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Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

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5.5 Capitalisation des résultatsUn aspect essentiel de cette stratégie est d’accroître l’efficacité des équipes enmatière de <strong>suivi</strong> écologique. Une étude conduite au Ghana (Jachmann, 2008) sur 9 airesprotégées a permis de montrer qu’en condition de ressources financières limitées, onpeut utiliser le « <strong>monitoring</strong> feed-back » pour accroître l’efficacité des équipes dans lesaires protégées. La vulgarisation des résultats par la communication des rapports de<strong>suivi</strong> a suscité une compétition positive entre les aires protégées où les résultats étaientinitialement moins bons.Ce résultat peut être mis à pr<strong>of</strong>it dans le système proposé au Cameroun enfavorisant au niveau national les possibilités de consolidation et de partage des résultats.La stratégie du « <strong>monitoring</strong> feed-back » peut être testée par la vulgarisation desrésultats du <strong>suivi</strong> écologique des sites pilotes ou des sites soutenus par les projets àtoutes les autres aires protégées, par la diffusion des rapports de <strong>suivi</strong> écologique, lesréunions thématiques qui pourraient susciter une compétition positive dans les airesprotégées.En particulier, les réunions thématiques ciblant les gestionnaires de plusieursaires protégées et le personnel en charge de la coordination régionale ou nationalepeuvent être très productives si elles sont bien animées. Il s’agit d’un travail qui a uncaractère de renforcement des capacités à plusieurs niveaux :• Au niveau des ressources humaines (personnel), l’étude permet de susciter auniveau des services de la conservation des aires protégées la création des unitésde <strong>suivi</strong> écologique ;• Il devrait donc être possible de disposer des éléments pertinents pour initier laformation du personnel en matière de <strong>suivi</strong> écologique.Les données collectées doivent être stockées dans les bases de données etmises à jour régulièrement. Pour cela, il faut penser à un système harmonieux decirculation des données entre les parties prenantes. Au niveau du MINFOF, on peutenvisager :• Une base de données centrale ;• Des bases de données dans les unités logées dans les services de conservation oudans les services régionaux de la faune et des aires protégées.• Un système de transfert pour faire la connexion entre les données locales et lesdonnées centrales et favoriser les mises à jour périodiques.5.6 Partenariat pour le développement et la mise en œuvreLe thème <strong>suivi</strong> écologique regroupe les opérations d’inventaire, de <strong>suivi</strong> desfacteurs du milieu, mais aussi des études visant à compléter les connaissances sur lepatrimoine naturel des aires protégées et sur leur fonctionnement. Les opérations de<strong>suivi</strong> écologique font souvent appel à des connaissances particulières relatives auxsciences de la nature (botanique, phytosociologie, biologie animale, ornithologie,entomologie, etc.). Elles nécessitent donc d’avoir recours à des compétences extérieuresmultiples :• Personnel des services de la conservation ;• Experts, Chercheurs et enseignants, étudiants (naturalistes) ;78

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