Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

4.2.5.3.2 Méthode préconisée pour le suiviIl y a deux méthodes utilisées sur le terrain lors des missions de reconnaissance : lesrecces- transects et le Recces. Le principe des mesures sur le terrain est le même que pour lesinventaires de grands mammifères (appui sur la technique des transects). Mais de plus enplus, la méthodologie basée sur une combinaison des recces et des transects linéaires (reccestransect)(White & Edwards 2000), envisagée en zone de forêt par divers projets (WCS,ECOFAC et WWF) est estimée assez lourde à mettre en œuvre, surtout si l’on dispose déjàdes données d’inventaire. Dans ces conditions, les Recces seuls sont conseillés. A Campo,on utilise simplement les Recces comme moyen d’évaluation rapide.Les recces sont des marches de reconnaissance en forêt suivant une direction précise,mais en empruntant si possible les pistes de moindre résistance (on ne se fraye le chemin quelorsqu'il n'y a pas possibilité de progresser). Les transects linéaires par contre sont des layonsdroits tracés en forêt. Les recces-transect peuvent suivre la même direction et avoir ou non lamême longueur. Si ces études de base indiquent une abondance relativement faible desespèces de grands mammifères, les méthodologies de collecte des données recommandéespour le suivi-écologique sont généralement des séries de recces zigzags dans lesquellestoutes les données observées sont enregistrées sur une largeur d’un mètre pour les animauxet sur une largeur non-limitée pour les activités humaines. (Mendomo Biang, 2008). Parcontre, si elles suggèrent une abondance forte des grands mammifères, la méthodedes transects linéaires à largeur variable est utilisée et il y a un maximum de donnéesrécoltées sur les objets d’intérêt.La collecte des données est basée sur des observations directes et indirectesd'animaux. Les données sont donc relevées sur les rencontres d'individus de différentesespèces ou sur les rencontres de personnes (braconniers). Les observations indirectesconcernent les données sur les indices de présence de ces espèces animales (traces, crottes,nids, etc.) ou des signes d'activités anthropiques rencontrées (campements, pièges, armes oumunitions, etc.).Le long des recces, on note les coordonnées géographiques du point de rencontre detoutes les observations directes et les caractéristiques des objets observés. Le long destransects, en plus des données précédentes, on note les distances perpendiculaires à ladirection du transect pour des observations directes d'individus et tous les signes de présencedes animaux trouvés sur la ligne. Les données peuvent être relevées sur des fiches decollecte, sur des carnets ou enregistrées avec un Cybertracker. Le Cybertracker est unappareil de poche qui fonctionne comme un ordinateur et qui est relié à un GPS. Il facilite laprise des notes et leur transfert direct dans un micro-ordinateur une fois la mission de terrainterminée.Le travail peut être facilité par une planification de départ qui consiste à tracer surune carte de la zone ciblée tous les circuits à emprunter lors de chaque mission dereconnaissance. Ceci peut passer par un quadrillage de la zone en unités élémentaires de 5 x5 km, ce qui facilite par ailleurs les traitements de données.On a envisagé d’utiliser le logiciel Lopes (White & Edwards, 2000) pour letraitement des données qui débouche sur l’estimation des densités et sur le calcul des indicesd’abondance de différentes populations animales, mais il ne marche pas bien. Les indicesd’abondance sont calculés par quadra de 5 x 5 km (décision du MINFOF) en rapport avec lenombre d’observations sur la distance parcourue. La distribution des valeurs obtenuespermet de ressortir les aires de répartition de chacune des espèces grâce au logiciel ArcViewGIS.47