Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

Le développement de cette activité est fortement dépendant de la disponibilité despopulations d’espèces fauniques chassables. La chasse sportive peut devenir une menacepour la biodiversité si les quotas fixés par l’administration en charge de la faunet ne sont pascorrectement définis ou s’ils ne sont pas respectés par les organisateurs de la chasse sportive(guides de chasse). Autrement dit, la définition des quotas doit être faite sur la base desactivités antérieures au suivi, menées à la fois par le guide de chasse et par l’administrationen charge de la gestion de la faune. Elle prend également appui sur des inventaires qui sontprescrits dans chaque zone de chasse tous les 5 ans.b. Méthode de suivi préconiséeUn rapport de la campagne de chasse est demandé par l’administration au guide dechasse (voir fiche 11 en annexe). Ce rapport doit ressortir entre autres :• le plan de tir de l’année antérieure ;• une liste des espèces tirées dans la zone avec pour chaque espèce le nombred’animaux abattus ;• la taille des trophées obtenus.• Ce rapport doit présenter les autres données qualitatives relatives à :• l’effort de chasse dans la zone ;• les contraintes au respect des quotas ;• le nombre d’infractions subies ou causées par le guide de chasse.Il doit avoir en annexe les photocopies des carnets de chasse ou les fiches de suivi dela chasse.Les données de la chasse doivent être collectées une à deux fois par an (par saison dechasse) pour chaque zone. Les personnes impliquées sont le guide de chasse, le conservateurde l’aire protégée voisine, un responsable départemental ou régional en charge des questionsde chasse et un responsable de la Direction de la Faune et des Aires Protégées.Les coordonnées géographiques relevées dans les documents produits sontimportantes pour la production des cartes des secteurs couverts, au moyen du logicielArcView GIS. La synthèse de toutes les zones de chasse, dans laquelle s’insère cette activitécartographique, doit se faire au niveau national. L’analyse des fluctuations observées au fildes saisons permettra en plus d’autres paramètres (densité et structure de la population desespèces chassées) de mieux définir les quotas d’abattage (voir fiches 10 et 11 en annexe).4.2.6.1.2 Suivi des activités de chasse de subsistancea. Justification et principeDe nombreuses études menées en Afrique ont confirmé la place de la faune sauvage àla fois comme source de protéines animales et comme sources de revenus pour lespopulations (Bowen-Jones, 2002). Même si les statistiques sur la chasse villageoise sont plusdifficiles à montrer, il est de plus en plus évident que l’intensité des activités de chassevillageoise est fortement dépendante de l’évolution de la dynamique socio-économique dumilieu.Le suivi des activités de chasse villageoise constitue une approche indirecte pourvérifier l’efficacité de la chasse de subsistance, pour maîtriser les flux de viande de brousse,57