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Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

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2.3.2 Conclusion sur les systèmes utilisés au CamerounIl apparaît, à la suite de cette analyse que très peu d’aires protégées accordent uneimportance à la collecte régulière des données sur les facteurs du milieu. Pourtant, lesdonnées climatiques sont les plus simples et les plus faciles à collecter, que ce soit par desstations simples à disposer aux environs du service de conservation ou par des stationsautomatiques qui ne coûtent pas cher.On note également que la plupart des données sur la végétation ou sur l’habitat ontété collectées lors des études de base destinées à caractériser ces habitats. Il n’y a pas deproblème à cela. Mais lorsqu’une aire protégée est menacée dans le maintien de son intégritépar une forme quelconque de destruction de l’habitat, une surveillance s’impose et on peututiliser des cartes thématiques pour suivre la création des plantations, l’installation desmigrants, etc.La faune reste véritablement la principale composante de l’écosystème concernée parle <strong>suivi</strong> écologique au Cameroun à nos jours. Le groupe faunique sur lequel la plupart desactivités de <strong>suivi</strong> se concentre est celui des grands et moyens mammifères. Autrement dit lesgroupes comme les oiseaux, les reptiles, les poissons, les amphibiens, etc. sont marginalisés.Revenant sur les grands et moyens mammifères, les méthodes de <strong>suivi</strong> écologique lesplus utilisées sont :• Les inventaires aériens ou terrestres par les méthodes de transects ;• Les marches de reconnaissance par une combinaison des transects et des recces.On voit aussi que l’utilisation de la télémétrie pour le <strong>suivi</strong> des déplacements desespèces clés comme les éléphants ou les lions, malgré ses exigences techniques etfinancières, est de plus en plus répandue. Elle a commencé en zone de savane et s’étend surplusieurs sites en forêts. Par contre, les méthodes exigeant le recours au savoir faire localpour le pistage sont de moins en moins utilisées.2.3.3 Situation des aires protégées aspirant au <strong>suivi</strong> écologique auCamerounLe présent travail cible prioritairement les aires protégées de faune. Il va seconcentrer sur les zones de conservation in-situ et ne pas prendre en compte les jardinszoologiques qui disposent d’une stratégie d’intervention en cours de <strong>final</strong>isation(CAMDEV/MINFOF, 2009). Les analyses vont donc concerner :• Les Parcs Nationaux ;• Les réserves de faune;• Les réserves écologiques intégrales ;• Les sanctuaires.Très peu de ces aires protégées disposent en ce moment d’un système de <strong>suivi</strong>écologique documenté et mis en œuvre, même si la plupart d’entre elles ont bénéficiéd’études de base qui ont influencé leur classement ou qui ont servi à faire des choix ou despriorités.En plus de ces aires protégées qui sont classées, il en existe qui sont rentréesrécemment dans le processus de classement, mais qui, en attendant d’être formellementcréées, bénéficient des études contribuant au <strong>suivi</strong> écologique. Les zones de chasse (ZIC et24

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