salines qui sont des pôles d’attraction pour plusieurs espèces animales (éléphants, grandssinges, bongos, buffles, hylochères, potamochères, sitatungas, ...), et d'oiseaux (perroquets,pigeons verts, fauvettes du Dja ...). Le rythme de fréquentation des clairières par cesanimaux est susceptible d’être influencé par les facteurs anthropiques (chasse, capture,tourisme) ou naturels (climat, phénologie).Les observations régulièrement effectuées dans les sites particuliers peuventcontribuer à évaluer l’évolution de la taille des populations animales qui visitent le site.Elles peuvent aussi donner des indications sur la fréquence de différentes espèces ou encorele temps passé par les populations de chacune des espèces par site <strong>suivi</strong> et par saison. Enfin,ces sites particuliers sont des endroits appropriés pour l’éthologie (étude du comportementdes animaux).Le <strong>suivi</strong> des sites particuliers permet de générer les informations telles que la richesseou la diversité spécifique, la fréquence des différentes espèces sur une période donnée, lataille des groupes identifiés, la structure des populations animales (sexe, âge, …) et lecomportement des animaux.4.2.5.5.2 Méthodes préconisées pour le <strong>suivi</strong>Dans chacune des aires protégées, un recensement, une caractérisation et unecartographie des clairières et autres sites particuliers est indispensable. Cette caractérisationintègre :• la localisation (coordonnées géographiques, voix d’accès) ;• la nature du sol (marécageux avec saline ou non, ou sur schiste rocheux) ;• la taille du site (dimensions) ;• les principales espèces animales qui visitent le site ;• la description sommaire de la végétation ;• la présence ou non des signes d’activités anthropiques.Cette description permet ensuite la sélection des clairières à suivre. On procède à lasuite de ce choix à l’aménagement des points d’observation (miradors) au bord des sitessélectionnés, dans un coin discret pour ne pas perturber les animaux qui visitent le site.Les formations comme les mangroves font l’objet de méthodes particulières de <strong>suivi</strong>(Schwarz et al., 2004).4.2.5.5.3 Outils de mise en œuvreBien que le <strong>suivi</strong> des sites particuliers soit piloté par un biologiste, sonopérationnalisation sur le terrain peut être assurée par deux équipes de 2 personnes chacunequi se relaient pour permettre un enregistrement continu des données pendant la période de<strong>suivi</strong>. Le <strong>suivi</strong> peut être envisagé sur la base d’une semaine par site et par mois. En moyenneles aires protégées du Sud-est Cameroun prévoient entre 4 à 6 millions de francs CFA par anet par aire protégée pour le <strong>suivi</strong> des clairières (WWF, 2002).Les outils utilisables sur le terrain sont des fiches de collecte des données (voir fiches7 et 8 en annexe). Un modèle de fiche de collecte des données est présenté ci-dessous.Les données collectées et consignées dans ces fiches sont ensuite saisies dans lesbases de données, puis traitées.51
4.2.5.6 Suivi des autres groupes fauniques4.2.5.6.1 Suivi des oiseauxLes oiseaux constituent un groupe important pour la détermination du potentiel debiodiversité d’une zone (Fotso et al, 2001). Ils sont également de bons indicateurs de laBiodiversité car ils sont sensibles à toute perturbation de l’environnement et peuventêtre utilisés pour surveiller des changements potentiellement nuisibles ainsi que ladurabilité du point de vue écologique des pratiques d’utilisation des terres (Dongmo,2001). C’est pourquoi, la caractérisation de la biodiversité d’une zone passe également parun inventaire ornithologique qui dégage une liste des oiseaux de cette zone. En parcourantcette liste, on peut y retrouver des espèces endémiques, mais aussi des espèces migratricesou rares. Certaines de ces espèces peuvent constituer la base et le fondement d’un <strong>suivi</strong>écologique pour la zone. Le contenu de la liste issue d’un inventaire ornithologique peutamener à considérer ladite zone comme une zone d’importance pour la conservation desoiseaux (Important Birds Areas ou IBAs). Une synthèse faite par Fotso et al. (2001) détaillela situation des zones d’importance pour la conservation des oiseaux du Cameroun etprésente 33 IBAs dont 13 sont aujourd’hui des parcs nationaux, 3 sont des réserves de faune,4 sont des réserves forestières et il y a un sanctuaire.Les études récentes signalent que le Cameroun compte 35 espèces d’oiseauxmenacées de disparition (BirdLife International, 2000), dont cinq (5) espèces y sontstrictement endémiques (Dongmo, 2001).On peut utiliser plusieurs méthodes pour étudier les oiseaux. Une des étapesimportante est la capture des oiseaux. Elle peut se faire en utilisant des filets, les pièges oud’autres méthodes. Une des méthodes fréquemment utilisée pour les oiseaux migrateurs estappelée méthode de Capture/marquage/recapture. Elle consiste à capturer un grand nombred’oiseaux dans les zones où ils nichent et à les marquer avec une petite bague métalliquesur la patte. On prend alors les paramètres de description (date, âge, poids, sexe, lieu, …)et on laisse sur la bague les paramètres d’identification. L’animal est ensuite relâché etpourrait être recapturé ou trouvé mort. L’information sur le lieu et la date de recapture seratransmise au centre de baguage. On peut ainsi être renseigné sur l’âge de l’oiseau et sazone de nidation (Dowsett, 1994). La méthode de Capture/marquage/recapture peut aussis’utiliser au sein d’une même aire protégée pour suivre les oiseaux résidents et là, on n’apas besoin d’une codification complexe. On peut simplement marquer l’animal à lapeinture et le relâcher après avoir pris ses paramètres.On peut aussi utiliser diverses autres méthodes pour favoriser l’observation desoiseaux sans les capturer : enregistrement des cris et utilisation de cet enregistrement pourles appeler (calling station) (Ken Whitney et al., 1995), utilisation des battements d’ailes(vrombissement), utilisation de la fumée, etc. Enfin, il arrive que l’on fasse l’inventaired’une espèce sans l’avoir capturé, ni observé, simplement à partir de son cri. Les Check-listssont des outils les plus utilisés.Dans le cadre du <strong>suivi</strong> de certaines épizoooties comme la grippe aviaire, il estimportant de s’assurer qu’il n’existe pas des corps d’oiseaux morts dans l’aire protégée. Lesoiseaux trouvés morts doivent être envoyés dans un laboratoire vétérinaire pour analysediagnostique.52
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