Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

protection ou du chef d’antenne ou de secteur. Elles sont exécutées par les éco gardes parfoisassistés des forces de maintien de l’ordre selon le type de patrouille.c. Outils de mise en œuvreLes données sur les activités de lutte anti-braconnage et sur les résultats de luttecontre le braconnage sont relevées sur le terrain au moyen des fiches parfois avec l'utilisationdu "Cybertracker" qui facilite l'enregistrement des différentes informations en incluant lescoordonnées géographiques du point de relevé. Les modèles de fiches utilisées à cet effetsont donnés en annexe (voir fiches 15 et 16). Dans ces conditions, on peut utiliser un logicielcomme ArcView GIS pour élaborer les cartes de zone couvertes par les activités et surtoutles cartes des zones de pression qui servent à réajuster régulièrement les stratégies de gestionadoptées.4.2.7.3 Suivi du partage des retombées pour les communautés localesDepuis que la gestion participative a été formalisée dans les textes légaux régissant lagestion des ressources naturelles, la question des retombées pour les communautés localesest au centre des préoccupations. C’est la raison pour laquelle il est important d’intégrer dansle système de suivi écologique une rubrique pour évaluer le niveau de retombées financièresde la gestion forestière et faunique au profit des communautés locales. Ainsi par exemple, lesorganisations locales mises en place pour assurer la gestion des ressources générées, lesentités juridiques retenues comme bénéficiaires, l’implication des minorités dans ces entitéset le fonctionnement effectif des comités de gestion sont des paramètres à suivre.Dans le cadre du projet Waza-Logone, les communautés ont été organisées à lapériphérie ou Parc National de Waza pour contribuer à la protection des ressources du parcnational et jouir des retombées de la valorisation des ressources. Ces organisations ont plusou moins bien fonctionné jusqu’à présent, mais il est important de faire une évaluation poursavoir si l’approche permet d’assurer la viabilité écologique et de prendre en compte lesintérêts des communautés. Il faudrait donc ajouter au suivi des retombées, celui del’utilisation de ces retombées financières, afin de tenter de faire une relation avec ladurabilité et l’impact sur la viabilité écologique.Par ailleurs, dans la zone des savanes soudaniennes, le PCGBC a favorisé la mise enplace des COZIC pour la gestion des ZIC 1 et 4 à la périphérie du Parc National de laBénoué. Ce programme a aussi soutenu le développement d’autres organisations comme leComité de Développement de Voko Bantadjé ou celui de Doupa pour la gestion des zones dechasse à gestion communautaire.Dans certains programmes comme celui du WWF-Jengi, les évaluations régulièresexistent sur la gestion des comités de valorisation des ressources fauniques (COVAREF) etles rapports produits sont des déclencheurs des activités de renforcement des capacitéscomme les formations.Il est important de noter que le partage des retombées est souvent un domaine deconflit d’intérêt entre l’administration des eaux et Forêts et les communautés locales. C’estpourquoi, il faut un facilitateur neutre. Ce rôle est le plus souvent joué par les projets deconservation. Or les projets ont une durée limitée, ce qui pose un problème en cas de clôturedu projet.4.2.7.4 Suivi du droit des peuples indigènes.Il est question de veiller à la prise en compte de l’implication des peuples indigènesdans la gestion des aires protégées. La principale précaution est de s’assurer de l’existence64