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Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

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Biosphère du Dja, etc. Elles ont certainement bénéficié des projets de conservation pourrecevoir des études ou pour développer leur <strong>suivi</strong> écologique qui, dans chacun des cas reste àcompléter et à parfaire.D’autres ont un système de <strong>suivi</strong> écologique limité à quelques sondages biologiquesréalisés au coup par coup. C’est le cas des parcs nationaux de Kalamaloué, Mozogo Gokoro,Faro, etc.D’autres encore n’ont presque pas connu d’études importantes et leur valeurbiologique ou écologique est très peu connue. C’est le cas par exemple des parcs nationauxde la vallée du Mberé ou du Mpem et Djim.Il ressort aussi du tableau 3 qu’il n’y a pas de région du Cameroun dans sondécoupage actuel sans aire protégée de faune. Cependant toutes les régions n’ont pas lemême poids ni en termes de nombre d’aires protégées, ni de superficie couverte. On noteégalement que toutes ces aires protégées n’ont pas toujours suscité le même intérêt chez lespartenaires de conservation. C’est pourquoi, le niveau de développement des recherches estdisparate.2.3.4 Mode de gestion de la biodiversité et des aires protégées auCamerounLa coordination de la gestion de la biodiversité et des aires protégées est assurée parle Ministère en charge des aires protégées (actuellement le MINFOF). Ce dernier agit parl’intermédiaire de la Direction de la Faune et des Aires Protégées (DFAP) qui dispose de 3sous directions : la sous direction des aires protégées, la sous direction de l’exploitation et dela valorisation de la faune et la sous direction de la conservation de la faune.Sur le terrain, la gestion des ressources naturelles est faite à deux niveaux : au niveaudes aires protégées et au niveau du contrôle de l’exploitation des ressources hors des airesprotégées.Au niveau de chaque aire protégée, il y a un service de conservation piloté par unconservateur qui dispose d’une équipe d’éco-gardes qu’il doit organiser au sein d’unitésgéographiques comme les antennes ou les secteurs ou d’unités thématiques (unité deprotection, unité de recherche et de <strong>suivi</strong> écologique, unité de développement participatif etunité de gestion administrative). En raison des faibles effectifs d’éco-gardes, cettespécialisation en unités n’est pas encore totalement effective, mais dans quelques cas, il y ades chefs d’unités qui utilisent un pool d’éco-gardes qui passent d’une unité à l’autre enfonction des programmes.Au niveau de l’exploitation durable des ressources naturelles, les activités clésconcernent la gestion de la chasse, l’exploitation des ressources forestières et les activités decontrôle. Ces activités sont rattachées aux délégations départementales ou régionales (servicede la faune et des aires protégées, service des forêts, brigade de contrôle, etc.).29

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