. Les résultatsde l’étude ont été présentés en novembre<strong>2007</strong> par le ministre des Communications,Jean-Louis Schiltz. L’étude, réalisée par DeloitteLuxembourg sur initiative du ministre des Communications,s’inscrit dans l’objectif de porterune attention permanente à la qualité desinfrastructures et des compétences en matièrede TIC au Luxembourg afin de maintenir, voired’accroître la compétitivité du site dans cedomaine. L’étude a révélé les faits suivants :• La connectivité internationale est assurée auLuxembourg.• Tous les types de services IT sont proposés auLuxembourg et ce par plus de 600 entreprises.• La majorité des grands fournisseurs deconnectivité internationaux proposent des servicesau Luxembourg.• La connectivité totale du pays dépasse les 3,5Terabps (par rapport à 58 Gbps en 2006).• La bande large s’est développée très rapidementau Luxembourg et il y a une forte couvertureen fibre optique.• Les centres de calcul offrent des servicessécurisés à très haut niveau; leur nombre s’estmultiplié par 3 en 10 ans.• Le Luxembourg et la Grande région disposentdu know-how et des ressources humainesnécessaires.• Le Luxembourg est l’un des pays de l’OCDEqui occupe la proportion la plus importante despécialistes IT de la population active (4,7%).


14.12.<strong>2007</strong> 10:30Réunion du conseil d’administrationMarcel Gross, administrateur26 27L’étude fait suite au rapport Analysys réaliséen 2006 et ayant permis de dresser un premiertableau de la compétitivité du pays enmatière de TIC. La loi du 22 décembre 2006sur la construction d’autoroutes de l’informationet la mise en place de Luxconnectdécoulent de l’étude de 2006.Concernant le projet d’autoroutes de l’information- Luxconnect, la <strong>Fedil</strong> se félicite de ladécision de mettre en place un réseau transeuropéenlarge bande qui relie le Luxembourgaux centres des télécommunications les plusréputés en Europe et qui répond ainsi à lademande croissante en connectivité. Au-delàdu seul secteur du commerce électronique,l’amélioration de la connectivité haut débit,tant du point de vue national qu’international,aura un impact positif sur la compétitivitéde l’ensemble des secteurs de l’économie.En analysant les indicateurs eGovernmentluxembourgeois dans le rapport i2010 de laCommission européenne, on constate que leLuxembourg figure parmi les mauvais élèves(23 e rang européen) en ce qui concerne lesservices publics de base (pour les citoyenset les entreprises) disponibles en ligne.Dans ce contexte, le groupe de travail TICa invité le responsable de « eLuxembourg »pour faire le point sur les différents projetseGovernment - eAdministration en cours,tels que le projet guichet unique au servicedes entreprises et le projet pilote « Assistantélectronique de création d’une entreprise». Le portail « eTVA » qui a démarréen 2005, connaît un grand succès et estutilisé de quelque 1.500 entreprises. En 2006,l’Administration de l’enregistrement a reçuplus de 40.000 déclarations TVA via le serviceeTVA. D’autres assistants de service en ligneenvisagés, planifiés ou en cours sont : relationde l’entreprise avec l’ADEM, déclarationdes préavis de licenciement (comité deconjoncture), commodo/incommodo, marchéspublics, gestion des déchets, intégrationdes services du CCSS.En <strong>2007</strong>, la <strong>Fedil</strong> a également invité les responsablesde Luxtrust S.A. pour faire le pointsur les solutions offertes par Luxtrust dansle domaine de la sécurisation des échangesélectroniques comme par exemple l’infrastructureà clé publique (PKI) et les produitssmartcards, signing server, certifications poursites web, ePassports, etc.. L’infrastructure àclé publique étant mise en place, il faudrainciter les entreprises à développer de nouvellesapplications autour de cette infrastructurepour créer ainsi de nouvelles activitésà Luxembourg. Dans ce contexte, il importede soutenir les projets RDI dans ce domaineet de sensibiliser les différents acteurs auxopportunités qui s’offrent à eux. Avec la miseen place d’une infrastructure à clé publique,plusieurs applications eGovernment, jusqu’àprésent en attente, verront apparaître denouvelles applications en ligne comme leprojet eTVA, le projet « Paperless Douaneset Accises », le Registre de commerceet des sociétés qui offrira bientôt la possibilitéde faire des dépôts en ligne ouencore la solution MultiLine. Les premièresapplications en ligne à destination des


28 29personnes privées seront prêtes au courantdu deuxième semestre 2008.En mars <strong>2007</strong> a eu lieu la réunion de constitutiondu SAP User Group Luxembourg qui apour objectif la mise en place d’une plateformed’échange d’expériences de projetsSAP et de créer des synergies de compétencesentre les différents utilisateurs SAP. Cetteinitiative qui émane d’Amal Choury, CIO dela société e-Kenz S.A. et membre du groupede travail TIC, servira de plate-forme pourtrouver des solutions aux problèmes qui seposent, plus spécifiquement aux utilisateursluxembourgeois de SAP. Le SAP User Groupfonctionne au sein de la <strong>Fedil</strong> et le secrétariatest assuré par la <strong>Fedil</strong>. Le groupe est cependantouvert aux entreprises non membresde la <strong>Fedil</strong> et compte actuellement quelque25 membres de tous secteurs confondus.La <strong>Fedil</strong> a également suivi les travaux desplates-formes d’innovation IT animées parle Centre de recherche public Henri Tudor.Jean-Pol Michel, directeur du CITI (Centred’innovation par les technologies de l’information,département du CRP-HT) et membredu groupe de travail, a régulièrement faitle rapport des initiatives phares des platesformesd’innovation telles que le lancementdu projet INNOFinance pour l’identification etl’outillage de labels qualité sur des servicesd’excellence à promouvoir sur la place financière,l’enquête sur les facteurs décisionnelset de succès de l’outsourcing dans le secteurfinancier (auprès des banques et des PSF),le lancement du groupe de travail « Qualitédes services PSF » ainsi que le lancementd’un groupe de travail « CASSIS sécurité pourPME » en vue de fixer la qualité d’un servicede conseil à la stratégie sécurité d’une PME.Les membres du groupe de travail ont égalementété informés sur les activités deXBRL Luxembourg. Marc Hemmerling, secrétairegénéral de XBRL Luxembourg a.s.b.l. aprésenté l’initiative qui vise à promouvoirl’utilisation au Luxembourg de l’eXtensibleBusiness Reporting Language (XBRL), en tantque standard technique ouvert pour l’établissement,l’échange et le traitement simplifiéd’informations financières et économiques.Cette initiative est à voir dans le contexte debesoins et soucis de contrôle et de supervisioncroissants qui font que la transmissiond’informations financières, statistiques etautres entre acteurs privés et publics joue unrôle de plus en plus important dans le fonctionnementde l’économie.La <strong>Fedil</strong> a, par ailleurs, suivi attentivementles initiatives législatives et non législativesde la Commission européenne dans ledomaine de la Société de l’information. Dansce contexte, la <strong>Fedil</strong> a analysé les résultatsdu rapport annuel <strong>2007</strong> de la Direction générale(DG) Société de l’information sur la miseen application de la stratégie « i2010 ». Iléchet de constater que des progrès substantielsont été accomplis au niveau du taux depénétration des connexions haut débit. Alorsque le Luxembourg figure parmi les meilleursélèves en Europe pour ce qui est de la couvertureInternet des ménages, des effortsrestent à faire au niveau des entreprises.Aussi, le déploiement de services eGovernmentet le développement de l’e-businessrestent des points à améliorer.Pour ce qui est du volet législatif, deux dossiersd’une importance capitale pour le secteurdes télécommunications ont été abordés.A mentionner d’abord le règlement sur l’itinéranceinternationale « roaming ». Dans unavis commun, la <strong>Fedil</strong> et ses entreprisesmembres se sont prononcées contre l’introductionde mécanismes de plafonnementdes prix de gros (entre opérateurs) et surtoutdes prix de détail. Cependant, dans lerèglement qui est entré en vigueur fin juin<strong>2007</strong>, on retrouve ce concept d’Eurotariff.Les prix fixés selon Eurotariff ne peuventpas être supérieurs à 49 cents pour passerun appel et 24 cents pour recevoir un appel(TVA exclue).La Commission a ensuite présenté le13 novembre <strong>2007</strong> des propositions législativesvisant à réformer l’encadrement législatifdes communications électroniques. Afind’analyser en détail ces propositions, la <strong>Fedil</strong>a mis en place un groupe de travail ad hoc quiregroupe les membres du secteur des télécommunicationset des médias. Ce groupe detravail a rédigé un avis préliminaire, avis quia été présenté à la commissaire en chargede la Société de l’Information, en date du17 octobre <strong>2007</strong>, c’est-à-dire un mois avant lapublication officielle du « Paquet Télécom ».Un avis détaillé se basant sur une analyseapprofondie des différents textes officielsest en cours de finition et servira de baseaux démarches de lobbying de la <strong>Fedil</strong> sur cedossier important.A mentionner enfin que la <strong>Fedil</strong> a pris, endécembre <strong>2007</strong>, l’initiative visant à lancerune plate-forme de concertation entre sesentreprises membres actives dans le commerceélectronique. Une première réunion apermis d’identifier une série de sujets d’intérêtcommun dans le domaine de la fiscalité,du droit contractuel et de la protection desconsommateurs. La <strong>Fedil</strong> a, dans ce contexte,suivi de près les discussions au sujet du lieud’imposition des services électroniques. Lecompromis, retenu par les Etats membresfin <strong>2007</strong> en maintenant le régime actuel deTVA jusqu’en 2015, donne suffisamment detemps au Luxembourg pour consolider saplace en tant que plaque tournante du commerceélectronique en Europe.Recherche, développement et innovation(RDI)Les sujets en rapport avec la recherche,le développement et l’innovation qui ontété traités prioritairement par la <strong>Fedil</strong> aucours de l’année <strong>2007</strong> concernent surtoutla recherche publique ainsi que les aidesà la recherche. Pour ce qui est du budgetalloué à la recherche, il faut féliciter le gouvernementd’avoir maintenu sa politiqued’investissements croissants en matièrede recherche publique et privée en portantprogressivement les investissementsen matière de recherche-développementinnovationà 3% du PIB. Dans ce contexte,la <strong>Fedil</strong> tient à rappeler que la rechercheuniversitaire doit accorder une attentionparticulière à des domaines techniques etstratégiques qui auront des retombées économiquesréelles (ingéniorat, informatique,finances, sciences de la vie).En <strong>2007</strong>, la <strong>Fedil</strong> a poursuivi son dialogueconstructif avec le rectorat de l’Université duLuxembourg. Ainsi, une délégation de la <strong>Fedil</strong>a rencontré la nouvelle vice-rectrice de l’Universitédu Luxembourg, Madame LuciënneBlessing, pour lui présenter les activités dela <strong>Fedil</strong> ainsi que les activités de recherchede ses entreprises membres. Cette rencontrea été l’occasion d’avoir un premier échangede vues sur les activités de R&D à l’Universitédu Luxembourg, les projets de recherchepublic-privé, la gouvernance de l’Université


30 3109.03.<strong>2007</strong> 10:05Réunion du conseil d’administrationMarc Fox, administrateur, et Michel Wurth,vice-président


32 33du Luxembourg ainsi que la mise en placeet l’organisation d’un centre d’excellence desmatériaux à l’Université.Afin de s’informer sur la future politiquede soutien à l’innovation et à la recherche,la <strong>Fedil</strong> a organisé un échange de vues surles futurs partenariats privé-public (entreprises- centres de recherche publics) dans lecontexte du nouvel encadrement communautairedes aides d’Etat à la recherche avecdes représentants du ministère de l’Economieet du Commerce extérieur et du ministère dela Culture, de l’Enseignement supérieur et dela Recherche.Par ailleurs, la <strong>Fedil</strong> a eu une entrevue avecle ministère de la Culture, de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche, pourun échange de vues portant sur la mise enœuvre des conclusions du rapport de l’OCDEsur l’évaluation du système national de larecherche et de l’innovation et, en particulier,sur les priorités thématiques futures dela recherche publique.Dans la logique des orientations du programmegouvernemental en cours d’exécutionet du plan national pour l’innovation etle plein emploi ainsi que des conclusions del’étude-évaluation du dispositif national dela recherche publique (réalisée par l’OCDEà la demande du gouvernement), une plusforte concentration de l’effort national de larecherche publique sur un nombre limité dedomaines prioritaires de recherche s’avèreopportune.Ainsi, il est prévu de concentrer les ressourcesdisponibles sur les domaines pour lesquelsil y a perspective d’adéquation entre,d’une part, la demande actuelle et futureen termes de compétences scientifique ettechnologique de la part des utilisateurs dela recherche et, d’autre part, les possibilitésd’établir et de maintenir les capacitésde recherche des acteurs, tout en conciliantles trois objectifs de la qualité et de la pertinencedes activités actuelles et futures ainsique de leur masse critique, permettant d’obtenirun effet d’entraînement sur les activitésde recherche dans le secteur privé.Dans ce contexte, le ministère de la Culture,de l’Enseignement supérieur et de la Recherchea chargé le Fonds national de la recherched’entreprendre une étude prospective(« FNR Foresight ») en vue d’établir une listede priorités thématiques de recherche à hautpotentiel socio-économique pour la décennieà venir. Cette étude a identifié une listede priorités thématiques de recherche à hautpotentiel socio-économique pour la décennieà venir. Les six priorités proposées parl’étude sont : Innovation in services ; Sustainableresource management in Luxembourg; Identities, diversity and integration ;Labour market, educational requirementsand social protection ; New functional andintelligent materials and surfaces and newsensing applications ; Biomedical sciences.La <strong>Fedil</strong> émet, en général, un avis positif surl’étude en question et plus particulièrementsur les six priorités nationales proposées parles auteurs. En effet, la <strong>Fedil</strong> estime que les sixpriorités thématiques, et parmi elles les quatrequi touchent à des questions intéressantdirectement les entreprises luxembourgeoises,peuvent toutes contribuer de façon certaine audéveloppement économique et social du pays.La <strong>Fedil</strong> se permet toutefois de formulercertaines réserves quant à l’approche duministère de la Culture, de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche de désagrégerles six priorités nationales en leurs composantset de les classer en deux catégories, àsavoir les domaines de recherche prioritaireset les domaines de recherche essentiels.Ce faisant, le ministère privilégie certainesthématiques par rapport à d’autres, notammenten termes de support financier, ceci surbase de critères qui, de l’avis de la <strong>Fedil</strong>, nesont pas suffisamment précis et mériteraientd’être revus et assortis d’une certaine pondération,surtout en ce qui concerne les retombéeséconomiques potentielles. La <strong>Fedil</strong>propose plutôt de retenir l’ensemble des sixthématiques et de sélectionner, à l’intérieurde chaque thématique, les projets qui pourrontbénéficier d’un support financier public,ceci sur base de critères précis à établir. Unetelle approche permettrait de rencontrer lesouci de concentrer les moyens budgétairesdisponibles sur un nombre limité de domainestout en assurant que les fonds publicsseraient alloués aux projets les plus méritantsen termes de retombées concrètes.Au niveau des aides directes en rapport avecdes projets de RDI régies par le régime d’encouragementà la R&D, tel que défini dansla loi-cadre industrie, la <strong>Fedil</strong> est d’avis queces aides ont fait leurs preuves et qu’il fautles maintenir, voire développer si les règlesde concurrence européennes laissent unemarge de manœuvre. Afin d’encourager laparticipation des entreprises aux programmesde recherche européens, la <strong>Fedil</strong> a toujoursplaidé pour la mise en place d’unenouvelle mesure d’inci tation financière etde support. Dans ce contexte, la <strong>Fedil</strong> saluela décision du gouvernement de mettre enplace de nouvelles aides financières quidevraient co- financer l’intervention d’unexpert externe agréé dans l’entreprise ainsique les coûts liés à la préparation d’une propositionde projet européen.Afin d’inciter les entreprises à investir davantagedans la RDI, la <strong>Fedil</strong> continue à plaideren faveur d’un élargissement du champd’application de la bonification d’impôt auxdépenses en RDI.La <strong>Fedil</strong> est d’avis qu’il faut également continuerà concevoir une politique fiscale enfaveur de la recherche et de l’innovationdans le secteur privé. Dans ce contexte, la<strong>Fedil</strong> se félicite de l’introduction d’avantagesfiscaux en matière de propriété intellectuelle.Cette mesure, applicable depuis le 1 erjanvier 2008, est destinée à encourager l’innovationpour les sociétés de droit luxembourgeois,en leur permettant d’améliorerle traitement fiscal des revenus générés pardes innovations protégées par la propriétéintellectuelle. Une exonération à hauteur de80% est applicable aux revenus des licencesou de cession des droits d’auteur surles logiciels informatiques, des brevets, desmarques de fabrique ou de commerce, desdessins ou modèles. D’autre part, et afin defavoriser la recherche et développement, laloi prévoit que les entreprises utilisant leurspropres brevets peuvent déduire de leursrésultats l’équivalent de 80% des recettesqu’elles auraient obtenues si elles avaientconsenti une licence plutôt que d’exploiterelles-mêmes leur brevet.En tant que membre fondateur, la <strong>Fedil</strong> aactivement participé aux travaux de l’agencenationale de l’innovation, Luxinnovation,notamment en ce qui concerne le 7 e PCRD(programme cadre européen pour la RDI)ainsi qu’au niveau des grappes technologiques(clusters) dans les domaines des


14.12.<strong>2007</strong> 11:05Réunion du conseil d’administrationClaude Baer, administrateur34 35traitements de surfaces et nouveaux matériaux(SurfMat) ; des technologies de l’informationet de la communication (InfoCom)et des technologies aéronautiques et aérospatiales(AéroSpace). En ce qui concerne lecluster AeroSpace, Luxinnovation vient d’entamerles travaux préparatoires pour sa miseen place en collaboration avec le Groupementluxembourgeois de l’aéronautique etde l’espace (GLAE). Par ailleurs, Luxinnovationparticipe activement aux activités del’Industrie luxembourgeoise des équipementiersde l’automobile (ILEA).En ce qui concerne l’accord-cadre de coopérationsigné entre l’ILEA et le CRP GabrielLippmann pour la création du départementRecherche en Equipements Automobiles(REA), il faut noter que ce département duCRP Gabriel Lippmann a vu ses premiers projetsdébuter en février <strong>2007</strong> après une phaseminutieuse de définition d’objectifs et de lancement.Pour assurer le suivi de ces activités,un comité de pilotage a été mis en placeregroupant des représentants de l’ILEA et ducentre de recherche public.Affaires industriellesLa politique relative au changement climatiqueet plus particulièrement le système denégoce de droits d’émission (ETS) ont continuéà préoccuper la <strong>Fedil</strong> tout au long del’exercice <strong>2007</strong>. Suite à la décision de la Commissioneuropéenne de réduire de l’ordrede 15% le volume des quotas réservés pourles entreprises industrielles existantes pourla période 2008-2012, le Luxembourg a dûreformuler son plan national d’allocation etce après avoir renoncé à un recours contrecette décision de la Commission européenne.Dans ce contexte, la <strong>Fedil</strong> a soumisune série de propositions visant à atténuerles effets de la décision au niveau desindustries concernées, tout en respectant lecadre fixé par la Commission européenne.Un plan d’allocation révisé, d’applicationdepuis le 1 er janvier 2008, a été arrêté fin<strong>2007</strong>. Malgré les améliorations qui y ont puêtre apportées, des distorsions de concurrence,en défaveur d’entreprises luxembourgeoises,resteront une conséquence dela décision de la Commission européenne.L’année <strong>2007</strong> n’a pas seulement été marquéepar la finalisation des plans nationauxd’allocation pour la deuxième périodede négoce (2008-2012), mais également parles travaux préparatoires autour des propositionscommunautaires pour la périodeaprès 2012. En mars <strong>2007</strong>, les chefs d’Etatet de gouvernement ont adopté des objectifsciblés de réduction des gaz à effet deserre (-20% par rapport à 1990, voire -30%en cas d’accord international) pour l’ensemblede l’Union européenne et de productiond’énergies renouvelables (20%) à réaliserd’ici 2020. Par ailleurs, la Commission européennea été invitée à intégrer ces objectifsdans des propositions de textes réglementaires,dont la révision de la directive relativeau système ETS.


36 37La <strong>Fedil</strong> a contribué activement aux discussionsmenées sur les plans européen etnational en ce qui concerne la mise en œuvredes objectifs 2020 et plus particulièrement laréforme du système ETS. Les prises de positionde l’industrie luxembourgeoise ont surtoutvisé à revenir sur un système compatibleavec les principes de marché intérieur et respectueuxdu principe de traitement non discriminatoireet visant à réaliser les objectifsfixés par l’amélioration des performancesécologiques, plutôt que par une délocalisationde la production et des émissions yliées.Les propositions concrètes de la Commissioneuropéenne relatives à la réductiondes émissions, la production des énergiesrenouvelables et à la réforme du systèmeETS ont été présentées le 24 janvier 2008 etont donné lieu à de multiples réactions dontcelle de l’industrie constatant qu’il subsisteune panoplie d’incertitudes autour des futuresrègles d’allocation et qu’en fonction desoptions laissées ouvertes, la charge à supporterpar les entreprises européennes risqued’être lourde de conséquences. La <strong>Fedil</strong>n’a pas manqué de communiquer sa premièreréaction aux autorités et au public etelle continuera à suivre les travaux du Conseilet du Parlement européen sur les propositionssusmentionnées, et ce en contact étroitavec les décideurs politiques et les administrationsluxembourgeoises.Dans le dossier de l’énergie, l’année <strong>2007</strong>a vu l’adoption, par la Chambre des députés,des projets de loi relatifs à l’organisationdes marchés de l’électricité et du gaz, projetsprésentés en été 2006 par le ministre del’Economie et du Commerce extérieur. La<strong>Fedil</strong> a rassemblé les entreprises membresprincipalement concernées pour analyserles projets, pour rédiger une prise de positioncommune et pour organiser un échangeavec les auteurs des projets de loi dans lebut de clarifier une série de questions qui sesont posées en cours d’analyse. La prise deposition de la <strong>Fedil</strong> a été communiquée auministre compétent et a été intégrée dansl’avis de la Chambre de commerce.Les nouvelles dispositions légales concernentavant tout l’activité des gestionnairesde réseau. D’une façon plus générale, ellestémoignent de la volonté politique de menerune politique plus interventionniste autourde la production, du transport et de la distributiond’énergie. La <strong>Fedil</strong> ne s’est pas prononcéecontre l’intention même d’attribuerà l’Etat un rôle plus important dans les secteursénergétiques en question, mais elle asouligné que ce rôle devrait alors être exercédans le souci de sécuriser les approvisionnements,de garantir l’accès à des tarifs compétitifset donc de placer la participation del’Etat dans le secteur énergétique au servicede la politique industrielle du pays.La future politique énergétique du paysdans le contexte d’un encadrement communautairede plus en plus étoffé (règlesde libéralisation, interconnexions, énergiesrenouvelables, efficacité énergétique, politiqueclimatique, aides d’Etat, etc.) a égalementfait l’objet d’une série de travauxmenés par des consultants externes. Ainsile ministre a-t-il chargé les experts, le Prof.Dr. Ewringmann et le Prof. Dr. Ziesing ainsique le Fraunhofer Institut, de lui formulerdes options quant aux orientations à prendreen vue de l’adaptation des performancesluxembourgeoises avec les défis qui seposent pour le secteur de l’énergie.L’industrie luxembourgeoise a amélioré sonefficacité énergétique de 23%En <strong>2007</strong>, la <strong>Fedil</strong> a pu signer avec les ministresde l’Economie et de l’Environnementun avenant à l’accord volontaire énergiepour l’adapter aux nouvelles dispositionslégales en matière de taxation de l’énergieet pour le reconduire jusqu’à fin 2008.L’accord volontaire a pour objet de favoriseret de recenser les progrès en matièred’amélioration de l’efficacité énergétiquedans l’industrie. Celle-ci s’est amélioréede 23% en moyenne entre 1990 et 2006.La participation à l’accord volontaire permet,par ailleurs, à une série d’entreprisesintensives en énergie de bénéficier de tauxde taxation du gaz et de l’électricité mieuxadaptés à leur situation.Lors des premiers pourparlers avec lesinterlocuteurs des ministères signatairesde l’accord volontaire, la <strong>Fedil</strong> a soumis unesérie de propositions à considérer en vuede la réforme des dispositions après 2008.Parmi ces propositions, il convient de releverle futur rôle de l’industrie dans la couverturedes obligations en matière deproduction d’énergies renouvelables, où la<strong>Fedil</strong>, soucieuse d’adapter les contributionsdes industries à leur capacité contributive,voudrait accorder à ce secteur une flexibilitémaximale quant aux moyens à mettreen œuvre, et ce en tirant profit du futurmarché européen des certificats verts.Indice d’intensité énergétiqueAmélioration de l’efficacité énergétiquede 23% par rapport à 19901001990 200677150100500


38 39Après les échanges que la <strong>Fedil</strong> a pu avoir àce sujet avec la Commission parlementairecompétente, elle a réitéré ses principauxmessages aux experts en question pour lancerle dialogue constructif.Après le dépôt, par le ministre de l’Intérieur,du projet de loi relative à la gestion de l’eauet qui vise à transposer en droit luxembourgeoisles dispositions de la directive cadreeuropéenne 2000/60/CE du 23 octobre 2000,la <strong>Fedil</strong> a pu avoir un premier échange devues avec la direction de l’Administration dela gestion de l’eau, suivi d’une séance d’informationet de consultation à laquelle ontpu assister un nombre assez important d’entreprisesconcernées.Il s’est révélé lors de la consultation desmembres que les aspects autour de la futuretarification de l’eau constituent la principalepréoccupation des entreprises qui s’attendentà ce que le nouveau cadre légaldéfinisse les règles de détermination des différentsaspects de prix des services d’approvisionnementet d’assainissement de l’eau, endistinguant entre l’imputation des frais variables,d’une part, et l’imputation des frais fixes,d’autre part, et en tenant compte de la situationparticulière de quelques grands utilisateursd’eau. La <strong>Fedil</strong> a élaboré une série derecommandations à ce sujet, les a regroupéesdans une prise de position présentée au rapporteurdu projet de loi et intégrée dans l’avisde la Chambre de commerce.Début <strong>2007</strong>, soit six mois avant l’entrée envigueur de REACH, la <strong>Fedil</strong> s’est assurée desservices du nouveau helpdesk REACH, organiséau sein du Centre de ressources destechnologies pour l’environnement (CRTE),afin d’intensifier la sensibilisation des entreprisespotentiellement concernées par cenouveau cadre réglementaire européencouvrant les produits et substances chimiqueset adopté en juillet 2006 par le Conseilet le Parlement. Après le lancement d’uneenquête permettant d’identifier le publiccible en fonction des différents aspects deREACH, la collaboration avec le helpdesk aconsisté à organiser des séminaires thématiquesqui ont connu une forte affluence d’entreprisesintéressées.La <strong>Fedil</strong> s’est jointe à sa fédération sectorielleFLEA (Fédération luxembourgeoise desentreprises d’assainissement) pour organiserune séance d’information et pour publier unmanuel sur les nouvelles dispositions réglementaireseuropéennes en matière de transfertsde déchets et ce en étroite collaborationavec la direction des déchets au sein de l’Administrationde l’environnement.La coopération avec l’Administration de l’environnementa également mené à un échangede vues sur l’application de la législation relativeaux établissements classés durant lequelles responsables de la division des établissementsclassés et des représentants d’entreprisesont pu aborder les relations entrel’aménagement du terri toire et la fixationdes normes de bruit, les nouvelles dispositionsfixant les délais à respecter par l’Administrationlors du traitement des dossiers dedemande, les références pour la fixation desconditions d’exploitation selon les meilleurestechniques disponibles ou encore les conclusionsrécentes des études menées sur lesujet de la production de froid. Il est prévu derépéter cet échange entre l’administration etles représentants d’entreprises.Affaires socialesSur le plan politique, l’année <strong>2007</strong> a étémarquée dans le domaine des « Affairessociales » par les discussions sur la miseen œuvre de réformes sociétales liéesà l’introduction d’un statut unique poursalariés ainsi que l’amorce des discussionssur la réforme de l’assurance contre lesaccidents, à côté d’autres sujets ayantrevêtu une importance particulière pour lesentreprises représentées par la <strong>Fedil</strong>.La mise en œuvre de l’accord tripartite du28 avril 2006 visant l’introduction d’un statutunique pour salariés du secteur privé a préoccupéles organes décisionnels de la <strong>Fedil</strong> aucourant de l’année <strong>2007</strong> du fait que dans unepremière phase les propositions gouvernementalesne s’avéraient pas être conformesaux prémisses de l’accord tripartite relatives àla neutralité financière de cette réforme pourles entreprises. La <strong>Fedil</strong>, au cours des discussions,a alimenté les débats par des propositionsde solutions alternatives, supportéespar l’ensemble des organisations patronalesreprésentées au sein de l’UEL (Union desentreprises luxembourgeoises), permettantde neutraliser financièrement l’introductionde la « Lohn fortzahlung ». Ces propositionsauraient été plus avantageuses pour lesfinances publiques que la solution finalementretenue par le projet de loi visant lamise en œuvre de l’accord tripartite. La <strong>Fedil</strong>a finalement donné son accord au systèmede financement proposé après avoir obtenules garanties nécessaires de la part du gouvernementpour éviter que l’introduction dela « Lohnfortzahlung » n’affecte la compétitivitédes entreprises luxembourgeoises.La <strong>Fedil</strong> a collaboré étroitement à l’élaborationde l’avis de la Chambre de commercesur le projet de loi portant introduction d’unstatut unique pour les salariés du secteurprivé et a continué, ensemble avec les autresorganisations patronales dans le cadre del’Union des entreprises luxembourgeoises,le dialogue avec les autorités gouvernementalesafin de garantir la mise en œuvreconforme de l’accord tripartite. Dans le cadrede ces démarches, les organisations patronalesont également sensibilisé les différentesfractions parlementaires à la nécessitéde transposer l’accord tel que convenu, alorsque toute déviation par rapport au compromistrouvé mettrait en cause l’aval patronalà cette réforme sociétale.La <strong>Fedil</strong> a, notamment, mis en exergue certainspoints qui, ou bien dépassaient le cadrede l’accord tripartite, ou bien ne reflétaientpas à suffisance les bases de cet accord.Ainsi, la <strong>Fedil</strong> a critiqué que, malgré les promessesgouvernementales, le projet de loine contenait pas de moyens palpables pourpermettre à l’employeur de lutter contrel’absentéisme abusif sur base d’un renforcementdu contrôle administratif ainsi quedu contrôle médical. La <strong>Fedil</strong> a, en outre,insisté sur des garanties plus tangibles visantl’introduction de nouveaux moyens de luttecontre l’absentéisme au cas où le bilan intermédiairede la réforme ne démontrerait pasun infléchissement soutenu de l’évolutionde l’absentéisme. Afin de garantir la prémissede la neutralité financière, la <strong>Fedil</strong> aégalement insisté sur la nécessité de préciserla détermination de la contribution étatiquedès le moment où, dans le cadre dufinancement de l’absentéisme, les entreprisesne bénéficieront plus de l’intégralité dudifférentiel entre le taux de cotisation actueldes ouvriers pour le financement des prestationsen espèces en matière d’assurancemaladie et le taux futur. Les critiques de la


40 41<strong>Fedil</strong> concernant les autres points litigieuxdu projet de loi, dont notamment la déterminationdu revenu de remplacement encas d’incapacité de travail, sont développéesplus spécifiquement dans l’avis de la Chambrede commerce concernant cette réformesociétale.La <strong>Fedil</strong> a participé aux discussions au niveauinterprofessionnel concernant la créationd’une mutualité des entreprises permettantde répartir le risque financier de la « Lohnfortzahlung» tout en encourageant les entreprisesà lutter en interne contre l’absentéisme.La <strong>Fedil</strong> a organisé au courant de l’année<strong>2007</strong> diverses réunions afin de tenir l’ensemblede ses membres régulièrement informéssur l’état des négociations en vue de l’introductiondu statut unique pour salariés. Elle a,en outre, dès le dépôt du projet de loi, élaboréune note à l’intention de ses membresreprenant les principaux éléments de cetteréforme. Lors d’une séance d’information endate du 12 octobre <strong>2007</strong>, les membres de la<strong>Fedil</strong> ont eu l’occasion de se familiariser avecles principes fondamentaux contenus dans leprojet de loi.L’année <strong>2007</strong> a été la première année de lamise en œuvre des nouvelles dispositionslégales en matière de maintien dans l’emploi.Même si les entreprises luxembourgeoises,ayant dû faire face à des restructurations,ont traditionnellement agi dans un esprit depermettre à leurs salariés une transition versun nouvel emploi, les règles en la matièreont été formalisées à partir du 1 er janvier<strong>2007</strong>. Néanmoins, l’exiguïté du marché dutravail national ne permet pas toujours dereclasser en direct l’ensemble des personnesconcernées par l’obligation d’être réaffectéessur le marché de l’emploi. Il en résulte lanécessité pour le Luxembourg de disposerd’un service public de l’emploi performant, à lahauteur des besoins économiques et à mêmed’offrir des services adéquats en matièred’intermédiation sur le marché de l’emploi.Dans cette optique, la <strong>Fedil</strong> a participé auxtravaux de l’OCDE dans le cadre de l’audit del’Administration de l’emploi et accompagnerales réformes incontournables du service publicde l’emploi afin de le rendre plus performantdans l’intérêt de l’emploi résident.La <strong>Fedil</strong> a édité en <strong>2007</strong> pour la dixième foissa brochure « Les qualifications de demaindans l’industrie » portant sur les prévisionsdes besoins, à court terme, des entreprisesrelevant du secteur industriel et de laconstruction, en matière de qualifications.Cette enquête, dont les résultats ont été présentésen mars <strong>2007</strong> en présence des ministresdu Travail et de l’Emploi et de la Culture,de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,s’insère dans le cadre des efforts de la<strong>Fedil</strong> en matière de prévention du chômagepar une meilleure adéquation entre l’offre deformation et les besoins des entreprises. Plusieurspartenaires, tant privés que publics, ontcollaboré à ce projet : la <strong>Fedil</strong>, la Chambre decommerce, le ministère de l’Education nationaleet de la Formation professionnelle et leCPOS ainsi que l’Administration de l’emploi(ADEM). L’enquête a révélé de nombreusesembauches et un niveau de formation exigéélevé. Les résultats de cette enquête ont, parailleurs, été présentés dans un dépliant synthétique,comprenant également les prévisionsd’embauche pour la Lorraine (F) et laProvince du Luxembourg (B). Les brochuresdes dernières enquêtes ainsi que le dépliantsynthétique sont téléchargeables sur le sitewww.fedil.lu.La <strong>Fedil</strong> a, en outre, collaboré à la contributionpatronale relative au bilan sur les dispositionslégislatives concernant l’incapacité detravail et la réinsertion professionnelle. Lesdonnées statistiques démontrent clairementque les entreprises respectent généralementleurs obligations en la matière. Néanmoins,le résultat non satisfaisant du reclassementprofessionnel est lié à la lourdeur de la procédurequi mérite d’être adaptée aussi bienquant à son accès qu’à son déroulement etson issue. La <strong>Fedil</strong> a formulé, de concert avecles autres organisations patronales, des propositionsd’amélioration à l’intention des responsablespolitiques.La <strong>Fedil</strong> est restée inquiète quant à l’évolutiondes coûts salariaux, surtout sur basedes mécanismes de la formation des salairesque connaît le Luxembourg et qui placentles entreprises luxembourgeoises dansune situation de désavantage concurrentiel.Ainsi, les entreprises ont été confrontéesà une augmentation du niveau du salairesocial minimum à partir du 1 er janvier <strong>2007</strong>qui a été devancée un mois plus tôt par l’applicationd’une tranche indiciaire. La <strong>Fedil</strong> ainsisté sur le respect de l’accord en matièrede modération salariale et de modulation del’indexation auquel ont souscrit tous les partenairesau niveau du Comité de coordinationtripartite. Elle a mis en garde devant destentatives d’un retour en arrière alors que latransposition de l’accord tripartite du 26 avril2006 ne devrait pas se limiter au seul statutunique pour les salariés du secteur privé,mais inclure l’ensemble des décisions prises,y compris celles en faveur d’une politique demodération salariale.En interne, la <strong>Fedil</strong> a répété l’enquête surles conditions de travail et de rémunérationqu’elle a réalisée pour la première fois en2006 auprès de ses membres. Cette enquête,dont la participation et l’accès aux résultatssont exclusivement réservés aux membresde la <strong>Fedil</strong>, se fait par voie informatiqueet permet aux participants de disposer d’unoutil de comparaison précieux en matière depolitique du personnel.Au niveau du dialogue social, sur base des critiquesdu milieu patronal rappelant la nécessitéde procéder à une transposition de ladirective 2002/14/CE relative à l’informationet à la consultation au niveau des entreprisesqui soit le plus près possible du texte de ladirective et de ne pas introduire de nouvellescontraintes d’ordre formel pour les entreprises,le gouvernement a retiré le projet de loiinitial et l’a remplacé par un nouveau texteplus conforme à ces prémisses. Ledit projet aété avisé par la Chambre de commerce avecla collaboration de la <strong>Fedil</strong>.Au niveau du dialogue social interprofessionnel,les partenaires sociaux ont reprisleurs discussions relatives au travail à tempspartiel et ont fixé un plan de travail pourleurs discussions futures. Ainsi, les partenairessociaux discuteront de la mise enœuvre au niveau national de l’accord-cadresur le harcèlement et la violence au travailconclu entre partenaires sociaux représentatifsau niveau européen en date du26 avril <strong>2007</strong> ainsi que d’un cadre d’actionsen matière d’égalité hommes/femmes.Toujours dans le cadre du dialogue socialinterprofessionnel, les organisations patronalesreprésentées au sein de l’UEL, avaientconclu, avec les syndicats OGB-L et LCGB,l’accord relatif à l’accès individuel à la formationprofessionnelle continue, en date du 2 mai


42 432003, portant notamment sur la création d’uncongé-formation. La loi du 24 octobre <strong>2007</strong>portant introduction du congé individuel deformation traduit cet accord dans le droitpositif et est entrée en vigueur le 1 er janvier2008. Il s’agit d’un congé spécial à l’attentionde toutes les personnes engagées dansune activité professionnelle du secteur privé,en vue de leur permettre de participer à descours, de se préparer et de participer à desexamens ou d’accomplir tout autre travail enrelation avec une formation éligible.Le projet de loi portant réforme de la formationprofessionnelle a été introduit dans laprocédure législative en octobre 2006. Desamendements y ont été proposés par le gouvernementen octobre <strong>2007</strong>, dans le but detenir compte des nombreux avis formulés parles chambres professionnelles et les partenairesde l’Education nationale. Depuis le dépôtdu projet de loi, la <strong>Fedil</strong> suit de près l’évolutiondu dossier. Rappelons que la réformeproposée réorganise le régime professionnelet le régime du technicien ; elle ne porte passur le régime technique de l’enseignementsecondaire technique. Le certificat d’initiationtechnique et professionnelle (CITP)et le certificat de capacité manuelle (CCM)sont remplacés par le certificat de capacitéprofessionnelle (CCP), généralisé pourtous les métiers et professions. La formationdu régime professionnel menant au DAP(anciennement CATP) est maintenue, toutcomme le régime de la formation de technicienqui mène au diplôme de technicien.La loi portant réforme de l’Inspection dutravail et des mines (ITM) a été votée endécembre <strong>2007</strong>. Cette réforme, basée surun audit réalisé par le Bureau internationaldu travail (BIT) et accompagnée par lespartenaires sociaux, n’est pourtant pasencore achevée alors que les dispositionsd’exécution restent à être fixées. La <strong>Fedil</strong>, deconcert avec d’autres organisations patronales,a soumis aux autorités gouvernementalesdes propositions concrètes afin de menerà bien cette réforme dont le succès dépendlargement de la volonté d’adaptation et d’uneouverture d’esprit de l’ensemble des acteursconcernés.Ensemble avec les autres acteurs du patronatreprésentés au sein de l’UEL, la <strong>Fedil</strong> a participéà la création de l’Institut national pour ledéveloppement durable et pour la responsabilitésociale des entreprises (INDR) qui viseà promouvoir des références et outils servantau diagnostic, à la planification et à l’évaluationdes stratégies et politiques de développementdurable et de responsabilité socialedes entreprises. A cette fin, l’INDR a prévul’élaboration d’un référentiel divisé en plusieurssous-catégories (environnementale,corporate governance, sociale/sociétale etégalité des chances professionnelles). Etantdonné que <strong>2007</strong> a été l’année européennede l’égalité des chances pour tous, l’INDR achoisi de commencer par l’implémentationdu référentiel « Egalité des chances professionnelles» qui sera mis à disposition desentreprises en version finale vers le mois dejuin 2008.Dans le cadre de l’année européenne del’égalité des chances pour tous, la <strong>Fedil</strong> a participéà l’organisation de la conférence du 10octobre <strong>2007</strong> au sujet de la « Diversité sur lelieu de travail ».Le projet de loi n° 5802 portant sur la librecirculation des personnes et l’immigrationa été déposé à la Chambre des députés ennovembre <strong>2007</strong>. Parallèlement à cela, la procédureen rapport avec le projet de loi n°5825 concernant l’accueil et l’intégration desétrangers au Grand-Duché de Luxembourg aété mise en route en décembre <strong>2007</strong>. Ensembleavec les autres organisations patronales,la <strong>Fedil</strong> a insisté sur l’accélération de laprocédure concernant les permis de travail/séjour, particulièrement pour les personneshautement qualifiées.Sur base des conclusions du Comité de coordinationtripartite du 28 avril 2006, un groupede réflexion a été créé en vue d’élaborer despropositions pour assurer la viabilité à longterme des régimes de pension et d’étudierles différentes mesures qui pourront êtreenvisagées pour garantir cette viabilité à longterme. Ce groupe de réflexion, aux travauxduquel la <strong>Fedil</strong> participe activement, s’estréuni une première fois en novembre <strong>2007</strong>.Le budget de l’assurance maladie pour l’année<strong>2007</strong> avait présenté un déficit cumuléglobal de 6,9 millions d’euros. En 2008 lasituation devrait s’améliorer et l’on peut s’attendreà un excédent cumulé de 0,4 milliond’euros, qu’il faut qualifier d’équilibre extrêmementfragile.Les cotisations et les participations statutairesdes assurés aux prestations n’ont pas étéaugmentées en <strong>2007</strong>. En effet, les recetteset les dépenses courantes de l’exercice <strong>2007</strong>de l’assurance maladie sont en équilibre etle resteront probablement en 2008. Le risqued’un dérapage financier est toujours présentà cause d’une possible augmentationnon prévue des dépenses. Quant à la gestiondes prestations en espèces des ouvriers,l’équilibre financier est assuré à moyenterme, grâce à une réserve obtenue par unapport de l’assurance pension en 2004, maisaussi grâce à un meilleur contrôle des arrêtsde travail pour cause de maladie et unemeilleure prise en charge des incapacités detravail. Cependant, la gestion des prestationsen espèces des employés et des indépendantsprésente un déficit cumulé de 13,1 millionseuros pour <strong>2007</strong>. Toutefois, compte tenudes réaménagements importants envisagésdans le cadre de la réalisation au 1 er janvier2009 du statut unique de tous les salariés dusecteur privé, il a été convenu de surseoirà un relèvement des cotisations afférentes.Des nouvelles pistes de réalisation d’économiesau niveau des frais engendrés par lesecteur hospitalier sont exploitées, commepar exemple la mise en place d’un centrelogistique pour promouvoir une utilisationplus rationnelle et économique des infrastructureset ressources disponibles dansce secteur. Une campagne de sensibilisationrelative à l’usage des médicaments génériqueset pour un usage raisonnable des antibiotiquesa porté ses fruits, notamment auniveau du volume des génériques prescritsainsi qu’au niveau des prix des médicamentsoriginaux.Le Conseil économique et social (CES) avaitrendu le 2 octobre 2001 son avis sur la réformede l’assurance accidents à la demande formuléepar le gouvernement en 1992. Ennovembre <strong>2007</strong> a été présenté l’avant-projetde loi portant réforme à l’assurance accidentspar le ministre de la Sécurité sociale.Comme préconisé par le CES, le systèmed’indemnisation proposé dans le projet serapproche du système d’indemnisation intégraledu droit commun et vise une indemnisationplus équitable des assurés, sans quele système d’immunité patronale actuel nesoit remis en question.


14.12.<strong>2007</strong> 11:20Réunion du conseil d’administrationMichèle Detaille et Charles-Louis Ackermann,administrateurs44 45


46 47Affaires européennesSur le plan européen, l’année <strong>2007</strong> a étémarquée par la signature, en décembre, dufutur Traité de Lisbonne, mettant ainsi fin àune longue période d’incertitude qui a paralysél’Europe d’un point de vue politique.En <strong>2007</strong>, les travaux du bureau de représentationde la <strong>Fedil</strong> à Bruxelles ont été axéssur le suivi des dossiers prioritaires pour lesentreprises membres, à savoir le domainede l’environnement, le marché intérieur etle social. Le présent rapport donne un brefaperçu des grands dossiers législatifs sur leplan communautaire ayant particulièrementcaractérisé les travaux du secrétariat de la<strong>Fedil</strong> au cours de l’exercice sous revue.Ainsi, la <strong>Fedil</strong> a suivi à intervalles réguliersles travaux des différents groupes de travailde la Confédération de l’industrie et desemployeurs d’Europe (UNICE) ayant adopté,début <strong>2007</strong>, la dénomination BUSINESSEU-ROPE. Par ailleurs, la collaboration étroiteavec les fédérations d’employeurs de la Belgique(FEB) et des Pays-Bas (VNO-NCW)dans le contexte du mandat Benelux au seindu Bureau exécutif de BUSINESSEUROPE, aété renforcée.Sur le plan national, la <strong>Fedil</strong> a participé activementaux travaux du groupe de travail« Affaires européennes » de l’UEL qui estprésidé par le directeur de la Chambre decommerce, Pierre Gramegna. La <strong>Fedil</strong> s’est,notamment, engagée à tenir les membresde ce groupe de travail informés de l’étatd’avancement des travaux sur les dossierslégislatifs prioritaires.Enfin, des entrevues périodiques avec lesdécideurs politiques sur le plan européen,notamment avec la commissaire VivianeReding, et les membres de son cabinet, avecl’ambassadeur du Luxembourg auprès del’Union européenne, S.E. Martine Schommer,avec des experts de la Représentation permanentedu Luxembourg auprès de l’Unioneuropéenne ainsi qu’avec des membres duParlement européen, ont eu lieu.A l’instar des années antérieures, la <strong>Fedil</strong>s’est portée fort pour une mise en applicationvigoureuse de la Stratégie de Lisbonnepar les institutions européennes tout commepar les Etats membres. A soulever, dans cecontexte, la publication par la Commissioneuropéenne, en octobre <strong>2007</strong>, d’un documentintitulé « Une Europe fondée sur la confiance,l’ouverture et sur les réformes…». Dans cedocument de réflexion, la Commission européennea exhorté les Etats membres à toutfaire pour répondre aux défis de la mondialisation.Elle a confirmé les priorités de la Stratégiede Lisbonne révisée et a invité les Etatsmembres à mettre en œuvre et à approfondircette stratégie avec un accent particuliersur la R&D, la simplification administrative etla transposition du concept de flexicurité.La <strong>Fedil</strong> a été engagée activement dans lesdiscussions autour de la stratégie futurepour le marché intérieur. Après une phase deconsultation des parties intéressées, la Commissioneuropéenne a, en effet, présenté le20 novembre <strong>2007</strong> sa vision pour le marchéintérieur du 21 e siècle.Il s’agit d’un paquet de mesures mettant l’accentsur une meilleure implémentation de l’acquispar les Etats membres, pour renforcer laconfiance des consommateurs et le rôle desPME avec l’adoption d’un « Small Business Act ».La <strong>Fedil</strong> a critiqué le fait que le principe de lareconnaissance mutuelle, pourtant à la basedu marché intérieur, n’est pas mis en évidencedans ce document. Deux sujets, auxquelsil faudra attacher une attention touteparticulière, sont l’encadrement des servicesd’intérêt général et l’introduction possiblede mécanismes de recours collectif pourles consommateurs.Se greffe sur ce dossier la révision de l’acquiscommunautaire en matière de droitdes consommateurs. Un livre vert publié enmars <strong>2007</strong> forme la base d’une consultationpublique à l’issue de laquelle la Commissiondécidera s’il faut prendre des initiativeslégislatives dans ce domaine. L’enjeu estimportant, et pour les entreprises, et pour lesconsommateurs des petits Etats membres,tout comme pour le développement du commerceélectronique à partir du Luxembourg.Il s’agira, en effet, de rester vigilant pour nepas dresser, sous le chapeau de la protectiondes consommateurs, de nouvelles barrièresaux échanges transfrontaliers. Si la <strong>Fedil</strong>est favorable à une harmonisation accruedans certains domaines, la reconnaissancemutuelle devra rester un principe fondamental.La <strong>Fedil</strong>, en collaboration avec l’UEL,continuera à s’impliquer dans ce dossiersensible.Le Portugal a réussi à rallier, en décembre<strong>2007</strong>, les Etats membres et le Parlementeuropéen autour d’un compromis surle dossier Rome I (droit applicable aux obligationscontractuelles). Le texte final donnepartiellement satisfaction au Luxembourgayant défendu ses intérêts dans le contextedu commerce transfrontalier. Par ailleurs, laprésidence portugaise a su rallier le Luxembourgautour d’un compromis sur la TVAapplicable aux services B2C. Sur ces deuxdossiers, la <strong>Fedil</strong> a soutenu le gouvernementdans ses démarches, vu l’importance de cessujets pour l’économie luxembourgeoise etles entreprises membres de la <strong>Fedil</strong>.Parmi les autres dossiers relatifs au marchéintérieur ayant marqué les travaux dela <strong>Fedil</strong>, figure le « Paquet produits », c’està-direles propositions législatives qui visentà faciliter la libre circulation des produitsdans l’Union européenne. La <strong>Fedil</strong> s’est ralliéeaux initiatives de BUSINESSEUROPE dansce domaine. Les propositions de la Commissioneuropéenne trouvent l’appui des milieuxd’affaires.Pour ce qui est des dossiers en relation avecla Société de l’information, la <strong>Fedil</strong> se félicitede l’adoption en <strong>2007</strong> de la directive relativeaux services audiovisuels. L’application duprincipe du pays d’origine, tel que prôné parla commissaire Viviane Reding et les milieuxd’affaires, a pu être maintenue dans le textefinal adopté.En <strong>2007</strong> a également été adopté le règlementrelatif aux prix maximum à facturerpour des appels téléphoniques mobiles àcaractère transfrontalier (règlement « roaming») dans l’Union européenne. La <strong>Fedil</strong> arédigé un avis négatif par rapport à cette initiative,ceci en étroite concertation avec lesopérateurs de téléphonie mobile membresde la <strong>Fedil</strong>. Dans ce contexte, la <strong>Fedil</strong> a eul’occasion de faire part de ses vues critiquespar rapport à cette initiative à la commissaireReding et aux différents décideurs politiquessur le plan européen.A mentionner, enfin, la réforme de l’encadrementréglementaire dans le domaine descommunications électroniques. Présentées


29.06.<strong>2007</strong> 10:20Réunion du conseil d’administrationGérard Hoffmann, administrateur48 49par la commissaire Reding en novembre<strong>2007</strong>, ces propositions législatives visent àaméliorer le fonctionnement des marchés detélécommunication dans l’Union européenne,ceci notamment en garantissant plus decohérence et de rigueur au niveau de l’applicationdes instruments dont disposent lesrégulateurs. Les propositions phares sont lacréation d’une autorité européenne des télécommunications,l’introduction de la séparationfonctionnelle comme remède possibleet une flexibilisation et plus grande coordinationdans la gestion du spectre. Les propositionsrencontrent une opposition très large auConseil et parmi les membres de la <strong>Fedil</strong>. La<strong>Fedil</strong> a eu l’occasion d’échanger ses vues surce dossier avec la commissaire Reding avantpublication des textes définitifs et continueraà suivre de près ce dossier en 2008.Dans le domaine de l’environnement, lestravaux en <strong>2007</strong> ont été tournés vers lesdossiers « énergie » et « changement climatique». En effet, une série d’initiatives a étélancée par la Commission européenne durantla période sous revue, risquant de se répercuternégativement sur la compétitivité del’industrie en Europe.Ainsi ont été fixés par les chefs d’Etat et degouvernement, lors du Sommet de printemps,de nouveaux objectifs contraignantsen matière de réduction des émissions de CO 2pour la période post-Kyoto de 2012 à 2020,tout comme des objectifs en matière d’énergiesrenouvelables et d’efficacité énergétique.La <strong>Fedil</strong> a cherché un dialogue intensif avecles responsables politiques nationaux eteuropéen sur ces points. BUSINESSEUROPEa présenté les vues des milieux d’affaireseuropéennes le 5 mars <strong>2007</strong> lors d’uneconférence de presse. A remarquer qu’ausein de la confédération européenne, lespositions divergent quant à l’attitude à adopterpar BUSINESSEUROPE par rapport à lafixation d’objectifs contraignants unilatéraux(sans accord international) pour la périodepost-2012 et par rapport à un véritable marchéintérieur dans le domaine des énergiesrenouvelables.La Commission européenne a, par ailleurs,présenté le 19 septembre <strong>2007</strong> de nouvellespropositions de libéralisation des marchésénergétiques de l’Union européenne. Modifiantles directives de juin 2003 sur le gaz etl’électricité, la Commission propose, notamment,l’unbundling intégral de la propriétédes réseaux comme solution privilégiée,avec la possibilité pour les Etats membresd’opter pour un gestionnaire de réseau indépendant(GRI) et la création d’une agencede coopération des régulateurs de l’énergieavec renforcement des pouvoirs et indépendancedes régulateurs nationaux.Dans le domaine du social, les dossiers qui ontretenu l’attention de la <strong>Fedil</strong> en <strong>2007</strong> concernentla discussion relative au concept de« flexicurité » visant à adapter l’encadrementdes marchés du travail nationaux aux défisde la mondialisation et du vieillissement despopulations. A souligner dans ce contexteque les chefs d’Etat et de gouvernement


50se sont mis d’accord sur huit principes fondamentauxdans ce domaine qui devraient guiderles gouvernements nationaux dans leursréformes visant à flexibiliser les marchés dutravail. Par ailleurs, dans le cadre du dialoguesocial sur le plan européen, les partenairessociaux, dont BUSINESSEUROPE, ont su semettre d’accord sur une analyse commune dela situation et des défis que rencontreront lesmarchés du travail dans l’Union européenneà l’avenir. De l’avis de la <strong>Fedil</strong>, il s’agit d’unebonne base pour attaquer les problèmes liésà la rigidité du droit du travail dans de nombreuxpays en Europe, dont le Luxembourg.Une conférence organisée à l’initiative de la<strong>Fedil</strong> et à laquelle a été invité un expert dela fédération danoise DI a permis de se familiariseret de comparer le modèle danois,souvent considéré comme référence en lamatière, à la réalité au Luxembourg.Pour ce qui est des dossiers législatifs encours dans le domaine des affaires sociales,il est à soulever qu’aucun accord n’a pu êtretrouvé sur la directive relative aux droits depension complémentaire tout comme sur laproposition de règlement relative au tempsde travail et au travail intérimaire.Finalement, il faut rappeler que la Commissioneuropéenne a présenté le 13 juin <strong>2007</strong>son évaluation des mesures nationalesappliquées par les Etats membres en vue decontrôler le détachement des travailleurs. LeLuxembourg y figure comme mauvais élève,notamment pour ce qui est des mesures decontrôle jugées trop drastiques. La Commissionenvisage de saisir la Cour de justiceeuropéenne du dossier.Dans le domaine de la fiscalité, il faut attirerl’attention sur la suite des travaux au sujetde l’instauration d’une base d’impositioncommune consolidée pour les entreprises(ACCIS). La Commission a présenté, début mai<strong>2007</strong>, un rapport sur les progrès accomplissur ce sujet au sein d’un groupe d’expertsdes Etats membres. Il est toujours prévu depublier en 2008 une proposition formellequi prévoit l’introduction d’une CCCTB(Common Corporate Consolidated Tax Base)optionnelle. En décembre <strong>2007</strong>, la <strong>Fedil</strong> a eul’occasion d’aborder ce sujet important lorsd’un workshop avec les entreprises membres.A relever également dans le domaine de lafiscalité la publication d’un document sur lesaccises sur le diesel professionnel dans lequella Commission propose de réduire les écartsentre Etats membres par une augmentationgraduelle des accises. L’argument de la luttecontre le changement climatique y figureexplicitement.A souligner, enfin, que la Commission européennea adopté en <strong>2007</strong> de nouvelleslignes directrices pour ce qui est de l’encadrementdes aides d’Etat à la recherche et àl’innovation. La <strong>Fedil</strong> a suivi de près ce dossieren étroite concertation avec le ministèrede l’Economie et du Commerce extérieur. Lenouvel encadrement donne davantage d’incitationsaux entreprises - et notamment auxPME - pour investir dans la recherche.


52 53Conjoncture internationaleLa conjoncture mondiale semble avoir assez bien résisté aux chocs qui l’ont affectée en<strong>2007</strong> : crise des « subprimes » (prêts hypothécaires à risque) aux Etats-Unis qui s’est transforméeen crise financière mondiale à partir de l’été <strong>2007</strong> ; forte hausse des cours du pétroleau second semestre. L’effet de ces chocs sur l’économie mondiale devrait se matérialiser plusnettement en 2008.Aux Etats-Unis, l’évolution des indicateurs conjoncturels affiche un ralentissement de grandeampleur. La détérioration se fait remarquer surtout au niveau des nouvelles commandes etde l’emploi. De par le poids de l’économie américaine dans l’économie mondiale, il est presquecertain que le retournement conjoncturel américain aura des impacts sur les autres économies.Les experts du FMI estiment la croissance du PIB mondial pour l’année <strong>2007</strong> à 4,9%.La croissance américaine passerait de 1,9% en <strong>2007</strong> à 1,5% en 2008. Les pays émergents eten développement n’échappent pas non plus au ralentissement annoncé. Le FMI prévoit unecroissance de 7,8% en <strong>2007</strong> et de 6,9% en 2008. La Chine, en particulier, affiche encore untaux de croissance spectaculaire de 11,4% pour <strong>2007</strong> et un taux de croissance estimé de 10%pour 2008. Au Japon la croissance économique affiche un taux de 2,1%.Dans la zone euro la croissance du PIB est estimée par Eurostat à 2,7% sur l’ensemble del’année <strong>2007</strong> et à seulement 1,8% en 2008. Les enquêtes de conjoncture montrent une certaineinquiétude du côté des chefs d’entreprise ainsi qu’un recul de la confiance des ménagesdepuis le quatrième trimestre <strong>2007</strong>. Sur l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne, lacroissance a atteint l’an passé 2,9% après 3% en 2006. Sur le seul quatrième trimestre, elleest tombée à 0,5% contre 0,8% au troisième trimestre, précise encore Eurostat. Pénalisée parla forte inflation et les inquiétudes autour du pouvoir d’achat, la consommation des ménagesa reculé de 0,1% en <strong>2007</strong>, alors qu’elle était ressortie en hausse de 0,5% au troisième trimestre.Les exportations ont encore augmenté en <strong>2007</strong> de 0,8%, malgré l’euro fort, mais cettehausse est nettement moins rapide que celle de 2,1% enregistrée au troisième trimestre.Ayant dépassé le seuil de 1,50 dollar US, l’euro s’est apprécié de manière quasi-continuedepuis le début de 2006. L’appréciation de la monnaie européenne est d’environ 25% parrapport au dollar US sur les deux dernières années, mais ce mouvement se constate aussivis-à-vis d’autres devises, comme le yen japonais (+15% sur la même période) ou le yuanchinois (+15%). Comme l’a noté le STATEC en novembre <strong>2007</strong> (Conjoncture Flash), l’appréciationde la monnaie européenne permet certes de diminuer l’inflation importée, notammentpour ce qui concerne le pétrole, mais elle pèse aussi sur la compétitivité des produits européens(et donc sur l’emploi et les salaires européens).


54 55Statut unique : la <strong>Fedil</strong> menaçanteL’organisation patronale (…), menacede revenir sur son accord sur le statutunique, dans un communiqué diffuséhier. A l’issue d’une délégation menéepar son président (…), elle reprocheau gouvernement de ne pas en faireassez contre l’absentéisme injustifiédes salariés (…).Conjoncture nationaleD’après les estimations du STATEC, la croissancedu produit intérieur brut (PIB) luxembourgeois,en <strong>2007</strong>, devrait se situer à quelque5,0%. Ainsi, la croissance du PIB reste dynamique.Cette accélération de la croissanceéconomique n’a cependant pas été partagéede la même façon par tous les secteurséconomiques, comme vont le montrerles développements concernant les secteurscouverts par la <strong>Fedil</strong> aux pages qui suivent.La balance courante des trois premiers trimestresde <strong>2007</strong> s’est soldée par un excédentde 2,93 milliards d’euros contre 2,92 milliardspour la même période de 2006. Cette stabilisationest la résultante d’évolutions nettesfort divergentes des balances partielles.Ainsi, on note un excédent croissant du côtéde la balance des services et une aggravationdes déficits du côté des balances desrevenus et des transferts courants.de demandeurs d’emploi enregistrés auprèsde l’ADEM a baissé, au cours de l’année <strong>2007</strong>,de quelque 500 personnes.En <strong>2007</strong>, 199 travailleurs en moyenne parmois ont été concernés par le régime du chômagepartiel, contre 105 personnes en 2006.Parmi les 33 entreprises dont la demande aété avisée favorablement, 14 ont introduitune demande pour des raisons conjoncturelles,12 pour des motifs structurels et sept àcause d’un lien de dépendance économique.Sous l’effet de la bonne conjoncture, le tauxde croissance de l’emploi salarié intérieur aété de 4,6% en <strong>2007</strong> contre 4,0% en 2006.L’accélération de l’emploi vient surtout dusecteur financier et du secteur des servicesaux entreprises. L’emploi intérieur totalse chiffre fin <strong>2007</strong> à 339.108 personnes, dont318.670 salariés et 20.438 travailleurs indépendants.Le nombre de frontaliers a augmentéde 8,5% à 138.574 fin décembre <strong>2007</strong>.Le Quotidien 7 mars 2008Au niveau de la balance commerciale, onconstate une très faible aggravation du déficitcommercial de -4,3 à -4,4 milliards d’euros.Les exportations ont augmenté de 4,3% etles importations de 3,7%. Les exportationsont surtout été poussées par la demandeintra-UE tandis que les exportations hors UEont reculé. Seules les ventes en Russie et auBrésil ont connu des progressions notables.Du côté des importations, la progressions’explique en majorité par une poussée desapprovisionnements en biens d’équipementet, notamment, de matériel de transport.Fin <strong>2007</strong>, le taux de chômage a atteint 4,4%contre 4,8% fin 2006. Le nombre de demandeursd’emploi a diminué à partir de ladeuxième moitié de l’année <strong>2007</strong>. Le nombreConcernant l’inflation, il faut noter que letaux d’inflation national (IPCN) a progresséde 2,3% en <strong>2007</strong>, contre 2,7% en 2006. Cettedécélération s’explique par une hausse plusfaible des produits pétroliers (+1,6% contre+10,4% en 2006). Parmi les principales composantesde l’IPCN, ce sont les prix des produitsalimentaires et du logement, chauffageet éclairage qui ont augmenté le plus. Sur lafin de l’année <strong>2007</strong>, l’inflation a fortementaccéléré à cause de la hausse des produitspétroliers. Le taux d’inflation se situait endécembre <strong>2007</strong>, avec 3,4%, à un niveau qu’iln’avait plus atteint ou dépassé depuis sept ans.Le coût salarial moyen a progressé de 3,7%en moyenne sur les neuf premiers moisde l’année <strong>2007</strong>, contre 4,9% en 2006.


56 57L’impact de l’indexation des salaires dedécembre 2006 a joué jusqu’en novembre<strong>2007</strong>. Ainsi, sur l’ensemble de l’année <strong>2007</strong>,l’impact de l’indexation des salaires a été de2,3%. La contribution des autres facteurs pasdirectement liés à l’indexation est de 1,2%sur les neuf premiers mois de <strong>2007</strong>.Pour l’année 2008, le STATEC prévoit un légerralentissement de la croissance de l’économieluxembourgeoise. La croissance du PIBpour 2008 devrait se situer aux alentours de4,0%. Une nouvelle accélération est attenduepour 2009 où le STATEC s’attend à unecroissance de 5,0% du PIB.Quant à la création d’emplois, les prévisionsdu STATEC tablent sur une hausse de l’emploiqui se situerait autour de 4,0% en 2008et 3,5% en 2009. Le taux de chômage estestimé à 4,6% en 2008 et à 4,7% en 2009,tandis que l’inflation devra se situer à 2,9%en 2008 et à 2,3% en 2009.Selon les experts du STATEC, les perspectivespour l’industrie luxembourgeoise,tant pour la zone euro que pour le Luxembourg,montrent des signes d’inquiétudesur le début 2008. Suite au ralentissementéconomique qui s’annonce et vu les quelquessignes d’inquiétude constatés dans ledomaine du génie civil, les perspectives pourle secteur de la construction pour 2008 sontplutôt contrastées.L’industrieEn <strong>2007</strong>, l’industrie luxembourgeoise n’a pasréussi à maintenir les perspectives prometteusesqui se sont présentées au début del’année sous revue. En effet, le STATEC aobservé un tassement de l’activité industrielleau cours du deuxième semestre <strong>2007</strong>.C’est ainsi que, comparé à 2006, l’indice de laproduction industrielle n’a augmenté que de0,5% en <strong>2007</strong> (production du mois), ce quirevient à une quasi-stagnation.L’industrie, dans son ensemble, a enregistréen <strong>2007</strong> une progression de son chiffred’affaires de 4,9%, une augmentation dessalaires de 2,4% par rapport à 2006 et unediminution du nombre de salariés de 1,0%.Cette baisse est le résultat d’un certainnombre de restructurations dans l’industrie,surtout dans des secteurs exposés à uneforte concurrence internationale. Parmi lessecteurs ayant enregistré les baisses lesplus significatives du nombre de salariés, ilfaut citer l’industrie du papier et du carton(-12,9%), l’industrie chimique (-9,6%) etl’industrie des boissons et du tabac (-5,0%).Parmi les branches qui ont pu accroître demanière significative leur activité en <strong>2007</strong>(voir tableau ci-après), le STATEC note lafabrication d’équipements électriques et électroniques(+18,5%), la fabrication de machineset d’équipements (+9,7%), la fabricationde verre, d’articles en verre et de produitscéramiques (+7,7%), l’industrie alimentaire(+7,0%), le travail du bois et la fabricationd’articles en bois (+6,9%) et l’industrie ducaoutchouc (+6,1%).Le caractère hétérogène de l’industrie luxembourgeoiseressort des résultats calculésIndice de la production industrielle (production par mois)Nace Branche d’activité 2005-2006 2006-<strong>2007</strong>1 à 4 Ensemble de l’industrie +1,8% +0,5%27.10 Ensemble de l’industrie à l’exclusion de la-0,3% +0,6%sidérurgie14 Extraction de pierres, de sables et d’argiles -21,1% +2,0%15.1 à 15.8 Industrie alimentaire +0,1% +7,0%15.9+16.0 Industrie des boissons et du tabac -13,2% -5,2%17 à 19 Industrie textile, habillement, etc. -0,1% -0,6%20 Travail du bois et fabrication d’articles en-5,5% +6,9%bois21+22 Industrie du papier et du carton - Edition et -9,3% -14,8%imprimerie24 Industrie chimique -10,2% -5,8%25.1 Industrie du caoutchouc +2,1% +6,1%25.2 Transformation des matières plastiques +5,4% -2,5%26.1 à 26.3 Fabrication de verre, d’articles en verre et+9,2% +7,7%de produits céramiques26.4 à 26.8 Fabrication de matériaux de construction+4,6% +6,0%et de produits abrasifs27.1.+27.2 Sidérurgie et fabrication de tubes +21% -0,5%27.3+27.4+27.5 Première transformation de l’acier - Métaux +6,4% +1,6%non ferreux - Fonderie28 Travail des métaux +6,1% +2,7%29 Fabrication de machines et d’équipements -2,3% +9,7%30 à 33 Fabrication d’équipements électriques et+3,6% +18,5%électroniques34 à 36 Fabrication de matériel de transport --1,0%Autres industries manufacturières40 Industrie de l’énergie -1,5% -4,3%45.21+45.23 Construction (bâtiment et génie civil) +2,3% +1,6%Source : STATEC, Indicateurs rapides – Séries B1 et B2, Edition du 29 février 2008 (Base 100 en 2000)


58 59pour d’autres branches (production du mois).Ainsi, par exemple, l’industrie du papier etdu carton (Edition et imprimerie) a vu sonactivité baisser de 14,8%. Ont égalementconnu un fort recul de la production, l’industriechimique (-5,8%), l’industrie des boissonset du tabac (-5,2%) et l’industrie del’énergie (-4,3%).Au niveau des prix des produits industriels, ona pu constater une hausse de 9,1% par rapportà 2006. Cette augmentation est largementdue à l’augmentation des prix des produitssidérurgiques (+18,3%) et des prix des produitsminéraux non métalliques (+12,2%).Selon le STATEC, l’industrie sidérurgique, audébut du premier semestre, avait bénéficiéd’un niveau de commandes tout à faitexceptionnel qui avait favorisé la productionjusqu’en juin (+10% environ par rapportà 2006 sur les six premiers mois). Dansle cas de la sidérurgie, le STATEC note unedifférence très forte entre l’évolution de laproduction (-0,5% sur l’ensemble de l’année<strong>2007</strong>) et celle du chiffre d’affaires (+18,1%).Ce phénomène est lié à celui de la hausse desprix des produits sidérurgiques, qui s’étaientnettement appréciés tout au long de 2006 etqui ont poursuivi leur ascension jusqu’à la findu deuxième trimestre <strong>2007</strong>.L’année a été plutôt favorable pour le secteurde l’extraction de pierres, de sables et d’argilesavec une progression sensible (+12,4%) deson chiffre d’affaires. Cette évolution s’est égalementrépercutée sur le nombre de salariéslégèrement en progression (+0,8%) et surle volume des heures de travail prestées(+1,9%).


60 61Le renchérissement des denrées agricoles auniveau mondial observé en <strong>2007</strong> s’est répercutéégalement sur l’industrie alimentaireluxembourgeoise. Ce sont donc un certainnombre de facteurs externes - dont la forteconsommation de produits agricoles dansles économies émergentes - qui expliquentla forte progression du chiffre d’affaires(+10,2%) et le recul des heures de travailprestées (-1,7%) malgré une hausse dunombre des salariés (+1,3%).Pour l’industrie des boissons et du tabac,l’année <strong>2007</strong> aura été une autre annéedéfavorable avec une production en baissede 5,2%, après un recul de 13,2% enregistréen 2006. Cette évolution négative a euses effets sur le nombre de salariés (-5,0%).Le secteur a néanmoins pu enregistrer uneévolution positive de son chiffre d’affaires.L’année <strong>2007</strong> se solde par une évolution trèsdynamique dans le secteur du travail du boiset de la fabrication d’articles en bois, évolutionqui est également à mettre en relationavec le renchérissement du prix des matièrespremières à l’échelle mondiale. La progressiona touché tant la production (+6,9%)que les chiffres d’affaires (+11,6%) et l’évolutiondes effectifs (+1,8%).Pour l’industrie du papier et du carton, l’année<strong>2007</strong> se solde par un net recul de laproduction (-14,8%), du volume de travailpresté (-23,3%) et du nombre de salariés.Le secteur poursuit ainsi une évolutionnégative après une baisse de la progressionenregistrée déjà en 2006 (-9,3%).Une tendance à la baisse identique peutêtre observée pour l’industrie chimique quia vu baisser son chiffre d’affaires de 13,5%en <strong>2007</strong> et une production en recul de5,8%. La baisse est donc significative pourla deuxième année consécutive (-10,2% en2006). Il est ainsi peu étonnant qu’en <strong>2007</strong>,le nombre de salariés ait également enregistréune baisse sensible (-9,6%).L’industrie de la fabrication du verre, d’articlesen verre et de produits céramiques a poursuivisa lancée de 2006 (+9,2%) en ce quiconcerne la production. Ainsi, l’année <strong>2007</strong>s’est soldée par une progression de 7,7% etun chiffre d’affaires en hausse de 10,7%. Parailleurs, le nombre de salariés a été en reculde 6,6%.En ce qui concerne le volume de la production,le secteur de la fabrication de matériauxde construction et de produits abrasifsa connu une évolution positive (+6%).Ce constat concerne aussi le niveau du chiffred’affaires en progression de 9,6%. Cependant,le nombre de salariés et le volume detravail presté ont été en recul de 2,6%, respectivementde 2,0%.Le secteur du travail des métaux a dû faireface, en <strong>2007</strong>, à une hausse substantielledes salaires, de l’ordre de 9,5% et du nombrede salariés (+7,6%). Cet état des chosesne s’est cependant pas répercuté sur le chiffred’affaires (-4,4%), et ceci, malgré uneévolution positive en ce qui concerne le carnetde commandes (+5,5%).Après une année 2006 plutôt positive,l’industrie du caoutchouc a dû faire face àune année <strong>2007</strong> plus difficile avec un chiffred’affaires en régression de 3,2%. Néanmoins,le secteur a pu maintenir sa productivité àun haut niveau, étant donné que le volumede travail presté (+3,9%) et la production


62 63(+6,1%) sont en augmentation face au nombrede salariés qui a quasiment stagné.Selon le STATEC, les investissements industrielsont fortement progressé en <strong>2007</strong>,d’environ 30% par rapport au montant de2006. Cette nette envolée des investissementsproviendrait en grande partie desindustries de biens intermédiaires, mais laproduction de biens de consommation aégalement généré un montant substantield’investissements supplémentaires en <strong>2007</strong>.Comme il ressort du bilan de la politiqued’innovation et de diversification économiquerelatif à l’année <strong>2007</strong>, la politiquede diversification du gouvernement porteses fruits (voir tableau ci-contre). L’exerciceécoulé se signale par la diversité desactivités nouvelles qui, avec le concoursdu ministère de l’Economie et du Commerceextérieur, se sont décidées en <strong>2007</strong>.Ainsi, trois entreprises opérant au niveauinternational ont décidé de centraliser leursfonctions de quartier général au Grand-Duchéde Luxembourg. Deux entreprises relevantdu secteur des écotechnologies - Biocardelet Solarwood Technologies, - ont décidé delancer une production à échelle industriellesur le sol luxembourgeois. Umicore LuxembourgS.à r.l. est le bras luxembourgeois dugroupe belge Umicore qui a repris de Delphiles activités de conception et de développementde catalyseurs pour applicationsautomobiles.La constructionSelon le STATEC, la production du secteur dela construction a progressé de 1,6% en <strong>2007</strong>(production du mois), bâtiment et génie civilconfondus.L’activité a été bien plus élevée qu’en tempsnormal sur le début <strong>2007</strong>, comme ce fut déjàle cas sur la fin 2006, ce qui s’explique parles conditions météorologiques propices del’hiver 2006/<strong>2007</strong>. Passé cette période, l’activitéest revenue à un niveau plus habituel,ce qui explique le recul de la production auxdeuxième et troisième trimestres <strong>2007</strong>.Le profil d’évolution de la production estsensiblement le même, que ce soit dans ledomaine du bâtiment ou celui du génie civil :forte augmentation sur les premiers mois de<strong>2007</strong> (surtout dans le génie civil), puis netrelâchement par la suite (là encore plus marquédans le génie civil).Les autorisations de bâtir au troisième trimestre<strong>2007</strong> ont été moins dynamiques qu’àl’accoutumée (15% de volume en moins parrapport à la moyenne de long terme), maissurtout moins dynamiques que celles du troisièmetrimestre 2006. Celles-ci ont revêtu uncaractère exceptionnel avec plusieurs projetsde grande taille, à la fois dans la constructionde logements et dans le secteur nonrésidentiel.Les opinions des entrepreneurs de la constructionsur la tendance récente de l’activité,très optimistes au début <strong>2007</strong> à l’instarde la production, se sont ternies à partir dudeuxième trimestre. Depuis, elles se sontstabilisées, mais révèlent dans le détailune évolution contrastée : elles montrentPolitique de diversification économique - Activités nouvelles décidées en <strong>2007</strong>Raison sociale - LocalisationActivité1 Luxlam S.à r.l., Grevenmacher Production de poutres en bois lamellé ou collé2 Anolis-Lux S.A., Luxembourg Conception et développement de pièces usinées enmatériaux composites pour l’industrie aéronautique3 Biocardel Luxembourg S.A., Luxembourg Production de biodiesel4 Axoglia Therapeutics S.A., Luxembourg Conception et développement de molécules pourusage thérapeutique5 Wipro Technologies, Luxembourg Technologies de l’information et descommunications6 Elcoteq S.E., Luxembourg Quartier général européen7 Performance Fibers S.A., Bascharage Quartier général européen8 Caselex S.à r.l., Foetz Services juridiques en ligne9 Scilux Consulting S.à r.l., Foetz Consultance scientifique et technologique10 Solarwood Technologies S.A., Folkendange Production de panneaux photovoltaïques11 Young Energy Prize S.A., Luxembourg Prospection et exploitation de champs pétroliers etgaziers – Quartier général12 Nitrocission S.A., Foetz Technologies de découpe au nitrogène13 Jilbee S.à r.l., Esch-sur-Alzette Services éducatifs en ligne14 Simeda Medical Solutions S.A., Hespérange Fabricant de prothèses médicales et dentaires15 Luxconnect S.A., Luxembourg Centre primaire d’accès aux réseaux internationauxde fibres optiques16 Vodafone Procurement S.à r.l., Luxembourg Centrale d’achat17 Umicore Luxembourg S.à r.l., Bascharage Conception et développement de catalyseurs pourle secteur automobile18 KEBT, Luxembourg Technologies de l’information et de lacommunicationSource : Ministère de l’Economie et du Commerce extérieurDirection générale de l’entreprise, du développement économique et du commerce extérieur


64 65jusqu’en janvier 2008 un recul assez fort dansle domaine du génie civil et une orientationplutôt favorable pour le bâtiment. Les jugementssur les carnets de commandes apportentune image tout à fait similaire, avec undésavantage net pour le génie civil.Le STATEC rappelle que les activités de géniecivil ont été marquées par le recul considérablede la production en 2005 et 2006 ; ellesse sont de nouveau retrouvées en terrainpositif à partir de <strong>2007</strong>. Les données conjoncturellesles plus récentes suggèrent cependantqu’elles devraient connaître un premiersemestre 2008 difficile.Toujours selon le STATEC, les perspectivesmaussades dans le génie civil pèsent égalementsur deux autres indicateurs de laconstruction : la durée d’activité assurée, auplus bas depuis 2003, et le pourcentage d’entreprisesqui jugent la demande insuffisante,en nette remontée sur les derniers mois.D’une façon générale, il importe que les pouvoirspublics établissent des plans d’investissementssur le long terme. Cette approchepermet de mieux définir les projets prioritaireset d’éviter les inconvénients des « stopand go » caractéristiques des investissementsdes pouvoirs locaux. Les entreprises doiventpouvoir fonctionner au sein d’un marchéoù la concurrence s’opère dans des conditionscorrectes ; la réalité n’est pas toujoursaussi simple dans le secteur de la construction,le marché étant souvent fragilisé pardes crises, des comportements non adaptésou encore par des pratiques illégales.Les diverses tensions qui influencent les prixdu marché et qui tirent ces prix vers le basconduisent trop souvent les entreprises àadopter des comportements dangereux pourleur survie. Il s’agit donc de sensibiliser lesmaîtres d’ouvrage publics à l’importance decette problématique et de les inviter à ne pastoujours privilégier le prix le plus bas dansles procédures d’attribution des marchés.Dans ce contexte, l’introduction d’un systèmede préqualification pour les entreprises duBTP qui participent aux appels d’offres publicsdevra être développée afin d’améliorerl’organisation et le contrôle des chantiers etde stimuler la concurrence sur le plan de laqualité. Outre l’argument d’une plus grandediscipline dans les appels d’offres, la préqualificationpermettra aussi aux entreprises defaire des économies. En effet, le Luxembourgest un des seuls pays en Europe qui ne possèdepas de régime de qualification.Le marché actuel du logement étant la résultanted’une demande vigoureuse induite parle développement démographique et sociologiquede la population, difficilement influençablepar ailleurs, et d’une offre raréfiéepar de longues procédures administrativescomplexes et lourdes, l’objectif fondamentaldu projet de loi appelé communémentpacte logement qui est de faire« baisser sinon stabiliser de manière durablele prix du foncier et de l’habitat » ne serapas atteint selon l’avis du Groupementdes entrepreneurs. Pire, certaines mesuresprévues dans le projet de loi vont mêmeà l’encontre de l’objectif affiché :• Le droit de préemption des acteurs publics,par l’augmentation du volume de la demandeexercera une pression supplémentaire surles prix du foncier.• L’exemption de l’impôt accordée au propriétairecédant son bien immobilier à un acteur


66 67public induira nécessairement une hausse deprix pour l’acheteur privé.• La taxe communale spécifique d’inoccupationou de non occupation à la construction decertains immeubles. Pour être efficace, elledevra être nationale, comporter un minimumd’exceptions et être suffisamment élevéepour constituer un incitatif de mise sur lemarché de terrains.Par ailleurs, beaucoup de mesures prévuespar le projet allongeront encore les délais déjàconsidérables de réalisation de logements aulieu de les raccourcir de façon substantielle.L’emphytéose et le droit de superficiequi sont présentés comme le remède universelpour réduire le coût de l’accès aulogement se heurteront sûrement à la mentalitéde la population et présupposeront desmoyens financiers énormes de la part desacteurs publics. L’extension des droits duFonds pour le développement du logementet de l’habitat en matière de détention departicipations financières et la réalisationd’acquisitions de terrains de toute nature, etnon seulement de terrains à bâtir, conduiranécessairement à des situations de concurrencedéloyale envers les acteurs privés.La formation continue des ouvriers de laconstruction est organisée, depuis près desix années, sur la base d’un régime sectorielde formation planifiée par le secteur et prisen charge par l’Institut de formation sectorieldu bâtiment (IFSB).C’est en date du 5 décembre <strong>2007</strong> que l’Institutde formation sectoriel du bâtiment (IFSB)a inauguré son nouveau centre de formationsitué à Bettembourg (Krakelshaff). Conçupour être un modèle écologique autantqu’un outil pédagogique pour l’ensembledes professions du bâtiment, le siège del’IFSB abrite sur une surface de 4.500 m 2 deshalls d’entraînement pour la construction,un auditoire de plus de 240 places ainsi quedes salles de cours. Le Training Centre IFSBest un bâtiment de type semi-industriel, detype basse énergie et une référence dans laGrande région.Les résultats de ce régime sont très positifscomme l’indiquent les données del’année <strong>2007</strong> : 287 entreprises du secteur dela construction ont inscrit 1.370 salariés à uneformation sectorielle pour un nombre totalde 21.954 heures de formation. Ces formations,données pour la plupart pendant lesheures de travail, engendrent un coût pourle secteur de 888.502 euros.Les servicesComme l’indique le STATEC dans la note deconjoncture 3-<strong>2007</strong>, les entreprises de labranche « Immobilier, location et services auxentreprises », ayant en majorité subi unralentissement au deuxième trimestre <strong>2007</strong>,se sont bien redressées par la suite. Sur labase des données de chiffre d’affaires, leSTATEC observe en <strong>2007</strong> une poursuite de latrès bonne dynamique déjà enregistrée en2006.Le vrai moteur de croissance pour cette branchecontinue à se situer dans les servicesfournis directement aux entreprises. Dansle détail, le STATEC relève des performancespour le moins réjouissantes (avec destaux de croissance à deux chiffres concernantle chiffre d’affaires) du côté des « Activitésjuridiques, comptables et conseils degestion », des « Activités d’architecture etd’ingénierie », des sociétés de « Sélection etfourniture de personnes » et des « Activitésde nettoyage ». D’après le STATEC, le ralentissementperceptible au niveau du secteurfinancier sur la fin de <strong>2007</strong> devra, si l’on sebase sur les observations du passé, impacterà terme ce type de services. Cependant, ledélai de transmission n’étant pas immédiat,ils sont susceptibles d’apporter encore unecontribution importante en termes de croissanceéconomique sur l’ensemble de 2008.D’après les observations du STATEC, la progressiondu chiffre d’affaires du commercede gros a été de 2,2% et celle du commercede détail de 1,3%. Lorsqu’on prenden considération la branche du commerceélectronique (vente par correspondance),le commerce de détail connaît une croissancede 14,6%. Cette croissance s’expliquepar l’installation de nouvelles sociétéseCommerce à Luxembourg.


68 69D’après le STATEC, les entreprises des branchestransports et communications montrentdans l’ensemble une orientation positiveen <strong>2007</strong>, avec de forts contrastes toutefoisselon le type d’activité. Ainsi, le chiffre d’affairesdans la branche de transport a diminuéde 0,8% par rapport à 2006. Cette baisse estsurtout due à l’évolution négative (-10,4%)de la branche « Transports par eau ».La branche des communications affiche uneaugmentation de 6,7% avec une progressionralentie des services de télécommunicationset une nette accélération (+25%) pour lesactivités de poste et de courrier.En <strong>2007</strong>, le trafic global du complexe portuairede Mertert, dépendance de Bech-Kleinmacheret trafics terrestres inclus, a atteint1.640.431 t contre 1.732.984 t en 2006, soitune diminution de 92.553 t ou 5,34%. Le traficterrestre portuaire a enregistré au total(y compris celui à destination de la zoneindustrielle) une progression de 41.451 t pouratteindre 358.943 t.Le secteur de l’aviation a connu une annéeplutôt positive. Malgré un début d’année difficile,l’exercice <strong>2007</strong> s’est finalement avéréêtre un succès pour le principal opérateurde fret, Cargolux, qui a dépassé la marquede 700.000 tonnes transportées et qui apu répéter les performances financières de2006. L’activité au niveau du centre de fretde Luxair, a progressé de 10% pour atteindre900.000 tonnes.Le nombre de passagers transportéspar la compagnie luxembourgeoise est restéstable autour de 1,12 million, mais le tauxd’utilisation des capacités (load factor) apu être amélioré de 4%, ce qui a contribuépositivement à la profitabilité. Le nombre depassagers accueillis à l’aéroport de Luxembourgest passé de 1,605 million en 2006 à1,640 million en <strong>2007</strong>, soit une augmentationde 2,2%. L’ouverture, au printemps 2008, dela nouvelle aérogare, construite et exploitéepar Luxairport S.A., devrait conduire à unedynamisation de l’activité aéroportuaire.Le premier opérateur mondial de satellites apoursuivi sa croissance en <strong>2007</strong> et sa performancefinancière est en nette progression.En base récurrente, c’est-à-dire après ajustementdes transactions réalisées, le chiffred’affaires, l’EBITDA, le résultat opérationnel etle résultat net par action affichent tous unesolide hausse. Dans le cadre de sa stratégiede croissance, le premier opérateur mondiala franchi une étape cruciale avec la finalisationde la transaction de scission-échangeavec l’un de ses principaux actionnaires.Le secteur de l’énergie affiche une régression,toutes formes d’énergie confondues. Lestempératures clémentes et le ralentissementde l’activité dans certains secteurs intensifsen énergie sont à l’origine d’une baisse deconsommation de certains combustibles.Les ventes de produits pétroliers ont reculépour la deuxième année consécutive (-1%)comme suite aux effets des hausses d’accisesque le Luxembourg a dû effectuer dansle cadre des mesures d’harmonisation décidéessur le plan européen. Les baisses desventes d’essence (-5%) et de diesel (-1%)et le recul des ventes de mazout chauffage(-5%) ont été partiellement compensées parla hausse significative des ventes de carburéacteurà l’aéroport du Findel (+7%).


70 71La consommation de gaz naturel (consommationfinale et consommation intermédiaire)a baissé de 6%, baisse qui s’explique avanttout par une consommation moindre dansle secteur de la production d’électricité etpar une baisse des besoins de chauffage.La quantité de gaz acheminée par le réseaude Soteg s’est élevée à 15.006 GWh en<strong>2007</strong>.Le marché de l’électricité a connu une légèreprogression (+1,6%) en <strong>2007</strong>. La consommationsur les deux réseaux Cegedel Net etSotel est passée au total à 6.742 GWh avecune progression de 3% auprès de Sotel et de0,9% auprès de Cegedel Net. Cette dernièreest plus faible que les années passées enraison des températures élevées en débutd’année. La reprise de la demande en find’année est documentée par une augmentationde la puissance maximale sur le réseaupublic de 2,5% (735 MW en <strong>2007</strong> contre 717MW en 2006).L’activité des entreprises du secteur del’assainissement, de la collecte et du traitementde déchets a été influencée parla croissance économique en général. Lesprix croissants des matériaux sont déterminantspour le secteur, dont l’activité secaractérise par un professionnalisme et unespécialisation accrus. A relever que l’année<strong>2007</strong> a été marquée par l’entrée en vigueurde nouvelles règles en matière de transfertde déchets qui ont fait l’objet d’une largecampagne d’information, organisée par laFédération luxembourgeoise des entreprisesd’assainissement (FLEA), la <strong>Fedil</strong> et l’Administrationde l’environnement.Sur le plan économique, la croissance dusecteur du travail intérimaire en <strong>2007</strong> a éténormale pour le recrutement d’ouvriers etla demande des employés est restée caractériséepar la difficulté de recrutement desprofils appropriés. En général, il faut retenirque le secteur du travail intérimaire n’arrivepas à satisfaire bon nombre d’offres d’emploi,vu la pénurie de main-d’œuvre qualifiéesur le marché de l’emploi luxembourgeois.Conscients du rôle important que le secteurdu travail intérimaire peut jouer dans la luttecontre le chômage local, les membres del’Union luxembourgeoise des entreprises detravail intérimaire (ULEDI) ont continué leurcollaboration formalisée en 1997 avec l’Administrationde l’emploi et se tiennent à ladisposition des autorités gouvernementalesafin de mettre en œuvre l’accord tripartitedu 28 avril 2006 visant à rechercher un partenariatavec les entreprises de travail intérimaireindividuelles en vue de la prise encharge d’un groupe de chômeurs difficile àplacer. Les conventions collectives de travaildu secteur en question ont été renouveléesen <strong>2007</strong> et les partenaires sociaux ont convenude la mise en place d’un fonds sectorielde formation. Les formations couvertesdans le cadre de ce fonds sectoriel seront,notamment, pour les travailleurs intérimairesdes formations en matière de sécurité et desanté au travail et pour les salariés permanents,des formations d’initiation et des formationscontinues.L’évolution du secteur de la sécurité privéea été satisfaisante en <strong>2007</strong>. Le marché secaractérise par un nombre croissant d’acteursprésents dans les différents segmentsde la sécurité privée. Afin de permettre auxclients du secteur de disposer d’une garantieconcernant la qualité des services offerts,l’Association luxembourgeoise des entreprisesde gardiennage et du transport de fonds(ALEGA) a élaboré une charte de qualité àlaquelle l’ensemble de ses membres ontadhéré. En outre, l’ALEGA a travaillé au coursde l’exercice écoulé sur un guide pour l’attributiondes marchés de services dans ledomaine de la surveillance et de la sécuritéprivée au Luxembourg permettant ainsià des attributaires de procéder à une évaluationobjective des offres remises.L’évolution du chiffre d’affaires a été légèrementpositive dans le courant de l‘année<strong>2007</strong> pour la majorité des entreprises activesdans le secteur du nettoyage. Toutefois,les entreprises du secteur affiliées à la <strong>Fedil</strong>ont dû faire face à une forte pression sur lesprix de vente, alors que la qualité des servicesofferts dans le domaine du nettoyageau Luxembourg n’est pas toujours reconnueà suffisance par la clientèle du secteur. Toutau long de l’année <strong>2007</strong>, le niveau de l’emploisalarié est resté plus ou moins stable. Al’approche de l’introduction du statut uniquepour salariés à partir du 1 er janvier 2009, lesecteur du nettoyage se soucie fortementdu coût de cette réforme sociétale pour lesentreprises qui sont actuellement confrontéesà un taux d’absentéisme très élevé.La croissance continue du nombre de PSF desupport soumis à la surveillance de la CSSF(Commission de surveillance du secteurfinancier), s’est confirmée dans le courantde l’année écoulée. En <strong>2007</strong>, les activitésdes PSF de support ont généré plus de6.000 emplois au Luxembourg. L’évolutionà la hausse du nombre d’acteurs financierstémoigne plus spécifiquement de l’intérêtporté aux catégories de PSF exerçant uneactivité connexe ou complémentaire à uneactivité du secteur financier, reflétant ainsile développement d’une activité importantepour le Luxembourg. De ce fait, l’Associationdes PSF de Support a été mise en place fin2006 et formalisée en tant qu’associationsans but lucratif le 23 octobre <strong>2007</strong>.En début d’année <strong>2007</strong>, le conseil d’administrationde l’Association des PSF de Support arédigé un avis concernant le projet de loi n°5627 relatif aux marchés d’instruments financiersen étroite collaboration avec le départementjuridique de la <strong>Fedil</strong>. La Chambre decommerce a fait siennes la plupart des considérationsde l’avis de l’association dans sonavis officiel du 18 juin <strong>2007</strong> quant à ce projetde loi.


72 73Service de santé au travail de l’industrie (STI)Créé en décembre 1994 à l’initiative de la <strong>Fedil</strong>, le Service de santé au travail de l’industrie(STI) offre aux entreprises relevant principalement des secteurs de l’industrie, des servicesaux entreprises et de la construction, un service de santé interentreprises répondant aux dispositionsde la loi modifiée du 17 juin 1994 concernant les services de santé au travail, tellequ’intégrée dans le Code du travail.Le STI regroupe actuellement 554 entreprises occupant 49.467 salariés. Les secteurs les plusreprésentatifs sont le bâtiment et le parachèvement, le secteur de l’industrie chimique, latransformation des métaux et le transport.Le tableau ci-après montre que le nombre d’examens médicaux se maintient à un niveautrès élevé et résulte, notamment, de la demande accrue d’examens de surveillance obligatoirespour des personnes occupant un poste à risque, ainsi que d’une demande croissanted’examens pour des problèmes de santé pouvant jouer sur le plan professionnel.Les activités du STI au cours de l’exercice écoulé ont été marquées par un développementdes prestations médicales suite à une diversification des demandes de la part de ses membresainsi que de la mise en œuvre de nouvelles législations telles que celle concernant laprotection des salariés contre le bruit et celle concernant les vibrations sur le lieu de travail.Nicolas Soisson, directeur de la <strong>Fedil</strong>2005 2006 <strong>2007</strong>Nombre d’entreprises 547 537 554Nombre de salariés couverts 47.777 48.052 49.467Nombre d’examens médicaux 17.296 18.196 18.087


74 75Ainsi, au cours de l’exercice <strong>2007</strong>, le STI a continuéà assister ses membres dans l’élaborationdes inventaires des postes à risques. Afin defaciliter la gestion des risques dans l’entreprise,le STI a mis en place en 2005 le logiciel« maîtrisk » permettant, à côté d’autres fonctionnalités,de gérer l’inventaire des postesà risques. Depuis lors, bon nombre d’entreprisesont opté pour cet outil qui leur permetd’avoir une vue d’ensemble sur les multiplesaspects de la sécurité sur le lieu de travail.Le STI, soucieux de satisfaire au mieux lesattentes de ses membres, a développé aucours des dernières années tout un éventailde services complémentaires par rapportaux services obligatoires prévus par la législationen matière de santé au travail. Ainsi, leSTI a créé en 2006 un département « Prévention» dont les activités couvrent une multituded’aspects et dont le bilan pour l’exercice<strong>2007</strong> confirme que le besoin en la matièreest réel. A côté de ces activités, le STI acontinué à développer de nouveaux servicesen matière de prévention et a renforcé sonéquipe à partir du mois de février 2008 parun conseiller en secourisme en entreprise.www.sti.luUnion des entreprises luxembourgeoises(UEL)Au niveau national, la <strong>Fedil</strong> est membre fondateurde l’Union des entreprises luxembourgeoises(UEL). Créée en 2001, l’UEL estencore composée de l’Association des banqueset banquiers (ABBL), l’Association descompagnies d’assurances (ACA), la Confédérationluxembourgeoise du commerce(clc), la Fédération des artisans, la Fédérationnationale des hôteliers, restaurateurs etcafetiers (HORESCA), la Chambre de commerceet la Chambre des métiers. Dans uneapproche de concertation et de dialoguesocial, l’UEL soutient toutes mesures et initiativesafin d’assurer un environnement législatifet réglementaire, favorable aux activitéséconomiques qui sont à la base du progrèssocial.Au cours de l’année écoulée, l’UEL a porté l’essentielde ses actions à l’amélioration de lacompétitivité de l’économie nationale, préalableau renforcement de la cohésion sociale.Ainsi, au niveau national, l’UEL s’est-elle positionnéepar rapport aux grands axes retenusdans l’accord tripartite signé en avril 2006, plusparticulièrement la fiscalité des entreprises, lamaîtrise de l’inflation, la politique favorable àl’emploi et à la résorption du chômage, l’introductiond’un statut unique, la réforme de l’assuranceaccidents et la réforme des régimes depension.L’UEL a également procédé à une analyse dela compétitivité de l’économie nationale sur labase d’indicateurs clés. Elle participe, en outre,aux travaux du Comité national pour la simplificationadministrative en faveur des entreprises(CNSAE).Au niveau européen, une cellule de concertationtraite des dossiers européens. Grâce auxapports des conseillers aux affaires européennesde la <strong>Fedil</strong> et de l’ABBL, l’UEL se pencherégulièrement sur les priorités des Présidencessuccessives de l’Union européenne. Elles’est notamment positionnée par rapport aulivre vert de la Commission européenne portantsur la modernisation du droit du travail, àla proposition de directive du Parlement européenet du Conseil relative à l’améliorationde la portabilité des droits à pension complémentaireet à la proposition de règlement surle droit applicable aux obligations contractuelles.Dans un souci d’amplifier son action depromotion de la responsabilité sociale desentreprises (RSE) et de promouvoir une véritableculture de développement durableau sein des entreprises, l’UEL a créé en juillet<strong>2007</strong> l’Institut national pour le développementdurable et pour la responsabilitésociale des entreprises (INDR). Un des rôlesde l’INDR sera d’identifier et de promouvoirdes concepts transversaux du développementdurable dans la gestion des entreprises.www.uel.luLuxembourg for BusinessEn date du 6 novembre <strong>2007</strong>, le ministre del’Economie et du Commerce extérieur a présentéla nouvelle agence de promotion duGrand-Duché de Luxembourg, « Luxembourgfor Business ». L’agence, constituée sousforme d’un groupement d’intérêt économique(GIE), ne va pas créer de nouvellesstructures, ni remplacer les départementsdéjà en place au sein de ses membres, maisformalisera leur coopération, leur donnerades moyens supplémentaires et les incitera àinnover dans leur approche promotionnelle,ceci en créant une plate-forme de discussiondiversifiée que sera le Comité consultatifpour la promotion du Luxembourg.Le partenariat privé-public qui rassembleplusieurs secteurs de l’économie, regroupele ministère de l’Economie et du Commerceextérieur, le ministère des Classes moyennes,du Logement et du Tourisme, la Chambrede commerce, la Chambre des métiers,la Société nationale de crédit et d’investissement(SNCI), l’Office du ducroire et la <strong>Fedil</strong>.« Luxembourg for Business » sera appeléeà coopérer étroitement avec les responsablesde la promotion de la place financière.Son objectif sera, notamment, d’encourager,d’encadrer et de supporter les entreprisesluxembourgeoises dans leur effort d’internationalisation,de coordonner les effortsdes différents acteurs actifs dans le positionnementdu Luxembourg comme site depremier choix pour l’investissement, le commerceainsi que pour le tourisme, de cofinancerdes projets de promotion qui lui sontsoumis par des acteurs institutionnels qualifiés(membres du Comité consultatif pourla promotion du Luxembourg) ainsi que degérer les contacts noués lors d’événementsde promotion à l’étranger.Business InitiativeCréée en avril 2000 à l’initiative de la <strong>Fedil</strong>avec d’autres partenaires institutionnels,Business Initiative est une association sansbut lucratif destinée à promouvoir l’espritd’entreprise dans la Grande région (Saar-Lor-Lux, Belgique francophone et Trèves)par l’intermédiaire de son réseau 1,2,3,GO.L’objectif principal d’1,2,3,GO consiste àtransformer les idées innovantes en plansd’affaires convaincants par le biais decoaching gratuit offert aux porteurs de projetsde création ou de diversification de PME.Une des forces majeures du réseau 1,2,3,GOest son caractère interrégional, permettantainsi aux porteurs de projet de générerrapidement des contacts transfrontaliers etd’élargir leur rayon d’action au-delà de leurrégion d’origine. Depuis sa création, 1,2,3,GOa contribué à la réalisation de près de 700plans d’affaires dans la Grande région et àla création de 170 start-ups. Ce sont plusde 900 emplois qui ont ainsi été durablementcréés. Depuis <strong>2007</strong>, 1,2,3,GO apporte,


76 77Bien plus que l’industrieLa <strong>Fedil</strong> a entamé sa 90 e annéed’existence avec un changement delook visant à mieux refléter la compositionde cette association fondéele 19 décembre 1918 par uncertain Paul Wurth (…). Le monde,l’économie ont bien changé depuis letemps : globalisation, tertiarisation,le développement de l’informatiqueet des télécommunications ont égalementprofondément transforméla composition de la <strong>Fedil</strong>. (…) Sonpoids en fait un interlocuteur incontournablepour la politique.Lëtzebuerger Journal 21 décembre <strong>2007</strong>en plus de l’accompagnement en amont présentéplus haut, un soutien accru au développementdes start-ups innovantes à partirde leur phase de lancement. Celles-ci peuventen novembre postuler à l’obtentiond’une prime de lancement d’un montantpouvant aller jusqu’à 70.000 euros sousforme de cautionnement. L’objectif principalest de faciliter l’accès à des prêts et deconstituer une première référence bancaire.www.123go-networking.orgLuxinnovation - Agence nationale pourla promotion de l’innovation et de larecherchePlus de 300 porteurs de projets innovantsont pu être assistés et accompagnés par lesconseillers de Luxinnovation en <strong>2007</strong>, dansdes domaines tels que les demandes definancements nationaux ou européens deprojets de R&D, la recherche de partenaires,la création d’entreprises innovantes ouencore le transfert de technologies.En <strong>2007</strong>, Luxinnovation a suivi 35 dossiers derecherche concrets de type « loi-cadre industrie» et « loi-cadre classes moyennes ». 19de ces dossiers – représentant une soixantainede projets soumis par 17 entreprisesdifférentes – ont obtenu un soutien financierdu ministère de l’Economie et du Commerceextérieur en <strong>2007</strong>. Par ailleurs, trois dossiersont été soumis en <strong>2007</strong> dans l’objectif d’êtrefinancés en 2008, tandis que sept autresdossiers étaient en phase de finalisation enfin d’année pour être présentés en 2008.Sur les 74 idées de création d’entreprisesinnovantes soumises en <strong>2007</strong>, 38 ont étéconsidérées comme concrètes et suivies parLuxinnovation. 14 entreprises ont été crééesen <strong>2007</strong> à partir de ces projets. Les activitésen faveur des créateurs d’entreprises innovantesde Luxinnovation incluent, notamment,l’animation du centre d’entreprise etd’innovation « ecostart » à Foetz du ministèrede l’Economie et du Commerce extérieur.Dans ce contexte, l’année <strong>2007</strong> a vul’ouverture d’un second bâtiment de quelque4.000 m 2 , également à Foetz, portant à septle nombre de jeunes entreprises hébergéesdans les deux structures.Autre activité majeure de Luxinnovation, unefois de plus couronnée de succès en <strong>2007</strong>,a été l’accompagnement des entreprises etcentres de recherche dans le montage deleur demande de financements internationaux.Au niveau européen, l’année <strong>2007</strong> aété marquée par le lancement effectif duseptième programme-cadre de rechercheet développement par la Commission européenneet la remise des propositions de projetssuite à la publication des premiers appelsfin 2006. Le Luxembourg a ainsi soumis 129participations dans le programme de coopérationdans 108 projets différents, aboutissantà la sélection de 14 de ces projets. L’Agencea, en outre, accompagné six nouveaux projetsEUREKA, projets qui ont été acceptés etlabellisés par les clusters ITEA (technologiesde l’information), CELTIC (télécommunications)et EURIPIDES (intégration de « SmartElectronic Systems »). Quatre projets comprenantdes participations luxembourgeoisesont démarré en <strong>2007</strong> en plus des dixprojets déjà en cours dans les domaines desmatériaux, des technologies de l’informationet des télécommunications. Ces projetspoursuivront leur développement au coursde l’année 2008. Enfin, au niveau des projetsfinancés par l’Agence spatiale européenne(ESA), Luxinnovation s’est investie dans la


78 79finalisation du deuxième appel à idées dansle cadre du programme « Luxembourg IndustryIncentive Scheme » avec l’acceptationd’une dizaine de projets luxembourgeois.Afin d’encourager les projets de R&D collaboratifs,Luxinnovation anime les trois grappestechnologiques SurfMat, InfoCom etAeroSpace issues du programme national« cluster ». Ces grappes visent à renforcer laposition concurrentielle des entreprises enfavorisant les partenariats et collaborationsdans différents secteurs technologiques auLuxembourg. Les travaux préparatoires aulancement d’une nouvelle grappe EcoDevconsacrée aux écotechnologies (Eco) et audéveloppement durable (Dev) ont bien progresséau cours de <strong>2007</strong>.En <strong>2007</strong>, Luxinnovation a établi de nombreuxcontacts avec des entreprises et centres derecherche en quête de partenaires en facilitantleur mise en relation avec des entrepriseset organismes au Luxembourg, en Granderégion et dans toute l’Europe. Quatre transfertsde technologie ont ainsi été rendus possiblesgrâce au réseau européen de transfertde technologie IRC (Innovation Relay Centres).L’Agence a, par ailleurs, développé sescontacts au sein des réseaux en faveur del’entreprenariat 1,2,3,GO, INNO-START, BICet eBird. Luxinnovation fait également partiedes groupements GLAE (aéronautique) etILEA (automobile) fonctionnant au sein de la<strong>Fedil</strong>.Enfin, dans le but de renforcer les liens entreles entreprises privées et les organismespublics, Luxinnovation a signé en <strong>2007</strong> uneconvention avec l’Université du Luxembourg,reposant, notamment, sur les partenariatspublic-privé et la valorisation économique desrésultats de la recherche. Dans ce contexte,Luxinnovation a sensibilisé les entreprisesaux avantages de ce genre de collaborationsen organisant son premier Forum « Businessmeets Research », réunissant plus de 350participants. www.luxinnovation.luwww.innovation.public.luPortail à guichet unique pour entreprisesRépondant non seulement aux attentes desentreprises, mais également aux exigencesde la stratégie de Lisbonne, la conceptiond’un guichet unique en ligne pour entreprisesest en train d’être réalisée par étapes parle gouvernement, avec l’appui de la <strong>Fedil</strong>.A terme, ce guichet unique virtuel deviendra,dans sa phase transactionnelle pourles entreprises, le canal d’accès privilégiéaux services publics et sera constitué d’unebase de connaissances structurée par thèmes.Pour chaque thème, les situations devie d’une entreprise seront décrites en termesd’options, de démarches qui en découlentet de responsabilités. Pour les situationssimples, ces descriptions enchaînent sur desformulaires en ligne. Les situations complexesfont l’objet d’assistants électroniques,des guides interactifs qui, indépendammentdes administrations chargées de démarches,proposent en ligne à l’entreprise une saisiestructurée en évitant de collecter des informationstransmises antérieurement.Un tel système d’assistance par voie électroniquecouvre, dans une première phase,les procédures de la création d’entreprise auLuxembourg et s’élargira, à terme, à d’autresformalités administratives auxquelles uneentreprise est confrontée au cours de sonexistence. L’assistant aide à déterminer lecas de figure de l’utilisateur et les démarchesà accomplir auprès des différents organismesjusqu’à la soumission, par voie électronique,de ses données aux administrationscompétentes.La première phase du guichet unique aconsisté à mettre en ligne, fin novembre2004, le guichet unique pour entreprises –www.entreprises.lu. Connaissant depuis lorsun franc succès auprès de son public cible,le site propose dans sa version informationnelleactuelle des informations et détaillebon nombre de démarches administrativespour chacune des étapes de la vie d’uneentreprise. En collaboration avec les chambresprofessionnelles et la <strong>Fedil</strong>, ce projet aété développé de concert par le ministèrede l’Economie et du Commerce extérieur,le ministère des Classes moyennes, du Tourismeet du Logement, le ministère de la Justiceet le ministère de la Fonction publique etde la Réforme administrative.www.entreprises.lu


80 81A propos de la <strong>Fedil</strong>Fondée en 1918, la <strong>Fedil</strong> est aujourd’hui une fédération d’entreprises multisectorielle couvrantnotamment les secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises.Par ailleurs, la <strong>Fedil</strong> regroupe actuellement 15 associations sectorielles.Sur le plan national, la <strong>Fedil</strong> a pour objectif principal la défense des intérêts professionnels deses membres de même que l’analyse de toutes les questions d’ordre économique, social etindustriel y relatives. Par ailleurs, la <strong>Fedil</strong> s’efforce de développer l’esprit et les liens de solidaritéentre employeurs luxembourgeois.Sur le plan international, la <strong>Fedil</strong> est affiliée à BUSINESSEUROPE (www.businesseurope.eu) etdispose depuis 2003 d’un bureau de représentation à Bruxelles dirigé par son conseiller Affaireseuropéennes. En tant qu’organisation représentative des employeurs luxembourgeois, la<strong>Fedil</strong> collabore aux activités de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Genève. Elleest, par ailleurs, membre de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) ainsi que duBureau consultatif économique et industriel (BIAC) auprès de l’OCDE.Entretenant un contact régulier aux niveaux national et européen avec les représentantspolitiques, les pouvoirs publics, les milieux économiques et les syndicats, la <strong>Fedil</strong> s’efforced’infléchir les décisions politiques et administratives dans l’intérêt de la libre entreprise. Parailleurs, la <strong>Fedil</strong> est étroitement associée à la préparation des décisions en matière économiqueet sociale par sa représentation dans de nombreux organes consultatifs institués parles pouvoirs publics.La <strong>Fedil</strong> accomplit une mission d’information, d’assistance et de conseil envers ses membres.Cinq groupes de travail {Affaires économiques et financières, Affaires industrielles, Affairessociales, Recherche, développement et innovation (RDI), Technologies de l’information etde la communication (TIC)}, présidés par un membre du conseil d’administration et composésd’experts, choisis au sein des entreprises membres, étudient et préparent les décisions àprendre par le conseil d’administration. www.fedil.lu


82 83La composition des organesLe conseil d’administration en <strong>2007</strong>Vice-présidentsAdministrateursPrésidentRobert DennewaldPrésident, S.A. des Chaux de ConternPrésident-Directeur général, Tetris S.A.Président du conseil d’administration,Eurobéton S.A.Président du conseil d’administration,CTI Systems S.A.Président du Groupement des fabricants dematériaux de constructionVice-président de la Chambre de commercedu Grand-Duché de LuxembourgAdministrateur de l’Union des entreprisesluxembourgeoises (UEL)Michel WurthMembre de la Direction générale groupeArcelorMittal S.A.Président du conseil d’administrationd’ArcelorMittal Luxembourg S.A.Président du conseil d’administrationPaul Wurth S.A.Président de la Chambre de commerce duGrand-Duché de LuxembourgPrésident de l’Union des entreprisesluxembourgeoises (UEL)Romain BauschPrésident & CEO, SES S.A.Co-Président du groupe de travail« Affaires économiques et financières »Président du sous-groupe de travail« Ecofin – Compétitivité »Charles-Louis AckermannPrésident et administrateur déléguéde Poudrerie de Luxembourg S.A., deAccumalux S.A. et de Luxbat S.A.Vice-président et administrateur déléguéde Luxmold S.A.Président de Accumalux MB s.r.o. enRépublique Tchèque, de AccumaluxAustralia PTY Ltd en Australie et deAccumalux Egypt Ltd en EgypteMembre du conseil d’administration deLuxport S.A.(coopté à partir du 29.06.<strong>2007</strong>)Claude BaerAdministrateur, Petroleum(Luxembourg) S.A.Directeur, Strategies S.à r.l.Président du Service de santé au travailde l’industrie A.s.b.l. – STIAdministrateur, Groupement pétrolierluxembourgeois A.s.b.l. – GPLRomain BeckerPrésident du comité de direction etdirecteur général, Cegedel S.A.Président du conseil d’administration,Cegedel-Participations S.A.Président du conseil d’administration,Luxénergie S.A.Hubert ClasenAdministrateur délégué,Caves Bernard-Massard S.A.Administrateur, S.A. Brasserie Nationale-BofferdingPrésident du Groupement des producteursde vins mousseux et crémantsluxembourgeoisMichèle DetailleAdministrateur délégué, No-Nail Boxes(Europe) S.A.Administrateur délégué, AllPackServices S.A.Administrateur délégué, Codiprolux S.A.Président du groupe de travail « Affairesindustrielles »Marc FoxGeneral Manager Corporate HR,ArcelorMittal S.A.Vice-président du groupe de travail« Affaires sociales »Marcel GrossDirecteur général, Entreprise des Postes etTélécommunicationsGérard HoffmannPrésident du conseil d’administration,Telindus S.A.Président du groupe de travail« Technologies de l’information et de lacommunication – TIC »Hubert Jacobs Van MerlenPresident & CEO, IEE S.A.Président, Centre de recherche public –Gabriel LippmannPrésident du groupe de travail « Rechercheet développement – R&D »John P. JentgenDirecteur de production du complexeindustriel luxembourgeois, Goodyear S.A.Vice-président du groupe de travail« Affaires industrielles »


84 85Erst auf halber Reformstrecke„Der Wirtschaft geht es grosso modogut”, stellte <strong>Fedil</strong>-Präsident RobertDennewald gestern vor der Pressefest. Die Tripartite-Maβnahmenwirkten sich positiv auf die Staatsfinanzenund die Unternehmenaus. Dennoch solle die Politik nunnicht auf halber Wegstrecke stehenbleiben und ihren Reformeifervernachlässigen.Hermann LangeDirecteur financier, Goodyear S.A.Co-Président du groupe de travail « Affaireséconomiques et financières »Président du sous-groupe de travail« Ecofin – Fiscalité »Membre élu de la Chambre de commercedu Grand-Duché de LuxembourgJacques LannersPorte-parole du comité de direction,Cératizit Luxembourg S.à r.l.Président, Mouvement luxembourgeoispour la qualité – MLQCharles LoeschDirecteur des ressources humaines,DuPont Teijin Films Luxembourg S.A.Président du groupe de travail « Affairessociales »Marc SolviDirecteur général, Paul Wurth S.A.Membre élu de la Chambre de commercedu Grand-Duché de LuxembourgChristian ThiryAdministrateur-directeur, C. Karp-KneipConstructions S.A.Président du Groupement desentrepreneurs du bâtiment et destravaux publicsVice-président du groupe de travail« Affaires industrielles »Membre élu de la Chambre de commercedu Grand-Duché de LuxembourgAdrien NeyDirecteur général, président du comité dedirection, Luxair S.A.(coopté à partir du 29.06.<strong>2007</strong>)Alex NickPrésident, Directeur général, IndusteelFrance (Groupe ArcelorMittal)Administrateur,Circuit Foil Luxembourg S.à r.l.Administrateur, IEE S.A.Luxemburger Wort 16. Oktober <strong>2007</strong>Jean-Claude SchmitzPrésident du comité de direction,Rotarex S.A.( jusqu’au 19 avril <strong>2007</strong>)


86 87Présidents honorairesMarc AssaPrésident, Tarkett GDL S.A.Carlo ClasenPrésident honoraire, Caves Bernard-Massard S.A.Président du conseil d’administration,Peintures Robin S.A.Charles KrombachGérant-Directeur général, Manufacture deTabacs Heintz van Landewyck S.à r.l.Gérant-Directeur général,Landewyck Group S.à r.l.Président du conseil d’administration,DSK Systems S.A.Président du conseil d’administration,Imatec S.à r.l. – Innovative MachineTechnologyMembre élu de la Chambre de commercedu Grand-Duché de LuxembourgDirecteur honoraireLucien JungLa direction et le secrétariatNicolas SoissondirecteurRené Winkinsecrétaire généralMarc KiefferconseillerRomain LannersconseillerGeorges SanterconseillerEmmanuelle MathieuconseillèreTom HermesconseillerSonja StreicherconseillèreLiliane Fischsecrétaire de directionChantal Hübschpremière secrétaireOlivier Nicolaysecrétaire-réceptionnisteErna Bosch-Haagsecrétaire-comptableJessica Lindensecrétaire-réceptionniste<strong>Fedil</strong> - Business Federation Luxembourga.s.b.l.Siège social et bureaux de la <strong>Fedil</strong>et des associations sectorielles7, rue Alcide de Gasperi,Luxembourg-KirchbergBâtiment B, 2 e étageAdresse postale de la <strong>Fedil</strong> et desassociations sectoriellesBoîte postale 1304, L-1013 LuxembourgTél.: +352 43 53 66-1 - Fax: +352 43 23 28E-mail: fedil@fedil.luInternet: www.fedil.luBureau de représentation à Bruxelles168, avenue de Cortenbergh,B-1000 BruxellesTél.: +32 2 237 66 80E-mail: romain.lanners@fedil.beGroupement des entrepreneurs dubâtiment et des travaux publics A.s.b.l.Pol Fabersecrétaire généralCarmen Da CruzsecrétaireSiège social et bureaux du Groupementdes entrepreneurs7, rue Alcide de Gasperi,Luxembourg-KirchbergBâtiment B, 2 e étageAdresse postale du Groupementdes entrepreneursBoîte postale 1304, L-1013 LuxembourgTél.: +352 43 53 66-623 - Fax: +352 43 23 28E-mail: group.entrepreneurs@fedil.lu


88 89Groupes de travailAffaires économiques et financièresTechnologies de l’information et de lacommunication - TICCo-PrésidentsPrésidentRomain BauschSES S.A.Michèle MarquesUELGérard HoffmannTelindus S.A.Marc HemmerlingABBLHermann LangeGoodyear S.A.MembresEric MauerCegedel S.A.Alex NickArcelorMittal S.A.Vice-présidentYves ElsenHitec Luxembourg S.A.Guy KergerMindforest S.A.Jean-Pol MichelCRP-Henri TudorPierre BleyUELGérard HoffmannTelindus S.A.Guy A. KerschGK International Tax Consulting S.à r.l.Patrick KleinCimalux S.A.Eric KluckersS.A. des Chaux de ConternRoger KolbetCargolux Airlines International S.A.Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.Tom LentzLuxénergie S.A.Christiane MangenChambre de commercePhilippe RivatGuardian Europe S.à r.l.Christian SchiltzArcelorMittal S.A.Paul SteffesDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.Camille SteichenGoodyear S.A.Marc WagenerHeintz Van Landewyck S.à r.l.SecrétariatGeorges Santer<strong>Fedil</strong>MembresDan ArendtDeloitte S.A.Nico BinsfeldNokia Siemens Networks S.A.Jean-Claude BintzVoxmobile S.A.Amal Chourye-Kenz S.A.Claude DaroCegecom S.A.Alain FlammangRTL GroupHarald GruberB.E.I.Marcel HeinenP & T LuxembourgPaul HeinerscheidSatlynx S.A.Georges MullerCegecom S.A.Bob OlingerOmnisecurity S.A.Marcel OrigerIBM LuxembourgPierre PigaglioP & T Consulting S.A.Laurent PiquetHewlett-Packard Luxembourg S.C.A.Frank RockenbrodDexia-BILGilles SchlesserLuxinnovation GIERoland StreberLuxconsult S.A.Jean TrimbourLuxinnovation GIE


90 91Recherche et développement - R&DAffaires industriellesPrésidentPrésidentTun Van RijswijkBroadcasting Center Europe S.A.Hubert Jacobs Van MerlenIEE S.A.Marc LemmerLuxcontrolMichèle DetailleNo-Nail Boxes (Europe) S.A.Jean-Claude WirthChambre de commerceSecrétariatRomain Lanners<strong>Fedil</strong>MembresGerhard BethscheiderSES Astra S.A.Georges BourscheidGuardian Luxguard I S.A.Gilles SchlesserLuxinnovation GIEAloyse SchoosIEE S.A.Lucien SchummerCargolux Airlines International S.A.Vice-présidentsJohn P. JentgenGoodyear S.A.Christian ThiryC. Karp-Kneip Constructions S.A.Georges Santer<strong>Fedil</strong>Ian CresswellLuxinnovation GIEYves ElsenHitec Luxembourg S.A.Gusty FeyderDuPont Teijin Films Luxembourg S.A.Jean GeorgesAteliers Nic. GeorgesPierre HirttHitec Luxembourg S.A.Jacques HoffmannArcelorMittal Belval & Differdange S.A.Guy HoppDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.René ZimmerGoodyear S.A.SecrétariatGeorges Santer<strong>Fedil</strong>MembresCharles-Louis AckermannAccumalux S.A.Marko BeckerKronospan Luxembourg S.A.Jean BraunC.R.V.C.Jean-Michel DenglerArcelorMittal Belval & Differdange S.A.Betty FontaineBrasserie Simon Exploitation et Cie S.e.c.s.Nicole GitzingerDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.Germain HamesGuardian Europe S.à r.l.Jean-Luc HeynderickxTWINerg S.A.


92 93Affaires socialesPrésidentMarc JacobsLuxpet A.G. / S.A.Emile WalchArcelorMittal Bettembourg S.A.Charles LoeschDuPont Teijin Films Luxembourg S.A.Marc PicardElco S.A.Dan KayserDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.Urbain LambertAmer-Sil S.A.Edouard WeisgerberTarkett GDL S.A.Nico WietorSotelVice-présidentMarc FoxArcelorMittal S.A.Dimitri RonsseHusky Injection Molding Systems S.A.Jean-Pierre ( Jim) SchumannCegedel Net S.A. (Cegedel S.A.)Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.Jacques LannersLuxénergie S.A.Philip NnganyadiC.R.V.C.Pascal PixiusGoodyear S.A.Jean-Paul ProthCimalux S.A.Gérard ReslingerLuxlait – Association agricoleCarlo SchoumacherArcelorMittal Belval & Differdange S.A.Jean-Yves SimonTarkett GDL S.A.Peter StadlerKronospan Luxembourg S.A.Pascal WorréVilleroy & Boch S.à r.l.SecrétariatRené Winkin<strong>Fedil</strong>MembresGeorges DisewiscourtLuxair S.A.René FriedericiPaul Wurth S.A.Jean-Claude GasparGuardian Luxguard II S.A.Sandra GoergenArcelorMittal S.A.Yves GöldiMichel HartmannIEE S.A.Romain MannelliRTL GroupEdmond MullerMoulins de Kleinbettingen S.A.Pierre OeschP & T LuxembourgSylvia SitzenGoodyear S.A.Nuyt VisscherVilleroy & Boch S.à r.l.Paul ZeimetSEO S.A.SecrétariatMarc Kieffer<strong>Fedil</strong>Emmanuelle Mathieu<strong>Fedil</strong>Sonja Streicher<strong>Fedil</strong>


94 95Club des chefs du personnelLe club des chefs du personnel comptequelque 120 gestionnaires des ressourceshumaines qui se réunissent à intervallesréguliers pour discuter et analyser certainesquestions d’actualité en rapport avec ledroit du travail et la sécurité sociale, ayantune incidence sur les entreprises.Jury du prix de l’innovation industrielleNico Daubenfeld, Marc Ferring, GérardHoffmann, Pierre Kihn, Edouard Michel,Jean-Pol Michel, René Winkin.Jury du prix de l’environnementMichèle Detaille, Ernest Huberty, RainerKlöppner, Tit Mannon, Marcel Oberweis,Joëlle Welfring, Robert Schmit.Institutions dans lesquelles la <strong>Fedil</strong> estreprésentée au niveau nationalDans le domaine économiqueBED - Luxembourg board of economicdevelopment(Comité de développement économique)Comité de conjonctureCommission consultative du commerceextérieurCommission technique consultative desindices de prix de la constructionCommission du bâtimentCommission des soumissionsConseil national de l’énergieConseil supérieur de la statistiqueCRTI-B - Centre de ressources destechnologies de l’information pour lebâtimentGroupe luxembourgeois de l’associationinternationale pour la protection de lapropriété industrielle - AIPPIOffice du ducroireOLAP - Office luxembourgeois pourl’accroissement de la productivitéSNCI - Société nationale de crédit etd’investissementDans le domaine socialCaisse nationale des prestations familialesComité consultatif à la formationprofessionnelle à caractère tripartiteComité permanent de l’emploiComité du travail fémininCommission mixte de reclassement destravailleurs incapables à exercer leurdernier poste de travailCommission nationale de l’emploiCommission spéciale chargée du réexamendes décisions de l’Administration del’emploi - ADEM en matièred’indemnisation du chômage completConseil national pour étrangersConseil supérieur de santé et de sécuritéau travailEST - Ecole supérieure du travailFonds de compensation commun au régimegénéral d’assurance pensionJuridictions du travailJuridictions socialesObservatoire du développement socialONC - Office national de conciliationOrganes de la sécurité socialeORPE - Observatoire des relationsprofessionnelles et de l’emploiSTM - Service de santé au travailmultisectorielSTI - Service de santé au travail del’industrieAutres institutionsChambre de commerce du Grand-Duché deLuxembourgCES - Conseil économique et socialComité de coordination tripartiteUEL - Union des entreprisesluxembourgeoises A.s.b.l.ParticipationsBusiness Initiative A.s.b.l.Luxembourg for Business GIELuxinnovation GIEMLQ - Mouvement luxembourgeois pour laqualité A.s.b.l.Contacts internationauxAu niveau européenBUSINESSEUROPE - Confederation ofEuropean business(anct. UNICE - Union des confédérationsde l’industrie et des employeurs d’Europe)APAT - Association patronaletransfrontalière - Grand-Duché deLuxembourg - Lorraine - Luxembourg -BelgeComité consultatif pour la libre circulationdes travailleursComité consultatif pour la sécurité socialedes travailleurs migrantsComité consultatif pour la sécurité,l’hygiène et la protection de la santé surle lieu de travailComité du dialogue socialConseil consultatif économique et socialBENELUXEURES - European Job Mobility PortalFondation européenne pour l’améliorationdes conditions de vie et de travailFonds social européenAu niveau internationalBIAC - Comité consultatif économique etindustriel auprès de l’OCDEBIT - Bureau international du travailOIE - Organisation internationale desemployeurs


96 97Associations sectorielles• Association des PSF de support• Association luxembourgeoise desentreprises de gardiennage et detransport de fonds - ALEGA, affiliéeà Confederation of European securityservices - CoESS - www.coess.org• Fédération des industries agroalimentairesluxembourgeoises - FIAL,affiliée à Confederation of the food anddrink industries in the EU - CIAA -www.ciaa.be• Fédération luxembourgeoisedes ascenseurs• Fédération luxembourgeoise desentreprises d’assainissement - FLEA,affiliée à European federation of wastemanagement and environmental services- FEAD - www.fead.be• Groupement des entrepreneurs dubâtiment et des travaux publics(en abrégé Groupement desentrepreneurs)Tél.: +352 43 53 66-623Fax: +352 43 23 28E-mail: group.entrepreneurs@fedil.luaffilié à European construction industryfederation - FIEC - www.fiec.org• Groupement des fabricants de matériauxde construction• Groupement des fabricants depâtes alimentaires, affilié à Union oforganizations of manufacturers of pastaproducts of the EU - UN.A.F.P.A.www.pasta-unafpa.org• Groupement luxembourgeois del’aéronautique et de l’espace - GLAEwww.glae.lu• Groupement pétrolier luxembourgeois -GPL - Tél.: +352 43 53 66-615Fax: +352 43 96 67/43 23 28E-mail: group.petrol@fedil.luwww.petrol.lu - représenté par EUROPIA- European petroleum industry associationwww.europia.com• Groupement des producteurs de vinsmousseux et crémants luxembourgeois• Groupement des scieries luxembourgeois• Industrie luxembourgeoise deséquipementiers de l’automobile - ILEAwww.ilea.lu - affiliée à Europeanassociation of automotive suppliers -CLEPA - www.clepa.be• Industrie luxembourgeoise de latechnologie du métal - ILTM, affiliéeà European engineering industriesassociation representing the interestsof the mechanical, electrical, electronic,metalworking & metal articles industries- ORGALIME - www.orgalime.orgILTM Construction métallique, affiliée àEuropean convention for constructionalsteelwork - ECCS -www.steelconstruct.com• Union luxembourgeoise des entreprisesde travail intérimaire - ULEDIwww.uledi.lu - affiliée à Internationalconfederation of private employmentagencies - CIETT - www.ciett.org etEUROCIETT - www.euro-ciett.Les entreprises membresABB S.A. LuxembourgAccumalux S.A.Adecco Luxembourg S.A.Agnes François et Jean S.à r.l. (Entreprise deConstructions)Agyr Luxembourg S.A.Ahlers International S.A.Air Liquide Luxembourg S.A. (L’Air Liquide Luxembourg)Airtech Europe S.A.AIT Group Europe S.à r.l.Alexander Hughes S.A.A.L.I.S.E. (Agence Luxembourgeoise d’Intérim et deServices aux Entreprises S.A.)Alltec Solution Provider S.A.Alpine-Energie Luxembourg S.à r.l.Amazon EU S.à r.l.Amer-Sil S.A.Ampacet Europe S.A. European HeadquartersAMPG S.A.AMS Systems S.A.AOL Europe Services S.à r.l.A+P Kieffer Omnitec S.à r.l.Applus Automotive Technology Luxembourg S.à r.l. *)Aral Luxembourg S.A.Arcelor Luxembourg (anct. ARBED S.A.)ArcelorMittal S.A.ArcelorMittal Belval & Differdange S.A.ArcelorMittal Bettembourg S.A.ArcelorMittal Bissen S.A.ArcelorMittal Centre Logistique Européen S.A. (AMCLE)ArcelorMittal Commercial RPS S.à r.l.ArcelorMittal Commercial Sections S.A.ArcelorMittal Dudelange S.A.ArcelorMittal International S.A.ArcelorMittal International Luxembourg S.A.ArcelorMittal Rodange S.A.ArcelorMittal Stainless Service Luxembourg S.A. (anct.Ugine & ALZ Luxembourg)ArcelorMittal Woiwer By-Products RecyclingPrimorec S.A.Architext S.A.Arendt & Medernach **)Argus Sicherheitsdienste GmbH NiederlassungLuxemburg *)Armatures S.A.Arval Luxembourg S.A. **)Assainissement urbain J.P. Feidert & Cie S.A.Associated Dexia Technology Services S.A. *)Association N. Arend & C. FischbachAssystem UK LtdAstron Buildings S.A.Ateliers Electriques de Walferdange S.A. – AEWAtoz S.A. *)Avery Dennison Luxembourg S.à r.l.Avisia Groupe TFNAxima Services S.A.Axis Interim S.à r.l. *)Baatz Constructions S.à r.l.Balthasar S.à r.l. ( Jos. Balthasar)Balthasar Constructions S.à r.l.Barenbrug Luxembourg S.A.Barthelmé Successeurs S.à r.l.Bartz Constructions S.à r.l.Bâtichimie et Cie S.e.c.s.Berl & Cie S.à r.l. (A. Berl)Bertrand S.à r.l. (Marbrerie Bertrand)Bétons Feidt S.A.Bétons Frais (S.A. des Bétons Frais)Bétons et Matériaux S.A.BK Services S.à r.l.Bois Brever S.A.Bonaria et Fils S.à r.l.Bonaria Frères S.A.Bourg Luxembourg S.A. (C.P. Bourg)BP Luxembourg S.A.Brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch S.A.Brasserie Nationale – Bofferding (S.A. BrasserieNationale)Brasserie Simon Exploitation et Cie S.e.c.s.Brink’s Security Luxembourg S.A.Broadcasting Center Europe S.A. - BCE


98 99Brucker S.à r.l. (Ateliers Brucker)Bull Luxembourg S.A.Bull PSF S.A.Bureau Moderne S.A. *)Cajot & Cie S.e.c.s. ( Julien Cajot)Calpam Luxembourg S.à r.l.Calumite S.A.Camo-Lux S.A. **)Cargolux Airlines International S.A.Carrelages Willy Pütz S.A.Carrières Feidt S.A.Catalyst Recovery Europe S.A.Caterpillar Luxembourg S.à r.l. **)Caves Bernard-Massard S.A.Caves Gales S.A.Caves Krier Frères Remich S.A.Caves St. Martin S.A.Caves St. Remy-Desom S.à r.l.Caves Wengler S.A.CDC Compagnie de Construction S.à r.l. & Cie S.e.c s.Cedef S.A.Cegecom S.A.Cegedel S.A.Cegedel Net S.A.Cegelec S.A.Centre Luxembourgeois de Recherches pour le Verreet la Céramique S.A. – CRVCCéodeux S.A.Céodeux Extinguisher Valves Technology S.A.Céodeux LPG Valves Technology S.A.Céodeux-Servitec S.A.Cératizit Luxembourg S.à r.l.CFL Cargo S.A.CFNR Lux S.A.Champ Cargosystems S.A.Chaux de Contern (S.A. des Chaux de Contern)Chemolux S.à r.l.Chrono Interim S.à r.l.Cimalux S.A.Circuit Foil Luxembourg S.à r.l.C.K. S.A.Cloos S.A.Close (Luxembourg) S.A.CLT-UFA S.A. (RTL Group)Cobelfret S.A.Coboulux S.A. (anct. EMO S.à r.l.)Cofralux S.A.Comco MCS S.A.Comes & Cie S.A. (Carrosserie Comes)Comet S.A.Compagnie Luxembourgeoise d’Entreprises « CLE » S.A.Comptoir des Fers et Métaux S.A. - CFMComputacenter PSF S.A.Com’unity S.à r.l.Construtec S.A.Convert-Lux S.A.Coprom S.A.Corex Luxembourg S.A.Cosmolux International S.A.Costantini S.A.Creditreform Luxembourg S.A.CTI Systems S.A.C.T.T.L. S.A. Centre de Télécommunicationset TéléinformatiqueCurver Luxembourg S.à r.l.Dalminer Finance S.A.Daniel Reinert Consulting S.à r.l.Delli Zotti S.A.Deloitte Consulting S.à r.l.Delphi Customer Technology Centre LuxembourgDennemeyer & Associates S.A.DKE Aerospace Lux S.à r.l. *)D.L.S.I. Luxembourg S.A.Domaine Mathes S.à r.l.Dometic S.à r.l.Doneck Euroflex S.A.DSD International Contractors S.à r.l.DSK Systems S.A.DuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.DuPont Teijin Films Luxembourg S.A.Duscholux S.A.Eaux Minérales de Beckerich (S.A. des Eaux Minéralesde Beckerich)Eaton Holding II S.à r.l. *)Ebay Europe S.à r.l. *)E-Business and Resilience Centre S.A. – eBRC **)Echolux S.A.Ecotec S.à r.l.ECS Logistic S.à r.l.E.C.T. S.à r.l. Entreprise de Constructions TubulairesEdouard Franklin S.A. *)EDS Luxembourg S.A.EDS PSF Luxembourg S.A.EFG S.A. Environnement, Fluides et GazE.G.C. S.à r.l. Entreprise de Génie CivilEKABE S.A. (Groupe Lactalis)Elco S.A.Electro Security S.à r.l.Elth S.A.Eneco S.A. – Ingénieurs ConseilsEnthalpia Lux S.à r.l.Entreprise de Travaux Européens – EDTE S.A.Entreprise des Postes et TélécommunicationsLuxembourgEnviro Services International S.à r.l.Ernst & Young Luxembourg S.A.Espaclux S.A.Esso Luxembourg S.à r.l.Etimine S.A.Euro-Composites S.A.Eurobéton S.A.Euro-Deal S.à r.l.Eurodrill S.A.Europe Commerce S.A.Express Services S.A.ExxonMobil Chemical Films EuropeDivision of ELEC, S.C.A.Faber S.A. (Imprimerie Fr. Faber)Famaplast S.A.Fanuc GE CNC Europe S.A.Farenzena S.à r.l. (Entreprise Jules Farenzena)Faurecia Ast Luxembourg S.A.Feidert S.à r.l. (Ateliers Feidert)F.E.L. S.A. *)Ferrac S.à r.l. Entreprise de FerraillageFerroknepper-Buderus S.A.Fiar S.A.Fonderie et Ateliers de Construction Massard S.à r.l.Freylinger S.A. (Office Ernest T. Freylinger)Fruytier Group Purchase, Sales and Services *)G4S Security Services S.A.G4S Technologies S.à r.l.Gapi Europe S.A.GDCI-Rieu S.A. **)GE Fanuc Automation Solutions Europe S.A.General Technic - Otis S.à r.l.Georges S.à r.l. & Cie S.e.c.s. (Ateliers Nic. Georges,Succ. Ateliers Georges)Georges et Fils S.à r.l. (Mécanique Ed. Georges et Fils)Gérard S.à r.l. (Couleurs Gérard)Getronics Belgium S.A.G.I.M. Geographic Information Management S.A.Giorgetti S.à r.l. Entreprise Générale de Construction(Félix Giorgetti)GK International Tax Consulting S.à r.l.Global Facilities S.A.Goodyear S.A.Goodyear Luxembourg Tires S.A.Gottschol Alcuilux S.A.Gradel S.A.Granulux S.à r.l.Greiveldinger S.à r.l. (Entreprise Greiveldinger)Guardian Automotive-E S.A.Guardian Europe S.à r.l.Guardian Luxguard I S.A.Guardian Luxguard II S.A.Gummi-Roller S.à r.l.Hein S.à r.l. - Fabrique de FoursHein S.à r.l. (Sablière Hein)Hein Déchets S.à r.l.Heintz van Landewyck S.à r.l. (Manufacture de Tabacs)Helminger S.à r.l. (Société Luxembourgeoise desTransports Helminger)


100 101Hewlett-Packard Luxembourg S.C.A.Hitec Luxembourg S.A.Homecenter Pütz S.A.Horsch Entsorgung S.à r.l.HT-Lux S.A.Hudson Luxembourg S.A.Husky Injection Molding Systems S.A.Hydro Aluminium Clervaux S.A.Hyosung Luxembourg S.A.IBM Belgium S.A. Succursale de LuxembourgIDS Scheer Luxembourg S.A.IEE S.A.ILCO S.à r.l.Imatec S.à r.l. – Innovative Machine TechnologyImecolux S.A.Imprimerie de la Cour Victor Buck S.à r.l.Imprimerie Centrale S.A.Imprimerie Fr. Faber S.A.INBC Development S.A.Industry Services International S.à r.l. **)Infonet Luxembourg S.A. *)Infotechnique S.A.Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment – IFSB S.A.Interact S.A.Interface S.à r.l.Interfiduciaire S.A. *)International Lacquers S.A.ISS Facility Services S.A. *)IT-House S.A.IVC Luxembourg S.A. *)Jacquemart S.à r.l. (Marbrerie Jacquemart)Jans S.A. (Entreprise de Constructions Claude Jans) *)Jean Lamesch Exploitation S.A.Jean Maret S.A.John Zink International Luxembourg S.à r.l.Jos. Balthasar S.à r.l.J.P. Rinnen & Fils S. à r.l. – Société de ConstructionsGénéralesJulien Cajot & Cie S.e.c.s.Karier & Cie S.e.c.s. (Menuiserie N. Karier)Karp-Kneip Constructions S.A. (C. Karp-Kneip)Kelly Services Luxembourg S.à r.l.Kihn S.A.Kikuoka Luxembourg S.A.Kisch S.A.Köhl A.G.Kone Luxembourg S.à r.l.Korn / Ferry InternationalKPMG Advisory S.à r.l.Kraus S.à r.l. (Messageries Paul Kraus)Kremer & Fils S.à r.l. (Léon Kremer & Fils)Kronospan Luxembourg S.A.Kuehne + Nagel S.à r.l.Kuhn S.A. Entreprise de ConstructionKurt Constructions S.A.Kuwait Petroleum (Luxembourg) S.A.Laboratoire des Spécialités du Dr. Ernst’s S.A.Lactalis (EKABE S.A., Groupe Lactalis)Laeis GmbH **)Lamesch Exploitation S.A. ( Jean Lamesch)Laubach & Fils S.à r.l.Lavaux Assainissement S.A.L.C.I. S.à r.l. *)LeasePlan Luxembourg S.A.Leistenschneider Interim S.à r.l. *)Léon Kremer & Fils S.à r.l.Loginter S.à r.l.Lombard MediaLor Security S.à r.l.Ludec S.à r.l.Ludorf Partner S.à r.l. *)Lux Interim S.à r.l. *)Lux T.P. S.A.Lux-Airport – Société de l’Aéroport de Luxembourg S.A. *)Luxair - Société Luxembourgeoise de NavigationAérienne S.A.Luxaviation S.A.Luxbat S.A.Luxconsult S.A.Luxcontrol S.A.Luxembourg Machining Technology S.A.Luxembourg Marine Services S.A. (L.M.S.)Luxenergie S.A.Luxequip S.A. *)LuxexpoLuxlait - Association AgricoleLuxlait Distribution S.A.Luxlam S.à r.l. **)Luxmold S.A.Luxoil PJS GmbH & Co KG *)LuxPet S.A. / A.G.Luxport S.A.Luxspace S.à r.l.Luxviande S.à r.l.Mabilux S.A. **)Maisons Loginter S.à r.l.Manpower S.à r.l.Manufacture de Tabacs Heintz van Landewyck S.à r.l.Marbrerie Bertrand S.à r.l.Marbrerie Jacquemart S.à r.l.Maret S.A. ( Jean Maret)Marks & Clerk S.C.Massard S.à r.l. Fonderie et Ateliers de ConstructionMassiv-Passiv S.A.Mathis Prost S.A.Maxim Pasta S.à r.l.Mécanique Ed. Georges et Fils S.à r.l.Mediation S.A. **)Menuiserie N. Karier S.e.c.s.Mercedes-Benz Luxembourg S.A. *)Messageries Paul Kraus S.à r.l.Met-Lux S.A.Mexel S.A.Michiko S.A.MIG S.à r.l. (Maintenance Industrielle Générale)Mima Films S.à r.l.Mindforest S.A.Moeller Electric S.A.Mondo Luxembourg S.A.Moog Luxembourg S.à r.l.Morganite Luxembourg S.A.Moulins de Kleinbettingen S.A.Moutarderie de Luxembourg S.à r.l.MS Automatenservice S.à r.l. **)Muller et Fils S.à r.l. (A. Muller et Fils)MultiServ S.A.Munhowen (S.A. Munhowen)Neuberg (S.A. des Anciens Magasins Jules Neuberg)Newell Rubbermaid Luxembourg S.à r.l.Nic. Schilling & Fils S.à r.l.Nokia Siemens Networks S.A. *)No-Nail Boxes (Europe) S.A.Nouvelle Luxelec S.A.Nouvelle Luxlait Produits S.à r.l.Novelis Luxembourg S.A.OBG Lux S.A. *)Oceal Ressources Humaines S.à r.l. *)ODS S.à r.l. **)Office Ernest T. Freylinger S.A.Olivi & Rodrigues TP S.A.Omnisecurity S.A. Security and ManagementTechnologiesOptimise S.A.Osch & Fils S.à r.l. (Ets. Osch)Ost-Fenster S.à r.l.P&T Consulting S.A.Para Press S.A.Paul Wurth S.A.Pedus Lavador S.à r.l.Pedus Security S.à r.l.Pedus Service S.à r.l.Peintures Robin S.A.Perrard S.A.Pertuy Construction, Succursale de LuxembourgPetro-Center S.A.Petroliana (Luxembourg) S.A.Pfizer Enterprises S.à r.l.Pharma Goedert S.A.Philips Luxembourg S.A.Phoenix Contact S.à r.l.


102 103Piwel S.à r.l. Fabrique de Laine d’AcierPoeckes S.à r.l. (Entreprise Poeckes)Poeckes Aloyse S.A.Port de Mertert S.A. (Société du Port de Mertert)Poudrerie de Luxembourg S.A.Préfalux S.A.Presta-Gaz S.A.PricewaterhouseCoopers Advisory Services S.à r.l.Procap Wiltz S.A.Pronovem – Meyers & Van MalderenProst S.A. (Mathis Prost)Proxxon S.A.Qatena S.à r.l.Quick-Mix. Tubag S.A.Randstad Interim S.A.Raval Europe S.A.Real Solutions S.A.Rectilux S.à r.l.Recylux S.A.Recyma S.A.Reichert S.A.Reinert Daniel Consulting S.à r.l.Resultance S.A.Right Management Consultants (Luxembourg) S.A.Rinnen & Fils S.à r.l. (Société de ConstructionsGénérales J. P. Rinnen)Robin S.A. (Peintures Robin)Roboto S.à r.l. (Usine Roboto)Rotarex S.A.Rotarex Automotive S.A.Rotarex Distribution S.A.Rotarex Finance S.A.Rotarex-Tooltec S.A.Rowlands Temporaire - RTT Lux S.A.RTL GroupSaargummi Technologies S.à r.l. *)Sablière Hein S.à r.l.Saint-Gobain Abrasives S.A.Sanitaires Willy Pütz S.A.SAP Luxembourg *)Satlynx S.à r.l.Saturne Technology S.à r.l.SBM Sales Business Materials S.à r.l.Schilling & Fils S.à r.l. (Nic. Schilling & Fils)Schindler S.à r.l.Schmitt S.à r.l. (Distillerie Othon Schmitt)Schneider Consulting S.A.Scholtes Bois S.A.Scholtes et Brauch S.A.Scierie Strotz Frères S.à r.l.Secalt S.A.Secolux A.s.b.l. *)Securex Luxembourg S.A.Securitas S.A.Securybat S.à r.l.S.E.I. Luxembourg S.à r.l.SEO (Société Electrique de l’Our S.A.)Serval S.à r.l.SES S.A.SES Astra S.A.Sewerin Schiltz S.à r.l. *)Shell Luxembourgeoise S.à r.l.Siderlux S.A.Siemens S.A.Siemens IT Solutions and Services S.A.Sisto Armaturen S.A.Sit PSF S.A. **)Site Industriel S.A. *)Sky Broadband S.A. *)S.M.T.L. S.à r.l.Société anonyme du Train à Laminés Marchands (TLM)Société de l’Aéroport de Luxembourg S.A. (Lux-Airport) *)Société du Port de Mertert S.A.Société Electrique de l’Our S.A. (SEO)Société Internationale de Soudure S.A. *)Société Luxembourgeoise Chanzy-Pardoux S.à r.l. (S.L.C.P.)Société Luxembourgeoise des Transports Helminger S.à r.l.Socimmo S.A.Soclair Equipements S.A.Socom S.A.Socotec Luxembourg S.à r.l. **)Sofitex S.à r.l.Sogel S.A.Sogéroute S.à r.l.Sogesmaint Luxembourg S.A.Solarwood Technologies S.A. *)Solelec S.A. (Groupe Fabricom GTI – Suez)Solem S.A.Solucom S.A.Soludec S.A. (Société Luxembourgeoise d’Entrepriseset de Constructions)Soremartec S.A. (Société de Recherches Techniqueset de Marketing)Soteg S.A.Sotel S.C.Sotel Réseau & Cie S.e.c.s.Sotrap S.à r.l.Sources Rosport S.A.Soutirages Luxembourgeois S.à r.l.Spannverbund Luxembourg S.A. **)Start People S.A.Steria PSF Luxembourg S.A.Strategies S.à r.l.Streamlined Solutions & Services S.A. - XpectisStrotz Frères S.à r.l. (Scierie Strotz Frères)Stugalux Construction S.A.SUDGAZ S.A.Sun Microsystems Financial Sector S.à r.l. *)Sustain S.A.Tarkett GDL S.A.Tavola S.A.T-Comalux S.A.TDK Europe S.A.Technofibres S.A.Telectronics S.A.Téléphonie S.A.Telindus S.A.T.E.R. Lux S.à r.l.Tetris S.A.Texaco Luxembourg S.A.Texas Refinery Corp. Inter-Continental S.A.Textilcord Steinfort S.A.ThyssenKrupp Ascenseurs Luxembourg S.à r.l.T.I.C.T. – Transport International, Constructionet Travaux S.A.Tinfos Nizi S.A.TMS S.A.TNS ILRES S.A. (Member of Gallup InternationalAssociation)Total Luxembourg S.A.TPS Lux Trade S.A. *)Tracol Construction S.A.Tragec S.à r.l.Tragelux S.A.Tralux S.à r.l.Transports Helminger S.à r.l. (Société Luxembourgeoisedes Transports Helminger)Traxys Europe S.A.Trigatti Frères S.à r.l. (Ets. Trigatti Frères)Turbolux S.à r.l.TWINerg S.A.Umicore Autocat Luxembourg S.A. **)Unitrans S.A.Vedior Interim Luxembourg S.A.Vidale-Gloesener S.à r.l. *)Villeroy & Boch S.à r.l. Faïencerie de SeptfontainesVimarense S.A.Vinandy Théo (Entreprise Vinandy Théo)Vinci Park Services Luxembourg S.A.VLM Airlines N.V. / S.A.Voltige Luxembourg S.à r.l.Vossloh Infrastructure Services Luxembourg S.A.Voxmobile S.A.Waagner-Biro Luxembourg Stage Systems S.A.Wallerich-Lux S.A. *)Wickler Frères Exploitation S.à r.l.Witraloc S.à r.l.Wolwert S.à r.l.@Work S.A. **)*) Nouvelles entreprises affiliées à la <strong>Fedil</strong> en <strong>2007</strong>**) Nouvelles entreprises affiliées à la <strong>Fedil</strong> en 2008


<strong>Fedil</strong> – Business Federation Luxembourg a.s.b.l.R.C.S. Luxembourg F 6043Siège social et bureaux :7, rue Alcide de Gasperi, Luxembourg-KirchbergBâtiment B – 2 e étageAdresse postale :Boîte postale 1304, L-1013 LuxembourgCoordonnées :Tél. +352 43 53 66-1 – Fax +352 43 23 28fedil@fedil.lu – www.fedil.luPhotos : David Laurent / WIDE, Anouk Antony /Luxemburger Wort (p. 14), <strong>Fedil</strong>, entreprises membresConcept et design : Vidale-Gloesener S.à r.l.Impression : Qatena S.à r.l.

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