2.3.1.1 Analyse des forces et faiblesses des différents systèmes de <strong>suivi</strong> écologiqueL’analyse de la situation du système de <strong>suivi</strong> écologique permet de cerner lesproblèmes relatifs à sa mise en œuvre. La proposition de la stratégie à adopter doit s’appuyersur un recours à l’outil « Forces, faiblesses, opportunités, contraintes ». Les systèmes utiliséjusqu’ici ont des forces et des faiblesses dans et hors des aires protégées.2.3.1.1.1 ForcesLes valeurs sur lesquelles les différents systèmes de <strong>suivi</strong> écologique se fondent sont:• La grande richesse biologique : La diversité des paysages nationaux et celle de leurpotentiel biologique sont données dans de nombreux documents élaborés par lesstructures de conservation (MINFOF/UICN, 1997 ; MINFOF, 2008). Cettebiodiversité se caractérise par la présence des forêts avec des variantes telles que lesmangroves et les forêts de montagnes, des savanes, et des steppes qui abritent denombreuses espèces floristiques et fauniques. Certains sites concentrent denombreuses populations d’espèces animales endémiques, charismatiques, rares oumenacées d’extinction (éléphants, gorilles, chimpanzés, etc.)• La tradition de conservation : Le Cameroun est un pays dans lequel la politique deconservation fait son chemin depuis longtemps. Les premières aires protégées ont étécréées autour des années 1932 et les dernières en 2009, ce qui traduit le maintien del’intérêt pour la protection de la nature. L’objectif de 30% de la superficie duCameroun qui doit être classée en domaine forestier permanent fait son bonhommede chemin. Le réseau actuel d’aires protégées couvre une superficie d’environ 8 236066 ha soit plus de 17,304 % du territoire national et regroupées sous plusieursstatuts à savoir : 16 Parcs nationaux, 07 Réserves de faune, 03 Sanctuaires de faune,03 Jardins zoologiques, 47 Zones d’intérêt cynégétiques, 22 Zones d’intérêtcynégétique à gestion communautaire (MINFOF, 2008). Le processus de classementse poursuit encore.: Evolution des aires protégées au cours des dernières décenniesTYPE 1995 2003 2007 2008Parcs Nationaux 7 10 14 16Réserves de Faune 6 6 6 7Sanctuaires - 1 1 03Jardins zoologiques 3 3 3 3ZIC et ZICGC 28 45 69 69Superficie totale (ha) 4 264 803 7 211 800 8 138 800 8 236 066Pourcentage de superficie (%) 9 15 17,1 17, 304Source : adapté de Chupezi Tiguhong et Betti, 2008.• Le Cadre juridique et institutionnel propice au développement de certains typesd’activités compatibles avec la conservation. La stratégie de valorisation économiquedes aires protégées par le tourisme de vision (dans les Parcs Nationaux et les JardinsZoologiques) ou de la faune par la chasse sportive (dans les ZIC et ZICGC) est enparfaite harmonie avec la stratégie de conservation.19
2.3.1.1.2 FaiblessesLes principales faiblesses liées au développement du système de <strong>suivi</strong> écologique sontles suivantes: Insuffisance de la connaissance des ressources naturelles des aires protégées• Les études entreprises dans les aires protégées sont apparemment assez nombreuses(plus de 1500 références recensées au cours de cette étude), mais, elles sontconcentrées sur quelques aires protégées alors qu’un bon nombre d’entre elles n’ontpresque rien comme acquis scientifique.• Parmi les principales difficultés de gestion que connaissent certaines aires protégées,l’on cite généralement l’absence de plans d’aménagement pourtant prévus par la loiN°94/01 du 24 janvier 1994 portant régime des forêts de la faune et de la pêche et ledécret N°95/466 fixant les modalités d’application du régime de la faune.• Il n’existe pas, en relation avec les résultats du <strong>suivi</strong> écologique, un système d’alerte,ni des dispositions claires à suivre en cas d’événements comme par exemple lescatastrophes, survenus dans ou hors des aires protégées, ou en cas de conflitentrainant des dégâts importants. Capacité de gestion insuffisante des ressources humaines• Le personnel dévolu à la gestion de la faune dans les aires protégées est ennombre insuffisant au regard des standards de l’UICN qui recommandent un gardeéquipé et motorisé pour assurer la surveillance d’une superficie de 5000 hectares enzone de forêt.• Ce personnel de terrain était jusqu’ici vieillissant et dépourvu des qualificationsqu’impose la conduite actuelle des activités de <strong>suivi</strong> écologique, avec l’utilisationd’appareils modernes de terrain et la maîtrise des programmes informatiques pourtraiter les données collectées.• Le principe de continuité dans l’administration est théorique et les affectations,fréquentes, ne tiennent pas toujours compte des acquis techniques dans la gestion desaires protégées.• La motivation du personnel éco-garde nouvellement affecté est encore à confirmer,mais on note des tentatives de demandes d’affectation pour travailler hors dudispositif des aires protégées.• Les capacités des services régionaux de la faune et des aires protégées sont souventfaibles pour assurer la coordination des programmes de <strong>suivi</strong> écologique dans lesaires protégées (effectif et pr<strong>of</strong>il). Inadéquation de la logistique et des équipements• La logistique de terrain et les équipements requis pour l’organisation des activités de<strong>suivi</strong> écologique sont insuffisantes ou font cruellement défaut dans la plupart desaires protégées.• Une des faiblesses de la gestion des bases de données concerne la maintenance desordinateurs qui devraient contenir les programmes spécifiques du <strong>suivi</strong> écologique etles bases des données. La réalité est que ces programmes soit font défaut, soit sontinstallés en version piratée par les utilisateurs qui n’ont pas les moyens demaintenance.20
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Le partage desretombées pourles co
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Les logiciels sont constitués d’
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5.4 Mise en place d’un système o
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6.2 Recommandations6.2.1 Recommanda
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUESBlake, S
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Etoga, G., Bene Bene, L., & Yello,
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MINFOF, 2007 - Plan d’aménagemen
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Nombre d’éleveurs : ____________
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Cas d’exploitation illégale des