Rapport final suivi ecologique - Impact monitoring of Forest ...

mis non seulement sur le suivi des activités d’exploitation des ressources, mais aussi sur lesuivi de la gestion des aires protégées. Dans chacune des parties, on met en relief lesparamètres mesurés et leur importance, on présente ensuite comment on peut les mesurer eton donne éventuellement quelques outils permettant de les suivre et les ressourcesnécessaires. Entre autres outils, le document met un point particulier sur des modèles defiches nécessaires pour la collecte des données, sur les appareils et instruments de collectedes données sur le terrain et sur les appareils et programmes de traitement des donnéesspécifiques. Le suivi de la faune constitue l’ossature du suivi écologique appliqué dans lesaires protégées (bio-monitoring). Il s’appuie sur diverses méthodes de recensement despopulations fauniques. Les données sont traitées pour produire des cartes et d’autresinformations utiles. Pour le suivi des grands et moyens mammifères, le guide passe en revueles inventaires, les missions de reconnaissance, le suivi des déplacements d’animaux, lafréquentation des sites particuliers par les animaux, etc. Les informations clés sur chaquegroupe de paramètres sont résumées dans un tableau synthétique, puis consolidées à la findans un grand tableau. Le système d'information géographique est présenté à la fin commeun puissant outil pour gérer toutes ces données générées par le suivi écologique.Le suivi étant considéré comme un programme assez coûteux par bon nombred’observateurs, il faut être stratégique dans le choix des paramètres à suivre afin de mettre enplace un système simple et moins onéreux. L’organisation de la stratégie de mise en œuvredu système proposé met l’accent sur les étapes essentielles que sont : la mise en place desressources nécessaires, l’appropriation du guide méthodologique, l’opérationnalisation dusystème dans les sites qui va jusqu’à la collecte des données, et enfin la capitalisation desrésultats. Le suivi écologique devrait se vulgariser à l’ensemble des aires protégées enpassant par une phase pilote qui permet de booster les autres grâce au « Monitoring feedback» et de comparer les aires protégées en terme de biodiversité, en termes de pressionsqu’elles subissent, mais aussi en terme d’efficacité de gestion.Le document se termine par un chapitre de conclusion et recommandations. On peutnoter que le document comporte d’importants acquis méthodologiques dont l’appropriationpar les divers services de la conservation va nécessiter des efforts et des ressources. Lesformations, les équipements et le fonctionnement constituent l’ossature de ces ressources, letout dans un contexte de partenariat bien pensé. Ces éléments sont repris dans desrecommandations d’ordre général pour insister sur la nécessité de conserver et de mieuxvaloriser les capacités déjà acquises au MINFOF en gérant au mieux les affectations dupersonnel des aires protégées. Les autres recommandations mettent l’accent sur les unités desuivi écologique à développer dans le cadre du PSFE :• Mise en place d’une unité centrale de coordination formée, équipée et logée à laDirection de la Faune et des aires protégées ;• Choix des sites pilotes avec des équipements adéquats, des programmesinformatiques appropriés et des facilités de communications avec les autres sites deconservation ;• Renforcement des autres aires protégées pour un minimum d’intervention.x