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Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

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• La place de la gestion de la faune et des aires protégées dans le PSFE avec ledéveloppement de toute une composante (3).• La reprise des recrutements dans la fonction publique est une opportunité pour lerenforcement des effectifs dans les aires protégées.2.3.1.1.4 ContraintesLes facteurs externes défavorables à la mise en œuvre des programmes de <strong>suivi</strong>écologique existent aussi et sont par exemple :• La limitation des moyens financiers pour une extension de la gestion effective desaires protégées du Cameroun.• L’insuffisance des données scientifiques sur les aires protégées qui ne permet pas depasser au <strong>suivi</strong> écologique sans disposer des données de base.• La multiplicité des parties prenantes ayant des intérêts parfois divergents,• Les contraintes naturelles à la gestion des certaines aires protégées (difficultésd’accès, absence de zonage, etc.)• Le braconnage qui appauvrit certaines aires protégées et diminue le niveau d’intérêt.2.3.1.1 Définition des prioritésLe <strong>suivi</strong> écologique doit être une composante centrale et opérationnelle de toutes lesactivités de conservation. Il est en effet essentiel de mesurer l’impact des actions menéessur la conservation de la biodiversité et sur le bien-être des communautés. Ceci estparticulièrement important dans les programmes qui combinent les objectifs deconservation de la biodiversité et ceux de l’amélioration des conditions de vie descommunautés.Bien que les paramètres socio- économiques soient essentiels pour démontrer lavaleur des programmes de conservation, et pour produire l’information pour la gestion, trèspeu de programmes de conservation abordent le <strong>suivi</strong> des tendances socio-économiques dansle sens de veiller à leur corrélation avec l’évolution du potentiel biologique. Ceci devraitpréoccuper les « conservateurs », dans le futur au risque de remettre en cause le principe dela participation des communautés.Le <strong>suivi</strong> écologique devrait partir d’une description actualisée de l’état desécosystèmes, des habitats et des espèces qui s’y trouvent pour permettre de se fixer desobjectifs de conservation ou pour choisir des cibles de conservation. Cette description, quiprécède le classement de l’aire protégée, passe par des études de base (inventairesbiologiques et études socio-économiques) pour décrire l’état des ressources, le statut,l’abondance et la répartition des espèces et des espaces, de manière à apprécier leur viabilitéet leur interaction avec les hommes. Ce préalable est globalement respecté pour des airesprotégées <strong>suivi</strong>es.La difficulté actuelle au Cameroun dans certains cas réside au niveau des airesprotégées qui ont été classées depuis les années 1932 et 1964 mais qui n’ont pas bénéficiéd’une gestion effective conforme à leur statut. Il est donc possible que certaines d’entre ellesaient perdu entre temps les ressources qui ont amené à les classer comme aire protégée. Uneréactualisation des études de base est nécessaire dans ces conditions. Les aires protégéesciblées par ce type d’études peuvent être par exemple la Réserve de faune de Santchou qui asubi une forte pression de défrichement et de chasse, le Parc National de Mozogo-Gokoro, la22

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