Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

4.2.5.3.3 Outils de mise en œuvreParmi les ressources humaines requises, il y a un biologiste qui peut être le chefd’unité de recherche et de suivi écologique. Il supervise une équipe formée aux missions dereconnaissance. Les missions de reconnaissance peuvent être conduites trimestriellement ousimplement s’aligner aux saisons climatiques. Chaque transect est parcouru par une équipede 2 à 3 personnes en moyenne. Cette méthode est actuellement utilisée dans presque toutesles ONG ou projets de conservation (WCS, ECOFAC, WWF au Sud-est, etc.).Les outils utilisables sur le terrain sont des fiches de collecte des données (voir fiches1 et 6 en annexe). Pour éviter la détérioration des fiches en cas d’averse par exemple, lesdonnées de terrain peuvent être relevées avec l'utilisation des carnets « write in rain » en vued’un remplissage des fiches au campement. Pour éviter un excès de texte sur les fiches oudans les carnets, on utilise des codes. Cela suppose l’existence d’un document qui permet dedécoder les fiches de collecte. Ce document est important car il faut envisager que le suivi sefasse pour une même aire protégée par plusieurs équipes ou que les données de plusieursaires protégées puissent être traitées ensemble ou comparées. Un modèle de fiche de collectedes données et de codification est donné en annexe 4.Lorsqu’on dispose sur le terrain d’un GPS, un tracking peut être programmé ensynchronisant l’heure du GPS avec l’heure de la montre du collecteur d’information eten commandant l’enregistrement d’un waypoint toutes les trente minutes ou toutes lesheures.Les données collectées et consignées dans ces fiches sont ensuite saisies dans lesbases de données avec des programmes comme distance, puis utilisées par le mêmeprogramme ou par d’autres comme, Arcview GIS. Le traitement des données qui débouchesur l’estimation des densités et sur le calcul des indices d’abondance de différentespopulations animales. Les indices d’abondance sont calculés par quadrat de 5 x 5 km enrapport avec le nombre d’observations sur la distance parcourue. La distribution des valeursobtenues permet de ressortir les aires de répartition de chacune des espèces grâce au logicielArcView GIS.4.2.5.4 Suivi des mouvements et de la répartition spatiale des espèces clés degrands mammifères4.2.5.4.1 Justification et principeBeaucoup de grands mammifères et particulièrement les éléphants sont en perpétuelmouvement à la recherche de différents éléments indispensables pour leur survie. Ils font degrands déplacements entre les sites situés dans les aires protégées où leur sécurité est plus oumoins garantie et les zones périphériques pour des raisons d’alimentation ou autre. Dans leszones périphériques, se développent des activités d’exploitation des autres ressourcesnaturelles, qui modifient souvent le couvert végétal, perturbent les couloirs de migrations, etprélèvent des essences dont les organes (fruits, écorces, et feuilles) peuvent être sollicités parces animaux. Le suivi des mouvements de la faune a également pour but de déterminer ledomaine vital de l’animal et de prévenir les conflits homme/faune.Le suivi des mouvements de la faune par télémétrie est une réalité au Cameroun surun certain nombre d’espèces (éléphants, Rhinocéros, lions, bongo), même si les succès sontdiversement appréciés. Il est réalisé depuis quelques années dans des zones de savanes (ParcNational de Waza, Parc National de la Bénoué et de Bouba Njida) et de forêt (Parc Nationalde Lobéké, Mont Cameroun). Il a été programmé et essayé sur d’autres espèces (Lycaons,Elan de Derby, bongo) ou sur d’autres sites (PNK, PNF). Mais les contraintes sont le plus48