La périodicité des observations est d’environ une fois par semaine pour les saisonsles plus dynamiques, mais peut se réduire à 1 mois pour les saisons à changement lent. Pourcomprendre l’influence des facteurs climatiques et édaphiques, on aura besoins de 2 à 3 ansde <strong>suivi</strong>, avec obligation de traiter les données phénologiques en corrélation avec les donnéespluviométriques ou d’humidité du sol (Seghieri, 1990). Mais dans le cas de la gestion desaires protégées, la relation est beaucoup plus forte avec la disponibilité du fourrage pour lafaune (Klein, 1998).4.2.4.4.3 Outils de mise en œuvreLes études phénologiques doivent être planifiées par un botaniste ou un forestierexpérimenté qui supervise une équipe d’observateurs. Un modèle de fiche est en annexe(voir fiche 4).4.2.4.5 Suivi des habitats clés4.2.4.5.1 Justification et principeLes habitats clés sont ceux jouant un rôle particulier dans la conservation de labiodiversité. Ils sont de plusieurs types : forêts ripicoles, galeries forestières, mangroves,forêts de montagne, écotones, bois, lacs, etc. A la périphérie des aires protégées, on peutconsidérer dans ce classement des couloirs de transhumance, ou des corridors utilisés par lafaune sauvage. Dans les aires protégées de production, les habitats, clés peuvent prendrel’appellation de « forêts à haute valeur de conservation ». Le but du <strong>suivi</strong> des habitats cléspeut être de surveiller leur intégrité en vue de produire des informations utiles pour leurgestion.Le <strong>suivi</strong> de la dynamique des peuplements végétaux dans ces habitats permet desuivre la régénération (germination des graines, rejets de souches ou de drageons), ledéveloppement des plantules, la mortalité des tiges, etc. Dans le cas des aires protégées,l’évaluation continue de la dynamique de la végétation permettra de percevoir en temps réeldes éventuels processus de dégradation naturelle liés notamment à l’action des grandsmammifères. Hors des aires protégées, les données sur la croissance des arbres sont aussiimportantes pour concevoir des programmes d’exploitation forestière sur le long terme. Unemeilleure connaissance de la vitesse de croissance d’un arbre devra permettre de mettre enplace des cycles de rotation justifiés pour l’exploitation durable d’une espèce.4.2.4.5.2 Méthodes préconisées pour le <strong>suivi</strong>Le zonage est un préalable au <strong>suivi</strong> des habitats clés car, il permet de s’assurer quetoutes les parties prenantes sont d’accord pour les affectations de zones à des utilisationsprécises. Le <strong>suivi</strong> des habitats clés peut être abordé par des méthodes telles que l’utilisationdes photographies aériennes ou des images satellitaires. La télédétection peut ainsi êtreutilisée pour le <strong>suivi</strong> écologique des zones agricoles ou des terres de parcours (élaborationdes cartes des zones favorables ou non, détermination des zones à risque). On peut aussiutiliser les visites de terrain, les interviews pour l’évaluation de l’occupation de l’espace parles activités humaines (habitations, agriculture, exploitation minière, exploitation forestière,exploitation des PFNL, etc.).Diverses méthodes existent pour suivre la dynamique des peuplements végétaux,parmi lesquelles la mise en place des transects de collecte des données (Dallmeir, 1992 ;White, 1992 ; Sonké, 1998 ; White & Edwards, 2000). Le <strong>suivi</strong> de l’évolution du couvertvégétal peut aussi se faire, comme nous l’avons vu plus haut, par le traitement des images41
satellitaires ou par des photographies aériennes. La périodicité des traitements d’imagesdépend aussi de leur disponibilité.4.2.4.5.3 Outils de mise en œuvreLe traitement des images satellitaires ou des photographies aériennes, la mise enplace des réseaux de transects de collecte des données, les enquêtes sont autant de méthodespour le <strong>suivi</strong> de l’évolution du couvert végétal. Le <strong>suivi</strong> phénologique peut aussi s’utiliser.• Pour les mettre en œuvre, on a besoin d’outils tels que :• Les fiches de collecte des données ;• Les images satellitaires ou les photographies aériennes ;• Les programmes informatiques et plus particulièrement ceux du SIG.42
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