Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

• Le suivi des actions de gestion : par exemple les opérations de lutte anti-braconnage.4.1.2 Hypothèses du suivi écologique appliqué à la gestion des airesprotégées.Le système de suivi écologique à mettre en place suppose que les hypothèsessuivantes sont vérifiées :• En l’absence de pression anthropique perceptible, les espèces fauniques ont une trèsgrande affinité avec leur habitat ; les saisons climatiques ont donc une influence surla dynamique spatio-temporelle de la faune ;• Cependant, les perturbations anthropiques des habitats, en fonction de leur intensité,sont susceptibles d’affecter la dynamique des espèces fauniques et d’amener certainstaxons à migrer ou à mourir ;• L’intensité de la pression de chasse, qui dépend de la pression démographique et dela demande en produits fauniques, affecte négativement les densités des populationsd'espèces de grands mammifères ;• Dans une région riche en faune, les ongulés constituent l'essentiel des prélèvements.Lorsque les ongulés deviennent rares, les primates sont collectés en grands nombres.Lorsqu'il n'y a plus suffisamment de primates, les oiseaux sont collectés ;• La taille des trophées de chasse (ivoire, cornes) chute avec l'intensité élevée dechasse.4.1.3 Définition des cibles, champs d’action et axes d’intervention dusuivi écologiqueEn rapport avec les champs d’application, le système de suivi-écologique proposés’articule autour de quelques axes d’intervention :• Le suivi des conditions naturelles du milieu ;• Le suivi des pressions anthropiques ;• Le suivi de l’état des habitats et de l’évolution de l’espace ;• Le suivi de la dynamique de la faune ;• Le suivi des efforts de conservation.4.2 Méthodes préconisées pour le suivi écologique dans les aires protégéesau Cameroun4.2.1 IntroductionLes difficultés rencontrées dans la gestion des aires protégées sont assez nombreuses.Les gestionnaires de ces aires de conservation font face aux contraintes institutionnelles, auxcontraintes d’application des règles de gestion, mais aussi aux contraintes naturelles ethumaines, presque toujours complexes dans les pays en voie de développement. Le principalsouci de ces gestionnaires est de toujours assurer, face à ces contraintes, une stabilité de labiodiversité de leur zone.C’est la raison pour laquelle ils se préoccupent de comprendre la dynamique despopulations fauniques de ces zones (statuts, mouvements, mode de nutrition, reproduction,épidémio-surveillance, etc.). Ils se préoccupent également des habitats et surtout de leur34