Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

de connaissance. Ils ont reçu des études de base avant ou dans le cadre du Programme deConservation et de Gestion de la Biodiversité au Cameroun (PCGBC) : Inventairesbotaniques, inventaires fauniques, études spécifiques, études socio-économiques, etc. Lesrésultats de ces études ont servi à l’élaboration des plans d’aménagement dont le dernier estencore en cours de rédaction (PNBN). Mais en ce qui concerne le suivi écologique, lesystème est encore embryonnaire.Dans la Région de l’Adamaoua, le Parc National du Mbam et Djerem (Parc« interrégional » avec le Centre et l’Est), est géré à partir de Yoko (service de conservation)et de Mbakaou (siège du projet financé entre autres par la FEDEC et exécuté par WCS). Sonplan d’aménagement est en cours de mise en œuvre et les données relatives au suiviécologique sont collectées, sans qu’il n’y ait un autre document guide que le pland’aménagement. Le programme de bio-monitoring de WCS au PNMD se focalise sur lesprimates, les grands et moyens mammifères, sur l’habitat, les activités humaines et sur lalutte contre le braconnage. L’accent est mis sur l’évaluation du potentiel biologique, celledes pressions et celle des efforts de protection. Dans la première phase du projet deconservation mis en œuvre par WCS, le suivi des Recces a permis de sortir des cartes dedistribution de la faune (grands et moyens mammifères (éléphants, buffles, bongos, cobs,sitatunga, guibs arnaché, céphalophes, chimpanzés, babouins, colobes etc.)) ainsi que lescartes des pressions et des formations végétales. Dans la deuxième phase du projet,l’approche a été revue par l’utilisation de la combinaison Recces-Transects. Les Transects-Recces se concentrent sur la partie centrale avec un objectif de déterminer les densités deséléphants et des chimpanzés et des IKA pour les autres espèces, tandis que seuls des Reccessont effectués au-delà du noyau central. Les fiches de collecte des données comportent unecodification des éléments observées qui est la même dans l’ensemble des projets pilotés parWCS en Afrique centrale. Le programme ECOFAC sur la Réserve de Biosphère du Djaproposant un système proche dans sa stratégie, il est essentiel de s’assurer que les codesutilisés sont les mêmes.Dans la Région du Sud, il y a 3 aires protégées de faune. Le parc national de Kom(en cours de création) et le Sanctuaire à Gorille de Mengamé ont connu un nombre importantd’études de base et leur plan d’aménagement est en cours d’élaboration. Cependant, endehors de la présence d’une base de projet et d’une équipe mise en place à Oveng pour lesdeux aires protégées, il n’y a pas de disposition particulière pour le suivi écologique, encoremoins des actions concrètes.Dans la Région du Littoral, sur les aires protégées de faune classées et celles encours de création qu’on y trouve, la Réserve de Faune de Douala-Edéea, le Parc Nationald’Ebo, la Réserve écologique intégrale de Kupé-Manegouba (à cheval entre le littoral et leSud-ouest) sont soutenus par des projets de conservation pilotés par CWCS pour Douala-Edéa et WWF pour les autres. Les activités de suivi ornithologiques le long de certain coursd’eau de la Réserve de Faune de Douala-Edéa se font depuis bientôt 10 ans. Il y a aussi lesuivi de l’utilisation du bois de mangrove pour le fumage du poisson. On y trouve denombreuses études réalisées, mais qui n’ont pas encore permis l’élaboration de leur pland’aménagement.Il en est de même pour la Région du Sud-ouest, avec le Parc National du MontCameroun en création, le Parc National de Bakossi, le Parc National de Takamanda et laRéserve de Banyang Mbo qui sont dans la même situation. Le parc National de Takamandaen particulier a connu une série d’études dont la synthèse a été publiée (Comiskey et al.,2003).26