d’un thermomètre et d’un hygromètre. Ces stations enregistrent des données climatiques surun support informatique (disque) récupérable mensuellement et transférable à un ordinateurpour traitement.Le partenariat peut aller plus loin que le simple partage des données météorologiques.Une aire protégée peut développer des stratégies pour la mise en place d’un système degestion des données climatiques par le biais du partenariat. Au niveau international, parmiles institutions qui gèrent les données sur l’environnement et le climat, il y a :• L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ;• Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ;• Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC).4.2.2.2 Suivi des conditions pédologiques et géomorphologiquesLes données du sol ne changent pas beaucoup dans le temps en condition naturelle.Elles sont recommandées dans des études écologiques, et doivent être inspirées des travauxpédologiques publiés sur la zone. Cependant, les utilisations des terres sont variables et cecipeut influencer la fertilité des terres à la périphérie des aires protégées. Les enquêtes socioéconomiquesdoivent permettre d’avoir une idée des tendances.Par ailleurs, le <strong>suivi</strong> écologique peut s’intéresser aux phénomènes comme la salinitédes sols, l’ensablement des sols, l’extension d’un phénomène de dégradation comme le tauxd’« hardéisation » (Peltier, 1994) ou la pollution des eaux. L’un des indicateurs de <strong>suivi</strong> dansces conditions est le taux des terres affectées par le phénomène (cartes des zones affectées,pourcentage de la zone couverte, …).Parmi les méthodes utilisées, il y a les enquêtes sur la fertilité, les étudespédologiques fines (observations de terrain, les analyses physico-chimiques et descriptiondes pr<strong>of</strong>ils pédologiques), la télédétection, la cartographie, les expérimentations simples oula gestion des bases de données.4.2.2.3 Suivi des conditions hydrologiques.Dans des régions les plus sensibles aux variations du régime hydrique, on devraitaussi disposer des mesures hydrologiques. Ceci est particulièrement important dans deszones comme la plaine de Waza- Logone où se trouve le Parc National de Waza. Lesvariations de quantités d’eau disponibles pour l’accomplissement du cycle biologique, lafréquence ou l’intensité des inondations sont des données importantes. Lorsqu’il y a dans lazone un projet de développement comportant des ouvrages hydrauliques comme desbarrages, il est important de suivre son impact sur les zones affectées. Les limnigraphes sontutilisés pour les mesures le long des cours d’eau, entre autres pour le <strong>suivi</strong> des particules ensuspension dans l’eau.37
: Les approches de <strong>suivi</strong> des facteurs abiotiques du milieuPériodicité deAxes d'intervention Méthodes de <strong>suivi</strong>relevée desdonnéesIndicateursSuivi des conditionsclimatiquesMétéorologie (pluviomètre,thermomètres, …)RelevésjournaliersIndices pluviométriques,hygrométriques et températureSuivi des facteurspédologiquesAnalyse physico-chimiques,Enquêtes socioéconomiques,TélédétectionSelon laproblématiqueTaux de terres affectées par unphénomène (désertification,pollution, dégradation, etc.)Suivi des conditions Mesures hydrographiques,Bases des donnéesChaque saisonhydrologiquesNB : Chacun de ces facteurs, en fonction de la manière dont il se manifeste, produit des impacts positifs ounégatifs sur l’environnement ou sur la production des ressources naturelles. On peut suivre ces impacts enassurant, comme nous le verrons plus loin, les paramètres relatifs à la végétation, à la faune ou à la productiondes autres ressources exploitables.4.2.3 Guide du <strong>suivi</strong> des études de base dans les aires protégéesNous avons déjà énoncé plus haut que les études de base sont le point de départ duprocessus de classement des aires protégées. La liste des études de base à recommander estassez longue et certaines sont assimilables à des recherches scientifiques. Nous ne nous yattarderons pas. On se focalisera ici sur les inventaires biologiques mais que nouschoisissons de présenter dans le <strong>suivi</strong> de la végétation et de la faune.4.2.4 Guide du <strong>suivi</strong> de la dynamique de la végétation4.2.4.1 Inventaires floristiques ou botaniques4.2.4.1.1 Justification et principeLes inventaires botaniques servent à évaluer le potentiel floristique de la végétation.Ils sont souvent dans la liste des études de base que l’on mène en prélude au classementd’une aire protégée ou à l’élaboration de son plan d’aménagement. Il est donc indispensablede disposer d’au moins un inventaire floristique pour chaque aire protégée, mais, il n’est pasutile de répéter ce genre d’inventaire si l’aire protégée n’a pas subi des perturbations fortesavec perte de certains habitats. Les inventaires botaniques peuvent être intégrés dans desétudes phytoécologiques qui collectent et gèrent entre autres des données sur les facteurs dumilieu.4.2.4.1.2 Méthode préconisée pour le <strong>suivi</strong> écologiquePour réaliser les inventaires floristiques, on utilise diverses méthodesd’échantillonnage des sites prospectés (transects, les plots de Whittaker, points quadrats,…).Dans les sites échantillonnés, on recense les espèces présentes et on renseigne sur lareprésentativité de chaque espèce. Les déterminations floristiques sont indispensables et sontsouvent faites avec l’appui des herbiers de référence. Les inventaires floristiques seterminent par la production de rapports contenant des listes d’espèces végétales que l’on peutexaminer pour juger de l’importance de la zone soit en termes de richesse floristique, soit entermes d’espèces endémiques ou d’espèces menacées.Outre ces listes, les rapports d’inventaires contiennent également des informationssur les indices de diversité, les espèces dominantes, etc. En fonction de cette importance, onpeut se fixer des objectifs de <strong>suivi</strong> écologique en rapport avec les espèces d’intérêt pour laconservation ou tout simplement pour comprendre le fonctionnement des peuplementsvégétaux.38
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUESBlake, S
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Etoga, G., Bene Bene, L., & Yello,
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MINFOF, 2007 - Plan d’aménagemen
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Nombre d’éleveurs : ____________
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Cas d’exploitation illégale des