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1914-1918 Combat d'avions - fncv.com

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Jean-Yves Le Drian :« J’ai trouvé un ministère bien tenu »Dans un entretien aux Echos,le ministre de la Défense adélivré un satisfecit sur l’étatdes lieux qu’il a trouvé à sonarrivée à l’Hotel de Brienne.A la question « Allez-vousconserver le délégué généralpour l’armement ? », le ministrerépondit : « Laurent Collet-Billon est très <strong>com</strong>pétent etje m’entends aussi bien aveclui qu’avec l’ensemble des hauts responsables,militaires ou civils, du ministère de la Défense. D’unemanière générale, j’ai trouvé un ministère bien tenu,aux personnels <strong>com</strong>pétents, tous républicains, etd’abord au service de la nation ».Voilà qui devrait calmer, au moins temporairement,les rumeurs sur un renouvellement prochainde la haute hiérarchie. Des rumeurs quiressemblent exactement à celles que l’onentendait juste après l’élection de NicolasSarkozy.Mitterrand en 1991-1992, secrétaire d’État dansle gouvernement d’Édith Cresson, il a été nomméle 16 mai 2012 ministre de la Défense dans legouvernement de Jean-Marc Ayrault.*********Concernant l’Afghanistan, le ministre de la Défensea très récemment précisé le calendrier de retraitdes forces <strong>com</strong>battantes françaises d’ici fin 2012,soulignant que les Français garderont, notamment,la responsabilité de l’hôpital militaire de Kabouljusqu’en 2014. Il a fait valoir que le transfert officielaux forces afghanes du contrôle de la provincede Kapisa « marquait le début de la transmissionde la responsabilité française vers la souverainetéafghane ». 650 soldats seront de retour d’ici le1 er août 2012.**********Jean-Yves Le Drian est né le 30 juin 1947 àLorient (Morbihan). Il a ac<strong>com</strong>pli son servicemilitaire au 512° régiment du Train à Saint-Lô. Il est président du conseil régional deBretagne depuis 2004. En septembre 2010,il est devenu président de la Conférence desrégions périphériques maritimes d’Europe(CRPM). Ayant déjà été, sous FrançoisFERMETURE DES BUREAUX DU SIÈGE SOCIALPENDANT LES VACANCES D’ÉTÉLe secrétariat général de la FNCV informe les présidents de section et les adhérents que les bureaux (rue Mazagran à Paris) serontfermés du mercredi 1 er au mardi 28 août 2012 inclus.Le courrier, qui sera adressé au siège fédéral pendant cette période, sera relevé périodiquement à la boîte pos tale, mais ne seratraité qu’à partir du 30 août.En revanche, les chèques de paiement des cotisations et des factures seront encaissés, de semaine en semaine, par letrésorier général et demeureront les bienvenus !De même, les sections pourront continuer, pendant les mois d’été, d’adresser à la boîte postale (FNCV - BP 33 - 75462 ParisCedex 10) - les articles qu’elles souhaiteraient voir paraître dans le numéro de septembre 2012 du journal « Les Volontaires » : unepermanence sera assurée pour préparer la publication de ces articles, qui devront parvenir à Paris avant le 14 août.Les Volontaires Revue trimestrielle : N° ISSN 1273-554XDépôt légal à parutionDirection de la Revue :Directeur de la publication : Alain Clerc - Rédacteur en chef : Pierre CeruttiSecrétaire général : André Armengau - Assistante de direction : Marie-Ange GarsztkaEquipe de rédaction :André Armengau, Pierre Cerutti, Alain Clerc, Ange Fileti,Lucien Galéa, Mélanie DenizotImpression, mise en page, routage :Imprimerie Nouvelle - Société Angevin - 12, rue de Bellune - 79000 NIORTToute reproduction de textes et d’images, même partiels,est soumise à l’accord écrit préalable de la FNCV.DIRECTION DE LA FÉDÉRATION NATIONALEDES COMBATTANTS VOLONTAIRES 2


LE MOT DU PRÉSIDENT...Chers Compagnons, chersAmis,La campagne électorale quivient de s’achever a renouveléla classe politique qui nousgouverne.Il nous faudra donc, <strong>com</strong>metous les cinq ans, reprendrenotre bâton de pèlerin pour, afin de les faireaboutir, présenter nos requêtes aux nouveauxresponsables.Depuis le congrès 2012, qui s’est déroulé les 22 et23 mai à Neuvy-sur-Barangeon, au cours duquelle conseil d’administration a été renouvelé etpendant lequel nous avons tenté de vous diffuserune information actualisée, monsieur Kader ARIFa été nommé ministre délégué auprès du ministrede la défense, monsieur Jean-Yves LE DRIAN.Chargé de suivre la préparation et la miseen œuvre des mesures qui témoignent de lareconnaissance que doit avoir la nation envers lesanciens <strong>com</strong>battants d’hier et d’aujourd’hui, dela solidarité envers les rapatriés, M. ARIF est enoutre associé à la définition de la politique de lamémoire <strong>com</strong>battante.Il est notre interlocuteur privilégié.Nous attendons beaucoup de lui et lui souhaitonspleine réussite dans ces missions.Notre Fédération sera vigilante sur l’imprescriptibilité du droit à réparation et en particuliersur l’appareillage des amputés qui doiventbénéficier, sans autre intervention que cellede l’Etat, des progrès technologiques les plusrécents.Nous poursuivrons sans relâche notre actionpour que, <strong>com</strong>me leurs ainés, les engagésvolontaires remplissant toutes les conditionsactuelles qui, à l’issue de leur contrat initial,retournent à la vie civile, puissent postuler àl’attribution de la croix du <strong>com</strong>battant volontaire(CCV). Ce sera notre pointe d’efforts en 2012.Nous continuerons à demander que la parutiondes listes des unités <strong>com</strong>battantes et des actions defeu et de <strong>com</strong>bat soit accélérée afin que la carte du<strong>com</strong>battant, condition impérative pour pouvoirprétendre à la CCV, puisse être attribuée rapidement aux <strong>com</strong>battants des OPEX.Dès la rentrée, <strong>com</strong>me je l’ai déjà fait par lepassé, je solliciterai une nouvelle fois l’aide detous pour qu’aboutissent ces revendications quinous sont spécifiques.Nous ne lâcherons pas car les <strong>com</strong>battants actuelsméritent autant de considération que ceux qui lesont précédés. Ce n’est pas gagné. Les obstaclessont nombreux. Mais que seraient nos défaites sinous ne <strong>com</strong>battions pas ?Nos jeunes <strong>com</strong>pagnons doivent <strong>com</strong>prendreque les droits qui sont actuellement les leurs neseront pérennisés que s’ils assurent notre relèveen évitant de se disperser.Nous leur ouvrons la porte. Qu’ils entrent sansattendre !Je vous souhaite à tous le soleil estival…Alain CLERCSOMMAIRE- J.-Y. LE DRIAN : « J’ai trouvé un ministère bien tenu » ......... 2 - Indochine .............................................................................. 11- Le mot du président .............................................................. 3 - BENESIS DE ROTROU Armand ............................................ 12- Gendarmerie nationale des origines à nos jours ................... 4 - OPEX ...................................................................................... 13- Marine nationale - Submersibles en <strong>1914</strong>-<strong>1918</strong> ................... 6 - Conseil d’administration du 7 mars 2012 ............................. 14- Armée de l’air - L’aviation de chasse française (<strong>1914</strong>-<strong>1918</strong>) . 7 - Législation - Réglementation ................................................ 16- La Légion des Mille, Familia, Honor, Patria, Semper ............. 8 - Heures claires/Heures sombres ............................................ 20- L’appel du 18 juin 1940 ......................................................... 9 - Nos sections ......................................................................... 21- BARRÈS Claude Henri Maurice ............................................ 10 - Bataille de Gravelotte - 18 août 1870 ..................................... 323


HistoireGENDARMERIE NATIONALE, DES ORIGINES À NOS JOURSLe nom de la maréchaussée faitréférence à la fonction de maréchal, àsavoir un subordonné du connétabledans l’armée royale du Moyen-Âge.Le lien étymologique et historiqueentre ce maréchal et l’ancêtre denotre gendarmerie tient au fait qu’à lafin du Moyen-Âge s’était constituéeune juridiction des maréchaux, lamaréchaussée.1610 - Garde-corps du Roi Louis XIVLa maréchaussée était à l’origine untribunal jugeant les gens de guerre etsiégeant à Paris. Dès que les dimensionsdu royaume l’exigèrent (à partir du XIV esiècle), il fallut envoyer près des armées,des juridictions de maréchaussée, sousl’autorité d’un prévôt. Cette justice, enquelque sorte « volante », s’implantaterritorialement dans la deuxième moitiédu XV e siècle, sous le règne de LouisXI. Au XVI e siècle, la maréchaussée, quirestait une juridiction (et cela jusqu’à laRévolution), apparut définitivement dansle paysage français, <strong>com</strong>me la policeroyale répandue sur tout le territoire:installées dans de vastes ressorts dejuridiction, les unités de maréchausséeparcouraient le territoire qui leur étaitattribué en de longues chevauchées,conduisant les troupes de garnisonen garnison. Son action ne fut pluslimitée aux affaires militaires mais, sousl’autorité plus ou moins formelle desautres juridictions royales, elle devintle bras armé de l’extension de la justicedu roi.Maréchaussée de grands cheminsPour définir ce que fut alors la<strong>com</strong>pétence de la maréchaussée (etqui restera le trait distinctif de l’actionde la gendarmerie), disons que, lorsqu’ilne s’agissait pas d’affaires militaires,sa mission concernait les affaires de« grands chemins », notion qui évoque àla fois la route et la campagne.Des grands chemins, il nous est restéprincipalement l’expression de « banditsde grands chemins ». En effet les attaquesde diligence n’appartiennent pas exclusivementà la tradition romanesque. Aucontraire, nous touchons là à la fonctionprincipale de la maréchaussée dansle domaine de la sécurité publique :c’est dans leur lutte contre les bandesarmées qui sévissaient sur les grandschemins que la maréchaussée s’illustraparticulièrement.En revanche, les villes n’entraientpas, en principe, dans la juridiction de lamaréchaussée. L’existence des policesmunicipales était en effet un élémentmajeur des franchises municipales.Mais cela n’interdisait pas aux villesde solliciter l’aide de la maréchausséelorsque la police locale se révélaitinsuffisante, par exemple à l’occasiondes fêtes et foires, pour la surveillancedes auberges et des cabarets, ou lors« d’émotions populaires ». Ces forcesd’appoint fournies par la maréchausséeétaient appelées les « chevaliers duguet ».Retenons enfin que sous Louis XV,un édit du 9 mars 1720 a fourni à lamaréchaussée l’essentiel de ce quifait l’implantation territoriale de lagendarmerie d’aujourd’hui. Ce qui justifial’intervention royale était l’inadaptationGarde impérial, enfant de troupe et cantinièredes grandes chevauchées des troupesde maréchaussée aux nécessitésréelles de la sécurité publique : quand1900 Gendarmerie d’Afrique – Auxiliaireindigène – Musée de l’Armée Parisla maréchaussée intervenait en forceen un point de sa juridiction, elle découvraitle reste de son ressort. C’estpourquoi l’édit de 1720 procéda à unerefonte <strong>com</strong>plète de la répartition desforces de maréchaussée : les grandestroupes armées en chevauchée cédèrentla place à l’implantation, tout au long desgrands chemins, de petites brigades de8 unités, soit 5 hommes et 3 officiers(de nos jours, la <strong>com</strong>position desbrigades évolue entre 6 et 30 unités,avec une moyenne assez proche decelle de 1720). Leur zone d’action étaitde 4 à 5 lieues en deçà et au delà del’implantation de la brigade, soit entre40 et 60 kilomètres, <strong>com</strong>me de nos jours.La gendarmerie, parfois forcemilitaire de <strong>com</strong>batAu cours de son histoire, et bien quece ne soit pas sa vocation première,la gendarmerie a souvent été appeléeà <strong>com</strong>battre. Son drapeau est ornéde plusieurs noms de batailles danslesquelles elle a été engagée au servicede la république et de l’empire :Pour la gendarmerie départementale : HONDSCHOOTE 1793 VILLODRIGO 1812 TAGUIN 1843 SEBASTOPOL 18554


Gendarmerie nationale, des origines à nos jours (suite)HistoireContrôle de gendarmerie en Algérie Source ECPADPour la garde républicaine : DANTZIG 1807 FRIEDLAND 1807 ALCOLEA 1808 BURGOS 1812Deux cents gardes républicains sontmorts pour la France durant la guerre<strong>1914</strong> - <strong>1918</strong>. Pendant la guerre 1939-1945 et la longue période d’occupationdu territoire national, de nombreuxgardes républicains entreront dansla Résistance et certains d’entre euxpaieront cet engagement de leur vie.La gendarmerie a ensuite été présentesur les théâtres d’opérations exté -rieurs : pendant la guerre d’Indochinede 1945 à 1954, et en AFN de 1952 à1962.Depuis 1984, toujours dans le cadredes OPEX, la gendarmerie nationaleest intervenue au Liban, en Algérie,au Kosovo, au Rwanda, en Côte d’Ivoireet dans les divers pays de l’ex-Yougoslavie.nouveaux besoins dela sécurité civile : l’Institutde recherche criminelle de la gen darmerienationale (po -lice criminelle et scientifique),la gendarmeriede montagne, la gendarmeriede l’air, lagendarmerie maritime,les unités de prestigeet de musique, avecune note particulièrepour le GIGN (Grouped’intervention de lagen darmerie nationale),créé en 1974, qui futen France la premièreforce spécialisée dansle domaine de la répressiondu terrorisme et dela prise d’otages.La signification de l’emblèmeL’escadron motocycliste de la gendarmeriedépartementale 14 juillet 2007 - ChampsElysées - Paris Collection PC FNCVL’insigne général : L’insigne est argenté pour la gendarmerie départementale,doré pour la gendarmerie mobile et la garde républicaine.Le heaume : Le heaume du XV e siècle rappelle l’origine de la gen darmerie :“<strong>com</strong>pagnie de la connétablie, gen darmerie et maréchaussée de France”<strong>com</strong>mandée par le grand prévôt général.L’écu : L’écu amovible et distinctif de chaque corps ou chaque formation. Ici,insigne général de la gendarmerie nationale.Le glaive : Le glaive symbolise la force au service du droit.La couronne civique : La couronne civique formée par deux rameaux dechêne. Elle rappelle que la première mission est la défense des citoyens et lesecours des personnes en danger.La grenade : La grenade devint l’emblème quand la maréchausséedevint gendarmerie nationale le 17 février 1791. Elle reprenait l’emblème des“grenadiers”, troupe militaire d’élite. La grenade était sous l’Ancien Régimeun signe de prestige très recherché.La gendarmerie moderneDepuis 1921-1926, une partie dela gendarmerie nationale, appeléegendarmerie mobile pour la distinguerde la gendarmerie départementale etdes unités spécialisées, vit, non pas enbrigades mais en casernes, et reçoitdes missions différentes. Des détailsd’uniformes permettent de distinguerces deux gendarmeries : parements etgalons argentés pour la départementale,dorés pour la mobile.Nous venons d’y faire allusion : <strong>com</strong>mela police nationale, la gendarmerie a dû,depuis la seconde guerre mondiale, sespé cialiser pour s’ada pter aux formesnouvelles de la criminalité et aux~ Devise ~Honneur et Patrie, Valeur etDisciplineL’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale(EOGN), défile en tenue de tradition. Devise: « La Patrie,l’honneur et le droit » 14 juillet 2007 - Champs Elysées,Paris Collection PC FNCV5


HistoireRécitsLA LÉGION DES MILLE, FAMILIA, HONOR, PATRIA, SEMPER...La Légion des Mille regroupait millevolontaires de la Première Guerremondiale, choisis parmi les plus jeuneset les plus méritants, autour de ladevise :« LE DEVOIR, ET PLUS QUE LE DEVOIR »Son nom avait été choisi en souvenirdu Groupement des Mille, créé en Italiepar le patriote Giuseppe Garibaldi, dontles descendants participèrent à unelégion italienne venue <strong>com</strong>battre sur lesol français dès les premiers jours de laguerre <strong>1914</strong>-<strong>1918</strong>.La première promotion<strong>com</strong>ptait 100 jeunesvolontaires de moins de18 ans, totalisant 210blessures, 280 citations,100 croix de guerre, 77médailles militaires et33 croix de la légiond’honneur.La qualité de premiermembre de la Légiona été attribuée àDésiré Bianco, engagévolontaire de 13 ans,mort au même âge, etexemple impressionnantde volonté inlassable deservir sa patrie.La Légion <strong>com</strong>ptait ensuite unvolontaire de 14 ans et demi, cinqvolontaires de 15 ans, six volontaires de15 ans et demi, dix-huit volontaires de16 ans, dix de 16 ans et demi, les autreslégionnaires ayant entre 17 et 18 ans etdemi, les douze plus vieux ayant entre 19et 20 ans.SportsNombreux sont les exemples debravoure et de ténacité donnés parces volontaires, prêts à déjouer tousles obstacles pour servir malgré leurjeune âge. Les bulletins trimestrielsédités à partir de 1935 et trouvés dansles archives en donnent quelquesillustrations intéressantes : ainsi, DésiréBianco avait dû se glisser durant quinzejours dans une multitude de trains et deconvois successifs avant de réussir à sefaire engager sur le front, et de recevoirtrois blessures et autant de citations,ainsi Jean-François Perettre, engagé à17 ans, avait été décoré à 19 ans de lamédaille militaire par le général Estiennepour son courage et ses blessures dansl’artillerie d’assaut (les chars), ainsiAlbert Pico avait fait le mur du Prytanéepour gagner le régiment où son pèreavait servi et où il montra un courageJUDOexceptionnel, ainsi le président Estripaut,âgé de 16 ans, avait été découvert parun sergent, mourant de faim après troisjours de jeûne, caché dans une souteà munitions d’un transport de troupespartant pour le front de l’Orient, ainsiMarcel Beslay s’était engagé dès son dixseptièmeanniversaire dans le régimentoù venaient de mourir ses deux frèresaînés, ainsi Yvon Nicolas n’a pas attendu17 ans avant de recevoir la médaillemilitaire pour avoir résisté à l’ennemiseul avec son servant de mitrailleuse, ouencore AugusteThin qui eutl’honneur inéditde choisir le« Soldat inconnu» parmi lescercueils des 8poilus exhumésde part etd’autre de laligne de front,ou enfin, leprésident Poirot,qui s’était engagéà 15 ans etdemi dans laRoyale.Une grande partie de ces légionnairessont revenus invalides, ayant sacrifié,outre leur jeunesse, une part de leurcorps et de leur santé à la défense de laFrance. Le dernier membre de la Légiondes Mille mourut en 2003.Grégory de Moulins BeaufortLe judo est certainement le plus connu et le plus pratiquédes arts martiaux d’origine japonaise. Art de la souplesse(littéralement Voie de la Souplesse), le judo se <strong>com</strong>poseessentiellement de projection, de travail au sol, d’étranglementset de clefs.Le judoka porte un kimono en coton renforcé : le judogi. Lejudo se pratique pieds nus sur un tatami (tapis très épaisamortissant), dans une pièce appelée Dojo.Le judo est un sport de <strong>com</strong>bat olympique.Pour en savoir plus...“Choisir sa discipline” par Jean Christophe Damaisin d’Arès8


Camp de Na San :Malgré leur condition misérable,les soldats gardent leur dignitéOpération Castor :Un para transporte le corps d’uncamarade tombé au <strong>com</strong>batUne jolie congaïetraverse un cours d’eausur un pont improvisé<strong>Combat</strong> de Hine - Siu :Repli stratégiquesous le feuGroupement amphibie N° 2 :Engins transportésà la base arrièrepour grosses réparations1952 - Delta du Mekong :Mise en place d’une « portière »Collection général PochatCrédit Photos : André Laperle


BiographieBENESIS DE ROTROU ArmandIssu d’une famille catholique d’offi ciersoriginaire de l’Aude, Armand Bénésis deRotrou est né en 1932 à Bône (Algérie)où son père sert <strong>com</strong>me capitaine au3 e régiment de tirailleurs algériens.À partir de 1938, il passe sonenfance dans le centre et l’estde la France, puis poursuit desétudes secondaires avec l’idée dedevenir soldat. Cette vocation seratemporairement contrariée par uneinsuffisance auditive qui nécessiteraplusieurs interventions chirurgicalespour la remonter, et qui l’empêcherad’intégrer une grande école militaire.Au début de l’année 1956, jeuneofficier de réserve, il se porte volontairepour l’Algérie où les troubles, quiont <strong>com</strong>mencé en 1954, se sonttransformés en véritable guerre. Il va yservir jusqu’à la fin du conflit en 1962.Il participe d’abord aux opé rationsà la tête d’une section de <strong>com</strong>bat,puis d’une unité de harkis. En 1959,il devient officier adjoint au célèbre<strong>com</strong>mando « Georges » formé, àpartir de rebelles ralliés, par MarcelBigeard, <strong>com</strong>mandant le secteuropérationnel de Saïda. Il est ainsiappelé à parcourir les régions les plusvariées et à connaître des situationsopérationnelles parmi les plus intensesavant le cessez-le-feu, puis les plustragiques après celui-ci.Devenue <strong>com</strong>mando de zone(division), puis de corps d’armée etenfin de réserve générale, cette troupede choc, dont le bilan final sera demille rebelles tués ou faits prisonniers,mue par sa devise « Chasser la misère »,entrera très tôt dans la légende dela guerre d’Algérie, non tant pourses succès au <strong>com</strong>bat que pourses succès dans la conquête desâmes et la promotion sociale de sescoreligionnaires.Armand BÉNÉSIS DE ROTROU à la tête dela 2 e <strong>com</strong>pagnie du <strong>com</strong>mando « Georges »,le <strong>com</strong>mando musulman de SaïdaEn septembre 1961, le lieutenant« Armand » (son nom de guerre àSaïda) est muté disciplinairement dansle Constantinois, à la tête d’une<strong>com</strong>pagnie de <strong>com</strong>bat isolée, pourcollusion avec l’O.A.S. à laquelle ilavait adhéré sur ordre de son chef.L’indépendance venue, il va continuerà vivre au sein d’une populationautochtone qu’il a bien connue et àlaquelle il s’était profondément attaché.Après 1962, sur sa demande, il rejointles rangs de la Légion étrangère aveclaquelle il sert en Algérie et au Sahara,et participe à la campagne du Tchaden 1969. En 1983, il quitte l’armée sursa demande et poursuit une deuxièmecarrière civile à l’étranger.Gardant en lui une blessure jamaisrefermée à ce jour à la pensée de sesfrères d’armes de toutes originestombés au <strong>com</strong>bat ou exterminés,il témoigne de cette guerre gagnéesur le terrain et dans la conquête desesprits, mais perdue politiquement.Après avoir <strong>com</strong>battu contre lamisère et la sauvagerie, dans lelivre qu’il a publié en 2009 sous letitre : Commando « Georges » etl’Algérie d’après, il s’est engagédans le <strong>com</strong>bat pour la vérité.Il est de ceux qui attestent quela France aurait pu quitter l’Algériela tête haute, en léguant un paysprospère et ami à ses habitants.Deux fois blessé et titulaire de sixcitations, dont une avec palme, titulairede la croix de la la Valeur militaire et dela croix du <strong>com</strong>battant volontaire, lelieutenant-colonel Bénésis de Rotrou,<strong>com</strong>mandeur de la Légion d’honneur,nous a quittés dans la nuit du 9 au 10mars 2012.Bibliographie : Armand Bénésis deRotrou est l’auteur d’un ouvrage intitulé :« Commando Georges et l’Algéried’après », qui a reçu le prix « Armée etdéfense » 2009. Cet ouvrage de 478pages est paru aux Editions DualphaBP 58 77522 Coulommiers cedex.Contact : info@dualpha.<strong>com</strong>.12


Catastrophes naturelles :les transmetteurs du 48 e RT participentà la remise en état d’une exploitationagricole dévastéeLe 6 e régiment du Géniepatrouille en zone touristiquepour assurer la sécuritéde la populationBriançon :entraînementdu 27 e BCA dans unesituation simuléeAfghanistan : Pause amicale avec les villageois.Mais les sentinelles alentour restent en alerte011Bitche : le 1 er RIapprend les gestesde secours médicalAfghanistan :détente lorsd’un match de volley


Vie de laFédérationCONSEIL D’ADMINISTRATION DU 7 MARS 2012Administrateurs titulaires présents :André ARMENGAU, Michel BRAULT,Jean-Pierre BREUIL, Pierre CERUTTI,Alain CLERC, Daniel CUOQ, MaxFLANQUART, Guy GENET, Jean-PierreLARREUR, Jean-Claude LAURENT,Gérard MANGIN, Serge PLAQUIN, Jean-Claude RICHET, Lucien ROUSSEAU,Guy SAINT-MARTINO, Jean-BaptisteSCELLES et Lucien THIBAUT.Administrateurs titulaires représentés: Jean-Claude ADRIAN, JacquesGAGNIARD, Jean GERBIER, MaximilienLIOTTIER, Renaud SEGALEN et GérardTURNY.Administrateurs titulaires excusés :Daniel CASTAGNOS et JacquesFERCOQ.* * *Le président fédéral, Alain CLERC,ouvre la séance à 9 H 30 précises ensouhaitant la bienvenue à tous lesparticipants pour ce premier conseild’administration de l’année. Il demandeun moment de recueillement ensouvenir de nos 61 adhérents disparusdepuis le 1 er janvier 2012, avec unepensée particulière pour nos présidentsdépartementaux Roger LE MAITRE(Calvados) et Michel LABBE (Côtesd’Armor), récemment décédés.Après répartition des pouvoirs par lesecrétaire général André ARMENGAU,nous passons à l’ordre du jour.1 - Approbation du procès-verbaldu précédent conseil d’administration:Ce conseil d’administration s’est tenuà Neuvy-sur-Barangeon le 11 octobre2011 et le procès-verbal de la réunion,inséré dans « Les Volontaires » de décembre 2011, est adopté à l’unanimité.2 - Approbation du rapport moralde l’exercice 2011 :Le rapport moral a été rédigé par lesecrétaire général André ARMENGAUqui en donne lecture.Le président remercie le secrétairegénéral pour ce rapport qui permet defaire un bilan précis de la situation de laFédération. Puis il fait le point des actionsqui ont été menées pour faire attribuerla croix du <strong>com</strong>battant volontaire (CCV)avec barrette « missions extérieures »aux réservistes opérationnels, ainsique celles qui restent à mener pour lespersonnels engagés volontaires à contratcourt. A une question posée par LucienROUSSEAU, Alain CLERC précisequ’il ne sera pas possible d’obtenir denouvelles conditions d’attribution autresque celles acquises par nos anciens.Aucune autre observation n’étantprésentée, le rapport moral est adoptéà l’unanimité et sera soumis à l’approbation de la prochaine assemblée générale.3 - Approbation du rapport financier,de l’arrêté des <strong>com</strong>ptes del’exercice 2011 et du budgetprévisionnel 2012 :Max FLANQUART, trésorier général,donne lecture du rapport financier et del’arrêté des <strong>com</strong>ptes de l’exercice 2011.Pierre CERUTTI prend la parole poursignaler qu’il y a un litige de 15 000 €entre la copropriété et le cabinetCharpentier, gérant de l’immeuble dusiège. Des recherches sont en courspour savoir si c’est le cabinet qui atrop prélevé d’argent pour les travauxde rénovation de l’immeuble ou si cesont les copropriétaires qui doiventencore cette somme. Par ailleurs, AndréARMENGAU précise que nous avons euune augmentation de nos impôts et taxes,suite à la déclaration obligatoire qu’il afallu faire en février 2011 sur la superficieet la destination de nos locaux. Enfin,à la demande de Michel BRAULT, MaxFLANQUART puis Alain CLERC donnentdes indications sur les demandesd’aides sociales à présenter à la FNCVou à la Fédération André MAGINOT. GuySAINT-MARTINO demande si l’allocationexceptionnelle que nous verse la FNAMdoit être intégralement épuisée avantde présenter un dossier. Le présidentindique que les allocations verséesaux groupements ne permettent pasd’attribuer de fortes sommes en casde nécessité. Il est donc évident que laFédération MAGINOT ne va pas tenir<strong>com</strong>pte de cette condition pour prendrela décision d’aider ou non l’adhérent endifficultés.Le rapport de la <strong>com</strong>mission decontrôle, qui s’est réunie au siègefédéral le 15 février 2012, est présentépar Eric LENFANT, président de cette<strong>com</strong>mission. Dans sa conclusion, ilpropose d’approuver les <strong>com</strong>ptes telsqu’ils sont présentés et les administrateursvotent dans ce sens.Après présentation du budget prévisionnel2012, qui reçoit une approbationunanime, le trésorier, suite à une questionposée par Serge PLAQUIN, préciseque nous prévoyons effectivement unebaisse des charges d’assurances, suiteà une prise de contact avec notre agentafin que notre contrat soit revu. Puis,Max FLANQUART donne un bref aperçude l’évolution <strong>com</strong>ptable depuis le 1 erjanvier 2012.4 - Etablissement de la liste descandidats au poste d’administrateur:André ARMENGAU indique qu’unadministrateur sortant a fait savoir qu’ilne désirait pas se représenter : JacquesGIRAUD (49).Les autres administrateurs sortants :Michel BRAULT (26), Daniel CASTA-GNOS (75-09), Pierre CERUTTI (75-09),Daniel CUOQ (26), Guy GENET (79/86),Jean-Baptiste SCELLES (26) et RenaudSEGALEN (75) ont fait part de leursouhait de renouveler leur candidature àcette fonction.Par ailleurs, trois nouvelles candidaturesont été adressées au siègefédéral dans les délais impartis (par ordredes sections) : Claude IRLINGER (21),Jean-Charles GUENAULT (49) et DidierDEGANDT (59-04).La liste des administrateurs sortantset des candidats nouveaux, telle queprésentée ci-dessus, est approuvéeà l’unanimité des voix et sera doncsoumise au vote statutaire annuel.5 - Adoption de l’ordre du jour del’assemblée générale 2012 :Lors du congrès national 2012,l’assemblée générale se déroulerasuivant l’ordre du jour ci-après :– Appel des sections, émargement dela feuille de présence, distribution despouvoirs, proclamation de la <strong>com</strong>positionde l’assemblée.– Ouverture de l’assemblée généralepar Alain CLERC, président national.– Approbation du procès-verbal del’assemblée générale des 25 er 26 mai2011 à Tours sud (37).– Exposé du président national sur lavie de la Fédération.– Présentation du rapport moral del’exercice 2011 pour approbation.– Présentation du rapport financier del’exercice 2011 pour approbation, aprèslecture du rapport de la <strong>com</strong>mission decontrôle.– Quitus aux administrateurs.– Présentation du projet de budget2012.– Passage à l’honorariat d’unadministrateur national.– Proclamation des résultats du votepar correspondance.– Renouvellement des <strong>com</strong>missions.– Motion finale.– Fixation de la date et du lieu desassemblées générales 2013 et 2014.L’ordre du jour du prochain congrèsnational, ainsi établi, est adopté àl’unanimité.14


Conseil d’administration du 7 mars 2012 (suite)Vie de laFédération6 - Ré<strong>com</strong>penses :Les administrateurs examinent lesdossiers présentés pour l’attribution desmédailles fédérales. Sur proposition deleur président de section, la médailled’or est unanimement attribuée àRoger DEVAUX (02), Gilio TERZI (13),Pierre JARNOT (44), Louis PERGA (69)et Gérard AUBRY (88), ainsi qu’à titreexceptionnel, à Jean BOUSSET (25). A lademande du bureau fédéral, la médailled’or est également décernée à HenrietteLEBRIS, centenaire (13).7 - Communication :Pierre CERUTTI fait le point surl’évolution du site Internet de la FNCVpuis du journal « Les Volontaires » etdes projets à ce sujet.8 - Questions diverses :Alain CLERC parle du monde<strong>com</strong>battant en général, et en particulierdu 19 mars. Les administrateurs sontunanimes pour dire que « ceux quile souhaitent peuvent <strong>com</strong>mémorer le19 mars, mais sans calot, sans cravateet sans drapeau de la FNCV ! ». Puisle président parle de la campagnedouble en AFN, des conditions d’attributionde la carte du <strong>com</strong>battant,de l’allocation différentielle pour lesanciens <strong>com</strong>battants nécessiteux, desindemnisations consécutives aux essaisnucléaires, du nouveau conseil d’administration de l’ONAC, réduit de moitié.Après quelques interventions sur laCCV « missions extérieures », AndréARMENGAU soulève le problème desappelés volontaires pour servir horsd’Europe, antérieurement à la parution dela loi du 8 juillet 2003, qui, sur incitationdu <strong>com</strong>mandement, ont souscrit avant lafin de leur service national, des contratsd’engagement de quelques mois etsont partis en mission ou opérationextérieure pendant la durée légale deleur service militaire. Ces appelés sevoient refuser la CCV et, même s’ilsobtiennent satisfaction devant lestribunaux administratifs, le ministère dela Défense fait systématiquement appeldes décisions rendues en leur faveur.Il signale que grâce à Alain CLERC ceproblème a été soumis à la <strong>com</strong>missionde défense des droits de la FNAM en vued’une intervention auprès du ministre dela Défense.Aucune autre question n’ayant étéposée, le président fédéral prononcela clôture du conseil d’administration à11 H 50.Intervention de Maurice GAM BERT,président de la Fédération AndréMaginot :Nous accueillons avec plaisir leprésident Maurice GAMBERT. « Il m’estarrivé de venir souvent à vos réunions deconseil d’administration et j’ai toujoursune pensée émue pour Pierre LABARRE,Pierre DE LA HOUSSAYE et FrançoisGOETZ qui étaient des membres éminentsde la FNCV et de la FNAM. ». Puisil nous parle du prochain séminaire desprésidents qui doit se tenir dans huitjours, de la Française des Jeux, de lamaison d’accueil et de la résidenceAndré Maginot à Neuvy-sur-Barangeon.* * *A nos amis lecteurs : Si vous souhaitez voir publier un récitintéressant, adressez nous vos textes, photos et légendes :soit de préférence par courriel, sous format Word : HYPER-LINK «mailto:admin@<strong>fncv</strong>.<strong>com</strong>»admin@<strong>fncv</strong>.<strong>com</strong>, soit par voiepostale : Pierre Cerutti - FNCV - 26, avenue Emile Augier 78170La Celle Saint Cloud. Avec tous nos remerciements.ERRATUMJoséphine Baker est décédéeen 1975, et non en 1945,<strong>com</strong>me cela a été mentionné parerreur dans notre précédenterevue.Avec toutes nos excuses.Citations d’hommes célèbres sur les cons...Citations« Les cons fournissent une cible privilégiée.Ils sont tellement nombreux que même un mauvais tireurest assuré de faire mouche.»Philippe BOUVARD« Il est con <strong>com</strong>me la lune, et jamais une éclipse, jamais ! »Jean-Marie GOURIO« Un joli mot que Régnier m’a raconté cette après-midi,de M. Nisard, notre ambassadeur à Rome.Dans un groupe, on parlait d’un absent.- C’est un imbécile, dit l’un,- C’est un sot, dit un autre.- C’est un con, dit un troisième.- Vous exagérez, dit M. Nisard.Il n’en a ni l’agrément, ni la profondeur. »Paul LÉAUTAUDUne joute oratoire (historique) entre deux députéssous la 3 e République :« Monsieur, moi j’ai l’esprit large et profond ! »« Cher collègue, ce sont là deux défauts majeurspour un con. »« Le mois de l’annéeoù le politiciendit le moins de conneries,c’est le mois de février,parce qu’il n’y a quevingt-huit jours. »COLUCHE15


LégislationRéglementationMÉDAILLE MILITAIREIl a été demandé au secrétaire d’Etatauprès du ministre de la défense et desanciens <strong>com</strong>battants, entre autres requêtes,de bien vouloir augmenter, de façonsignificative, le contingent de médaillesmilitaires accordé aux militaires titulaires decitations reçues en AFN pour blessure et/ouacte de bravoure.Réponse publiée au JO de l’assembléenationale du 13 mars 2012, page 2268 :(...) S’agissant de la médaille militaire, cettedécoration, instituée par un décret du 22janvier 1852, a vocation à ré<strong>com</strong>penserles services individuels particulièrementméritoires rendus à la Nation, à titremilitaire, par le personnel non-officier. Sonattribution ne s’inscrit ainsi en aucune façondans le cadre d’un droit à réparation. Lerecensement des demandes d’attributionde la médaille militaire, effectué parles organismes d’archives de chaquearmée, est adressé par les directions dupersonnel des armées à la fin de chaqueannée au service <strong>com</strong>pétent, chargé deprésenter, après fusionnement général, lespropositions à l’appréciation du ministrede la défense et des anciens <strong>com</strong>battants.Les dossiers de candidature sont examinésau cas par cas et soumis à la décision duministre, qui dispose d’un contingent annuelde médailles, fixé à 3 000 par décret triennaldu Président de la République, à répartirentre les militaires d’active et le personneln’appartenant pas à l’armée active. Ence qui concerne le personnel militairen’appartenant pas à l’armée active, si lesconditions minimales de proposition sontréunies (détention d’une citation individuelleattribuée à la suite d’une action d’éclat oud’une blessure de guerre), le contingentne permet pas de présenter à la Grandechancellerie de la Légion d’honneur et de lamédaille militaire l’ensemble des candidatsproposables et nécessite, par conséquent,un choix à effectuer parmi les candidatsles plus titrés et les plus âgés. A cet égard,il convient d’observer que plus de 90 %des médailles militaires accordées chaqueannée à ce seul titre le sont à des anciens<strong>com</strong>battants d’Afrique du Nord. »CROIX DU COMBATTANT VOLONTAIREAVEC BARRETTE « MISSIONSEXTÉRIEURES »L’attention du ministre de la défense etdes anciens <strong>com</strong>battants a été appelée surles engagés volontaires contractuels venantdirectement de la société civile afin qu’ilspuissent être éligibles à l’obtention de lacroix du <strong>com</strong>battant volontaire.Réponse publiée au JO de l’assembléenationale du 13 mars 2012, page 2273 :« La croix du <strong>com</strong>battant volontaire (CCV)a été créée lors du premier conflit mondialpour ré<strong>com</strong>penser les <strong>com</strong>battantsvolontaires pour servir au front dans uneunité <strong>com</strong>battante alors que, en raison deleur âge, ils n’étaient astreints à aucuneobligation de service. Le droit à cettedécoration a été étendu par la suite parla création des barrettes spécifiquesà la guerre 1939-1945 et aux conflitsd’Indochine, de Corée et d’Afrique duNord. Quatre conditions cumulatives sontexigées pour l’attribution de la CCV : avoirsouscrit un engagement sans l’astreinte àune obligation de service, avoir été affectéen unité <strong>com</strong>battante et être titulaire dela carte du <strong>com</strong>battant et de la médaille<strong>com</strong>mémorative afférente au conflit donné.Le décret n° 2007-741 du 9 mai 2007 fixantles conditions d’attribution de la CCVavec barrette « missions extérieures » aouvert le bénéfice de cette distinction auxappelés qui se sont portés volontaires pourparticiper à une ou plusieurs opérationsextérieures répertoriées dans l’arrêté du12 janvier 1994 modifié, fixant la liste desopérations ouvrant droit au bénéfice dela carte du <strong>com</strong>battant au titre de l’articleL.253 ter du code des pensions militairesd’invalidité et des victimes de la guerre.Ils doivent, en outre, être titulaires de lacarte du <strong>com</strong>battant au titre des opérationsextérieures, de la médaille <strong>com</strong>mémorativefrançaise avec agrafe ou de la médailled’outre-mer avec agrafe, au titre del’opération concernée, et avoir servi dansune unité <strong>com</strong>battante. Cette extension aété réalisée pour reconnaître le volontariatintentionnel caractérisé des appelés de la4e génération du feu, lesquels n’étaient pastenus de servir sur les théâtres d’opérationsextérieurs, les gouvernements successifsn’ayant pas souhaité qu’ils soient engagésdans des missions périlleuses. De même, ledépart en opérations extérieures constituantpour les réservistes un acte de volontariatparticulier, le décret n° 2011-1933 du22 décembre 2011 a étendu, dans lesmêmes conditions que pour les appelés, lebénéfice de la CCV avec barrette « missionsextérieures » aux réservistes opérationnels.La situation des engagés volontaires(contractuels de l’armée de terre, de lamarine nationale et de l’armée de l’air)est toute autre. En effet, conformément àl’article L.4132-6 du code de la défense, ilssignent un contrat au titre d’une formation,pour servir en tout temps, en tout lieu et entoutes circonstances. Ils ne peuvent doncse prévaloir d’un volontariat pour participerà une opération dans le cadre d’une missionextérieure, car il s’agit pour eux d’ac<strong>com</strong>plirleur devoir en vertu de leur contrat. »MÉDAILLE COMMÉMORATIVEGUERRE DU GOLFEIl a été demandé au ministre de la défenseet des anciens <strong>com</strong>battants de bien vouloircréer une médaille <strong>com</strong>mé morative ou uneagrafe spécifique ré<strong>com</strong> pensant les soldatsayant <strong>com</strong>battu en Irak et au Koweït pour ladéfense du droit et de la liberté.Réponse publiée au JO de l’assembléenationale du 3 avril 2012, page 2730 :« La décision de créer une nouvelledécoration relève de la <strong>com</strong>pétence duGrand Chancelier de la Légion d’honneur.A cet égard, cette haute autorité a indiquéà plusieurs reprises que les décorationsexistantes permettent d’ores et déjà deré<strong>com</strong>penser les mérites acquis au coursdes différents conflits et qu’il n’y a pluslieu de créer de nouvelles décorations,sauf dans le cas où les pouvoirs publicsse trouveraient dépourvus de tout moyend’honorer des services ne relevant pasdes ordres nationaux. Or, s’agissantde la guerre du Golfe, les militairesayant participé à ce conflit ont pu êtreré<strong>com</strong>pensés par la médaille d’outremeravec agrafe en vermeil portantl’inscription « Moyen-Orient » et par lacroix de guerre des théâtres d’opérationsextérieurs au titre des opérations effectuéesau Moyen-Orient entre le 17 janvier 1991et le 5 mai 1992. Par conséquent, et sansméconnaître les mérites des anciens<strong>com</strong>battants de la guerre du Golfe, il n’estpas envisagé de créer une médaille<strong>com</strong>mémorative au titre de ce conflit.Enfin, l’existence d’une agrafe « Moyen-Orient » sur la médaille d’outre-merré<strong>com</strong>pensant déjà les <strong>com</strong>battants de laguerre du Golfe ne permet pas d’envisagerla création d’une agrafe spécifique « Golfe »sur cette décoration ou sur la médaille<strong>com</strong>mémorative française. En effet, lesmissions ouvrant droit à la médailled’outre-mer ne peuvent ouvrir droit àla médaille <strong>com</strong>mémorative françaiseconformément à l’article 6 du décretn° 95-1098 du 9 octobre 1995 portantcréation de cette distinction. »CARTE DU COMBATTANTAU TITRE DU TCHADL’attention du ministre de la défense etdes anciens <strong>com</strong>battants a été appelée surla situation des militaires français engagéssur le territoire de la République du Tchaddu 25 août au 25 novembre 1968, oubliésdans la génération des OPEX.Réponse publiée au JO de l’assembléenationale du 3 avril 2012, page 2755 :« Les critères d’attribution de la cartedu <strong>com</strong>battant sont fixés par l’articleR 224E du code des pensions militairesd’invalidité et des victimes de la guerre(CPMIVG) aux termes duquel sontconsidérés <strong>com</strong>me <strong>com</strong>battants lesmilitaires des forces françaises qui ont soitappartenu pendant trois mois, consécutifsou non, à une unité <strong>com</strong>battante, soitappartenu à une unité ayant connu, pendantleur temps de présence, neuf actions defeu ou de <strong>com</strong>bat ou ont pris part à cinq16


LégislationRéglementationactions de feu ou de <strong>com</strong>bat. L’articleR. 224 du CPMIVG précise par ailleurs quesont classées, pour une durée d’un mois,<strong>com</strong>me unités <strong>com</strong>battantes ou formationsassimilées, les unités et formationsimpliquées dans au moins trois actionsde feu ou de <strong>com</strong>bat distinctes au coursd’une période de trente jours consécutifs.Or, les archives des unités terrestresstationnées dans la région du Tibestientre août et novembre 1968 attestentqu’aucune d’entre elles n’a été impliquéedans une action de feu ou de <strong>com</strong>batdurant la période considérée. Les activitésmentionnées indiquent : « travail normal,protection terrain et sol ». En revanche,à partir du 15 mars 1969, des unitésfrançaises ont directement été engagéescontre le Front de libération nationale duTchad. C’est la raison pour laquelle cettedate figure dans l’arrêté interministériel du12 janvier 1994 qui établit la liste desterritoires et des périodes à prendre enconsidération pour l’attribution de la cartedu <strong>com</strong>battant au titre des opérations etmissions visées à l’article L. 253 ter duCPMIVG. Il convient d’ajouter que le 15mars 1969 marque également le point dedépart des services à prendre en <strong>com</strong>ptepour l’attribution du titre de reconnaissancede la Nation et de la médaille d’outre-merattribuée avec l’agrafe vermeil « Tchad ». Lesforces françaises stationnées au Tchad ontfait et continuent de faire l’objet, en tout étatde cause, d’une reconnaissance conformeà la nature des services effectués. »CARTE DU COMBATTANT OPEXPUBLICATION DES LISTESD’UNITÉS COMBATTANTESUne autre question a été posée ausecrétaire d’Etat auprès du ministre dela défense et des anciens <strong>com</strong>battantsconcernant la publication des listes desunités <strong>com</strong>battantes afin que la mise àjour, consécutive aux dernières opérationsextérieures, soit accélérée.Réponse publiée au JO de l’assembléenationale du 3 avril 2012, page 2753 : « Ledroit à la carte du <strong>com</strong>battant, initialementlimité aux Première et Seconde Guerresmondiales, au conflit indochinois, à laguerre d’Algérie et aux <strong>com</strong>bats du Marocet de la Tunisie, a été étendu aux opérationsextérieures par la loi du 4 janvier 1993 etson décret d’application du 14 septembre1993, codifiés aux articles L. 253 ter et R.224 E du code des pensions militairesd’invalidité et des victimes de la guerre(CPMIVG). Ainsi, les militaires des forcesarmées françaises et les personnes civilespossédant la nationalité française à la datede présentation de leur demande qui, envertu des décisions des autorités françaises,ont participé au sein d’unités françaises oualliées ou de forces internationales soit àdes conflits armés, soit à des opérations oumissions menées conformément auxobligations et engage ments internationauxde la France, ont désormais vocation àobtenir la carte du <strong>com</strong>battant. Indépendammentdes cas de citations, deblessures de guerre, de maladie ou dedétention par l’ennemi, l’attribution de lacarte du <strong>com</strong>battant est subordonnée soit àl’appartenance à une unité <strong>com</strong>battantependant trois mois avec ou sans interruptionou à une unité ayant connu au cours de laprésence des intéressés neuf actions de feuou de <strong>com</strong>bat, soit à la participationpersonnelle à cinq actions de feu ou de<strong>com</strong>bat. L’arrêté interministériel du 12janvier 1994 fixe les territoires et lespériodes à prendre en considération pourchacune des opérations ouvrant droit, lecas échéant, à la carte du <strong>com</strong>battant et autitre de reconnaissance de la Nation (TRN).Cet arrêté est régulièrement mis à jour etson actualisation est actuellement en cours.Des arrêtés du ministre de la défense et desanciens <strong>com</strong>battants définissent ensuite lesunités qualifiées de <strong>com</strong>bat tantes etétablissent les relevés d’actions de feu oude <strong>com</strong>bat par opération. Ce travail derecherche in<strong>com</strong>be au Service historique dela défense (SHD) à partir des journaux demarche et d’opérations (JMO). Ce travailpeut être long et <strong>com</strong>plexe <strong>com</strong>pte tenu descarac téristiques de l’opération et la qualitédu JMO. Lorsque le SHD a reconnu uneunité <strong>com</strong>battante, il la fait figurer dansl’arrêté correspondant. Il peut donc arriverqu’une unité ayant servi au cours d’uneannée déterminée sur un territoire ne se voitreconnaître la qualité d’unité <strong>com</strong>battantequ’une ou deux années plus tard.Cependant, les effets de tels délais doiventêtre relativisés. En effet, si la carte du<strong>com</strong>battant ouvre droit à la retraite du<strong>com</strong>battant, celle-ci ne peut être perçue parle militaire qu’à <strong>com</strong>pter de son 65 eanniversaire. Un délai supplémentaire de 1ou 2 ans dans la parution de l’arrêté n’adonc, en pratique, aucune conséquence,les militaires servant en OPEX étant éloignésde cet âge. Si la carte du <strong>com</strong>battant ouvreégalement droit à la demi-part fiscalesupplémentaire au titre du quotient familial,le militaire ne peut cependant en bénéficierqu’à <strong>com</strong>pter de son 75 e anniversaire. Enfin,la carte du <strong>com</strong>battant permet de cotiser àla retraite mutualiste du <strong>com</strong>battant, quipeut être perçue à <strong>com</strong>pter de 50 ans. Dansce cas, il est exact qu’un délai de parutionexcessif de l’arrêté peut retarder le bénéficede la retraite mutualiste. Mais, le dispositifdu TRN est là pour corriger les conséquencesd’un tel délai. Les conditions d’obtention duTRN sont en effet garantes d’une réellesouplesse. Le TRN est attribué aux militairesayant servi au moins 90 jours sur un théâtred’opérations ouvrant droit à la carte du<strong>com</strong>battant. Tous les éléments néces sairesà l’attribution du TRN se trouvant dans ledossier individuel du requérant, le délaid’instruction en est réduit. En conséquence,les conditions d’attribution du TRN étantbeaucoup moins strictes que celles de lacarte du <strong>com</strong>battant, et la parution del’arrêté déterminant les théâtres d’opérationsétant régulièrement actualisé, toutmilitaire ayant participé à une opérationextérieure peut en pratique souscrire, dansun délai raisonnable, à la retraite mutualistedu <strong>com</strong>battant. Cela étant, le ministère de ladéfense et des anciens <strong>com</strong>battants,pleinement conscient du sentiment defrustration que peuvent éprouver certainsmilitaires en raison des délais de parutiondes arrêtés, s’est donc attaché à les réduire.C’est ainsi que les efforts entrepris depuis2005 par le SHD et l’état-major des armées(EMA) pour obtenir une réduction du délaide versement des archives des unités enopérations ont abouti à l’élaboration d’uneprocédure interarmées sur l’archi vageopérationnel (2007), à la création d’unecellule d’archivage opérationnel (CAOA)rattachée directement au sous-chef« opérations » de l’EMA, et à l’envoi desous-officiers archivistes sur les théâtresd’opérations extérieurs. Enfin, un <strong>com</strong>ité depilotage, présidé par le secrétaire généralpour l’administration (SGA) du ministère dela défense et des anciens <strong>com</strong>battants, aété mis en place au printemps 2011. Il estchargé de valider et suivre l’ensemble desdémarches tendant à optimiser leprocessus. Les efforts du ministère de ladéfense et des anciens <strong>com</strong>battants ontégalement tendu vers l’élargissement descritères d’attribution de la carte du<strong>com</strong>battant. Ainsi, eu égard aux conditionscontemporaines d’engage ment des forcesfrançaises et à leur dangerosité, le dispositifréglementaire concernant l’attri bution de lacarte du <strong>com</strong>battant a notamment évoluéen 2010 avec le décret n° 2010-1377 du12 novembre 2010 modifiant l’articleR. 224 du CPMIVG pour introduire la notionde danger caractérisé au cours d’opérationsmilitaires. En application de ces dispositions,l’arrêté du 10 décembre 2010, publié aubulletin officiel des armées du 23 décembre2010, dresse la liste des actions qui se sontdéroulées au cours de ces opérationsmilitaires terrestres, navales et aériennes etqui constituent des actions de feu ou de<strong>com</strong>bat propres aux opérations exté rieures.Désormais, certaines actions ne requérantpas nécessairement l’usage du feu, maisconstituant par elles-mêmes un dangercaractérisé (contrôle de zone, interventionsur engin explosif, mine, piège ou munition,recherche, sauvetage et récupération au<strong>com</strong>bat, évacuation sanitaire, évacuationde personnes, contrôle de foule, action derensei gnement, protection d’espaces maritimes,ravitaillement en vol, PC volant, etc.),peuvent être prises en <strong>com</strong>pte pour laqualification des unités <strong>com</strong>battantes. Parailleurs, le SHD a établi plusieurs arrêtés en17


LégislationRéglementation2011 fixant ou modifiant, pour l’armée deterre, l’armée de l’air et la marine nationale,la liste des unités <strong>com</strong>battantes au titre deplusieurs opérations dont celles menées surle territoire de l’ex-Yougoslavie, dans legolfe Persique et le golfe d’Oman, au Tchad,en République Centrafricaine, en Côted’Ivoire, en Irak, au Liban, en Mauritanie etau Timor Oriental. Ces arrêtés sont soit encours de signature, soit en attente depublication au bulletin officiel des armées.Le SHD effectue actuellement la qualificationdes unités <strong>com</strong>battantes de l’armée de terreau titre des opérations en Afghanistan. Afind’accélérer ce travail, l’EMA a apporté unsoutien en personnel à ce service. Cet effortsera poursuivi en 2012. En tout état decause, la situation des militaires engagés enopérations extérieures n’est pas moinsavantageuse que celles des générations dufeu précédentes. En effet, un militairerevenant d’Afghanistan peut demanderl’obtention de la carte du <strong>com</strong>battant et duTRN dès son retour. A titre de <strong>com</strong>paraison,il a fallu six années aux anciens <strong>com</strong>battantsd’Afrique du Nord pour qu’ils puissentprétendre au titre de reconnaissance de laNation et douze années pour qu’ils puissentobtenir la carte du <strong>com</strong>battant. Enfin,l’augmentation de la fréquence des réunionsde la <strong>com</strong>mission nationale de la carte du<strong>com</strong>battant a permis, depuis le début del’année 2011, de traiter près de 5 600demandes de cartes du <strong>com</strong>battantformulées au titre des OPEX, dont plus de4 100 favorablement. Ainsi, s’il ne peut êtreenvisagé d’attribuer la carte du <strong>com</strong>battantde façon auto matique aux militairesintervenant dans le cadre des opérationsextérieures, au risque de dévaloriser ce titre,tout est mis en œuvre aujourd’hui pour queces militaires puissent voir leurs méritesrapidement reconnus. »STATUT DES MILITAIRES EN OPEXDes précisions ont été demandéesau ministre de la défense et des anciens<strong>com</strong>battants quant au statut des mili tairesen OPEX lorsqu’ils ne sont pas engagés enmission.Réponse publiée au JO de l’assembléenationale du 17 avril 2012, page 3022 :« L’article L. 4123-4 du code de ladéfense définit le régime de couverturedes risques invalidité et décès applicableaux militaires participant à des opérationsextérieures ainsi qu’à leurs ayants cause :présomption d’imputabilité au servicedes blessures, maladies et infirmités ;droit à pension d’invalidité pour maladie àpartir d’un taux d’invalidité de 10 % ; droitaux emplois réservés ; droit à la mention« Mort pour la France » ; dispositionsspécifiques en matière de blessures deguerre et de délégation de solde. Pourchaque opération extérieure, ce dispositifest mis en œuvre par arrêté interministérielfixant les territoires et périodes concernés.Plusieurs arrêtés successifs, dont leplus récent en date du 22 novembre2011, ont ainsi accordé aux militairesparticipant à des opérations extérieuressur les territoires de l’Afghanistan et despays et eaux avoisinants le bénéfice desdispositions de l’article L. 4123-4 précité.A ce titre, les militaires français présentsen Afghanistan se voient notammentreconnaître, y <strong>com</strong>pris sur les trajets alleret retour entre le lieu de stationnementde leur unité d’appartenance et le théâtred’opérations, une présomption d’imputabilité au service s’agissant desblessures ou du décès survenus pendantl’ac<strong>com</strong>plissement d’une mission, enquartier libre ou durant la pratique d’uneactivité sportive. »PENSION MILITAIRE D’INVALIDITÉIl a été demandé au ministre de la défenseet des anciens <strong>com</strong>battants la revalorisationdes pensions des militaires concernéspar le décret du 10 mai 2010, relatif à ladétermination des indices des pensionset accessoires de pensions alloués auxinvalides, conjoints survivants et orphelinsau titre du code des pensions militairesd’invalidité et des victimes de la guerre, celasans effet rétroactif, afin qu’ils puissent êtrealignés sur ceux de la marine nationale.Réponse publiée au JO de l’assembléenationale du 3 avril 2012, page 2733 : « Lesindices afférents aux pensions serviesau titre du code des pensions militairesd’invalidité et des victimes de la guerresont prévus, par grade et par pourcentaged’invalidité, dans des tableaux annexésau décret n° 56-913 du 5 septembre1956 modifié relatif à la détermination desindices des pensions et accessoires depensions alloués aux invalides au titre ducode des pensions militaires d’invalidité etdes victimes de la guerre. Effectivement,s’agissant de plusieurs grades de sousofficiersde l’armée de terre, de l’air et dela gendarmerie, il existait un décalagedéfavorable par rapport à ceux des gradeshomologues de la marine. Cette situation aété corrigée par le décret n° 2010-473 du10 mai 2010 relatif à la détermination desindices des pensions et accessoires depensions alloués aux invalides, aux conjointssurvivants et aux orphelins au titre du codedes pensions militaires d’invalidité et desvictimes de la guerre. En effet, ce décretpermet désormais d’appliquer des indicesharmonisés aux pensions concédées à<strong>com</strong>pter de sa date d’entrée en vigueur, le 13mai 2010, sans effet rétroactif, ainsi qu’auxdemandes introduites après cette date quiaboutiront à une concession de pension.Sont ainsi concernés le renouvellementdes pensions tem poraires, les concessionsde pensions accordées après stabilisationde l’infirmité ou mettant fin aux pensionstemporaires et les concessions de pensionspour aggravation d’infirmité ou pourinfirmité nouvelle. En tout état de cause, lespensions militaires d’invalidité concédées àtitre définitif ne peuvent faire l’objet d’unerévision qu’en cas d’erreur matérielle deliquidation, conformément à l’article L.78du code des pensions militaires d’invaliditéet des victimes de la guerre (CPMIVG). Parailleurs, le décret du 10 mai 2010 préciténe fait que prendre acte du principe de nonrétroactivité des actes réglementaires en nedisposant que pour l’avenir l’alignement desindices harmonisés aux pensions concédéesà <strong>com</strong>pter de son entrée en vigueur etqui ne sont pas devenues définitives ausens de l’article L. 78 du CPMIVG. Si ledécret du 10 mai 2010 ne peut permettreà ce jour la révision automatique despensions d’invalidité devenues définitives,solli citée aux seules fins de prendre en<strong>com</strong>pte les nouveaux indices, il constituenéanmoins une avancée, mettant ainsi finà des situations d’inégalité de traitement.Il a toujours été précisé que l’alignementdes indices pour les nouvelles pensionsconcédées n’était qu’une première étapeet que l’alignement de toutes les pensionsmilitaires d’invalidité demeurait l’objectif àatteindre, en accord avec les associations.Cependant, pour obtenir l’élargissementde l’alignement des indices aux pensionsconcédées antérieurement au 13 mai 2010,une loi est nécessaire. Comme cela a étéannoncé lors du Conseil permanent desretraités militaires (CPRM) et, en particulier,à l’occasion de sa réunion du 16 juindernier, le ministre de la défense et desanciens <strong>com</strong>battants est favorable à cetteévolution. Le contexte budgétaire ne permetcependant pas de l’envisager pour 2012.Enfin, il est à préciser que la liquidation dela pension militaire d’invalidité au taux dudernier grade d’activité est intervenue à lasuite de la loi n° 62-873 du 31 juillet 1962de finances rectificative pour 1962 et non,en application des dispositions du décretdu 10 mai 2010. En effet, jusqu’en 1962,les militaires de carrière qui étaient atteintsd’une invalidité imputable au service nepouvaient cumuler une pension militaire deretraite et une pension militaire d’invaliditéau taux du grade qu’ils détenaient. Cesmilitaires avaient, en ce cas, la possibilitéd’opter, soit pour une pension d’invaliditéau taux du grade, exclusive de la pension deretraite, soit pour le cumul de leur pensionde retraite et d’une pension d’invalidité autaux du soldat, cette option étant définitiveet irrévocable. Ces dispositions étaientégalement applicables aux veuves, qui nepouvaient donc cumuler qu’une pensionde réversion au titre des services et unepension dite de « veuve de guerre » autitre de l’invalidité ou du décès du militaire18


LégislationRéglementationen service, au taux du soldat. La loi du 31juillet 1962 précitée, entrée en vigueur le3 août 1962, a modifié ces dispositions.Désormais, les pensions militaires d’invaliditésont liquidées au taux du soldatpour les militaires en activité de serviceet au taux du dernier grade d’activitépour les militaires radiés des cadres etleur conjoint. La loi précitée n’ayant pasprévu d’application rétroactive de cettemesure, seuls les militaires de carrièrerayés des cadres après le 3 août 1962 etleurs ayants causes peuvent bénéficierd’une pension au titre du CPMIVG établieau taux du grade, cumulable avec unepension militaire de retraite. Les militairesrayés des cadres avant cette date etleurs conjoints n’ont pu bénéficier de cesnouvelles dispositions, conformément auprincipe général de non-rétroactivité deslois. »DROIT À PENSION DE RETRAITEDES MILITAIRES CONTRACTUELSLes engagés des armées, des services<strong>com</strong>muns et de la gendarmerie quiquittent le service sans pension de retraiteà jouissance immédiate (personnels nonofficiers) ou différée (personnel officier),doivent connaître les droits qu’ils ont acquispour leur retraite future du régime général etleur retraite <strong>com</strong>plémentaire.Pour leur retraite du régime général :– Le temps passé sous l’uniforme est<strong>com</strong>ptabilisé et, le moment venu, sansintervention de leur part, ils seront contactéspar la Caisse nationale d’assurancevieillesse (CNAV) qui déterminera le nombrede trimestres validés (acquis pour la retraite).– Ils seront rattachés à la CARSAT(Caisse d’assurance retraite et santé autravail).– Lors de la liquidation de cette retraite,en plus des trimestres validés, serontcalculés éventuellement, des bonificationset des majorations pour enfants, destrimestres de chômage ou pour arrêt demaladie supérieur à 30 jours.Pour leur retraite <strong>com</strong>plémentaire :– Ils relèveront de l’Institution de retraite<strong>com</strong>plémentaire des agents non titulairesde l’Etat et des collectivités (IRCANTEC).– Mais, en quittant le service, leursdroits sont in<strong>com</strong>plets et il leur serademandé, pour les années effectuées avant2015, de verser un <strong>com</strong>plémentaire decotisation individuelle d’environ 1 % de larémunération totale perçue.– Ce <strong>com</strong>plément devra être versé dansun délai tenant <strong>com</strong>pte du nombre d’annéesde services effectué à raison d’un trimestrede délai par année.– Un sursis, un report de terme ou uneremise gracieuse peut être obtenu surdemande.– Après 2017, cette retraite pourra êtredemandée à 67 ans.– La CARSAT adressera l’intéresséau CICAS (Centre départemental des<strong>com</strong>plémentaires et de l’action sociale) etcontactera le siège de l’IRCANTEC.– Pour des services dont la datede départ est postérieure à 2010, ce<strong>com</strong>plément de versement ne sera pasexigé. C’est le ministère de la défense etdes anciens <strong>com</strong>battants qui devra, aprèsdemande, reverser un éventuel trop perçu.– Pour les services effectués après2015, le droit à la retraite additionnelle dela fonction publique (RAFP), sera ouvert surdemande de l’intéressé.La rédactionRECONVERSION CIVILEDES MILITAIRESL’attention du ministre de la défense etdes anciens <strong>com</strong>battants a été appelée surles mesures pouvant être prises pour unereconnaissance civile ou une équivalencedes diplômes obtenus par les militairespendant leur carrière, et contribuer ainsi àfaciliter leur reconversion professionnelledans la vie civile.Réponse publiée au JO de l’assembléenationale du 27 mars 2012, page 2569 :« L’agence de reconversion du ministèrede la défense et des anciens <strong>com</strong>battants« Défense mobilité », service à <strong>com</strong> pétencenationale, organise chaque année le retourà la vie civile de près de 15 000 militairesformés, au cours de leur carrière militaire,à plus de 400 métiers et possédant unsavoir-faire et un savoir-être reconnus.L’agence Défense mobilité se mobilisepour faire reconnaître, dans le milieu civil,les diplômes acquis dans le cadre de laformation militaire. Ainsi, la reconnaissancedes <strong>com</strong>pétences du personnel militaireest-elle matérialisée par l’inscription de 77titres au répertoire national de la certificationprofessionnelle (RNCP). Créé en 2002 par laloi de modernisation sociale du 17 janvier2002, en remplacement du système deshomologations, ce répertoire a pour objectifde mettre à la disposition des personneset des entreprises, une informationactualisée sur les diplômes, titres à finalitéprofessionnelle ou certificats de qualificationprofessionnelle classés par domaine d’activitéet, le cas échéant, par niveau. Cet outilapporte ainsi de la lisibilité aux employeurs,contribue à la reconnaissance de la diversitédes parcours et valorise les qualificationsacquises par voies de formation, d’apprentissageou d’expérience. Compte tenu deces avantages, les armées, en liaison avecl’agence Défense mobilité, axent leurs effortssur le développement de cette offre (26nouvelles certifications sont actuellement àl’étude pour l’année 2012). De même, toutprojet de création ou de renouvellementd’une certification par les armées fait l’objetd’une étude d’opportunité visant à instaurerune équivalence ou créer une passerelleavec d’autres départements ministériels.Des dispositions réglementaires peuventpar la suite être prises afin de permettrel’exercice de ces activités dans le secteurcivil (<strong>com</strong>me cela est le cas pour le métierde moniteur d’auto-école ou les métiers dusport). Par ailleurs, les militaires peuventdemander à valider les acquis de leurexpérience professionnelle (VAE) en vued’obtenir tout ou partie d’une certificationinscrite au RNCP. Afin d’encouragerl’ensemble du personnel à s’inscrire danscette démarche et d’en faciliter l’accès, unréseau ministériel de 80 référents répartissur l’ensemble du territoire métropolitaina été mis en place. Ces référents ont pourmission d’assurer l’information, le conseil,l’orientation et l’ac<strong>com</strong>pagnement dans laVAE. Les candidats à une certification dela défense sont de plus en plus nombreux.Pour l’année scolaire 2010-2011, lesjurys des écoles de formation militaireont attribué des certifications inscritesau RNCP à 442 candidats et ont reçu519 nouvelles candidatures. S’agissantde l’aspect financier de ce dispositif, lescandidats qui ont opté pour une certificationde leurs <strong>com</strong>pétences, bénéficient d’uneprise en charge financière intégrale deleurs démarches. Dans l’hypothèse oùune validation des acquis nécessiteraitl’obtention de certifications extérieures,les frais inhérents à la VAE et au suivi demodules <strong>com</strong>plémentaires de formationsont remboursés à hauteur de 3 000 euros.De plus, afin de favoriser la reconversionprofessionnelle du personnel militaire,l’agence Défense mobilité encourage laformation professionnelle en mettant à ladisposition de ses ressortissants plus de 34formations qualifiantes dans une quinzainede domaines professionnels. Chaque année,près de 4 000 candidats bénéficient d’uneformation professionnelle individualisée dereconversion et l’agence Défense mobilité yconsacre 21,5 millions d’euros par an. Enfin,cette agence dispose d’un centre militairede formation professionnelle (CMFP) situéà Fontenay-le-Comte, qui héberge aussi uncampus de l’association nationale pour laformation des adultes (AFPA). »19


Heures clairesHeures sombresHEURES CLAIRESA L’HONNEUR :Commandeur de le Légion d’honneur :24 - BOURDEAU Georges38 - PIPARD Georges49 - UNTERLECHNER JozefOfficier de la Légion d’honneur :7509 - BRUN GeorgesChevalier de la Légion d’honneur :03 - PEYRARD Robert24 - ALBERA Marcel26 - LAURENT Jean-Claude29 - DESMAREST FernandLE CALVAR RémyGIUDICELLI Marcel38 - SAVOYAT Raymond41 - COURADJUT CharlesPIGOREAU Georges49 - BAETENS AmédéeCHESNEAUX Eugène5904 - CAMPAGNE BernardDELOBE Jean69 - PLAGNARD André75 - LENFANT Eric7509 - COLONNA Ange-Mathieu76 - VERZY Yvonne77 - TOUTANT Maurice88 - SAUTROT RaymondMédaille militaire7605 - BOUGHEDADA AliGrand’croix de l’ordre national duMérite :- BORD André (membre du <strong>com</strong>itéd’honneur de la FNCV)Commandeur de l’ordre nationaldu Mérite :6801 - LEFORT ClaudeOfficier de l’ordre national du Mérite :74 - ARNOUX RogerChevalier de l’ordre national duMérite :02 - CARPENTIER Louis67 - FRAY MarcelChevalier des Palmes Académiques :67 - WOLFF WillyCroix du <strong>com</strong>battant volontaire« Guerre 1939-1945 » :24 - CHAPEYROUX ChristianTEXIER Jean75 - JESSEL Jacques7509 - BARANES GuyCroix du <strong>com</strong>battant volontaireIndochine :22 - PETTON François45 - LAUGERAY Claude7405 - BERGIER Max77 - MAZINGARBE GeorgesCroix du <strong>com</strong>battant volontaireA.F.N. :17 - ZANNA Pierre29 - LEDE Bernard31 - PAILHE RogerVILLEGER James37 - BERRUET Maurice38 - BERTHERAT Edouard57 - RISSE Alphonse75 - EVEQUE Gabriel8310 - RICCI PaulCroix du <strong>com</strong>battant volontairemissions extérieures :14 - SALEMBIEN OlivierInsigne de porte-drapeau :37 - RICHARD Louis (20 ans)HEURES SOMBRESNOS PEINES :02 - GRISON MauriceLECHER Pierre03 - COMBARET RogerJULIEN Jean06 - PRAT Victor13 - GLEYVOD Louis14 - REVEL Bernard21 - GESER RogerSCHMITT LucienVIGUIER Raymond22 - SCHALLER Daniel25 - RIDUET Michel26 - BOUCHARD RogerDESMEURE RobertPLOT André28 - COLARD BOVY ThéodoreCOUTANCEAU Jean-LouisGARNIER PaulGRANDJEAN Roger29 - LEPRETRE AndréVALLE Irène31 - CHOURREAU Pierre34 - RASPAIL Fernand38 - ROUX Henri41 - GEROME André44 - LANG FernandMédailles associativesMédaille d’or F.N.C.V. :44 - ROPERH Armand88 - MOUROT HenriMédaille d’argent F.N.C.V. :5904 - DEKEYSER RichardMédaille de bronze F.N.C.V. :5904 - AMRANI MohammedBOUSLAH AliMédaille d’argent FNAM :5904 - CHARLET RogerA tous nos très sincères félicitationsPOUR QUE VIVE LA FNCV…26 - SCELLES Jean-Baptiste 35,50 €- Anonyme 560,00 €33 - GILLET Henri 25,00 €Un grand merci aux généreuxdonateurs.Tous nos adhérents ayant vocation à l’octroi du titre de reconnaissance de la Nation donnant droit au port de la médaille dereconnaissance de la Nation, il ne nous est pas possible de lesmentionner dans cette rubrique.LE MOAL Roger45 - AGNIEL Georges49 - BELLIER FrançoisBIANCHI LouisMUSSET François52 - CUENIN RenéVITRY Jacques57 - GROSDEMANGE Lucien5904 - MONCHAIN Jacques60 - CAPIEZ Jean62 - LIETARD René64 - SORONDO Maurice67 - DESTRAY Pierre-Paul6803 - HEINIS Jean-Paul69 - BRICOUT AlbertCONTIN AlbertGIRE Georges76 - BEKAERT Roger77 - ACHART NicolasFIORI PierreMOREAU MauriceZYLBERSZTEJN Michel75 - GIRARD Marius88 - BAUR JeanQue les familles des disparus trouventici l’expression de notre profondesympathie.20


NosSectionssuivie d’un apéritif offert parla section. A l’issue, un repasattend nos convives.Le président départemental,André SIEGELÀ L’HONNEURC’est avec émotion que leprésident départemental AndréSIEGEL et le trésorier JeanPINIER se sont rendus audomicile de notre adhérentecentenaire, Henriette LEBRIS,pour lui remettre la médailled’or de la FNCV. Elle était raviede cette distinction et nous areçus à bras ouverts. Elle nousa paru vraiment heureuse. Unreprésentant de l’ACUF, LouisCOTHENET, avait égalementrépondu présent à notreinvitation. Ce dernier veille enpermanence sur elle.Henriette LEBRIS, chevalier dela Légion d’honneur, médailléemilitaire, croix de guerre1939/1945 et des TOE, croixde la valeur militaire, titulaire denombreuses citations et de lacroix du <strong>com</strong>battant volontaireavec barrettes « Guerre 1939-1945 » et « Indochine », a reçu,parallèlement, les hommagesde la Ville de Marseille desmains de Jean-Claude GAUDIN,sénateur maire.Elle a, de surcroît, une mémoirevive. Elle nous a racontéquelques épopées qu’elle avécues avec des générauxpendant les opérations auxquelleselle a participé.Cette cérémonie ne pouvaitpas se terminer sans qu’ellenous offre un verre dechampagne !Avant de nous quitter, ellenous a remis son chèque decotisation 2012. Bel exemplepour les jeunes qui se font tirerl’oreille !Nous renouvelons nos trèssincères félicitations à notreadhérente pour cette distinctionhautement méritée.ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDe nouveau, Besançon accueillaitle congrès départemental2012 de la section FNCV duDoubs.Le 24 mars 2012, dès 9 H 30,les congressistes se retrouventau cœur même du quartierSarrail, accueillis par le présidentsortant, Jean BOUSSET, etpar Max DROUHIN, ainsi quepar les membres du bureaudépartemental.A 9 H 45, Jean BOUSSETdéclare l’assemblée généraleouverte. Il observer une minutede silence en mémoire de tousles Morts pour la France etpour nos camarades qui nousont quittés, puis donne lecturedu rapport moral et d’activités2011. Ce rapport est approuvépar l’ensemble des participants.Le président passe la paroleau trésorier, Jean ROCHE,qui présente les documentsfinanciers et nous détaille lesdifférents postes <strong>com</strong>ptables.M. MELET, vérificateur aux<strong>com</strong>ptes, a pu se faire <strong>com</strong>muniquertous les documents qu’ilsouhaitait et a ainsi constaté larégularité des pièces présentées.2500 DOUBS Les membres du tiers sortantdu conseil : Jean BOUSSET,La lecture de son rapport estfaite par Gérard MANGIN,président délégué, qui proposede donner quitus au trésorier,ce qui est fait à l’unanimité.Sur proposition du président,il est demandé à l’assembléede renouveler le mandatde M. MELET, ce qui estimmédiatement fait, et delui adjoindre un deuxièmevérificateur. M. LECLERCQ seporte volontaire. Sa candidatureest acceptée à l’unanimitépour la nouvelle année.Lors du conseil d’administrationdépartemental de mai 2011,Jean BOUSSET a demandé àêtre relevé de ses fonctions pourdiverses raisons, ceci aprèsdouze années de présidence.Deux candidats se sont portésvolontaires pour ce poste.Après un vote à bulletinsecret, c’est le secrétairedépartemental, Max DROUHIN,qui a été élu à la tête dela section. Cette élection devantêtre entérinée en assembléegénérale, il est donc procédéau vote. Max DROUHIN estélu président départementalet Jean BOUSSET est nomméprésident départemental honoraire.Robert GUILLEBEAU et PierreROUSSEY, sont unanimementréélus pour trois ans.A 10 H 30, le nouveauprésident départemental, MaxDROUHIN, accueille lesauto rités civi les et militairesainsi que Claude MANTION,président départemental FNCVde Haute-Saône, ac<strong>com</strong>pagnéde son épouse et du portedrapeau.Après la pause-café, tous lesparticipants rejoignent leurplace et Max DROUHIN cède laparole à Claude MANTION quinous fait part de la satisfactionqu’il éprouve d’être parminous et nous donne quelquesrenseignements sur sa sectionFNCV. Max DROUHIN préciseque 82 adhérents <strong>com</strong>posentla section 25-00.Le lieutenant-colonel BURLETnous parle plus spécialementde la <strong>com</strong>pagnie de Gendarmeriequ’il <strong>com</strong>mande etde ses missions et attributionsspécifiques. Puis, le lieutenantcolonelDROVIN nous faitun exposé bref et précissur ses attributions au seinde la délégation militairedépartementale, en qualitéd’adjoint au général déléguémilitaire.Pour clore ce congrès, leprésident remercie les autoritésprésentes, qui ont bienvoulu s’exprimer et répondreaux diverses questions del’assistance.Nous rejoignons le monumentaux Morts du quartier Ruty, pourla cérémonie des couleurs et laremise, par Jean BOUSSET, dela croix du <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette « Indochine » àAndré FAUVERNIER.Le dépôt de gerbe est effectuépar Jean BOUSSET et MaxDROUHIN. Il est suivi d’uneminute de silence. Puis,tous entament une vibrante« Marseillaise ».A l’issue, nous nous retrouvonsà la salle « David », où un vind’honneur, offert par la Ville deBesançon, nous attend.Denise JEANNEY, titulaire de lamédaille d’or de la FNCV, décorede cette même distinction JeanBOUSSET, en ré<strong>com</strong>pense deses douze années passéesà la tête de la section. JeanBOUSSET, à son tour, remetla bronze à Max DROUHIN,Bernard FRISETTI et EdouardJACQUEMOT.Le secrétaire départemental,Jean-Claude BOULAKRASLe président départemental,Max DROUHIN22


NosSections3700 INDRE-ET-LOIREASSEMBLÉE GÉNÉRALEC’est sur les bords du Cher,à l’Espace Jacques Villeret,que c’est tenue, le dimanche10 mars 2012, l’assembléegénérale de la section d’Indreet-Loirede la FNCV.Placée sous la présidencedu trésorier fédéral, MaxFLANQUART, la séance estouverte à 9 H 45 par le présidentdépartemental, AndréMOREAU, en présence dugéné ral Jean-Claude GAU-TIER, membre de la section,et de Guy GENET, présidentdépartemental de la FNCV duPoitou et administrateur fédéral.Après avoir remercié lesdélégations des sections duPoitou et de l’Eure pour leurprésence, André MOREAUdemande d’observer une minutede silence en mémoire de nos<strong>com</strong>pagnons disparus au coursde l’année 2011, ainsi que pourles soldats tombés au coursdes opérations extérieures. Ildemande également d’avoirune pensée particulière pour lesadhérents qui souffrent et qui nepeuvent être parmi nous.Le président donne ensuitela parole au secrétaire, Jean-Pierre MESLET, qui présentele rapport d’activités de l’année2011. Il fait ressortir laprésence de la section avecson drapeau aux mani fes tationset cérémonies patriotiquesainsi qu’aux assem -blées générales d’associationsd’anciens <strong>com</strong>battants et auxmanifestations propres à laFNCV. Le chargé du secrétariatmet l’accent sur les nombreuxdossiers constitués en faveurde nos adhérents et sur lafréquence des réunions duconseil d’administration et dubureau, qui témoignent de lavitalité de la section dont leseffectifs sont stables malgré lesdécès et les démissions. Il salueles Volontaires qui ont rejoint lesrangs de la FNCV au cours del’année écoulée. Le présidentprésente ensuite le rapportmoral. Le bilan financier dutrésorier, André GUENIER, faitressortir une saine gestion dela <strong>com</strong>ptabilité. Le rapporteurde la <strong>com</strong>mission de contrôleétant hospitalisé, c’est PierreLORAILLER qui présente lerapport de la dite <strong>com</strong>missionet propose de donner quitus autrésorier pour sa bonne gestion.Mis aux voix, ces documentssont adoptés à l’unanimité.Suivant l’ordre du jour, ilest procédé à l’élection dutiers renouvelable du conseild’administration. Tous lesmembres sortants sont réélus,à l’exception d’Eugène RIDEAUqui ne se représentait pas. Unenouvelle candidate, FrançoiseLIBSIG, est élue.La parole est donnée aureprésentant du bureau national,Max FLANQUART, qui nous<strong>com</strong>munique de précieusesinformations.Après une brève interruption, laséance est reprise et l’assembléea le plaisir d’accueillir GérardGERNOT, premier-adjoint aumaire de Tours et conseillergénéral du canton du Val-de-Cher, Anne-Marie BRUNET-ORLIAC, conseillère municipalechargée des relations avec lesanciens <strong>com</strong>battants, ainsiqu’Anne DEGRIECK, directricede l’Office départemental desanciens <strong>com</strong>battants.M. GERNOT apporte destémoignages en faveur de notresection et du président AndréMOREAU, de son action auprofit des anciens <strong>com</strong>battants,avec un soutien indéfectiblepour la FNCV. Mme DEGRIECKdonne des informationsconcernant le fonctionnementde l’ONAC et des aides quipeuvent être apportées à sesressortissants.Après avoir remercié lesautorités de leurs interventionsainsi que les membres de leurprésence, le président lève laséance à 10 H 45.Les Volontaires et leurs amisse rendent alors au monumentaux Morts situé face à l’EspaceJacques Villeret, ac<strong>com</strong>pagnéspar les porte-drapeau de laFNCV et des associationsamies. Une gerbe y est déposéepar André MOREAU, GérardGERNOT et Max FLANQUART.Le général GAUTIER remet lacroix du <strong>com</strong>battant volontaireà Serge CALAIS et la médaillede reconnaissance de la Nationà Maurice BERRUET. MmeDEGRIECK remet l’insigne deporte-drapeau pour 20 ans deservice à Louis RICHARD.A l’issue de cette cérémonieempreinte de dignité etd’émotion, la municipalitéoffre aux Volontaires un vind’honneur aux cours duquelMax FLANQUART remet, aunom de la FNCV, la médailled’argent à Guy RICHARD.Lors de son allocution, AndréMOREAU, après avoir rappeléle rôle des Volontaires pendantles conflits et les valeursportées par ces <strong>com</strong>battants,souhaite que le FNCV resteunie pour perpétuer le devoirde mémoire dans le respectsacré des droits de l’Hommeet sauvegarder les acquis desanciens <strong>com</strong>battants.Après le verre de l’amitié, nousnous rendons à la salle familialedu quartier des Fontaines où72 personnes participent aurepas amical et à la tombola.Rendez-vous est donné à nosadhérents pour notre prochaineassemblée générale, le samedi9 mars 2013.CONSEIL D’ADMINISTRATIONLE 12 MARS 2012Au cours de sa séance du 12mars 2012, ont été élus :ASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale de lasection FNCV du Loir-et-Chers’est tenue à la mairie de Saint-Germain-la-Forêt le 11 février2012.Le président départemental,Lucien REY, remerciel’assistance de sa présencemalgré le froid glacial, tout enrappelant que bon nombrede nos amis n’ont pu faire ledéplacement pour raison desanté. Notre pensée ira verseux…Devant le monument aux Morts4100 LOIR-ET-CHER- Président départemental :André MOREAU- Vice-présidents : Pierre LO-RAILLER, Rosendo MAR TINSet Robert TABOURDEAU- Secrétaire : Jean-Pierre MES-LET- Secrétaire adjoint : Domi niqueTABOURDEAU- Trésorière : Françoise LIBSIG- Trésorier adjoint : André GUE-NIER- Porte-drapeau titulaires :René GUILLONNEAU et LouisRICHARD- Porte-drapeau suppléant :Michel DESTOUCHES- Membres : Jean DURAND,Charles GRELIER, JeanLAMANDE, Marcel MOYER,Louis RICHARD et JeanWENNDLING- Contrôleurs aux <strong>com</strong>ptes :Jean DURAND (rapporteur),Charles GRELIER, JeanLAMANDE et Guy RICHARDLe président départemental,André MOREAULe quorum étant atteint, laséance est ouverte.Le président énumère tous ceuxqui nous ont quittés durantl’année écoulée. Une minutede silence est observée en leurmémoire, en y associant nossoldats morts en Afghanistan.Aucune remarque n’étant faitesur le procès-verbal de l’assembléegénérale du 5 mars2011, ce document est approuvé.L’effectif est actuellement de65 membres. Les nouveaux23


NosSectionsLe Général DUVIVIER remet la CCV “AFN” à Jean KESTALIadhérents sont présentés àl’assistance.Nos activités ne se sont pasémoussées en 2011, bien aucontraire. Le président estheureux d’annoncer que lasection a un deuxième portedrapeauen la personne deMichel PETIT, membre duconseil d’administration. AvecAndré BIGOT, porte-drapeaudépartemental, il ne manqueaucune cérémonie. Un grandmerci à eux pour leur dévouement.Puis, le président donne quelquesinformations concernantla retraite du <strong>com</strong>battant, lademi-part supplémentaire pourceux ayant 75 ans révolus,l’allocation différentielle auxconjoints survivants et la croixdu <strong>com</strong>battant volontaire avecbarrette « missions exté rieures».Le trésorier départemental,Henri FORESTIER, présenteles <strong>com</strong>ptes de l’année, faisantressortir un solde négatif de455 €. Le président en expliqueles raisons. En accord avec leconseil d’administration, il estdécidé de ne pas augmenterles cotisations. Un prélèvementsera fait sur notre livret Apour <strong>com</strong>penser cette perte.Par ailleurs, tous les frais dedéplacement restent à la chargedes membres du <strong>com</strong>ité. Aprèsintervention du vérificateur aux<strong>com</strong>ptes, Claude DEROUIN,ces documents sont approuvésà l’unanimité.A l’arrivée des personnalités :Jean-Marie JANSSENS, viceprésidentdu conseil général,Jean-Marc SAUVET, maireadjointde Saint-Gervais, AudeVALERY-AURUS, directrice del’ONAC, le colonel Jean- Devant le monument aux Mortsplacer les militaires partant enretraite. Son rôle est de faireun trait d’union entre la Nationet l’Armée, par l’intermédiaire,entre autres, des associationsd’anciens <strong>com</strong>battants. M.JANSSENS clôt cette réunionpar des paroles bienveillantesenvers le monde <strong>com</strong>battant,rappelant que son rôle est deperpétuer le devoir de mémoire.Lucien REY, au nom du conseild’administration fédéral, remet« La FNCV Reconnaissante » audélégué militaire départemental.Au cours de la cérémonieau monument aux Morts, legénéral DUVIVER remet la croixdu <strong>com</strong>battant volontaire avecbarrette « Afrique du Nord » àJean KASTALI, un ancien paraayant servi sous les ordres dugénéral BIGEARD.Un vin d’honneur, offert par lamairie de Saint-Gervais, suivid’un repas convivial, clôturecette assemblée générale.Le président départemental,Lucien REY5100 MARNE monde car malheureusement,au cours de l’année écoulée,ASSEMBLÉE GÉNÉRALE sept <strong>com</strong>pagnons nous ontquittés. En leur souvenir, etpour les <strong>com</strong>battants morts enmissions extérieures, un instantde recueillement est observé.La section FNCV de la Marnea tenu son assemblée généraleannuelle le 16 mars 2012, dansles locaux de la Gendarmeriemobile à Reims.Le président départemental,Serge PLAQUIN, ouvre laséance à 10 H 30 en souhaitantla bienvenue aux <strong>com</strong>pagnons,à leur conjoint et leurs amis.Puis le président exprime sadouble satisfaction de voir uneassistance aussi nombreuse.Cela montre la fidélité des<strong>com</strong>pagnons et, d’autre part,qu’ils sont toujours de ceEn l’absence d’Hélène PLA-QUIN, notre secrétaire départementale,qui regrette de nepas pouvoir être présente suiteà une intervention chi rurgicale,le <strong>com</strong>pte-rendu de l’assembléegénérale du 16 mars 2011 est lupar Claude METZGER. Celui-ciest adopté à l’unanimité.Parallèlement à notre réunion, alieu à Châlons-en-Champagnele conseil départemental pourFrançois VALYNSEELE, <strong>com</strong>mandantle groupement deGendarmerie de Blois, le lieutenant-colonelDidier THIAL-LIER, délégué militaire départementaladjoint, ainsi quede nombreux présidents etvice-présidents d’associationsamies, le président dépar temental,après les avoir remerciésde leur présence, souligneque depuis quelques années,l’armée française est la cible desmédias, ce qui est intolérable.Le général DUVIVIER, correspondantdépartemental del’association de soutien del’armée française (ASAF),explique le but de cetteassociation. Puis il répondaux nombreuses questionsposées par l’assistance. Lelieutenant-colonel THIALLIER,heureux d’être aux côtésd’anciens <strong>com</strong>battants, faitpart des bouleversementsqui vont se produire dansles deux prochaines années(suppression d’effectifs dans lestrois armées), mais égalementrecrutement intensif pour remlesanciens <strong>com</strong>battants etvictimes de guerre et la mémoirede la Nation, présidé par lepréfet de la région Champagne-Ardenne, conseil dont fait partiele président départemental etplusieurs <strong>com</strong>pagnons de laFNCV. Ceux-ci ont fait le choixde venir assister à l’assembléegénérale de la FNCV et SergePLAQUIN les en remerciechaleureusement.Prenant <strong>com</strong>me référence « Lemot du président » d’AlainCLERC paru dans « LesVolontaires » de décembre2011, Serge PLAQUIN donnelecture de la lettre envoyée auxsénateurs et députés concernantla demande d’attribution de lacroix du <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette « missionsextérieures ». Puis, lecture estfaite de la réponse donnée parun sénateur.Dans son rapport moral, adoptéà l’unanimité, le présidenténumère ses 68 participationsen 2011 aux diverses cérémoniespatriotiques, assembléesgénérales, conseilsd’admi nistration de diversesassociations, obsèques, etc...M. MEIGNAN, l’un de nosporte-drapeau, a effectué vingtseptsorties et fut souventac<strong>com</strong>pagné de son épouse.Martial PIOT, également portedrapeau,<strong>com</strong>battant volontairede 1939-1945, ayant des24


NosSectionsdifficultés pour se déplacer,regrette de ne pas être parminous. Il n’avait jamais manquéune réunion depuis 1993 !Dans « Les Volontaires » dedécembre 2011, page 30, à larubrique « 5100 - Marne », ilest rapporté que M. PERSOHN,ancien <strong>com</strong>battant et membrede notre section, n’avait pubénéficier de la présence dedrapeaux à son enterrement.Le refus émane du présidentdes porte-drapeau de LePouliguen en Loire-Atlantiqueoù notre adhérent s’était retiré.Par contre, une cérémoniereligieuse avec de nombreuxdrapeaux a eu lieu quelquesjours après à Epernay, où il avaitvécu.C’est au tour de ClaudeMETZGER, trésorier départemental,de présenter le rapportfinancier de l’année 2011, quiest unanimement approuvé.Puis la parole est donnée àl’auditoire. M. HERY, secrétairede l’association du Mémorialdes batailles de la Marne,Mémorial Dormans <strong>1914</strong>-<strong>1918</strong>,nous expose les problèmesrencontrés avec la municipalité.M. MAACK, président del’association Rhin & Danube,nous fait part du dépôt de deuxdrapeaux à la salle de redditionle 21 mars dernier.Après quelques échanges, laséance est levée à 12 H.Un repas pris dans uneambiance amicale termine cettematinée.Les invités, très satisfaits,promettent de revenir laprochaine fois !5200 HAUTE-MARNE ac<strong>com</strong>pagnent ceux qui nousquittent.ASSEMBLÉE GÉNÉRALELa section Haute-Marne de laFNCV tenait, le jeudi 22 mars2012, son assemblée généraleordinaire dans une salle del’Escadron 32/7 de GendarmerieMobile. Une vingtaine de personnesont suivi les travaux.Jacques MONGINOT, présidentdépartemental, après un motd’accueil, sollicite une minutede recueillement en mémoirede nos disparus, JacquesRIPART et Jacques VITRY, ainsique pour les morts de toutesles guerres et les victimes duDevoir.Le quorum étant atteint,l’assemblée peut valablementdélibérer.En premier lieu, le présidentexcuse les absents, âgésou malades, qui n’ont pu sejoindre à nous, sans oubliernotre président honoraire, PaulZAHND. Nous pensons à eux.Suite aux explications du trésorierJulien COLAS, l’ouvertured’un <strong>com</strong>pte SICAV par lasection à la banque postaleest adoptée à l’unanimité. Le<strong>com</strong>pte-rendu de l’assembléegénérale 2011 est égalementapprouvé. Ensuite, sont détaillés les effectifs, avec laprésentation des deux « petitsnouveaux » de la générationd’AFN, Henri VERPEAUX etEugène PUISNEY. Nous sommes52 membres.En ce qui concerne lesactivités de l’année passée,nous en avons eu peu,mis à part une assembléestatutaire. Les drapeaux destrois arrondissements sontprésents aux cérémonies etL’assemblée est informée dela décision de Pierre QUITTOT,porte-drapeau de Chaumont,qui souhaite cesser sesfonctions du fait de son grandâge et surtout de sa santéprécaire.Julien COLAS fait le pointde la situation financière quiprésente un léger excédent etfait ressortir une gestion saine.Le vice-président de Langres,Georges DUVOY, donne lecturedu rapport de la <strong>com</strong>mission devérification des <strong>com</strong>ptes, quisollicite le quitus. Mis aux voix,ces documents sont adoptés àl’unanimité.Nous accueillons alors RaphaëlMERCIER, directeur de l’ONACde Haute-Marne.Après présentation du rapportmoral, la parole est donnée àRaphaël MERCIER qui nousparle des aides que peut nousapporter son service et nousassure de son soutien. Il se dittoujours honoré d’assister ànos assemblées.Avant de clore les travaux, leprésident confie solennellementla garde du drapeau FNCV del’arrondissement de Chaumontà Johanna WOJTAL, déjà titulairede l’insigne porte-drapeaupour 10 ans de services etvolontaire pour cette mission.L’ensemble des participantsse dirige alors vers la stèle dusouvenir de l’Escadron pour undépôt de gerbe.A la suite du vin d’honneur, unamical et excellent repas servisur place clôture la journée.Le président départemental,Jacques MONGINOTASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale de laMayenne s’est tenue le4 mars 2012. Le présidentdépartemental, Bernard LE-BRE TON, souhaite la bienvenueà tous les membres présentset déclare la séance ouverte.Le trésorier, Herbert BLANCK,après avoir encaissé lescotisations, présente le bilanfinancier qui est approuvé àl’unanimité.Le président remet, à chaqueadhérent présent, la quatrièmeédition du journal annuel interne« Les feuillets mayennais dela FNCV ». Il retrace toutesASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale de lasection FNCV de la Nièvres’est tenue le 21 avril 2012 aurestaurant « Le Charleston »près de la Charité-sur-Loire, oùnous avons été bien reçus.Avant l’ouverture de la séance,le président remercie Patricia5300 MAYENNE5800 NIÈVREles activités de l’associationau cours de l’année écouléeet, <strong>com</strong>me l’an passé, troisadhérents y racontent leurjeunesse. Cela a passionnéles lecteurs et entrainéd’intéressantes discussions.La réunion se termine par unrepas pris au restaurant « LaCentaurée » à Saint-Germainle-Guillaume.Après l’apéritif,offert par l’association, c’estdans une ambiance trèsconviviale que nous nousretrouvons autour de la table,tous ravis de la cuisine du chefJérôme BETTON. Avant de sequitter, nous nous promettonsde revenir au méchoui annuel,prévu le 12 septembre 2012.pour son accueil et présenteles excuses des personnelscivils et militaires pour leurabsence.Il demande d’observer uneminute de silence en hommageà nos <strong>com</strong>pagnons et à nosfrères d’arme disparus.Il souhaite la bienvenue auxpersonnes présentes.25


NosSectionsLa parole est donnée au trésorieret secrétaire départemental,Jean LASEUR, à qui revientla mission d’ouvrir ses registres<strong>com</strong>ptables et de nous expliqueren détail les diverses opéra-tions réalisées, qui aboutissentà un bon résultat malgréle nombre restreint de nosmembres. Il insiste sur lessorties de notre porte-drapeau,Jean-Pierre MILOCHE, qui aparticipé à une trentaine demanifestations.Reprenant la parole, le présidentrépond aux questions diversesde l’assemblée et demande,par vote à main levée, d’élire lebureau.Reconduit dans son ensemble,il se <strong>com</strong>pose ainsi :- Président départemental etporte-drapeau : Jean-PierreMILOCHE- Vice-président : Jules PEROT- Trésorier et secrétaire : JeanLASEUR- Contrôleurs aux <strong>com</strong>ptes :Roger BREUZARD, MauriceRITON et Henri BOYAU- Porte-drapeau suppléant :Pierre RABEREAULe président adresse lesremerciements d’usage concernantcette élection et annonceune nouvelle adhésion, DjamelHAMIA, ancien légionnaireayant participé à plusieursOPEX.A la clôture de l’assemblée, nousnous rendons au monumentaux Morts où est déposéeune gerbe. Puis l’assistanceretourne au restaurant pourun convivial apéritif suivi d’unrepas succulent.Le président départemental,Jean-Pierre MILOCHEASSEMBLÉE GÉNÉRALELe président, Didier DEGANDT,souhaite la bienvenue à tous àcette assemblée générale, quiest pour nous l’occasion defaire le point de nos activités,mais aussi de nous retrouver.Il demande d’avoir une penséepour tous ceux dont la santé n’apas permis la présence et pourtous ceux qui nous ont quittés.Puis il adresse ses remerciementsà son homologuedu Pas-de-Calais, NorbertBOULANGER, qui, malgré sesproblèmes de santé, a tenu ànous honorer de sa présence.Nous avons également le plaisirde recevoir M. HANGIER,président des ACPG-CATMde Ponthoile dans la Somme,à qui nous avions déjà renduvisite lors de ses assembléesgénérales. Cela prouve que lasection 5904 sait sortir horsde ses murs ! Merci aussià Christophe TARDIF DEPETITVILLE pour son travaildans ce département et àDaniel KANIEWSKI, agissantsur le Valenciennois. Il salue endernier lieu Albert COINTE, des<strong>Combat</strong>tants Républicains, etBernard VERHAEGHE, de LaFraternelle.« Je dois excuser notre présidentfédéral, Alain CLERC, retenupar ailleurs, Philippe MUNIER,directeur de l’ONAC du Nord etRégis CAUCHE, maire de Croix,représenté par Guy-MaximeDELPLACE, conseiller chargédes anciens <strong>com</strong>battants.5904 NORD-CROIXLe quorum étant atteint, l’as -sem blée peut délibérer valablement. Nous passons auxchoses sérieuses !Nos effectifs sont pratiquementstables <strong>com</strong>pte tenu des décès,démissions, radiations et del’arrivée de nouveaux membres.Il nous faut assurer la jonctionentre les anciennes générationsdu feu et ceux de la quatrièmegénération. Parmi ces derniers,ceux qui ont fait partie de laréserve opérationnelle peuventmaintenant prétendre à la croixdu <strong>com</strong>battant volontaire avecbarrette « missions extérieures »depuis la parution du décret du22 décembre 2011. Ça bougelentement, mais ça bouge !Notre politique d’avoir debonnes relations avec nosconfrères continue. Nous nousdonnons la main et c’est ainsique j’ai eu l’honneur de représenterla section du Pas-de-Calais lors du dernier séminairedes présidents à Neuvy-sur-Barangeon. Je remercie NorbertBOULANGER pour la confiancequ’il m’a témoignée.Nous attachons beaucoupd’im portance au devoir demémoire et nous avons entrepris,en 2011, une action auniveau de trois écoles croisiennesavec l’inaugurationd’une plaque du souvenir danschacune d’elles en présencede notre drapeau et de celuides associations patriotiquescroisiennes dont nous avons lagarde pour un an. Les enfantset les enseignants ont été trèssensibles à cette manifestation.Quatre nouvelles écoles ferontl’objet de la même cérémonieen 2012. Par ailleurs, nousavons ac<strong>com</strong>pagné une classede Croix à l’Ossuaire national deNotre-Dame de Lorette. Nouscontinuerons sur cette lancée.Nous attendons pour 2012 uneaugmentation de la retraite du<strong>com</strong>battant qui devrait êtreeffective au 1 er juillet et l’aideau conjoint survivant qui devraitêtre augmentée au 1 er avril. (…)»Le président DEGANDT passela parole à Richard DEKEYSERpour présentation du rapportd’activités, puis au trésorier,Daniel DESCHEPPER, quiASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale départementales’est tenue à l’Hôtelde-Villede Saint-Omer, dans lasalle « Galerie des Tableaux »,le 14 mars 2012.La séance est ouverture à10 H 30 par le présidentdépartemental, Norbert BOU-LANGER. Ce dernier préciseque la présente réunion estplacée sous la présidenced’honneur du président départemental honoraire, BernardADELINE. Après avoirsouhaité la bienvenue à tous,le président remercie tout particulièrementles nombreuxprésidents et représentantsdes associations patriotiquesdes régions du Nord, du Pasde-Calaiset de la Somme qui6200 PAS-DE-CALAISconfir me la bonne santéfinancière de notre section.Après ces exposés, il est précédéà la remise de médaillesassociatives. Richard DEKEY-SER reçoit la médaille d’argentde la FNCV, MohammedAMRANI et à Ali BOUSLAH,celle de bronze. Quant à JeanBECQUART, il est décoré dela médaille d’or de la FNAM,et Roger CHARLET, de celled’argent.Nous nous rendrons alors à lastèle du <strong>Combat</strong>tant pour ledépôt de gerbe.Le président de section,Didier DEGANDTnous ont fait l’honneur de leurprésence. Enfin, il précise quebon nombre de <strong>com</strong>pagnonsse sont fait excuser pourraisons diverses et ont envoyédes procurations. « Il est vraique, même si chaque annéenous nous efforçons de tenirnotre assemblée générale dansune région différente, ceci afinque ce ne soit pas toujours lesmêmes qui doivent effectuerde longs déplacements, il n’empêcheque bon nombre d’adhérentsarrivent à un âge où ilne leur est guère facile defaire beaucoup de kilomètrespour se joindre à nous. Quefaire ? ».Des remerciements sont adressésà Michel LEFAIT, député dela 8 ème circonscription du Pasde-Calais,Catherine ROBER-26


NosSectionsGUE, adjointe au maire, ainsiqu’au <strong>com</strong>mandant LECLUSE,de la Gendarmerie, d’avoirrépondu présents à l’invitation.« Merci de l’aide apportéepar la municipalité de Saint-Omer pour l’organisation decette assemblée générale,pour la mise à disposition dela magnifique salle et pour leverre de l’amitié offert en finde séance. Chaleureux remerciementségalement à RogerWI-NOCK, président du Comitéd’Entente lo cal, ainsi qu’àBenjamin DEMUYNCK, responsabledu service ani mation deSaint-Omer pour la préparationet la réalisation de ce rassemblement.Leur soutien etleur savoir faire m’ont été d’ungrand secours.»Un instant de recueillementest observé en mémoire denos <strong>com</strong>pagnons dis parus encours d’année, auxquels nousassocions nos jeunes <strong>com</strong>pagnonsqui ont volontairementfait le sacrifice de leur vie auservice de notre Pays dansles différents conflits qui sedéroulent encore aujourd’hui.Concernant l’activité de notresection courant 2011, nousavons fait au mieux pour que l’und’entre nous représente notreFédération aux diverses manifestationspatriotiques, notredrapeau ne pouvant passe trouver en même tempsdans différentes villes dudépartement. Nous faisonsnotre possible, quand leshoraires le permettent, pourassister à deux ou troiscérémonies se déroulant lemême jour.Il est donc demandé, unenouvelle fois, à chacun d’entrevous, d’assister dans vos villeset villages aux cérémoniespatriotiques, coiffés de voscalots FNCV. Faute de drapeau,les couleurs de nos calotssuffisent à représenter notreFédération.« Merci aux membres duconseil d’administration quirépondent présents quand jeles sollicite pour représenterla section aux invitations desassociations patriotiques quiont sollicité notre présencelors de cérémonies ou à leurassemblée générale.Etre membre du conseil d’administrationn’est pas fait pourajouter une ligne sur notre cartede visite.Il faut pouvoir et surtout vouloirse rendre disponible, notredevise n’est-elle pas servir,« sans se servir » ! »En ce qui concerne lerenouvellement du tiers sortantdu conseil d’administration,Alain DEBOVE, Ovide MINET etGérard ADAMA ont manifestéleur intention de postulerpour un nouveau mandat. Parailleurs, suite à la démissionde Claude PIERRON, DonatienDESMARETZ, responsable dusecteur de Berck & environs,pose sa candidature. Aprèsun vote à main levée, cesquatre personnes sont éluesou réélues à l’unanimité.Le secrétaire départemental,Jean-Jacques VASSEUR, procède à la lecture des <strong>com</strong>ptesrendusdes dernières réunionsd’assemblée géné rale et conseild’ad ministration. Mis aux voix,ils sont adoptés à l’unanimité.Notre trésorier départemental,Char les MOUGIN, étant toujourssouf frant, Norbert BOU-LAN GER précise que malgréses ennuis de santé il s’estfait un devoir d’assumer sesfonctions.Nous devons le re mercier pourson dé vouement à notre as -sociation et lui souhaitons unprompt rétablissement.Les documents <strong>com</strong>ptables nesuscitant aucun <strong>com</strong>mentaire,sont una nimement adoptés.Concernant l’as sem blée géné -rale de l’an pro chain, le présidentdemande que ceux quisouhaitent qu’elle se fasse dansleur ville le fassent savoir le plusrapidement possible.Le député-maire du Touquet-Paris-Plage ayant donnéson accord de principe pourla tenue de notre réunionen 2013 dans sa ville, d’autrescandidatures sont néanmoinsles bienvenues.Le conseil d’administrationdéci dera quelle est la ville quiprésente les meilleurs atouts.Norbert BOULANGER clôturela séance à 12 H.Nous nous rendons en cortège,escortés par la police municipale,au monument aux Mortsoù il est procédé à la remisede la croix du <strong>com</strong>battantvolontaire à Serge D’HULSTERpar le président départemental.Un dépôt de gerbe est effectuépar Catherine ROBERGUE,adjointe au maire, BernardKUCHARCZYK, président del’UDAC 62, Bernard ADELINE etNorbert BOULANGER.ASSEMBLÉE GÉNÉRALEC’est à Bidos que s’est tenuel’assemblée générale de notresection, le 31 mars 2012 à11 H, en présence de Jean-Claude ADRIAN, vice présidentnational de la FNCV et présidentde la section Haute-GaronneSud. Il est ac<strong>com</strong>pagné de sonsecrétaire, Robert PINTON, etde son trésorier, Pierre BONN,ainsi que de Marc CASTAING,organisateur de lotos. Laprésence de ce dernier pourraitsurprendre et pourtant, c’estgrâce à lui qu’aujourd’hui nosfinances sont au beau fixe,après avoir connu l’abyssaldéficit des années 2006-2007.Nous excuserons l’absencede notre président d’honneur,Christian BERANGER, et deson épouse dont la mobiliténe lui permet plus de remplircertaines obligations. Nousexcuserons également notrevice-président, René ROUY,obligé d’assister à une autreassemblée générale se tenantce jour et concernant une autreDe retour à l’Hôtel-de-Ville, unvin d’honneur nous est serviau cours duquel il est procédéà la remise de la médaille debronze de la FNCV à GérardADAM, Robert MAZURIER etAndré LE BIHAN. Le députéMichel LEFAIT reçoit la médaille« La FNCV Reconnaissante »,en souvenir de cette journéequ’il a qualifiée d’extrêmementagréable.Pour terminer cette journée,nous nous retrouvons aurestaurant « Les Frangins »pour un succulent repas, dansune ambiance de franchecamaraderie, avant de nous direà l’an prochain !6400 PYRÉNÉES-ATLANTIQUESassociation de Maginot. Il n’estd’ailleurs pas le seul. Nousn’ouvrirons pas la polémique,mais nous prendrons nosprécautions pour 2013 !Le quorum est atteint grâceaux pouvoirs reçus. Sur 62adhérents à jour de cotisation,seuls 14 sont présents. Heureusementqu’il y a les épouses,sinon cette assemblée auraitressemblé à une réunion desecteur ! Les trente pouvoirsreçus peuvent s’expliquer parla décentralisation sur Oloron-Sainte-Marie. Pourtant, nousavons mis un car gratuit àdisposition des adhérents, cequi n’est sûrement pas le casdans toutes les sections.Enfin, 18 n’ont pas retournéde pouvoir. Certains ont téléphoné,ce qui est un moindremal. Nous sommes en droitde nous poser des questions :serait-ce l’usure, le peu d’attractivitéde ces réunionsd’an ciens <strong>com</strong>battants, l’âge,l’éloignement du lieu choisi,etc... ?27


NosSectionsIl est vrai que cette décentralisationn’est pas favorableà un rassemblement car trenteadhérents habitent à plus de100 km d’Oloron-Sainte-Marie.C’est pour cette raison quel’année prochaine nous reviendronsà Mont, <strong>com</strong>mune situéeau milieu du département. Nousverrons bien si cela est la seulecause !Le président demande d’ob -server un moment de recueillementpour Henri VERON,décédé le 6 janvier 2011, etpour Pierre LESCLOUPE, disparule 16 mai 2011. RemiLABARTHE a représenté laFNCV auprès de la familleVERON et Léon LAUDETTE,lors des obsèques avec remisede la plaque à la familleLESCLOUPE. Qu’ils soientremerciés tous les deuxpour leur participation. Nousassocierons à ce moment derecueillement les sept victimesde la folie meurtrière d’unhomme. Enfin, pour le monde<strong>com</strong>battant du Béarn, Jean-Paul GALAN, président desACVG de Jurançon, nous aégalement quittés à l’âge de80 ans. Le président et le portedrapeauassisteront à sesfunérailles lundi 2 avril prochain.René TOUZAA a été faitchevalier de la Légion d’honneurle 1 er janvier 2011. Cette hautedistinction lui a été remise le14 juillet 2011 à Bayonne, tandisque M. DAREUX, président deplusieurs associations, recevra,le 8 mai 2012, l’ordre nationaldu Mérite. Nous exprimons nostrès sincères félicitations à nosdeux adhérents.En ce qui concerne lesmembres de la section, nousavons enregistré beaucoup deLes décoréspertes en 2011 sans pouvoir enanalyser les causes, et peu denouveaux adhérents viennent<strong>com</strong>penser ces pertes. Actuellementnous sommes 65, donttrois non à jour de cotisation ettrois épouses.C’est toujours la ville d’Oloron-Sainte-Marie qui se montrela plus généreuse quant àl’attribution des subventions,avec 300 €. La ville de Paunous octroie 200 €.Grâce à Marc CASTAING, notreprincipale source de revenusvient de l’organisation de lotos.Ils permettent d’affréter un carpour l’assemblée générale, deré<strong>com</strong>penser nos adhérentsméritants par l’attribution demédailles fédérales et d’offrir,à Noël, un nombre assezconséquent de colis. Cetteannée, nous en avons attribuédouze, dont deux de la part dusiège fédéral.L’ONAC des Pyrénées-Atlantiques nous a sollicitéspour participer financièrementà l’érection d’un monumentà Bidart à l’initiative del’association « Ensemble pour laPaix ». N’ayant pas la vocationde sponsor et, de surcroît,pour une association donton ne connait ni les tenantsni les aboutissants, nous nenous associerons pas à cetteinitiative.Apparemment, nous nesommes pas les seuls. Ilsemblerait que le projet soit malparti, car le site est classé !Comme chaque année, nosdeux porte-drapeau, JeanRIANT et Gérard LAPUYADE,ont rempli leurs missions avecbeaucoup de constance etdévouement sur Pau et Oloron.Qu’ils en soient remerciés.En ce qui concerne la croixdu <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette « missionsextérieures » et à la demande dela Fédération, nous avons écritaux neuf députés et sénateursdu département pour leurdemander d’intervenir auprèsdu ministre de la Défense afinque soit attribuée la CCV àcertains OPEX, titulaires dela carte du <strong>com</strong>battant. Seulstrois ont répondu et ont étéau bout de leurs démarches :Jean-Jacques LASSERRE,Jean LASSALLE et DavidHABIB. Nous ne citerons pasles six autres, mais chacun<strong>com</strong>prendra le peu d’intérêtqu’ils nous portent.De l’exposé habituel dutrésorier concernant le rapportfinancier, il ressort que lesrecettes s’élèvent à 3 917 €et les dépenses à 3 798 €, cequi laisse un solde positif de128 €. Robert MAS et PierreCOURTADE, contrôleurs aux<strong>com</strong>ptes, se sont rendus audomicile du trésorier pourvérifier l’ensemble de la<strong>com</strong>ptabilité de l’année 2011.A la lecture de leur <strong>com</strong>pterendu,ils certifient la justessedes <strong>com</strong>ptes, clairs et sincères.Ces documents sont votés àl’unanimité.Marc CASTAING devant seretirer, nous tenons, avant sondépart, à le remercier pourl’attention qu’il nous porte enlui remettant la médaille de « LaFNCV reconnaissante ».Qui connaîtrait « La Centurie desplus jeunes <strong>com</strong>battants volontairesde la Résistance »,association créée en 1988 etaffiliée à Maginot en tant queGr 260, si l’un de nos adhérentsne s’était vu décerner uneplaque de la reconnaissancepour son engagement trèsjeune et volontaire dans laRésistance en 1939-1945.Nous ignorions que trois de nosmembres en faisaient partie. Ils’agit de Maxime DELEST (15ans, 3 mois et 19 jours), ManuelDACOSTA (17 ans, 5 mois et 21jours) et Robert MAS (16 ans,7 mois et 19 jours) que nousallons honorer en lui remettant,de la part de sa Fédération, laplaque de la Reconnaissance.Ce dernier s’est engagé dans laRésistance le 1 er mars 1943. Vuson jeune âge, il a <strong>com</strong>mencéau bas de l’échelle par nouerdes contacts, puis effectuer leravitaillement et le passage ducourrier, la récupération et lacache des armes provenant desparachutages avant d’entrerau mouvement Libération-sud.A la Libération, alors âgé de18 ans, il est promu au gradede caporal pour son activitédans la Résistance. C’est avecgrand plaisir que nous noussubstituons à son présidentpour lui remettre cette plaque.C’est Jean-Claude ADRIANqui, au nom du présidentnational procède à la remisedes médailles de bronze àFirmin CHELET, Louis CASAUX,Gérard LAPUYADE et MichelJEGOU.Aucune question n’étant poséepar l’assemblée, la séance estlevée à 12 H 30.Après les photos traditionnelles,un repas est pris en <strong>com</strong>mundans la magnifique salle durestaurant « La Ciboulette » àBidos.Le président départemental,Pierre CHAMPANHAC,Le secrétaire général,Michel JEGOU28


NosSections6700 BAS-RHIN ASSEMBLÉE GÉNÉRALEORDINAIREASSEMBLÉE GÉNÉRALELe même jour, 10 H 30, leEXTRAORDINAIREprésident de séance, Jean-MaxDE CHADIRAC, déclare ouvertel’assemblée générale ordinaire.Le samedi 24 mars 2012 à 10 H,à la salle des fêtes d’Hoenheim,le deuxième vice-président ettrésorier départemental, Jean-Max DE CHADIRAC, ouvre laséance. Il explique les raisonspour lesquelles il a dû prendrela présidence par intérim de lasection à <strong>com</strong>pter du 3 mars2012, et ce jusqu’à l’électiond’un nouveau bureau, suiteà la démission de MaximilienLIOTTIER pour raison de santé.Après la désignation dusecrétaire de séance, FabriceLACROIX, nous passons àl’ordre du jour.Un instant de recueillement estobservé en mémoire de nos<strong>com</strong>pagnons décédés, dessoldats tombés en Afghanistanet, plus près de chez nous,pour les personnes tuées àMontauban et Toulouse, sansoublier le premier anniversairedu départ rapide de JacquesPOTASCHMANN.Après lecture des statutsdépartementaux modifiés etun long débat, l’ensembledes articles sont adoptés à lamajorité des voix (38 pour et 4contre). Le président de séanceinforme qu’il avisera le siègefédéral de ces changements.L’ordre du jour étant épuisé, laséance est close à 10 H 20.Après lecture du procès verbalde la précédente assembléegénérale, approuvé à l’unanimité,le rapport moral etd’activités de l’année 2011 estprésenté par M. DE CHADIRAC,qui rappelle aux membresayant quitté la section pourdes raisons personnelles, queleur place est encore chaudeet qu’ils sont les bienvenus s’ilsveulent réintégrer la Fédération.Il souligne l’esprit de cohésionet de convivialité qui a régné lorsdu repas champêtre à l’étangde pêche de la Montagne-Verte. Son seul regret, uneparticipation minimum. Il espèreque l’édition 2012 sera plusmassive.Le trésorier présente le bilanfinancier qui fait ressortir unléger déficit dû au non-paiementde cotisation par certainsmembres. Les contrôleursaux <strong>com</strong>ptes confirment larégularité des écritures etquitus est donné au trésorieret au <strong>com</strong>ité à main levée, àl’unanimité des présents.Le président de séance procèdeà la nomination d’un nouveaucontrôleur aux <strong>com</strong>ptes suiteà l’hospitalisation de MarcelMATTER, à qui il souhaite unprompt rétablissement. GilbertFRICKER est élu et FernandSCHOTTLE reconduit dans sesfonctions.Le nouveau conseil d’administrationse retire afin d’élire lebureau directeur. Il se <strong>com</strong>poseainsi :Président départemental : Jean-Max DE CHADIRACVice-présidents : Antoine GOF-FINET et Jacques WEBERTrésorier départemental : SébastienBADRESecrétaire départemental :Jean-Claude FENINAssesseurs : René GALL,Fabrice LACROIX, GeorgesROUDOIN et Claude WITTMARPorte-drapeau : Cédric BRAN-GER et Dominique SCHILLE.Lors des questions diverses, estposé le problème de l’électiond’un nouveau président départementalnon titulaire de laCCV. A-t-il la légitimité requisepour assurer cette fonction ?La question a déjà été soulevéeauprès du siège fédéral :les statuts prévoient que lesmembres actifs et associés ontles mêmes droits et peuventdonc accéder aux postes àresponsabilités.A 11 H 15, le président deséance clôture l’assembléegénérale ordinaire.La dernière partie de cerassemblement est plus décontractée.Jean-Max DECHADIRAC accueille VincentDEBES, le remercie pour sonaide précieuse, tant sur le prêtde la magnifique salle des fêtes,que pour le vin d’honneur. Lemaire rend hommage à JacquesPOTASCHMANN qui nous aquittés il y a un an. Il salue enlui le président, le sportif etl’homme de conviction qu’il aété. Il confirme qu’il continuerade parrainer la section pour sesdifférentes manifestations.Raphaël NISAND, maire deSchiltigheim, rappelle son espritpatriotique et remercie la FNCV67 pour ce qu’elle fait dans lecadre du devoir de mémoire.Georges SCHULLER, mairede Reichstett et conseiller<strong>com</strong>munautaire, représentantAndré SCHNEIDER, retenupar d’autres obligations, ditsa satisfaction d’être parminous et propose son aide àl’épanouissement de la section.Le président salue la présencede François SENDRA et Jean-Pierre KAERCHER et termine laséance par la remise de la cartede membre au nouvel adhérent,Alain DEXET.Après le verre de l’amitié, uncopieux buffet concocté parM. PAULEN, traiteur d’Hoenheim,nous est servi.ASSEMBLÉE GÉNÉRALELes <strong>Combat</strong>tants Volontairesde Haute-Saône ont tenu leurassemblée générale annuellesamedi 31 mars 2012, à lasalle « Maginot » de la Maisondu <strong>Combat</strong>tant de Vesoul,sous la présidence de ClaudeMANTION, et en présence dugénéral Alfred KOPF, membred’honneur de la section,ainsi que de Jean GERBIER,administrateur national et ancienprésident départemental.Le président rappelle le but dela FNCV qui est de « grouperles hommes et les femmesqui, volontairement, ont offertleur vie pour sauvegarder lesdroits et la liberté de leur patrieet sacrifié, délibérément, leursintérêts personnels à l’intérêt7000 HAUTE-SAÔNEgénéral. ». Puis il remercie lesadhérents présents et cite lesexcusés.En 2005, nous étions 142membres. En 2012, nous nesommes plus que 79.Les effectifs se réduisent, carla génération de 1939-1945et celle d’Indochine restentmajoritaires. L’espoir se fondesur les OPEX.Après l’observation d’uneminute de silence en mémoire29


NosSectionsdes quatre <strong>com</strong>pagnonsdécédés depuis la dernièreassemblée générale, leprésident donne lecture durapport moral et d’activitésrédigé par André MASSE,secrétaire de la section. Puisil présente le bilan établipar René PEREZ, trésorierdépartemental, dont les<strong>com</strong>ptes, certifiés exacts parPierre BURI, le vérificateuraux <strong>com</strong>ptes, sont approuvéspar l’assemblée.Enfin, il est procédé au renouvellementdu tiers sortant :André MARSOT, JacquesLOEUIL LARD et Pierre DA-ASSEMBLÉE GÉNÉRALELa section FNCV de Paris a tenuson assemblée générale à lamairie du X ème arrondissement deParis, le samedi 4 février 2012,celle-ci faisant suite à la réuniondu conseil d’administration du18 janvier 2012.Après avoir accueilli les membresde la section et adresséun mot de bienvenue aux nouveaux,le président départemental,Alain BATAILLON DEBÈS,ouvre la séance puis prononceune allocution suivie del’énumération des <strong>com</strong>pagnonsdécédés aux cours de l’année2011. Il demande alors uneminute de recueillement à leurintention.Le président remercie le mairedu X ème qui nous permet, unefois encore, de tenir notreassemblée générale danscette magnifique salle, puisse félicite de voir autantde participants. Il remercieégalement les administrateurset les membres du bureau pourleur dévouement, sans oublierBernard ERZOUMLIAN, portedrapeau,pour ses présentationsdu drapeau de la section. Ildonne enfin des nouvelles deplusieurs absents pour causede maladie.Le rapport moral et d’activités2011 est exposé par RenaudSEGALEN, en l’absencede Claude MIAS. Le bilanfinancier 2011, présenté parChristian DAGONET, trésorierde la section, fait ressortir, enoutre, les résultats <strong>com</strong>paratifsNIEL sont reconduits dansleurs fonctions de membresdu <strong>com</strong>ité.Le général KOPF remet lamédaille d’or de la FNCV àJean SCHEIBEL.L’assemblée est alors invitéeà participer à la cérémonieau mât des couleurs de laMaison du <strong>Combat</strong>tant avecdépôt de gerbe.Un vin d’honneur et un repas<strong>com</strong>mun clôturent cettejournée.Le président départemental,Claude MANTION7500 PARIS de l’année précédente. Enl’absence du contrôleur aux<strong>com</strong>ptes, Claude KAZIZ,Renaud SEGALEN rend <strong>com</strong>ptedes observations faites parl’intéressé qui félicite le bureaupour la parfaite tenue des<strong>com</strong>ptes et propose que quitussoit donné aux administrateurs.Mis aux voix, ces documentssont approuvés à l’unanimité.Les administrateurs sortants,Jacques GAUTHO-LAPEYRE,Xavier GUILHOU, HenriREMONDET et Michel LE CAMsont réélus à l’unanimité pourtrois ans. Par ailleurs, JanineGOETZ est élue administrateur.Le président signale que nousavons changé de restaurantpour nos déjeuners mensuelsdu 3 ème mercredi du mois :Restaurant « L’Atlas » - 11 ruede Buci - 75005 Paris - métroOdéon.Enfin, Alain BATAILLON DEBESsouligne qu’après avoir exercédifférentes responsabilités ausein de la FNCV pendant unetrentaine d’années, il souhaiteune « relève » au sein de lasection par un adhérent plusjeune. Il prononce une courteallocution puis suggère queRenaud SEGALEN lui succède.Seul candidat, ce dernier estélu à l’unanimité présidentdépartemental, le reste dubureau étant inchangé.L’assemblée générale est close.Il est alors procédé à la remisede médailles fédérales, avantde partager la traditionnellegalette des Rois.Le président départemental,Alain BATAILLON DEBESASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale de lasection FNCV du Pradet aeu lieu le 18 février 2012 auFoyer des Anciens du Pradet,sous la présidence de MichelMEYER, adjoint au maire decette <strong>com</strong>mune et délégué auxassociations.Le quorum étant atteint, nouspouvons valablement délibéreret la séance est ouverte à 10 H.Le président, Gérard TURNY,demande d’observer une minutede silence en mémoire de noschers disparus. Puis il souhaitela bienvenue aux participantset donne lecture du rapportmoral et d’activités. Enfin, il faitle <strong>com</strong>pte-rendu du séminairedes Présidents d’octobre 2011à Neuvy-sur-Barangeon.Vient ensuite la présentationdes documents <strong>com</strong>ptables. Letrésorier déplore le manque detrésorerie malgré la subventionmunicipale de 250 €. QuitusASSEMBLÉE GÉNÉRALE8303 VAR-LE-PRADET8320 VAR/FRÉJUSL’assemblée générale de lasection FNCV de Fréjus &environs s’est tenue le 15avril 2012 à la Maison du<strong>Combat</strong>tant, Château-Gallienià Fréjus, conjointement avecle Souvenir Français et TheAmerican Légion.Le quorum étant atteint, YvesSANCHEZ, vice-présidentnational honoraire et présidentde section, ouvre la séance ensouhaitant la bienvenue à toutesles autorités civiles et militaires,aux présidents d’associations ettous les <strong>com</strong>pagnons présents.« C’est toujours avec grandplaisir que je vous retrouve ici,à la Maison du <strong>Combat</strong>tantcar, bien que nous soyonsprésents tous les mercredis de14 H à 17 H, rares sont ceuxqui viennent nous voir. Sachezque nous sommes à votredisposition pour essayer derésoudre vos problèmes, maisaussi simplement pour boire unbon café ! Ayons une penséepour ceux, trop nombreuxhélas, qui ne peuvent être parminous pour cause de maladie ouhospitalisation. Pensons aussi ànos <strong>com</strong>pagnons qui nous ontlui est donné pour sa bonnegestion.Dans les questions diverses,nous abordons le problème durecrutement, ressenti dans bonnombres d’associations. A cejour, nous ne sommes plus que23 adhérents. Que faut-il faire ?M. MEYER prenant la parole,nous dit être heureux d’êtreparmi nous et se félicite denous rencontrer à toutes lesmanifestations patriotiquesdu Pradet. Il nous donnequelques nouvelles de notremaire, Claude MESANGROIS,président d’honneur de notreassociation, absent pour raisonde santé.A 11 H 30, n’ayant plus dequestion à l’ordre du jour,nous nous retrouvons pour unapéritif…A L’AN QUE VEN…Le président de section,Gérard TURNYquittés ou ont perdu un être cher.Pensons à nos militaires mortsen Afghanistan ou assassinés àToulouse et à Montauban, sansoublier les enfants de l’écolejuive de Toulouse. Associonsà nos prières les forces del’ordre, gendarmes ou policiers,qui tombent, victimes de leurdevoir, ainsi que les pompiers.Merci de respecter une minutede silence… »Le président départementaldes <strong>Combat</strong>tants Volontairesdes Alpes-Maritimes, GeorgesFANI, à la tête de la sectiondepuis 26 ans, est décédé.Il n’avait jamais manqué nosassemblées générales. Nous nereverrons plus ce <strong>com</strong>pagnon sigentil, si discret. Adieu Georges,repose en paix.Avec les années, nos effectifss’amenuisent. Les départs sontplus nombreux que les adhésions.Dans les départs, il y aceux qui partent pour toujourset il y a ceux qui, touchés parl’âge ou la maladie, préfèrentse retirer de la FNCV, mais il ya aussi ceux qui ne paient plusleur cotisation. Nous avonspour mission de perpétuer ledevoir de mémoire des engagés30


NosSectionsvolontaires pour un conflit etc’est la raison pour laquellenous avons créé l’associationdes <strong>Combat</strong>tants Volontairesen préfecture, le 24 novembre1983, et sommes affiliés àla FNCV. Nous formons unegrande famille, proche de nosadhérents, qui savent nousremercier et nous encouragerpour le travail ac<strong>com</strong>pli. (…)Pour notre Armée, et enparticulier pour nos soldatsqui se battent en Afghanistan,cette année aura été la plusmeurtrière en ce qui concerneles opérations extérieures.On déplore en effet la pertede 26 <strong>com</strong>battants au coursdes douze derniers mois, cequi porte à 78 le nombre demorts depuis l’engagement denos forces sur ce théâtred’opérations, il y a tout justedix ans aujourd’hui. Nous nesaurions cependant rappeler,encore et toujours, <strong>com</strong>bienles anciens <strong>com</strong>battantssoutiennent nos jeunes soldatsdans leur engagement auservice de la Nation. (…)2012, année incertaine pourle monde <strong>com</strong>battant. Lacontroverse à propos dutransfert des cendres dugénéral BIGEARD va-t-elle sepoursuivre ? Un ancien de DiênBiên Phu aura-t-il l’honneur dereposer aux Invalides ? Cetteannée sera, n’en doutons pas,une année charnière, marquéepar des échéances électorales,cruciales pour notre Pays. Lepeuple sera amené à désignerses représentants. Au-delà deses convictions personnelles,l’important est que chaquecitoyen remplisse son devoiret participe aux scrutinsproposés. A cet égard, lesanciens <strong>com</strong>battants ont unrôle d’exemple à tenir… Quoiqu’il arrive, à l’issue de cetteéchéance capitale, le monde<strong>com</strong>battant devra rester trèsvigilant… »Puis Yves SANCHEZ donnequelques nouvelles concernantle monde <strong>com</strong>battant, lessorties des porte-drapeaude la section, le devoir demémoire et le travail réaliséà cet effet auprès des écolesde la région. Puis il passe laparole au trésorier qui présenteles <strong>com</strong>ptes de l’année. Aprèslecture du rapport du contrôleuraux <strong>com</strong>ptes, M. BRIN, lesdocuments <strong>com</strong>ptables sontadoptés à l’unanimité.Le conseil d’administration dela section est ainsi <strong>com</strong>posé :Président d’honneur : PierreHIDEPrésident départemental : YvesSANCHEZVice-président : Ignace CAC-CIAGUERRATrésorier : Francis COURVOI-SIERSecrétaire général et portedrapeau: Ratsimba GilbertRAZAFIDRAVOHITAContrôleur aux <strong>com</strong>ptes : PierreBRUN8800 VOSGESASSEMBLÉE GÉNÉRALELa section FNCV des Vosges atenu son assemblée généraleannuelle le samedi 12 mai 2012à Lironcourt, <strong>com</strong>mune trèschaleureuse de 71 habitants,située en Lorraine à l’oréede la Haute-Marne, riche enédifices pour recevoir et menerà bien la tenue d’un congrèsdépartemental.A 10 H 30, le présidentdépartemental, Marc MAR TI-NEZ, déclare la séance ouverteen présence de Jean-JacquesMISIAK, maire de la <strong>com</strong>mune,et lui adresse quelques motsde bienvenue en lui confirmantl’honneur et la joie d’êtrereçu en ce village et, en toutesympathie, lui dit merci.Avant d’exposer son rapportmoral, le président remercieégalement les membresprésents, souhaite un promptrétablissement aux maladeset demande une minutede recueillement pour nos<strong>com</strong>pagnons disparus ainsi quepour les 83 militaires décédésen Afghanistan depuis le débutdes hostilités.Puis quelques membresprésents sont décorés dela médaille fédérale : PierreBOUSSIRON reçoit la médailled’or, Renée MOUREY celled’argent et Christian JATTEAUcelle de bronze.Le bilan financier est présentépar Jean-Louis BERNARD. Lesdocuments <strong>com</strong>ptables étantcorrectement tenus, l’aval estdonné par Jean-Marc HARTZ,vérificateur aux <strong>com</strong>ptes, quipropose de donner quitus. Lerapport d’activités est lu par lasecrétaire Berthe POIROT.Toutes les cérémonies etmanifestations patriotiquespour la période de mai 2011 àmai 2012 auxquelles la sectiona participé sont décrites, soitune vingtaine de sorties. Cesdocuments sont approuvés àl’unanimité.Puis le président départementalreprend l’historique de la FNCVet de la croix du <strong>com</strong>battantvolontaire avec les diversesbarrettes et précise que lesnouveaux statuts et règlementintérieur sont à la disposition dechacun.Le problème des effectifsest soulevé. Le recrutementest pour nous un sujetinquiétant. Cela doit être notrepréoccupation à tous, insistele président. Il faut souhaiterque la quatrième génération defeu ne boude pas nos appels.Nous sommes actuellement73 membres. Pour terminer, ildit quelques mots sur la loi du20 février 2012 concernant lescérémonies du 11 Novembre.Il remercie pour leur dévouementet leur présence lesmembres du conseil d’administration,les présidents honoraires,sans oublier le porte-drapeau, Michel LAMBERT,pour sa disponibilité et adresseses félicitations à RaymondSAUTROT pour sa nominationau grade de chevalier dansl’ordre de la Légion d’honneur.La section se porte bien et se<strong>com</strong>porte très honorablement.Elle participe pleinement audevoir de mémoire, elle s’associeà la distribution des prix auxjeunes lauréats du concoursscolaire de la Résistance et dela Déportation. Le présidenttermine son rapport moral parcette phrase « La mémoire n’estpas la nostalgie du passé, maisc’est avant tout la préparationde l’avenir. ».A 11 H 30, a lieu la cérémonieau monument aux Morts, placéesous la responsabilité dumaître de cérémonie JacquesHARTZ, en présence desautorités, des congressistes,des habitants de la <strong>com</strong>mune,des porte-drapeau de diversesassociations patriotiques etde deux clairons. Après lacérémonie des couleurs, il estprocédé à un dépôt de gerbeeffectuée par Marc MARTINEZ,Jacky PIERRE, sénateur desVosges, Jean-Jacques MISIAKet M. SANCHOT, conseillergénéral et maire de Martignyles-Bains.A l’issue, tous les participantsse réunissent à la salle deconvivialité de Lironcourt oùle président départementalremercie cordialement le maireet son conseil municipal etlui remet un présent (imaged’Épinal intitulée « En passantpar la Lorraine »), témoin decette ambiance chaleureusequi, au long de cette journée, aréchauffé les cœurs.Un déjeuner convivial aurestaurant « Le Relais desVosges » à Monthureux-sur-Saône clôture cette journée dusouvenir, de l’amitié et de lafraternité dans une ambianceamicale et chaleureuse.Le président départemental,Marc MARTINEZ31


Bataille de Gravelotte - 18 août 1870

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