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Accord n° 84 du 11 février 2010 A la convention collective ... - Wk-rh

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<strong>Accord</strong> n° <strong>84</strong> <strong>du</strong> <strong>11</strong> février <strong>2010</strong>A <strong>la</strong> <strong>convention</strong> <strong>collective</strong> nationale pour les in<strong>du</strong>stries de pro<strong>du</strong>itsalimentaires é<strong>la</strong>borés <strong>du</strong> 17 janvier 1952Re<strong>la</strong>tif à l’actualisation de diverses dispositions de <strong>la</strong> CCN suite à <strong>la</strong> loi <strong>du</strong> 25juin 2008 portant modernisation <strong>du</strong> marché <strong>du</strong> travailEntre les organisations suivantes :Pour les employeurs d’une part :- L’ASSOCIATION DES ENTREPRISES DE PRODUITS ALIMENTAIRES ELABORES(ADEPALE) pour les entreprises dont l’activité ressortit d’une ou des activités visées parl’article 1 er de <strong>la</strong> <strong>convention</strong> <strong>collective</strong> nationale.Bernard MEUGNIOTPour les sa<strong>la</strong>riés d’autre part :- La FEDERATION GENERALE AGRO-ALIMENTAIRE- CFDT- La FEDERATION CSFV-COMMERCE-SERVICES-FORCE DE VENTE- CFTC- La FEDERATION NATIONALE DU PERSONNEL D’ENCADREMENT DES INDUSTRIES ETCOMMERCES AGRO-ALIMENTAIRES-CGC- La FEDERATION GENERALE DES TRAVAILLEURS DE L’AGRICULTURE, DEL’ALIMENTATION, DES TABACS ET DES ACTIVITES ANNEXES-FOIl a été convenu ce qui suit :


PréambuleLes parties au présent accord ont enten<strong>du</strong> actualiser <strong>la</strong> Convention <strong>collective</strong> en apportant lesmodifications nécessaires à sa mise en conformité avec l’évolution des dispositions légales etréglementaires depuis sa dernière actualisation (accord n°70 <strong>du</strong> 17 décembre 2004).Elles souhaitent par ailleurs rectifier des erreurs de références issues de cette actualisation et tenircompte de <strong>la</strong> nouvelle codification <strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail applicable depuis le premier mai 2008.Titre 1 – Modifications liées à <strong>la</strong> loi n°2008-596 <strong>du</strong> 25 juin 2008 portant modernisation<strong>du</strong> marché <strong>du</strong> travailArticle 1 – Périodes d’essai1° Les deux alinéas <strong>du</strong> point intitulé « Contrats à <strong>du</strong>rée indéterminée » de l’article 20 desdispositions générales sont remp<strong>la</strong>cés par les dispositions suivantes :« La <strong>du</strong>rée de <strong>la</strong> période d’essai est de un mois. La lettre d’engagement ou le contrat de travailpeut prévoir le renouvellement de <strong>la</strong> période d’essai. Dans ce cas, <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée de <strong>la</strong> période d’essai,renouvellement compris ne pourra excéder deux mois.En cas de rupture <strong>du</strong> contrat par l’employeur en cours ou au terme de <strong>la</strong> période d’essai les dé<strong>la</strong>issuivants devront être respectés :- 24 heures en deçà de huit jours de présence ;- 48 heures entre huit jours et un mois de présence ;- Deux semaines après un mois de présence.Lorsqu’il est mis fin par le sa<strong>la</strong>rié à <strong>la</strong> période d’essai, les dé<strong>la</strong>is suivants devront être respectés :- 24 heures en deçà de 8 jours de présence ;- 48 heures au-delà de 8 jours de présence. » ;2° L’alinéa 2 de l’article 2 de l’annexe visant les ingénieurs et cadres et remp<strong>la</strong>cé par les alinéassuivants :« La <strong>du</strong>rée de <strong>la</strong> période d'essai est de trois mois. La lettre d’engagement ou le contrat de travailpeut prévoir le renouvellement de <strong>la</strong> période d’essai. Dans ce cas, <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée de <strong>la</strong> période d’essai,renouvellement compris ne pourra excéder six mois.En cas de rupture <strong>du</strong> contrat de travail en cours ou au terme de <strong>la</strong> période d’essai, les dé<strong>la</strong>issuivants devront être respectés :- 24 heures en deçà de huit jours de présence ;- 48 heures entre huit jours et un mois de présence ;- Deux semaines après un mois de présence ;- Un mois après trois mois de présence.Lorsqu’il est mis fin par le sa<strong>la</strong>rié à <strong>la</strong> période d’essai, les dé<strong>la</strong>is suivants devront être respectés :- 24 heures en deçà de 8 jours de présence ;- 48 heures au-delà de 8 jours de présence. » ;3° Les deux premiers alinéas de l’article 2 de l’annexe visant les techniciens et agents de maitrisesont remp<strong>la</strong>cés par les alinéas suivants :« La <strong>du</strong>rée de <strong>la</strong> période d’essai est de deux mois. La lettre d’engagement ou le contrat de travailpeut prévoir le renouvellement de <strong>la</strong> période d’essai pour une <strong>du</strong>rée de un mois. Dans ce cas, <strong>la</strong><strong>du</strong>rée de <strong>la</strong> période d’essai, renouvellement compris, ne pourra excéder trois mois.En cas de rupture <strong>du</strong> contrat de travail en cours ou au terme de <strong>la</strong> période d’essai, les dé<strong>la</strong>issuivants devront être respectés :- 24 heures en deçà de huit jours de présence ;- 48 heures entre huit jours et un mois de présence ;1[5]


<strong>Accord</strong> n° 88 <strong>du</strong> 1 er avril <strong>2010</strong>A <strong>la</strong> <strong>convention</strong> <strong>collective</strong> nationale pour les in<strong>du</strong>stries de pro<strong>du</strong>itsalimentaires é<strong>la</strong>borés <strong>du</strong> 17 janvier 1952Re<strong>la</strong>tif à l’actualisation de l’article 39 de <strong>la</strong> CCN portant sur le compte épargnetemps (CET)Entre les organisations suivantes :Pour les employeurs d’une part :- L’ASSOCIATION DES ENTREPRISES DE PRODUITS ALIMENTAIRES ELABORES(ADEPALE) pour les entreprises dont l’activité ressortit d’une ou des activités visées parl’article 1 er de <strong>la</strong> <strong>convention</strong> <strong>collective</strong> nationale.Pour les sa<strong>la</strong>riés d’autre part :- La FEDERATION GENERALE AGRO-ALIMENTAIRE- CFDT- La FEDERATION CSFV-COMMERCE-SERVICES-FORCE DE VENTE- CFTC- La FEDERATION NATIONALE DU PERSONNEL D’ENCADREMENT DES INDUSTRIES ETCOMMERCES AGRO-ALIMENTAIRES-CGC- La FEDERATION GENERALE DES TRAVAILLEURS DE L’AGRICULTURE, DEL’ALIMENTATION, DES TABACS ET DES ACTIVITES ANNEXES-FOIl a été convenu ce qui suit :


PréambuleAfin de mettre en cohérence l’article 39 des dispositions générales re<strong>la</strong>tif au compte épargnetemps avec les évolutions de <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion et de faciliter ainsi sa mise en œuvre dans les entreprises ilest décidé d’apporter les modifications suivantes.Article 1 – Modifications apportées à l’article 39 de <strong>la</strong> CCNL’article 39 de <strong>la</strong> CCN est remp<strong>la</strong>cé par l’article suivant :« Article 39 – Compte épargne temps1 – ObjetLe compte épargne temps a pour objet de permettre au sa<strong>la</strong>rié qui le souhaite d'accumuler desdroits à congé rémunéré ou de bénéficier d’une rémunération immédiate ou différée.2 – Sa<strong>la</strong>riés bénéficiairesEn sont bénéficiaires tous les sa<strong>la</strong>riés de l'entreprise dès lors qu'ils sont titu<strong>la</strong>ires d'un contrat detravail.3 – Alimentation <strong>du</strong> compteII est bien précisé que si les modalités d'alimentation <strong>du</strong> compte épargne temps relèvent de <strong>la</strong>volonté des partenaires sociaux, l'usage de ce dispositif ne peut en aucun cas être imposé au sa<strong>la</strong>rié.Le compte épargne temps peut être alimenté par :- des temps de repos ;- des éléments de rémunération.3.1 – Alimentation en temps de reposA défaut d’un accord d’entreprise déterminant un nombre de jours différent, le nombre de jours derepos pouvant être affectés au CET ne pourra dépasser 15 jours par an et 25 jours par an pour lessa<strong>la</strong>riés à compter de 55 ans.- Le report de congés payésTout sa<strong>la</strong>rié peut décider de porter sur son compte tout ou partie <strong>du</strong> congé annuel excédant <strong>la</strong><strong>du</strong>rée de 24 jours ouvrables.La date limite pour prendre une telle décision devra être déterminée par le chef d'entreprise, dansle cadre <strong>du</strong> droit qu'il détient, de par l'article 32 de <strong>la</strong> <strong>convention</strong> <strong>collective</strong>, de fixer les dates etrépartition des congés après consultation <strong>du</strong> comité d'entreprise ou à défaut des délégués <strong>du</strong>personnel ;- L’affectation de jours de repos liés à <strong>la</strong> ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> temps de travail (JRTT) ;Ce<strong>la</strong> concerne les jours de repos liés à <strong>la</strong> ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> temps de travail sur une base annuelle ousur quatre semaines- L'affectation des jours de repos des sa<strong>la</strong>riés soumis à une <strong>convention</strong> de forfait en jours ;- L'affectation des repos compensateursPeuvent être affectées les heures acquises au titre de <strong>la</strong> contrepartie obligatoire en repos ainsi quecelles acquises au titre <strong>du</strong> repos compensateur de remp<strong>la</strong>cement instauré en particulier par l'article 38sur <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée et l'organisation <strong>du</strong> temps de travail.Lorsqu'une entreprise décompte les jours de congés payés en jours ouvrés, l'accumu<strong>la</strong>tion de 7heures de repos compensateur acquises au titre des heures supplémentaires et de leurs majorationscorrespond à une journée de congé à verser au compte épargne temps.1[4]


Lorsqu'une entreprise décompte les jours de congés payés en jours ouvrables (une semaine a 6jours ouvrables <strong>du</strong> lundi au samedi inclus), l'accumu<strong>la</strong>tion de 5,83 heures de repos compensateuracquises au titre des heures supplémentaires et de leurs majorations correspond à une journée decongé à verser au compte épargne temps.3.2 – Alimentation en éléments de sa<strong>la</strong>ires- Tout sa<strong>la</strong>rié peut décider d'affecter une partie ou <strong>la</strong> totalité de sa prime annuelle à son CET,en fonction des modalités de répartition de cette prime en vigueur dans l'entreprise (art. 41 de <strong>la</strong> CCN); les jours épargnés ainsi volontairement par le sa<strong>la</strong>rié seront abondés de 10% par l'entreprise.Tout sa<strong>la</strong>rié peut également décider d'affecter à son CET tout ou partie des primes de quelquenature que ce soit dont il bénéficie à titre <strong>convention</strong>nel.La transformation d'une prime en heures de congés destinées à être transformées en jours decongés et versées au compte épargne temps s'obtient en divisant <strong>la</strong> dite prime par le sa<strong>la</strong>ire horairede base de l'intéressé ; ou encore, s'il s'agit d'un sa<strong>la</strong>rié dont le sa<strong>la</strong>ire est mensuel, en divisant lesa<strong>la</strong>ire mensuel par 151,67.Dans l'un ou l'autre cas, le sa<strong>la</strong>ire de base pris en considération est celui indiqué sur <strong>la</strong> feuille depaie <strong>du</strong> sa<strong>la</strong>rié au moment de <strong>la</strong> conversion de <strong>la</strong> prime en heures.Les bases de transformation des heures en jours de congés sont celles indiquées au paragraphe« L’affectation des repos compensateurs », à savoir :- 7 heures : 1 jour ouvré pour une semaine de 5 jours ouvrés- 5,83 heures : 1 jour ouvrable pour une semaine de 6 jours ouvrables3.3 – Abondement <strong>du</strong> congé de fin de carrièreEn cas d’utilisation <strong>du</strong> compte épargne temps par un sa<strong>la</strong>rié senior comme congé de fin decarrière, les droits <strong>du</strong> sa<strong>la</strong>rié seront majorés par l’entreprise et exclusivement en temps :- de 10% pour les congés inférieurs à 66 jours ouvrés,- de 15 % pour les congés compris entre 66 et 132 jours ouvrés,- de 20% pour les congés supérieurs à 132 jours ouvrés.4 – Utilisation <strong>du</strong> compteLes droits affectés au compte épargne temps doivent être utilisés dans un dé<strong>la</strong>i de 5 ans à compterde <strong>la</strong> date à <strong>la</strong>quelle le sa<strong>la</strong>rié a accumulé un nombre de jours équivalent à deux mois. Ce dé<strong>la</strong>id’utilisation n’est pas applicable aux sa<strong>la</strong>riés de cinquante ans et plus.4.1 – Financement d’un congéLes modalités de <strong>la</strong> prise d'un congé, et de <strong>la</strong> demande d'autorisation sont déterminées par accordd'entreprise en tenant compte toutefois de <strong>la</strong> réglementation en vigueur.A défaut d'accord, les modalités suivantes sont applicables :Le compte épargne temps a pour vocation de financer <strong>la</strong> rémunération de congés en principe sanssolde. Il s’agit notamment <strong>du</strong> congé parental <strong>du</strong> congé pour création d'entreprise, congé sabbatiqueou d’un congé de solidarité internationale. Congés pris selon les conditions prévues par le code <strong>du</strong>travail.Si le compte est insuffisamment pourvu au regard de <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> congé, le solde pourra être prisau titre de congé sans solde.Le compte épargne temps peut également servir à un congé pour convenance personnelle,sollicité trois mois à l'avance par écrit ; l'employeur devra répondre dans un dé<strong>la</strong>i d'un mois ; toutdéfaut de réponse sera considéré comme une acceptation, tout refus devra être motivé. Le sa<strong>la</strong>riédont <strong>la</strong> demande a fait l'objet d'un refus peut de nouveau solliciter une demande de congé qui ne peutalors être refusée.Seule peut être envisagée <strong>la</strong> prise d'un congé à temps complet et ininterrompu d'une <strong>du</strong>réeminimum de deux mois.2[4]


4.1.1 – La rémunération <strong>du</strong> congéLes sommes versées au sa<strong>la</strong>rié à l'occasion de <strong>la</strong> prise d'un congé sont calculées sur <strong>la</strong> base <strong>du</strong>sa<strong>la</strong>ire perçu par l'intéressé au moment de son départ en congé.Les versements sont effectués en une seule fois sauf si ce versement était néfaste à l'équilibre del'entreprise auquel cas celle-ci serait fondée à organiser des versements échelonnés.Le nombre de jours capitalisés en compte est donc multiplié par le taux de sa<strong>la</strong>ire journalier calculésur <strong>la</strong> base de son sa<strong>la</strong>ire au moment de <strong>la</strong> prise <strong>du</strong> congé.Le congé pris par le sa<strong>la</strong>rié peut n'être rémunéré que partiellement. Tel est le cas lorsque parexemple un sa<strong>la</strong>rié n'ayant capitalisé que trois mois de congé prend un congé de six mois.Cette rémunération est soumise à cotisations sociales à l'occasion de chaque versement, dans lesconditions <strong>du</strong> droit commun.4.1.2 – Droit à réintégration au terme <strong>du</strong> congéLe contrat de travail est suspen<strong>du</strong> pendant <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> congé.A l'issue de ce congé, le sa<strong>la</strong>rié est réintégré dans son précédent emploi. A défaut, il lui seraproposé un emploi simi<strong>la</strong>ire assorti d'une rémunération au moins équivalente.4.2 - IndemnisationLe compte épargne temps peut être utilisé pour indemnisé des heures non travaillées résultant <strong>du</strong>passage à un temps partiel choisi ou d’un temps partiel dans le cadre d’un congé parental.Le compte épargne temps peut être aussi utilisé dans le cadre d'un départ aménagé en retraite, oud'un congé de fin de carrière d'au moins deux mois, selon le nombre de jours capitalisés ; il est accordésans autres conditions.4.3 - Autres affectationsTout sa<strong>la</strong>rié peut renoncer volontairement à ses droits à congés portés au compte et obtenir leversement automatique d'une indemnité correspondant à l'épargne capitalisée. Le déblocage estautomatique lorsqu'il s'inscrit dans le cadre d'une rupture <strong>du</strong> contrat de travail dans les conditionsfixées par le point 5 <strong>du</strong> présent article.Le sa<strong>la</strong>rié peut sur sa demande et en accord avec son employeur, utiliser les droits affectés sur leCET pour compléter sa rémunération. Tout sa<strong>la</strong>rié peut également débloquer ses droits portés aucompte, quelle que soit <strong>la</strong> nature de l'utilisation envisagée, dès lors qu'il est titu<strong>la</strong>ire d'un compted'épargne temps depuis au moins 5 ans à compter de l'ouverture <strong>du</strong> compte.Il est rappelé que, selon les dispositions <strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail, <strong>la</strong> valorisation pécuniaire des droitsaffectés au CET au titre <strong>du</strong> congé annuel n’est possible que pour ceux versés qui excèdent <strong>la</strong> <strong>du</strong>réede 30 jours.S'agissant des personnes ne remplissant pas <strong>la</strong> condition d’ancienneté, elles ne peuventdébloquer leurs droits que dans les hypothèses suivantes :- mariage de l'intéressé ou conclusion d’un pacte civil de solidarité par l’intéressé ;- naissance, ou arrivée au foyer en vue de son adoption, d'un troisième enfant, puis de chaqueenfant suivant ;- divorce, séparation ou dissolution d’un pacte civil de solidarité lorsqu’ ils sont assortis d’unjugement prévoyant <strong>la</strong> résidence habituelle unique ou partagée d’au moins un enfant audomicile de l’intéressé ;- invalidité <strong>du</strong> sa<strong>la</strong>rié, de ses enfants, de son conjoint ou de <strong>la</strong> personne qui lui est liée par unpacte civil de solidarité, cette invalidité s’appréciant au sens des 2° et 3° de l’article L 341-4 <strong>du</strong>Code de <strong>la</strong> Sécurité sociale ;- décès <strong>du</strong> bénéficiaire, de son conjoint ou de <strong>la</strong> personne liée au bénéficiaire par un pacte civilde solidarité ;3[4]


<strong>Accord</strong> n° 89 <strong>du</strong> 1 er avril <strong>2010</strong>A <strong>la</strong> <strong>convention</strong> <strong>collective</strong> nationale pour les in<strong>du</strong>stries de pro<strong>du</strong>itsalimentaires é<strong>la</strong>borés <strong>du</strong> 17 janvier 1952Portant création d’une commission paritaire de validation des accordscollectifsEntre les organisations suivantes :Pour les employeurs d’une part :- L’ASSOCIATION DES ENTREPRISES DE PRODUITS ALIMENTAIRES ELABORES(ADEPALE) pour les entreprises dont l’activité ressortit d’une ou des activités visées parl’article 1 er de <strong>la</strong> <strong>convention</strong> <strong>collective</strong> nationale.Pour les sa<strong>la</strong>riés d’autre part :- La FEDERATION GENERALE AGRO-ALIMENTAIRE- CFDT- La FEDERATION CSFV-COMMERCE-SERVICES-FORCE DE VENTE- CFTC- La FEDERATION NATIONALE DU PERSONNEL D’ENCADREMENT DES INDUSTRIES ETCOMMERCES AGRO-ALIMENTAIRES-CGC- La FEDERATION GENERALE DES TRAVAILLEURS DE L’AGRICULTURE, DEL’ALIMENTATION, DES TABACS ET DES ACTIVITES ANNEXES-FOIl a été convenu ce qui suit :


Les représentants, (titu<strong>la</strong>ires et suppléants) sont désignés pour une <strong>du</strong>rée de deux ans et nepeuvent être révoqués que par l’organisation qui les a désignés. Le secrétariat de <strong>la</strong> commission doitêtre tenu informé de toute modification des mandats de représentation.Un représentant de <strong>la</strong> commission ne peut statuer sur <strong>la</strong> validité d’un accord de l’entreprise à<strong>la</strong>quelle il appartient.Sur justification de leur participation effective à une réunion de <strong>la</strong> commission paritaire devalidation des accords collectifs, présentée à l’employeur au moins une semaine à l’avance, lesreprésentants sa<strong>la</strong>riés travail<strong>la</strong>nt dans des entreprises relevant de <strong>la</strong> présente <strong>convention</strong>bénéficieront d’autorisations d’absence pour participer aux travaux de <strong>la</strong> Commission. Le temps passéaux réunions de <strong>la</strong> Commission leur sera payé par leur entreprise comme temps de travail effectif.Les frais de dép<strong>la</strong>cement seront rémunérés dans les mêmes conditions et selon les mêmesmodalités que ceux prévus par l’article 5 de <strong>la</strong> <strong>convention</strong> <strong>collective</strong>.Article 3 – Fonctionnement de <strong>la</strong> Commission3.1 – Secrétariat de <strong>la</strong> CommissionLe secrétariat de <strong>la</strong> Commission est assuré par l’ADEPALE.Il est le destinataire des demandes de validation de <strong>la</strong> part des entreprises. Il informe ces dernièresdes décisions de <strong>la</strong> Commission.Après avoir pris contact dans <strong>la</strong> mesure <strong>du</strong> possible avec les membres de <strong>la</strong> Commission, lesecrétariat programme en début d’année, quatre dates de réunions espacées de trois mois. Laréunion d’une commission de validation peut être annulée en l’absence d’accord soumis à savalidation.3.2 – SaisineL’entreprise de moins de deux cents sa<strong>la</strong>riés ayant négocié un accord avec les représentants élus<strong>du</strong> personnel adresse au secrétariat de <strong>la</strong> Commission, en recommandé avec accusé de réception :- une demande de validation de l’accord d’entreprise accompagnée d’une note deprésentation de l’accord ;- un original de l’accord signé entre l’entreprise et les représentants élus <strong>du</strong> personnel- une copie <strong>du</strong> procès-verbal de scrutin des dernières élections professionnelles organiséedans l’entreprise ;- une attestation sur l’honneur selon <strong>la</strong>quelle l’entreprise compte moins de deux cents sa<strong>la</strong>riéset est dépourvue de délégués syndicaux.- une présentation synthétique de l’entreprise.L’entreprise qui soumet un accord à <strong>la</strong> commission de validation des accords collectifs supporte lesfrais de dép<strong>la</strong>cement des représentants à <strong>la</strong> Commission évalués forfaitairement par l’ADEPALE.3.3 – Réunion de <strong>la</strong> CommissionLes dossiers des entreprises doivent être adressés aux membres de <strong>la</strong> Commission avec <strong>la</strong>convocation au plus tard dans les quinze jours avant <strong>la</strong> date fixée.Afin de lever les ambigüités qui pourraient con<strong>du</strong>ire à ne pas valider juridiquement l’accord qu’ellesoumet à <strong>la</strong> Commission, il est vivement recommandé à l’entreprise de venir le présenter encompagnie d’un représentant élu <strong>du</strong> personnel signataire.La Commission est présidée alternativement par un représentant <strong>du</strong> collège employeur et par unreprésentant <strong>du</strong> collège sa<strong>la</strong>rié. Celui-ci est désigné en début de séance.Les modalités de validation des accords soumis à <strong>la</strong> Commission, suivent les mêmes conditionsque celles prévues pour <strong>la</strong> validité des accords collectifs. Ainsi un accord est réputé validé, s’il a étévalidé par une seule organisation syndicale (sauf si celle-ci est catégorielle) et qu’il n’y a pas eu, enséance, opposition majoritaire de <strong>la</strong> part des autres organisations syndicales.Pour chaque accord soumis à <strong>la</strong> Commission, un procès verbal est établi en séance et précise sil’accord est ou non validé. Il est signé par le président de séance, par un représentant de <strong>la</strong> délégation2[3]


patronale et par les représentants des organisations syndicales. La non validation d’un accord doitêtre motivée.Article 2 – Date d’effetLe présent accord prendra effet à compter <strong>du</strong> 30 avril <strong>2010</strong>.Article 3 - DépôtLe présent accord sera déposé à <strong>la</strong> Direction Départementale <strong>du</strong> Travail, de l’Emploi et de <strong>la</strong>Formation Professionnelle <strong>du</strong> siège de <strong>la</strong> Fédération Patronale signataire ainsi qu’au Greffe <strong>du</strong> conseilde Prud’hommes compétent.Il fera l’objet d’une demande d’extension.3[3]

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