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Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

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égionales. L’Ecole de Faune de Garoua (EFG) et l’Ecole des Eaux et Forêts de Mbalmayo,chargées de la formation, font parti de ce département ministériel.De son côté, le MINEP comprend également une administration centrale et desservices déconcentrés. Il comporte spécifiquement la Direction du <strong>suivi</strong> de la Conservationet de la promotion des ressources naturelles (DSCPR) qui comprend la cellule du Monitoringet du <strong>suivi</strong> écologique, et les Délégations départementales et régionales.2.2.3 Vision écologique de la conservationLes formations végétales du Cameroun regorgent diverses espèces végétales etanimales, avec plus 9000 espèces végétales, 1500 insectes et papillons, plus de 900 espècesd’oiseaux, plus de 400 espèces de mammifères, 250 espèces de reptiles et 200 d’amphibiens.Certaines de ces espèces sont endémiques au Cameroun (160 espèces végétales, 16 espècesde mammifères, 20 espèces de reptiles, 60 espèces d’amphibiens par exemple) (Fotso et al.,2001 ; WWF, 2007). Il faut signaler que cette connaissance est à parfaire et les recherchessont nécessaires pour les taxons encore mal connus et surtout pour circonscrire les groupesles plus menacés et proposer les mesures pour leur protection.Dans la vision biologique du Cameroun (MINFOF, 2003 ; MINFOF, 2008), les airesprotégées doivent pleinement jouer leur rôle de réservoir de la biodiversité. Elles doiventpour cela être considérées et gérées sous l’angle de vastes écosystèmes fonctionnels(approche paysage). Leur gestion doit dans ces conditions prendre en compte non seulementles objectifs de conservation, mais également les différents usages humains. On s’est renducompte que le réseau d’aires protégées du Cameroun, hérité de l’époque coloniale nereprésentait que partiellement la biodiversité du pays et prenait très peu en considération lesaspects socioéconomiques. Ce constat a ainsi permis de planifier le nouveau réseau d’airesprotégées qui se met progressivement en place (Figure 1). Il est en cohérence avec le plan deconvergence de la COMIFAC.11

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