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Charlent et Boursier, La pratique du chauffage central - Ultimheat

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A LA MÊME LIBRAIRIE ..A. MAGNÉ <strong>et</strong> H. CHARLENT. — Traité <strong>pratique</strong> deplomberie, ouvrage illustré de 420 figures <strong>et</strong>hors-texte, 1 volume in-16, pleine toile.„ 16 fe,


H. CHARLENT E.D.P. Lucien BOURCIERENTREPRENEUR Ingénieur A. <strong>et</strong> M.MEMBRE DES CONSEILS DE PERFECTIONNEMENT Ancien aide-monteurDES ÉCOLES DEMÉTIERSLA PRATIQUEDUCHAUFFAGECENTRALCHARBON - GAZ - MAZOUTOUVRAGE ILLUSTRÉ DE Z5O FIGURES ET HORS-TEXTETROISIÈME ÉDITION ENTIÈREMENT REFONDUE ET AUGMENTÉEPARISAIRIE GARNIER FRÈRES«6. RUE DES SAINTS.PÈRES. 6-1131)


»AVANT-PROPOSCe livre de <strong>pratique</strong> s'adresse aux installateurs <strong>et</strong>monteurs de <strong>chauffage</strong>, aux entrepreneurs qui s'intéressentà c<strong>et</strong>te spécialité (entrepreneurs généraux,plombiers, fumistes) <strong>et</strong> à tous ceux que leur professionou leurs besoins m<strong>et</strong>tent en rapport avec les chauffeurs.Nous avons voulu en faire à la fois un ouvrage devulgarisation <strong>et</strong> un manuel <strong>pratique</strong>, un conseillerpour l'installateur <strong>et</strong> l'usager, un guide pour le monteur.On y trouvera, après une revision rapide des principesgénéraux indispensables :<strong>La</strong> technique élémentaire <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> à eau chaudepar thermosiphon ;Un exemple <strong>pratique</strong>, réel, d'étude <strong>et</strong> d'exécutiond'une installation courante (chapitre V) ;Des documents sur les <strong>chauffage</strong>s à eau chaudespéciaux <strong>et</strong> particulièrement sur les <strong>chauffage</strong>s àniveau <strong>et</strong> les <strong>chauffage</strong>s par cuisinières ;ique élémentaire <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> à vapeur àion <strong>et</strong> des données <strong>pratique</strong>s sur ce si/s-ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


VI AVANT-PROPOS T} ,Des considérations sur les systèmes utilisant lavapeur <strong>et</strong> l'air chaud <strong>et</strong> sur les chaujjages centrauxau gaz, au mazout, à l'électricité, <strong>et</strong>c. ;Un chapitre sur les distributions <strong>central</strong>es d'eauchaude ;Enfui, un chapitre sur le montage des installations,le travail de chantier.Les formules ont été systématiquement évitées <strong>et</strong>remplacées par des tableaux <strong>et</strong> abaques d'une lecturefacile <strong>et</strong> rapide.Nous souhaitons que c<strong>et</strong> ouvrage soit utile auxpraticiens <strong>et</strong> qu'en leur fournissant des méthodes <strong>et</strong>des documents simples il leur évite de tomber dansl'empirisme, facteur d'erreurs grossières <strong>et</strong> source dedéboires.H. CHARLENT, L. BOURCIER.1ULTiMHEAT®VIRTUAL MUSEUM


I ' •IAVANT-PROPOSIDE LA NOUVELLE ÉDITIONC<strong>et</strong>te nouvelle édition a été entièrement revue <strong>et</strong> considérablementaugmentée.Nous avons tenu compte dans sa préparation descritiques, suggestions <strong>et</strong> indications que nous avonssollicité de nombreux lecteurs des éditions précédentes.Les points délicats <strong>du</strong> métier : calcul des déperditions,calcul des tuyaux, <strong>et</strong>c... ont été développés. Un chapitrespécial a été consacré au <strong>chauffage</strong> au mazout. Nouspensons qu'ainsi complété notre travail sera utile auxentrepreneurs <strong>et</strong> à leurs commis, aux monteurs <strong>et</strong> auxapprentis <strong>et</strong> qu'il fournira aux architectes, in<strong>du</strong>striels<strong>et</strong> propriétaires les renseignements généraux qui leursont indispensables pour commander les installationsde <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong> <strong>et</strong> de service d'eau chaude <strong>et</strong> ensurveiller l'exécution dans de bonnes conditions.H. CHAULENT <strong>et</strong> L. BOURCIER.tous renseignements, suggestions, <strong>et</strong>c., concerage,adresser la correspondance, au nom deER, à la Librairie GARXIER Frères, 6, rueas, Paris (7»), qui fera suivre.


i Œ = J MULTSMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM1<strong>La</strong> <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> Chauffage CentrasC H A P I T R EP R E M I E RLACHALEURNOTION DE CHALEURTempérature. — Le but <strong>du</strong> chaufïags est de maintenirdans les locaux une certaine température.<strong>La</strong> notion de température nous est fournie par nossens. Tel corps est chaud (ou semble chaud), telautre corps est froid. Mais ces sensations sont toutesrelatives <strong>et</strong> suj<strong>et</strong>tes à caution. Seul le thermomètredonne une indication précise.Thermomètres. — Le fonctionnernsnt <strong>du</strong> thermomètrerepose sur le principe suivant :Sous l'action de la chaleur, presque tous les corpsse dilatent, c'est-à-dire qu'ils augmentent de longueur,de volume.Le liquide Icontenu dans l'ampoule <strong>du</strong> thermoutme^'^mercuie,alcool coloré, <strong>et</strong>c...) subissant c<strong>et</strong>te^-ïsiipi /ratuppè-» jrnonte » lorsque la température s'élève.


10 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALIl a suffit de prendrepour points de repèredes températures biendéfinies absolumentstables : températurede la glace fondante,température de la vapeurd'eau bouillante àl'air libre; <strong>et</strong> de diviserl'intervalle compris entreles points correspondants(nommés conventionne'ilementzéro <strong>et</strong>FIG. 3.Thermomètrecoudé.FIG. 4.Thermomètreà cadran.FIG. 5. — Thermomètre avertisseur.FIG. 7.Thermomètre mobilepour tuyaux.cent) en centparties égalespour obtenirl'échelle thermométriquecentigrade(ou Celsius).Il existe desthermomètres àcadran, desthermomètres àmaxima <strong>et</strong> minima,des ther-ULT:MHEATVIRTUAL MUSEUM


LA CHALEUR 3momètres enregistreurs, des thermomètres avertisseurs,des thermomèttes transm<strong>et</strong>teurs, <strong>et</strong>c. (fig. 3,4, 5, 6, 7).On mesure les hautes températures au moyen depyromètres <strong>et</strong> de couples thermo-électriques.Correspondance de l'échelle thermométriquecentigrade <strong>et</strong> de l'échelle Fahrenheitutilisée dans les pays de langue anglaise.CENTIGRADEFAHRENHEITCENTIGRADE— 15— 10— 5— 205810121518202225305,014,023,028,432,041,046,450,053,659,064,468,071,677,086,03538405060708090100110120130140150COMBUSTIBLES ET COMBUSTIONest un corps gui contient une forterbone (élément chimique). Le diaitesont les corps qui contiennent lei viennent ensuite les charbons.ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


4 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALCombustiblesDésignationPourcentagede carbonePouvoir calorifiqued'unkilogramme(en calories)Volume d'air i>ruliqnenécessaire pourla combustion complète(en mèt.cub.)Volume des pro<strong>du</strong>itsde la combustionen mètrescubes (21Solides :Bois (sec) 40 à 45 2.500 à 3.500 10 à 12 9Houille 75 à 85 7.500 18 à 20 14 à 15Anthracite 90 8.000 22 20 à 21Coke de gaz 85 5.800 à 6.100 16 à 22 14 à 16— métallurgique.. . 89 5.800 à 6.300Liquides :Mazout » 10.500 9 »Gazeux :Gaz d'éclairage s 4.500(1) 5 à 6 11j (1) Pour un mètre cube.' (2) Supposés ramenés à 0 degré <strong>et</strong> mesurés sous pression atmosphériquenormale (760 m /m de mercure).<strong>La</strong> combustion est une combinaison chimique entrele carbone des combustibles <strong>et</strong> l'oxygène de l'air. (L'aircontient 1/5 de son volume d'oxygène.)Elle peut donner lieu à deux composés gazeux principaux: l'acide carbonique incombustible <strong>et</strong> l'oxydede carbone combustible <strong>et</strong> très toxique.Une combustion est complète lorsque tout lecarbone tlu| combustible est transformé en acidenique.calorifique d'un combustible est le nombreégagées par la combustion complète d'unULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


LA CHALEUR13kilogramme de combustible. (Les pro<strong>du</strong>its de la combustionétant supposés ramenés à 0 degré sous lapression atmosphérique normale de 760 millimètresde mercure.)<strong>La</strong> combustion complète exige une quantité d'airbien déterminée. (Voir Tableau Combustibles.) En<strong>pratique</strong>, il est impossible d'obtenir la combustioncomplète avec le volume d'air théoriquement suffisant.En particulier, pour brûler convenablement les combustiblessolides dont les particules se mélangent malavec l'air, on est obligé d'adm<strong>et</strong>tre dans le foyer uncertain excès d'air. C<strong>et</strong> excès d'air provoque unrefroidissement <strong>du</strong> foyer. Si l'excès d'air n'est pasexagéré, l'inconvénient est moindre que celui d unecombustion incomplète qui entraîne un dégagementd'oxyde de carbone, car l'oxyde de carbone étantcombustible, si on le rej<strong>et</strong>te, on perd une certainequantité de chaleur. <strong>La</strong> présence d'oxyde de carbonedans les fumées est donc l'indice d'un gaspillage decombustible. Par contre, la présence d'acide carboniqueen quantité convenable est l'indice d'une bonnecombustion.L'analyse chimique des fumées renseigne très exactementsur la marche de la combustion.Les chaudières de <strong>chauffage</strong> sont généralementmunies de dispositifs : tuyères, régl<strong>et</strong>tes d'entrée d'airdans les portes de chargement, qui perm<strong>et</strong>tentd'amener aux endroits <strong>du</strong> foyer où l'oxyde de carbonea tendance à se pro<strong>du</strong>ire la quantité d'air nécessaire àsa combustion (l'oxyde de carbone brûle avec uneflamme bleue).N. B. — L'ouverture de la porte de coupe-tirage desjchaudières provoque la formation d'oxyde de carbone.doit donc être effectuée le moins possible.le tirage en agissant sur l'entrée d'airsur le registre de fumée.


6 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRAI,EFFETS DE LA CHALEURET LEURS APPLICATIONSDilatation. — Sous l'action de la chaleur tous lescorps augmentent de volume, de Ion"gueur.En particulier, les tuyauteries des<strong>chauffage</strong>s à eau chaude <strong>et</strong> à vapeurà basse pression s'allongent au cours<strong>du</strong> fonctionnement de 1 millimètre à1,2 mm. par mètre (au maximum). Ondoit prendre les précautions suivantespour éviter les ruptures qui pourraientrésulter de ces allongements :FIG. 1.CompensateurSamson.des dispositifs compensateursde dilatation : manchonsspéciaux, lyres déformables,<strong>et</strong>c... (fig. 1 <strong>et</strong> 2).Eviter les branchementsque l'allongement destuyauteries principales pourraitcisailler ou forcer.Ne jamais brider les tuyauteries dansleurs colliers de support;Ne jamais sceller les tuyauteries dansles murs, cloisons ou planchers (employerdes fourreaux);Prévoir sur les longues tuyauteriesFIG. 2.Ovaliser les trous des bran- de dilatation 'chements j^erticaux effectuésde lonèues canalisations horizontales de façon àleur^permattre de suivre les déplacements de la tuvauatiéïfiîtfipale.ULTÎMHEAT®VIRTUAL MUSEUM


LA CHALEUR 7MESURE DE LA CHALEURMesure de la chaleur. — <strong>La</strong> nature même de lachaleur est inconnue, mais on peut apprécier seseff<strong>et</strong>s, ce qui explique que, pour définir la calorie,unité de quantité de chaleur, on ait envisagé les efï<strong>et</strong>sde la chaleur sur l'eau.<strong>La</strong> calorie. — Pratiquement, la calorie est la quantitéde chaleur nécessaire pour élever d'un degré latempérature d'un kilogramme d'eau (1).<strong>La</strong> thermie vaut 1.000 calories.On peut naturellement exprimer en calories desquantités de chaleur utilisées à toute autre chose qu'àéchauffer de l'eau : la calorie, comme toute unité demesure, n'est qu'un terme de comparaison.<strong>La</strong> calorie-heure. — <strong>La</strong> puissance calorifique, c'està-direla faculté de fournir un certain nombre de caloriesdans un temps donné, s'évalue en calories-heure.f =1jt*rt!»1>auantit(^^empératurftai'unde chaleur nécessaire pour élever d'un degré laùlogramme d'un corps est appelée chaleur speci-, on peut adm<strong>et</strong>tre que la chaleur spécifique estULTIMHEATVIRTUAL MUSEUM


8 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALUn appareil de <strong>chauffage</strong> a une puissance d'unecalorie-heure quand il peut fournir une calorie àl'heure. Ainsi un appareil qui peut fournir 18.000 caloriesen trois heures a une puissance de 6.000 caloriesheure.TRANSMISSION DE LA CHALEURMODES DE TRANSMISSION DE LA CHALEUR. — Lorsquedeux corps dont les températures sont différentes sontplacés en contact, ou simplement au voisinage l'un del'autre, il se pro<strong>du</strong>it entre eux un échange de chaleurqui tend à établir l'équilibre, c'est-à-dire l'égalité destempératures.<strong>La</strong> chaleur se transm<strong>et</strong> de quatre manières différentes: par mélange, par con<strong>du</strong>ctibilité, par convection,par rayonnement.Mélange. — Ce mode de transmission est familier :on réchauffe l'atmosphère d'un local en y envoyantde l'air chaud, on échauffe l'eau froide en y mélangeantde l'eau chaude, <strong>et</strong>c...Un exemple fera comprendre comment on peut calculerla température finale d'un mélange :Si l'on veut calculer la température finale de 8 litresd'eau obtenus par mélange de 4 litres d'eau à 8 degrésavec 4 litres d'eau à 70 degrés, on raisonne comme suit :4 litres à 8 degrés contiennent : 4 x 8 = 32 calories;4 litres à 70 degrés contiennent : 4 x 70 = 280 calories.Les 8 litres d'eau mélangés contiennent donc,32 + 280 = 312 calories.Leur température finale est de : 312 : 8 = 39 degrés.stabilité (ou con<strong>du</strong>ction). — Certains corpsrôx en particulier) sont bons con<strong>du</strong>cteurs deULT:MHEAT WVIRTUAL MUSEUM


LA CHALEUR 9la chaleur, c'est-à-dire que la chaleur se transm<strong>et</strong>rapidement de proche en proche dans leur masse.D'autres sont mauvais con<strong>du</strong>cteurs (c'est le cas descalorifuges dont on recouvre les chaudières, les tuyauteries,<strong>et</strong>c... pour ré<strong>du</strong>ire les pertes de chaleur). Lesliquides <strong>et</strong> les gaz sont mauvais con<strong>du</strong>cteurs. L'air secimmobilisé constitue un excellent calorifuge, c'està-direun bon isolant.Convection. — On sait qu'on obtient le poids d'uncorps (en kilogrammes) en multipliant sa densité parson volume en litres ou décimètres cubes. (Voirtableau ci-dessous.)Inversement, on r<strong>et</strong>rouve la densité en divisant lepoids par le volume. Donc, lorsque le volume augmentesans que le poids varie, la densité diminue. Lorsqu'onchauffe une portion inférieure d'une masseliquide ou gazeuse, c<strong>et</strong>te portion se dilate, son volumeaugmente, son poids ne change pas, sa densité diminue.Devenue ainsi plus légère que les portions voisines, laportion chaude s'élève vers les couches supérieurespendant que les couches inférieures, plus denses,s'écoulent vers le bas. Les courants qui résultent deces mouvements sont appelés courants de convection.Les liquides <strong>et</strong> les gaz, mauvais con<strong>du</strong>cteurs de lachaleur, ne s'échauffent que par convection : c'estpour c<strong>et</strong>te raison que, pour les échauffer rapidement,il faut placer la source de chaleur près des couchesinférieures.DENSITÉSUSUELLES(par rapport à l'eau)Eau. 1 17,8 à 7,96,8 à 7,811,35


10 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALDENSITÉSUSUELLES (par rapport à l'eau) (Suite)Cuivre 8,29Sable 1,4 à 1,9Houille (en p<strong>et</strong>its morceaux) 0,8 à 1 (compris les vides)— (en gros morceaux) 0,9 à 1,1 Id.Coke 0,42 à 0,55 Id.Mâchefer 0,8 à 1Mazout 0,895Mercure 13,6DENSITES DES GAZ(par rapport à l'air)(1 mètre cube d'air pèse 1 kg. 293).Air 1Gaz d'éclairage 0,48 à 0,57Oxyde de carbone 0,9569Acide carbonique 1,5291Vapeur d'eau à 100° 0,6235Kayonnement. — Les corps chauds ém<strong>et</strong>tent desrayons calorifiques qui transm<strong>et</strong>tent la chaleur à distance(exemple familier : les rayons <strong>du</strong> soleil).<strong>La</strong> quantité de chaleur rayonnée par un corps estd'autant plus grande que sa température est plusélevée. A température égale, les corps dont la surfaceest polie, brillante, ou claire, rayonnent beaucoupmoins de chaleur que les corps mats ou sombres, c'estpour c<strong>et</strong>te raison qu'il faut éviter de peindre lesradiateurs avec des bronzes métalliques <strong>et</strong> employerde préférence des teintes mates <strong>et</strong> sombres. Les corpsqui rayonnent mal absorbent mal la chaleur. C'estpour c<strong>et</strong>te |aison qu'on porte des vêtements blancsajs chauds.ni rayonne <strong>et</strong> qui est placé dans l'air ou^•provoque des courants de convection qui


LA CHALEUR 11finissent par réchauffer toute la masse d'air ou d'eau.C'est le principe <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> par corps de chauffe.<strong>La</strong> con<strong>du</strong>ction, la convection <strong>et</strong> le rayonnement sepro<strong>du</strong>isent presque toujours en même temps <strong>et</strong> sontà peu près inséparables.Transmission de la chaleur à travers une paroi. — <strong>La</strong>transmission de la chaleur à travers une paroi s'opèreà la fois par con<strong>du</strong>ctibilité, par convection <strong>et</strong> parrayonnement.On obtient le nombre de calories transmises en uneheure à travers une paroi en multipliant le coefficientde transmission de la paroi par la différence des températuresdes corps qu'elle sépare (en degrés) <strong>et</strong> par lasurface de la paroi (en mètres carrés).Coefficients de transmission â traversdes parois métalliques.(Vitesse <strong>du</strong> courant chaud Inférieure à I métré par seconde.)De la fumée à l'air 5 à 7De l'eau à l'air 9 à 13De la vapeur à l'air 10 à 14De l'eau à l'eau 300 à 400De la vapeur à l'eau 800 à 1.000Le coefficient de transmission d'une paroi dépend d<strong>et</strong>ous les éléments qui influent sur la con<strong>du</strong>ctibilité,la convection <strong>et</strong> le rayonnement, soient : la nature,la forme, la hauteur, l'épaisseur de la paroi, <strong>et</strong> lesnatures, températures <strong>et</strong> vitesse relative des corpsqu'elle sépare (1).XI) Par vitessjrelative, on entend, si l'un des corps est immobile,; si les deux corps sont en mouvement dans lede leurs vitesses ; si les corps sont en moul<strong>et</strong>otal de leurs vitesses. (Dans ce dernierest dite méthodique.)


12 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALPRESSIONDéfinition. -— Il est indispensable de posséder d'unefaçon précise la notion de pression dont on a fréquemmentbesoin dans la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong>, ce quiexplique la parenthèse ouverte ici pour la définir.Une pression est le rapport d'une force à une surface.Ainsi lorsqu'une brique pesant 550 grammes reposesur le sol par sa base mesurant 5 centimètres sur 11,. c'est-à-dire par une surface de : 5 x 11 = 55 centimètrescarrés, la pression exercés par la brique sur550le sol est de : = 10 grammes par centimètre carré.De la même façon, une colonne d'eau de 50 centimètresde hauteur, remplissant un tube verticalobturé à sa base <strong>et</strong> d'une section intérieure de 4 centimètrescarrés exerce sur le fond <strong>du</strong> tube une pressionpar centimètre carré égale au quotient <strong>du</strong> poidsde la colonne d'eau par la section <strong>du</strong> tube.Or, le volume de la colonne d'eau est de : 4 x 50= 200 centimètres cubes.Son poids est donc de 200 grammes (puisqu'un centimètrecube d'eau pèse un gramme) <strong>et</strong> la pressionest de : —^ = 50 grammes par centimètre carré.Elle est équivalente en grammes à la hauteur de lacolonne d'eau en centimètres.Les gaz exercent sur les parois des récipients qui lescontiennent une pression qui résulte de leur forceélastique, c'est-à-dire de la force intérieure qui tendtoujours à accroître leur volume. En particulier, laV!ir """ /l'^oii wa-i-no rions les appareils de <strong>chauffage</strong>it exprimer en grammes parcentimètres d'eau par centi-ULTÎMHEAT"-'©VIRTUAL MUSEUM


LA CHALEUR 13En <strong>pratique</strong>, on dit simplement : une pression de50 grammes, de 50 centimètres d'eau. <strong>La</strong> surface àlaquelle se rapporte c<strong>et</strong>te pression, un centimètre carré,est sous-enten<strong>du</strong>e.Manomètres. — Les faibles pressions peuvent êtremesurées au moyen de manomètres à eau. Les pres-Press/on3tmosphèriQuePression émesurerFIG. 8. — Manomètre à liquide.FIG. 9. — Manomètremétallique.sions plus élevées au moyen de manomètres à mercureou de manomètres métalliques.Le manomètre à liquide (eau ou mercure) se composed'un simple tube en U (fig. 8 <strong>et</strong> 9).<strong>La</strong> pression à mesurer s'exerce dans la branche A<strong>et</strong> refoule le liquide dans la branche B ouverte à l'airlibre d'une hauteur H qui mesure, non pas la pressionabsolue, mais la pression effective, c'est-à-dire ladifférence entre la pression réelle à mesurer <strong>et</strong> lapression atmosphérique qui s'exerce naturellementche ouverte B.îètres métalliques comportent un tub<strong>et</strong>e métallique, ou une membrane, qui seVIRTUAL MUSEUM


14 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALdéforme sous l'action de la pression <strong>et</strong> dont les déformationssont transmises par un jeu de leviers à uneaiguille qui se déplace sur un cadran gra<strong>du</strong>é par comparaisonavec un manomètre à liquide. Ces appareils,comme les précédents, n'indiquent que la pressioneffective.Il existe des manomètres enregistreurs dont laplume encrée trace sur une feuille de papier, mue parun mouvement d'horlogerie, une courbe ou graphiquedes variations de pression.ÉQUIVALENCE DES UNITÉS DE PRESSIONPRATIQUEMENTEMPLOYÉES1 millimètre d'eau par centimètre carré (mm :cm 2 ), équivaut à 1/10 de gramme par centimètre carré;1 gramme d'eau par centimètre carré (gr. : cm 2 ),équivaut à 10 millimètres ou 1 centimètre d'eau parcentimètre carré;1 mètre d'eau par centimètre carré équivaut à100 grammes par centimètre carré;1 kilogramme par centimètre carré équivaut à10 mètres de hauteur d'eau par centimètre carré;1 kilogramme par m<strong>et</strong>re carre équivaut à 1/10 degramme par centimètre carré;1 millimètre de mercure par centimètre carrééquivaut à 13 gr. 6 ou à 13 mm. 6 de hauteur d'eaupar centimètre carré;Enfin, le pièze (Pz), uniié légale de pression, équivautsensiblement à 10 gr. 2 par centimètre carré.Et l'hectopieze équivaut sensiblement au kilogrammepar centimètre carré.1ULT'.MHEAT uVIRTUAL MUSEUMJ


CHAPITREIILECHAUFFAGEGÉNÉRALITÉSProblème <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong>. — Le problème <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong>consiste à établir toise en régime) <strong>et</strong> à maintenirdans les locaux certaines températures.On doit pouvoir obtenir ces températures tant quela température extérieure ne s'abaisse pas au-dessousd'un minimum en rapport avec les températures lesplus basses observées dans la région (tableau suivant).Températures extérieures minimum (bases).Région parisienne <strong>et</strong> centre de laFrance5° en-dessous de zéro.Nord de la France 5 à 7° —Est de la France 7 à 10° —L'installation de <strong>chauffage</strong> est calculée pour faireface à ce cas limite. Les quantités de chaleur nécessaires<strong>et</strong> les proportions des appareils sont déterminées-en coresequence.ie la température extérieure est supérieure auîhijnmî^grg'yu on doit pouvoir ralentir la marche.ie réglage présente un intérêt consi-VIRTUAL MUSEUM


16 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRAI,dérable : un système de <strong>chauffage</strong> est d'autant pluséconomique à l'usage qu'il peut s'adapter rapidementaux variations de la température extérieure qui sontd'ailleurs fréquentes dans les régions tempérées.Régimes de <strong>chauffage</strong>. — Le <strong>chauffage</strong> peut êtrecontinu ou intermittent.Lorsque le <strong>chauffage</strong> est continu, c'est-à-direlorsqu'il fonctionne sans interruption pendant toutela saison froide, la mise en route n'a lieu qu'une foisau début de l'hiver. On ne s'en préoccupe pas <strong>et</strong> leproblème se limite au maintien de la température.Lorsque le <strong>chauffage</strong> est intermittent, les mises enrégime sont fréquentes <strong>et</strong> elles doivent être rapides.Il faut alors adopter des dispositions spéciales <strong>et</strong> choisirdes générateurs à allumage <strong>et</strong> extinction simples <strong>et</strong>rapides.A première vue, il est anti-économique de chauffercontinuellement des locaux qui ne sont occupésqu'une partie de la journée. Mais les extinctions <strong>et</strong>allumages des foyers à charbon entraînent des gaspillagesde combustible <strong>et</strong> des frais de main-d'œuvreconsidérables; d'autre part, les combustibles quiperm<strong>et</strong>tent des allumages <strong>et</strong> des extinctions rapidescoûtent cher (gaz) ou nécessitent des dispositifs spéciaux(mazout, <strong>et</strong>c...). Ce qui explique que le <strong>chauffage</strong>continu au charbon soit encore très employé.Les mises en régime rapides nécessitent généralementdes appareils plus puissants que ceux quisuffiraient au maintien de la température établie, cequi augmente les frais d'installation.Le <strong>chauffage</strong> intermittent présente incontestablementde grands avantages dans de nombreux cas, enparticuHej pour le <strong>chauffage</strong> de locaux tels que boureaux,ateliers, salles de spectacles, <strong>et</strong>c...^«tigues, barerproblème complexe que de déterminer,s donné, lequel des deux régimes, continuià?ULTÎMHEAT®VIRTUAL MUSEUM


LE CHAUFFAGE 17ou intermittent, est le plus économique au senscompl<strong>et</strong> <strong>du</strong> mot. Il y a lieu de prendre en considération:Le prix d'installation, ou plus exactement son amortissement;Le prix <strong>du</strong> combustible;<strong>La</strong> <strong>du</strong>rée d'utilité effective <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong>;Les frais de main-d'œuvre nécessaire pour l'allumage,la surveillance <strong>et</strong> l'entr<strong>et</strong>ien des générateurs, la facilitéde stockage, <strong>et</strong>c.<strong>La</strong> technique <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> intermittent est entièrementdifférente de celle <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> continu, <strong>et</strong>beaucoup plus complexe.Nous ne ferons dans c<strong>et</strong> ouvrage qu'en effleurercertains aspects <strong>pratique</strong>s, en particulier au chapitr<strong>et</strong>raitant <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong> au gaz de ville.CHAUFFAGECONTINUMaintien de la température par un <strong>chauffage</strong> continu.— Pour maintenir la température d'un localpar un <strong>chauffage</strong> continu, il suffit d'y apporter régulièrementdes calories en quantité suffisante pourcompenser les pertes (ou déperditions) de chaleur quise pro<strong>du</strong>isent à travers les parois <strong>et</strong> par la ventilationnaturelle ou artificielle des pièces.®ULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUMpar les parois. — Entre l'atmosphèreluffé <strong>et</strong> l'atmosphère extérieure froide,


18 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRAL0 se pro<strong>du</strong>it à travers les parois, par convection,con<strong>du</strong>ctibilité <strong>et</strong> rayonnement, un échange de chaleurqui tend à refroidir le local chauffé.On obtient le nombre de calories qui s'échappent enune heure à travers une paroi en multipliant le coefficientde déperdition de la paroi par sa surface enmètres carrés <strong>et</strong> par la différence de températures desatmosphères séparées par c<strong>et</strong>te paroi (en degrés).Le tableau donne une série courante de coefficientsde déperditions. On pourra trouver ailleurs des chiffressensiblement différents. Un certain nombre de coefficientsne sont pas encore connus avec certitude.Un exemple familiarisera avec l'emploi des coefficientsde déperdition :EXEMPLE. — Quelle est la quantité de chaleur quis'échappe par heure à travers un mur en briques de0 m. 25, d'une surface de 9 mètres carrés <strong>et</strong> qui sépareune pièce chauffée à 18 degrés de l'extérieur, celui-ciétant à 5 degrés au-dessous de 0?Le coefficient de déperdition de la paroi est 1,5,comme l'indique le tableau ci-dessus.<strong>La</strong> différence des températures de moins 5 à plus18 degrés est de 23 degrés.<strong>La</strong> déperdition horaire est donc de : 9 x 1,5 x 23= 310 calories environ.Les déperditions des parois doivent être majoréeschaque fois que la paroi est placée dans des conditionsparticulières qui accentuent la transmissionde chaleur. Il faut, en particulier, porter attentionaux conditions qui activent les mouvements de convection: orientation, vitesse <strong>du</strong> vent, hauteur desparois, <strong>et</strong>c... Personnellement, suivant que la pièceconsidérée est sur angle, qu'elle est enclavée, qu'ellea deux faces extérieures opposées, ou trois facestérieur|s, nous appliquons sur l'ensemble des déperparoisextérieures les majorations indiquéesquis page 19.ULTÎMHEAVVIRTUAL MUSEUM


LE CHAUFFAGE 19a< N-N10%iN5%Wl<strong>La</strong> flèche ^Nindiquela direction<strong>du</strong> Nord


20 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALIl ne faut pas oublier que les déperditions dechaleur par les parois sont considérablement augmentéessi les murs sont humides. L'état d'humiditéqui va en décroissant pour un bâtiment neuf peutfaire sentir ses eff<strong>et</strong>s pendant plusieurs années surles températures obtenues <strong>et</strong> corrélativement surla consommation de combustible.L'action <strong>du</strong> vent particulièrement importante surles constructions isolées, en montagne, au bord de lamer, <strong>et</strong>c... doit être prise dans ces cas en considérationparticulière.Enfin il est d'usage courant pour les pièces ayantplus de 4 mètres de hauteur, de majorer l'ensembledes déperditions de 2 à 3 % par mètre de hauteurà partir <strong>du</strong> cinquième.Il est logique de porter en dé<strong>du</strong>ction tout apportde chaleur provenant de pièces voisines chauffées àtempératures plus élevées ou de circonstances particulières: présence de con<strong>du</strong>it de fumée, de machinesdégageant de la chaleur, <strong>et</strong>c...


LE CHAUFFAGE 21DÉPERDITIONS PAR VENTILATIONJusqu'ici l'aération régulière des locaux, conditionde santé plus importante que le <strong>chauffage</strong>, est généralementlaissée au hasard.On compte sur l'ouverture des fenêtres... <strong>et</strong> surles fissures des portes, des fenêtres <strong>et</strong> le tirage descheminées. Dans ces conditions, il est impossibled'estimer la quantité <strong>et</strong> la température de l'air neufqui s'intro<strong>du</strong>it dans les locaux chauffés <strong>et</strong> vient enabaisser la température. On l'adm<strong>et</strong> empiriquement<strong>et</strong> on suppose qu'il est entièrement en provenancede l'extérieur Le tableau suivant donnera une indication.VENTILATIONNATURELLEVOLUME DU LOCALRENOUVELLEMENT D'AIRhoraireMoins de 100 mètres cubesVolume de la pièce.100 à 200 — 100 mètres cubes.200 à 300 — 150 —300 à 600 — 200 —Plus de 600 — 1/3 à 1/6 <strong>du</strong> volume.On obtient alors le nombre de calories per<strong>du</strong>es parventilation en multipliant le renouvellement d'airadmis par la différence de température entre le localchauffé <strong>et</strong> l'extérieur <strong>et</strong> par le nombre 0,3, parce qu'ilfaut 0,3 calorie pour élever d'un degré la températured'un mètre cube d'air (1).— \


22 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALL'installateur prudent majore toujours le renouvellementd'air lorsqu'il s'agit de locaux très ventiléspar de fréquentes ouvertures des portes : halls, vestibules,salles de café, magasins, <strong>et</strong>c. Il y a d'ailleurstoujours intérêt dans ce cas à attirer les courantsd'air froid, dès leur entrée, sur des corps de chauffeconvenablement placés près des issues.On conçoit tout de suite l'intérêt des systèmescombinés de <strong>chauffage</strong> <strong>et</strong> de ventilation qui fournissentaux locaux les quantités d'air pur nécessaireà la température convenable.CALCUL DES DÉPERDITIONSIl s'opère en fonction des trois éléments suivants :1° Température extérieure. — On peut adm<strong>et</strong>trepour températures extérieures les températures donnéespar le tableau, page 14.2° Températures intérieures. — On peut calculerles températures des locaux non chauffés, mais on secontente généralement de les adm<strong>et</strong>tre empiriquement.TEMPÉRATURES DES LOCAUX NON CHAUFFÉS(correspondant à une température de 5 degrés en dessous)Vestibules, entrées 5°Pièces non chauffées closes situées entre pièceschauffées 8 à 10°Pièces non chauffées donnant sur extérieur 5°Passages, couloirs 0°Greniers 0°Étage intermédiaire habité 8 à 10°! grenier 5°®ULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUM5 à 8°10 à 12°


LE CHAUFFAGE 233° Températures à maintenir. — Les températuresjugées généralement convenables sont indiquées parle tableau ci-dessous.TEMPÉRATURES A MAINTENIRSalles d'opérations, de maternités 25 à 35°— de bains, infirmerie, salles de malades 18 à 22°Salons, salles à manger, nurseries, bureauxjSalles de classes, de réunionsMagasins de vente18°Tous locaux où l'on séjourne assis )Chambres à coucher, cuisine 14 à 16°Vestibules, escaliers, antichambres 10 à 15°Ateliers pour travail manuel actif 12 à 15°Grands ateliers d'usines. Églises 10 à 12°Garages 5°».Sau dessus„ Grenier per<strong>du</strong> 0°au dessous^ Appartement habité 8 ? ,ULT'.MHEATVIRTUAL MUSEUMw


24 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRAI,EXEMPLE DE CALCUL DE DÉPERDITIONS. — On veutcalculer les déperditions de la chambre I (fig. 10).Température extérieure minimum : 5 degrés endessous de zéro.CALCUL DE DÉPERDITIONS1 2 3 4 5 6 7 8 9 10Chambre 1. 20 Mo 50 ME 3 x 3 9 38 340 20 7015 — 5 — » F 1X2 2 62 125 20 25»5 PI 8 Cl 4 x 3 12 12,5 150 » »7 » Pr 4X3 12 4,9 60 » »15 PI Pd 4 x 3 12 45 540 » B20 » Von 4x3x3 36 6 220 »1.435Total- 1.530A dé<strong>du</strong>ire. . 3 BP 15 MI 4 x 3 12 5,4 65•N<strong>et</strong>... 1.465Nota. — Les chiffres de la colonne 8 sont toujours arrondisen multiples de 5.Le tableau ci-dessus indique comment on peutdisposer les calculs.Une bonne méthode pour ne rien oublier consisteà opérer toujours dans le même ordre Nous avonsadopté ici l'ordre suivant : murs extérieurs, fenêtres,murs <strong>et</strong> cloisons extérieures, planches, plafonds,ventilation. Nous inscrivons les fenêtres, portes,vitrages, immédiatement au-dessous des surfaces,qui les comportent. <strong>La</strong> première ligne horizontale<strong>du</strong> tableau ci-dessus se rapporte au mur extérieurA B. On i inscrit dans les colonnes :Désignation de la pièce <strong>et</strong> températures»l<strong>et</strong> extérieure.iULTÎMHEAT®VIRTUAL MUSEUM


LE CHAUFFAGE 252. — <strong>La</strong> différence de température entre le local<strong>et</strong> l'extérieur (ou le local mitoyen);3. — <strong>La</strong> nature <strong>et</strong> l'épaisseur de la paroi;4. — <strong>La</strong> désignation de la paroi;5. — Les dimensions de la paroi;6. — <strong>La</strong> surface de la paroi;7. — Le pro<strong>du</strong>it <strong>du</strong> coefficient de déperdition prissur le tableau, page 24, par la différence de température(inscrite dans la colonne 2);8. — Les déperditions (pro<strong>du</strong>it des nombres dela colonne 6 par ceux de la colonne 7);9. — Les pourcentages de majorations (voir page24).Le mur AB est à l'Est <strong>et</strong> très venté;10. — Les majorations, totaux, résultats.<strong>La</strong> deuxième ligne horizontale <strong>du</strong> même tableause rapporte à la fenêtre F qui se trouve dans le mur AB.Le tir<strong>et</strong> porté dans la deuxième colonne verticalerappelle que la surface de la fenêtre a été déjà comptéecomme mur extérieur, à la première ligne, aveccoefficient 1,9. Comme le coefficient pour la fenêtreest 5, on ne doit plus la compter qu'avec un coefficient5 —1,9 = 3,1, ce qui justifie le nombre 62= 3,1 x 20 de la colonne 7.L'avant-dernière ligne horizontale se rapporte à laventilation. Le volume de la pièce est inscrit dans lacolonne 6 <strong>et</strong> le pro<strong>du</strong>it de la différence de température20 par le coefficient 0,3, soit 6, est inscrit dans lacolonne 7.On porte en dé<strong>du</strong>ction à la dernière ligne les caloriesfournies à la chambre 1 par Je bureau 2.Exactitude des calculs, approximations. — Les calculsde déperditions ne peuvent être d'une précisionmathématique, parce que les coefficients de déperdition(déterminés par le calcul <strong>et</strong> vérifiés par des£x{5<strong>et</strong>t«Qces da laboratoire) ne sont pas toujours con-^JoriHY ^pijK«mditions de la <strong>pratique</strong>. C'est pourquoiluSJMULT'.MHEATVIRTUAL MUSEUM


26 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALil n'y a aucun inconvénient à arrondir à 5 ou 0 lesnombres de calories <strong>et</strong> à employer pour faire lesopérations, qui sont assez longues, une règle ou uncercle à calculs.<strong>La</strong> valeur d'un proj<strong>et</strong> de <strong>chauffage</strong> dépend toutd'abord <strong>du</strong> soin <strong>et</strong> de la réflexion qui ont été apportésaux calculs des déperditions. Il faut, en particulier,savoir tenir compte des éléments qui échappent auraisonnement (ventilation, exposition, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> del'imprécision de certaines données.<strong>La</strong> détermination rapide des déperditions d'aprèsle volume de la pièce ne présente aucune sécurité.Les spécialistes ne <strong>pratique</strong>nt d'ailleurs c<strong>et</strong>te approximationqu'avec circonspection <strong>et</strong> il est prudent dene jamais la considérer autrement que comme trèsgrossière <strong>et</strong> bonne à donner une idée d'ensemble ouà perm<strong>et</strong>tre une sorte de vérification rapide. Elledoit être étayée sur un ensemble de statistiques serapportant à des locaux de nature, d'importance, dedestination <strong>et</strong> de disposition semblables à celles <strong>du</strong>local considéré.1ULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUM


COEFFICIENTS DE DEPERDITIONSLes cotes indiquées sont les épaisseurs totales des paroisPAROIS EXTÉRIEURES;PAIS9F.UR EN CENTIMÈTRKS 02 06 10 11 15 20 22 30 33 35 40 4445506070 80Oloisons sans en<strong>du</strong>itplainess<strong>et</strong>!pierresartificiels (1)...ings qimcntil» plâtre pleins.îpin.Portes courantes en sa])inPortes courantes en chêne...Portes courantes vitrées 1/3..Vitres minces (fenêtres)Vitres épaisses (devantures)..Tôle de ferTôle on<strong>du</strong>lée (surf-, apparente..EPAISSEUR EN CENTIMETRES2,63,24547102,42,72,73,208 122,513171,722 242,62,31,32,42,130 35 352,21,91,040 462,11,82,01,71.71,61,41,445 50 60 70 80Murs <strong>et</strong> cloisons avec en<strong>du</strong>itsur la face intérieureBriques pleinesMoellons <strong>et</strong> pierresMeulièreMoellons artificiels (1)Parpaings cimentCarreaux plâtre pleinsEPAISSEUR EN CENTIMETRES2,32,42,


28 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALPAROISINTÉRIEURESD'une façon générale, on peut prendre des coefficientsinférieurs de 10 % à ceux des parois extérieuresde même épaisseur <strong>et</strong> de même composition.PLANCHERSBâton ou carrelage sur terre-plein 1,4Parqu<strong>et</strong> sur lambourdes sur terre-plein 0,8Parqu<strong>et</strong> sur bitume sur terre-plein 1Carrelage ou dallage ciment sur voutains briques 1,6Parqu<strong>et</strong> sur lambourdes -in- voutains briques 0,4Parqu<strong>et</strong> sur bitume sur voutain briques 1,4Parqu<strong>et</strong> sur solives apparentes 1,4Parqu<strong>et</strong> sur solives avec plafond dessous 0,7Planchers entre étages (en moyenne) 0,7Dalles verre ou ciment <strong>et</strong> verre de 10 centimètres d'épaisseur. 2Plancher sur lambourdes sur béton armé de 10 centimètres. 1Béton armé avec chape ciment (épaisseur 10 cm.) 2,2Béton armé avec chape ciment (• paisseur 15 cm.) 2Béton armé avec chape ciment (épaisseur 20 cm.) 1,8Béton armé de 10 centimètres avec carrelage dessus 1,8Béton armé de 10 centimètres avec plafond sous poutrage.... 1Parqu<strong>et</strong> sur lambourdes sur béton armé de 10 centimètresavec plafond sous poutrage 0,7PLAFONDSPlafonds en bois sous solives apparentes 1,6Plafonds minces en plâtre (sous grenier) 2,5Plafonds minces en plâtre, avec parqu<strong>et</strong> au-dessus 1Plafonds épais (15 à 20 cm.) en plâtre <strong>et</strong> plâtras 1Dalles de verre ou ciment <strong>et</strong> verre de 10 centimètres d'épaisseur 2,5Béton de 10 centimètres avec dessus parqu<strong>et</strong> sur lambourdes. 1,3Béton armé <strong>et</strong> chape de ciment (épaisseur 10 cm.) 2,7Béton armé <strong>et</strong> chape ciment (épaisseur 15 cm.) 2,5Béton armé <strong>et</strong> chape ciment (épaisseur 20 cm.) 2,3Béton armé de 10 centimètres sur poutrage béton 2,5Plafond plâtre sous béton de 10 centimètres avec poutrage... 1,5TOITU RESTuiles, ardoises ou zinc sur voliges jointives 2,2Tuiles ou ardoises sur liteaux 5Tuiles avec plafond plâtre sous chevrons 1,6Tôle plane 7Tôle on<strong>du</strong>lée (coefficient appliqué à la surface apparente). 10Verre 5Dalle de verre de 10 centimètres d'épaisseur. 3• Béton lr;in-l;](4


LE CHAUFFAGE 37CHAUFFAGECENTRALDéfinition. — Un <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong> est un systèmedans lequel on pro<strong>du</strong>it la chaleur nécessaire au <strong>chauffage</strong>de plusieurs locaux en un point unique, enbrûlant un combustible approprié dans un foyerspécial disposé pour que la chaleur dégagée par lacombustion soit absorbée par une masse d'eau oud'air qui baigne le foyer.L'eau ainsi chauffée (<strong>chauffage</strong> à eau chaude) outransformée en vapeur (<strong>chauffage</strong> à vapeur) ou l'airchauffé, circulant naturellement ou mécaniquementdans un réseau de tuyauteries ou con<strong>du</strong>its, véhiculentjusqu'aux locaux à chauffer la chaleur emmagasinéeau cours de leur passage dans le générateur.Le fluide chauffant abandonne sa chaleur à l'atmosphèredes locaux en se refroidissant par transmissionà travers les parois des corps de chauffe(radiateurs, surfaces à ail<strong>et</strong>tes, <strong>et</strong>c.) disposés dans leslocaux (<strong>chauffage</strong> à vapeur <strong>et</strong> à eau chaude) ou en semélangeant avec lui (<strong>chauffage</strong> à air chaud). Dans lepremier cas, l'eau refroidie ou l'eau résultant de lacondensation de la vapeur dans les corps de chauffeest ramenée au générateur pour y être réchauffée à~~notrveau, <strong>et</strong> ifemise en circuit.corps de chauffe sont placés dans lesufîage est direct. Lorsqu'on envoie deULT'.MHEATVIRTUAL MUSEUMw


30 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALl'air chaud dans les locaux, le <strong>chauffage</strong> est indirect.C<strong>et</strong> air peut d'ailleurs être chauffé par des batteriesde chauffe à vapeur ou à eau chaude.Avantages généraux <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>. — Lesavantages généraux <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong> peuvent êtrerésumés comme suit :<strong>La</strong> simplicité <strong>du</strong> service puisqu'il n'y a qu'un seulfoyer à gouverner;<strong>La</strong> sécurité, le foyer étant généralement placé dansun local spécial;<strong>La</strong> propr<strong>et</strong>é, il n'y a pas de manipulations de combustibleou de cendres dans les pièces;L'hygiène, parce qu'il n'y a pas d'émanationstoxiques <strong>et</strong> le confort, les températures étant régulières<strong>et</strong> réglables.ÉCONOMIEGÉNÉRALED'UN CHAUFFAGE CENTRALPertes <strong>et</strong> rendement. — Dans toute installation de<strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>, il se pro<strong>du</strong>it des pertes de chaleur.Si, lorsqu'on brûle sur la grille de la chaudière 1 kilogrammede combustible dont le pouvoir calorifiqueest par exemple de 8.000 calories, on ne r<strong>et</strong>rouvedans les locaux à chauffer que 4.400 calories utilisables,les pertes sont de :8.000 — 4.400 = 3.600, soit 45 %.Le rendement de l'installation n'est que de :100 % — 45 % = 55 %.Pour un même résultat, la consommation est d'autantplus grande que le rendement est plus faible.des pertes. — Les pertes ont quatre ori-[ipales :is par le générateur;ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


LE CHAUFFAGE 31b) Pertes au cours <strong>du</strong> transport de la chaleur dansles locaux;c) Pertes résultant de la mauvaise utilisation dela chaleur émise dans les locaux;d) Pertes résultant de défectuosités de réglage.Pertes par le générateur. — C<strong>et</strong>te question seraexaminée ultérieurement.Pertes en cours de transport de la chaleur. — Lestuyauteries des <strong>chauffage</strong>s à eau chaude <strong>et</strong> à vapeur,les con<strong>du</strong>its des <strong>chauffage</strong>s à air chaud, constituentde véritables radiateurs qui transm<strong>et</strong>tent à l'atmosphèredes locaux traversés des quantités de chaleurappréciables. Ces pertes sont utilisées lorsque lescon<strong>du</strong>its traversent des pièces à chauffer <strong>et</strong> qu'ils ysont placés dans de bonnes conditions d'émission dechaleur (en plinthes, par exemple). Dans tous lesautres cas, l'émission de chaleur est inutile, quelquefoisnuisible (dans les caves à vins, par exemple) <strong>et</strong>toujours onéreuse. L'emploi d'un bon calorifuge, enré<strong>du</strong>isant les pertes par tuyauteries, perm<strong>et</strong> de réaliserd'importantes économies de combustible.Pertes résultant de la mauvaise utilisation de lachaleur. — Un chapitre ultérieur montrera, en particulier,l'influence considérable que peut avoir l'emplacementd'un corps de chauffe sur la températurequi s'établit dans un local.Pertes résultant des défectuosités de réglage. — Chaquefois que, par suite d'une défectuosité <strong>du</strong> réglage<strong>central</strong> ou local, les corps de chauffe (ou les bouchesde chaleur) ém<strong>et</strong>tent dans les locaux plus de chaleurqu'il n'est nécessaire pour maintenir la températurefixée, il y a gaspillage.Les systèmes à régulation sensible (<strong>chauffage</strong> à eauchaude à basse pression) <strong>et</strong> les appareils qui régularisantautomatiquement la consommation de comb«^tibîfes^régut<strong>et</strong>eurs,thermostats, <strong>et</strong>c...) présentent-^j^^ntè dans c<strong>et</strong> ordre d'idée (fig. 11).ULT'.MHEATVIRTUAL MUSEUMw


32 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALECONOMIED'INSTALLATIONET ÉCONOMIE D'EXPLOITATIONLes calorifuges coûtent assez cher, la recherched'emplacements convenables pour les corps de chauffecon<strong>du</strong>it fréquemment à augmenter le développementdes tuyauteries, les régulateurs <strong>et</strong> les thermostatscoûtent cher, ce qui explique que tous ces moyensd'augmenter le rendement soient souvent négligéspar l'installateur talonné par la concurrence,par l'architecte ou par le client qui n'ont envue qu'un bas prix d'installation.Les installations à bas prix se révèlent àl'usage très onéreuses parce que leurs pertessont considérables. Il ne faut jamais oublier quesi l'on ne paie l'installationqu'une fois, on doit acquitterchaque année les factures<strong>du</strong> fournisseur de combustible.De ces deux points devue : économie d'installationf<strong>et</strong> économie d'exploitation,il paraît y avoir beaucoup àattendre d'une collaborationentre l'architecte <strong>et</strong> le spécialiste,le premier m<strong>et</strong>tant en œuvre de préférence,parmi les matériaux d'égale résistance, ceux que lesecond lui indique comme les plus calorifuges (briquesde liège, <strong>et</strong>c.) ou adoptant, chaque fois que cela n'estpas ineojnpatible avec la solidité ou l'esthétique deconstruction, les dispositifs les plus imperméablesJà tîl-chaliur (double paroi, revêtements spéciaux, <strong>et</strong>c.).IIIULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUMFIG. 11.Thermostat Samson.inception de la construction présente un


LE CHAUFFAGE 33intérêt corrélatif : les locaux qui se refroidissent peuen hiver s'échauffent peu en été.Le <strong>chauffage</strong> étant un des problèmes domestiquesles plus lancinants, il paraît convenable que toutsoit mis en œuvre pour le simplifier <strong>et</strong> la valeur d'unprocé>lj de construction peut dans une certainemesure se juger de ce point de vue.ESTHÉTIQUE DES INSTALLATIONSOn reproche aux installations de <strong>chauffage</strong>s àvapeur <strong>et</strong> à eau chaude d'être laides. Elles ont l'excused'être confortables. Mais l'aspect de leurs tuyauteriesFIG. 12. — Radiateur murai « Confort ».est souvent déplorable <strong>et</strong> l'esthétique des radiateursdiscutableCertains constructeurs s'efforcent d'adapter lesformes de leurs appareils aux exigences de l'esthétiquemoderne (fig. 12).•• D'autre 1 par|, une collaboration étroite entre l'archjJ^t'fc^<strong>et</strong>l'irîstallateur, collaboration trop souvent^mé^^t^^Derin<strong>et</strong>trait d'adopter des dispositionsULT'.MHEATVIRTUAL MUSEUMw


34 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALFIG. 13. — Cache-tuyauxGuen<strong>et</strong> <strong>et</strong> Abbat.diverses, onéreuses sans doute, mais qui ré<strong>du</strong>iraientla visibilité des appareils <strong>et</strong> surtout des tuyauteriessans nuire ni au fonctionnement, ni à l'efficacité.Les tuyauteries verticales peuvent être placéesdans des gaines ménagéesdans l'épaisseur desmurs. Ces gaines doiventêtre largement dimensionnéespour perm<strong>et</strong>trele montage <strong>et</strong> recouvertesde panneaux démontablesmis en place après essais d'étanchéité souspression.Les tuyauteries horizontales peuvent être dissimuléesderrière des plinthes démontables. Enfin, onFIG. 14.Cache-radiateur.Guen<strong>et</strong> <strong>et</strong> Abbat.FIG. 15.Cache-radiateur.Brousseval.peut recouvrir les tuyauteries de cache-tuyaux entôle pleine ou perforée (fig. 13).-Le spécialiste s'efforce d'ailleurs de dissimuler lesgosses 'tuyauteries horizontales en cave, de faireÇ^lls colonnes dans les pièces secondaires, dansnés. dans les water-clos<strong>et</strong>s (qu'elles tem-ULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUM


FIG. 16.Cache pour tuyaux à ail<strong>et</strong>tes.LE CHAUFFAGE 35pèrent). Dans les pièces, il place les tuyauteries horizontalesà contre-jour <strong>et</strong> préfère les parcours enplinthes au parcours sous plafond.Les radiateurs peuvent être logés entièrement oupartiellement dans des niches dont la hauteur doitexcéder celle des radiateurs d'une vingtaine de centimètres<strong>et</strong> dont lesdimensions ne peuventêtre arrêtéesque lorsque l'étude<strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> est terminée.On peut masquerles radiateurs pardes enveloppes en tôle largement ajourée ou en treillagemétalliques à larges mailles, à la rigueur descoffrages en bois ayant l'aspect extérieur de meubles(fig. 14, 15 <strong>et</strong> 16).Dans ce demi


36 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALjoues (flg. 17). Ces tabl<strong>et</strong>tes doivent être placéesà 15 ou 20 centimètres au-dessus des radiateurs, defaçon à ne pas gêner le mouvement de l'air chaud.CLASSIFICATION DES CHAUFFAGESCENTRAUXUSUELSLes <strong>chauffage</strong>s centraux usuels peuvent être classéscomme suit :Chauffage par l'eau chaude :Par thermosiphon;A circulation accélérée (par emulsion, par pulsion, parpompe).Chauffage par la vapeur :A basse pression;A moyenne <strong>et</strong> haute pression;Par vapeur d'échappement;Par vapeur déten<strong>du</strong>e;Par vapeur sous vide.Chauffage par l'air chaud :Par calorifères;Par batteries ou convecteurs;Par aérothermes (air puisé).1®ULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUM


CHAPITREIIIMATÉRIEL POUR LES CHAUFFAGESA EAU CHAUDE ET A VAPEURLes <strong>chauffage</strong>s centraux les plus employés sont le<strong>chauffage</strong> à eau chaude <strong>et</strong> le <strong>chauffage</strong> à vapeur àbasse pression.Les appareils utilisés dans ces deux systèmes sontsensiblement les mêmes. Les descriptions sommairesqui suivent seront utilement complétées par l'examendes catalogues <strong>et</strong> l'observation personnelle.Ce chapitre a surtout pour but de donner quelquesindications générales perm<strong>et</strong>tant d'apprécier les appareilsqu'on trouve sur le marché, les constructionsnouvelles, <strong>et</strong> les dispositions courantes.CONDUITS DE FUMÉEFumée. — <strong>La</strong> fumée est composée de gaz, de vapeurd'eau <strong>et</strong> de particules solides entraînées.Lorsqu'on vient de charger le foyer, la fumée esttrès épaisse parce qu'il se pro<strong>du</strong>it à ce moment une-veritable djptillation <strong>du</strong> charbon, puis la fuméeelle peut même devenir invisible,invisible n'indique pas nécessairement®ULT!MHEAT WVIRTUAL MUSEUM


38 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALune bonne marche, car elle peut contenir un excèsd'air qui a traversé le foyer sans utilité pour la combustion<strong>et</strong> en a abaissé la température. En <strong>pratique</strong>,on considère une fumée légère comme l'indice d'unecombustion normale.Fumivores. — Les fumivores sont des appareils oudes dispositifs qui ré<strong>du</strong>isent ou suppriment la fuméeen facilitant la combustion complète ou en provoquantla combustion secondaire des fumées. Ces dispositifsprésentent le double intérêt d'économiser lecombustible <strong>et</strong> de ré<strong>du</strong>ire lerej<strong>et</strong> dans l'atmosphère desfumées dont l'inhalation estmauvaise pour la santé. Ilserait d'ailleurs souhaitabledans l'intérêt des citadinsqu'ils soient obligatoires, lasalubrité des villes y gagnerait.Capteurs de suie. — Lescapteurs de suie présententun grand intérêt <strong>du</strong> pointde vue sanitaire. On peutobjecter que leur emploiest une solution secondaire „ , 1 , lu - • L .°-TT, ,, . , Capteur de suie Herody.moins directe que celui defoyers fumivores. Mais c'estune solution toujours applicable <strong>et</strong> d'une efficacité,limitée peut-être, mais certaine.Ces appareils comportent en général une série dechicanes qui arrêtent la suie <strong>et</strong> l'obligent à tomberspéciale. <strong>La</strong> section de passage desboîte est largement dimensionnée de façonvitesse des gaz soit très ré<strong>du</strong>ite pour qu'ilspas entraîner la suie déposée (fig. 18).ULTIMHEATVIRTUAL MUSEUM


MATÉRIEL DES CHAUFFAGES 39Rôle <strong>du</strong> con<strong>du</strong>it de fumée. — Les con<strong>du</strong>its de fuméedes chaudières à charbon ont un double rôle :1° Créer au-dessus <strong>du</strong> combustible une dépressionsuffisante pour provoquer l'aspiration de l'air extérieurnécessaire à la combustion <strong>et</strong> l'obliger à traverserla couche de combustible;2° Evacuer les fumées.Tirage. — Le tirage est la dépression provoquéepar le con<strong>du</strong>it de fumée. Il résulte de la différence depoids, ou plus exactement de densité, entre l'air extérieurfroid <strong>et</strong> les gaz chauds contenus uans ie con<strong>du</strong>it.Le tirage est proportionnel à la hauteur de la cheminée.E ne peut se pro<strong>du</strong>ire qu'à la condition queles gaz qui circulent dans le con<strong>du</strong>it soient suffisammentchauds. E faut donc consentir pour l'assurerdè| chaleur. C<strong>et</strong>te perte est généralement, au minimum <strong>et</strong> le tirage assuré dans de bonnesarfque la température des gaz à la basede 2 à 300 degrés.VIRTUAL MUSEUM


40 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALLe tirage qui est de l'ordre de quelques millimètresd'eau par centimètre carré peut être mesuré an moyende déprimomètres hydrostatiques, manométriques, àpal<strong>et</strong>te, <strong>et</strong>c. (fig. 19, 20 <strong>et</strong> 21).On établit quelquefois à la base des con<strong>du</strong>its defumée une entrée d'air froid (coupe-tirage). Ce dispositif,très efficace pour ralentir rapidement l'allureFIG 20. — néprîmomètremanométriqueFIG. 21. — Déprimomètreà paieiLe.de combusthn. a l'inconvénient de faciliter la formationd'oxyde de carbone, ce qui devient un danger s'ils'échappe dans les locaux.Un registre placé à la base <strong>du</strong> con<strong>du</strong>it est préférable.Disposé de façon à ce qu'il ne puisse jamaisl'nbturer complètement, il facilite le réglage <strong>du</strong> tiragequi s'effectue ahirs par la manœuvre des portesd'entrée d'air sous la grille.Ce registre fait souvent partie de la chaudière.Un second registre, réglé aux essais de façon à ce' " maximum convenable ne puisse êtr<strong>et</strong>e les gaspillages de combustible. Ceêtre établi de telle façon que l'instalpuisseen modifier la position.ULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUM


MATÉRIEL DES CHAUFFAGES 41SECTION ET H AUTEUR DES CONDUITS DE FUMEETrès souvent, la hauteur <strong>du</strong> con<strong>du</strong>it de fumée estimposée par les circonstances. <strong>La</strong> section peut alorsêtre calculée suivant le tirage (proportionnel à lahauteur), <strong>et</strong> le volume des fumées à évacuer (proportionnelau poids de combustible brûlé) en tenantcompte des résistances qui s'opposent à l'écoulementdes gaz : frottement contre les parois plus ou moinsrugueuses <strong>du</strong> con<strong>du</strong>it, coudes, étranglements, registres,<strong>et</strong>c...Dans les cas ordinaires, on peut se contenter deschiffres donnés par le tableau ci-dessous <strong>et</strong> choisirla section usuelle réglementaire immédiatement supérieureà la section théorique. (Tableau page 42.)SECTIONS THÉORIQUES DES CONDUITSDE FUMÉE (en décimètres carrés)PUISSANCEDU GÉNÉRATEURen calories-heuresHAUTEUR DE LA CHEMINÉEEN MÈTRES5 10 15 20 25WL^t.(cM55.000....10.000....15.000....20.000....25.000....30.000....35.000... .40.000....45.000....50.000....60.000....70.000...."80.000 !J30tt0,64 0,45 0,37 0.32 0,291,28 0,90 0,74 0,64 0,581,92 1,35 1,11 0.96 0.872,56 1,80 1,48 1,28 1.163,20 2.25 1,85 1,60 1,453,84 2,70 2,22 1,92 1,744,48 3,15 2,59 2,24 2,035,12 3,60 2,96 2,56 2.325,76 4,05 3,33 2,88 2,616,40 4,50 3,70 3,20 2,907,68 5,40 4,44 3,84 3,488,96 6,30 5,18 4,48 4,0610,24 7,20 5,92 5,12 4,6411,52 8,10 6,66 5,76 5,2212,80 9 7,40 6,40 5,80ULTIMHEAT uVIRTUAL MUSEUM


42 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALCONDUITS DE FUMÉE USUELSMATÉRIAUXÉrAISSEUBnormaleDIMENSIONS SECTIONSou diamètresenapprot'ninlîvf*en décimètrescentimètres carrésPoteries....3 %(ancien modèle)5 %(modèleréglementairedans la Seine)19 X 2220 x 2022 x 2518 x 2220 x 2022 x 254,245,5445,5Briques 11 ou 22 %22 x 2222 x 3333 X 3333 X 444.87,310.914,5Tôle noireougalvanisée.10/10 de %12/10 de %15/10 de %20/10 de %20/10 de Z20/10 de %1416192225301,522.83.84.97,1Italit8 %9 %9 110 %10 Z11 Z1012,51517.52025300.81.21,72.43,14,97,1Principes à observer. — Pour la construction descon<strong>du</strong>its de fumée, il est bon d'observer les principessuivants :Employer des matériaux résistants, incombustibles,calorifuge!;jhoisir |un tracé aussi vertical <strong>et</strong> rectilignequeULTSMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM.e faire déboucher le con<strong>du</strong>it dans une zone


MATÉRIEL DES CHAUFFAGES 43chaude, ou exposée aux vents plongeants, ou dansune zone de dépression ainsi qu'il arrive dans unecour<strong>et</strong>te ou le long d'un mur pignon élevé;Etablir le con<strong>du</strong>it à l'abri des refroidissements <strong>et</strong>le placer dans l'épaisseur des murs, si possible;Prévoir des trappes ou tampons de ramonage perm<strong>et</strong>tantla visite <strong>et</strong> le n<strong>et</strong>toyage parfaits de toutesles parties <strong>du</strong> con<strong>du</strong>it.RÈGLEMENTS DE POLICEDans le département de la Seine, la construction descon<strong>du</strong>its de fumée est soumise à une réglementationun peu touffue que la Chambre Syndicale des Entrepreneursde Fumisterie, Chauffage <strong>et</strong> Ventilation(3, rue de Lutèce à Paris), a rassemblée dans l'opuscule: Arrêtés <strong>et</strong> Ordonnances préfectoraux, règlements<strong>et</strong> instructions concernant les travaux de laprofession.Voici les principaux extraits de ces règlements :ARRÊTÉ PRÉFECTORAL <strong>du</strong> 25 Novembre 1867EXTRAITSART. 2. — Il est permis d'établir des con<strong>du</strong>its de fuméedans l'intérieur des murs de refend, sous la double condition :1° Que ces murs auront une épaisseur de 40 centimètres,s'ils sont construits en moellons; de 37 centimètres, s'ils sontconstruits en briques, en<strong>du</strong>its compris;2° Que les con<strong>du</strong>its de fumée seront exécutés en briquesde bonne qualité, droites ou cintrées, ou en wagons de terrecuite.ART. 3. — L'adossement des con<strong>du</strong>its de fumée à despans de fer est permis, à la condition de maintenir un renformisde 5 centimètres en plâtre, non compris l'épaisseur <strong>du</strong>con<strong>du</strong>it, entre As pans de fer <strong>et</strong> les con<strong>du</strong>its de fumée.j^fihy^S. — îles con<strong>du</strong>its de fumée desservant des foyers"ôrdiaairèâ3uy)o|jirroni avoir moins de 18 centimètres sur 22 cenpinj^es; oti de; '20 centimètres sur 20 centimètres de sectionULTIMHEATVIRTUAL MUSEUMu


44 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALintérieure s'ils sont rectangulaires; moins de 22 centimètresde diamètre s'ils sont de section circulaire <strong>et</strong> moins de 20 centimètressur 25 centimètres s'ils sont de section elliptique,Les angles intérieurs des con<strong>du</strong>its de section rectangulaireseront arrondis <strong>et</strong> le plus grand côté ne pourra avoir unedimension supérieure à une fois <strong>et</strong> demie le p<strong>et</strong>it côté.Pour les con<strong>du</strong>its elliptiques, la même proportion seraobservée.Les con<strong>du</strong>its de section circulaire ne devront être construitsqu'en briques ayant au moins 5 centimètres d'épaisseur.Les wagons <strong>et</strong> les boisseaux en terre cuite devront avoirau moins 5 centimètres d'épaisseur.Les con<strong>du</strong>its de fumée, en briques ou en terre cuite, devrontêtre recouverts d'un en<strong>du</strong>it en plâtre d'au moins 2 centimètresd'épaisseur, ou de toute autre matière incombustible <strong>et</strong> mauvaisecon<strong>du</strong>ctrice de la chaleur, <strong>et</strong>, en tout cas, d'une épaisseursuffisante pour qu'il n'en résulte aucun danger d'incendieou aucune incommodité grave pour les habitants.ART. 6. — Les con<strong>du</strong>its de fumée non engagés dans lesmurs ne seront autorisés que s'ils sont adossés à des piles enmaçonnerie ou à des murs en moellons ayant au moins 40 centimètresd'épaisseur, en<strong>du</strong>its compris, ou à des murs enbriques ayant au moins 22 centimètres d'épaisseur, ou, dansle dernier étage, à des cloisons en briques de 11 centimètresd'épaisseur.Ces con<strong>du</strong>its devront être solidement attachés au murtuteur par des ceintures en fer, dont l'espacement ne dépasserapas 2 mètres.ART. 7. — Les wagons <strong>et</strong> les boisseaux en terre cuite,employés comme tuyaux adossés, devront avoir au moins5 centimètres d'épaisseur, seront à emboîtement <strong>et</strong> formerontavec l'en<strong>du</strong>it en plâtre une épaisseur totale d'au moins7 centimètres.ART. 9. •— Les con<strong>du</strong>its de fumée ne pourront dévier dela verticale de manière à former avec elle, un angle de plusde 30 deqrés.Ils devront avoir une section égale dans toute leur hauteur<strong>et</strong> seront facilement accessibles à leur partie supérieure.ULTIMHEATVIRTUAL MUSEUM


MATÉRIEL DES CHAUFFAGES 45ARRÊTÉ PRÉFECTORAL <strong>du</strong> 22 Juin 1904EXTRAITS§5. — Chauf[age, ventilation, éclairage.ART. 38. — Les con<strong>du</strong>its desservant les cheminées, poêles,calorifères, fourneaux <strong>et</strong> autres appareils, ne devront avoirentre eux aucune communication <strong>et</strong> ne donner lieu à aucundégagement de gaz ou de fumée à travers leurs parois. Ilsdépasseront d'au moins un mètre la partie la plus élevée dela construction.ART. 40. — Les foyers alimentés par des combustibles nedonnant pas de fumée ou par des pro<strong>du</strong>its gazeux <strong>et</strong> servantau <strong>chauffage</strong> des locaux destinés à l'habitation de jour ou denuit, seront munis d'un tuyau spécial d'évacuation des pro<strong>du</strong>itsde la combustion ou d'un tuyau se raccordant avec lecon<strong>du</strong>it de fumée réglementaire.ART. 41. — Les fourneaux de cuisine fixes ou mobiles,seront desservis par un con<strong>du</strong>it spécial d'évacuation de la fuméeou <strong>du</strong> gaz provenant de la combustion.ART. 42. — Les clés destinées à régler le tirage des con<strong>du</strong>itsde fumée ne pourront jamais être installées de façon àfermer complètement la section de ces con<strong>du</strong>its.ORDONNANCE DE POLICE <strong>du</strong> 27 Mars 1906modifiée parL'ORDONNANCE DE POLICE <strong>du</strong> 27 Juill<strong>et</strong> 1917EXTRAITSART. 5. — Dans les pièces dont le sol est constitué enmatériaux combustibles, les poêles, les fourneaux mobiles <strong>et</strong>les autres appareils de <strong>chauffage</strong> également mobiles devrontêtre posés sur une plate-forme d'une épaisseur suffisante, enmatériaux incombustibles, mauvais con<strong>du</strong>cteurs de la chaleur,<strong>et</strong> dépassant la face des ouvertures verticales <strong>du</strong> foyer d'aumoins O m: 30. JLS devront, de plus, être élevés sur pieds, delessus de la plate-forme il y ait un vide deiut con<strong>du</strong>it de fumée devra ne desservirqu'unULT:MHEAT > ®-'VIRTUAL MUSEUM


46 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALseul loger, à moins qu'il ne soit exclusivement affecté à ungroupe de foyers in<strong>du</strong>striels. En tout cas, il s'élèvera danstoute la hauteur <strong>du</strong> bâtiment <strong>et</strong> ne déviera jamais de la verticalede plus de trente degrés (30°).Exception est faite en ce qui concerne les con<strong>du</strong>its desservant des foyers à flamme renversée par les articles 8 <strong>et</strong> 17<strong>et</strong> les raccordements de foyers.Il est formellement interdit de <strong>pratique</strong>r des ouvertures dansun con<strong>du</strong>it de fumée traversant un étage pour y faire arriverde la fumée, des vapeurs ou des gaz, ou même de l'air.<strong>La</strong> section transversale <strong>du</strong> con<strong>du</strong>it de fumée devra être proportionnéeà l'importance <strong>du</strong> foyer qu'il dessert <strong>et</strong> être égale<strong>et</strong> régulière dans toute la hauteur.Les épaisseurs des parois des con<strong>du</strong>its de fumée devronttoujours être porportionnées à l'importance <strong>du</strong> foyer <strong>et</strong> suffisantespour que la chale r pro<strong>du</strong>ite ne puisse les détériorer ouêtre la cause soit d'un incendie, soit d'une incommodité grave<strong>et</strong> de nature à altérer la santé des habitants.Toute face intérieure des con<strong>du</strong>its de fumée devra être àune distance suffisa te des bois de charpente <strong>et</strong> de me uiserie,<strong>et</strong> de toute autre matière combustible, pour éviter les dangers<strong>du</strong> feu.ART. 8. — Les con<strong>du</strong>its de fumée à flamme renversée nedevront pas traverser les locaux habités autres que ceux où estétabli le foyer qu'ils desservent. Ils seront pourvus de trappesde ramonage lutées avec le plus grand soin <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tant unn<strong>et</strong>toyage facile des diverses parties qui les composent. Cestrappes de ramonage devront être à l'intérieur de la location danslaquelle le foyer est établi.ART. 9. •—• Les con<strong>du</strong>its de fumée desservant des foyersordinaires ne pourront avoir moins de 0 m. 18 sur 0 m. 22ou 0 m. 20 sur 0 m. 20 de section intérieure s'ils sont rectangulaires; moins de 0 m. 22 de diamètre s'ils sont de sectioncirculaire, <strong>et</strong> moins de 0 m. 20 sur 0 m. 25 s'ils sont de sectionelliptique.Les angles intérieurs des con<strong>du</strong>its de section rectangulaireseront arrondis <strong>et</strong> le plus grand côté ne pourra avoir unedimension sup rieure à une fois <strong>et</strong> demie le p<strong>et</strong>it côté.Pour les con<strong>du</strong>its elliptiques, la même proportion seraobservée.Les parois en terre cuite des wagons, boisseaux ou briques_____ devront avoir 0 m. 05 d'épaisseur, les con<strong>du</strong>its de fumée enbrique ou lerre cuite devront être recouverts d'un en<strong>du</strong>it. ^"SïN^làtrc djau mnins 0 m. 02 d'épaisseur ou de toute autre-X"" matiSïs. incombustible <strong>et</strong> mauvaise con<strong>du</strong>ctrice de la chaleur,(T<strong>et</strong>l qgtjerat cas, d'une épaisseur suffisante pour qu'il n'enM ^ m TULTIMHEAT®VIRTUAL MUSEUML•


MATÉRIEL DES CHAUFFAGES 47résulte aucun danger d'incendie ou aucune incommoditégrave pour les habitants.ART. 10. — Toute face intérieure des con<strong>du</strong>its de fuméeen maçonnerie devra être à 0 m. 16 au moins des bois de charpente,<strong>et</strong> à 0 m. 07 au moins des légers bois de menuiserie.ART. 11. — Les con<strong>du</strong>its de fumée mobiles en métaldevront toujours être apparents dans toutes leurs parties <strong>et</strong>être éloignés d'au moins 0 m. 16 de tout bois de charpente oude menuiserie, <strong>et</strong> d'autres matières combustibles.Ils ne devront pas pénétrer dans une location autre que celleoù est établi le foyer qu'ils desservent.ART. 12. — Les con<strong>du</strong>its de fumée pourront être construits,sous réserve des droits <strong>et</strong> <strong>du</strong> consentement des tiers,dans les murs mitoyens <strong>et</strong> dans les murs séparatifs de deu ;maisons contiguës, qu'elles appartiennent ou non au mêmepropriétaire. Ils devront être construits comme il est dit àl'article 7 ou e I briques droites ou cintrées, <strong>et</strong>, dans tous lescas, les parois devront avoir au moins 0 m. 10 (dix centimètres)d'épaisseur.Les langu<strong>et</strong>tes de contre-cœur, au droit des foyers, devrontêtre en matière réfractaire ainsi qu'il est dit à l'article 7 <strong>et</strong>avoir au moins 0 m. 22 (vingt-deux centimètres) d'épaisseur <strong>et</strong>0 m. 80 (huit décimètres) de hauteur. Leur largeur devradépasser celle <strong>du</strong> foyer d'au moins 0 m. 22 (vingt-deux centimètres)de chaque côté.ART. 13. — Les con<strong>du</strong>its de fumée dans les murs de refendne pourront être construits qu'en matières réfractaires, enbriques ou en wagons de terre cuite ayant les dimensions, lesépaisseurs, le liaisonnement <strong>et</strong> les isolements prescrits parles articles 6, 7, 9, <strong>et</strong> 10 de la présente Ordonnance.ART. 14. — Les con<strong>du</strong>its de fumée adossés pourront seulsêtre construits en matière réfractaire ou en boisseaux d<strong>et</strong>erre cuite aux conditions imposées par les mêmes articles6, 7, 9 <strong>et</strong> 10.ART. 15. —- Les langu<strong>et</strong>tes des contre-cœurs, au droit desfoyers de ces con<strong>du</strong>its de fumée, devront être en matière réfractaire,avoir au moins une hauteur de 0 m. 80 (huit décimètres),une largeur dépassant celle <strong>du</strong> foyer d'au moins 0 m. 10 (dixcentimètres) de chaque côté <strong>et</strong> une épaisseur d'au moins 0 m. 10(dix centimètres). Ces langu<strong>et</strong>tes, dans toute la largeur <strong>du</strong>foyer, devront, en outre, être protégées par une plaque defonte ou un revêtement en matière réfractaire d'au moins•entimètres) d'épaisseur,la langu<strong>et</strong>te pourra n'être que de 0 m. 06lorsque les deux cheminées seront adossées®ULTIMHEAT uVIRTUAL MUSEUM


48 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALART. 16. — Les con<strong>du</strong>its de fumée desservant dos foyersin<strong>du</strong>striels autres que des foyers ordinaires : fours, forges,moufles, générateurs de vapeur, calorifères, fourneaux derestaurateurs ou analogues, de rôtisseurs, de charcutiers, <strong>et</strong>c...fours de boulangers <strong>et</strong> de pâtissiers, établissements de bains, <strong>et</strong>c.devront être autant que possible à l'extérieur ; mais, s'ils traversentdes locaux habités, ils ne devront être construitsqu'en briques ou matière réfractaire, ainsi qu'il est dit àl'article 7, d'au moins 0 m. 10 (dix centimètres) d'épaisseur, <strong>et</strong>jamais en poterie.Ils devront être établis conformément aux articles 6, / <strong>et</strong> 8de la présente Ordonnance <strong>et</strong> les parois, en<strong>du</strong>its compris,devront avoir au moins 0 m. 13 (treize centimètres) d'épaisseur.ART. 17. — Les con<strong>du</strong>its de fumée de ces foyers peuventavoir des parcours inclinés ou horizontaux se raccordant avecle con<strong>du</strong>it principal, à la condition de ne pas traverser deslocaux habités.A chaque changement de direction, il sera établi des trappesde ramonage, facilement accessibles, lutées avec le plus grandsoin, <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tanl un ramonage efficace de toutes leurs partiesdepuis le foyer jusqu'à la partie supérieure de la cheminée.ART. 18. — Toute face intérieure de ces con<strong>du</strong>its devraêtre au moins à 0 m. 13 des bois de menuiserie <strong>et</strong> à 0 m. 20des bois de charpente.Le con<strong>du</strong>it en métal, qui raccorderait le foyer avec le con<strong>du</strong>itde fumée en maçonnerie, ne doit, dans aucun cas, sortir <strong>du</strong>local où est le foyer. 11 doit être à 0 m. 25 au moins de tout boisde charpente <strong>et</strong> de menuiserie ou de toute autre matière combustible.Ces con<strong>du</strong>its de fumée devront être toujours élevés à unehauteur suffisante, ou disposés de telle sorte qu'il n'en résulteaucune incommodité ni aucun danger d'incendie pour le voisinage.ART. 19. — Ces con<strong>du</strong>its seront pourvus de dispositionsspéciales propres à en faciliter le ramonage.ART. 20. — Ces cheminées ou con<strong>du</strong>its, lorsqu'ils serontinstallés à demeure <strong>et</strong> pour une <strong>du</strong>rée de plus de trois mois<strong>et</strong> lorsqu'ils correspondront à une consommation de plus de2") kilogrammes de combustible par heure, devront être, saufautorisation spéciale, élevés à une hauteur d'au moins 5 mètresau-dessus des souches de cheminées des habitations avoisiisun rayon de 50 nantes daimètres.<strong>La</strong> pariêtresnoiirie inférieure de ces con<strong>du</strong>its ou cheminées devraue de chicanes ou de toute autre disposition telleée, les flammèches ou les escarbilles ne puissent êtreULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUM


MATÉRIEL DES CHAUFFAGES 49un danger d'incendie ou d'incommodité grave pour le voisinage.ART. 21. — Les con<strong>du</strong>its de fumée fixes ou mobiles devrontêtre entr<strong>et</strong>enus en bon état. Les doubles enveloppes, qui laissentun vide entre le con<strong>du</strong>it <strong>et</strong> l'enveloppe elle-même, sontformellement interdites lorsque, par c<strong>et</strong>te disposition, elless'opposent au bon entr<strong>et</strong>ien, à la visite <strong>et</strong> à la réparation desdits con<strong>du</strong>its.Tout con<strong>du</strong>it de fumée brisé o : crevassé doit être de suiteréparé ou refait.Après un jeu de cheminée, le con<strong>du</strong>it de fumée où le feu sesera déclaré devra être visité <strong>et</strong> ramoné <strong>du</strong>ns tout son parcours <strong>et</strong>sera, au besoin, réparé ou refait.ART. 22. — Il est enjoint aux propriétaires <strong>et</strong> locataires defaire n<strong>et</strong>toyer ou ramoner les cheminées <strong>et</strong> tous loyers quelconques,ainsi que leurs con<strong>du</strong>its de fumée, assez fréquemmentpour prévenir les dangers <strong>du</strong> fei.Les Con<strong>du</strong>ites de Fumée pour p<strong>et</strong>ites Chaudièresde Chauffage <strong>central</strong> d'appartementDes l<strong>et</strong>tres de M. le Préf<strong>et</strong> de Police en date des 12 mars <strong>et</strong>19 novembre 1923, il résulte que les constructeurs peuventbrancher les p<strong>et</strong>ites chaudières de <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong> pourappartements sur les con<strong>du</strong>its de fumée existants, en anciennespoteries de 0 m. 18 x 0 m. 22 ou de 0 m. 20 x 0 m. 20 <strong>et</strong>de 0 m. 03 d'épaisseur, avec en<strong>du</strong>it <strong>et</strong> renformis en plâtrede 0 m. 04 au moins d'épaisseur, <strong>et</strong> traversant des étagesdestinés à l'habitation, étant expressément enten<strong>du</strong> que ceschaudières n'auront pas plus de dix décimètres carrés desurface de grille.Pour les bâtiments de construction récente ayant descon<strong>du</strong>its de fumée en poteries réglementaires de 0 m. 20 x0 m. 20 en 0 m. 0"> d'épaisseur on pourra brancher des p<strong>et</strong>iteschaudières ayant au maximum quinze décimètres carrés desurface de grille.Il est expressément enten<strong>du</strong> que dans l'un <strong>et</strong> l'autre casles chaudières seront établies conformément aux prescriptionsdes articles, 2, 5, 6, 10 <strong>et</strong> 11 de l'Ordonnance de Police<strong>du</strong> 27 mars 1906, modifiée par celle en date <strong>du</strong> 26 juill<strong>et</strong> i917.?s con<strong>du</strong>its de îumés. — On construitumée :ULTIMHEATVIRTUAL MUSEUM4


50 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALConstruction des con<strong>du</strong>its de fumée. — On construitles con<strong>du</strong>its de fumée :En briques en<strong>du</strong>ites de plâtre;En boisseaux de poteries en<strong>du</strong>its de plâtre;En tôle noire ou galvanisée;En ciment <strong>et</strong> amiante.Les con<strong>du</strong>its en poteries sont pluséconomiques, d'un montage plus rapide,mais plus fragiles aux crevassements.Les con<strong>du</strong>its entôle, les moins chers,se refroidissent, cequi nuit au tirage<strong>et</strong> le bistre les détérioreassez rapidement.FIG. 22.Les tuyàux en AspirateurChanard.ciment <strong>et</strong> amiantelégers maniablessont plus <strong>du</strong>rables que la tôle <strong>et</strong>peuvent souvent lui être avanta-FIG. 23. geusement substitués.AspirateurCoupard.Con<strong>du</strong>its défectueux. — De bonstourne-au-vent, en particulier ceux dont la partiemobile est montée sur billes ou sur cristal, ré<strong>du</strong>isentl'eff<strong>et</strong> des vents plongeants <strong>et</strong> les bons aspirateurs(fisï. 22-23) facilitent le tirage, mais il ne faut pasoublier qu'un tourne-au-vent bon marché, celui appelévulgairement girou<strong>et</strong>te, est souvent plus nuisiblequ'utile, su bout de peu de temps il est rouillégrippé de nul eff<strong>et</strong>.ULT'.MHEAT wVIRTUAL MUSEUM


MATÉRIEL DES CHAUFFAGES 51CHAUDIÈRES A CHARBONGÉNÉRALITÉSChaudières en fonte. — Les chaudières en fonte(fig. 24 à 32) sont composées d'éléments ou sectionsFIG. 24.Chaudière « Idéal » (C. N. R.) à eau chaude.&(fig. 34 <strong>et</strong> 36) qu'on assemble sur chantiers au moyende bagues biconiques (nipples), lisses ou fil<strong>et</strong>ées (fig. 33).Ce mode de |construction rend les chaudières enfont^H^s maniables <strong>et</strong> perm<strong>et</strong> d'augmenter éventacl I eau n t "teur ^puissance par adjonction d'élémentsULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


ULTIMHEATVIRTUAL MUSEUM52 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRAL<strong>La</strong> plupart des chaudières en fonte sont à foyermagasin,c'est-à-dire que la masse de combustiblenécessaire à la marche de plusieurs heures est emmagasinéedans le foyer même qui est de grandes dimensions.Lorsque toute la masse est en ignition, il estassez difficile de régulariser la combustion <strong>et</strong> l'allurede la chaudièrepeut devenir irrégulière.. *Certains techni- | j|ciens accusent les . . ..chaudières à foyer^iMtïl!magasin de mar- ; "l |Jjjj|||cher en gazogène »,c'est-à-dire de pro- illRS^tï :||||f|f<strong>du</strong>ire une grandequantité d oxyde s •' -de carbone. Ce - , .point de vue estIl existe quelqueschaudières IPlP : IPen fonte à magasinde combus- -ÏHÉSItible, c'est-à-dire ""^sessidontle _ foyer est Fiq_ 25 _ chaudière, Idéal , EF.prolonge par unecapacité disposéede façon à ce quele combustible n'arrive sur la grille qu'au fur <strong>et</strong> àmesure des besoins (fig. 34. 35 <strong>et</strong> 36).Chaudières en tôle. — Ces chaudières sont peuinextensibles <strong>et</strong> se chargent généralementce qui peut obliger à creuser une fosseplacer ou à établir une passerelle de char-(fig. 37 à 40).


MATÉRIEL DES CHAUFFAGES 53PETITES CHAUDIÈRES A CHARBONFia. 26. — Chaudière " De Diétrieh Diamant " pouvantfonctionner en foyer magasin (à gauche) ou en magasin decombustible (à droite).Brousseval F., Circulation des gaz.


54 LA PRATIQUE DU CHAUFFAGE CENTRALElles coûtent moins cher que les chaudières enfonte <strong>et</strong> présentent l'avantage de pouvoir quelquefoisêtre réparées sur place à l'autogène.Leur intro<strong>du</strong>ction dans les caves des immeublesconstruits est souvent délicate, en raison <strong>du</strong> diamètrede leur corps <strong>et</strong> leur enlèvement nécessite souventdes opérations de découpage au chalumeau.FIG. 29.FIG. 28.Chaudière « Soval »Chaudière Chappée A ,ra eau chaude.On peut établir des chaudières en tôle de trèsgrandes dimensions, ce qui perm<strong>et</strong> des économiesimportantes sur le prix de revient <strong>et</strong> l'encombrementdans la réalisation des grandes chaufferies.Les chaudières en tôle sont généralement à magasinde combustible, ce qui leur assure une bonne régulaarche.ue le magasin de combustible soit convenable,'il soit entouré d'eau, qui en le refroidissant,ULT'.MHEAT®VIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s 77Fig. 30. — Chaudière Brousseval d'appartement,évite la distillation <strong>du</strong> charbon de réserve, <strong>et</strong> qu'il soitbien étanche pour que des rentrées d'air ne puissentFig. 32.Chaudière De Di<strong>et</strong>rich S. IV.ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


56 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.se pro<strong>du</strong>ire par la partie supérieure,ce qui provoquerait lacombustion lente, par tirage renversé,<strong>du</strong> combustibl 3 en réservedans le magasin.On accuse quelquefoisles chaudièresFIG. 33.en tôle deNippled'assemjlajss'oxyder <strong>et</strong> de sedétériorer rapidementpendant lespériodes de repos.Les précautions suivantes perm<strong>et</strong>tentd'éviter ces inconvénients :FIG. 31.Élément de chaudière« Phébus ».Dès la fin de l'hiver, n<strong>et</strong>toyer, gratter, peindre lefoyer <strong>et</strong> l'enveloppe extérieure, vidanger la chaudière,puis la remplir complètement d'eau propre.35.chaudières.FIG. 36. — Élément intermédiairegrille fixe de chaudière Chappée D.


matériel des <strong>chauffage</strong>s 57CHAUDIÈRES A CHARBONFio. 37. — ChaudièreSoval en tôleFIG. 38. — Chaudièreen tôle S. E. DCoupeChappée.FIG. 40. — Chaudière verticale tubulaire pour vapeur-


58 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.Entr<strong>et</strong>ien des chaudières. — Les chaudières doiventêtre très surveillées. En particulier, leurs carneauxou leurs tubes de fumée doivent être ramonés fréquemment,car la suie s'oppose à la transmission dela chaleur.On doit s'assurer fréquemment de l'étanchéité desportes <strong>et</strong> <strong>du</strong> bon état des accessoires de surveillance<strong>et</strong> de sécurité.Un moyen de débarrasser l'intérieur de la chaudièrede la suie qui s'y dépose consiste à j<strong>et</strong>er sur un feubien vif une quantité de gros sel convenable (250 gr.par mètre carré de surface de chauffe). Les gaz quise pro<strong>du</strong>isent désagrègent la suie.Chaufferies. — L'installation d'une chaudière exigeun local de dimensions suffisantes <strong>et</strong> bien ventilé.Il est indispensable de laisser au chauffeur en avantde la chaudière un espace libre de 2 mètres au moinspour lui perm<strong>et</strong>tre de charger <strong>et</strong> de ringarder commodément.Il faut, en arrière de la chaudière, l'espace nécessairepour placer, emboîter <strong>et</strong> déboîter le tuyau defumée.<strong>La</strong> hauteur peut être imposée par les exigencestechniques <strong>du</strong> système de <strong>chauffage</strong>. C'est dire queles cotes d'une chaufferie ne peuvent être fixées sansl'avis de l'installateur qu'il faut toujours consulter.Une excellente façon de ventiler une chaufferie estd'établir parallèlement au con<strong>du</strong>it de fumée un con<strong>du</strong>itde ventilation partant <strong>du</strong> plafond de la chaufferie.L'appel d'air frais doit être assuré par un con<strong>du</strong>itdébouchant à la partie basse ou à la rigueur par unvasistas.On assoie les chaudières sur des massifs en maçon-><strong>et</strong>ites chaudières placées dans les locauxdoivent être installées sur une trémieîle. (Article 5, page 45.)


matériel des <strong>chauffage</strong>s77L'étanchéité <strong>du</strong> sol, assurée par un dallage enciment, perm<strong>et</strong> les lavages de la chaufferie qui doitêtre toujours tenue en parfait état de propr<strong>et</strong>é. Ilfaut prévoir un dispositif d'évacuation directe ou derelevage des eaux de lavage <strong>et</strong> de vidange recueilliespar un puisard.ORGANES DES CHAUDIÈRESCendrier. — Le cendrier recueille les cendres <strong>et</strong> lesimbrûlés. Il fait partie de la chaudière ou bien on leconstitue par une cuv<strong>et</strong>te ménagée dans le massif quiFIG. 41. •— Grille oscillante.supporte la chaudière. On peut remplir le cendrierd'eau qui éteint les cendres <strong>et</strong> les morceaux de combustiblequi peuvent tomber à travers la grille <strong>et</strong> dontla vaporisation, sous l'efï<strong>et</strong> de la radiation <strong>du</strong> foyer,rafraîchit la grille.<strong>La</strong> surface totale de la grille doit êtrer que l'allure de combustion, c'est-à-direULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'68 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>le nombre de kilogrammes de combustible brûlés enune heure par mètre carré de surface de grille ne soitpas exagérée <strong>et</strong> n'excède pas 30 à 35 kilogrammesd'anthracite.Une combustion trop rapide entraîne une pro<strong>du</strong>ctionconsidérable de mâchefers qui, collant à lagrille, l'obstruent <strong>et</strong> la détériorent. <strong>La</strong> marche àgrande allure est d'ailleurs peu économique pour desraisons qui sont exposées plusloin. (Voir page 62.)<strong>La</strong> forme <strong>et</strong> l'écartement desbarreaux doivent être appropriésà l'état <strong>et</strong> au calibrage<strong>du</strong> combustible. <strong>La</strong> surface librede la grille (total des espaceslibres) doit être suffisante pourle passage de la quantité d'airnécessaire à une bonne combustion.Les grilles oscillantes (fig. 41),composées de barreaux qu'unFIG. 42.— Grille fixelevier de manœuvre extérieur à circulation d'eau.perm<strong>et</strong> de secouer, ont l'avantagede perm<strong>et</strong>tre le décrassage<strong>du</strong> foyer sans ouverture des portes, ce qui évite lesrentrées d'air froid dans le foyer <strong>et</strong> les dégagementsde poussière. On leur reproche de laisser tomber dansle cendrier, lors <strong>du</strong> secouage, des morceaux de charbonque le chauffeur ne recueille généralement pas. Leursbarreaux amovibles sont facilement remplaçables.Les grilles fixes (fig. 42) à barreaux refroidis parl'eau, se conservent bien <strong>et</strong> constituent une surfacede transmission de chaleur qui n'est pas négligeable.Mais pour que la circulation de l'eau soit assurée dansles barreau*, c m est souvent obligé de leur donner uneq ue la surface libre de la grille se trouve'autre part, si ces barreaux viennent àULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s 61se boucher, leur détérioration est d'autant plus gravequ'elle a l'inconvénient d'entraîner le remplacementdes éléments <strong>du</strong> foyer avec lesquels ils sont venus defonderie.CARACTÉRISTIQUES DES CHAUDIÈRESPoids. — Il faut se méfier que le faible poids d'unechaudière ne soit pas obtenu au détriment des épaisseursde métal <strong>et</strong> de la solidité de divers accessoires,les portes en particulier.Contenance d'eau. — Plus la contenance d'eau d'unechaudière est faible, plus sa mise en route <strong>et</strong>, par suite,la mise en régime de l'installation sont rapides.Pouvoir de transmission. — <strong>La</strong> transmission de lachaleur <strong>du</strong> foyer à l'eau qui l'entoure est plus ou moinsactive suivant la région de la chaudière considérée.<strong>La</strong> chaleur transmise à travers la surface de chauffedirecte, c'est-à-dire à travers les parois de la chambrede combustion (enceinte dans laquelle brûle le combustible)est considérable en raison de la grandedifférence de température entre le combustible enignition (1) <strong>et</strong> l'eau à chauffer. Mais la surface dechauffe directe est d'une éten<strong>du</strong>e assez faible.<strong>La</strong> surface léchée par les gaz de la combustion ousurface de chauffe indirecte a un pouvoir de transmissionmoins élevé. On s'efforce de la développer leplus possible avec le minimum d'encombrement, defaçon à bien absorber la chaleur des gaz.


62 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.surface de grille est trop grande par rapport à lasurface de chauffe, c<strong>et</strong>te dernière est insuffisante pourabsorber la chaleur dégagée par la combustion <strong>et</strong> lesgaz arrivent à la cheminée à une température biensupérieure à celle qui est nécessaire pour assurer l<strong>et</strong>irage. <strong>La</strong> surface de chauffe léchée par des gaz trèschauds transm<strong>et</strong> à l'eau de la chaudière des quantitésde chaleur considérables <strong>et</strong> la puissance de la chaudièrefait alors illusion. Il ne faut pas oublier qu'elleest alors obtenue dans des conditions antiéconomiquespuisqu'une grande quantité de combustible est gaspillée,emportée pour ainsi dire dans les fumées.Comme pouvoir de transmission moyen de la surfacede chauffe totale, on peut adm<strong>et</strong>tre pour une allurede combustion raisonnable, les valeurs suivantes :a) Grosses chaudières sectionnées en fonte : 8.000à 9.000 calories-heure par mètre carré;b) P<strong>et</strong>ites chaudières : 10.000 à 11.000 caloriesheurepar mètre carré.Pertes <strong>et</strong> rendement des chaudières. — Il se pro<strong>du</strong>itdans toute chaudière des pertes de chaleur dont lescauses principales sont :Perte par combustion incomplète (pro<strong>du</strong>ctiond'oxyde de carbone);Chaleur entraînée inutilement par les fumées;Chaleur entraînée par les cendres <strong>et</strong> les imbrûlés;Perte par radiation extérieure de la chaudière.Lorsqu'on brûle sur la grille de la chaudière 1 kilogrammede combustible dont le pouvoir calorifiqueest de 8.000 calories, par exemple, <strong>et</strong> qu'on ne recueillea la sortie de la chaudière que 5.000 calories utilisàbles,les pertes sont de :8.000 y - 5.000 = 3.000, soit environ 37 %.u dit alor; > que le rendement de la chaudière est de :100 % — 37 % = 63 %.ent d'une chaudière dépend de sa cons-


71 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.énorme. Si le foyer est trop p<strong>et</strong>it, les rechargementssont trop fréquents.<strong>La</strong> Brochure


matériel des <strong>chauffage</strong>s 72FIG. 44. — Brûleur automatique « Autocalor ».Naturellement le grain d'anthracite nécessite desgrilles ou foyers spéciaux. Utilisé dans des brûleurschargés mécaniquement <strong>et</strong> commandés thermostatiquementil donne aux générateurs une souplesse particulièrementintéressante pour les services intermittents(<strong>chauffage</strong>s de jour seulement, <strong>et</strong>c...) ou pourles services à « charge » variable. (Services d'eau chaude,bains-douches, <strong>et</strong>c...)


.'73 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>CORPS DE CHAUFFEGÉN ÉRALITÉSLes corps de chauffe les plus employés sont :Les radiateurs, les convecteurs, les panneaux, lesserpentins, les tuyaux à ail<strong>et</strong>tes.Les radiateurs les plus usuels sont les radiateurs enfonte. En France, on emploie peu les radiateurs enacier.Les radiateurs chauffent un peu par radiation(ou rayonnement) <strong>et</strong> surtout par convection.Les convecteurs, qu'on place dans des niches deformes appropriées, chauffent excfusivement par con-ivection (fig. 60).Les panneaux dont l'action radiante est plus importanteque celle des radiateurs perm<strong>et</strong>tent le <strong>chauffage</strong>par les murs.Pour le <strong>chauffage</strong> par fe plafond, on emploie desserpentins en tubes de p<strong>et</strong>it diamètre noyés dans lamasse des planchers.On utilise encore les tuyaux lisses en acier (disposésgénéralement en plinthe) <strong>et</strong> les tuyaux lisses en fonte(<strong>chauffage</strong> d'usines, de serres, <strong>et</strong>c...).Les tuyaux à ail<strong>et</strong>tes en fonte, lourds, fragiles <strong>et</strong>nécessitant beaucoup de joints cèdent le pas aux tuyauxà ail<strong>et</strong>tes en acier rapidement posés (fig. 61 <strong>et</strong> 62).Les tuyaux à ail<strong>et</strong>tes sont surtout utilisés dans leslocaux in<strong>du</strong>striels ou pour constituer des batteries dehauffage par air puisé).urs en fonte. — Les radiateurs en fonteULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s 77FIG. 45. —Radiateur Chappée. FIG. 46. — Radiateur Chappée.ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'75 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>(fig- 46 à 48). sont constitués par des sections ouy " Pkitéléments assemblés (fig.49), avec interpositionde joints, au moyen debagues biconiques fil<strong>et</strong>éesFIG. 49.à droite <strong>et</strong> à gauche(nipples), dont le serragerapproche les éléments(fig. 50).On peut distinguerles radiateurs <strong>du</strong> type américain (simples, doubles,triples, unis ou ornés)<strong>et</strong> les radiateurs tabulaires(doubles, triples,quadruples, quintuples,sextuples).Les constructeurs livrentdes radiateurs àpieds hauts qui facilitentlesbalayages.OnFIG. 50- •— Nipple.peut égalementutiliser les radiateurs sans piedposés sur consoles <strong>et</strong> maintenus pardes colliers (fig. 51). C<strong>et</strong>te dispositionentraîne des frais de pose supplémentairesassez importants.Il existe toutes sortes de radiateursspéciaux pour des cas particuliers(fig. 51 <strong>et</strong> 52).FIG. 51.Radiateur sur Tuyaux à ail<strong>et</strong>tes en fonte. — Lesconsoles.-, tuyaux en fonte à ail<strong>et</strong>tes circulaires(seuls appareils de <strong>chauffage</strong> dont less soient standardisées) sont généralementr bouts de 2 mètres, terminés par des brides.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s76On les assemble en cordonsou en batteries (fig.54> au moyen de boulons,accessoires <strong>et</strong> raccords spéciaux(joints en amiantepour la vapeur <strong>et</strong> en caoutchoucpour l'eau chaude)(fig. 55-Les longs cordons d<strong>et</strong>uyaux à ail<strong>et</strong>tes doiventêtre posés sur supports àrouleaux ou étriers mobilesFIG. 52. — Radiateur« Classic » muralpour perm<strong>et</strong>tre la dilatation(fig. 56).Tuyaux à ail<strong>et</strong>tes en acier.— Plus résistants, plus légers,plus maniables que les tuyauxen fonte, les tuyaux à ail<strong>et</strong>tesen acier sont livrés en touteslongueurs jusqu'à 6 mètres. LesRadiateur°mural. ail<strong>et</strong>tes sont constituées, soitpar une bande de métal enrouléeen spirale sur le tube (fig. 61), soit par desdisques on<strong>du</strong>lés forcés sur l<strong>et</strong>ube à l'écartement voulu(fig- 62).Les tuyaux à ail<strong>et</strong>tes carrés(fig. 63), plus faciles àloger, ont une efficacité unpeu moindre à surface dechauffe égale que les tuyauxà ail<strong>et</strong>tes rondes parce queles extrémités de leurs ail<strong>et</strong>lamêmela partieFIG. 54. — Batterie deacier se tuyaux à ail<strong>et</strong>tes.


70 .'77 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>EAFIG. 55. — Raccords pour tuyaux à ail<strong>et</strong>tes.A. Té. — B. Coude double haut. — C. Coude simple. — D. Ré<strong>du</strong>ction.— E. Croix. — F. Coude double bas. — G. Culotte.— H. Bride pleine. — I. Bride d'entrée, taraudage au centre.— J. Bride de sortie, taraudage excentré.groupent |omme les tuyaux en fonte. Les assemblagesfont |ar brides (mandrinées sur les tubes) <strong>et</strong>pufofts c|i par sou<strong>du</strong>re autogène.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s 71FIG..56,— Supports de tuyaux à ail<strong>et</strong>tes.A. Rouleau à scellement. — B. A rouleau. — C. Intercalaire.— D. A coulisse. — E. Support simple. — F. Étrier desuspension pour tuyaux en fonte. — G. Étrier pour tuyauxen acier.Tuyaux lisses. — On emploie les tuyaux lisses en ferires) pour l'établissement des cordonss tuyaux lisses en fonte pour les chauf-ULTIMHEAT®VIRTUAL MUSEUM


79 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.Convecteurs. — Les convecteurs sont des corps dechauffe à ail<strong>et</strong>tes spéciaux en acier, en cuivre, encuivre <strong>et</strong> aluminium, <strong>et</strong>c... (fig. 60).On les dispose dans des niches ou coffrage spéciale-FIG. 57. — Convecteur Circalor installé dansune niche ménagée sous une fenêtre lors de la construction <strong>du</strong>bâtiment.<strong>et</strong> qui, formant cheminée, active lel'air sur les ail<strong>et</strong>tes.perm<strong>et</strong>tent de concilier les exigencesavec celles <strong>du</strong> confort.ULT:MHEATVIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s 77Légers <strong>et</strong> contenant peu d'eau, ils sont particulièrementintéressants pour les <strong>chauffage</strong>s intermittents.Si leur emploi est prévu dans la conception mêmede la construction, ou si l'on dispose rt'écoinçons,FIQ. 58. — Principe <strong>du</strong><strong>chauffage</strong> par convecteursFIQ. 59.— Circalor suspen<strong>du</strong>.FIG. 60. — Convecteur Circalor.d'embrasures (fig. 57) perm<strong>et</strong>tant d'établir économiquementdes |cofîrages, l'installation des convecteurspis plus onéreuse que celle de radiateursULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'81 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>CARACTÉRISTIQUESDES CORPS DE CHAUFFEModèles <strong>et</strong> proportions. — Le modèle <strong>et</strong> les proportionsdes jorps de chauffe sont déterminés par la naturedes locaux à chauffer, les emplacements disponibles,les exigences <strong>du</strong> fonctionnement <strong>et</strong> le goût <strong>du</strong> client.FIG. 61.Tuyau à ail<strong>et</strong>te en acier Tubel.Poids. — Les corps de chauffe légers sont maniables<strong>et</strong> coûtent peu de transport <strong>et</strong> d'octroi. Ils perm<strong>et</strong>tentdes mises en régime rapides en raison <strong>du</strong> faible poidsde métal à réchauffer.FIG. 62. — Tuyau acier Favier.<strong>La</strong> légèr<strong>et</strong>é ne doit pas être obtenue au détrimentd'une solidité indispensable pour le transport (lesradiateurs voyagent en vrac) <strong>et</strong> la conservation desd'eau. — Les corps de chauffe à eaucontenance perm<strong>et</strong>tent des mises enULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s 77régime rapide. Par contre, ils se refroidissent rapidementdès que le générateur ne les alimente plus.Pouvoir de transmission. — <strong>La</strong> caractéristique principaled'un corps de chauffe, celle d'après laquelleil devrait logiquement être catalogué, est son pouvoirde transmission, c'est-à-dire le nombre de caloriesqu'il peut transm<strong>et</strong>tre en moyenne en une heure parmètre carré de surface de chauffe.<strong>La</strong> comparaison de deux corps de chauffe doittoujours être faite d'à- •bord de ce point de vue.Un moyen un peu grossier,mais très s i m p l e , .pour comparer l ' e f f i c a - Icité de deux r a d i a t e u r s Ide même surface consisteà les abandonner,remplis d'eau à la mêmeFIG.température, dans un _ , Fl(î 63.;f , ., _ Tuyaux à a ail<strong>et</strong>tes carrées. carrees.local ou ils sont placesdans les mêmes conditionsde refroidissement. Celui des deux appareils quise refroidit le plus vite est évidemment celui dont lepouvoir d'émission est le plus grand.On obtient le pouvoir de transmission en multipliantle coefficient de transmission de la paroi <strong>du</strong> corps dechauffe par la différence entre la température moyenne<strong>du</strong> fluide qui le parcourt <strong>et</strong> celle de l'air ambiant.Pour les radiateurs à eau chaude, on obtient la températuremoyenne en ajoutant la température àl'entrée à la température à la sortie <strong>et</strong> en divisantpar deux. Comme température de l'air ambiant, onprend, dans tous les cas, celle <strong>du</strong> local chauffé.Le cOëfficî<strong>et</strong>it de transmission moyen dépend desfaat'ÊtKS passls en revue au chapitre I er (Transmission'à- iraicrs une paroi) <strong>et</strong> en particulier pour|fn!


.'83 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>les radiateurs de la nature <strong>et</strong> de l'épaisseur <strong>du</strong> métal,de la forme, de la hauteur, de la disposition, de l'écartement<strong>et</strong> <strong>du</strong> nombre des éléments.Pour les tuyaux à ail<strong>et</strong>tes, il dépend <strong>du</strong> diamètre<strong>du</strong> corps, <strong>du</strong> diamètre des ail<strong>et</strong>tes, de leur écartement,de la façon dont elles sont en contact avec le corps <strong>et</strong>dans le cas d'une batterie, de la disposition des tuyauxles uns par rapport aux autres.Dans tous les cas, la vitesse de l'air au contact dessurfaces joue un rôle capital dont il faut tenir uncompte spécial chaque fois que le mouvement de l'airest plus rapide qu'il ne le serait sous la simple pousséenaturelle de l'air chaud.<strong>La</strong> différence entre la température moyenne <strong>du</strong>fluide chauffant <strong>et</strong> l'air varie peu dans les <strong>chauffage</strong>sà vapeur à basse pression dans lesquels la vapeurarrive toujours à une température voisine de 100 degrés.Elle varie dans de plus larges limites pour lesradiateurs alimentés en eau chaude, car la températured'arrivée de l'eau dépend <strong>du</strong> refroidissement de l'eaudans la tuyauterie d'alimentation des radiateurs quipeut être considérable si la tuyauterie est longue, sielle traverse sans calorifugeage des locaux froids, ousi le rapport <strong>du</strong> débit au diamètre est faible.Les indications qui précèdent montrent la prudencequ'il faut apporter dans l'emploi des chiffres qui sontgénéralement indiqués comme pouvoirs de transmissionmoyens des corps de chauffe <strong>et</strong> qui sont lessuivants :Radiateurs à eau chaude : 500 calories-heure parmètre carré de surface de chauffe;Radiateurs à vapeur : 750 calories-heure par mètrecarré de surface de chauffe;Tuyaux à ail<strong>et</strong>tes à eau chaude : 300 calories-heurear mètr ; carré de surface de chauffe;au: : à ail<strong>et</strong>tes à vapeur : 500 calories-heure parré de surface de chauffe.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s 77Les tableaux ci-dessous empruntés, l'un à unouvrage <strong>du</strong> professeur Ri<strong>et</strong>schel, l'autre au cataloguedes établissements Favier, sont donnés à titre d'indicationspour perm<strong>et</strong>tre de se rendre compte del'influence que peuvent avoir sur le pouvoir de transmissiondifférents facteurs.TRANSMISSION DE LA CHALEURDE L'EAU A L'AIRL'air absorbant la chaleur ne possède que la vitesseoccasionnée par la poussée naturelle.COimClIKTS DE TRiSSlIISSIOSpour des écarts entrela température moyenne <strong>du</strong> fluide<strong>et</strong> la température ambianteInférieursDe40°à 40° à 50°De50°à 60°De60°De70°à 70°.à 80'DÉSIGNATIONDE LA SURFACEDE CHAUFFETuyauterie simple enfer, horizontale :Jusque 34 diam extde 34 à 60, diam. extRadiateurs, écart deséléments au moins25 % :10,59,011,09,511,510,012,010,512,511,04 à 6 élémentsPlus de 6 éléments..Tuyaux à ail<strong>et</strong>tes circulaires,écart desail<strong>et</strong>tes au moins35 %Série de tuyaux circulairesà ail<strong>et</strong>tescirculaires. Tuyauxhorizontaux superposés(ail<strong>et</strong>tes se•Pénétrant, en par-6,05,56,56,06,56,54,0 4,5 5,01,06,55,07,06,55,53,02,53,53,04,03,04,03,54,03,5ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


TUYAUX A AILETTES .. . N« 6 9 12 17 23 33 3516/21 21/26 21/26 31/36 36/41 51 '56 05/71AILETTES 56 56 70 90 110 120 150ÉCARTEMENT IV 10 10 10 15 18 12 18Vapeur à 100 grammes 10,6 11 8,5 7,5 6,5 5,5 5,5Eau chaude à 40° 7,5 7,7 6 5,2 4,5 4 4,150' 8,4 8,6 6,6 5,8 5 4,4 4,3- - 60" 9,1 9,3 7,3 6,4 5,5 4,9 5,170» 9,5 9,8 7,7 6,7 5,8 5,1 5,280» 10 10,3 8 7 6 5,3 5,5M>HM(OdHanS>d>OwnwZHV >r(1) Les eoefficipnts élevés donnés dans ce tableau résultent sans doute de la parfaite adhérence des ail<strong>et</strong>tessur les tubes.


matériel des <strong>chauffage</strong>s 79,EMPLACEMENTS DES CORPSDECHAUFFELes corps de chauffe rayonnent assez peu dans leslocaux où ils sont placés parce qu'ils sont à bass<strong>et</strong>empérature; mais ils y provoquent d'importantscourants de convection. Il faut donc les placer à lapartie basse des locaux (voir chapitre I er ).Pour que les courants de convection (véritablescourants d'air) n'incommodentpas les occupants, ilfaut qu'ils parcourent descircuits aussi courts quepossible; 0 faut donc disposerles corps de chauffeau voisinage immédiat desparois froides (fenêtres,murs extérieurs), de façonà ce que les courants froidsqui descendent verticalementle long de ces paroissoient immédiatement attiréssur les corps de chauffe<strong>et</strong> transformés en courantschauds qui formeront écrande chaleur entre l'intérieurFIG. 64.Radiateur placé en allège.<strong>et</strong> l'extérieur. C'est substituer dans une certaine mesuresa responsabilité à celle de l'installateur que delui imposer certains emplacements.Le meilleur emplacement des corps de chauffe estsotts les fenêtres, mais c<strong>et</strong>te disposition présente certejHfSsjjeonvéïjients:^^^o^^^nfent de l'appareil qui interdit l'approcheULT'.MHEAT®VIRTUAL MUSEUM


.'87 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>m m w//,FIG. 65Radiateur en allège.Tuyauteries horizontales apparentes, dans de nombreuxcas (fig. 64).Esthétique discutable ;Noircissement rapide des rideaux. Ce qui peut, àla rigueur, être considéré comme plus avantageuxque le noircissement des murs 1Lorsqu'on peut piquer le radiateur ainsi placé surdes tuyauteries passant à l'étage inférieur, le branchementest peu apparent (fig. 65), mais si le radiateurest à eau chaude, il doit être muni d'un purgeurfastidieux (voir chapitreIV).Aussi préfère-t-ongénéralement placer lesradiateurs dans lesécoinsons des fenêtres,y Purgeur dans tous les cas où lesallèges n'ont pas étéaménagées spécialement.On voit souvent desradiateurs placés derrièredes portes intérieures,loin des mursextérieurs <strong>et</strong> des fenêtres. Ils n'encombrent pas <strong>et</strong> sontrelativement dissimulés, mais c<strong>et</strong>te solution, souventéconomique d'installation, est presque toujours mauvaise<strong>du</strong> point de vue de l'égalité de températuredans le local. On obtiendra peut-être la températurevoulue au milieu de la pièce, là où un expert la mesureraitéventuellement, mais certainement pas <strong>du</strong>côté <strong>du</strong> mur extérieur. En somme, c<strong>et</strong>te dispositionn'est guère admissible que lorsque l'esthétique ou leprix d(j revient interdisent les tuyauteries horizonenécessiteraient les emplacements rationnels[uent dans les <strong>chauffage</strong>s d'étage),faut jamais placer un radiateur devant uneULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


matériel dés <strong>chauffage</strong>s 81cheminée, d'abord parce que l'air chauffé s'échapperapar le con<strong>du</strong>it, ensuite parce qu'on rencontrera desdifficultés pour placer ïes tuyauteries (marbres à percer,chambranles à contourner) <strong>et</strong> qu'on condamneraainsi une cheminée qui peut être utile un jour.Dans les grandes pièces, il faut prévoir plusieursradiateurs de façon à obtenir une répartition aussiuniforme que possible de la température (éviterl'emploi de corps de chauffe d'un pouvoir d'émissionsupérieur à 2.000 calories).Dans certains locaux in<strong>du</strong>striels encombrés, on estquelquefois obligé de suspendre les tuyaux à ail<strong>et</strong>tessous le plafond. Si le plafond n'est pas perméable aufroid, ces tuyaux se trouvent situés dans une atmosphèresurchauffée, les courants de convection nepeuvent s'établir, <strong>et</strong> l'efficacité peut être ré<strong>du</strong>itede 50 ou 60 %.Par contre, lorsqu'un plafond est perméable aufroid (plafonds vitrés, sheds, <strong>et</strong>c...), il y a intérêt,sinon nécessité, à placer immédiatement sous ce plafonddes corps de chauffe appropriés (cordon d<strong>et</strong>uyaux lisses ou à ail<strong>et</strong>tes) qui formeront un véritableplafond de chaleur combattant efficacement le courantfroid qui, s'amorçant sous la toiture, tend à descendresur la tête des occupants.Mais c<strong>et</strong>te solution est onéreuse d'installation <strong>et</strong>entraîne une consommation exagérée en raison dece que les tuyaux ainsi placés se trouvent dans d'excellentesconditions d'émission de chaleur puisquesitués dans une zone très froide. Le malheur est quec<strong>et</strong>te chaleur n'intéresse pas directement les occupants.Elle est mal utilisée, elle reste à la partiehaute <strong>du</strong> local.L'emplacement d'un corps de chauffe est un facteurde rendement Itrop souvent méconnu ou négligé. On|fois des installations insuffisantes parlent des corps de chauffe.6VIRTUAL MUSEUM


82 .'89 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>TUYAUTERIESTuyaux employés. — Les tuyaux employés dans lesinstallations de <strong>chauffage</strong> ordinaires sont les tubesdits « à gaz » en acier (soudés par rapprochementjusqu'au diamètre intérieur de 50 sans sou<strong>du</strong>resou soudés par recouvrement pour les diamètres supérieurs)<strong>et</strong> les tubes en acier sans sou<strong>du</strong>re.Les caractéristiques standardisées de ces deux catégoriesde tubes se trouvent sur les normes C. N. M. 401<strong>et</strong> C. N. M. publiées par le Comité de Normalisation dela Mécanique.Caractéristiques des tubes. — Les tubes sont<strong>pratique</strong>ment désignés par leur diamètre intérieur. Enapplication des décisions <strong>du</strong> Comité Supérieur deNormalisation, ce diamètre devrait être exprimé enpouces (1 pouce anglais = 25,4 millimètres). On l'exprimecouramment en millimètres.On trouvera ci-dessous, les caractéristiques <strong>pratique</strong>sdes tubes à gaz (tubes fil<strong>et</strong>és ordinaires), dits encore« tubes en fer » (tableau page 84).Les tubes sont livrés en barres d'une longueur de6 mètres environ dont les extrémités sont taraudées<strong>et</strong> protégées par un manchon en fer (tubes T. M.) oulisses, sans taraudage (tubes S. T.)Les tubes sont coupés, courbés au feu ou à lamachine, fil<strong>et</strong>és sur chantier.On les assemble au moyen de raccords, de brides oupar sou<strong>du</strong>re autogène.. — Les raccords employés (fig. 66) pour;e des tubes sont en fonte ou en fonte mal<strong>et</strong>agesconiques ou cylindriques, avec 2 pasilavec pas à droite <strong>et</strong> pas à gauche.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s90On évite toutes confusions dans la désignation desraccords en utilisant le numérotaga G. F.Brides. — Les assemblages par brides sont avantageuxdans les gros diamètres. Les brides peuvent'être <strong>du</strong>dgeonnées ou soudées. Elles rendent les démontagesfaciles. Leur présence augmente sensiblement laperte de chaleur des tuyauteries.Sou<strong>du</strong>re autogène. — Exécutée par de bonsouvriers spécialistes; la sou<strong>du</strong>re autogène offre toutessécurités. Elle perm<strong>et</strong> des assemblages rapides, assurel'étanchéité, évite l'aspect disgracieux des raccords<strong>et</strong> est économique. Le chalumeau perm<strong>et</strong> tous démontages,adjonctions, <strong>et</strong>c...Supports des tuyauteries. — <strong>La</strong> figure 67 montreles supports <strong>et</strong> colliers couramment employés dans lemontage des tubes.Se souvenir que les colliers ne doivent pas briderles tuyaux qui doivent pouvoir se déplacer sous l'eff<strong>et</strong>de la dilatation sans que les pentes soient affectées.


CARACTÉRISTIQUES DES TUBESDIAMÈTREINTÉRIEURDIAMÈTREEXTÉRIEURapproximatifPoucesanglaisapproximatifnominalmillimètres181/43 86,008,7512,2510121013,2516,751/23/411 1/41 1/222 1/415,75-21,252735,7541,2552,5058,501520263340506021,2526,7533,542,2548,2560662 1/233 1/244 1/2566880,2592,50105118130155,5066809010211412715275,588,23101113,5126,5139164,5


" A G A Z " (Tubes fil<strong>et</strong>és ordinaires)00>t>-POIDSTHÉOBIQUEd'un mètrede tuyauCONTENANCEAPPROXIMATIVEd'un mètrede tuyaukilogrammeslitres0,31)0,(510,800,030,060,121,251.632,123,133,865,21)5,760,190,350,571,001,342,172,686.648,3110,1411,4512,8114,9317,763,625,056,78,2511,2013,3019,00


matériel des <strong>chauffage</strong>s 85Chaleur émise par les tuyauteries.—Les tuyauteriesdes <strong>chauffage</strong>s à eau chaude <strong>et</strong> à vapeur constituentde véritables radiateurs dont le pouvoir d'émissionest proportionnel à la longueur <strong>et</strong> dépend :<strong>du</strong> diamètre;de la différence de température entre le fluide véhiculé<strong>et</strong> le local <strong>et</strong> de l'isolation <strong>du</strong> tuyau ;de la position <strong>du</strong> tuyau (horizontale, verticale, enplinthes, sous plafond, <strong>et</strong>c...}Pouvoir d'émission approximatif, par mètre courant,en calories-heure, des tuyauteriesde <strong>chauffage</strong> à eau chaude par thermosiphon.Tuyauteries d'aller nues posées en plinthes.Diamètres En cave <strong>et</strong> locaux Dans les locauxEn grenier non chauffés chauffés15 21 63 50 4720 27 81 7b 6126/34 103 97 7833/42 115 108 8740/49 132 124 9950 60 163 153 12260 70 190 178 14266 76 204 191 . 15380 90 231 220 17690/102 256 240 192102 114 272 255 204Pour les tuyauteries sous plafond, prendre 80 %des chiffres ci-dessus.Pour les, tuyauteries calorifugées, prendre 30 à 40 %.Si l'on considère la chaleur émise par les tuyaux<strong>du</strong> point de vue de sa contribution au <strong>chauffage</strong> deslocaux traversés il faut tenir compte que les colonnesmontantes <strong>et</strong> les tuyauteries sous plafonds sont moinseffieaces que iej tuyauteries en plinthe. Pratiquementon


.'86 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Tuyauteries de r<strong>et</strong>our nues posées en plinthes.Diamètres En cave <strong>et</strong> locaux Dans les locauxintérieurs En grenier non chauffés chauffés15 21 43 39 2720 27 56 51 3626 34 71 64 4533 42 79 71 5040 49 91 82 5750 60 112 101 7160 70 131 118 8366 76 140 126 8880 90 161 145 10190 102 176 159 110102 114 187 170 119Pour les tuyauteries sous-plafond, prendre 80 % des chiffres cidessus.Pour les tuyauteries calorifugées, prendre 30 à 40 % des chiffresci-dessus.Pouvoir d'émission approximatif, par mètre courant,en calories-heure,des tuyauteries de <strong>chauffage</strong> à vapeur â basse pression.DiamètresintérieursTuyauteries de vapeur nues posées en plinthes.En grenier En cave Dans locaux chauffés15'2120 2726 3433'4240 4950/6060 7066 7680 9090 102102 1147910112914416520423825529432034075961231371561942262422793043236381103115132163190204231256272Pour les (tuyauteries sous plafond, prendre 80 % des chiffres cijtuyauteries calorifugées, prendre 30 à 40 0 o des chiffresULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


Fig. 66. — R&ccords pour tube en fer.1. Mamelon hexagonal. — 2. Coude d'équerre. — 3. Coude court àAi 0 -4. Mancfeon hexagonal. — 5 Coude mâle à 90°. —6. Distributeurà cou< es d'équerre. — 7 Té à deux embranchementsg B< îchon mâle conique. — 9. Contre-éerou à 6 pans.J - li able 180». — 11. Ré<strong>du</strong>cteur mâle <strong>et</strong> femelle. —:centré m. <strong>et</strong> f. — 13. Bride ronde ordinaire. —MB) 1i araudée.ULTÎMHEAT ^VIRTUAL MUSEUM


.'88 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>1. hupportp?3tuôes.2 Collier ordinaire.l>-Co//ier coudé.h.Col Her fon<strong>du</strong>.5 -Collier à platine.^.Collier avec vis à bois.6Fig. 67. — Supports pour tubes en fer.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM<strong>La</strong> chaleur fournie par les tuyauteries traversant lesloî?ai£x claufîés pourra être dé<strong>du</strong>ite des calories deéfHJfcUîions avant détermination des radiateursIs,


matériel des <strong>chauffage</strong>s 89Si les tuyauteries qui traversent des locaux à chauffercontribuent au <strong>chauffage</strong>, celles-ci qui traversent lescaves, les greniers, les locaux non chauffés ém<strong>et</strong>tentinutilement des quantités de chaleur appréciables quise tra<strong>du</strong>isent par une consommation supplémentaireconstante de combustible. C'est pourquoi il est préférablede les calorifuger.CALORIFUGESCalorifuges des chaudières. — <strong>La</strong> surface extérieuredes chaudières rayonne inutilementune quantité de chaleursensible qui se tra<strong>du</strong>itpar une consommation appréciablede combustible <strong>et</strong> uneélévation anormale de la températuredans la chaufferie.If y a donc intérêt à habillerles chaudières d'uneenveloppe calorifuge, sauftoutefois exceptionnellementdans certains p<strong>et</strong>its <strong>chauffage</strong>soù l'on désire au contraireque la pièce dans laquelleest placée la chaudière soitchauffée par celle-ci.<strong>La</strong> plupart des chaudièrespeuvent être livrées par leursFIG. 68.constructeurs revêtues d'uneChaudière « Idéal » avec jaqu<strong>et</strong>te calorifuge en feutreson enveloppe calorifuge.maintenue par une enveloppeen tôle. Ces jaqu<strong>et</strong>tes sont<strong>et</strong> d'un emploi commode (fig. 68).qui ne comportent pas de jaqu<strong>et</strong>teVIRTUAL MUSEUM


90 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.peuvent être recouvertes après pose d'une épaisseurde 3 centimètres environ d'en<strong>du</strong>it d'amiante quis'applique sur la chaudière chaude par couchesminces successives, se polit facilement <strong>et</strong> peut sepeindre.Le calorifuge à l'en<strong>du</strong>it exige généralement unemain-d'œuvre spécialisée.Calorifuge des tuyauteries. — Les pertes par tuyauteriessont très ré<strong>du</strong>ites lorsqu'on prend la précautionFIG. 69. — Calorifuge de tuyauteries.d'envelopper les tuyaux d'une matière calorifugeappropriée.Le calorifuge est particulièrement utile, sinon indispensable,pour certaines tuyauteries de vapeur quitraversent des passages très froids dans lesquels lavapeur qu'elles véhiculent pourrait être complètementcondensée.On peut employer pour calorifuger les tuyaux desbourrel<strong>et</strong>s de soie de 25 millimètres de diamètre qu'onenroule sur les tubes <strong>et</strong> qu'on recouvre de toile (fig. 69).Le tableau suivant, emprunté au catalogue de laCompagnie nationale des Radiateurs, donne les quanbourrel<strong>et</strong>s<strong>et</strong> de toile approximativementULT:MHEAT VVIRTUAL MUSEUM


matériel des <strong>chauffage</strong>s 91Quantité approximative de bourrel<strong>et</strong> nécessairepar mètre courant de tuyau.Diamètre des tuyaux. % 12/17 15/21 20/27 26/34Bourrel<strong>et</strong> de 25 %... Kg. 0,330 0,390 0,480 0,550Diamètre des tuyaux. % 33/42 40/49 50/60 60/70Bourrel<strong>et</strong> de 25 .. Kg. 0,600 0,660 0,750 0,830Diamètre des tuyaux. % 66/76 80/90 90/102 102/114Bourrel<strong>et</strong> de 25 X-.. Kg. 0,890 1 1,080 1,210Longueur approximative de toile nécessairepour enrober un mètre courant de tuyau calorifugeavec bourrel<strong>et</strong> de 25 m/m.Diamètre des tuyaux. % 12/17 15/21 20/27 26/34Mètres courants de toile.. . 2,10 2,25 2,45 2,65Diamètre des tuyaux. % 33/42 40/49 50/60 60/70Mètres courants de toile... 2,90 3,15 3,50 3,80Diamètre des tuyaux. X 66/76 80/90 90/102 102/114Mètres courants de toile... 4 4,40 4,75 5,15Pour donner plus de rigidité <strong>et</strong> meilleur aspect àl'isolation, on peut interposer entre le bourrel<strong>et</strong> <strong>et</strong> latoile <strong>du</strong> carton mince.procéd| d'isolation efficace peut être pratiquéquel ouvrier un peu soigneux,es de liège, de 2 à 3 centimètres d'épaisult:mheatVIRTUAL MUSEUM


92 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.seur, en<strong>du</strong>ites ou non de plâtre, arrêtées par des manch<strong>et</strong>tesen zinc, bridées au fil de fer, quelquefoishabillées de toile, donnent également de bons résultats.Mais elles ne conviennent bien que pour les tuyauteriesà basse température (eau chaude).Enfin, le carton on<strong>du</strong>lé ignifugé, enroulé à plusieursépaisseurs sur les tuyaux <strong>et</strong> maintenu par une bandede toile, ré<strong>du</strong>it considérablement les pertes.Avant de calorifuger les tuyauteries, il est bon de lesrecouvrir d'une couche de minium qui évite leuroxydation.Parmi les calorifuges économiques <strong>et</strong> qui conviennentparfaitement dans certains cas on peut citer :la sciure <strong>et</strong> la fibre de bois, le mâchefer sec, les débrisde liège, le sable.Avantages. — Un bon calorifuge peut ré<strong>du</strong>ire lespertes de 50 à 75 %, ce qui montre que la dépenseengagée pour le calorifuge est très rapidement couvertepar l'économie considérable de combustiblequ'elle perm<strong>et</strong> de réaliser. On peut estimer c<strong>et</strong>teéconomie en s'aidant des tableaux des pages 85 <strong>et</strong> 86.Difficultés. — <strong>La</strong> principale difficulté qu'on rencontredans l'emploi <strong>du</strong> calorifuge est de le soustraireà l'action de l'humidité qui amène sa pourriture ouson désagrégement, il faudra donc prendre toutesprécautions utiles à ce suj<strong>et</strong> <strong>et</strong> quelquefois garnird'une enveloppe en zinc les parties susceptibles d'êtremouillées (passages à l'extérieur ou auprès de tuyauxd'eau froide sur lesquels se pro<strong>du</strong>it de la condensation).f Ê f f fULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


CHAPITREIVCHAUFFAGE A EAU CHAUDEDJT PAR THERMOSIPHONGÉNÉRALITÉSDéfinition. — Le <strong>chauffage</strong> à eau chaude par thermosiphon(ou par gravité) fonctionne naturellementsans le secours d'aucun mécanisme. Il est caractérisépar le fait que la température de l'eau qui véhicule lachaleur <strong>du</strong> générateur aux corps de chauffe ne dépassejamais 90 degrés.Avantages. — Le <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong> à eau chaudepar thermosiphon est simple, sûr, régulier, rigoureusementsilencieux, <strong>du</strong>rable <strong>et</strong> facile à con<strong>du</strong>ire.Il est réglable <strong>central</strong>ement <strong>et</strong> localement mieuxque tout autre système, ce qui perm<strong>et</strong> une exploitationéconomique.Du point de vue hygiénique il a le grand avantaged'utiliser des corps de chauffe à basse températureau contact <strong>du</strong>quel s les poussières organiques de l'airosent pas, qui ne présentent aucunure, <strong>et</strong> qui ne dessèchent pas l'atmos®ULTÎMHEAT ^VIRTUAL MUSEUM


.'94 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Inconvénients. —• Les inconvénients généraux <strong>du</strong><strong>chauffage</strong> <strong>central</strong> à eau chaude par thermosiphonsont les suivants :Prix d'installation assez élevé en raison <strong>du</strong> diamètredes tuyauteries <strong>et</strong> des grandes dimensions des corpsde chauffe qui sont d'ailleurs encombrants.Mise en régime assez lente, même lorsque la contenanced'eau <strong>et</strong>le poids de métalsont ré<strong>du</strong>its.Risque de gel encas d'absence, si ona négligé de vidangeravant de partir.777777777777?Les tuyauteries <strong>et</strong>appareils peuventéclater <strong>et</strong> si l'accidentse pro<strong>du</strong>it dansAMx.les étages supérieurs,les dégâts 7777777777777777777777.Ch Dsont considérables.FIG. 70.(Il existe des appareilsantigel suscep-Principe <strong>du</strong> thermosiphon.tibles de vidanger automatiquement l'installation.)Lorsque l'installation est vidangée, les tuyauteriess'oxydent, autre inconvénient.Indications. — Des points de vue technique, hygiénique<strong>et</strong> économique, le <strong>chauffage</strong> à eau chaude parthermosiphon est indiqué pour tous les locaux danslesquels or* désire obtenir une température douce,régulière <strong>et</strong> facilement réglable : habitations, bureaux,écoles, hôpitaux, serres, <strong>et</strong>c...i HÉORIjp DU FONCTIONNEMENT DU THERMOSIPHON. —a théorie classique <strong>du</strong> fonctionnement des chauffag&s^Jie^(u chaude par thermosiphon ou théorie desff&geBj»; de densités est la suivante (fig. 70)ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 95Si Ch est la chaudière; R, un corps de chauffe placédans un local à chauffer <strong>et</strong> dans lequel l'eau vient serefroidir, la colonne montante d'alimentation ABchaude est moins dense que la colonne descendante der<strong>et</strong>our CD; donc la pression par centimètre carré à labase de la colonne AB est plus p<strong>et</strong>ite que la pressionà la base de la colonne CD. <strong>La</strong> différence de ces deuxpressions, ou charge, se tra<strong>du</strong>it par une force (forcehydromotrice) qui oblige l'eau à circuler continuellementdans le sens des flèches.Il se pro<strong>du</strong>it en quelque sorte un phénomène deconvection canalisé par les tuyauteries.Si la tuyauterie d'alimentation est à 90° <strong>et</strong> latuyauterie de r<strong>et</strong>our à 60°, la charge s'obtient enmillimètres d'eau par centimètre carré en multipliantla différence de niveau en mètres entre la chaudière<strong>et</strong> le radiateur par 18. Cela résulte de ce que la différencede poids entre une colonne d'eau d'un centimètrecarré de section <strong>et</strong> d'une hauteur d'un mètreà la température de 90° <strong>et</strong> une même colonne d'eauà 60° est de 1,8 gramme.Le calcul de la charge devient complexe lorsquel'installation comporte plusieurs réseaux ramifiés lesuns sur les autres dont les différentes charges se combinentpour donner des charges résultantes.D'autre part, le refroidissement inévitable de l'eauau cours de son traj<strong>et</strong> dans les tuyauteries vientinfluer sur les densités aux différents points <strong>du</strong> circuit<strong>et</strong> modifie ainsi la charge théorique.<strong>La</strong> pression dans les colonnes AB <strong>et</strong> CD étant proportionnelleà la hauteur de ces colonnes, la chargeest également proportionnelle à c<strong>et</strong>te hauteur qui estsensiblement égale à la différence de niveau entre lachaudière.-<strong>et</strong>-l£ corps de chauffe ou à la différencede niveau entre le milieu M de la chaudière <strong>et</strong> leaïîfieu f^h^u cc|rps de chauffe.la différence des densités est à vraiULTMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'96 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>dire un peu simpliste. <strong>La</strong> théorie thermo-dynamiquequi fait entrer en ligne de compte les dilatations <strong>et</strong> lescontractions quise pro<strong>du</strong>isentsous l'eff<strong>et</strong> deschangements d<strong>et</strong>empératuredans la masseliquide en circulationdonne <strong>du</strong>FIG. 71.— Vase d'expansion horizontal.fonctionnementdes thermosiphonsune explication beaucoup plus scientifique.C<strong>et</strong>te théorie sort <strong>du</strong> cadre de c<strong>et</strong> ouvrage. Ses conclusionssont d'ailleurs <strong>pratique</strong>ment en accord aveccelles de la théorie des différencesde densités qu'on peut résumercomme suit :<strong>La</strong> charge, toujours très faible,qui commande le diamètre destuyauteries, dépend des températuresde l'eau dans les différentstronçons <strong>du</strong> circuit <strong>et</strong> dans lesappareils, <strong>et</strong> elle est d'autant plusgrande que la différence desniveaux entre la chaudière <strong>et</strong> lecorps de chauffe considéré est plusgrande.Ces conclusions expliquent :L'intérêt qu'il y a à placer la chaudièrele plus bas possible;Fio. 72.Vased'expansion <strong>La</strong> difficulté d'établir des installationsdans lesquelles la chaudièrevertical.se trouve placée au même niveaurps de chauffe (<strong>chauffage</strong> d'appartements);ssibilité à peu près générale d'alimenterent des corps de chauffe placés à un niveauULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 97inférieur à celui de la chaudière, ou placés au mêmeniveau qu'elle, mais de hauteur moindre.Vase d'expansion. — C<strong>et</strong> appareil, indispensabledans toute installationà eau chaude par thermosiphon,est un récipient ouvert à l'air libre,placé au point haut del'installation (fig. 71.72<strong>et</strong> 73).Il recueille l'augmentationde volume deFIG. 73.Vase d'expansion rectangulaire.l'eau lors de son échauffement.C<strong>et</strong>te dilatationentraînerait, si l'installation était complètementétanche, l'éclatement des appareils <strong>et</strong> tuyauteries.Le volume <strong>du</strong> vase d'expansion doit être double dela dilatation maximumde l'eau, c'est-à-dire égalau moins au 1/15 de lacapacité en eau de toutel'installation (voir levolume des tuyauteries,page 84 <strong>et</strong> celui desappareils dans les catalogues).Pour les p<strong>et</strong>ites installations,jusqu'à 20.000calories, on peut prendresans calcul un vase de20 à 25 litres.Le vase d'expansionrNiveauc/eauTrop pleinl Dilatation1 maximum~Niveaunormalest muni d'un niveau d'eau <strong>et</strong> d'une tuyauterie deitissant sur le toit ou sur une vidangef8).le qui raccorde le vase sur l'installationu [ULTMHEAT ®VIRTUAL MUSEUMVersl'installationFIG. 74. — Vase d'expansion.


.'98 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong><strong>et</strong> la tuyauterie de trop-plein doivent être disposées<strong>et</strong> dimensionnées de façon à ce qu'elles soient susceptiblesd'évacuer tous les afflux d'eau qui peuvent sepro<strong>du</strong>ire <strong>et</strong> éventuellement la vapeur qui résulteraitd'un emballement accidentel de fa chaudière. Pourque l'échappement de la vapeur soit possible, il fautque le vase d'expansion soit piqué sur une tuyauteried'expansion sur Je r<strong>et</strong>our.en communication avec la partie supérieure de lachaudière.Si pour éviter réchauffement <strong>du</strong> contenu <strong>du</strong> vaseou pour ré<strong>du</strong>ire l'évaporation on raccorde le Vased expansio n sur un tuyau de r<strong>et</strong>our, c<strong>et</strong>te disposipasréalisée. Il devient alors indispensable|ion n'es(ccor 1er la colonne montante sur le trop-pleinfig. 75).ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par thermosiphon 99Lorsque le trop-plein débouche à un niveau inférieurà l'orifice de trop-plein <strong>du</strong> vase d'expansion, itfaut le munir d'un éventVase./ExpansionP<strong>et</strong>it tuberecourbe_FIG. 76.Tropp/einÉvent de vase d'expansion.(ou entrée d'air) qu'onpeut établir comme l'indiquela figure (fig. 76,<strong>et</strong> qui évite le siphonnagede l'installation parle trop-plein, tout enempêchant les projectionsd'eau lorsque l<strong>et</strong>rop-plein débite.Lorsqu'il est impossiblede placer le vasedans un endroit abrité,on peut l'établir aveccirculation d'eau chaude, comme un radiateur (fig. 77).Comme ce dispositif a l'inconvénient d'entraîner uneperte de chaleur, on préfèresouvent calorifuger soigneusementle vase. (<strong>La</strong> sciure,.Trop-pleinla fibre de bois donnentde bons résultats.)Lorsqu'on ne dispose pasd'eau sous pression, c'estgénéralement sur le vased'expansion qu'on place CirculationExpansionl'entonnoir pour le remplissagequi est alors effectuéau seau..RégleurPurge d"air. —- L'eauFIG. 77.qui remplit les installations.xle- <strong>chauffage</strong> à eauVase avec circulation.charte contioit de l'air, plus exactement des gaz.Eu s^ïN


100 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.(feraient pas à constituer de véritables bouchons supposantà la circulation régulière de l'eauIl est absolument nécessaire d'évacuer, de purgerrégulièrement ces gaz dont la presence contrarie laFIG. 77 Purgeur à volant. Fie. 77 t,r . Purgeur à clef.circulation de l'eau. Le meilleur système de purgeest la purge naturelle. Elle est réalisée par une judicieusedispositiondes tuyauteriesdont toutes cellesà allure horizontaleseront inclinéesde 3 à 5 m /mpar mètre de tellefaçon cpie les gaz,plus légers quel'eau, donc suivantla pente montante,cheminent vers levase d'expansiond'où ils serontrej<strong>et</strong>és à l'extérieurpar l<strong>et</strong>rop-plein.FIG. 78.Raccordement <strong>du</strong> trop-pleinsur une vidange.Part outoù ce mouvementdesgaz peut sefaire dans leque celui de l'eau cela est évidemment préilne faut pas hésiter à rompreULTIMHEATVIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par thermosiphon 101avec c<strong>et</strong>te norme si l'encombrement, l'esthétique oudes obstacles l'exigent. L'important, l'indispensable,est que les gaz ne puissent stagner en un pointquelconque <strong>du</strong> tuyautage. Donc jamais de tuyauxhorizontaux, ni de pentes douteuses, ni de tuyauxnon dressés, comportant des bosses.<strong>La</strong> fig. 79 donne un dispositif de pentes alternéesqui évitant la pente régulière, disgracieuse <strong>et</strong> quelquefoisimpraticable pour peu que l'installation ait ungrand développement, assure une purge parfaite sansaucun inconvénient pour la circulation.Bien des raisons interdisent souvent de recourirà la purge naturelle. Parmi ces raisons on peut citer :souci d'économie (apparente), fantaisie des clientsqui imposent les tracés de tuyauteries, exigencesinconsidérées d'architectes, impossibilités techniques,soucis d'esthétique, encombrement, <strong>et</strong>c...On peut alors recourir aux purgeurs d'air (fig. 77 bis<strong>et</strong> 77 ter), sortes de p<strong>et</strong>its robin<strong>et</strong>s qu'on manœuvre àla main suivant les besoins. Les purgeurs sont pourl'installateur de fréquentes sources d'ennuis, soit queles usagers oublient de les manœuvrer, les manœuvrentinconsidérément, s'inquiètent de la fréquencedes manœuvres (qui est très variable). Enfin lesenfants peuvent, en manœuvrant les purgeurs àvolants, causer des inondations.Pour toutes ces raisons les purgeurs à main doiventêtre évités. En tout cas, il est inutile d'en installerà tort <strong>et</strong> à travers <strong>et</strong> il ne faut jamais en placer undirectement sur un tuyau, mais à l'extrémité d'une« bobine » (p<strong>et</strong>ite longueur de tuyauterie) en 15/21par exemple, de capacité suffisante pour éviter lesmanœuvres trop fréquentes.-Chaque fyis que le budg<strong>et</strong> d'installation le perm<strong>et</strong>oj4issubstituera aux purgeurs à main un réseau deXtuvaftfcgrie jde purge permanente. C'est-à-dire un4fs^aigŒg)jinalisations de p<strong>et</strong>it diamètre con<strong>du</strong>isantMfEEMULTïMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'102 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>les gaz Vers des points naturellement purgés, Vers levase d'expansion ou directement à l'extérieur.L'établissement d'un réseau de purge qui n'obligepas à revenir tôt ou tard sur le chantier est assezdélicat. Il ne faut pas placer de tuyaux de purgesusceptibles de se remplir d'eau. Ils constitueraientdes « courts-circuits » préjudiciables à la circulation.Ne pas placer non plus de tuyaux de purge horizontaux,surtout s'ils sont en fer. L'eau entraînée lorsd'une expansion rapide pourrait y stagner, rouillerle tube, ce serait l'obstruction. Un tuyautage en cuivreest toujours supérieur à un tuyautage en fer. Souventplus facile à dissimuler, à poser <strong>et</strong> finalement probablementmoins cher.V////////////////////^^^^FIG. 79. — Pentes de r<strong>et</strong>ours alternées.<strong>La</strong> figure 81 indique différents cas de purge qui seprésentent fréquemment dans les installations àniveau. On remarquera en particulier le « pont d'air »P évitant le « court-circuit » que provoque le dispositif1. Enfin on remarquera également les divers sensde pentes adoptés dans les caniveaux.<strong>La</strong> figure 80 indique différents dispositifs de purgequi peuvent être adoptés dans un immeuble. On remarstuyauteries de gaz partent des radiateurslera que llides colonnes montantes. <strong>La</strong> <strong>pratique</strong>itré que ce dispositif était préférable.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 103Enfin chaque connexion comporte un « pontd'air » au-dessus <strong>du</strong> plan d'eau <strong>et</strong> les tuyauterieshorizontales sont en pente pour éviter la stagnationde l'eau. Les tuyauteries de purge pour quelquesradiateurs peuvent être établies, si elles sont en fer,en 5/10 ou mieux en 8/13. Dès qu'il s'agit de plusieurscolonnes il semble logique d'employer <strong>du</strong> 12/17.y///////777~,V///////77T77ZZZiFIG. 80. — Purge d'air (Immeuble.)• //////S//S~ --rS.j è LFIG. 81. — Purge d'air (à niveau.)NOTIONSSOMMAIRESSUR LE CALCUL DES TUYAUTERIESLe réseau de tuyauteries d'un <strong>chauffage</strong> à eauchaude n'est pas autre chose qu'une distribution d'eauchaude sous faible pression. C<strong>et</strong>te distribution comportedes tuyauteries de r<strong>et</strong>our qui ramènent à lachjyKlière l'qeu refroidie dans les corps de chaufferadiafoy^ atc...). C'est ce refroidissement de l'eaufcsttcè®ri©Tie on l'a vu précédemment, l'élémentULTMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'104 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>principal de la charge ou pression qui force l'eau àcirculer continuellement. Le thermosiphon trouveainsi sa force en lui-même, c'est ce qui fait sa simplicité<strong>et</strong> sa sécurité. Mû par la différence de poids entrel'eau refroidie <strong>et</strong> l'eau chaude, un courant s'établitqui, pour que l'installation donne satisfaction, doittransporter des quantités d'eau bien déterminées.Nous avons vu en eff<strong>et</strong> que la quantité de chaleurémise par un radiateur dépend de sa températuremoyenne, laquelle est évidemment liée à la quantitéd'eau qu'il reçoit. <strong>La</strong> surface de contact avec l'airde refroidissement (surface de chauffe) étant fixe sile radiateur reçoit plus d'eau, celle-ci s'y refroiditmoins, en ressort donc plus chaude <strong>et</strong> inversement.En fait, on fixe le refroidissement de l'eau dans lesradiateurs à une valeur variant de 20 à 30 degrés,échelle la plus avantageuse.Plus la chute admise est faible plus les radiateurssont gros <strong>et</strong> plus les diamètres sont p<strong>et</strong>its <strong>et</strong> inversement.Le calcul des tuyaux est ainsi lié à celui desradiateurs, mais nous ne nous occupons pour l'instantque <strong>du</strong> premier.Si nous adm<strong>et</strong>tons, par exemple, une chute de25 degrés dans un radiateur qui doit fournir 1250 calories-heure,il faudra lui apporter = 50 litresd'eau à l'heure, chacun d'eux abandonnant au coursde son passage dans l'appareil 25 calories.<strong>La</strong> charge a une tendance à propulser l'eau. <strong>La</strong>tuyauterie offre une résistance. C<strong>et</strong>te résistance peutêtre décomposée en résistance linéaire <strong>et</strong> résistanceslocalisées.Resistance linéaire. — L'eau frotte contre les paroistuyauk qui la con<strong>du</strong>isent <strong>et</strong> ce frottement a poureflfëfes£le_g(yier son mouvement.•) (""lL^n^ijjance de frottement peut être appelée résis-ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


Fig, 81 bis. — Abaque de calculs. DIAMETRES DES TUYAUTERIES DES CHAUFFAGES A EAU CHAUDE pourEcart de température entre l'aller <strong>et</strong> le r<strong>et</strong>our : 30 degrés-1 centigrades.Distance horizontale entre la chaudière <strong>et</strong> le radiateur le pliis éloigné : maximum 10 mètres.ULT'.MHEATCa/ories transporterVIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par thermosiphon 105.tance linéaire parce qu'elle augmente avec la longueur<strong>du</strong> tuyau, elle lui est proportionnelle. C'est un élémentimportant qu'il ne faut jamais perdre de vueen <strong>chauffage</strong>. <strong>La</strong> section d'un tuyau ne signifie rien,si l'on ne prend pas en considération sa longueur.Tel tuyau pourra parfaitement alimenter un radiateurpeu éloigné, alors qu'il ne suffira plus pour lemême radiateur placé plus loin. <strong>La</strong> résistance defrottement dépend de l'état des parois des tuyaux.Elle est plus grande dans les tuyaux rugueux quedans les tuyaux lisses.Elle augmente aussi avec le débit, c'est-à-dire quesi l'on Veut faire passer une plus grande quantité d'eaudans le même tuyau la résistance est plus forte, cequi explique que de gros radiateurs ne peuvent êtrealimentés par de p<strong>et</strong>its tuyaux que dans les étagessupérieurs, où la charge est élevée. H est à peu prèsexact de dire que si le débit double, devient deuxfois plus grand, la résistance devient 2x2 = 4 foisplus forte, si le débit triple, la résistance devient3x3 = 9 fois plus grande, <strong>et</strong>c... Enfin pour unmême débit la résistance <strong>du</strong>e au frottement augmentelorsque le diamètre diminue. Elle augmente mêm<strong>et</strong>rès rapidement. Ainsi si le diamètre devient 2 foisplus p<strong>et</strong>it, la résistance est environ 2 x 2 x 2 x 2X 2 = 32 fois plus forte. Ce qui explique pourquoiune ré<strong>du</strong>ction d'un point sur un diamètre a parfoisdes eff<strong>et</strong>s si importants.Résistances localisées. — Le courant d'eau lancédans un tuyau éprouve une certaine difficulté à changerde direction ou de section, c'est-à-dire que tousles coudes, tés, ré<strong>du</strong>ctions se tra<strong>du</strong>isent par des résistanceslocalisées dont l'importance dépend surtout dela brusqUëf!g|<strong>du</strong> coude ou <strong>du</strong> changement de section-... '^Tîta^façonS commode de se représenter les résis-.tairees localises est de les comparer aux résistancesn e S !ULTSMHKAT ®VMfTUAL MUSEUM


106 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.de frottement offertes par des canalisations de mêmediamètre. Ainsi on se représente bien la résistancequ'offre à té de 15 si on se l'imagine comme équivalenteà celle qu'offrirait, au frottement, 60 centimètresde tuyauterie de même diamètre.Pertes de charges. — L'eau circule sous l'eff<strong>et</strong> d'unecharge ou pression qui, comme on l'a vu, s'exprimeen millimètres d'eau par centimètre carré. Touterésistance à la circulation, qu'elle soit <strong>du</strong>e au frottementou à un « accident » local : coude, té, se tra<strong>du</strong>itpar une perte de charge ou de pression, par une diminutionde la charge motrice.Condition de circulation. — Pour que l'eau circuledans un circuit, il faut <strong>et</strong> il suffit que la pression quirègne dans ce circuit soit égale ou supérieure auxpertes de charges correspondant aux débits que l'onveut assurer. Si la pression est égale au total despertes de charge, la circulation s'effectue comme onle prévoyait, si la pression est supérieure au totaldes pertes de charge, la circulation s'accélère de façonà ce qu'en définitive, pertes de charge <strong>et</strong> chargesoient équivalentes.Principe <strong>du</strong> calcul des tuyauteries. — Le principe<strong>du</strong> calcul des tuyauteries est très simple. En réalitéon ne calcule pas les tuyauteries mais on essaye unjeu de diamètres <strong>et</strong> on vérifie qu'ils assurent la circulationvoulue.On connaît la charge ou pression calculée commeil a été dit précédemment <strong>et</strong> comme l'indiquel'exemple en fin <strong>du</strong> volume.On connaît les débits à assurer en divisant les pouvoirsde transmission des radiateurs à alimenter (oules calories de déperditions des pièces), par la chutede température qu'on se fixe. C<strong>et</strong>te chute variableà 30 degrés pourra être forte dans les installa-^r-tionfesaà |e refroidissement de l'eau dans les tuyauxI l f é SULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par thermosiphon 107est faible parce qu'ils sont courts ou de diamètresrelativement faibles (pavillons, immeubles, <strong>et</strong>c...)Elle devra être faible dans les autres cas : <strong>chauffage</strong>d'appartements, <strong>chauffage</strong> en parapluie, <strong>et</strong>c...On connaît, au moyen de tableaux ou d'abaques,les pertes de charge correspondant aux débits nécessairesdans les diamètres qu'on essaye. Il suffit devérifier que le total de ces pertes ne dépasse pas lacharge disponible.Il serait grotesque de prétendre qu'un calcul rigoureuxest possible, car quel que soit le soin qui a étéapporté aux essais qui ont permis de déterminer lespertes de charge (dont les principaux ont été effectuésen Allemagne <strong>et</strong> en Amérique), ces pertes decharge ne sont évidemment pas connues avec uneprécision absolue. D'ailleurs, on emploie des tubesqui n'ont de commun avec ceux qui ont été essayésque leurs caractéristiques commerciales <strong>et</strong> les p<strong>et</strong>itsdéfauts de montage (cintrages défectueux, <strong>et</strong>c...)apportent des éléments d'imprévus dont un calculprécis ne saurait tenir compte D'ailleurs des calculsprécis ne peuvent être effectués que par des spécialistesentraînés <strong>et</strong> s'ils sont quelquefois presque indispensables,ce n'est pas le cas pour la majorité desinstallations courantes qui intéressent les lecteurs dec<strong>et</strong> ouvrage.Néanmoins, il ne faut pas croire qu'on peut se fierà son flair <strong>et</strong> tel qui a de l'expérience peut comm<strong>et</strong>trede grosses bévues dans des cas particuliers.Il ne faut pas oublier que si la concurrence ne perm<strong>et</strong>pas les diamètres trop forts, un diamètre tropfaible ne pardonne jamais. <strong>La</strong> réfection d'un réseaude tuyauteries est toujours très onéreuse, entraîne desfrais accessoires importants (raccords, peinture, <strong>et</strong>c.).ne peut c|) ne que conseiller aux installateursrir pour le calcul des canalisationsspéciales, importantes, aux bureauxULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


108 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.techniques spécialisés <strong>et</strong> de se méfier des procédéssimplistes qu'on trouve un peu partout.Procédés empiriques <strong>et</strong> rapides. — Pour choisir lesdiamètres à essayer <strong>et</strong> souvent même pour établirles devis, les techniciens eux-mêmes ont recours à desprocédés rapides : formules ou abaques. Il est toujoursimprudent d'exécuter une installation sur ces donnéesqui s'appliquant à un cas limité, ne résolvent que trèsimparfaitement les cas particuliers. C'est ainsi parexemple que l'abaque (fig. 81 bis) donne des diamètrestrop forts pour tous les tronçons de canalisations quine sont pas le plus long de l'installation. Un moyentrès rapide consiste à estimer sommairement la charge,à la diviser par le double de la longueur réelle desprincipaux circuits (ceci pour tenir compte des résistanceslocalisées) pour obtenir la perte de charge 1moyenne admissible <strong>et</strong> à lire ensuite sur un tableauou abaque les diamètres qui, pour les débits nécessaires,correspondent à une perte de charge au pluségale à la perte moyenne admissible.Exemple de calcul sommaire de canalisations. —Les lecteurs qui s'intéressent au détail <strong>du</strong> calcul descanalisations trouveront en fin de l'ouvrage unexemple de calcul basé sur les meilleures méthodesactuellement connues.Poids en grammes d'une colonne d'eaud'un centimètre carré de section<strong>et</strong> d'un mètre de hauteur â différentes températures30° 99,5735° 99,4240° 99,2345° 99,0250°.. J j98,8198,5898,33A 65°.70°.75°.80°.85°.90°..98,0797,7897,4997,1996,8796,55ULTiMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 109DISPOSITIONS GENERALESDES TUYAUTERIESInstallations à un tuyau. — Les schémas (fig.<strong>et</strong> 83) montrent la disposition des installations à untuyau. Ce système n'a que l'avantage de la simplicité<strong>et</strong> de l'économie de tuyauterie.Il a le grave inconvénient de ne perm<strong>et</strong>tre aucunréglage, l'eau d'alimentation d'un corps de chauffeprovenant d'eau déjà refroidie dans le corps de chauffeprécédent. Les derniers corps de chauffe, traverséspar de l'eau à basse température, doivent être dedimensions énormes. Dans la disposition de la figure(fig. 82), les corps de chauffe ne peuvent être ni régiésni mis hors circuit.Ces systèmes à un tuyau sont très peu employés.Installations à deux tuyaux. — Les schémas (fig. 84<strong>et</strong> 85) donnent les deux dispositions principales dessystèmes à double tuyauterie, l'une d'aller <strong>et</strong> l'autrede r<strong>et</strong>our :a) Distribution supérieure ou en parapluie(fig. 84);b ) Distribution inférieure ou en chandelles(fig. 85).<strong>La</strong> distribution en parapluie présente les avantagessuivants :Mise en mouvement rapide de l'eau dans la colonnemontante principale;Une seule tuyauterie horizontale à l'étage inférieur' (généralement - ®! cave) <strong>et</strong> à basse température, puisquelerie de r<strong>et</strong>our;Imentation de. diamètres décroissantsULTMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'110 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>I Vase d expansion'hfasedc dexpansionRmT77777777777777777//RMhfrrr.ChaudièreCfiaudfère•7777777777777?'FIG. 82.Installation à un tuyau.FIG. 83.Installation à un tuyau[H Vase d'expansion • Vase d 'expansionm "H' / / / / / /////zs///////m'-'////1/////yHl/ / / / / / / ///// /i- n1G. 84.à deux tuyauxapluie.Chaudière |7ÏÏ7777.FIG. 85.Distribution en chandelles.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 111vers les étages inférieurs où se trouvent les piècesprincipales dont l'esthétique est à ménager.Par contre, l'inconvénient principal de ce dispositifest d'accroître la dépense de tuyauteries, d'unecolonne montante principale de gros diamètre puis-/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / . •/////////////////. Y / / / / / / / / / / / / / / /©y / / / / / / / / / / / / y/// / / /FIG. 86. — Distribution à deux tuyaux.(1) Piquage (P. Purgeur d'air).(2) Branchement sur colonne.(3) Aller sous plafond <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our en plinthe.(4) Aller <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our en plinthe (P. purgeur d'air).(5) Aller <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our sous plafond.(6) Aller sous plafond <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our- sous plafond de l'étage inférieur.qu'elle doit con<strong>du</strong>ire à la partie haute de l'édific<strong>et</strong>oute l'eau de circulation.Les avantages <strong>et</strong> les inconvénients de la distributionen chandelles sont la contre-partie des inconvénientsde la distribution en parapluie,de distribution peuvent d'ailleursune même installation.ULTMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


112 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.Dans tous les cas, le niveau des tuyauteries horizontalesd'alimentation par rapport aux corps dechauffe est indifférent. On place généralement lestuyauteries horizontales de r<strong>et</strong>our à un niveau inférieurà celui des corps de chauffe, soit en plinthes,soit sous le plafond d'un étage inférieur. Lorsque lestuyauteries de r<strong>et</strong>our circulent sous le plafond del'étage où se trouvent les corps de chauffe qu'ellesdesservent, on dit que l'installation est établie avecr<strong>et</strong>ours sous plafond. Les installateurs évitent généralementce genre d'installation d'une exécution assezdifficile <strong>et</strong> qui présente d'ailleurs assez peu d'intérêtcomme on le précisera au chapitre VI, sauf dans lescas où c'est une obligation impérieuse que de ne passoulever les parqu<strong>et</strong>s ou carrelages.TUYAUTERIES DE BRANCHEMENTS. — Les dispositionsclassiques des tuyauteries de branchements descorps de chauffe sur les tuyauteries principales sontreprésentées par la figure 861.RÈGLES GÉNÉRALES D'INSTALLATIONEn dehors des règles qu'on peut tirer, particulièrement<strong>du</strong> point de vue des emplacements d'appareils,<strong>du</strong> chapitre précédent, voici les différents pointsqu'il faut toujours avoir présents à l'esprit lorsqu'ils'agit de réaliser une installation de <strong>chauffage</strong> à eauchaude par thermosiphon :Pour la chaudière. — <strong>La</strong> placer aussi bas que possible,c'est-à-dire de préférence dans une cave, ou siace de l'installation le justifie dans une fossestruction d'un con<strong>du</strong>it de fumée étant tou-


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par thermosiphon 113.jours onéreuse, il faut entre plusieurs emplacementspossibles préférer celui qui se trouve le plus près d'uncon<strong>du</strong>it convenable <strong>et</strong> réglementaire existant ou d'uncon<strong>du</strong>it facile à rejoindre (con<strong>du</strong>it de l'étage supérieurpar exemple).Peur les pe- H T Rtites installa- \ Jtions, on peut € *quelquefois ^ M f l B S Splacer la chau- W^^^ÊSK Vdière dans une BH^H^^^^jJyB ^BpJpièce habitée où • • M M ^ Z a ^ l^Kelle tient lieu de m^Mr*^?'"S^ 1. WÊÊtradiateur. On ^WjKÊ^^^^M^BÊSÊÊ^KBtperd alors un ^kPEMB 4 "^»»^Pr î'IBPldes principauxEf^^^HHlflm j§3|avantages <strong>du</strong> ||'fBBP9fl| * '^H<strong>chauffage</strong> cen- iMM^^^^^^BlBBi^^^rtral puisque les Hjtj* . .Vf . j ^Efde charbon, de «Fcendres <strong>et</strong> de ' * UpP'mâchefers de- f0D "H •vront avoir lieugr_dans c<strong>et</strong>te piè- H Hydromètre- _ T> Thermomètre,ce. Il est prefe- — R. Régulateur. — Rob. Robin<strong>et</strong>srable de placer de vldange "la chaudièredans un vestibule ou dans un coin de la cuisine.Pour les corps de chauffe. — Tcut en s'inspirant desprincipes généraux exposés aux chapitres précédents>s'efforcer de placer les corps de chauffe à des distancesissi ré<strong>du</strong>ites que possible de la chauàré<strong>du</strong>ire la longueur des tuyauteriesalimentation <strong>et</strong> de r<strong>et</strong>our,appareils des différents étages sur des


114 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>colonnes communes, toujours dans le but de ré<strong>du</strong>irela longueur des tuyauteries qui sont l'élément decherté principal par elles-mêmes <strong>et</strong> par la maind'œuvreconsidérable qu'entraîne leur pose.Un emplacement deradiateur ne doit êtrefixé qu'après qu'on s'estassuré d'atteindre l'appareilavec deux tuyauteries,économiquement<strong>et</strong> élégamment.<strong>La</strong> détermination d'unemplacement est presqu<strong>et</strong>oujours la résolutionsouvent difficile d ' uncompromis entre desconsidérations techniques<strong>et</strong> des considérationsd'encombrement,d'esthétique <strong>et</strong> d'économie.<strong>La</strong> fantaisie <strong>du</strong>client vient quelquefoiscompliquer le problème.no. 88. —t. Thermomètre.— Accessoires des chau-R. Régulateur âières. — Les accessoiresdes chaudières à eau chaude sont les suivants :Un thermomètre qui indique la température del'eau au départ de la chaudière, (fig. 87 <strong>et</strong> 88).Un robin<strong>et</strong> d'alimentation en eau froide piqué surune tuyauterie de r<strong>et</strong>our <strong>et</strong> raccordé sur une canalisationd'eau froide sous pression. Ce robin<strong>et</strong> peutêtre doublé par un robin<strong>et</strong> de sûr<strong>et</strong>é assurant uneétanchéité parfaite;Un oli deux robin<strong>et</strong>s de vidange V raccordés surd'eaux usées ou munis d'un raccord pourcaoutchouc mobile (fig- 87):ULTSMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 115Un régulateur automatique de tirage commandantla porte d'entrée d'air sous la grille <strong>et</strong> la porte de ,coupe-tirage (fig. 87 <strong>et</strong> 88).Un hydromètre indiquant le niveau de l'eau dansl'installation (fig. 87).FIG. 89.Régulateur automatique.FIG. 90.Hydromètre.Un jeu d'ustensiles pour charger <strong>et</strong> n<strong>et</strong>toyer lachaudière;Dans certains cas, une soupape de sûr<strong>et</strong>é.Sécurité des installations. — Une chaudière à eauchaude privée d'expansion présente un danger d'explosionsous l'eff<strong>et</strong> de la dilatation, aggravé par lerisque d'une vaporisation instantanée <strong>et</strong> brutale del'eau (surchauffée sous pression à une températuresupérieure à 100 degrés) que la rupture de la chaudièrem<strong>et</strong> en communication avec l'atmosphère.Une soupape de sûr<strong>et</strong>é placée sur la chaudière nedonne qu'une sécurité relative.Il faut éviter les vannes placées sur la tuyauterie dedépart <strong>et</strong> susceptibles d'interrompre la communicationavec le vase. Lorsqu'elles sont indispensables(dans certains cas d'accouplement de plusieurs chaunple)un tube de sûr<strong>et</strong>é de sectiontant jusqu'au vase d'expansion estULTMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


116 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.Voici les dispositions arrêtées à ce suj<strong>et</strong> par l<strong>et</strong>roisième congrès <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>et</strong> de la ventilationdes bâtiments habités :Règles de l'art concernant les dispositifs de sûr<strong>et</strong>é àemployer pour le <strong>chauffage</strong> par l'eau chaude à bassepression.I. — Les générateurs d'eau chaude doivent être mis encommunication directe avec l'atmosphère sans l'interventionde vannes de ferm<strong>et</strong>ure d'aucune sorteII. — <strong>La</strong> section de c<strong>et</strong>te communication doit être telleque dans le cas d'échappement de vapeur, lorsque la chaudièredonne sa puissance totale de calories, l'élévation depression ne devra pas être supérieure à plus de 1/10 de lapression statique. C<strong>et</strong>te condition doit être remplie, mêmesi le circuit de <strong>chauffage</strong> ne contribue pas au refroidissementde l'eau de la chaudière.A titre d'indication, les diamètres suivants peuvent êtreemployés pour les tubes de sûr<strong>et</strong>é dont la longueur ne dépasserapas la distance verticale entre le niveau de la chaudière <strong>et</strong>le vase d'expansion.Chaudière ou groupe de chaudières dont la surface totalene dépasse pas :6 mètres carrés.... Diamètre : 25 millimètres.10 — .... — 35 —20 — .... — 40 —30 — — 60 —60 — .... — 60 —90 — .... — 70 . —120 — - .... — 80 —Ces diamètres doivent être considérés. comme des minima.III. — <strong>La</strong> section <strong>du</strong> tube de sûr<strong>et</strong>é devra être augmentéede 5 % pour chaque changement de direction <strong>et</strong> pour 5 mètresde longueur de tube en plus de la distance verticale entre lachaudière <strong>et</strong> le vase d'expansion.IV. — Le dégagement d'eau <strong>et</strong> de vapeur devra être visibleL'orifice <strong>du</strong> tube de sûr<strong>et</strong>é devra être disposé de telle manièrequ^lne puisse être obstrué.V. — cas d'accouplement des chaudières, sans vannedispositifs ci-dessus sont applicables pour l'enchaudièresréunies.ans le cas de vannes de sectionnement placées sur


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par thermosiphon 117.les départs <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ours des chaudières, les précautions ci-dessusdoivent être appliquées pour chacune des chaudières prisesséparément.VII. -*— Chaque chaudière doit être munie :1° D'un indicateur de hauteur d'eau efficace pour connaîtrele niveau de l'eau dans le tube de sûr<strong>et</strong>é;2° D'un ou deux robin<strong>et</strong>s de jauge établis à la partie hautede la chaudière pour perm<strong>et</strong>tre, au personnel de constater sielle renferme ou non de l'eau avant d'allumer le foyer.VIII. — En cas d'emploi de vannes d'accouplement, celles-cidevront porter très apparemment un dispositif indicateurd'ouverture. Ce dispositif devra toujours être visible pour lechauffeur.IX. — Les tubes de sûr<strong>et</strong>é devront être aménagés de tellemanière qu'ils ne puissent en aucun cas être soumis à la gelée.DÉTAILSD'EXÉCUTIONRé<strong>du</strong>ctions de diamètres. — Toutes les ré<strong>du</strong>ctions dediamètres effectuées sur les tuyauteries horizontalesdans le sens de la pente montantedoivent être établies d<strong>et</strong>elle façon que l'air ne puisses'accumuler à leur endroit.FIG. 91.Mauvais montage.Si l'on dispose horizontalementun té ré<strong>du</strong>it ordinaire,l'air s'accumulera inévitablementen A (fig. 91). <strong>La</strong> dispositionde la figure >92 avec ré<strong>du</strong>ctions excentrées placéesdans un té à sorties égalesévite c<strong>et</strong> inconvénient.FIG. 92.Bon montage.Branchements des corps dechauffe. — On raccorde l'alimentationen haut <strong>et</strong> le r<strong>et</strong>ouren bas. Mais il est généralefférenlde les raccorder <strong>du</strong> même côté ou de


118 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.Le raccordement de la tuyauterie d'alimentation <strong>du</strong>côté opposé à la colonne montante est une nécessitélorsque la colonne montante est longue, car la longueur<strong>du</strong> branchement lui donne une certaine élasticitéqui lui perm<strong>et</strong> de suivre les déplacements ver-FIG. 05.R<strong>et</strong>ours opposés.FIG. 96. — Tés cintrésou à renvoi.ticaux importants que la dilatation impose à lacolonne (fig. 93).Dans tous les autres cas, la disposition relative de sorifices est une question de commodité, d'économie <strong>et</strong>„, d'esthétic pe (1).f f f ^ f f ficcordements <strong>du</strong> même côté provoquent unele moindre que les raccordements opposés.ULTSMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 119On combine aussi simplement <strong>et</strong> élégamment quepossible les branchements des radiateurs voisins alimentéspar les mêmes colonnes (fig. 94).D'une façon générale, il faut s'efforcer d'éviter lesdispositions des tuyauteries de r<strong>et</strong>our qui provoquentla rencontre de courants opposés (fig. 95). On peutemployer dans ce but des tés cintrés, dits à renvoi,mais ces raccords coûtent cher (fig. 96).REGLAGE DES INS1 DONSNécessité d'un premier réglage par l'installateur. —Si scrupuleusement qu'ait pu être calculée une installation,il se pro<strong>du</strong>it inévitablement entre la thée-rie<strong>et</strong> la réalisation, certains écarts dont les causes principalessont :<strong>La</strong> nécessité matérielle d'arrondir les diamètresthéoriques aux diamètres <strong>du</strong> commerce;L'influence que peut avoir sur les pertes de chargele plus ou moins de soin apportéau montage, particulièrementdans la façon des coudes.<strong>La</strong> répartition de l'eau chaudeentre les différents corps dechauffe est alors légèrementdifférente de celle qui a étéprévue, certains appareils favoriséschauffent trop aux dépensd'autres.Régler l'installation, c'est corrigerdans toute la mesure <strong>du</strong>Fig. 971Robin<strong>et</strong> à doubleréglage.possible l'écart de la <strong>pratique</strong><strong>et</strong> de la tEelrie, c'est rétablirks^c^iKjitionsJ de fonctionnement prévues dans lesm ® !ULTMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'120 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Robin<strong>et</strong>s à double réglage. — Les robin<strong>et</strong>s à doubleréglage qui commandent les corps de chauffe perm<strong>et</strong>tentle réglage de l'installation (fig. 971.Un bon robin<strong>et</strong> à double réglage est représenté encoupe par la figure 98.Indépendamment <strong>du</strong> boisseauB dont la lumière(vue de face sur la gravure)démasque plus ou moins lepassage lorsqu'on manœuvrele volant, ce robin<strong>et</strong> comporteun mamelon M qui terminela tige <strong>du</strong> volant.Si l'on r<strong>et</strong>ire le volant,qu'on r<strong>et</strong>ourne la clé C surle carré de façon à ce queFIG. 98.Coupe d'un robin<strong>et</strong>à double réglage.la tige T échappe au butoirb qui limite sa course, onpeut visser, au moyen de laclé r<strong>et</strong>ournée, la tige dansle chapeau K; le mamelondescend alors à l'intérieur <strong>du</strong> boisseau <strong>et</strong> la sectionde passage se trouve diminuée par ré<strong>du</strong>ction dela hauteur h. On se rend compte de la position <strong>du</strong>mamelon dans le boisseau en m<strong>et</strong>tant la clé en place<strong>et</strong> en voyant lequel des crans c vient à hauteur <strong>du</strong>butoir b, ou mieux en vissant d'abord à fond <strong>et</strong> encomptant les tours dévissés. <strong>La</strong> clé C étant remise enplace, sa course se trouve limitée par le butoir b quine perm<strong>et</strong> au boisseau B que le quart de tour nécessairepour obturer ou démasquer complètement lepassage laissé libre par le mamelon M. Le réglage sefait de l'extérieur, le robin<strong>et</strong> étant en place, <strong>et</strong> sansdifficulté.n <strong>du</strong> réglage. — L'installation une foist la chaudière étant allumée, on observeULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 121par une visite générale la température des différentscorps de chauffe. H peut être normal que certainsd'entre eux, éloignés de la chaudière, c'est-à-diredesservis par les tuyauteries très longues dans lesquellesl'eau se refroidit, se trouvent à une températuremoyenne plus basse que d'autres appareilsplus favorisés (1). Celui qui a calculé l'installationdoit avertir le monteur pour éviter les fausses manœuvres.En <strong>pratique</strong>, on se contente d'apprécier les températurespar le toucher. Dans les installations importantes,un thermomètre mobile rend de grands services<strong>et</strong> perm<strong>et</strong> d'opérer plus exactement.L'installation est réglée lorsque (les volants desrobin<strong>et</strong>s étant tous sur la position d'ouverture) lesradiat"urs sont normalement alimentés, que leurtempérature est uniforme dans toute leur largeur <strong>et</strong>décroît de haut en bas <strong>du</strong> nombre de degrés choisicomme base des calculs (20 à 30°).Le réglage doit naturellement être fait à différentesallures de la chaudière <strong>et</strong> on adopte le réglage moyenqui donne les meilleurs résultats.Lorsqu'on apprécie les températures à la main,c'est à basse température qu'on se rend le mieuxcompte des différences.Réglage par l'usager. — Le terme a régulation »serait plus exact. <strong>La</strong> plupart des usagers ne saventpas, quelquefois parce que l'installateur a négligé dele leur apprendre, tirer de la faculté de réglage <strong>central</strong><strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> à eau chaude les possibilités d'économiede combustible qu'elle comporte.H y a gaspillage de combustible chaque fois que lachaudière marche à une température supérieure à1cas, l'installation est calculée de façon àèratures de sortie soient les mêmes.ceULTMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'122 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>celle qui est juste nécessaire pour que les pièces lesplus défavorisées, par leur exposition ou leurs conditionsde refroidissement particulières, soient chaufféesà la température prévue.Si l'installation est bien établie, les températures demarche normale se rapprochent de celles qui sontdonnées par le tableau page 156.C'est donc sur trois thermomètres, l'un placé à> extérieur, le second dans la pièce la plus exposée,le troisième sur la chaudière, que l'usager doit se guiders'il veut con<strong>du</strong>ire économiquement son <strong>chauffage</strong>.Dans une installation importante, il peut être intéressantd'utiliser des thermomètres dont les indicationstransmises à distance dans la chaufferie perm<strong>et</strong>tentau chauffeur la con<strong>du</strong>ite rationnelle des feux.H est évident que des réglages fréquents sont inutiles<strong>et</strong> qu'ils seraient inopérants sur des chaudièresà charbon dont l'allure ne se modifie pas instantanément.Il n'est utile <strong>et</strong> <strong>pratique</strong> de modifier l'allure dechauffe que pour des périodes plus ou moins longuessuivant la brusquerie des variations de la températureextérieure.Régulateurs de combustion. — Il ne faut pas sefaire trop d'illusions sur la possibilité de maintenirabsolument fixe la température de marche d'unechaudière à charbon. Toutefois, les bons régulateursde combustion ré<strong>du</strong>isent la surveillance <strong>du</strong> foyer <strong>et</strong>en facilitant la régularisation de la marche contribuentà l'économie de combustible.Le régulateur représenté par la figure 99 est <strong>du</strong>principe courant : il comporte un élément dilatableplace dans le tube T qui plonge dans l'eau de la chauntles variations de longueur provoquent leclière eTa»it <strong>du</strong> levier L qui manœuvre la chaîne Cla porte d'entrée d'air sous la grille.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par thermosiphon 123Le régulateur étant réglé suivant les indications<strong>du</strong> constructeur si on raccourcit la chaîne en manœuvrantla glissière G, laporte d'air s'ouvre, lacombustion s'activepour ne se ralentir quelorsque la températurede la chaudière s'étantélevée, le levier s'incline<strong>et</strong> la porte se ferme.On conçoit qu'un usagerobservateur puissearriver rapidement en FIG. 99. — Régulateur,s'aidant de la gra<strong>du</strong>ationde la coulisse G àrepérer les positions de c<strong>et</strong>te coulisse qui correspondentaux températures usuelles de marche suivantla température extérieure.Réglage locaj automatique. — Des appareils ingénieux,mais généralement délicats <strong>et</strong> toujours coûteux,les thermostats, réalisent le réglage local automatiquedes corps de chauffe.Placés dans les pièces à chauffer <strong>et</strong> fonctionnantsuivant les variations de températures de la pièce,ils agissent sur le robin<strong>et</strong> de commande <strong>du</strong> corps dechauffe <strong>et</strong> le manœuvrent, comme le ferait un usageravisé, de façon à maintenir constante <strong>et</strong> à la valeurfixée la température <strong>du</strong> local.Les thermostats ne sont guère utilisés en raison deleur prix élevé que dans les cas où la régularité de latempérature est absolument indispensable (laboratoiresd'essais, par exemple, ateliers pour certainstraitements, <strong>et</strong>c.).^ ^ ^ — |ULTÎMHEAT®VIRTUAL MUSEUM


124 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.ESSAIS DES INSTALLATIONSLes différents essais qui perm<strong>et</strong>tent d'apprécierune installation de <strong>chauffage</strong> sont les suivants :Essais d'étanchêité ;Essais de circulation;Essais de souplesse (ou de réglage ) ;Essais de puissance (ou de températures),Essais d'étanchéité. — L'essai d'étanchéité se faitgénéralement par simple remplissage.Il faut observer que certaines fuites qui se pro<strong>du</strong>isentà froid cessent à chaud ou au bout de quelquesjours pour des raisons diverses (oxydation, <strong>et</strong>c...).Chaque fois que des tuyauteries doivent êtremasquées après pose, il est de bonne règle de lesessayer sous pression, au moyen d'une p<strong>et</strong>ite pompepar exemple, avant la mise en place des parqu<strong>et</strong>s,panneaux ou revêtements qui doivent les recouvrir.Essai de circulation. — L'essai de circulation conrsiste à s'assurer que le fluide circule normalementdans les canalisations <strong>et</strong> appareils.On se contente généralement d'apprécier les températurespar le toucher.Des thermomètres mobiles (thermomètres à tuyaux,par exemple) placés aux endroits convenables, perm<strong>et</strong>tentde vérifier plus exactement si les résultatsprévus dans les calculs sont bien obtenus.Essai de souplesse. — H est particulièrement intées'assurer qu'une installation de <strong>chauffage</strong>aude par thermosiphon fonctionne correctoutesles allures, autrement dit que la


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par thermosiphon 125.répartition de l'eau chaude entre les différents corpsde chauffe s'effectue de la même façon, quelle que soitla température au départ de la chaudière.C<strong>et</strong> essai doit être précédé <strong>du</strong> réglage général dontil a été question plus haut.Essai de puissance. — L'essai de puissance consisteà s'assurer que l'installation est bien en mesure defournir les températures garanties.Comme on n'a pas toujours la faculté d'attendreque la température extérieure atteigne exactementle minimum fixé pour faire les essais, il a fallu adopterdes règles de .correspondance pour le cas où la températureextérieure est supérieure ou inférieure auminimum prévu.Il importe, d'autre part, que les conditions desessais de températures soient parfaitement définiesdans les devis.On trouvera à la fin <strong>du</strong> volume (appendice I) unexemple des règles qui peuvent être adoptées à cesuj<strong>et</strong>,Lorsque la puissance d'une installation est suffisante<strong>et</strong> ses proportions convenables, les températuresau départ de la chaudière correspondent sensiblementsuivant la température extérieure aux indications <strong>du</strong>tableau page 156.En <strong>pratique</strong>, on ne fait guère les essais de températuresqu'en cas de réclamation ou de contestation.DÉFECTUOSITÉS ET RÉFECTIONSse plaint de l'insuffisance defaut s'assurer, dans l'ordre, que lesl'installation sont bonnes (surfaces de


.'126 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>chauffe, puissance de chaudière, diamètres des tuyauteries),<strong>et</strong> puis si elles le sont :Que la chaudière est à sa température de marchenormale ;Que les conditions dans lesquelles la températurepeut être obtenue sont observées (ventilation normale,<strong>et</strong>c...);Que les corps de chauffe fonctionnent normalement.Le mauvais fonctionnement d'un corps de chauffepeut provenir : d'une mauvaise purge résultantd'absence de pente, d'une contrepente, ou de ce queles tuyauteries, bien posées, ont été bousculées (colliersarrachés, <strong>et</strong>c,) ou d'un mauvais réglage, ouencore de la présence de corps étrangers dans la tuyauterie.Il suffit quelquefois que le r<strong>et</strong>our d'un radiateursoit à température légèrement plus basse que celled'un radiateur voisin pour que la circulation cessecomplètement dans le premier. Le remède consiste àouvrir légèrement le double réglage <strong>du</strong> radiateurmalade ou à fermer partiellement celui de son voisin.Lorsque ce sont les proportions de l'installationqui sont défectueuses, il ne reste souvent à l'usagerqu'à se repentir d'avoir voulu une installation à bonmarché, de s'être adressé à un installateur incompétentou peu scrupuleux, ou à se décider aux réfectionsnécessaires toujours onéreuses, <strong>et</strong> d'autant plusdésagréables qu'elles entraînent des détériorations depeinture, papiers, <strong>et</strong>c...L'insuffisance la plus grave est celle des diamètresdes tuyauteries. Lorsqu'elle est générale, on peutdans certains cas y remédier par l'adjonction d'undes dispositifs d'accélération qui seront examinésplus loin. ,ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


<strong>chauffage</strong> a eau chaude par therjio siphon' 127MODIFICATIONS — EXTENSIONSIl est prudent de n'entreprendre aucune modificationsur une installation sans s'être préalablementassuré par une vérification <strong>et</strong> un essai de l'état del'installation <strong>et</strong> de son fonctionnement.On ne doit adjoindre des corps de chauffe qu'aprèss'être assuré que la chaudière est en mesure de fournir<strong>et</strong> les tuyauteries de débiter la quantité d'eau chaudequi leur sera nécessaire. Si ce n'est pas le cas, toutesréserves doivent être faites dans le devis quant aufonctionnement simultané des appareils existants <strong>et</strong>des appareils ajoutés. Toutefois, lorsque les locauxne sont pas utilisés tous à la fois ou lorsqu'il s'agitd'un service d'eau chaude, l'adjonction peut êtrefaite sans inconvénient.Par précaution <strong>et</strong> pour éviter de charger la distribution,on peut alimenter les corps de chauffe ultérieurementajoutés, par un circuit spécial partant dela chaudière.Toute modification ou adjonction est généralementl'occasion de travaux difficultueux : démontage d<strong>et</strong>uyauteries dont les joints sont rouillés, remaniementde radiateurs, <strong>et</strong>c. Ces travaux entraînent souventdes surprises désagréables (bris d'appareils, tuyauxfen<strong>du</strong>s, <strong>et</strong>c.) Ils sont à entreprendre avec circonspection.Lorsqu'on veut établir une installation avec prévisiond'extension ultérieure, il n'est pas indiqué deplacer tout de suite une chaudière capable de fournirdans la suite une puissance supérieure de plus de2u 70 à là "puissance immédiatement nécessaire. Oncpn^î>s»mera inutilement <strong>du</strong> combustible. Les chau-


.'128 l a <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>facile II est bon de prévoir le massif, la disposition <strong>du</strong>tuyau de fumée <strong>et</strong> des tuyauteries principales, defaçon à ré<strong>du</strong>ire au minimum les travaux de modificationsultérieures.Quant aux tuyauteries, rien ne s'oppose à ce qu'ellessoient dimensionnées en vue d'adjonctions ultérieures.Si ces adjonctions sont réparties sur les divers circuits,les tuyauteries seront dans l'ensemble un peu larges,ce qui n'aura que peu d'inconvénient (augmentation<strong>du</strong> pourcentage de perte par les tuyauteries).Si les adjonctions futures prévues sont cantonnéesdans une certaine région de l'installation, les circuitsdesservant c<strong>et</strong>te région avant l'adjonction offrirontune résistance relativement trop faible <strong>et</strong> il peut êtreimpossible de freiner la circulation active qui a tendanceà s'établir par les seuls robin<strong>et</strong>s des corps dechauffe. Les autres circuits établis à diamètres normauxs'en ressentiront. Le réglage général sera impossible.Le remède consiste dans un étranglement provisoiredes circuits à étendre ultérieurement par lemoyen d'une portion de tube de diamètre volontairementré<strong>du</strong>it, suivant les données <strong>du</strong> calcul despertes de charges, <strong>et</strong> intercalée dans le circuit à freiner.Au moment de l'extension, on remplacera c<strong>et</strong>teportion étranglée par un tube de diamètre convenable.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


CHAPITREVEXEMPLE DE RÉALISATIOND'UNE INSTALLATION DE CHAUFFAGEA EAU CHAUDE PAR THERMOSIPHONvCe chapitre présente, à titre d'exemple, la réalisationcomplète d'une installation courante qui a étéexécutée dans la banlieue parisienne. Toutes lesquestions que pose une telle réalisation sont résoluesici dans l'ordre où elles se présentent habituellement.<strong>La</strong> méthode suivie n'est donnée qu'à titre indicatif.C'est celle que nous employons depuis bientôt unedizaine d'années dans nos travaux. Chacun pourra laperfectionner ou la simplifier.CHAUFFAGE D'UNE VILLAAVANT-PROJETLes opérations suivantes qui précèdent la décision<strong>du</strong> client, constituent ce que nous entendons paravant-proj<strong>et</strong>.I. — Relevé des plans ei renseignements.II. — Esquisse de l'installation.III. — Mise au n<strong>et</strong> des plans.IV. — Calcul des déperditions.V. — Détermination des tuyauteries.Bétfrmination des corps de chauffe.Détermination de la chaudière." 'Arminalion <strong>du</strong> vase d'expansion.9VIRTUAL MUSEUM


.'130 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>IX. — Établissement <strong>du</strong> prix de revieut.X. — Rédaction <strong>du</strong> devisXI. — Présentation <strong>du</strong> devis.Voici comment nous procédons à ces différentesopérations.I. - RELEVÉDES RENSEIGNEMENTS ET PLANSA défaut de plans <strong>et</strong> de cahier de charges on se rendsur les lieux pour relever, en s'inspirant <strong>du</strong> guideci-dessous, les renseignements nécessaires.GUIDE POUR L'ÉTUDE D'UNE INSTALLATIONDE CHAUFFAGE CENTRAL A EAU CHAUDEPAR THERMOSIPHONL'étude d'une installation de <strong>chauffage</strong> nécessiteles indications suivantes qu'il est commode de rassemblersur une fiche spéciale, dans un ordre déterminé,de façon à éviter les omissions :Etat actuel des locaux à chauffer: en proj<strong>et</strong>, en construction,neuf, ancien, habité, <strong>et</strong>c... <strong>et</strong> leur état probableau moment de l'exécution des travaux : habité, neuf<strong>et</strong> vide.Situation. — Construction isolée, protégée par desconstructions mitoyennes, exposée aux vents, humide.Orientation <strong>du</strong> bâtiment. S'il s'agit d'un appartementà étage.Températures intérieures particulières demandées <strong>et</strong>eutempérature minimum extérieure à prendreeaa6Sss||dération. Repérage des pièces à chauffer.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 131Renseignements nécessaires pour perm<strong>et</strong>tre l'évaluationdes frais de transport, camionnages, octrois,déplacements des ouvriers, <strong>et</strong>c...Enfin concernant l'installation proprement dite, ily a lieu de noter :Le type <strong>et</strong> le modèle <strong>du</strong> générateur demandé, lesradiateurs préférés, les emplacements souhaités <strong>et</strong> lesdesiderata particuliers <strong>du</strong> client.Relativement aux travaux accessoires qui peuventêtre nécessaires, il y a lieu de s'inquiéter :De l'état des cheminées utilisables ou des conditionsd'établissement de la cheminée à construire.Du raccordement de l'installation sur l'eau froide.De l'assise nécessaire pour la chaudière dès quecelle-ci a une certaine importance.Des déposes de parqu<strong>et</strong>s ou carrelages qui peuventêtre nécessaires (particulièrement dans les appartements).Enfin il y a toujours intérêt à signaler au client,dès c<strong>et</strong>te première Visite les avantages économiquesde certains travaux complémentaires : calorifuges, <strong>et</strong>c.Et il est utile de se renseigner sur les variantes àenvisager, modifications ou extensions possibles oucertaines des locaux ou de l'installation.Une étude sérieuse nécessite encore un plan oucroquis qu'il est commode d'établir à l'échelle. Pointn'est besoin de plans détaillés <strong>et</strong>, à défaut de plansd'architecture, on se contentera de relever sur placeun croquis coté (figure 100.)Sur ce croquis, il faudra porter les indications suivantes:Caves : leur hauteur <strong>et</strong> leur destination (caves à vins, àpharhnnJ à ipgiynpç) les plafonds sont-ils plats ou voûtés.: leur désignation (les numéroter) <strong>et</strong> leurslargeur, hauteur : les coupes des manlambrissées.


.'132 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Murs <strong>et</strong> cloisons : leurs nature <strong>et</strong> épaisseur.Fenêtres <strong>et</strong> vitrages : leurs dimensions.Portes (sauf les portes intérieures en bois) : leur nature,bois fer, vitrées, <strong>et</strong>c..., <strong>et</strong> leurs dimensions.Planchers : leurs constitutions <strong>et</strong> épaisseurs (plancherssur caves, sur terre-plein, sur étage chauffé ou non), lesdifférences de niveaux <strong>et</strong> le sens des lames de parqu<strong>et</strong>s (sides caniveaux sont nécessaires ou probables).Plafonds : leurs constitution <strong>et</strong> épaisseur, les plafondssous étage chauffé ou non, sous grenier (planchéié ou per<strong>du</strong>),sous toiture, sous terrasse, différences de niveaux.Locaux voisins mitoyens : leur nature, chauffés ou non, pourles cuisines, y a-t-il un fourneau à charbon ou seulement unréchaud à gaz.Orientation <strong>du</strong> bâtiment :L'emplacement des appareils : indiquer <strong>et</strong> coter les emplacementsimposés ou possibles pour la chaudière, les radiateurs,le vase d'expansion, <strong>et</strong>c...Con<strong>du</strong>it de fumée : indiquer l'emplacement des con<strong>du</strong>itsutilisables, imposé ou à construire.Tracé des tuyauteries : d'une façon générale, mentionnertous les accidents de nature à faciliter ou à gêper le passagedes tuyauteries : c'est-à-dire sous plafonds, les soffites,poutres, solives, r<strong>et</strong>ombées, corniches, fenêtres, vasistas <strong>et</strong>portes ouvrant sous plafonds <strong>et</strong> le long des murs, les cheminées<strong>et</strong> leurs coffres, placards, meubles immuables, portes,compteurs divers, <strong>et</strong>c...Esquisser au besoin le tracé des tuyauteries sur le plan.Dans certains cas, une photographie ou une carte postalereprésentant les bâtiments fourniront des indications généralesutiles.IULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 133300CM CM Cf'à refaire,•I FEaufroide jCharbon •Calo.i370 35,190M.M30 380 I L^ClfbmèeBr.1lT27Ï2CMi — fo 'VinsJCMPd.p/athourdispleinCAVES1,2x2.4E3 \ VZZ2 oX """ ym y .Salon /40 «310 360Vest.2Cam.8 210 8SàM.3390NCMPVTCMP.*Sa Ion 51.2x2,4[] niFumàfr 4tCuisineEv.REZ-DE-CHAUSSEEFig. 100. — Croquis de bâtiment (caves <strong>et</strong> rez-de-chausséC)II. - ESQUISSE DE L'INSTALLATION1L«i^stallati(Jn a été esquissée sur place sur le croquisffîULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


134 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>1.2.24 CM"iH"Voir(300)Rez^dej^^TChambre 6 Penderie Chambre 7CM;U fi/. IJurcojsoles (plomb )CPToil<strong>et</strong>te 1O<strong>La</strong>v.consolestoy"pl.1.2x2,4JemBains 9W1 e . r ETAGEChambre 80,8x1.5Ch. 11350CM ^40^IVasistas OfixOi\Ch.12:a2>q_ICM.jËâ* 0.8x1,5Ch.13. ,VE TP sur to/t3 vasistas0.6x0.8SéchoirCM=40Grenier per<strong>du</strong>soustoit ardoises.Toil<strong>et</strong>te 15Si N.C.IiwJhL2 e ETAGELét/'mansardé tout autour. P/afond p/àtreàaug<strong>et</strong>s.Fig. 101. — Croquis de bâtiment (étages).<strong>La</strong> chaudière est prévue à l'emplacement <strong>du</strong> vieuxcalorifère à démolir.Un sondage <strong>du</strong> con<strong>du</strong>it de fumée <strong>du</strong> calorifère açrmis de! s'assurer qu'il était réglementaire <strong>et</strong> debomHcconjtruction.r®ULT'.MHEAT'VIRTUAL MUSEUMt


exemples d'installations 135;On a noté la proximité de l'eau froide nécessaire àl'alimentation de la chaudière.<strong>La</strong> disposition favorable des lieux perm<strong>et</strong> d'adopterpour les radiateurs des emplacements économiques»rationnels dans les pièces principales, acceptablesdans les pièces sur cour. On prévoit dans la salle debains, particulièrement encombrée par les tuyauteriesde vidange, un radiateur sur consoles.Le client ne s'opposant pas au passage des tuyauteriesdans les caves, suffisamment hautes, bien accessibles,<strong>et</strong> à plafond plat, on adopte la distribution inférieure.On évite le passage de la tuyauterie dans lacave à vins. (Si cela avait été impossible, on auraitprévu un bon calorifuge.)III. — MISE AU NET DES PLANSIl est commode de tracer le plan <strong>du</strong> bâtiment surcalque, à l'échelle de 2 centimètres par mètre <strong>et</strong> d'enfaire tirer deux repro<strong>du</strong>ctions sur fond blanc, dontl'une servira de plan d'étude <strong>et</strong> l'autre pourra êtreprésentée au client ou à l'architecte.IV. — CALCUL DES DÉPERDITIONSLe calcul des déperditions effectué comme il a étéindiqué au chapitre II, donne les résultats consignésdans les cinq premières colonnes <strong>du</strong> tableau suivant.ULTÎMHEAT®VIRTUAL MUSEUM


PIÈCES$ SipHW55Oqcew« sQBhê a5Oam s3 B» iS Sy a «aTYPE-HAUTEURNOMBRED'ÉLÉMENTSdesradiateursWBË H


exemples d'installations 137


.'138 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>V. - DÉTERMINATION DES TUYAUTERIESDétermination des tuyauteries. — On trace lestuyauteries horizontales sur le plan <strong>et</strong> on trace, d'autrepart, un schéma de colonnes (fig. 102).On inscrit sur le plan <strong>et</strong> le schéma le nombre decalories que doivent transporter les tuyauteries (soulignéessur la figure), c'est-à-dire les calories de déperdition,<strong>et</strong> les totaux relatifs aux colonnes <strong>et</strong> auxtronçons principaux des tuyauteries horizontales. Onnote sur le schéma les différences de niveau entre lachaudière <strong>et</strong> les corps de chauffe. (Inscrites dans desdemi-cercles sur la figure.)On peut alors déterminer rapidement <strong>et</strong> approximativementles tuyauteries au moyen de l'abaque(fig. 81 bis) qui convient dans ce cas, puisque lacolonne III la plus éloignée de la chaudière s'entrouve à une distance horizontale mesurée suivant l<strong>et</strong>racé des tuyauteries (fig. 100) sensiblement égale à10 mètres.Voici comment on procède pour la colonne IV dela figure 102.Pour les tronçons AB <strong>et</strong> A ! B' :Le radiateur n° 14 ém<strong>et</strong> 2.380 calories (voir tableau,p. 136 ' <strong>et</strong> est situé à 9 m. 55 au-dessus <strong>du</strong> niveau de lachaudière. Sur l'abaque, la rencontre de la ligne horizontalecorrespondant à la hauteur de 9 m. 55 avec laligne verticale correspondant à 2.380 calories se pro<strong>du</strong>itau point A. . Le diamètre convenable est donc 15.Pour les tronçons BC <strong>et</strong> B' G' :Le nombre de calories à transporter correspond autotal ~ttesr|>ouvoirs d'émission des radiateurs n os 7, 8oir même tableau, 1.820 + 1.41ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 139Les radiateurs les plus défavorisés de la colonne,c'est-à-dire les radiateurs n 08 7 <strong>et</strong> 8, les plus bas,sont situés à € m. 30 au-dessus de la chaudière. Onsuit donc sur l'abaque les lignes correspondantes à5.615 calories <strong>et</strong> à 6 m. 30. Elles se rencontrent aupoint B entre les diamètres 20 <strong>et</strong> 26, ce qui signifieque le diamètre 20 serait trop juste <strong>et</strong> le diamètre 26trop large. On peut prendre 26 pour l'aller <strong>et</strong> 20 pourle r<strong>et</strong>our.On continue de la même façon pour les autrescolonnes. Pour les tuyauteries horizontales on prendtoujours la hauteur <strong>du</strong> radiateur qui se trouve situéau niveau le plus bas parmi ceux qui sont desservispar les tronçons de tuyauteries considérés. De c<strong>et</strong>tefaçon, on pèche par excès, mais on évite tout mécompteOn mesure ensuite les tuyauteries horizontales sur leplan <strong>et</strong> les tuyauteries verticales sur le schéma encommençant, par exemple, par les gros diamètres <strong>et</strong>en procédant toujours dans le même ordre : colonnes,tuyauteries horizontales, branchements, <strong>et</strong>c..., pour nerien oublier. Les longueurs sont majorées de 10 %pour tenir compte des chutes, déch<strong>et</strong>s, <strong>et</strong>c.VI. —DÉTERMINATIONDES CORPS DE CHAUFFEDans c<strong>et</strong>te étude simplifiée, on néglige, en considération<strong>du</strong> faible diamètre des colonnes traversantles pièces chauffées, les quantités de chaleur émisespar ces colonnes <strong>et</strong> que l'on considère comme desappoints de garantie.COmpFnjation on néglige également l'influenceaidisseAient de l'eau dans les tuyauteries surq^^éltiission des radiateurs.ULT:MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'140 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Le client ayant choisi les radiateurs « Classic », de laCompagnie nationale des radiateurs, <strong>et</strong> les dimensionsdes emplacements disponibles perm<strong>et</strong>tant de placerdans toutes les pièces des radiateurs quadruples, onobtient les surfaces de chauffe nécessaires qu'on inscritdans la colonne 6 <strong>du</strong> tableau, page 136, en divisantpar 500 les chiffres de la colonne 5.On détermine les nombres d'éléments nécessaires ens'efforçant d'approprier les hauteurs des appareils àleur longueur en vue d'obtenir des proportions harmonieuses.Les surfaces sont prises plutôt larges dansles salon, salle à manger, bureau, <strong>et</strong> plutôt justesdans les vestibules, chambres, <strong>et</strong>c.. Il convient deles majorer de 10 à 15 % dans les pièces où les radiateursoccupent des emplacements défavorables (piècessur cour). Il aurait également fallu les majorer (de10 %> P ar exemple) si l'exiguïté des emplacementsavait obligé à employer des radiateurs sextuples.VII. — DÉTERMINATION DE LA CHAUDIÈREPour déterminer la chaudière, on totalise les surfacesdes radiateurs prévus <strong>et</strong> on multiplie par 500,ce qui donne le nombre de calories émises par lesradiateurs.Comme on prévoit le calorifuge de toutes lestuyauteries en cave, on ne majore que de 15 % pourles pertes par tuyauteries. Si aucun calorifuge n'estprévu, on majore de 25 %. Ces pertes pourraient êtrecalculées au moyen des tableaux pages 85 <strong>et</strong> 86.On obtient :m rr,2 x 5oo = 27.190n 15 %. 4.10031.290 calories-heure.ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 141Adm<strong>et</strong>tant commechaudière « Idéal »Série EF qu'on sepropose d'employer,11,000 calories-heurepar mètre carré desurface de chauffe,on obtient la surfacede chauffe de la chaudièrepar une simpledivision. (1),pouvoir de transmissionde laSoit 31.290 :11.000 = 2 m- 84On a adopté unechaudière « Idéal » FIG. 103. — Chaudière » Idéal » E F.EF n" 35 de 2 m^ 85(fig. 103), type commercial le plus voisin.VIII. - DÉTERMINATIONDU VASE D'EXPANSIONOn calcule la contenance d'eau de l'installation :Chaudière79 litres, d'après les catalogues.Radiateurs.... 215 — —Tuyauteries... 80 — d'après le tableau (p. 84]374(1) Il serait plus logique de déterminer d'abord la surface de-fflHle_ffl_tabIagt sur une allure de combustion normale <strong>et</strong> sur lerendement corre|pondant. <strong>La</strong> surface de chaufle serait ensuitepour ab; >rber la chaleur émise. Mais on se trouve enserréaensi ns commerciales des appareils.ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


142 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.Le volume <strong>du</strong> vase s'obtient en divisant le totalpar 15, soit :374 : 15 = 25 litres.On a adopté un vase rectangulaire n° 3 R de35 litres, type commercial immédiatement supérieur.Pour le devis, dans les cas normaux, on peut secontenter de prendre environ un litre pour 750 calories.IX. — ÉTABLISSEMENTDU PRIX DE REVIENTTous les éléments de l'installation étant déterminés,on établit ie prix de revient suivant. On peut seréférer au guide donné page 118, pour ne rien oublier.PRIX DE REVIENTAFFAIRE : X... RÉFÉRENCE : 151. DATE :(NC indique fournitures ou travaux indispensables, mais noncompris.)Générateur : 1 chaudière Astra 19 »2 collecteurs »1 jaqu<strong>et</strong>te calorifuge »1 régulateur »1 thermomètre, 2 robin<strong>et</strong>s, 1 jeud'ustensilessm, I 1 indicateur de hauteur d'eau »... ' 1 tuyau tôle si 1 con<strong>du</strong>it de fumée poteries tyv ^^ I 1 assise sous chaudière sWësULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 143Vase d'expansion 3 R avec consoles <strong>et</strong> niveaud'eau »Corps de chauffe : 17 radiateurs 186 El Classicn" 4 de 92 »10 El Classicn° 4 de 76 »17 robin<strong>et</strong>s à double réglage. »2 colliers <strong>et</strong> consoles »Tubes fer noir qualité <strong>chauffage</strong> : 13 mètres, 12 ST. »35 — 15 «45 — 20 »26 — 26....9 — 3 3 . . . .19 — 402 — 1 50.60 »Raccords GF colliers, ingrédients »Calorifuges bourrel<strong>et</strong>s soie <strong>et</strong> toile en cave »Transports, camionnages (matériaux, outillage,gravois). Octroi «Main-d'œuvre »Déplacements (frais de voyage <strong>et</strong> de séjour) »Dépose des appareils pour peinture <strong>et</strong> repose.... »Raccordement sur eau froide »Raccordement sur vidange 1Peinture des appareils <strong>et</strong> tuyauteries. IRaccords de peinture, menuiserie, > A". C....tentures.VEau <strong>et</strong> combustible pour essais. )Gros percementsFourniture <strong>et</strong> pose de fourreauxDémolition d'installations existantes (calo <strong>et</strong> con<strong>du</strong>its)»Total débours »A dé<strong>du</strong>ire : récupération de matériel existant... .négligeable.Prix de revient n<strong>et</strong> »de radiateurssuivant.peuventêtrechoisis


.'144 l a <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>DIAMÈTRES DES ROBINETSDES CORPS DE CHAUFFE A EAU CHAUDEPOUVOIR D'ÉMISSIONDU CORPS DE CHAUFFEDIFFÉRENCE DE NIVEAUEN MÈTRES•entre chaudière<strong>et</strong> corps de chauffe0 2,5 5,5 8,5 11,50 à 750 15% 12% 12% 12% 12%750 à 1.500 20 15 15 12 121.500 à 2.250 ' 26 20 15 15 152.250 à 3.000 26 20 20 20 15Le prix des raccords, colliers, ingrédients s'apprécieen pourcentage <strong>du</strong> prix des tubes. On peut prendre :100 % lorsque le prix des tubes n'excède pas1.000 francs;80 % lorsque le prix des tubes est compris entre1.000 <strong>et</strong> 2.500 francs;60 % lorsque le prix des tubes est supérieur à2.500 francs.Ces pourcentages varient suivant le prix des raccordsutilisés <strong>et</strong> l'habil<strong>et</strong>é des monteurs. Des statistiquesde chantiers tenues à jour sont très utiles à cesuj<strong>et</strong>.Les frais de transport, camionnages <strong>et</strong> octrois sontestimés d'après le tonnage des marchandises qu'ontrouvera dans les catalogues <strong>et</strong> sur le tableau (p. 84).<strong>La</strong> main-d'œuvre peut être estimée par les méthodesindiquées au chapitre XIII en s'aidant de l'expérienced'installations semblables <strong>et</strong> de statistiques de chanttersteni|es à jour.établissement <strong>du</strong> prix de revient « à l'œil » estsgggT ^-une^jgggirastiaue difficile <strong>et</strong> dangereuse. Les instal-LlfélffULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 145.lateurs pour qui c'est quelquefois une nécessité ferontbien d'étayer leurs approximations sur des statistiquesse rapportant à des affaires étudiées <strong>et</strong> traitéesnormalement <strong>et</strong> dans lesquelles en fait ressortir parallèlementle nombre de calories exigées en moyennepar mètre cube à chauffer, suivant la nature, la destination<strong>et</strong> la position des locaux, <strong>et</strong> le prix de la calorieheure« installée » dans ces conditions.Faire un prix au radiateur est un non-sens, unesource de déboires <strong>et</strong> de surprises. C'est d'ailleursune <strong>pratique</strong> contre laquelle les installateurs sérieuxdoivent s'élever avec véhémence dans leur intérêt,dans l'intérêt de leur profession <strong>et</strong> dans celui de leursclients.X. - REDACTION DU DEVISLe devis a été rédigé comme suit :DEVIS forfaitaire pour l'installation <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong><strong>central</strong> à eau chaude par thermosiphon, à double tuyauterie,dans la propriété de M sise àLe devis comporte les fournitures <strong>et</strong> travaux suivants :Générateur :Une chaudière « Idéal Astra » n° 19 en fonte, à élémentsassemblés, à grille fixe, d'une surface de chauffe de 4 m' 05 <strong>et</strong>munie des accessoires suivants :Un collecteur de départ <strong>et</strong> un collecteur de r<strong>et</strong>our en fonte;Une jaqu<strong>et</strong>te calorifuge en feutre <strong>et</strong> tôle;Un thermomètre;Un robin<strong>et</strong> d'alimentation raccordé sur la distributiond'eau froide;Un robin<strong>et</strong> de vidange raccordé sur la vidange des eauxusées ;Un- régulateur automatique de tirage <strong>et</strong> de combustion;indicateur de niveau d'eau à cadran;t^au dejfumée en tôle noire avec tampons de visiteULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM10


.'146 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Un con<strong>du</strong>it de fumée en poteries en<strong>du</strong>ites extérieurement,courant sous plafond de la cave à charbon pour rejoindre lecon<strong>du</strong>it de fumée de l'ancien calorifère supposé en bon état<strong>et</strong> réglementaire (1).Vase d'expansion :Un vase d'expansion en tôle galvanisée d'une capacité de35 litres placé sur consoles <strong>et</strong> muni d'un niveau d'eau.Corps de chauffe :17 radiateurs « Idéal Classic m 0 4 d'une surface totale dechauffe de 54 m ! 50 environ, peints une couche usine;17 robin<strong>et</strong>s à double réglage en bronze, à volants isolantsperm<strong>et</strong>tant le réglage indivi<strong>du</strong>el de chaque radiateur;Purgeurs d'air à main nécessaires.Tuyauteries :Tuyauteries pour la circulation de l'eau chaude en tubesde fer noir qualité <strong>chauffage</strong>, assemblés par raccords en fontemalléable <strong>et</strong> fixés par colliers en fer noir. Développementtotal des tuyauteries, x... mètres environ.Calorifuge des tuyauteries ne concourant pas au <strong>chauffage</strong>en bourrel<strong>et</strong>s de soie recouverts de toile.Montage :Le montage serait exécuté par des ouvriers spécialistes.Travaux accessoires compris dans le devis :Démolition <strong>du</strong> calorifère <strong>et</strong> des con<strong>du</strong>its de chaleur existantssous plafond des caves;Bouchement des con<strong>du</strong>its verticaux;Évacuation des gravois résultant des travaux <strong>et</strong> démolitions ;Construction <strong>du</strong> massif d'assise de la chaudière.Garantie de température :L'installation proposée perm<strong>et</strong>trait d'obtenir, par un <strong>chauffage</strong>régulier <strong>et</strong> continu de toutes les pièces à la fois <strong>et</strong> tantque la température extérieure ne s'abaisse pas en dessous de5 degrés au-dessous de zéro, les températures suivantes :18 degrés dans les salon, salle à manger, fumoir, p<strong>et</strong>itsalon, salle de bains;15 degrés dans le vestibule, 6 chambres, 2 toil<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> leséchoir.L'installation est munie des moyens de réglage nécessairespour modifier l'allure de marche suivant la rigueur de latempérature extérieure.mlement, c<strong>et</strong>te clause ne décharge pas l'installateur deULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 147Prix forfaitaire :L'installation, établie conformément au présent devis, <strong>et</strong>suivant le plan ci-annexé, serait livrée aux conditions généralesde vente ci-jointes, prête à fonctionner, pour le prix n<strong>et</strong><strong>et</strong> forfaitaire de francs : x...Payable : x % à la livraison des marchandises; x % aprèsréception; x % à trois mois de date de la réception orovisoire.On joint généralement aux devis, soit un extrait <strong>du</strong>règlement général de la Chambre syndicale <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong>,soit un texte simplifié dans le genre <strong>du</strong> suivant :Conditions générales de vente.Devis :Sauf indications contraires, les prix remis comportenttous les frais de transport, camionnages, octrois, déplacementsou séjour des ouvriers, la fourniture des ingrédientsnécessaires aux montages, les percements <strong>et</strong> les rebouchements.<strong>La</strong> peinture des appareils <strong>et</strong> tuyauteries, les raccords demenuiserie, tentures, peinture, la fourniture de l'eau <strong>et</strong> <strong>du</strong>combustible pour les essais ne sont jamais compris.Lorsqu'une installation nécessite l'intervention de spécialistes(maçon, menuisier, <strong>et</strong>c.), il en est toujours fait mentiondans le devis.<strong>La</strong> dépose des appareils pour peinture <strong>et</strong> leur repose aprèspeinture sont, en principe, à la charge <strong>du</strong> client.Essais :Le monteur essaie toujours l'installation, avant son départ<strong>et</strong> en présence <strong>du</strong> client ou de son représentant. — C<strong>et</strong> essaiconstitue la réception provisoire. <strong>La</strong> réception définitive estacquise de droit un an après.Les essais contradictoires qui pourraient être demandéspar le client auraient lieu à ses frais.Garantie :Le bon fonctionnement des installations est garanti pendantun an à dater de la réception provisoire.T.a garantie contre tout vice de matière ou de constructiondeux ans. Elle est limitée au remplacement pur <strong>et</strong>pièces reconnues défectueuses, sans indemnitéVIRTUAL MUSEUM


148 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Les températures indiquées sur les plans ou dans les devisd'installations de <strong>chauffage</strong> sont garanties pour un <strong>chauffage</strong>régulier <strong>et</strong> continu de toutes les pièces à la fois <strong>et</strong> tantque la température extérieure ne s'abaisse pas en dessousde cinq degrés au-dessous de zéro (sauf indications spéciales).Paiement :Les prix s'entendent sans escompte, aux conditions indiquéesdans les devis ou acceptées par écrit par l'installateur.Sauf convention particulière, les r<strong>et</strong>ards de livraison nepeuvent justifier l'annulation d'une commande. Le paiementd'un solde ne peut jamais être différé mais son versementne dégage pas la responsabilité de l'installateur.Contestations :, En cas de contestation, la juridiction <strong>du</strong> domicile de l'installateurest seule compétente.Il est d'usage de fournir au client un plan portantle tracé des tuyauteries <strong>et</strong> l'indication des emplacementsdes appareils, ainsi que des vign<strong>et</strong>tes fourniespar les constructeurs <strong>et</strong> qui donnent l'image desappareils proposés.XI. — PRÉSENTATION DU DEVISULT'.MHEAT'VIRTUAL MUSEUMUn client avisé, un architecte documenté, porteson attention sur les points suivants :Les garanties de températures (qui sont, en définitive,les seules sur lesquelles il soit nécessaire d'êtreintransigeant) ;<strong>La</strong> conception générale de l'installation (emplacementsdes appareils, passage des tuyauteries, <strong>et</strong>c.);Les qualités <strong>et</strong> caractéristiques des appareils proposés;Les accessoires prévus, indispensables ou commodes.Il s'assure que tous les travaux nécessaires aucompl<strong>et</strong> achèvement de l'installation sont prévus ou,


exemples d'installations 149Enfin, il peut exiger des renseignements techniques :coefficients de déperditions utilisés, renouvellementd'air admis, pouvoir d'émission ou de transmissiondes appareils proposés, allure ue combustion envisagée,combustible à employer, <strong>et</strong>cTous ces points peuvent d'ailleurs être explicitésdans un cahier de charges.L'installateur fera éventuellement observer :Que des surfaces trop justes, outre qu'elles ne perm<strong>et</strong>tentpas de faire face aux températures extrêmes,oblige généralement à faire fonctionner la chaudièreà une température supérieure à la température normale(tableau page 156) ce qui accroît la consommationde combustible.Que, pourtant, l'installateur qui offre la plus grandesurface de chauffe n'est pas toujours celui dont laproposition est la pins juste <strong>et</strong> la mieux étudiée, carde mauvais emplacements de radiateurs con<strong>du</strong>isentnormalement à renforcer les surfaces de chauffe.Qu'à égalité de surfaces de chauffe, la meilleureinstallation est celle dans laquelle les corps de chauffesont le plus rationnellemcnV disposés.Que l'économie d'installation est négligeable auprèsde l'économie d'exploitation qui se répète chaqueannée <strong>et</strong> ne peut être obtenue que par l'emploi dechaudière <strong>et</strong> de corps de chauffe de puissance suffisante<strong>et</strong> de tuyauteries de diamètres convenables,une installation trop juste peut faire illusion pendantlongtemps. Il suffit d'un hiver un peu rigoureuxpendant lequel le minimum de température extérieureprévue soit atteint pour que l'insuffisance se révèlesubitement <strong>et</strong> trop tard pour qu'un recours puisseêtre exercé sur l'installateur. Les conséquences de' " CCttC i «suffisance peuvent être graves lorsqu'il s'agit,paj^eKçmple, d'un propriétaire que ses engagementsj^f<strong>et</strong>^itoans, fobligation de fournir à ses locatairesffl^SULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


150 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>certaines températures jusqu'à un minimum biendéterminé de température extérieure.Que certains accessoires, quelquefois négligés, commele régulateur, sont à peu près indispensables.Et maintenant voici comment on peut répondre àla question toujours posée : « Quelle sera la consommationen combustible de l'installation proposée. »— <strong>La</strong> consommation d'une installation de <strong>chauffage</strong>dépend avant toute chose de la rigueur de l'hiver<strong>et</strong>, pour une très grande part, de la con<strong>du</strong>ite généralede l'installation. Ainsi une chaudière dont la surfacede chauffe est fréquemment ramonée, la grille convenablementdécrassée <strong>et</strong> le chargement effectué à bonescient, consomme beaucoup moins qu'une chaudièrenégligée.Ces raisons font qu'il n'est pas <strong>du</strong> pouvoir de l'installateurde donner une garantie de consommation.Tout au plus peut-il donner une garantie de rendementde la chaudière dans des conditions de marche <strong>et</strong> decon<strong>du</strong>ite bien déterminées.Sous réserves : que le combustible employé soitconforme aux indications <strong>du</strong> constructeur (commequalité <strong>et</strong> comme calibrage), que l'installation soitcon<strong>du</strong>ite <strong>et</strong> réglée <strong>central</strong>ement <strong>et</strong> localement suivantles indications de l'installateur, que les appareils soiententr<strong>et</strong>enus <strong>et</strong> chargés correctement.On peut donner, à titre d'indication, les chiffressuivants, pour l'anthracite <strong>et</strong> les charbons anthraciteux,<strong>chauffage</strong> <strong>du</strong> 1 er novembre au 31 mars <strong>et</strong>température extérieure minimum : 5 degrés en dessousde zéro :P<strong>et</strong>ites chaudières : 4 tonnes par hiver <strong>et</strong> par mètrecarré de surface de chauffe.Chaudières sectionnées : 3,5 tonnes par hiver <strong>et</strong> parré de surface de chauffe,ut pas manquer de signaler à tous ceux quiquestion de la consommation les possibi-ULTIMHEAT ®VIKTUAL MUSEUM


exemples d'installations 151iités d'économie qu'on acquiert en calorifugeant lachaudière <strong>et</strong> les tuyauteries qui ne concourrent pasau <strong>chauffage</strong>, c'est-à-dire toutes celles qui passentdans les locaux non chauffés.EXÉCUTION DE L'INSTALLATION<strong>La</strong> mise en place d'une installation de <strong>chauffage</strong> àeau chaude comporte les opérations suivantes :a) Vérification de l'avant-proj<strong>et</strong> ;b) Tracé des plans <strong>et</strong> schémas de montage ;c) Rédaction des commandes <strong>et</strong> listes de nialériaux;d) Approvisionnement <strong>du</strong> chantier;e) Montage;f) Essai de l'installation.Voici comment ces différentes opérations ont étéeffectuées dans le cas présenté.a) Vérifications. — On se rend sur place, plans <strong>et</strong>documents d'étude en mains pour vérifier les donnéesutilisées, s'assurer de la disposition générale, desemplacements d'appareils, <strong>du</strong> tracé définitif destuyauteries.On peut procéder dans l'ordre suivant, en apportantle plus grand souci de précision dans les détails.Cheminée. — Examiner, s'il y a lieu, comment onétablira le con<strong>du</strong>it de fumée, comment on raccorderale tuyau de tôle. D suffit quelquefois de bien choisirl'emplacement exact de la chaudière pour que ceraccordement puisse se faire très simplement.Chaudière. — H faut déterminer l'emplacementexact le plus commode pour une disposition facile <strong>du</strong>tnyau~tte ftmjée, des collecteurs, des tuyauteries de<strong>et</strong>our <strong>et</strong> des accessoires. Voir exacteraccorderal'eau froide <strong>et</strong> la vidange.ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


152 la <strong>pratique</strong> ùu <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Fixer remplacement <strong>du</strong> ma.J qui fera l'obj<strong>et</strong> d'unp<strong>et</strong>it croquis coté <strong>du</strong>ut les cotes principales sontrelevées dans les catalogues, <strong>et</strong> qui doit être disposéde façon à perm<strong>et</strong>tre la pose <strong>et</strong> la dépose facile <strong>du</strong>tuyau de fumée.Radiateurs. — S'assurer que les emplacementsprévus sont suffisants. On doit prévoir 5 à 7 centimètresderrière lesradiateurs pour perm<strong>et</strong>trele mouvementde l'air chaud <strong>et</strong> 12à 15 centimètres auxextrémités pour lerobin<strong>et</strong> <strong>et</strong> le raccordement.Vérifier queles hauteurs admisessont convenables,particu lièrement lorsqueles radiateursdoivent être placéssous les fenêtres.FIG. 104.Radiateur : Classic »„Tuyauteries. — Vérifierle tracé général.S'assurer que sa réalisationest possible.Sonder au besoin certains passages que l'on a desraisons de présumer difficultueux. S'assurer que lestrous qu'il sera nécessaire de percer pour le passagedes tuyauteries ne comprom<strong>et</strong>tront pas la soliditédes pans de murs, huisseries de portes, <strong>et</strong>c. oun'entraîneront pas de dégâts importants (dégradationsde corniches, par exemple), ou de travauxaléatoires (percements de marbre, <strong>et</strong>c.).-Modifi|r au besoin certaines parties <strong>du</strong> tracé pour^iter ce» possibilités d'accidents ou de difficultés.I. — Avant de commander les appareils, onULTÎMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM



Trop-pleinsur/<strong>et</strong>oitVase aup/afondFig. 104 ter. —Schéma des colonnes.ULT:MHEAT 'VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 153vérifie les calculs de déperdition <strong>et</strong> les calculs dedéterminatic des appareils. Dans l'exemple présenté,les diamètres admis pour le devis ont été vérifiés parla méthode générale en s'aidant de tableaux de pertesde charge. Les corrections ont été très ré<strong>du</strong>ites <strong>et</strong>toutes en diminution, ce qui montre que dans le castrès particulier étudié où les colonnes alimentantles radiateurs sont semblables, de même hauteur,chargées également, <strong>et</strong> à peu près équidistantes dela chaudière (à part la colonne 1), l'abaque avaitdonné des résultats acceptables pour l'exécution. Ilne faut pas en conclure que l'abaque donné fourniradans tous les cas les diamètres convenables pour toutesles exécutions.b) Tracé des plans <strong>et</strong> schéma de montage. — Tousles calculs étant soigneusement vérifiés, on établit leplan de montage (fig. 104 bis) <strong>et</strong> le schéma des colonnes(fig. 104 ter). Un schéma perspectif est d'une lecturefacile (1).c) Rédaction des commandes <strong>et</strong> listes de matériaux.— Les commandes de chaudières <strong>et</strong> radiateurs sontrédigées sur des bons spéciaux <strong>et</strong> passées immédiatementen considération des délais assez longs généralementdemandés par les fonderies.Les tubes sont mesurés sur le plan <strong>et</strong> le schémacomme pour le devis. Les longueurs sont majorées de10 % comme pour le devis.Bien que des erreurs <strong>et</strong> des omissions soient à peuprès inévitables dans la liste des raccords, <strong>et</strong> que,d'autre part, les modifications de détail apportées encours d'exécution rendent inutiles certaines piècesprévues <strong>et</strong> nécessaires des pièces imprévues, il faut't le schéma figure un service d'eau chaude comchau'age <strong>central</strong>. Voir à ce suj<strong>et</strong> le chapitre XII.ULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


.'154 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>apporter la plus grande attention à l'établissement dec<strong>et</strong>te liste. Toute pièce qui manque se tra<strong>du</strong>it sur lechantier par une perte de temps. <strong>La</strong> <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> chantierest fort utile, sinon indispensable, à celui qui dresseles listes de matériaux qui ne doit d'ailleurs jamaishésiter à faire appel à la collaboration <strong>du</strong> monteurpour l'établissement de ces listes.Les tés, ré<strong>du</strong>ctions, <strong>et</strong> pièces spéciales sont relevéssur le schéma. Pour les pièces de raccords courantes,on peut adopter les proportions indiquées par l<strong>et</strong>ableau suivant :PROPORTIONS DES RACCORDS(en pourcentage <strong>du</strong> métrage des tubes)Coudes 15 %Mamelons 20 %Manchons 30 %Écrous.. 15 %Colliers 50 % p r les diam. 12, 15 <strong>et</strong> 20.30 % — sup ra à 20.(Moyennes d'estimation ).Une bonne méthode pour ne rien oublier dans leslistes de matériaux consiste à pointer le prix de revientou le <strong>du</strong>plicata <strong>du</strong> devis au fur <strong>et</strong> à mesure.Il est toujours utile de donner au monteur un<strong>du</strong>plicata de la liste de matériaux qui lui perm<strong>et</strong>trade vérifier les approvisionnements <strong>et</strong> de justifier sesréclamations éventuelles de matériel.d) Approvisionnements. — Le tonnage des marchandisesemployées dans les installations de <strong>chauffage</strong>est élevé. Les tubes sont encombrants. Toutes choses— çi»-eempljpuent le stockage, les manutentions, <strong>et</strong> qui^•gs^vent lourdement le budg<strong>et</strong> de transports <strong>et</strong> camion-ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


exemples d'installations 155e) Montage. — Quelques renseignements générauxsur le montage sont donnés au chapitre XIII.f) Essais de l'installation terminée. — On procèded'abord au remplissage, en ouvrant le robin<strong>et</strong> d'alimentationde la chaudière, après s'être assuré qu<strong>et</strong>outes les vannes, robin<strong>et</strong>s de radiateurs <strong>et</strong> purgeursd'air sont ouverts. On referme les purgeurs d'air àmesure qu'ils crachent de l'eau. On s'assure de l'étanchéitégénérale (1) <strong>et</strong> dès que le niveau normal estatteint au vase d'expansion, on peut allumer la chaudière<strong>et</strong> chauffer lentement. On procède, s'il y a lieu,au réglage en agissant sur le dispositif de doubleréglage des robin<strong>et</strong>s de radiateurs. (Voir chapitre IV.)Le réglage terminé, l'indicateur de hauteur d'eau<strong>et</strong> le régulateur de combustion réglés, on peut livrerl'installation au client en lui donnant toutes les explicationsnécessaires pour la con<strong>du</strong>ite <strong>et</strong> l'entr<strong>et</strong>ien.Il est prudent de faire signer à ce moment un certificatde réception provisoire qui marquera l'origine<strong>du</strong> délai de garantie. Ce certificat peut être rédigé sousla forme suivante :Je soussigné, Monsieur X demeurant reconnaîtavoir assisté ce jour aux essais d'étanchéité <strong>et</strong> de bon fonctionnementde l'installation de <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong> exécutéedans ma propriété par M. Y... suivant son devis n°L'installation est étanche <strong>et</strong> la circulation normale.Ce certificat n'infirme pas les garanties générales.Date <strong>et</strong> signature.Défauts de montage. — Les défauts de montage lesplus fréquents sont : les fuites provenant de joints malfaits, de raccords mal serrés, de tubes ou de raccordsfen<strong>du</strong>s.uu essai sous pression au moyen d'une p<strong>et</strong>iteULTIMHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


15C .'167 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>Pour éviter tous dégâts, il faut réparer les fuitesimmédiatement <strong>et</strong> d'une façon définitive. Les antifuites,la sou<strong>du</strong>re à l'étain <strong>et</strong> autres moyens de fortunene doivent être employés qu'avec discernement <strong>et</strong>modération. Certains suintements qui se pro<strong>du</strong>isentà la mise en route s'étanchent à chaud ou par oxydationau bout de quelques jours, mais il faut les surveiller.L'insuffisance des colliers nécessaires au maintiendes tuyauteries <strong>et</strong> à la conservation des pentes;Les ^tuyauxbouchés;Les contrepentes <strong>et</strong> l'oubli ou la mauvaise positiondes pièces destinées à favoriser la purge d'air (ré<strong>du</strong>ctionsexcentrées).TEMPÉRATURE AU DÉPARTDE LA CHAUDIÈRE. SUIVANT TEMPÉRATUREEXTÉRIEUREEXTÉRIEUR CHAUDIÈRE EXTÉRIEUR CHAUDIÈRE— 5 90 + 6 65— 3 85 + 8 600 80 + 10 55+ 2 75 + 1 2 50+ i 70ifS® 1ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


CHAPITREVICAS PARTICULIERSET SYSTÈMES SPÉCIAUX DE CHAUFFAGEA EAU CHAUDECHAUFFAGE A NIVEAU PARTHERMOSIPHONChauffage d'appartement. — On établit de plus enplus les <strong>chauffage</strong>s par appartement qui représententle cas général <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> à niveau.Si c<strong>et</strong>te solution est discutable <strong>du</strong> point de vue del'économie générale, elle a l'avantage d'être une solutionindépendante qui perm<strong>et</strong> à chacun de se chauffercorrectement, à sa guise <strong>et</strong> de ne payer que le <strong>chauffage</strong>qu'il utilise.Difficultés. — Les installations de <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>à eau chaude par thermosiphon dans lesquelles lesradiateurs doivent être placés au même niveau que lachaudière présentent de nombreuses difficultés.Du point de vue technique, l'élément principal dela force hydromotrice : la différence de niveau entrele générateur <strong>et</strong> les radiateurs, fait défaut. L'eaur— eireule—surtout en raison <strong>du</strong> refroidissement destjjyanteries lirizontales d'alimentation H 1, H 2, <strong>et</strong>c.,.^g^qmfaîtstpie les colonnes descendantes d'alimentationÉf^fffULT2MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


158 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>C 1, C 2, <strong>et</strong>c. sont légèrement plus denses que lacolonne montante de départ C (fig. 105).<strong>La</strong> charge est extrêmement faible. Elle n'excèdeguère 10 millimètres d'eau par centimètre carré dansles installations courantes. Le calcul des tuyauteriesest très délicat <strong>et</strong> con<strong>du</strong>it à de gros diamètres quicoûtent cher, dont le montage est onéreux <strong>et</strong> qui sontinesthétiques.D'autre part, l'obligation à peu près générale deplacer le vase d'expansion sous le plafond de l'étage àyyyyyy/y/yy///////yyy//yyyyyyyyyyyy/y//y///yyyy/yyyyyyyyyyy] Vjse d'expansion ; 20 en7. environEventh; mTropp!ein_Chaud'ère..RFIG. 105. — Chauffage à niveau.chauffer oblige à faire circuler les tuyauteries horizontalesd'alimentation à quelques 20 centimètressous le plafond. Si les plafonds comportent des corniches,c<strong>et</strong>te disposition peut avoir un aspect acceptable,mais s'il n'y en a pas l'aspect est déplorable.Il est impossible de faire circuler les tuyauteries der<strong>et</strong>our sous le plafond de l'étage inférieur. On s<strong>et</strong>rouve donc dans l'obligation de les disposer le longdes plinthes <strong>et</strong> on doit franchir les portes par des— carrrvcatrx|dont l'établissement entraîne des frais^«ffcsçssoires importants (coupe de parqu<strong>et</strong>s, dépose <strong>et</strong>ppos^^e, jarqu<strong>et</strong>s ou carrelages) (fig. 106).W^WULTÎMHEAT®VIRTUAL MUSEUM


cas particuliers <strong>et</strong> systèmes spéciaux 159Le montage des installations à niveau ne peut êtreconfié qu'à des ouvriers exercés. Les tubes doiventêtre bien cintrés de façon à ré<strong>du</strong>ire les pertes de chargeau minimum <strong>et</strong> les pentes rigoureusement observées.On doit tenir compte dans les prévisions de maind'œuvredes conditions généralement très difficiles <strong>du</strong>montage (espace restreint, étages à monter par desescaliers de service étroits, <strong>et</strong>c.).Emplacement de la chaudière <strong>et</strong> cheminée. — Danstous les <strong>chauffage</strong>s d'étage <strong>et</strong> en particulier dans les<strong>chauffage</strong>s d'appartements parisiens, il est souventdifficile de trouver un emplacementconvenable pourla chaudière. C<strong>et</strong> emplacementest généralementPorteimposé par la présence d'uncon<strong>du</strong>it de fumée utilisable,car dans la plupart des cas'7777777777/.on ne peut songer à construireun con<strong>du</strong>it.Caniveau.FIG. 106.On place souvent la chaudièredans la cuisine. Si3a cuisine n'a qu'un con<strong>du</strong>it de fumée, on perd fafaculté de pouvoir utiliser la cuisinière (voir réglementationdes con<strong>du</strong>its de fumée (page 45, art. 6).On place quelquefois la chaudière dans un vestibulepossédant un con<strong>du</strong>it de fumée ou on l'adosse à unepièce dont on peut prolonger convenablement lecon<strong>du</strong>it de fumée, ou même plus rarement, dans unedes pièces de l'appartement. Dans ces deux dernierscas, la chaudière chauffe plus ou moins la pièce danslaquelle elle se trouve, mais la disposition est souventpeu esthétique en raison de la présence inévitable de—ia tuyauterie fie départ, toujours de gros diamètre.règle générale, la plus grande circonspection estufcjUL_da»is l'utilisation des con<strong>du</strong>its de fuméeULT'.MHEAT vVIRTUAL MUSEUM


.'160 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>existants particulièrement dans les appartementsparisiens.Dispositions générales des tuyauteries. — Pour éviterle vilain aspect de tuyauterie, on s'efforce de placerles tuyauteries principales de distribution <strong>et</strong> de r<strong>et</strong>ourdans les vestibules <strong>et</strong> dégagements <strong>et</strong> de les fairepasser à contre-jour.Vase d'expansion. — Si l'on veut rapprocher lestuyauteries horizontales <strong>du</strong> plafond, il faut placer levase d'expansion au-dessus <strong>du</strong> niveau de ce plafond,c'est-à-dire à l'étage supérieur, dans un escalier deservice, dans une cour<strong>et</strong>te, <strong>et</strong>c. Le vase est alorsexposé au froid <strong>et</strong> doit être calorifugé ou réchauffépar une circulation.Caniveaux. — Pour ré<strong>du</strong>ire les frais accessoires auminimum, il faut s'efforcer d'éviter les caniveaux quinécessitent des coupes de parqu<strong>et</strong>s en travers. En toutcas, il faut prendre soin d'éviter les joints dans lescaniveaux <strong>et</strong> donner une bonne pente aux tuyauteriesqui y sont placées de façon à ce que la purge d'air soitparfaite, car la moindre résistance perturbe la circulation.Les tuyauteries en caniveaux doivent être démontables<strong>et</strong> on fixe souvent les lames de parqu<strong>et</strong>s qui lesrecouvrent par des vis de façon à pouvoir les visitersi besoin est. On ne devrait pas placer une tuyauterieen caniveaux ni refermer un caniveau sans avoir, aupréalable, fait un essai sous pression.Purge. — Il peut arriver qu'une tuyauterie de r<strong>et</strong>ourcircule en plinthes entre deux portes. On ne peut alorsla purger ni d'un côté ni de l'autre. Il faut donc prévoirun point, haut au voisinage d'une des portes <strong>et</strong> yplacer uH| purgeur d'air à l'extrémité d'une p<strong>et</strong>iteie formant réservoir d'air.réunir le point haut à laULT'.MHEAT®VIRTUAL MUSEUM


cas particuliers <strong>et</strong> systèmes spéciaux 161tuyauterie d'alimentation (qui se purge sur le vased'expansion) par un tube de p<strong>et</strong>it diamètre. Ce dispositifprésente l'inconvénient d'établir un courtcircuit entre les tuyauteries d'aller <strong>et</strong> les tuyauteriesde r<strong>et</strong>our (fig. 81, page 103).R<strong>et</strong>ours sous plafonds. — Pour éviter les caniveaux,on peut établir une installation d'étage avec r<strong>et</strong>ourssous plafonds (fig. 107).Les installations avec r<strong>et</strong>ours sous plafonds sond'une réalisation délicate. Les diamètres néces-V///AW/F///////////////////////////////////'777777FIG. 107. — R<strong>et</strong>ours sous plafonds.P. Purge permanentedes recourssaires sont généralement plus forts que les diamètresemployés pour les installations ordinaires, la longueurdes tuyauteries est accrue, des raccords spéciaux assezcher (tés cintrés, <strong>et</strong>c.) peuvent devenir nécessaires.Tout ceci con<strong>du</strong>it à une augmentation de prix derevient qui peut compenser <strong>et</strong> même dépasser lesfrais entraînés par l'établissement des caniveaux.D'autre part, l'esthétique de ces installations estdéplorable puisqu'elles présentent deux tuyauteriesvisibles sous plafond au lieu d'une <strong>et</strong> que ces tuyauteriesont généralement des diamètres encore plusgros que celles d'un thermosiphon ordinaire.ans des cas tout à fait particuliers oùULTÎMHEATVIRTUAL MUSEUM


.'162 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>l'établissement des caniveaux entraînerait des f a's(.'normes.Remarque. — Lorsque l'appartement à chaufferest situé au premier étage il y a lieu de bien observersi certaines pièces ne se trouvent pas au-dessus <strong>du</strong>passage d'entrée de l'immeuble ou de locaux froids(magasins, <strong>et</strong>c...). Si l'appartement à chauffer estsitué à un étage intermédiaire on peut adm<strong>et</strong>tre, saufrenseignements particuliers, une température de 10à 12 degrés dans les appartements mitoyens, inférieurs<strong>et</strong> supérieurs. Si l'appartement à chauffer est situésous l'étage des chambres de bonnes, on peut adm<strong>et</strong>trepour c<strong>et</strong> é.age une température moyenne de 8 à10 degrés.Calcul d s tuyauteries. —• Ce calcul est inséparablede celui des radiateurs <strong>et</strong> l'on peut comprendre cedernier de deux façons. On peut par exemple adm<strong>et</strong>treuns chute uniforme de température dans tous lesradiateurs. Comme le refroidissement de l'eau estassez considérable dans les gros tuyaux de distributionoù la Vitesse de l'eau est très faible, l'eau arriveaux radiateurs éloignés à température relativementbasse. On ne peut donc adm<strong>et</strong>tre une chute élevée, 1car les derniers radiateurs auraient un pouvoir d<strong>et</strong>ransmission très faible. On se limitera par exemple à20 degrés <strong>et</strong> le pouvoir de transmission des radiateursdécroîtra au fur <strong>et</strong> à mesure que leur éloignement dela chaudière augmentera. Un radiateur tubulaire àquatre colonnes situé à quelques quinze mètres de lachaudière aura un pouvoir de transmission à peinesupérieur à 400 calories-heure par mètre carré desurface de chauffe. Il faudra tenir compte de c<strong>et</strong>tedécroissance rapide <strong>et</strong>, en principe, calculer chaqueradrateu| en particulier pour l'exécution,itre méthode qui nous semble p'us simple,re consiste à adm<strong>et</strong>tre une chute de tempé-ULT'.MHEAT ®VIRTUAL MUSEUM


26/20EmtéàiSrULT:MHEAT®VIRTUAL MUSEUMFig. 109.Schéma d'installation de <strong>chauffage</strong> à niveau.


cas particuliers <strong>et</strong> systèmes spéciaux 163rature dans les radiateurs de plus en plus faibleau fur <strong>et</strong> à mesure qu'on s'éloigne de la chaudière.Ainsi pour un radiateur voisin de la chaudière, recevantde l'eau à 90 degrés, on adm<strong>et</strong>tra une chute de40 degrés <strong>et</strong> pour un radiateur éloigné recevant del'eau à 80 degrés on adm<strong>et</strong>tra 20 degrés seulement.<strong>La</strong> température moyenne des deux radiateurs seraalors'Ia même : 70 degrés, donc leurs pouvoirs de transmissionseront les mêmes (voir page 75). <strong>La</strong> déterminationdes radiateurs sera ainsi grandement facilitée.Pour des installations dont l'éten<strong>du</strong>e varie de 10 à20 mètres on peut adm<strong>et</strong>tre dans ces conditions despouvoirs de transmission moyens variant de 450 à400 calories-heure par mètre carré.Nous n'entrerons pas ici dans le calcul exact d'unthermosiphon à niveau. Nous nous contenteronsd'indiquer que pour des installations courantes (c'està-diredans lesquelles le radiateur le plus éloigné dela chaudière n'en est pas à plus de 20 mètres), on peut,pour le proj<strong>et</strong>, au moins prendre les diamètres correspondantà une perte de charge linéaire de 0,2 millimètrepar mètre pour les débits obtenus en divisantles calories à transporter par 20 à 30 suivant que lesradiateurs considérés sont plus ou moins éloignés dela chaudière.Exemple d'installation. —Les figures 108 <strong>et</strong> 109 donnentle plan <strong>et</strong> le schéma de montage d'une installationréalisée dans un appartement parisien.CHAUFFAGE PAR FOURNEAU DE CUISINEIndications. — Le <strong>chauffage</strong> par fourneau de cuisinejKisenie-uft |rand attrait pour l'usager qui n'a ainsiquinn seul feu à con<strong>du</strong>ire pour la cuisine <strong>et</strong> le chaufv^ge-^Sj—Ileulièrement intéressant pour les p<strong>et</strong>itsULT:MHEATVIRTUAL MUSEUM


164 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.pavillons de banlieue où on a l'habitude d'allumer la„ ., „ , FIG. 110. — Fourneau Rotur mixte.Dif ficultes. —Du point de vu<strong>et</strong>echnique il est difficile de concilier deux services,l'un intermittent, lacuisine; <strong>et</strong> qui exigefréquemment un feuvif, c'est-à-dire desépaisseurs de [combustibleassez faibles,l'autre continu, le<strong>chauffage</strong>, qui exigeun feu lent <strong>et</strong> un foyerà grande capacité.D'autre part, il estdifficile de loger dansun fourneau de cuisineun bouilleur présentantune grande sur-Bouilleur Ducharme.face de chauffe.ordinaires. — Les appareils les plus


CAS PARTICULIERS ET SYSTÈMES SPÉCIAUX 165simples (fig. 110) sont des fourneaux de cuisineGrille à position/ moyenneParabole de rayonnementChaudièreJLCour a rôtirCalfeutrement' isolantCalfeutrementisolantRamonageR<strong>et</strong>ourFIG. 112. — Coupe <strong>du</strong> fourneau CAP.dans lesquels on a disposé une sorte de boîte à eauen tôle (bouilleur) en forme d'équerre ou d'U, dont lesparois intérieures forment foyer <strong>et</strong> dontles parois extérieures sont balayées parles gaz chauds (fig. 111). Deux clésde fumées perm<strong>et</strong>tent de faire circulerles gaz soit autour <strong>du</strong> bouilleur, soitautour <strong>du</strong> four pour les besoins de laFIG. 113.Foyer d'été.cuisine (fig. 112).Certains de ces fourneaux ont unegrille mobile en hauteur (qu'on manœuvrede l'extérieur par une majerm<strong>et</strong>de faire varier la capacité <strong>du</strong>lisseur de la couche de combustible. Ce


166 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>.dispositif résoud partiellement la difficulté techniquesignalée plushaut.îOn reproche -généralement J^ * " J i-JUm^^Êaux fourneaux II ^pjl ""•' ^H—de <strong>chauffage</strong> jj S IPI^M^BlfImBld'ém<strong>et</strong>tre de r ' Ifi'Sfortes quantités gJsjËÊÊ^D IflMIde chaleur dansla cuisine <strong>et</strong>d'être difficilesà con<strong>du</strong>ire enété. Les paraboles ou foyerd'été (fig. 113) " """"en fonte qu'onplace à c<strong>et</strong>te _ 114 ', , , Fourneau Culma (C. N. R.Ïepoque dans le'foyer d'hiverpour en ré<strong>du</strong>ire la capacité n'empêchent pas la transmissionde chaleur entre le foyer <strong>et</strong> le bouilleur <strong>et</strong>celui-ci ne débitant. , pas, puisque les radiateurssont fermés,^ É S m B ^ W ^ ^ peut entrer en ébul-, lition.•k||jpHHB Fourneaux parti-HgWrpWPPBpgfficuliers. — Un certain« nombre d'appareilsprésentent des dis-FIG. 115. - Foyer d'été P ositifs intéressants :<strong>du</strong> fourneau Culina (C. N. R.). Lg f()Vrneau , Cu.Una » (fig. 114), quedes radiateurs a constitué en accolantdire à une cuisinière une chaudière enULTSMHEATVIRTUAL MUSEUM


cas particuliers <strong>et</strong> systèmes spéciaux 167fonte Classic, a, <strong>du</strong> point de vue <strong>chauffage</strong>, tous lesavantages d'une chaudière. Son foyer d'été, séparé dela chaudière par une lame d'air continuellementrenouvelée, est très efficace (fig. 115).Le fourneau a Robur scientific » (fig. 116), construitpar les établissements Odelin, Nattey, Bourdon,est muni de grillesÉverticales à trr.verslesquelles les fuméesviennent balayer *ecombustible en ignition,ce qui achèveleur combustion. Unrécupérateur constituépar une chemise. d'eau entourant l<strong>et</strong>uyau de fumée ré<strong>du</strong>itle rayonnementdans la cuisine <strong>et</strong> ramèneles gaz quis'échappent à un<strong>et</strong>empérature compatibleavec une marcheéconomique. Ilfaut naturellement116 1 . ^ prendre garde à ceFourneau Robur « Scientific ». . Y .que le recuperateurne soit pas trop efficace,c'est-à-dire à ce que le tirage reste suffisantmalgré l'action refroidissante qu'il exerce sur les gaz.On construit des fourneaux de cuisine <strong>et</strong> <strong>chauffage</strong>à deux foyers indépendants assurant, l'un le service dela cuisine <strong>et</strong> éventuellement le service d'eau chaudeen toutes saisons, l'autre, de plus grande capacité,fervice <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong>,lé a mis au point un fourneau de chaufementautomatique commandé par laULTÎMHEATVIRTUAL MUSEUM


168 la <strong>pratique</strong> <strong>du</strong> <strong>chauffage</strong> <strong>central</strong>%diminution de poids <strong>du</strong> combustible placé sur la grilleau fur <strong>et</strong> à mesure de la combustion. C<strong>et</strong> appareilpeut assurer une marche très régulière de plusieursFio. 117. — Fourneau R. André.ULTSMHEATVIRTUAL MUSEUMheures sans rechargement. Son mécanisme est robuste<strong>et</strong> relativement simple (fig. 117).Tnoir,iJr,iir,r> — L'installation d'un <strong>chauffage</strong> àpar thermosiphon avec fourneau de cuigénérateurne diffère pas en principeavec chaudière. D faut toutefois seque le bouilleur se trouve placé assez haut

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