. Méthodes indirectes de comptageLes méthodes indirectes de comptage comprennent :• les techniques basées sur les animaux vus à partir desquels on peut faire uneestimation des densités absolues (capture /marquage/ recapture, station d’appel ou« calling-station ») ou sur les indices d’abondance animale ;• les techniques basées sur les signes de présence animalière tels les nids, les crottes etles empreintes permettant d’obtenir une estimation des densités ou des indicesd’abondance.Le comptage indirect a un rapport coût/efficacité relativement bon et les donnéessont souvent de bonne qualité (cas du comptage des crottes d’éléphants dans les zones depetites superficies).4.2.5.1.3 Outils de mise en œuvrePour le survol, on peut louer de petits avions ou des « Ultra Leger Motorié » (ULM).Pour les méthodes de comptage, on peut utiliser les fiches de comptage ou un appareilpermettant d’enregistrer les comptages vocaux. Les modèles de fiches seront présentés plusloin.4.2.5.2 Inventaires des grands et moyens mammifères4.2.5.2.1 Justification et principeLes inventaires fauniques ont pour but d’évaluer, au cours d’une même campagned’observations limitées dans le temps, les populations d’espèces fauniques rencontrées dansune zone. Deux textes ministériels (Arrêté N° 0221/MINFOF du 02 mai 2006 et Arrêté N°0244/MINFOF du 23 mai 2006) formalisent les techniques d’inventaire en zone forestière etde savane respectivement. En principe, les inventaires permettent de compter tous les grandsgroupes d’animaux visibles à distance ou pouvant laisser des traces visibles etreconnaissables (ongulés, carnivore, primates, etc.).4.2.5.2.2 Méthode préconisée pour le <strong>suivi</strong>La méthode la plus utilisée pour conduire des inventaires de grands et moyensmammifères est celle des transects qui permet également de calculer les indiceskilométriques d’abondance des espèces. Elle a été utilisée dans le cadre de plusieurs étudesaussi bien en zone de savane (Van Lavieren, 1976 ; Van Lavieren et Bosch, 1977 ; VanLavieren et Esser, 1979 ; WWF/FAC, 1998 ; Donfack et Tsakem, 2004 a et b ; Etoga etBene, 2006) qu’en zone de forêt (Etoga et Foguekem, 2008, Halford et al., 2003, MendomoBiang, 2008, WWF, 2008).Pour la mettre en œuvre, on dispose des layons de longueur connue dans une zone.Ces layons sont appelés transects. On choisit ensuite une période au cours de laquelle chaquelayon est parcouru par une équipe comprenant un pisteur/boussolier, un observateur, unreleveur et un porteur. Cette équipe parcourt et relève tous les contacts visuels et toutes lestraces fraîches d’animaux qui croisent la ligne imaginaire parcourue. Les données collectéessont saisies dans la base des données de l’aire protégée ciblée. Elles permettent de calculer lenombre de contacts sur 100km parcourus de transects. Les résultats renseignent entre autressur les évolutions des tendances :• La liste des espèces fauniques par grands taxons ;• les densités des principales espèces fauniques inventoriées ;45
• les indices d’abondance des espèces ;• les indices d’abondance des activités humaines de la zone étudiée.Les rapports d’inventaires sont accompagnés des cartes de distribution des espècesfauniques rencontrées, des cartes des zones d’intérêt pour la conservation de la biodiversité(biodiversity hot spots) ou des cartes d’activités humaines. Il existe des types d’analyse devariance qui permettent de mettre la distribution de la biodiversité en relation avec lespressions anthropiques.4.2.5.2.3 Outils de mise en œuvreParmi les ressources humaines requises, il y a un biologiste (consultant ou chercheur)et des assistants de recherche, des pisteurs/boussoliers, des porteurs, et des observateurs.Compte tenu des coûts élevés des inventaires fauniques (5 à 10 millions de francs CFA paraire protégée, soit 27 à 60 francs par hectare), la fréquence des inventaires doit êtreraisonnable (3 à 5 ans).Les outils utilisables sur le terrain sont des fiches de collecte des données (voir fiche5 en annexe). Les données collectées et consignées dans ces fiches sont ensuite saisies dansles bases de données avec des programmes comme distance, puis utilisées par le mêmeprogramme ou par d’autres comme Lopes, Arcview GIS.4.2.5.3 Missions de reconnaissance4.2.5.3.1 Justification et principeLes missions de reconnaissance ou inventaires de reconnaissance sont desprospections menées, sur une période plus longue que celle réservée aux inventaires, dans lebut de faire la relation entre les populations d’espèces de grands mammifères, avecl’évolution des caractéristiques biophysiques du milieu et des pressions anthropiques. Ellespermettent de suivre la dynamique spatio-temporelle des populations des espèces animales,en relation avec ces caractéristiques du milieu. Les facteurs biophysiques sontprioritairement les variations climatiques, ou celles de la phénologie des espèces végétalesconsommées par ces animaux. Les facteurs anthropiques concernent surtout les pressions dechasse, et les modifications du couvert végétal par les activités d’exploitation forestière.Les missions de reconnaissance permettent spécifiquement de :• Contribuer à l’estimation et au <strong>suivi</strong> de l'évolution de la densité des populations dedifférentes espèces de grands mammifères ;• Localiser et suivre l’évolution des aires de distribution de chacune des espèces, ainsique les valeurs de leurs indices d’abondance dans ces zones ;• Localiser les sites d’activités anthropiques et suivre leur évolution temporelle, enfonction des actions engagées.Les missions de reconnaissance sont indiquées pour suivre un grand nombre degrands et moyens mammifères notamment les éléphants, les grands singes (chimpanzé,gorille), les buffles, les bongos, les potamochères, les hylochères, les sitatungas, leschevrotins aquatiques, les céphalophes, les petits singes etc. Leurs aires de répartition,ainsi que leurs densités sont fortement dépendantes des caractéristiques biophysiques dumilieu et des pressions anthropiques.46
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