Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

pour évaluer la disponibilité des mammifères dans les zones étudiées, et pour suivrel’évolution des facteurs socio-économiques liés.b. Méthode de suivi préconiséeCe suivi doit se concentrer sur l’évaluation de la diversité spécifique des animauxchassés, de l’intensité des activités de chasse, de la provenance des produits de chasse, de laprovenance des chasseurs, de la destination des produits de chasse, et du prix decommercialisation du gibier dans les zones de production et de consommation. Les donnéesimportantes attendues du suivi de la chasse de subsistance concernent :• Le niveau de connaissance sur les chasseurs (leur origine et provenance, leurimportance numérique, leur niveau de vie, les collaborations qui les maintiennent enactivité, …) ;• La liste des espèces chassées et son rapport avec le statut de protection des espècespar la loi (présence ou non des espèces intégralement protégées dans les marchés oudans les restaurants);• Les techniques de chasse en relation avec les prescriptions de la loi ;• Les données sur la disponibilité des ressources fauniques ;• L’existence d’une réglementation locale sur la chasse ou non ;• L’existence d’une organisation pour la chasse communautaire ;• La destination des produits de chasse.c. Outils de mise en œuvreLes données peuvent être collectées par enquête dans des ménages tirés au hasard et àune fréquence raisonnable, dans les marchés ou le long de la route (en relation avec lecontrôle) ou auprès des chasseurs de la localité. Dans beaucoup de zone, la chasse desubsistance et le braconnage se confondent en raison de l’absence de respect d’unerèglementation sur la chasse. Dans les zones à forte pression de braconnage, les études sur lachasse de subsistance sont plus difficiles en raison de la peur des représailles, surtout auniveau des chasseurs. C’est pourquoi, il faut éviter de confier la collecte des données sur lachasse villageoise aux éco gardes qui sont perçus comme des agents de répression. Le suivides activités de chasse villageoise doit être piloté par un socio-économiste et réalisé par desenquêteurs (15 000 à 50 000 francs CFA par enquêteur et par mois).Dans certains cas, on peut utiliser l’analyse de certains organes animaux, commereste de table pour estimer la viabilité des cheptels d’animaux chassés (classe d’âge dentaire)(Colyn, 2000).4.2.6.2 Suivi de l'utilisation des autres produits de la forêt.4.2.6.2.1 Justification et principeLes produits forestiers non ligneux peuvent représenter une alternative à la chassenon durable. Ils offrent une opportunité pour la participation active des populations auxefforts de conservation de la biodiversité. C’est pourquoi, l’exploitation de certains de cesproduits est autorisée dans certains secteurs des aires protégées sous contrôle del’administration.58