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Numéro 26 - Conseil général de l'Oise

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Le magazine du département <strong>de</strong> l’Oisen° <strong>26</strong>MARS2007Musique, cinéma, théâtre, danse...La cultureen partagedOSSiER > P. 10


Sommaire> À la une - p. 4Emploi et insertionL'Oise s'engage dansl'expérimentation <strong>de</strong>solutions innovantesen matière d'emploi etd'insertion, en partenariatavec l'ANSA, l'agencenouvelles <strong>de</strong>s solidaritésactives.> En bref - p. 6 à 9À l'Hôtel du Département,l'exposition sur la mémoireouvrière et le patrimoineindustriel <strong>de</strong> <strong>l'Oise</strong> s'enrichitd'animations théâtrales lesoir <strong>de</strong> l'inauguration. Auréliereçoit le 1 500 e chèque établipar le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> pourl'ai<strong>de</strong> au permis <strong>de</strong> conduire.> L’Oiseen action - p. 16Handicap etcitoyennetéL'association Handi Ai<strong>de</strong>,avec le soutien duDépartement, s'engageauprès <strong>de</strong>s personneshandicapées pour qu'ellessoient reconnues commecitoyens à part entière.> L’Oiseen action - p. 18NouvellestechnologiesPlusieurs assistantsd'éducation, spécialisésen informatique, font leurentrée dans 24 collèges"nouvelle génération"du département.> Dossier - p. 10Culture : diversifier et élargirl'offre à traverstout le territoireLe <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> souhaitedévelopper et soutenirdans le département lesinitiatives culturelles qui vontà la rencontre <strong>de</strong> tous leshabitants et pas seulement<strong>de</strong>s citadins. Pour permettreaussi au plus grand nombre<strong>de</strong> s'adonner à une pratiqueartistique près <strong>de</strong> chez soi.> Du nordau sud - p. 19 à 21Innovation et planroutier 2007Une entreprise innovanteà Thourotte reçoit lesoutien <strong>de</strong> l'Anvar et duDépartement. 2007 voitla mise en place du planroutier sur 15 ans élaborépar le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>.> L’Oise en têtep. 22À <strong>26</strong> ans, Claire Maligedonne un bel exempled'engagement citoyen dansl'action bénévole, et réussitavec brio à monter sonprojet à l'international.> Elles font l’Oisep. 24En ce mois <strong>de</strong> la Journée<strong>de</strong> la femme, le 8 mars,honneur aux femmes :découvrez les portraits<strong>de</strong> six d'entre elles, dontun sympathique trio <strong>de</strong>sou<strong>de</strong>uses.> Itinérairesloisirs - p. <strong>26</strong>Un itinéraire gourmanddans l'attente <strong>de</strong>s délicieuxchocolats <strong>de</strong> Pâques quivont bientôt régaler petitset grands.> Sports - p. 28Boxe françaiseLa savate, autre nom <strong>de</strong>ce sport élégant, attire <strong>de</strong>plus en plus les femmes :exemple à Thourotte.> Culture / bonsplans - p. 30Concert, festival… et laréouverture saisonnière<strong>de</strong> plusieurs musées àdécouvrir en famille.> Agenda - p. 32Concerts, expositions,théâtre et spectacles :retrouvez notre offre <strong>de</strong>sorties dans <strong>l'Oise</strong>.> Décisions - p. 34Les principales mesuresadoptées par l’Assembléedépartementale.> Tribunes libres- p. 35« 60 » est une publication du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oise • 1, rue Cambry – 60024 Beauvais Ce<strong>de</strong>x • 03 44 06 60 60 et oise.fr • Directeur <strong>de</strong> la publication :Yves Rome • Directeur <strong>de</strong> la rédaction : Xavier Mahé • Conception initiale : EuroRSCG C&O • Rédaction et réalisation : Anatome• Impression : Hou<strong>de</strong>ville – BP 410 – 60004 Beauvais Ce<strong>de</strong>x • Tirage : 325 000 exemplaires • Diffusion : La Poste • ISSN : 1770-9768• Dépôt légal à parution • Photo <strong>de</strong> couverture : Olivier Pasquiers / Le bar Floréal.60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007


EMPLOIUn partenariat innovantpour l’insertionDésormais partenaire <strong>de</strong> l’Agence nouvelle <strong>de</strong>s solidarités actives (ANSA),l’Oise <strong>de</strong>vient le quatrième département français à expérimenter <strong>de</strong>ssolutions en faveur du retour à l’emploi <strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>de</strong> minima sociaux.heure travaillée doit améliorer lerevenu final <strong>de</strong> la famille », expliquaitMartin Hirsch, le prési<strong>de</strong>nt d’Emmaüs,«Chaquedans Télérama, le 6 janvier <strong>de</strong>rnier.Cette déclaration illustre parfaitement le sens <strong>de</strong> ladémarche qui l’a conduit à fon<strong>de</strong>r l’Agence nouvelle<strong>de</strong>s solidarités actives (ANSA), il y a près d’un an.Le constat est connu : le retour à l’emploi pour lesbénéficiaires <strong>de</strong> minima sociaux se traduit trop souventpar une réduction <strong>de</strong> leurs ressources. En reprenant uneactivité faiblement rémunérée, ils per<strong>de</strong>nt le bénéfice <strong>de</strong>certaines ai<strong>de</strong>s et doivent assumer <strong>de</strong> nouvelles charges,telles que la gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enfants par exemple. Pour sortir<strong>de</strong> ce paradoxe, Martin Hirsch propose aux pouvoirspublics <strong>de</strong> revoir leur action. Et avance l’idée majeured’un Revenu <strong>de</strong> solidarité active (RSA), qui combineraitles revenus du travail et ceux <strong>de</strong> la solidarité pouréviter une chute <strong>de</strong>s ressources lors du retour àl’emploi. Fondée pour accompagner ce type <strong>de</strong> projetinnovant, l’ANSA apporte son soutien aux collectivitésvolontaires, afin <strong>de</strong> mettre en œuvre <strong>de</strong>s expériencesadaptées aux réalités locales.DRDRParole <strong>de</strong>Martin Hirsch, prési<strong>de</strong>nt d’Emmaüs Franceet directeur <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’ANSA« Le fait d’avoir un objectif en matière <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> la pauvreté,<strong>de</strong>s outils nouveaux et plus souples, offre l’occasion <strong>de</strong> dépasserles constats négatifs ou l’incantation vaine pour mobiliser lesforces <strong>de</strong> l’action publique autrement. N’oublions pas que ceuxqui s’engagent dans l’action publique et plus encore dans l’actionsociale le font parce qu’ils sont persuadés qu’ils peuvent améliorerla situation <strong>de</strong>s plus vulnérables. Redonnons-leur les moyens d’ycroire et <strong>de</strong> le faire. » Extrait <strong>de</strong> La nouvelle équation sociale, avril 2005.Pas question eneffet <strong>de</strong> créer exnihilo un systèmeà l’échellenationale. Ladémarche estfondée sur uneexpérimentationà l’échelle locale,afin <strong>de</strong> vérifierl’efficacité duprojet avant <strong>de</strong>l’étendre à tout leterritoire.En signantune convention <strong>de</strong> partenariat avec cette instance le 8février, l’Oise est le quatrième département à s’engagerpour expérimenter <strong>de</strong> nouvelles solutions. À la mise enplace du RSA s’ajoutent <strong>de</strong>ux projets innovants pourl’insertion : <strong>de</strong>s plates-formes emploi développerontles liens avec les entreprises et accompagneront leretour à l’emploi durable <strong>de</strong>s bénéficiaires du RMI,et l’ai<strong>de</strong> à la mobilitésera renforcée, comptetenu <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong>maRtin hiRsch et yves Rome LoRs <strong>de</strong> La signatuRe,à La RecycLeRie <strong>de</strong> beauvais, du paRtenaRiat avec L’oise.ce facteur en matièred’insertion. Trois groupesprojets, qui associent lesbénéficiaires à la réflexion,planchent déjà sur ladéfinition <strong>de</strong>s besoins et<strong>de</strong>s solutions, avec pourobjectif d’élaborer un pland’actions d’ici l’été.mArIE pAIrEDR60 - N°<strong>26</strong> - Mars 20075


MADAGASCAR ET L’OISEÀ Nosy Be,une école hôtelièreDRadagascar est l’un <strong>de</strong>s cinq États les plus«Mpauvres <strong>de</strong> la planète, et une terre <strong>de</strong>francophonie très liée à l’Hexagone. Malgré sesatouts touristiques, le pays manque d’infrastructurespour accueillir la clientèle étrangère, et <strong>de</strong> personnelformé. » André Vantomme, premier vice-prési<strong>de</strong>ntdu <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, en charge <strong>de</strong> la coopérationdécentralisée, explique ainsi l’un <strong>de</strong>s trois projetsque mène l’Oise à Madagascar : la création d’uneécole hôtelière sur l’île <strong>de</strong> Nosy Be. Les travauxcontinuent pour restaurer un ancien écovillage,dont les cuisines seront équipées avec du matérielvenu <strong>de</strong>s collèges isariens. Dès 2008, 120 Malgachessuivront <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> cuisine, pâtisserie, réception...et un échange sera envisagé avec un établissement <strong>de</strong>l’Oise : « Comme pour la construction du dispensaired’Ambahikily et le projet <strong>de</strong> reforestation dans uneréserve spéciale, notre ai<strong>de</strong> économique est aussiune opportunité d’enrichissement humain », conclutAndré Vantomme. ■+ 25 000 nouveaux Isariens en 5 ans : avec786 000 habitants, l’Oise dynamise la démographie en Picardie.SAINT-AUBIN-EN-BRAYQuand les collégiens<strong>de</strong>viennent« écomobiles »Et si on ne montait plus dans la voiture <strong>de</strong>s parentspour aller à l’école ? Une heure par semaine,une douzaine d’élèves du collège <strong>de</strong>s Fontainettes,à Saint-Aubin-en-Bray, travaillent à changer leshabitu<strong>de</strong>s, grâce au plan <strong>de</strong> déplacements <strong>de</strong>sjeunes. Un projet initié en Picardie par l’Agence <strong>de</strong>l’environnement et <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> l’énergie, avec lesoutien, ici, du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>. « Ensemble, nousallons d’abord voir les infrastructures, puis réalisonsun questionnaire diffusé à tous les collégiens, surleurs mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacement. Les réponses analysées,nous élaborons <strong>de</strong>s actions testées sur une journée :covoiturage, nouveau trajet d’un bus... », détaille60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007Michel Méline, <strong>de</strong> l’association Corrélation, quipilote le plan avec Éric Ottaviano, professeur référent.« Une fois compris l’effet <strong>de</strong> serre, les changementsclimatiques, etc., les élèves se sont vraiment investis,note l’enseignant. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’écomobilité, c’estune démarche citoyenne qui s’inscrit dans lesapprentissages du collège. » ■Collège <strong>de</strong>s Fontainettes


Dossier > Culture pour tousAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s spectacles proposés dans lesthéâtres et les cinémas, la culture prend,dans l’Oise, la clé <strong>de</strong>s champs et vient à larencontre <strong>de</strong> tous les publics. Le <strong>Conseil</strong><strong>général</strong> entend également développer l’actionculturelle en milieu scolaire pour favoriserdès le plus jeune âge l’accès à la culture auplus grand nombre.DOSSIEr réDIgé pAr ISAbELLE frIEDmAnnsuR scène, Jacques higeLin LoRs <strong>de</strong>La fÊte <strong>de</strong> La musiqueen 2006, dans Les JaRdins<strong>de</strong> L’hôteL du dépaRtement.DR


CULTURE ET TERRITOIREFaire partager l’offre culturelleà travers tout le départementQue la culture vienne à la rencontre <strong>de</strong>shabitants : telle est l’ambition du <strong>Conseil</strong><strong>général</strong>. Pour y parvenir, il a créé <strong>de</strong>sévénements culturels éclectiques etitinérants, capables <strong>de</strong> faire vivre la créationsur tout le territoire. Avec Les Saisons du Cinémaconçues pour revitaliser <strong>de</strong>s petites salles <strong>de</strong>proximité, avec L’Oise au théâtre qui place l’ambitiond’un théâtre populaire et accessible à tous, avec lefestival Contes d’automne qui résonne <strong>de</strong> belleshistoires pour tous les publics, ou encore avec Tour<strong>de</strong> champs qui bala<strong>de</strong> la chanson dans les campagnes...l’offre culturelle s’est diversifiée, s’est rapprochée <strong>de</strong>scitoyens et contribue à l’animation <strong>de</strong> la vie locale.Soutenir la créationParallèlement à ce foisonnement d’initiatives, c’est lacréation elle-même que le Département encourage,par l’installation <strong>de</strong> compagnies <strong>de</strong> théâtre enrési<strong>de</strong>nce. Dans le même mouvement, un partenariatétroit est mis en place avec les scènes conventionnées<strong>de</strong> l’Oise (Théâtre du Beauvaisis, La Faïencerie etl’espace Jean-Legendre) tout en nouant <strong>de</strong>s relationsplus soli<strong>de</strong>s avec les autres salles <strong>de</strong> spectacle (LeChevalet à Noyon, le Palace à Montataire, le théâtre<strong>de</strong>s Poissons à Frocourt, et bientôt le centre Jules-Vernes à Breteuil). Mais au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s lieux où laculture se donne à voir, le Département soutient tousles créateurs, là où la culture se fait ! Des musiquesactuelles aux plasticiens, en passant par la danse,DR« Notre objectif estd’offrir une culture pourtous et partout, maisen aucun cas une cultureau rabais. »Jean-Paul Douetvice-prési<strong>de</strong>nt du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>,en charge <strong>de</strong> l’action culturelle.60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007S’inscrire à un cours <strong>de</strong> danse contemporaine, apprendre un instrument<strong>de</strong> musique, ou suivre un atelier d’écriture près <strong>de</strong> chez soi, tel est le souhait<strong>de</strong> beaucoup d’Isariens.les arts <strong>de</strong> la rue, les éditeurs, tout ce qui se créedans l’Oise mérite d’être soutenu. Grâce au dialogueengagé avec les écoles <strong>de</strong> musique pour mettre enœuvre le schéma d’enseignement <strong>de</strong> la musique, <strong>de</strong> ladanse et du théâtre, « nous cherchons à permettre auplus grand nombre <strong>de</strong> pratiquer plus facilement <strong>de</strong>sactivités artistiques », explique Jean-Paul Douet.Priorité à l’éducation artistiqueCe sont, enfin, les portes <strong>de</strong>s établissements scolairesque la culture a franchies : la création du Contratdépartemental <strong>de</strong> développement culturel permet <strong>de</strong>faire entrer les artistes à l’école et d’encourager lesélèves à sortir, au cinéma, aux concerts, au théâtre,à <strong>de</strong>s expositions... Le CDDC connaît actuellementun réel succès : 200 parcours sont aujourd’hui misen œuvre associant plus <strong>de</strong> 60 collèges et mobilisantplus <strong>de</strong> 100 intervenants culturels. Favoriser l’accès <strong>de</strong>tous à la culture, c’est donner à chacun <strong>de</strong> nouvelleschances d’émancipation et <strong>de</strong> bien-être. ■11Caroline Pottier / Le bar Floréal


Dossier > Culture pour tous« Rien » que <strong>de</strong>s contes…Au collège George-Sand <strong>de</strong> Beauvais, trois classes ontsigné avec le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> un contrat départemental<strong>de</strong> développement culturel (CDDC).Pour les élèves <strong>de</strong> 6 e , le CDDC c’est un conte <strong>de</strong> fée…Créer une histoire àpartir <strong>de</strong> « rien », avecpour seul matériau laparole et pour métho<strong>de</strong>la discussion collective.Voilà un défi <strong>de</strong> taillepour <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> 11ans, parfois timi<strong>de</strong>s etmême introvertis pourcertains. Mais conduitspar Olivier Cariat (notrephoto), tous se laissentgui<strong>de</strong>r. Le conteur aréussi à les apprivoiser aufil <strong>de</strong>s séances, avec sesjolies histoires. À la tête<strong>de</strong> la compagnie « Contelà-<strong>de</strong>ssus », l’artiste saitcapter l’attention <strong>de</strong>sjeunes, leur transmettreson goût pour les mots, sapassion <strong>de</strong>s contes et <strong>de</strong>leurs mon<strong>de</strong>s imaginaires.Au cœur du collège, maisloin <strong>de</strong> ses rites scolaires,les élèves sont priés <strong>de</strong>laisser leur cartable <strong>de</strong>côté et <strong>de</strong> rentrer dans unenouvelle relation à l’autre :« Ils travaillent par groupe<strong>de</strong> 6 ou 7, explique OlivierCariat, ils participent àune création collectiveet chaque gamin arriveavec son univers. » « Lesmélanges sont parfoisOlivier Pasquiers / Le bar Floréaldétonants, souligneNathalie Roger, professeur<strong>de</strong> français. Mais ce quiest formidable, c’est qu’ilsapprennent à s’écouter,se respecter. »DRL’imaginationau pouvoirSur le thème du « rien »,les groupes d’élèveslaissent libre cours à leurimagination : certainsse plongent dans la<strong>de</strong>scription d’un paysagequi ne ressemble à rien,d’autres imaginent« les rêves d’une feuilleblanche qui voudrait<strong>de</strong>venir quelque chose »,explique Manon. « Oncommence à partir <strong>de</strong>rien, précise Issa, c’estune feuille blanche quine veut rien, et à la finelle a tout : elle entreau musée du Louvre. »Pendant presque <strong>de</strong>uxheures, dans le centre<strong>de</strong> documentation etd’information du collège,c’est l’effervescence :les idées fusent, parfoisinventives, souventextravagantes ! Quandles enfants s’égarenttrop, le conteur remet<strong>de</strong> la logique dans leurhistoire, sans bri<strong>de</strong>r leurimagination. « Pour lesélèves les plus scolaires,il peut s’avérer difficile<strong>de</strong> ne pas avoir le droit« Le Contratdépartemental <strong>de</strong>développement culturel,vise à mettre tous lescollégiens en phase avecla culture vivante,dans une conceptionlarge et diversifiée. »Gilles MasurePrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Commission culture-sportloisirs-tourisme.1<strong>26</strong>0 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007


<strong>de</strong> passer par l’écrit »,explique NathalieRoger. Pour d’autresau contraire c’est unelibération : « C’estun cours <strong>de</strong> français,analyse Issa, mais ondirait que c’est unesortie. » D’une séanceà l’autre, les enfantsprolongent leurs récits :« On est sur la mémoireaffective, expliqueOlivier Cariat, ils nedoivent pas être sur unerecherche <strong>de</strong> mots précis,mais sur une recherched’images à faire partageraux autres. »Pour monter ce projet,les professeurs <strong>de</strong>français, d’éducationphysique et d’artsplastiques ont dû aussitravailler collectivement,car, après la mise enmots, viendra la mise enespace et la préparation<strong>de</strong>s décors. Pas toujoursfacile non plus, pourles adultes : « On estobligé d’accepter unepart d’inconnu car onne sait pas ce que lesenfants vont inventer »,explique Marina VeraPerez, professeurdocumentaliste. Auprintemps, les élèvesprésenteront unspectacle. Mais déjà,à la fin <strong>de</strong> chaqueséance, ils restituentcollectivement leurshistoires imaginaires.Dans un silence absolu.La preuve qu’ils ontappris à s’écouter. ■LIvrES, CD, DvD : ASSurErunE pLuS grAnDE mObILITéÀ LA CuLTurEAvec ses 4 bibliobuset son médiabus,la Médiathèquedépartementale <strong>de</strong>l’Oise (MDO) sillonnele département tousles jours, mettantà la disposition<strong>de</strong>s lecteurs les400 000 documents<strong>de</strong> son fonds.Aujourd’hui, on compte 290 lieux <strong>de</strong>lecture, parfois <strong>de</strong> vraies bibliothèques, souvent <strong>de</strong>spoints <strong>de</strong> rencontre. La MDO les alimente tous enlivres, CD ou DVD, selon la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Mais au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>cette mission centrale <strong>de</strong> rendre accessible la culture<strong>de</strong> l’écrit et <strong>de</strong> l’image, elle joue aussi un rôle important<strong>de</strong> conseil et d’encadrement <strong>de</strong>s bibliothèques locales :« Nous assurons la formation <strong>de</strong>s bibliothécaires, nousmenons <strong>de</strong>s actions culturelles et nous proposonsnotre expertise quand une mairie a le projet <strong>de</strong> créersa bibliothèque », explique Hélène Cotrelle, directrice<strong>de</strong> la MDO. Principal instrument <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong>lecture publique du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, la MDO n’a passeulement vocation à lutter contre l’illettrisme, « ellecontribue au développement <strong>de</strong> l’individu par la culture,l’information, l’accès au loisir ». Pour un accès <strong>de</strong> tousà la lecture-plaisir.DROlivier Pasquiers / Le bar Floréal5 449 500 euros,c’est la somme consacréepar le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> à l’animationet à l’éducation artistiques et culturelles.60 - N°<strong>26</strong> - Mars 20071


Dossier > Culture pour tousThéâtre sur titre <strong>de</strong> verduretitre un grand brèveschapiteau ou sous les arbresSous majestueux du parc Jean-Jacques-Rousseau, leLthéâtre prend à Ermenonville ses quartiers d’été.Unique a salle. en ■son genre, le festival L’Oise au théâtrepermet une rencontre tripartite entre le public, lestroupes amateurs et les compagnies professionnelles.Pour sa <strong>de</strong>uxième édition, du 29 juin au 4 juillet, <strong>de</strong>« drôles d’auteurs » y seront célébrés. Cette année,c’est René <strong>de</strong> Obaldia qui sera à l’honneur : ses piècesà la limite du théâtre <strong>de</strong> l’absur<strong>de</strong>, teintées d’unhumour sombre, seront jouées par <strong>de</strong>s professionnelscomme par <strong>de</strong>s amateurs. Par ailleurs, pour doterce ren<strong>de</strong>z-vous d’une dimension éducative et fairerésonner le théâtre dans les établissements scolaires,un grand concours d’écriture est organisé dans lescollèges autour <strong>de</strong> la comédie contemporaine : lesjeunes sont invités à composer une saynète amusante,en <strong>de</strong>ux pages… Les dix meilleurs textes serontjoués par <strong>de</strong>s professionnels lors du festival. Lieu<strong>de</strong> spectacles, <strong>de</strong> rencontres et <strong>de</strong> confrontationd’expériences multiples, L’Oise au théâtre trouveDREn 2006, « Rhinocéros », la célèbre pièce d’Eugène Ionesco, enchantaitle public au cœur du parc Jean-Jacques-Rousseau.aussi sa magie dans son écrin <strong>de</strong> verdure : le parcJean-Jacques-Rousseau, dont la fréquentationa augmenté <strong>de</strong> 25 % l’an <strong>de</strong>rnier, est un jardin àl’anglaise du XVIII e siècle qui donne une impression<strong>de</strong> naturel, alors qu’il a été conçu <strong>de</strong> toutes pièces…comme au théâtre. ■En chantant dans les champsEn novembre 2006, c’est éric Toulis, à la guitare,et son musicien qui faisaient le Tour <strong>de</strong> champs dans l’Oise.DRPour la quatrième tournée <strong>de</strong> Tour <strong>de</strong> champs,ce sont les huit musiciens du groupe Beaubourgqui bala<strong>de</strong>nt, ce mois-ci (du 9 au 11 et du 16 au 18),leurs rythmes entraînants <strong>de</strong> villages en villages…À l’origine <strong>de</strong> ce ren<strong>de</strong>z-vous itinérant, une doublevolonté : celle <strong>de</strong> promouvoir la chanson française,en donnant une chance à ses talents émergents, maisaussi celle d’offrir à <strong>de</strong>s habitants privés <strong>de</strong> touteoffre culturelle <strong>de</strong>s spectacles à petit prix (5 eurosl’entrée). « Des concerts, ici, il n’y en a jamais etnos petits villages n’ont pas les moyens <strong>de</strong> produire<strong>de</strong>s spectacles », témoigne ainsi Marie Dubut,maire <strong>de</strong> Marseille-en-Beauvaisis qui accueillerabientôt Tour <strong>de</strong> Champs, tout comme Ressons-sur-Matz, Montagny-Sainte-Félicité, Villers-Saint-Paul,Formerie et Breteuil. À raison d’un soir par commune,les jeunes groupes acquièrent une expérience <strong>de</strong> lascène, dans les salles <strong>de</strong>s fêtes, <strong>de</strong>vant 85 personnesen moyenne par étape. ■1460 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007


L’Oise en actionGestion du handicapTenir sa placedans la sociétéFaciliter l’insertion <strong>de</strong>s personnes handicapées dans la vie citoyenneest une <strong>de</strong>s missions que s’est données le Département ; en mai prochains’ouvrira la « Maison départementale <strong>de</strong>s personnes handicapées »à Beauvais. Le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> subventionne également <strong>de</strong>s associations,dont la très dynamique Handi Ai<strong>de</strong>. Reportage.Ansauvillers,mardi 13 février,11 heures.Stéphane,Thierry, Jean-Patrick,Marc, Jean-Pierre,Patrick et Jacques sontréunis pour un atelier<strong>de</strong> création autour<strong>de</strong> Julie, jeune ai<strong>de</strong>médico-psychologiqueen formation. Ils sontfiers <strong>de</strong> nous présenterles objets qu’ils ontfabriqués : <strong>de</strong>s miroirscerclés <strong>de</strong> mosaïque, <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> plat ou encore<strong>de</strong>s casiers en bois.Tous sont malvoyants etpensionnaires du foyer <strong>de</strong>vie Sainte-Julie-Billiart,géré par l’associationHandi Ai<strong>de</strong> que prési<strong>de</strong>Pierre Martin. « Nousaccueillons ici <strong>de</strong>spersonnes mal ounon-voyantes, le plussouvent souffrant <strong>de</strong>déficiences intellectuelleset ne pouvant donc plustravailler, nous expliqueJean-Michel Lefèvre,le directeur du foyer,aujourd’hui nous avons21 rési<strong>de</strong>nts sont accueillis au foyerSainte-Julie-Billiart d’Ansauvillers.21 rési<strong>de</strong>nts, mais nousallons construire <strong>de</strong>nouveaux locaux pouraccueillir, d’ici fin 2008,56 personnes handicapéesainsi que <strong>de</strong>s personneshandicapées vieillissantes,avec toujours cettespécificité “déficiencevisuelle” qui caractérisenotre structure. C’estune chance pour ladynamique locale.»Le foyer d’Ansauvillersest un lieu médicosocial.« Nous veillonsau respect et àl’épanouissement <strong>de</strong> lapersonne handicapée,souligne Berna<strong>de</strong>tteVedrenne, chef <strong>de</strong> servicechargé <strong>de</strong> l’éducatif,André Lejarre / Le bar Floréalavec une volonté forte<strong>de</strong> sécurisation et <strong>de</strong>socialisation. Chaquerési<strong>de</strong>nt a un projetpropre. Même si noussommes avec eux 24h/24,le but n’est pas <strong>de</strong> faireles choses à leur place,nous les accompagnonspour la toilette, lesrepas et les différentes1660 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007


occupations proposées. »Ainsi, dès 9 heures dumatin, les rési<strong>de</strong>nts seren<strong>de</strong>nt aux activitéscomme s’ils allaient autravail. Sport adapté,ateliers <strong>de</strong> culture<strong>général</strong>e ou ateliersmanuels, équitationle mardi, piscine lemercredi, musiqueet danse le vendredi,sensibilisation aux actes<strong>de</strong> la vie quotidienne.À quelques kilomètres <strong>de</strong>là, à Quinquempoix, unautre foyer Handi Ai<strong>de</strong>accueille 70 travailleurshandicapés. Un chef<strong>de</strong> service éducatif,19 éducateurs, 2 ai<strong>de</strong>ssoignantes et unepsychologue font partie<strong>de</strong> l’encadrement.« Nous recevons ici unpublic vulnérable, trèsinfluençable et angoissé,souligne Karine, lajeune psy, ce sont <strong>de</strong>spersonnes qui ont besoin<strong>de</strong> vivre dans un climatserein. » Les rési<strong>de</strong>ntssont hébergés dans <strong>de</strong>schambres individuellesavec ou sans kitchenetteou dans <strong>de</strong>s appartements<strong>de</strong> 6 personnes. Plusieurssalles d’activité sontmises à dispositionpour le soir et le weekend.Au programme :expression corporelle,travaux manuels, lecture.« Mais ce sont les sortiesà l’extérieur qui ont leplus <strong>de</strong> succès, raconteStéphanie, monitriceéducatrice,nous les avonsnotamment emmenés àl’Enduro du Touquet. »Sensibiliser le public aux difficultés du handicapÀ l’occasion <strong>de</strong> la Semaine nationale <strong>de</strong>s personneshandicapées physiques, du 12 au 18 mars, un parcours <strong>de</strong>mise en situation du handicap, ouvert à tous, sera installédans le parc <strong>de</strong> l’Hôtel du Département. Un parcours enfauteuil pour mettre en évi<strong>de</strong>nce les difficultés rencontréesau quotidien par les personnes invali<strong>de</strong>s, mais aussi <strong>de</strong>stests visuels et auditifs. Dans le même temps, une expositionitinérante « Libertés, Égalité, Handicapés » sera lancée etproposée aux collèges du département.DR« Les personnes handicapées doivent être<strong>de</strong>s citoyens à part entière. Nous <strong>de</strong>vonsfaire en sorte qu’elles ne se heurtent plusdans la vie <strong>de</strong> tous les jours à <strong>de</strong>s difficultésdirectement liées à leur handicap. »Henri Bonan,<strong>Conseil</strong>ler <strong>général</strong>, délégué à l’autonomieTravaillerpour êtrecomme les autresLes travailleurs hébergésà Quinquempoix sontrépartis sur <strong>de</strong>ux ESAT(Établissement et Serviced’Ai<strong>de</strong> par le Travail), àBreteuil et à Saint-Justen-Chaussée.Là encore,c’est l’association HandiAi<strong>de</strong> qui fait fonctionnerces structures. « Sil’on veut intégrer lesVisite <strong>de</strong> l’Établissementet Service d’Ai<strong>de</strong>par le Travail,à Breteuil.personnes handicapées ànotre société, il faut lesfaire travailler, estimele prési<strong>de</strong>nt d’HandiAi<strong>de</strong>, pour qu’ils sesentent comme toutle mon<strong>de</strong>. » Au total,près <strong>de</strong> 200 travailleurshandicapés travaillentsur Breteuil et Saint-Just pour 15 à 20 % duSMIC. Parmi les activitésindustrielles proposées :tri <strong>de</strong> pièces métalliques,collage d’étiquettes, misesous film, fabrication<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> table <strong>de</strong>ping-pong, <strong>de</strong> palettes<strong>de</strong> bois et <strong>de</strong> carton.« Nos clients sont très60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007exigeants, raconte YvesChincholle, directeur<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux établissements,aussi bien en termes <strong>de</strong>délai que <strong>de</strong> qualité dutravail. Les entreprisesoublient souventque nous travaillonsavec <strong>de</strong>s personneshandicapées ! Noussommes aujourd’huiun maillon <strong>de</strong> la chaîneindustrielle. »Nathalie JallageasCONTACT Handi Ai<strong>de</strong>Foyer d’Ansauvillers03 44 51 46 46Foyer <strong>de</strong> Quinquempoix03 44 51 42 56ESAT <strong>de</strong> Breteuil03 44 80 23 70ESAT <strong>de</strong> Saint-Justen-Chaussée03 44 78 40 57DR17


L’Oise en actionNouvelles technologiesLes collèges <strong>de</strong> l’avenirsont en marche !Depuis janvier, quatre assistants d’éducation, experts en nouvellestechnologies, ont pris leur fonction dans 24 collèges du département.C’est une étape importante dans la mise en place <strong>de</strong>s collèges du“troisième millénaire” initiés par le Département.Le multimédia a déjà fait son entréedans plusieurs collèges <strong>de</strong> l’Oise.Tableau interactif,soutien scolaireen ligne, cahier<strong>de</strong> texte virtuel,etc. Les nouvellestechnologies arriventà grand pas dans les66 collèges dudépartement. Pourconcrétiser cet ambitieuxprojet, onze assistantsd’éducation, rayonnantchacun sur 6 collèges,seront à terme recrutés.Didier Paquin est l’un<strong>de</strong>s quatre déjà enposte <strong>de</strong>puis janvier.Après quinze ans dans1860 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007éric Facon / Le bar Floréall’infographie, il a étéaffecté au collègeJules-Michelet <strong>de</strong> Creil.Sa mission ? Assurerla gestion, l’entretien,la maintenance <strong>de</strong>senvironnementsnumériques installésprogressivement dans lesétablissements. « Pourle moment, j’ai un rôle<strong>de</strong> “pompier” quand ily a <strong>de</strong>s problèmes surles machines. Mais àterme, j’ai<strong>de</strong>rai vraimentau fonctionnement dusystème informatique,notamment pour lesprofesseurs », spécifiel’informaticien. Chevillesouvrières <strong>de</strong> ce viragetechnologique, lesassistants d’éducationapporteront une ai<strong>de</strong>technique précieuse à lamise en place <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxgrands volets du projet :les Espaces numériques<strong>de</strong> savoir (ENS) et lesEspaces numériques <strong>de</strong>travail (ENT).Une pédagogieinteractiveet dynamiqueGrâce aux ENS,enseignants et élèvesaccé<strong>de</strong>ront à <strong>de</strong>sressources pédagogiquesen ligne – l’abonnementest financé par le <strong>Conseil</strong><strong>général</strong> et le rectorat. Unprofesseur <strong>de</strong> sciences etvie <strong>de</strong> la Terre pourra,par exemple, enrichir soncours d’images animées,à disposition sur <strong>de</strong>s siteséducatifs. Un élève endifficulté pourra accé<strong>de</strong>rà <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> soutien enligne. La pédagogie sedote ainsi d’une nouvelledimension, interactiveet dynamique. Déjà « leDépartement nous afourni six ordinateursportables, six vidéoprojecteurs et un tableaublanc interactif »,explique le principal ducollège Jules-Michelet,M. Cardoso.Deuxième volet du projet,les ENT, actuellement encours <strong>de</strong> développement,consisteront en un“bureau virtuel”partagé par les servicesadministratifs, lesprofesseurs, les parents etles élèves, qui donnera unaccès transparent à la viedu collège. Gestion <strong>de</strong>sabsences, notes, emploidu temps, cours, cahier<strong>de</strong> texte seront ainsidisponibles, mais en touteconfi<strong>de</strong>ntialité grâce à unco<strong>de</strong> d’accès. Dix collègespilotes ont été retenus,dont le collège Jules-Michelet. « Le <strong>Conseil</strong><strong>général</strong> a mis les moyenssur ce projet, insisteM. Cardoso. Il ne sepositionne pas en tantque payeur et fournisseur<strong>de</strong> services, mais il a uneréelle vision <strong>de</strong> l’école. »Alice Serrano


Du nord au sudEMPLOIO 2recruteMénage, repassage, jardinage, gar<strong>de</strong>d’enfants, soutien scolaire... O 2est unesociété <strong>de</strong> services aux particuliers en pleineexpansion. Implantée partout en France, ellecompte 35 agences, dont une à Compiègne,et prévoit <strong>de</strong> réaliser plus <strong>de</strong> 1 700 embauchesen 2007. Un développement distingué parle magazine Challenges : O 2se classe au38 e rang <strong>de</strong>s entreprises qui recruteront leplus cette année. À Compiègne, 30 emploissupplémentaires sont prévus : « Notre agencea ouvert en mai 2006 et compte déjà unetrentaine d’assistantes ménagères et <strong>de</strong>gar<strong>de</strong>s d’enfants », note Johanna Van DerZee, la responsable. « Nous intervenonsjusqu’à Clermont, Senlis... Des projets sont àl’étu<strong>de</strong> autour <strong>de</strong> Chantilly et Beauvais. » ■Contact www.o2.frTél. : 0811 16 11 16 (prix d’un appel local)O2télex> HAUT DÉBITLes communesrécemmentdégroupéesPour le compte du <strong>Conseil</strong><strong>général</strong>, Téloise continued’ouvrir les lignes téléphoniquesdu département, afin queles Isariens bénéficient d’offreshaut débit concurrentielles.Près <strong>de</strong> 4 530 nouvelles lignesont été récemment dégroupées,sur les communes <strong>de</strong>Bresles ; Bonnières, Crillon,Haucourt, Herchies, Millysur-Thérain; Achy, Fontaine-Lavaganne, Gau<strong>de</strong>chart,Haute-Épine, Marseille-en-Beauvaisis, La Neuville-sur-Ou<strong>de</strong>uil, Prévillers, Rothois,Roy-Boissy, Saint-Maur,Thérines.ENTREPRISESQuand l’Oise innoveKelisOutre la recherche, il s’agit aussi<strong>de</strong> faire connaître les solutionsinformatiques développées : ici ChristelleLarrouy, gérante <strong>de</strong> Kelis (à gauche),au iLearning Forum, fin janvier à Paris.ÀThourotte, Kelis est une jeune sociétéexperte en conception <strong>de</strong> systèmesinformatiques documentaires, crééepar <strong>de</strong>ux ingénieurs issus <strong>de</strong> l’UTC,l’Université <strong>de</strong> technologie <strong>de</strong> Compiègne.Très impliquée dans la recherche– pas moins <strong>de</strong> 50 % du temps <strong>de</strong> travail –,Kelis a pu embaucher, il y a un anet <strong>de</strong>mi, un autre ingénieur <strong>de</strong> l’UTC.Et ce, grâce à l’ai<strong>de</strong> à l’innovationproposée en partenariat par Oséo-Anvaret le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> : la moitiédu nouveau salaire est financée durant<strong>de</strong>ux ans. Un atout précieux. ■Contact 03 22 22 31 07 (Oséo-Anvar)60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007> RD 137Un giratoireà LiancourtNouvelle opération <strong>de</strong> sécuritésur la départementale 137 :pour ralentir les véhicules auxabords <strong>de</strong> Liancourt, un carrefourgiratoire est aménagé,à l’intersection avec l’avenueRobert-Badinter, qui <strong>de</strong>ssert lecentre pénitentiaire.Un budget <strong>de</strong> 300 000 eurosa été voté par l’Assembléedépartementale. Les travauxnécessiteront 700 tonnes<strong>de</strong> grave bitume et 300 tonnes<strong>de</strong> béton bitumineux, entreautres !19


Du nord au sudPlan routier 2007On passeà la vitesse supérieure60 millions d’euros sont en 2007 dédiés à la rénovation, la constructionou encore l’aménagement <strong>de</strong>s routes départementales. Objectif principal :renforcer l’accessibilité et la sécurisation <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> circulation.«Notre planroutiersur 15 ansentreen application en cetteannée 2007, expliqueThierry Frau, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la commissioninfrastructures ettransport, un plan globalchiffré à un peu plus d’unmilliard d’euros. Avec cevaste programme, nousallons tenter <strong>de</strong> répondreau mieux aux attentes<strong>de</strong>s Isariens en matière<strong>de</strong> sécurisation <strong>de</strong>s routeset <strong>de</strong> développementéconomique. »En 2007, en effet, pasmoins <strong>de</strong> 85 opérationssont prévues sur tout leterritoire. Notamment,dans les prochains mois :la mise en place <strong>de</strong>l’échangeur <strong>de</strong> Rieux, quisupprime un carrefourextrêmement dangereux ;le doublement <strong>de</strong> la RD200entre Houdancourt etl’ex-RN17 (RD1017),ou encore le doublement<strong>de</strong> la roca<strong>de</strong> nord <strong>de</strong>Travaux d’envergure pour ledoublement <strong>de</strong>s voies sur la RD 200entre Houdancourt et l’ex-RN 17.Beauvais, qui seraopérationnel avant fin2007. Autre gros chantier :la création d’un giratoiresur la RD1001 et d’unevoie nouvelle pour<strong>de</strong>sservir le nouveau SDIS(service départementald’incendie et <strong>de</strong> secours)au nord <strong>de</strong> Beauvais.Sans oublierles ouvrages d’artCette année verraégalement la réalisationd’importants travaux sur<strong>de</strong>ux ouvrages d’art duterritoire isarien avec laremise en état du pont<strong>de</strong> Saint-Leu-d’Esserentet du pont <strong>de</strong> Paris àDRBeauvais. En outre, <strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> faisabilitésont en cours en ce quiconcerne les liaisonsCreil-A16, A16-A29 etRD31-RN2. À l’ordredu jour également, unedizaine d’étu<strong>de</strong>s en vue<strong>de</strong> déviations concernantnotamment Ribécourt-2060 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007


eauvaisdoubLement <strong>de</strong> La Roca<strong>de</strong>noRd <strong>de</strong> beauvais, Remiseen état du pont <strong>de</strong> paRisNoyon, Trie-Château,Neuilly-en-Thelle,Troissereux ou encoreSaint-Leu-d’Esserent.Le projet le plus avancéétant la déviation <strong>de</strong>la RD1032 (ex-RN32)Ribécourt-Noyon. Lestravaux vont bientôtpouvoir commencer.Par ailleurs, la Direction<strong>de</strong>s routes va s’atteler àmodifier la numérotation<strong>de</strong>s 6 routes nationalesdoubLement <strong>de</strong>La Rd 1016 entRe cauffRyet monchy-saint-eLoipont <strong>de</strong>saint-Leu-d’esseRentcLeRmontmise en pLace<strong>de</strong> L’échangeuR <strong>de</strong> RieuxchantiLLypassées en 2006 dans legiron du Département :les cartouches rougesqui se trouvent au-<strong>de</strong>ssus<strong>de</strong>s panneaux vontêtre remplacés par <strong>de</strong>scartouches jaunes.Parmi les chantiers d’oreset déjà réalisés cetteannée : le doublement <strong>de</strong>la RD1016 (ex-RN16),entre Cauffry etMonchy-Saint-Eloi,pour lequel le <strong>Conseil</strong>déviation <strong>de</strong> La Rd 1032RibécouRt-noyondoubLement <strong>de</strong>La Rd 200 entRehoudancouRt et L’ex-Rn17senLisnoyon<strong>général</strong> a déboursé2,4 millions d’euros.« Rendre nos routesplus accessibles et plussûres, conclut PatriceCarvalho, vice-prési<strong>de</strong>ntdu <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>,chargé <strong>de</strong>s voiries et <strong>de</strong>sinfrastructures, est unepriorité absolue. Nous le<strong>de</strong>vons à nos concitoyensainsi qu’aux entreprises<strong>de</strong> notre territoire ».nAThALIE JALLAgEASLES ChAnTIErSprOprESDES rOuTESrénOvéES EnrESpECTAnTL’EnvIrOnnEmEnTLe <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> poursuitsa logique <strong>de</strong> développementdurable. Retraitement etrecyclage <strong>de</strong>s matériauxutilisés, approvisionnementprès <strong>de</strong>s chantiers, respect<strong>de</strong>s normes environnementales,diminution <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong>nuisances, le Départementsouhaite ainsi étendre lanotion <strong>de</strong> «chantier propre»dans la construction et larénovation <strong>de</strong> ses routes.L’an passé, trois opérations<strong>de</strong> ce type ont été réaliséessur le territoire isarien : surla RD58 entre le Plessier-Saint-Just et Ravenel, sur laRD35 entre Saint-Martin-le-Nœud et Vaux et enfin surla RD37 entre Saint-Aubinsous-Erqueryet Fouilleuse.L’objectif est <strong>de</strong> mener unedizaine <strong>de</strong> chantiers propresen 2007.DR« Pour répondre enfin à un vraibesoin <strong>de</strong> fluidité, nous <strong>de</strong>vonsimpérativement désengorgerun certain nombre <strong>de</strong> routes. »PATRICE CARVALHO,vICE-préSIDEnT Du COnSEIL générAL,ChArgé DES vOIrIES ET DES InfrASTruCTurES.60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007« Ce plan routier,c’est à la fois <strong>de</strong>l’aménagementdu territoire etune recherched’attractivité et<strong>de</strong> compétitivité. »THIERRY FRAU,préSIDEnT DE LA COmmISSIOnInfrASTruCTurES ET TrAnSpOrT.1DR


L’ Oise en têteÀ <strong>26</strong> ans, elle illustre avec briol’engagement bénévole <strong>de</strong>s jeunesIsariens. Claire Malige, qui faitpartie <strong>de</strong>s lauréats 2006 dudispositif Défi Oise, vient <strong>de</strong> monterun projet <strong>de</strong> coopération culturelleen Amérique latine. Un pari oséqui a porté ses fruits. Un pas<strong>de</strong> plus vers le codéveloppement.CLAIrE mALIgEEchangeet partage> CLAIrE mALIgE En 6 DATES1981 : naissance à Creil2003 : premier stage en Argentine2005 : obtient un magistère <strong>de</strong> relations internationales et actions à l’étranger2006 : création <strong>de</strong> l’association Utopos France-BolivieFévrier-décembre 2006 : réalisation d’un projet <strong>de</strong> rencontres théâtrales en BolivieNovembre 2006 : reçoit le trophée départemental <strong>de</strong> l’engagement citoyen60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007Caroline Pottier / Le bar Floréal


60 : Commentquitte-t-on l’Oisepour l’Amériquelatine ?C.M. :Je ne laquitte jamais quetemporairement. Mesparents sont toujoursà Foulangues dans lecanton <strong>de</strong> Neuilly-en-Thelle. Après monbaccalauréat, j’aipoursuivi <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>ssupérieures <strong>de</strong> lettresau lycée Lakanal <strong>de</strong>Sceaux, en régionparisienne. Ensuite, jeEt puis vous avezeu envie <strong>de</strong> monterbénévolement unprojet théâtre avec<strong>de</strong>s adolescents enBolivie…Oui, je me suis tournéevers tous les appels àprojets dédiés aux jeunesauprès <strong>de</strong>s pouvoirspublics. Il me fallait17 500 euros pour menerle projet à son terme.C’est à cette occasionque j’ai monté undossier Défi Oise. J’aiexposé mon idée et j’ai40 acteurs <strong>de</strong> théâtre.L’idée était <strong>de</strong> créer unepièce <strong>de</strong> théâtre danschaque collège, écrite parles jeunes eux-mêmes.Le projet a été très bienaccueilli.Dans chaque ville, il y aeu 3 jours <strong>de</strong> rencontresthéâtrales autour <strong>de</strong>thématiques très lour<strong>de</strong>scomme la violence,l’alcoolisme, l’abandon,etc. C’était du vécu misen scène, à fleur <strong>de</strong> peau.Des jeunes, qui ne seseraient jamais parlé enest à la Sorbonne, elle<strong>de</strong>vrait se trouver dansles collèges <strong>de</strong> l’Oise en2008. Si je <strong>de</strong>vais tirer unbilan, je dirais que c’estun réel apprentissage,une aventure à la foisprofessionnelle etpersonnelle. Avant je nesavais pas ce que c’était<strong>de</strong> mener un projet àson terme. Maintenantje sais que, lorsque l’ona un idéal et qu’on estdéterminé, il faut foncer !Jamais je n’ai pensé queje pouvais échouer…« Quand on a un projet auquel on croit,il faut se lancer et foncer. Si on est motivéet déterminé, ça marche. »me suis orientée versune licence d’anglais,puis j’ai intégré unmagistère <strong>de</strong> « Relationsinternationales etactions à l’étranger » àla Sorbonne. C’est alorsque j’ai commencé àm’intéresser sérieusementà l’Amérique latine.En 2003, j’ai trouvéun stage avec Mé<strong>de</strong>cinsdu Mon<strong>de</strong> en Argentineet l’année suivante,un autre dans un centred’art à Buenos Aires.En 2005, je suis retournéetravailler avec Mé<strong>de</strong>cinsdu Mon<strong>de</strong>. Je faisais<strong>de</strong> la veille géopolitiquesur l’Irak. J’animaisun groupe <strong>de</strong> réflexioncomposé <strong>de</strong> chercheurset <strong>de</strong> journalistesspécialisés.surtout dit que je voulaispartager cette expérienceen France à travers unjumelage et une expophoto. Le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>m’a octroyé la somme<strong>de</strong> 5 000 euros. C’étaitinespéré ! Je suis partiequasiment un an. Enjanvier 2006, j’ai créél’association UtoposFrance-Bolivie poursoutenir mon initiative.Elle compte aujourd’hui50 adhérents.Quelle étaitla teneur <strong>de</strong>ce projet ?J’ai choisi trois villesboliviennes, La Paz,Cochabomba et SantaCruz, où j’ai contacté unetrentaine <strong>de</strong> collèges etrencontré quelquetemps normal, se sontretrouvés à échanger et àpartager leur expérience.C’était incroyable…Que s’est-il passéquand vous êtesrentréeen France ?J’ai ramené undocumentaire <strong>de</strong> 25minutes et une expophoto <strong>de</strong> 25 panneaux.En octobre 2006, on a pucommencé le jumelageavec le lycée Jeanne-Hachette <strong>de</strong> Beauvais. Ils’agissait d’échanger entrel’Oise et la Bolivie <strong>de</strong>sthèmes d’improvisation.C’est très intéressantquand on sait à quel pointles référents culturelssont différents. En cemoment, l’expo photo60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007Aujourd’hui, quelssont vos projets ?Je vais bientôt repartiren Bolivie. L’annéescolaire reprend poureux dans quelques jours.Je suis actuellement à larecherche <strong>de</strong> nouveauxfinancements pourpérenniser ce projet etle rendre autonome.J’aimerais bien monter<strong>de</strong>s partenariatspluriannuels avec <strong>de</strong>sinstitutions boliviennes.En parallèle, je suisen train d’organiserune expo photo sur letravail <strong>de</strong>s enfants pourle compte d’un artisteargentin, à Creil (enjuin prochain à l’espaceMatisse), Budapest etBucarest. Je ne souhaitequ’une chose : pouvoircontinuer à travaillerdans l’échange interculturel.Propos recueillis parNathalie JallageasPlus d’infos sur Défi Oisesur www.oise.fr rubriqueÉducation / Jeunesse23


Elles font l’OiseÀ l’occasion, le 8 mars, <strong>de</strong> la Journéeinternationale <strong>de</strong>s femmes, « 60 » a voulumettre en lumière six femmes d’exception.Aurore LebœufFemme <strong>de</strong> feuÀ 27 ans, elle est la première femme chef <strong>de</strong> centre du SDIS(service départemental d’incendie et <strong>de</strong> secours) dans ledépartement. Et se méfie <strong>de</strong> la façon dont on évoque cetévénement : « Lorsque j’ai pris mon comman<strong>de</strong>ment en septembre,certains médias ont fait un amalgame avec la politique<strong>de</strong> parité. J’ai été choisie pour mes compétences, pasparce que je suis une femme », précise Aurore Lebœuf. Dansle milieu très masculin <strong>de</strong>s pompiers, elle ressent plutôt ladifférence comme un atout : « Les femmes sont différentesdans leur manière d’abor<strong>de</strong>r les problèmes, plus à l’écoute...et puis il n’existe pas le rapport <strong>de</strong> force qu’il peut y avoirentre hommes. Moi en tout cas je suis très disponible etaccessible, je dialogue pour régler les problèmes, même s’ilfaut parfois s’imposer. » Une vocation <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>r parmi lesofficiers, née très tôt. Fascinée <strong>de</strong>puis toujours par les interventionsdans les champs qui brûlent régulièrement <strong>de</strong>rrièrela maison familiale, l’enfant <strong>de</strong> Béthisy-Saint-Pierre entreà 11 ans dans la section <strong>de</strong>s jeunes sapeurs pompiers <strong>de</strong>Crépy-en-Valois. « J’ai su très tôt que je voulais être chef etdéfendre les valeurs <strong>de</strong> ce métier », ajoute-t-elle. Entrée auSDIS en 2001, Aurore est aujourd’hui comblée.Sylvie <strong>de</strong> OliveiraCitoyenne exemplaireC’est une discrète qui déplacerait <strong>de</strong>s montagnes pour ai<strong>de</strong>r la section handisport duclub Beauvais XIII rugby. Une gran<strong>de</strong> timi<strong>de</strong> qui n’en revient pas d’avoir été diplômée parle Département pour son engagement bénévole. « Même si je ne cherche aucune reconnaissance,il faut avouer que c’est agréable », concè<strong>de</strong> cette quadragénaire qui travaillesans relâche au développement <strong>de</strong> l’équipe handisport du club <strong>de</strong> rugby beauvaisien, néeil y a un an. « Mes <strong>de</strong>ux fils, membres du club, ont accepté <strong>de</strong> jouer avec les handicapéset j’ai été emballée à l’idée <strong>de</strong> participer. » Son action pour l’association repose sur <strong>de</strong>uxpiliers : la recherche <strong>de</strong> sponsors pour financer les déplacements en compétition et lerecrutement <strong>de</strong> participants. Si pour l’instant les entreprises qu’elle a démarchées n’ontpas répondu à l’appel, les joueurs, eux, lui offrent la plus belle récompense <strong>de</strong>s effortsdéployés : « Je prends énormément <strong>de</strong> plaisir à les voir sur le terrain. Le regroupement <strong>de</strong>vali<strong>de</strong>s et d’handicapés crée une ambiance magnifique, c’est très émouvant. »2460 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007


Françoise BourquelotLa parole aux ouvriersÀ peine installée à Levignen pour prendre sa retraite <strong>de</strong> professeur en économie ruraleau début <strong>de</strong>s années 90, Françoise Bourquelot trouve matière à reprendre ses recherches.« C’est en discutant avec <strong>de</strong>s voisins que j’ai pris conscience <strong>de</strong> l’incompréhensionentre les nouveaux venus et les anciens ouvriers agricoles, qui ont vécu l’évolution <strong>de</strong>ssucreries, leur mécanisation et leur fermeture », raconte-t-elle. Il ne manquait plus qu’unerencontre avec la radio Valois Multien, en 1995, pour que cette spécialiste du salariatagricole trouve le moyen <strong>de</strong> donner la parole aux agriculteurs et à leurs familles. « J’airéalisé une série <strong>de</strong> 15 émissions sur l’homme et la betterave à sucre, c’était beaucoup<strong>de</strong> bonheur. » Une expérience radiophonique qu’elle renouvellera lorsqu’elle apprend lafermeture <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> Vauciennes, avec une série intitulée « La sucrerie <strong>de</strong> Vauciennesne passera pas l’an 2000 ». « Poursuivie par la betterave », comme elle dit avec humour,elle s’efforce <strong>de</strong> laisser <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> cette histoire marquante pour le département.Après avoir contribué à l’édition <strong>de</strong>s Mémoires <strong>de</strong> la sucrerie <strong>de</strong> Francières en 1999, elleplanche sur un livre retraçant l’histoire <strong>de</strong>s ouvriers agricoles. Et si elle n’a pas le temps<strong>de</strong> fêter ses 80 ans cette année, elle en trouve toujours pour transmettre les parolesqu’elle récolte inlassablement.Pascale Boiselle,Karine Grimeaux,Corinne DemajeanTrio <strong>de</strong> sou<strong>de</strong>usesPortraits rédigés par Marie Paire,photos <strong>de</strong> Caroline Pottier / Le bar Floréal.Dans le hangar <strong>de</strong> Steel Form, entreprise <strong>de</strong> transformationet d’assemblage <strong>de</strong> feuilles <strong>de</strong> métaux <strong>de</strong> Saint-André-Farivillers, elles sont les trois seules femmesparmi les salariés. Derrière leurs casques, chalumeauen main, Pascale, Karine et Corinne assurent la soudure.« Quand on arrive dans un milieu masculin, ce n’est pasfacile au début <strong>de</strong> se faire accepter mais maintenant çase passe très bien », témoigne Pascale ; « c’est sûr quece n’est pas un travail très commun pour les femmes,moi quand je dis que je suis sou<strong>de</strong>use, les gens sontun peu étonnés », poursuit Karine. Toutes les trois ontintégré l’entreprise <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, après avoircommencé par une mission d’intérim, puis effectué uneformation interne pour obtenir un poste en soudure. Untravail qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’énergie : « C’est surtout fatigantpour les yeux, explique Corinne, et cela peut être éprouvantphysiquement, si on travaille sur <strong>de</strong> grosses piècesun peu lour<strong>de</strong>s, ou mentalement, si on doit faire <strong>de</strong>spetites soudures qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la précision, donc<strong>de</strong> l’attention. » Après une pause cigarette, désormaisà l’extérieur, les trois collègues quittent le briquet pourreprendre le chalumeau et remettre le casque qui faitd’elles <strong>de</strong>s ouvriers sou<strong>de</strong>urs comme les autres.60 - N°<strong>26</strong> - Mars 200725


Itinéraires loisirsPâqUESL’Oise en chocolat6S’il ne « pousse » pas sur nos terres,le chocolat s’épanouit à merveilleentre les mains <strong>de</strong>s artisans <strong>de</strong> l’Oise.Comme<strong>de</strong> coutume en Picardie <strong>de</strong>puis 1650peut-être, le fameux gâteau battu resteraà l’honneur sur les tables <strong>de</strong> Pâques, cedimanche 8 avril. Mais quand sonnent lescloches signant la fin du carême, le chocolat lui tientla dragée haute désormais ! Jolies cloches, fièrespoules, lapins malins ou poissons nains... les artisanssont à l’œuvre <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s semaines déjà, façonnantune pléia<strong>de</strong> <strong>de</strong> sujets et <strong>de</strong> goûts aux caractères bientrempés. Noir et corsé, tendre au lait, blanc et suave,le chocolat s’acoquine aussi <strong>de</strong> nougat et nougatine.Des saveurs encore exacerbées par la fantaisie <strong>de</strong>sformes. Aux Picantins <strong>de</strong> Compiègne, <strong>de</strong>s fleursont poussé cette année : orchidées, hortensias,marguerites... cacaotées, à croquer avant l’été.Elle fait fi <strong>de</strong>s saisons, l’Oise en chocolat !Passé le dimanche <strong>de</strong> Pâques, les bouchées caramelet les frian<strong>de</strong>s ganaches garnissent <strong>de</strong> nouveau lesvitrines. Certaines s’amusent <strong>de</strong> clins d’œil au terroir.C’est le pavé <strong>de</strong> Creil, praliné enrobé <strong>de</strong> sucre glacequi fait la spécialité <strong>de</strong> L’Île aux gourmandises.C’est le Margotin, pailleté <strong>de</strong> noisette serti d’unecoque <strong>de</strong> chocolat très noir, puisant ses arômes dansle souvenir d’un fagot <strong>de</strong> noisetier confectionnéautrefois en forêt <strong>de</strong> Chantilly. Aux Gourmandises<strong>de</strong> Coye, les vieux métiers du bois se réincarnentainsi en cacao ! Il y a la tille, le charbon <strong>de</strong> bois, sanougatine craquante en habit truffé ; ailleurs lesPicantins, la valse cassis...Autant <strong>de</strong> friandises qu’il faut s’empresser <strong>de</strong>grignoter une fois achetées : « Nos chocolats sontgarantis <strong>de</strong>ux mois maximum, car nous n’employonsaucun conservateur », dit Yves Berthelot, pâtissierconfiseurà Noyon. « Surtout, pas <strong>de</strong> chocolat aufrigo. Les matières grasses du cacao absorbent leso<strong>de</strong>urs, la con<strong>de</strong>nsation gâte les saveurs.Gar<strong>de</strong>z-le à 16-18°C et mangez-le vite, il a bien plus<strong>de</strong> goût. » Comment résister alors à ses framboisines,quand l’exotique cacao rencontre les fruits rougesdu Noyonnais !mArIE LECOuSTEy60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007> Tribunes <strong>de</strong> l’hippodrome <strong>de</strong> ChantillySalon <strong>de</strong>s chocolats et <strong>de</strong>s gourmandisesLes 24 et 25 mars, un salon exclusivement artisanal.De 10 h à 19 h : dégustations, démonstrations, ateliersenfants, chasse aux œufs <strong>de</strong> Pâques... En inauguration,les apprentis chocolatiers du département tenteront <strong>de</strong>battre le record du plus gros œuf en chocolat artisanal !> Au potager <strong>de</strong>s Princes à ChantillyLes 31 mars, 1 er , 4, 7, 8, 11 avril, puis du 23 au <strong>26</strong> avril,à partir <strong>de</strong> 14 h 30 : peinture sur œuf, initiation aujardinage, course <strong>de</strong> lapins, spectacle <strong>de</strong> Guignol etchasse à l’œuf en chocolat (dès 4 ans).> Musée-moulin <strong>de</strong> la Brosserie à Saint-FélixLe 8 avril, à 14 h 30 et 15 h 45, les enfants partiront à larecherche <strong>de</strong> Barbouille la Grenouille, dans un parcoursd’énigmes ; au final, <strong>de</strong>s sujets en chocolat à dévorer !Et aussi : animations et dégustations avec un maîtrechocolatier.


Adresses gourman<strong>de</strong>sLes Picantins15, rue Jean-Legendre à CompiègneLes Gourmandises <strong>de</strong> Coye44, Gran<strong>de</strong>-Rue à Coye-la-ForêtL’Île aux gourmandises41, rue <strong>de</strong> la République à CreilPâtisserie-chocolaterie Berthelot1, place <strong>de</strong> l’Hôtel-<strong>de</strong>-Ville à NoyonParis CaramelsRue Paul-Gréber à Allonnemi-févRieR, Le chocoLat couLait à fLots dans Les “LaboRatoiRes”<strong>de</strong> La fabRique aRtisanaLe paRis caRameLs, pRès <strong>de</strong> beauvais.JoLies cLoches, Lapins RieuRs, œufs d’autRuche... entRe <strong>de</strong>s mains habiLespRend vie toute une ménageRie, bientôt cRoquée paR Les gouRmands !Photos : André Lejarre / Le bar Floréal


SportsSAVATE BOXE FRANÇAISEPieds et poings déliésDans la salle Robert-Amory <strong>de</strong> Thourotte, le club <strong>de</strong>savate boxe française accueille <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> filles,séduites par ce sport à la fois esthétique et technique.Autour du ring,les championsdu club sont làpour transmettreleur savoir-faire auxplus jeunes. « Quand ilsarrivent, il faut quelquesséances pour modérerleurs ar<strong>de</strong>urs, expliqueThierry Matthieu,prési<strong>de</strong>nt du club, maisle rapport <strong>de</strong> force sestabilise très vite. Lesjeunes apprécient laboxe parmi les sports <strong>de</strong>combat, c’est un peu plusdynamique que le judo oule karaté et cela <strong>de</strong>man<strong>de</strong>plus d’improvisation. »Parmi les soixantelicenciés du BoxeFrançaise Savate club<strong>de</strong> Thourotte, ils sontenviron 25 <strong>de</strong> 7 à 18 ans,à se retrouver le mercredisoir pour l’entraînement.« Ici nous ne pratiquonsque l’assaut », expliqueCéline Houlgatte, « oninsiste beaucoup surle comportement, onne frappe pas pouranéantir. C’est comme<strong>de</strong> la danse », raconteCaroline Pottier / Le bar Floréall’entraîneuse, passéejustement <strong>de</strong> la danse à laboxe savate à 19 ans. Unparcours qui l’a amenéerapi<strong>de</strong>ment vers <strong>de</strong>s titres :lorsqu’elle est sacréechampionne <strong>de</strong> Franceet vice-championned’Europe en 2001, leclub <strong>de</strong> Thourotte sort<strong>de</strong> l’ombre. Et gagneen parité. « Depuis lavictoire <strong>de</strong> Céline, lenombre <strong>de</strong> femmes aaugmenté », constateThierry Matthieu, « etparticulièrement cetteannée. Je pense que lesuccès du film <strong>de</strong> ClintEastwood, Million DollarBaby – dont l’héroïneest une boxeuse (ndlr) –n’y est pas étranger. »Le nouveau championdu club, c’est Christopher.Venu à la boxe à l’âge<strong>de</strong> 10 ans, il vient <strong>de</strong>remporter à 18 ans lechampionnat <strong>de</strong> FranceDeux façons <strong>de</strong> pratiquerSport <strong>de</strong> combat pieds et poings, le plus pratiqué enFrance avec 33 000 licenciés, la savate se pratique encompétition sous <strong>de</strong>ux formes : le combat et l’assaut. Lecombat, interdit aux moins <strong>de</strong> 18 ans, est une rencontrequi se juge sur la technique, la précision, l’efficacité <strong>de</strong>scoups et la combativité <strong>de</strong>s tireurs. Le combat autorisela puissance <strong>de</strong>s coups, contrairement à l’assaut, quiprivilégie la précision <strong>de</strong>s touches, le style et la maîtrisetechnique pour juger les combattants.2860 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007


et le championnat dumon<strong>de</strong> en catégoriePlume. « C’était magique<strong>de</strong> remporter cesvictoires, d’autant quetout le club s’est déplacéavec moi », racontet-il.Les entraîneursont encore les T-shirtsbrodés « Moustique fanclub». « Le surnom <strong>de</strong>Moustique lui est resté<strong>de</strong>puis son plus jeuneâge, raconte Céline, c’estle nom <strong>de</strong> la catégorie<strong>de</strong>s moins <strong>de</strong> 24 kg, et çalui allait bien, car il étaittellement léger.C’est magnifique <strong>de</strong>Manon Votte,11 ansCPle voir sur un ring, il aune très belle gestuelle,sa boxe est aérienne,flui<strong>de</strong>. » Le moustique<strong>de</strong>venu grand estdésormais un athlète <strong>de</strong>haut niveau qui veille surles graines <strong>de</strong> championà Thourotte sans oublierson principal objectif :conserver son titre.Marie PaireCONTACTBFS <strong>de</strong> ThourotteThierry Matthieu03 44 75 21 75bfs.thourotte@wanadoo.frhttp://www.ffsavate.com« J’aime beaucoup cesport. Je suis montéesur un ring en compétitionpour la première foisil y a quelques semaines,c’était impressionnant. »en bref> 31 MARSBasket-ballL’Union Gouvieux Chantilly Basket-Ball reçoitle Calais Basket Cheminots en match retour duchampionnat <strong>de</strong> France <strong>de</strong> Nationale 3. Calais,lea<strong>de</strong>r actuel du championnat, a battu l’UGCBBle 25 novembre <strong>de</strong>rnier, 78 à 58. À l’issue <strong>de</strong> cematch, il restera <strong>de</strong>ux journées <strong>de</strong> déplacementaux basketteurs isariens, à Lambersart età Tremblay. Ren<strong>de</strong>z-vous à 20 h dans la salledu collège. Entrée gratuite.Contact www.ugcbb.new.fr> 11 AvrilDécouverte HandisportL’association sportive <strong>de</strong>s handicapés <strong>de</strong> Creilorganise la première Journée découverte duHandisport le mercredi 11 avril <strong>de</strong> 13 h à 17 hau gymnase Salengro <strong>de</strong> Creil. L’occasion pourles différents acteurs – associations sportives,structures spécialisées, partenaires sociaux –<strong>de</strong> se rencontrer et <strong>de</strong> croiser également tous lespublics invités à venir découvrir les disciplines.Au programme : ateliers d’aviron, handbike,badminton, tennis <strong>de</strong> table, tir à l’arc, etc.Puis, une pause conviviale pour se restaurer etéchanger, suivie <strong>de</strong> démonstrations et initiations(tennis, basket fauteuil et rugby fauteuil).Contact <strong>de</strong>nismenage@free.fr« J’ai quitté le foot pour laboxe, il y a un an et <strong>de</strong>mi.Ici c’est différent, toutle mon<strong>de</strong> est sympathiqueet je trouve que c’estun sport à la fois beauet intéressant. »ChristopherMagny, 18 ansCPQuentin Tardieu,10 ans« Mes parents ont vouluque je fasse <strong>de</strong> la boxeparce que j’étais trèsagité, et ça m’a tout <strong>de</strong>suite plu. Ce sport obligeà se contrôler, apprendre<strong>de</strong>s règles et respecterl’autre, c’est très utileau quotidien. »CP60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007> 22 AVRILRandonnée natureLes marcheurs sont attendus à Neuilly-en-Thellele dimanche 22 pour la 6 e édition <strong>de</strong> laRandonnée <strong>de</strong> Neuilly-en-Thelle. Une feuille<strong>de</strong> route individuelle sera remise à chaqueparticipant, qui pourra choisir entre troisparcours <strong>de</strong> 10, 15 et 20 km à la découvertedu plateau <strong>de</strong> Thelle. Les inscriptions aurontlieu à partir <strong>de</strong> 7 h 30 à la salle <strong>de</strong>s sports Roger<strong>de</strong>-Haulon(3 € pour les licenciés, 4 € pour lesnon licenciés). Les points <strong>de</strong> contrôle fermerontà 14 h 30. Le rando club <strong>de</strong> Neuilly-en-Thelleespère un succès égal à celui <strong>de</strong> l’an <strong>de</strong>rnier, avecun rassemblement <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 500 randonneurs.ContactRando club <strong>de</strong> Neuilly-en-ThelleNorbert Peralta 03 44 <strong>26</strong> 68 2929


Culture / bons plansDÉCOUVRIRInstants CompositesUn peu <strong>de</strong> chorégraphie, <strong>de</strong>s arpèges <strong>de</strong> musique, unsoupçon <strong>de</strong> théâtre, <strong>de</strong> la fantaisie en pagaille, le toutsaupoudré <strong>de</strong> vidéo, multimédia et autres expérimentationstechnologiques : c’est la recette du festival Les Composites,à l’espace Jean-Legendre. Trois spectacles et <strong>de</strong>uxexpositions se savourent en famille ; petits et grandsmonteront aussi dans Le Bus <strong>de</strong> l’Alternative noma<strong>de</strong>, un« simulateur <strong>de</strong> voyage » qui fera démarrer sur les chapeaux<strong>de</strong> roue cet événement aussi créatif qu’insolite.Du 31 mars au 11 avril, espace Jean-Legendreà Compiègne.QuillacqCONTACT 03 44 92 76 76 / espacejeanlegendre.comVIBRERMurmures<strong>de</strong> Muratl’ombre du château d’eau quiÀ chapeaute la ville <strong>de</strong> Beauvais, lavoix <strong>de</strong> Jean-Louis Murat jaillira surla scène <strong>de</strong> L’Ouvre-Boîte, au soir du6 avril. Cœur du concert : les mots<strong>de</strong> Taormina, son <strong>de</strong>rnier album, sebala<strong>de</strong>nt sur <strong>de</strong>s accords <strong>de</strong> guitarepuisés aux sources du blues. Un popvoluptueux, prélu<strong>de</strong> à un printempsmulticolore : Adrienne Pauly, lesTambours du Bronx, Emily Loizeautiendront l’affiche <strong>de</strong> L’Ouvre-Boîte,une salle accessible aux personneshandicapées. ■L’Ouvre-Boîte est situé dans le quartierArgentine - 8, avenue <strong>de</strong> Bourgogne àBeauvais. Concert <strong>de</strong> Jean-Louis Murat levendredi 6 avril à 21 h - 18 euros tarif plein.CONTACT03 44 10 30 80 / asca-asso.comLIRELe DernierTroyenLa reine Didon, Énée leprince, Vénus, les héros<strong>de</strong> l’Antiquité galactiqueentrent en scène pourun nouvel épiso<strong>de</strong> duDernier Troyen. Mais quitriomphera dans cette lutteengagée désormais par lacité spatiale Carthago pourque jamais ne naisse laRome ennemie ? Librementinspirées <strong>de</strong> Virgile, les aventures défilent dans une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinéepar le crayon virtuose <strong>de</strong> Thierry Démarez, qui marie ses couleursnon loin <strong>de</strong> Creil ! L’artiste quitte alors les ateliers <strong>de</strong> la Comédie-Française – il y est décorateur – et retrouve Valérie Mangin,historienne issue <strong>de</strong> la prestigieuse école <strong>de</strong>s Chartes, qui s’installeaux comman<strong>de</strong>s du scénario. Entre leurs mains, Énée et sesTroyens réinventent une mythologie graphique fantastique. ■Le Dernier Troyen, Carthago (tome 4), Thierry Démarezet Valérie Mangin, éd. Soleil Productions - 12,90 euros.Soleil Productions3060 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007


À VISITER EN FAMILLEMusées <strong>de</strong> saison’est le printemps ouç presque : les portess’ouvrent après quelquesmois <strong>de</strong> pénombre, les pasbruissent au fil <strong>de</strong>s sallesd’exposition, les regardsflânent, ici une céramique,là un portrait peint, làencore les outils du forgeronsemblent reprendre vie...De mars à début mai, ilssont une dizaine <strong>de</strong> musées« saisonniers » à s’offrir <strong>de</strong> nouveau aux visiteurs. Pêle-mêle, on découvrealors la vie rurale et agricole à Hétomesnil, l’art <strong>de</strong> la poterie à Lachapelleaux-Pots,à moins <strong>de</strong> s’émerveiller d’un élégant château du XVII e à Bouryen-Vexin.À la Cité <strong>de</strong>s bateliers, on croise parfois un ancien marinier <strong>de</strong>Longueil-Annel, et la visite commentée s’improvise. C’est tout le charme<strong>de</strong> ces petits musées, qui jouent la carte <strong>de</strong> la convivialité.Pour cette nouvelle saison, le musée <strong>de</strong> l’Archerie et du Valois s’est enrichid’une vieille arbalète chinoise et autres arcs d’Afrique, présentés en visitelibre l’après-midi du samedi 24 mars. Quelques jours plus tard, le 31 mars,la fête battra son plein sur le site du musée-moulin <strong>de</strong> la Brosserie, à Saint-Félix : en chansons et mélodies, voici revenues les années 1930-1940. Dansl’atmosphère retrouvée d’une fin <strong>de</strong> journée entre ouvriers, petits et grandsgrignoteront une terrine <strong>de</strong> campagne et <strong>de</strong>s tartes aux pommes, <strong>de</strong>ssaveurs d’antan bien au goût du jour ! ■EN PRATIQUE• Déjà ouverts :Musée Jacquemart-André,abbaye <strong>de</strong> Chaalis.Musée <strong>de</strong> l’Aviation, Warluis.• Et bientôt :Musée <strong>de</strong> l’Archerie et du Valois,Crépy-en-Valois, 24 mars.Musée-moulin <strong>de</strong> la Brosserie,Saint-Félix, 31 mars.Musée <strong>de</strong> la Poterie, Lachapelleaux-Pots,1 er avril.Musée <strong>de</strong>s Arts et Traditions populaires,Saint-Germer-<strong>de</strong>-Fly, 2 avril.Château <strong>de</strong> Boury-en-Vexin, 15 avril.Cité <strong>de</strong>s bateliers, Longueil-Annel,15 avril.Musée communal <strong>de</strong> Gerberoy,début mai.Conservatoire <strong>de</strong> la Vie ruraleet agricole, Hétomesnil, 6 mai.CONTACT03 44 45 82 12 / oisetourisme.comAttention : Il est pru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> serenseigner, au préalable, sur les jourset horaires d’ouverture.Éric Van Ees Beeck60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007en bref> RESSONS-SUR-MATZSortez vos photoset vos cartespostales !Hier, aujourd’hui, <strong>de</strong>main : àRessons-sur-Matz, la Maisondu <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> prépareune exposition <strong>de</strong>stinée àmettre en lumière les lieuxdu canton, une rue, unemaison, un édifice... Avis auxhabitants : ouvrez vos boîtes<strong>de</strong> photos et cartes postalesanciennes, et apportez-les.Une trentaine <strong>de</strong> clichésseront sélectionnés etgui<strong>de</strong>ront les membres duclub photo qui pointerontleurs objectifs sur les mêmeslieux, aujourd’hui. Puis lesenfants livreront leur visionimaginaire <strong>de</strong> ces fragments<strong>de</strong> patrimoine. Une belleoccasion <strong>de</strong> faire serencontrer les générations !CONTACT03 44 85 56 40> précisionTour <strong>de</strong> champsExceptionnellement, pourses six concerts du mois<strong>de</strong> mars, Tour <strong>de</strong> champsa dérogé à sa règle – unesoirée, <strong>de</strong>ux artistes, ettoutes les générationsréunies dans le public.Indisponible, le groupe Nil’1Nil’ôtre (annoncé dans60 n°25) n’a pu participé,et seuls les huit chanteurset musiciens du groupeBeaubourg sont partisà travers champs, avecleurs chansons parigonapolitaines,après unerési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> quelques joursau théâtre <strong>de</strong>s Poissons,à Frocourt.Ren<strong>de</strong>z-vous fin juin pourle prochain festival.31


Agendamémoire ouvrière & patrimoine industrielL’Oise fête son histoireExpositions, spectacles, débats, la mémoire ouvrière est à l’honneur, cette saison dans l’Oise.Un site et <strong>de</strong>s hommes : la vallée du Thérain, panorama historique et social préparé par le Service<strong>de</strong> l’inventaire du patrimoine culturel <strong>de</strong> Picardie, se poursuit aux Archives départementales, tandisqu’à Bresles, la Sucrerie se raconte, dit la force <strong>de</strong>s terres et <strong>de</strong>s vies.Archives départementales à Beauvais : exposition Un site et <strong>de</strong>s hommes : la vallée du Thérain,16 mars au <strong>26</strong> octobre ; ciné-débat autour du documentaire Les Prolos <strong>de</strong> Marcel Trillat, 30 mars.> CONTACT 03 44 12 14 80. À Villers-Saint-Paul, spectacle festif et musical Hors les rails, par lacompagnie Zic Zazou, 17 mars à 16 h, départ place du 19-Mars-1962 > CONTACT 03 44 74 04 92.À Bresles, vernissage <strong>de</strong> l’exposition sur la Sucrerie et veillée <strong>de</strong> contes, 16 mars dès 18 h auCentre d’animation <strong>de</strong> la vie locale ; spectacle Les Terres fortes, par la compagnie Chés PansesVertes, 1 er avril à 15 h, salle Robert-Gourdain > CONTACT 03 44 84 28 40> musiquesBoyaCouleurs bulgares et mélodiesd’Europe orientale, par un trio<strong>de</strong> musiciens et chanteurs.17 mars 20 h 30, Le Palaceà Montataire.> CONTACT03 44 24 69 97Vertige<strong>de</strong>s lenteursMarcel Kanche, « un recueil <strong>de</strong>textes aux sonorités mordantes,au tempo houleux ». (Télérama)24 mars 20 h 58, théâtre<strong>de</strong>s Poissons à Frocourt.> CONTACT03 44 02 35 77Amin Toulors / CyclopeTaraf <strong>de</strong> HaïdoucksTzigane jusqu’au bout <strong>de</strong>l’archet, voici « l’orchestre<strong>de</strong>s bandits d’honneur ».3<strong>26</strong>0 - N°<strong>26</strong> - Mars 200731 mars 20 h 30, théâtredu Beauvaisis à Beauvais.> CONTACT03 44 06 08 20Jazz à CreilEn quartet, le saxophonisteÉric Séva distille un jazz brillantcomme un cuivre bien astiqué !31 mars, Maison creilloise<strong>de</strong>s associations à Creil.> CONTACT03 44 64 10 76Vox OfficeUn voyage en Italie, au gré<strong>de</strong>s notes et <strong>de</strong>s vers <strong>de</strong> Liszt,Mozart, Pétrarque...2 et 3 avril 20 h 30, centreG.-Desmarquest à Beauvais.> CONTACT03 44 06 36 20DRAh ! vous dirais-jeVoix et percussions, les chantsd’enfance se réinventent,loufoques ou poétiques, pourmieux nous rattraper !11 avril 18 h, théâtre duBeauvaisis à Beauvais> CONTACT03 44 06 08 20> théâtre / spectaclesSylvie FriessPaï SaïÀ cheval entre Béarn et Laos,un jonglage musical à voir dès8 ans, par Le Chant <strong>de</strong>s balles.21 et 22 mars 18 h 30, salleBrel à Beauvais.> CONTACT03 44 14 41 43Les Corps étrangersHuit danseurs <strong>de</strong> quatrecontinents, les plus diversesmélopées, pour un tableau<strong>de</strong>s relations humaines.23 mars 20 h 45, espaceJean-Legendre à Compiègne.> CONTACT03 44 92 76 76Body RemixUne chorégraphie <strong>de</strong> MarieChouinard, variations surl’exercice <strong>de</strong> la liberté autour<strong>de</strong>s célèbres pièces pour clavierdites « Goldberg » <strong>de</strong> Bach.23 mars 20 h 45, La Faïencerie<strong>de</strong> Creil.> CONTACT03 44 24 95 70Théâtre <strong>de</strong> l’OrageAutour du spectacle L’HonnêteHomme et le mon<strong>de</strong>, rencontreapéritifavec les acteurs.27 mars 19 h, auditoriumRostropovitch à Beauvais.> CONTACT03 44 02 50 79Yves Petit


TaoubTaoub, c’est le tissu en arabe.Tissu <strong>de</strong> mouvements, sonset couleurs qui composele spectacle du Groupeacrobatique <strong>de</strong> Tanger.5 et 6 avril, La Faïencerie<strong>de</strong> Creil.> CONTACT03 44 24 95 70Cinéma Energumen> arts / patrimoineMatériaux brutsPlasticienne, Valérie Thévenot-Shäfer présente la miseen œuvre <strong>de</strong>s matériauxqui compose ses collages,coutures, reprises...19 au 24 mars, centreJules-Verne à Breteuil.> CONTACT03 44 80 24 24Gallé intimeCarnets, lettres et souvenirsdévoilent l’intimité <strong>de</strong> la familleGallé-Juillet, sise à Creil<strong>de</strong>puis Napoléon III, dans unecharmante <strong>de</strong>meure aux jardinsà la française.Jusqu’au 31 mars, muséeGallé et médiathèque <strong>de</strong> Creil.> CONTACT03 44 29 51 50> ÉVÉNEMENTPatrimoine naturelPour fêter la Semaine dudéveloppement durable,le patrimoine naturel <strong>de</strong>l’homme s’expose à l’Hôteldu Département.2 avril au 2 mai, Hôtel duDépartement à Beauvais.> CONTACT03 44 06 60 51Burlesque ou intime, noirou musical, l’acteur fait soncinéma, quand la projectionrefuse <strong>de</strong> tourner !13 avril 20 h 51, théâtre<strong>de</strong>s Poissons à Frocourt.> CONTACT03 44 02 35 77P. Fruteau <strong>de</strong> LaclosLa Curiosité<strong>de</strong>s angesDR« Zig et Arletti, <strong>de</strong>ux clowns,perdus comme <strong>de</strong>ux cloches oupurs comme <strong>de</strong>ux anges », ditFrançois Cervantes, l’auteur.13 et 14 avril 20 h 30,salle Brel à Beauvais.> CONTACT03 44 06 08 20L’histoire enconférencesLe 21 mars, « Le Front populairedans l’Oise » ; le 24 mars,« Enfance et représentations :hier et aujourd’hui ».À 14 h, antenne universitaire<strong>de</strong> Beauvais (52, boulevardSaint-André).> CONTACT03 44 06 88 00La FontaineUne exposition met à l’honneurle poète picard du XVII e ,célèbre auteur <strong>de</strong>s fables <strong>de</strong>nos enfances. Ren<strong>de</strong>z-vous le24 mars à 20 h pour une lectureet <strong>de</strong>s textes mis en scène.Jusqu’au 24 mars,médiathèque <strong>de</strong> Margnylès-Compiègne.> CONTACT03 44 36 31 55Ici, ailleursD’un continent à l’autre,<strong>de</strong>ux présentationsphotographiques. Jusqu’au30 mars, Patrimoine <strong>de</strong>Picardie et du Nord-Pas<strong>de</strong>-Calais.Du 7 au 28 avril,Visages du Vietnam.Maison du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong><strong>de</strong> Creil.> CONTACT03 44 56 82 60Peintres en ValoisJean-Marie Wable et Jean-LucVankersschaver sont les invitésd’honneur <strong>de</strong>s Rencontres <strong>de</strong>peintres en Valois, un momentfestif, poétique et musical.31 mars et 1 er avril,à Péroy-les-Gombries.> CONTACTlesa<strong>de</strong>x.comInstrumentsdu mon<strong>de</strong>Que sont les percussions dansles musiques du mon<strong>de</strong> ?Une exposition d’instrumentstraditionnels invite à parcourirle globe.3 au 14 avril, médiathèquedu Chevalet à Noyon.> CONTACT03 44 93 28 2060 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007J.-L. VankersschaverCoup <strong>de</strong> cœur> plein airÀ la mareSortie <strong>de</strong> terrain à ladécouverte <strong>de</strong> la marenaturelle, ses habitants,la vie aquatique...25 mars, gîte du Patyà Buicourt.> CONTACT03 44 82 38 97Grenouilleset chouettesDeux ren<strong>de</strong>z-vous avec le parcnaturel Oise-Pays <strong>de</strong> France.Le 24 mars : Fréquencegrenouille, bala<strong>de</strong> contéeà la rencontre <strong>de</strong>s amphibiens.Le 31 mars : la Nuit <strong>de</strong> lachouette, sortie nocturneet ateliers pour enfantsl’après-midi.Maison du Parc à Orry-la-Ville.> CONTACT03 44 63 65 65En famillePNR Oise-Pays <strong>de</strong> France33


Ça se déci<strong>de</strong>L’Assemblée départementale s’est réunie le 15 février <strong>de</strong>rnier afin <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r au votedu budget primitif <strong>de</strong> 2007. Voici une sélection <strong>de</strong>s principales décisions adoptées.AIDES AUXCOMMUNES48 000 000 € pour l’ai<strong>de</strong> auxcommunes et 100 000 €pour la création d’un fondsdépartemental d’ingénierie.Adoptée.Pour : 21 voix <strong>de</strong> la majoritéet 4 voix <strong>de</strong> la minorité.Abstention d’un membre <strong>de</strong> laminorité.Contre : 3 voix <strong>de</strong> la minorité.12 membres <strong>de</strong> la minoritéabsents.INFRASTRUCTURESTRANSPORTS> Réseaux routiers60 000 000 € pour larénovation, la constructionet l’aménagement <strong>de</strong>s routesdépartementales.Adoptée à l’unanimité> Transport47 200 000 € pour le transportscolaire.Adoptée à l’unanimitéÉDUCATION ETCONSTRUCTION44 117 850 € pour laconstruction et l’entretien <strong>de</strong>scollèges.3 207 000 € pour l’équipement<strong>de</strong>s collèges et les actionséducatives.Adoptées à l’unanimitéDÉVELOPPEMENT> Agriculture90 000 € pour soutenir ladiversification <strong>de</strong>s activitésagricoles, 200 000 € pour leprogramme <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong>la pollution liée aux effluentsd’élevage.Adoptée à l’unanimité> Environnement155 000 € pour l’aménagement,la gestion et la mise en valeur<strong>de</strong>s marais <strong>de</strong> Sacy, 605 000 €pour la mise en valeur <strong>de</strong>sespaces naturels sensibles et<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> randonnée.Adoptée à l’unanimité> Recherche300 000 € pour la créationdu centre européen <strong>de</strong>recherche sur les technologies<strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> lasécurité (CERTES).Adoptée à l’unanimité> Interventionéconomique960 000 € pour le soutien à lacréation d’entreprise.Adoptée à l’unanimité> Haut débit750 000 € pour la couverturehaut débit du territoire <strong>de</strong>l’Oise, 154 000 € pour l’ai<strong>de</strong> àl’informatisation <strong>de</strong>s petitescommunes.Adoptée à l’unanimité> Casernes<strong>de</strong> gendarmerie2 748 000 € pour laréhabilitation et la construction<strong>de</strong> casernes <strong>de</strong> gendarmerie.Adoptée à l’unanimité3460 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007ACTION SOCIALE> Enfance / Famille75 128 761 € à la famille et àl’enfance.Adoptée à l’unanimité> Insertion72 321 083 € pour l’insertion.Adoptée.Pour : 21 voix <strong>de</strong> la majorité.Abstention d’un membre <strong>de</strong> laminorité.Contre : 18 voix <strong>de</strong> laminorité.Un membre <strong>de</strong> la minoritéabsent.> Personnes âgées48 500 000 € pour lespersonnes âgées.Adoptée à l’unanimité> Personneshandicapées57 748 054 € pour lespersonnes handicapées.Adoptée à l’unanimité> Logement5 000 000 € pour le fondsdépartemental d’interventionen faveur du logement.Adoptée.Pour : 21 voix <strong>de</strong> la majoritéet 10 voix <strong>de</strong> la minorité.Contre : 5 voix <strong>de</strong> la minorité.5 membres <strong>de</strong> la minoritéabsents.> Politique <strong>de</strong> la Ville5 000 000 € pour les opérations<strong>de</strong> politique <strong>de</strong> la ville.Adoptée.Pour : 21 voix <strong>de</strong> la majoritéet 9 voix <strong>de</strong> la minorité.Contre : 4 voix <strong>de</strong> la minorité.7 membres <strong>de</strong> la minoritéabsents.CULTURE /SPORT / LOISIRS /TOURISME> Culture5 449 500 € pour la politiqueculturelle départementale.Adoptée à l’unanimité> Sport, vie associative7 385 321 € pour la politiquesportive départementale.Adoptée à l’unanimité> Patrimoine290 000 € pour la préservationdu patrimoine.Adoptée à l’unanimité> Tourisme2 989 230 € pour ledéveloppement touristique.Adoptée à l’unanimité


Tribunes libresEspaces d’expression ouverts à chacun <strong>de</strong>s groupes politiques<strong>de</strong> l’Assemblée départementale en vertu <strong>de</strong> la loi sur la démocratie<strong>de</strong> proximité adoptée en 2002.Groupe UPMDUn budget terne, truffé <strong>de</strong>contradictions et inquiétantpour l’avenirLe budget du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> pour 2007 estinodore, incolore et sans saveur. La preuve ?Lisez-le, vous ne vous souviendrez <strong>de</strong> rien. En2005 et 2006, on se souvenait, hélas, <strong>de</strong> la hausse<strong>de</strong>s impôts. Là, pas d’impôts visibles, électionsobligent, mais rien ! Absolument rien d’utile auxhabitants <strong>de</strong> l’Oise.En revanche, les contradictions ne manquent pas :pas <strong>de</strong> hausse <strong>de</strong>s impôts (après 20 % en <strong>de</strong>uxans…) mais <strong>de</strong>s taxes nouvelles ou augmentéesou <strong>de</strong>s Maisons du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> coûteuses etvi<strong>de</strong>s que l’on s’apprête à repeindre en Maisons<strong>de</strong> services publics, ce que nous <strong>de</strong>mandions sanssuccès <strong>de</strong>puis trois ans.Enfin, l’avenir est lourd d’inquiétu<strong>de</strong>s.On annonce <strong>de</strong>s dépenses pour les communes,les routes, le logement sans que les financementssuivent. Qui paiera et quand ? Le Département nes’occupe plus <strong>de</strong> la vie économique, la Région nonplus, les services administratifs sont bouleverséssans raison et l’on continue <strong>de</strong> détruire tout ce quiportait l’ancien logo…On comprend que quand on observe ce clandépartemental, on n’ait pas envie <strong>de</strong> voter pourSégolène Royal.Groupe communisteUn budget qui veutrépondre aux préoccupations<strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> l’OiseNous avons voté le budget 2007 du <strong>Conseil</strong><strong>général</strong>, car il cherche à répondre auxpréoccupations sociales <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong> nosconcitoyens : logement, petite enfance (avec unbudget en hausse <strong>de</strong> 6 %), politique <strong>de</strong> l’insertionnotamment pour les allocataires du RMI – victimess’il en est <strong>de</strong>s politiques libérales –, développement<strong>de</strong>s services pour nos aînés, nouvelle organisation– plus efficace – <strong>de</strong>s services sociaux. Pour lescommunes et leurs regroupements, les créditssont en hausse. Le budget prend aussi en compteles aspirations <strong>de</strong> la jeunesse et <strong>de</strong> l’éducation : enhausse <strong>de</strong> 15 %.Le plan routier sur 15 ans, adopté à l’automne, <strong>de</strong>vraitse monter sur cette pério<strong>de</strong> à 1 200 millions d’euros.Nous avons souhaité que les progrès en matièreroutière n’empêchent pas le développement d’autresmo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport moins polluants (fer, eau).Une question <strong>de</strong>meure posée pour l’avenir : celledu financement <strong>de</strong> ces politiques. Cette année, lesimpôts départementaux n’augmenteront pas, etcette pause fiscale était nécessaire notamment pourles salariés dont le pouvoir d’achat recule.Mais le Département ne pourra pas en resterlà si rien ne bouge au plan national : si la mêmepolitique <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> charges se poursuit, ou siune politique <strong>de</strong> gauche insuffisante ne vient pasconforter l’effort départemental par une réellepolitique <strong>de</strong> solidarité nationale qui s’attaqueaux profits financiers <strong>de</strong>s actionnaires <strong>de</strong>s grandsgroupes du CAC 40. Les choix que feront lesIsariens au 1 er tour <strong>de</strong> l’élection prési<strong>de</strong>ntielle enfaveur d’une politique <strong>de</strong> gauche qui, cette fois, nedéçoive pas les attentes, puis pour battre la droiteau 2 e tour, pèseront lourd pour l’Oise aussi.Groupe Oise à GaucheLa solidaritéest une forceNotre ligne <strong>de</strong> conduite est claire : agir et mener<strong>de</strong>s actions concrètes, mesurables, pourrépondre aux besoins <strong>de</strong>s habitants, en préparantl’avenir du département. Des besoins d’autant plusimportants au vu du recul <strong>de</strong> toutes les solidaritésorchestré par le gouvernement <strong>de</strong>puis cinq ans.En matière <strong>de</strong> logement, nous mettons en œuvre<strong>de</strong>s moyens sans précé<strong>de</strong>nt pour soutenir laconstruction <strong>de</strong> logements à loyers modérés surl’ensemble du territoire départemental.En matière d’équipements, nous engageons unplan routier pour doter l’Oise du réseau <strong>de</strong> qualitédont elle a besoin, pour renforcer la sécurité <strong>de</strong>tous, comme pour soutenir le développementéconomique. Nous avons aussi augmenté <strong>de</strong> 22 %en 3 ans nos ai<strong>de</strong>s aux communes et 14 contrats<strong>de</strong> développement territorial ont été signés avec le<strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>. Le haut débit rattrape son retarddans le département.Face aux conséquences <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> cassedu gouvernement, nous renforçons nos politiquessociales en faveur <strong>de</strong> l’insertion par l’activitééconomique, en faveur <strong>de</strong>s personnes âgées et <strong>de</strong>spersonnes handicapées, <strong>de</strong> l’enfance et <strong>de</strong>s famillesen difficulté.Alors que le gouvernement réduit le nombred’enseignants ou stigmatise la jeunesse, nousdéveloppons un véritable projet éducatifdépartemental pour rétablir l’égalités <strong>de</strong>s chances.Il ne s’agit là que <strong>de</strong> quelques exemples illustrantnotre action pour renforcer les solidarités socialeset territoriales. Défendre la solidarité, c’est aussifaire preuve <strong>de</strong> pragmatisme en servant l’intérêt<strong>général</strong>. Un tiers <strong>de</strong> l’opposition départementalea d’ailleurs reconnu les mérites <strong>de</strong> cette volontéet a choisi <strong>de</strong> ne pas s’opposer à notre action ens’abstenant lors du vote du budget départemental.Aujourd’hui, <strong>de</strong> plus en plus nombreux sont celleset ceux qui témoignent <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> notreaction et apprécient que nos engagements soienttenus.LE GROUPE UPMD-UDF-DIVERS DROITE> Contact : 03 44 06 60 16GILLES MASUREPRÉSIDENT DU GROUPE COMMUNISTE> Contact : cg60.groupepc@wanadoo.fr60 - N°<strong>26</strong> - Mars 2007André vantomme,prési<strong>de</strong>nt du groupe oise à gauche> Contact : 03 44 06 64 99oiseagauche1@hotmail.com35

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