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du LIVRE RENCONTRES - Mairie de Balma

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<strong>Balma</strong><strong>RENCONTRES</strong><strong>du</strong> <strong>LIVRE</strong>et <strong>du</strong> VINNedimGÜRSELLYONELTROUILLOTGérardMORDILLAT<strong>du</strong> 22 au 25mars2012LE JOURNAL DES <strong>RENCONTRES</strong>Rencontres d’auteurs > CinémaDégustation œnologique > Concertssalle polyvalente > av. <strong>de</strong>s Arènes > entrée libre > www.mairie-balma.frMétissagesFrancophonesI<strong>de</strong>ntité visuelle : PRINET & GUIBBAUD pour PLACE PUBLIQUE | Licences d’entrepreneur <strong>de</strong> spectacles : 1-1050421, 1-1050422, 1-1050423, 1-1050424, 2-1050420, 3-1050425


Interview <strong>de</strong> Nathalie Ménard Péméja,Jean-Antoine Loiseau et Alain LeygonieChaque année, les Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin attirent<strong>de</strong>s visiteurs <strong>de</strong> plus en plus nombreux. C’est ainsi que7500 amoureux <strong>de</strong> la littérature se sont déplacés à <strong>Balma</strong>en 2011. Pour en savoir un peu plus sur la nature et lecontenu <strong>de</strong> cette manifestation, nous avons rencontré lesprincipaux initiateurs <strong>de</strong>s Rencontres : Nathalie MénardPéméja, Conseillère municipale déléguée à la Culture et auxAnimations, Jean-Antoine Loiseau, Directeur éditorial <strong>de</strong>sRencontres et Alain Leygonie, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Association« Toulouse Ecrivains Francophones. »Les Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin sont aujourd’huibien ancrées dans le paysage culturel <strong>de</strong> notre région.Comment expliquez-vous ce succès grandissant ?Jean-Antoine Loiseau : Ce succès grandissant a sansaucun doute plusieurs raisons, mais je pense qu’il tiententre autres à la richesse et à la diversité <strong>de</strong>s rencontreslittéraires, lectures et tables ron<strong>de</strong>s thématiques quenous proposons au cours <strong>de</strong>s trois jours <strong>de</strong> l’événement.Nathalie Ménard Péméja : J’ajouterai que le travail <strong>de</strong>fond et <strong>de</strong> concertation que nous construisons annéeaprès année porte aussi ses fruits, c’est un travail sur leterrain, toujours dans un esprit d’enrichissement mutuelet collectif : les partenariats se renforcent et nousfidélisons <strong>de</strong>s relations avec d’autres partenaires culturelstels que la SGDL*, la DRAC*, le CRL*, les libraires ou leThéâtre <strong>du</strong> Pavé. Nous accueillons aussi toujours plus <strong>de</strong>scolaires en élargissant les lieux d’accueil. Enfin la marquespécifique, cet alliage <strong>de</strong>s saveurs <strong>du</strong> livre et <strong>du</strong> vin, quiattise les débats et les discussions autour <strong>du</strong> thème <strong>de</strong> lafrancophonie à travers le mon<strong>de</strong>, est i<strong>de</strong>ntifiée, on ne laretrouve pas ailleurs…Chaque année, <strong>de</strong> « grands » auteurs nous font l’honneur<strong>de</strong> venir enrichir la qualité <strong>de</strong>s débats programméspendant les Rencontres. Pouvez-vous nous dire quelquesmots sur les grands noms <strong>de</strong> la littérature francophoneprésents à <strong>Balma</strong> les 23, 24 et 25 mars prochains ?Jean-Antoine Loiseau : Lyonel Trouillot, qui sera lePrési<strong>de</strong>nt d’Honneur <strong>de</strong>s Rencontres en 2012 est l’un <strong>de</strong>sgrands noms <strong>de</strong> la littérature francophone ; romancier etpoète haïtien qui a toujours refusé <strong>de</strong> quitter son paysmême dans les jours les plus sombres <strong>de</strong> la dictature, ilest en premier lieu un intellectuel engagé et un acteurpassionné <strong>de</strong> la littérature francophone. Son <strong>de</strong>rnierroman a été l’un <strong>de</strong>s plus beaux et <strong>de</strong>s plus remarqués <strong>de</strong>la rentrée littéraire <strong>de</strong> septembre puisqu’il figura parmi lesquatre <strong>de</strong>rniers livres sélectionnés pour le Prix Goncourt.Pour sa première participation aux Rencontres <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>,Lyonel Trouillot sera entouré par <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s plumesfrancophones déjà « confirmées » comme Nedim Gürselou Malika Moked<strong>de</strong>m.« Le salon <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> est un événement consacré auxlittératures francophones ». Qu’est-ce que cela signifie,au juste, et pourquoi ce choix ?Alain Leygonie : C’est le choix fait par Marc Trillard il ya <strong>de</strong> cela onze ans. C’est par là, en effet, que le salon <strong>de</strong><strong>Balma</strong> se distingue. Il n’est pas un simple rassemblementd’auteurs assis <strong>de</strong>rrière leurs ouvrages, mais un lieu <strong>de</strong>rencontres et d’échanges entre <strong>de</strong>s écrivains venus <strong>de</strong>sdifférentes régions <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> où s’écrit le français.C’est l’occasion <strong>de</strong> rappeler, lors <strong>de</strong>s tables ron<strong>de</strong>squi ponctuent l’événement, que ce que l’on appelle la« littérature française » débor<strong>de</strong> largement le cadre <strong>de</strong>l’Hexagone, l’occasion <strong>de</strong> montrer qu’elle se nourrit,certes, <strong>de</strong> sa propre histoire mais aussi <strong>de</strong>s turbulences <strong>du</strong>présent, <strong>de</strong> la diversité <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Grand prix <strong>du</strong> RomanMétis 2011, Lyonel Trouillot en est un bel exemple : ilfait partie <strong>de</strong> ces écrivains <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> qui lui donnent <strong>de</strong>scouleurs, élargissent ses horizons.Et le vin dans tout ça ? Les vignerons ont-ils leur placeparmi les écrivains ?Alain Leygonie : Pour le public mais aussi pour les auteursinvités, un <strong>de</strong>s principaux attraits <strong>de</strong>s Rencontres <strong>de</strong><strong>Balma</strong> est son côté amical, convivial. La participation <strong>du</strong>vin à la fête est un gage supplémentaire <strong>de</strong> convivialité.Le petit grain <strong>de</strong> folie qu’il apporte est bienvenu, presqueindispensable : Bau<strong>de</strong>laire nous a appris qu’on peuts’enivrer aussi bien <strong>de</strong> vin que <strong>de</strong> littérature…Le succès <strong>de</strong> la manifestation doit aussi beaucoup àl’implication <strong>de</strong>s nombreux partenaires et bénévoles…Nathalie Ménard Péméja : Je tiens effectivement àremercier très sincèrement tous ceux qui contribuentà renforcer l’audience <strong>de</strong> ces Rencontres : l’ensemble<strong>de</strong>s bénévoles <strong>du</strong> Comité Consultatif Culture, présents<strong>de</strong>puis la première édition. Ce sont en effet ces bénévolesqui font le lien entre les auteurs et le public, et qui donnentcette tonalité toute particulière, très chaleureuse quel’on ressent sur l’ensemble <strong>de</strong> la manifestation. Ils font lelien aussi entre l’écriture et l’oralité !Enfin, ces bénévoles nous soutiennent dans cetengagement <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> à maintenir le cap d’unemanifestation culturelle ambitieuse.*Société <strong>de</strong>s Gens De Lettres*Direction Régionale <strong>de</strong>s Affaires Culturelles*Centre Régional <strong>de</strong>s LettresP3


Biographies<strong>de</strong>s auteurs invités© David BalickiInterventiondimanche à 15hInterventiondimanche à 15hInterventiondimanche à 14h© Céline Nieszawer pour Opale Éditions BelfondInterventionsamedi à 15h45© Francesca MantovaniInterventionsamedi à 15hHenri AllegDaniel ArsandPierre BarouhCécile BenoistBessoraVéronique <strong>de</strong> BureVéronique <strong>de</strong> Bure est éditrice.Elle est l’auteur d’un premierroman, « Une confession », quia reçu un bel accueil <strong>de</strong> la critique.Son <strong>de</strong>rnier livre, publiéaux éditions Stock, a pour titre« un retraité ».Suite aux interrogations suscitéespar la présence ou non <strong>de</strong>l’ancien Prési<strong>de</strong>nt à son procèsqui s’est ouvert le 7 mars 2011,« Un retraité » le met en scène,<strong>de</strong> juillet 2009 à juin 2010, autravers <strong>de</strong>s confi<strong>de</strong>nces quelivre « le messager » à l’auteur.Des confi<strong>de</strong>nces qui n’auraientjamais dû franchir les murs<strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Lille où JacquesChirac a son bureau. Qui n’auraientpas dû être publiées. Peu<strong>de</strong> chose pourtant, nul secretd’État, juste quelques bribes<strong>de</strong> vérité. Mais la vérité, enpolitique, ça n’existe pas. Ouplutôt, ça ne s’ébruite pas.P4Né en Angleterre, dans une famillejuive aux racines russes etpolonaises, Henri Alleg grandità Paris. Il obtiendra la nationalitéalgérienne pour « servicesren<strong>du</strong>s aux pays ». Contraint<strong>de</strong> quitter l’Algérie après lecoup d’Etat <strong>du</strong> Front <strong>de</strong> Libérationnationale, il <strong>de</strong>meure unobservateur passionné et militant.Son <strong>de</strong>rnier titre, « Mémoirealgérienne », aux éditionsStock, est un livre incontournablepour mieux comprendreces pages sombres et brûlantes<strong>de</strong> notre Histoire. C’est untémoignage exceptionnel surles mouvements politiques etle climat social en Algérie à laveille <strong>de</strong> l’indépendance.Henri Alleg a également écritle livre-événement « La Question» publié en 1958 aux éditions<strong>de</strong> Minuit. L’auteur ydénonce la torture dont il a étévictime suite à son arrestationen juin 1957 alors qu’il étaitmembre <strong>du</strong> Parti communistealgérien. A l’époque, HenriAlleg fut inculpé pour atteinteà la sûreté <strong>de</strong> l’Etat et incarcéréà Alger.Daniel Arsand est écrivainet éditeur. Il est notammentl’auteur <strong>de</strong> « La Province <strong>de</strong>sténèbres » qui a obtenu le prixFémina <strong>du</strong> premier romanen 1998. Ses livres sont tra<strong>du</strong>itsdans une dizaine <strong>de</strong> pays.L’histoire d’« Un certain moisd’avril », son <strong>de</strong>rnier titre publiéchez Flammarion, qui vient <strong>de</strong>recevoir le Prix Chapitre <strong>du</strong>roman européen, se déroule enavril 1909. Nous sommes à Adana,au sud <strong>de</strong> la Turquie. Adana,ses champs <strong>de</strong> coton, la plaine<strong>de</strong> Cilicie, le fleuve Seyhan, lamer Méditerranée à trente kilomètres<strong>de</strong> là. Qui aurait pu prévoirque <strong>de</strong>s massacres ravageraientcette terre ? Quelle foliesaisit les membres fanatiques <strong>du</strong>parti Union et Progrès ? Aucuneunion en vérité, aucun progrès.Il y a là <strong>de</strong>s amis, <strong>de</strong>s familles,<strong>de</strong>s bergers, l’avocat Toros Véramian,le poète Diran Mélikian, lejoaillier Atom Papazian, Vahan lerévolutionnaire. Ils assistent impuissantsà la montée <strong>de</strong> la haine.C’est toute la force <strong>du</strong> roman <strong>de</strong>Daniel Arsand <strong>de</strong> réinventer uneville, et d’évoquer le <strong>de</strong>stin d’unpeuple, <strong>de</strong> donner un visage àl’Histoire. www.sgdl-auteurs.orgInoubliable auteur-compositeur-interprète,entre tantd’autres succès, d’« Un hommeet une femme », « Samba saravah», « La Bicyclette », « Desronds dans l’eau »… Créateur<strong>du</strong> label Saravah, Pierre Barouhest un infatigable passeur <strong>de</strong>LA CHANSON, qui « envahitson esprit et jalonne son parcours». Habité par « l’obsession<strong>de</strong> l’autre rive » qui, <strong>de</strong>puisson adolescence, con<strong>du</strong>it cetinsatiable voyageur-baladin,ce flâneur solitaire à la quête<strong>de</strong>s autres, il pratique «l’autostopdans les <strong>de</strong>ux sens », sacet guitare sur le dos. Avec son<strong>de</strong>rnier titre, « Les rivièressouterraines », paru chez Avos pages, Pierre Barouh nousentraîne sur les chemins <strong>du</strong>partage <strong>de</strong> son « triangle magique», <strong>du</strong> Québec au Brésil etau Japon (où il passe une partie<strong>de</strong> sa vie). Et nous « décrochela terre » dans ce livre enrichi<strong>de</strong> photos, <strong>de</strong> quarante-cinq<strong>de</strong> ses chansons… Et, même,d’un lien internet permettantd’accé<strong>de</strong>r au panoramique <strong>de</strong>son univers créatif évoqué dansce livre.Docteur en sociologie, CécileBenoist a réalisé une thèse surles pratiques autour <strong>du</strong> conteen médiathèque. Elle écrit <strong>de</strong>stextes pour a<strong>du</strong>ltes et enfantsainsi que <strong>de</strong>s essais. Premièrelauréate <strong>du</strong> concours « PremiersGestes Littérature » organisépar les éditions <strong>du</strong> Félin enpartenariat avec le magazine« Topo », elle publie en 2005son premier roman, « Occasionsmanquées ». L’une <strong>de</strong> ses<strong>de</strong>rnières parutions, « 1001 soucisd’insomnies », aux éditionsKirographaires, est un recueil<strong>de</strong> douze nouvelles, abordant<strong>de</strong> manière décalée et humoristiquecet étrange état <strong>de</strong> l’insomnie.Suivant tour à tour <strong>de</strong>spersonnages attachants dontles comportements peuventsurprendre le commun <strong>de</strong>smortels, on se laisse emporterpar ces histoires, <strong>de</strong> l’insomnieamoureuse à l’insomnie lunaire,en passant par un recordd’insomnie inatten<strong>du</strong>. Lecteur,toute ressemblance avec lessoucis qui traversent ton espritpendant tes insomnies ne seraitpas une coïnci<strong>de</strong>nce…Née à Bruxelles, d’un pèrediplomate gabonais et d’unemère suisse, Bessora vit à Paris.Après <strong>de</strong> nombreux voyages, elleobtient un doctorat d’anthropologieet écrit <strong>de</strong>s romans, <strong>de</strong>snouvelles, crée un blog... Au fil<strong>de</strong> ses parutions, elle a développéun univers romanesque singulier,mélange <strong>de</strong> tendresse, d’ironieet <strong>de</strong> cruauté. « Cyr@no » éditéchez Belfond est son septièmeroman. Roxane peine à trouversa place <strong>de</strong> comédienne dans lemon<strong>de</strong> impitoyable <strong>du</strong> théâtre.Et, dans ce milieu, s’appelerRoxane amène toujours <strong>de</strong>squestions sur Cyrano… À l’issue<strong>de</strong>s castings, quand elle parvientà décrocher quelque chose, cene sont généralement que <strong>de</strong>spetits rôles. On lui reproche unphysique hybri<strong>de</strong> qui n’a rien<strong>de</strong>s canons <strong>de</strong> la beauté. Enplus, elle s’est amourachée <strong>de</strong>Christian qui l’a aimée un soirpour la congédier le len<strong>de</strong>main…par mail. Mais Roxane a plusd’un tour dans son sac et, pourremédier à ses ratages, elle peutcompter sur son alter ego, sondouble, son reflet : Cyrano.http://blog.bessora.fr


© Lionel CannoneInterventiondimanche à 16h45Interventionvendredi à 17h30Interventionvendredi à 14h30© DR© ChristoInterventionvendredi à 14h15© Jean-Luc PailléInterventionsamedi à 17h30Belinda CannoneManu CausseFrançois CholletRachel CorenblitNicole DamaggioMerce<strong>de</strong>s DeambrosisRomancière et essayiste,Belinda Cannone enseigne lalittérature comparée à l’université<strong>de</strong> Caen. Elle vient <strong>de</strong>publier chez Alma éditeur « Lebaiser peut-être ». Dans undialogue à trois voix, l’auteurjoue <strong>de</strong>s sensations et <strong>de</strong>ssignifications. Elle analyse lesrituels et les habitu<strong>de</strong>s et, plusencore, ce que le baiser exprimesans mot. Paraîtra prochainementaux éditions Stock« La chair <strong>du</strong> temps », un ouvragedans lequel Belinda Cannonenous livre une expérienceintime qui a changé sa vie : levol <strong>de</strong> ses carnets, <strong>de</strong> sa correspondance,<strong>de</strong> ses journaux,et donc <strong>de</strong> sa mémoire. A partir<strong>de</strong> cette perte, elle poursuitune réflexion sur l’existence, letemps et l’écriture, profon<strong>de</strong>et passionnante. Tout à la foisrécit, journal et essai, ce livrefera date dans la littératureautobiographique.Manu Causse est un artistemulticartes : qu’est-ce qui, eneffet, pourrait bien l’empêcherd’être également musicien,peintre, plasticien, chanteurou équilibriste bilingue ? Outretoutes ces activités, il écrit <strong>de</strong>slivres. Son <strong>de</strong>rnier titre « Petitgui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s transports à l’usage<strong>du</strong> trentenaire amoureux »vient <strong>de</strong> paraître aux éditionsD’un noir si bleu. Ce livre està la fois un recueil <strong>de</strong> nouvelleset une variation autour<strong>de</strong> la relation amoureuse <strong>de</strong>sjeunes a<strong>du</strong>ltes, en fait d’unjeune homme. On retrouvedans cet ouvrage l’écriture <strong>de</strong>Manu Causse, à la fois légèreet <strong>de</strong>nse en émotions.www.manucausse.blogspot.comFrançois Chollet est ingénieur<strong>de</strong>s Eaux et Forêts. « Un garçonsi tranquille » est son premierroman qu’il vient <strong>de</strong> publier auxéditions « Le Cherche-Midi ».Le « héros », Alexis, perd samère d’un cancer <strong>du</strong> sein. Ilne supporte pas cette disparition.Il essaye <strong>de</strong> faire survivrel’amour impossible d’une mèremorte. Souvenirs et fantasmesse succè<strong>de</strong>nt. Alexis tente <strong>de</strong>faire renaître l’urne funéraire,en la couvant, en la fécondant.Il s’enfonce dans la folie <strong>de</strong>l’absence.Née au Québec, RachelCorenblit vit à Toulouse. Philosophe<strong>de</strong> formation, elleexerce plusieurs métiers avant<strong>de</strong> se tourner vers l’enseignement.Professeur <strong>de</strong>sécoles <strong>de</strong>puis 1997, elle estaujourd’hui maître formatriceà l’Université <strong>de</strong> Toulouse.Son <strong>de</strong>rnier livre « Ceux quin’aiment pas lire », est publiéaux éditions <strong>du</strong> Rouergue,collection « Zig zag ». Celivre illustre parfaitement lepremier droit <strong>du</strong> lecteur <strong>de</strong>Daniel Pennac. Elle est aidéedans sa plaidoirie par le travail<strong>de</strong> Julie Colombet qui organisegraphiquement le complot <strong>de</strong>senfants et dramatise l’action.Un roman dérangeant ; un poilà gratter pour les a<strong>du</strong>ltes prescripteurs,parents, enseignantsou bibliothécaires et un récitpercutant pour ouvrir <strong>de</strong>s dialoguesavec les enfants, récalcitrantsou non.Nicole Damaggio, conseil enstratégie d’entreprise, est aujourd’huicoach <strong>de</strong> profils atypiques.Dans son livre, « Uneépée dans la brume, Syndromed’Asperger et espoir », paru auxéditions Anne Carrière, l’auteurrelate son combat, à la vie, à lamort, contre les préjugés <strong>de</strong> lasociété, pour sauver sa fille, etpour intégrer positivement ladifférence. Dans une famillebouleversée, elle va gui<strong>de</strong>r sonenfant vers l’autonomie et l’envol.L’autisme n’est pas toujourssynonyme <strong>de</strong> déficience. Pourpreuve, l’histoire d’Anneclaire,aujourd’hui âgée <strong>de</strong> 25 ans, étudianteen master <strong>de</strong> sciencespolitiques. L’auteur témoigne <strong>de</strong>son expérience dans une famillechamboulée et <strong>de</strong> son combatpour sauver sa fille : la préserver<strong>de</strong> l’exclusion et <strong>de</strong>s étiquettesstigmatisantes. Elle nous faitcomprendre la différence auquotidien et le mystère <strong>du</strong> handicapinvisible. Mais tout semblepossible à un Asperger avec uneai<strong>de</strong> humaine et performante,et une métho<strong>de</strong> adaptée. Celivre à <strong>de</strong>ux voix donne la paroleà Anneclaire, qui y livre sa vision<strong>du</strong> mon<strong>de</strong> et <strong>de</strong> sa différence,une vision à la fois poétique etphilosophique.Merce<strong>de</strong>s Deambrosis règle sescomptes à chaque nouveau livre.La plume assassine, elle dénonceles faux-semblants que nous imposela société, les masques quenous sommes tenus <strong>de</strong> revêtir.Et si l’Espagne <strong>de</strong> ses origines estsouvent la scène <strong>de</strong> ses romans etnouvelles, c’est sans doute parceque là, plus qu’ailleurs, le carcan<strong>de</strong> la religion, <strong>de</strong> la bourgeoisie,<strong>de</strong>s apparences a pesé et pèse encore.Merce<strong>de</strong>s Deambrosis vient<strong>de</strong> publier aux éditions <strong>du</strong> Chemin<strong>de</strong> fer « Rien <strong>de</strong> bien grave ».Une journée comme une autre,dans la vie – presque – ordinaired’une mère <strong>de</strong> famille. A ceci prèsque le téléphone n’arrête pas <strong>de</strong>sonner et qu’au train-train quotidienvient se mêler un terrible faitdivers. Merce<strong>de</strong>s Deambrosis,jamais avare d’humour noir, nousemporte dans le tourbillon <strong>de</strong>son héroïne, témoin d’un événementdont le caractère tragiqueet pourtant bien réel lui échappetotalement.P5


Biographies<strong>de</strong>s auteurs invités© Philippe Matsa / Opale / Éditions Payot RivagesInterventionvendredi à 15h30© Francesca MantovaniInterventionvendredi à 14h30© Michel DurigneuxInterventionsamedi à 16h© École loisirsInterventionsamedi à 16h15Interventionvendredi à 14h30Pascal DessaintEmilie DesvauxRégine DetambelClau<strong>de</strong> K. DuboisClau<strong>de</strong> K. Dubois est née enBelgique. Après une formationen gravure, elle a suivi lescours <strong>de</strong> l’Institut supérieur<strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> Saint-Luc àLiège. A l’instar <strong>de</strong> Rascal, invité<strong>de</strong> nos Rencontres en 2011, elleest l'un <strong>de</strong>s grands auteurs-illustrateursfrancophones contemporains.Elle a réalisé aujourd’huiplus <strong>de</strong> quatre-vingts albumsjeunesse, seule ou en collaborationavec <strong>de</strong>s auteurs et enseigneaujourd’hui le <strong>de</strong>ssin.Son <strong>de</strong>rnier livre, « La Pêcheà la lune », raconte l’histoire<strong>de</strong> Momo, qui part à la pêcheà la lune avec son Papy. C’estl’occasion <strong>de</strong> construire unecabane, <strong>de</strong> rester silencieux enobservant la nature, <strong>de</strong> mangerà la bonne étoile, <strong>de</strong> s’occuper àne rien faire... La pêche à la luneapproche et le petit Momo nesera pas déçu. Cet album est unbon moment <strong>de</strong> partage entreun Papy enthousiaste et son petit-fils.Clau<strong>de</strong> K. Dubois aimeparler <strong>de</strong> tendresse aux enfantscomme aux a<strong>du</strong>ltes, parfois avechumour, toujours avec complicité.Elle souhaite partager leschoses, parler au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s mots.Bernard DuchéEric EnglebertP6Né à Dunkerque, Pascal Dessaints’installe en 1983 à Toulouseoù il situe la plupart <strong>de</strong>sintrigues <strong>de</strong> ses livres récompenséspar <strong>de</strong> nombreux prix.Après une pério<strong>de</strong> très noire,il entame en 2003 un nouveaucycle sous le signe <strong>de</strong> la nature,composé <strong>de</strong> plusieurs romans.« Les voies per<strong>du</strong>es », son<strong>de</strong>rnier titre publié aux éditions« Après la Lune », nousinvitent à suivre les traces d’unmon<strong>de</strong> in<strong>du</strong>striel et ferroviaireaujourd’hui disparu, ou en train<strong>de</strong> disparaître…« Les voies per<strong>du</strong>es » sont ceschemins singuliers qui relientles gens <strong>du</strong> Nord à leur passé,parfois douloureux, dont on sesouvient pourtant avec plaisiret mélancolie. C’est l’histoired’une rencontre entre <strong>de</strong>uxhommes, un écrivain, PascalDessaint, et un photographe,Philippe Matsas, qui se sontretrouvés portés par une mêmeidée, un même désir, convaincusque tous les voyages sontpossibles, et nécessaires.www.pascal<strong>de</strong>ssaint.frNée à Toulouse, Émilie Desvauxest étudiante en lettres.« À l’attention <strong>de</strong> la femme <strong>de</strong>ménage », publié aux éditionsStock, est son premier roman.C’est une belle <strong>de</strong>meure <strong>de</strong>campagne où vivent <strong>de</strong>uxfemmes. L’une, silencieuseet pensive, est veuve <strong>de</strong>puisquelques mois. L’autre, c’estMarie-Jeanne, une jeune fillevive et désordonnée, infinimentsensuelle. Sans attache,elle a surgi un jour pour qu’ons’occupe d’elle et n’est jamaisrepartie. Les <strong>de</strong>ux femmesse sont éprises, mais, au fil<strong>de</strong> quelques saisons, la veuvesupporte <strong>de</strong> moins en moins laprésence <strong>de</strong> Marie-Jeanne etse fait plus cruelle. S’immisceen elle le désir <strong>de</strong> détruire cetamour finissant ou <strong>de</strong> le transformeren autre chose.En arrière <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> cesfemmes, et comme confon<strong>du</strong>eavec la maison, la femme<strong>de</strong> ménage passe telle uneombre. Elle est la dépositaire<strong>de</strong> leurs secrets. Le témoin <strong>de</strong>leur amour trouble et <strong>de</strong> leurétrange métamorphose.Régine Detambel, kinésithérapeute<strong>de</strong> formation, vitaujourd’hui dans la région <strong>de</strong>Montpellier. Auteur d’uneoeuvre considérable, elle a publié<strong>de</strong>s romans, <strong>de</strong>s nouvelles,<strong>de</strong>s textes brefs et <strong>de</strong>s essais. Al’occasion <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong>son <strong>de</strong>rnier titre, « Son corpsextrême » aux éditions ActesSud, elle vient <strong>de</strong> se voir attribuerle grand prix « SGDL* 2011Mag<strong>de</strong>leine Cluzel » pour l’ensemble<strong>de</strong> son oeuvre. Ebranléedans sa chair par un acci<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> voiture, Alice vit heure parheure les mutations <strong>de</strong> soncorps à travers l’expérience <strong>de</strong>la cicatrisation, <strong>de</strong> la consolidation,<strong>de</strong> la musculation. Prélu<strong>de</strong>à une renaissance dans un corpsdifférent, rejoué, renégocié, cevoyage dans le chantier organiqueet le mon<strong>de</strong> clos qu’estl’hôpital est aussi un romanpuissamment initiatique sur lessé<strong>du</strong>ctions exercées par la mortet la maladie à certaines étapes<strong>de</strong> l’existence, quand s’instaureun rapport inédit à la vérité,voire à une forme <strong>de</strong> spiritualité.*Société <strong>de</strong>s Gens De Lettreswww.<strong>de</strong>tambel.comBernard Duché, à défaut d’être<strong>de</strong>venu libraire, est mé<strong>de</strong>cinneurologue, spécialiste <strong>de</strong>smaladies épileptiques. « L’Angegardien », dont la neurologien’est pas tout à fait absente, estson premier roman publié auxéditions Confluences.C’est l’histoire bouleversanted’un homme qui quitte travail,amis et domicile à la suite d’unesérie d’événements douloureuxet traumatisants. Par hasard,il se retrouve sur la route <strong>de</strong>sCorbières et <strong>de</strong>s châteaux cathares,assailli par un mal toutaussi mystérieux qu’un tableauentrevu dans son enfance et quirevient à son esprit <strong>de</strong> manièreobsessionnelle. Roman <strong>de</strong> l’irrémédiable,« L’Ange gardien »n’est pas pour autant un romansombre et désespéré. L’épilogue,tellement imprévisible,en est le témoin lumineux.Mé<strong>de</strong>cin et thérapeute éricksonienprès <strong>de</strong> Liège, Eric Englebertmet son expérience etsa connaissance <strong>de</strong>s maux quiperturbent la vie <strong>de</strong>s enfants auservice <strong>de</strong> la littérature qui leurest adressée. Les livres d’EricEnglebert sont tous édités dansla collection « Lampe <strong>de</strong> poche »chez Grasset ; ce sont <strong>de</strong>s « premièreslectures ». Ils s’adressentdonc à <strong>de</strong>s lecteurs qui peuventdéjà lire seuls. La délicatesse<strong>de</strong>s textes touchera l’enfant quidéchiffrera seul son livre maispourra suggérer facilementun dialogue si le livre est lu parun tiers. Les textes très aérés,les illustrations pleine page <strong>de</strong>Clau<strong>de</strong> K. Dubois, les problématiquesabordées en font <strong>de</strong>slivres qui peuvent se lire à <strong>de</strong>senfants dès 4 ans.


© Emmanuelle HauguelInterventionsamedi à 15hInterventionsamedi à 16h45© Franck FervilleInterventionsamedi à 15h45Interventionsamedi à 15h30© C. Hélie GallimardInterventionsamedi à 17h30Natali FortierJean-Louis FournierNedim GürselKhadi HaneBruno HeitzFrançoise HenryNatali Fortier, née à Houstonaux USA et <strong>de</strong> nationalité canadienne,vit et peint en France.Auteur et illustrateur, elle proposeun univers gai qui éveillela créativité et l’imagination <strong>de</strong>chacun. On découvre ses <strong>de</strong>ssinsdans Le Magazine Littéraire,Lire et Le Mon<strong>de</strong>. Elle afait ses étu<strong>de</strong>s d’abord à l’AtelierSaint-Jacques à Québec,puis à l’Aca<strong>de</strong>my of Art <strong>de</strong> SanFrancisco et enfin à l’Ecole NationaleSupérieure <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> Paris. Elle a égalementréalisé <strong>de</strong>s expositions personnellesou <strong>de</strong> groupe, en Franceet à l’étranger, et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong>presse pour plusieurs magazines.Parmi les <strong>de</strong>rnières publications,l’album « Conte à bascule » estun beau catalogue <strong>de</strong> l’expositionque la galerie L’Art à la pagea consacrée à Natali Fortier <strong>du</strong>11 mars au 14 mai 2011.Ecrivain, humoriste et réalisateurd’émissions, <strong>de</strong> séries et<strong>de</strong> documentaires pour la télévision,Jean-Louis Fournier estle créateur, entre autres <strong>de</strong> « LaNoirau<strong>de</strong> » ; il a été le complice<strong>de</strong> Pierre Desproges avec lequelil a réalisé « La Minute nécessaire<strong>de</strong> Monsieur Cyclopè<strong>de</strong> ».Il a écrit <strong>de</strong> nombreux ouvragesparmi lesquels « Où on va,papa ? », prix Fémina 2008, quiévoquait la vie <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux filshandicapés. Il vient <strong>de</strong> publier« Veuf » aux éditions Stock.« Je suis veuf, Sylvie est mortele 12 novembre... Elle est partiediscrètement sur la pointe <strong>de</strong>spieds, en faisant un entrechatet le bruit que fait le bonheuren partant… J’ai eu beaucoup<strong>de</strong> chance <strong>de</strong> la rencontrer, ellem’a porté à bout <strong>de</strong> bras, toujoursavec le sourire. C’était larencontre entre une optimisteet un pessimiste, une altruisteet un égoïste. On était complémentaires,j’avais les défauts,elle avait les qualités. Elle m’asupporté quarante ans avec lesourire, moi que je ne souhaite àpersonne. Elle n’aimait pas parlerd’elle, encore moins qu’on endise <strong>du</strong> bien. Je vais en profiter,maintenant qu’elle est partie. »Nedim Gürsel est né en Turquie.Il est l’auteur d’une trentained’ouvrages, romans, nouvelles,récits <strong>de</strong> voyages, essais. Lauréat<strong>de</strong> plusieurs grands prix littéraires,il occupe une place primordialedans la littérature <strong>de</strong> son pays etson œuvre est tra<strong>du</strong>ite dans <strong>de</strong>nombreuses langues. Il vit à Parisoù il est directeur <strong>de</strong> recherchesau CNRS et enseigne à l’école<strong>de</strong>s langues orientales. Il vient<strong>de</strong> publier « Belle et rebelle maFrance » aux éditions Empreintetemps présent.Nedim Gürsel, infatigable voyageur,a parcouru la France <strong>de</strong>part en part. Chacune <strong>de</strong> sesétapes est l’occasion d’un autrevoyage, voyage dans le temps où,avec lui, nous nous déplaçons àla rencontre <strong>de</strong> personnages pittoresqueset <strong>de</strong> paysages magnifiques.Voyage intérieur aussi oùnous tentons <strong>de</strong> dompter les eauxrebelles <strong>de</strong> fleuves intrépi<strong>de</strong>s.Impressions <strong>de</strong> voyage, réminiscences,évocations historiqueset littéraires, le regard poétiqueet l’immense culture <strong>de</strong> l’auteurdévoilent pour nous une Franceinatten<strong>du</strong>e. Véritable histoired’amour entre l’écrivain turc etle pays qui l’a accueilli et dont ilrévèle ici <strong>de</strong> multiples facettes.Née à Dakar, <strong>de</strong> parents sénégalais,Khadi Hane vit enFrance. Elle est l’auteur <strong>de</strong>plusieurs livres dont le <strong>de</strong>rnier« Des fourmis dans labouche » vient <strong>de</strong> paraître auxéditions Denoël.Un ouvrage qui évoque la difficileliberté d’une Malienneà Paris. Khadîdja élève seulequatre enfants à Paris, dans lequartier <strong>de</strong> Château-Rouge.À son dénuement matériels’ajoute une gran<strong>de</strong> solitu<strong>de</strong>.Prisonnière <strong>du</strong> microcosmeafricain, musulmane mais ledoute chevillé au corps, elle seretrouve coupée <strong>de</strong> sa communautéd’origine <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> saliaison avec Jacques, le père <strong>de</strong>son fils métis. Exclue <strong>de</strong> toutesparts, elle vit <strong>de</strong>s relations ten<strong>du</strong>esavec ses propres enfantsqui peu à peu se rangent parmises accusateurs.Mais cette absur<strong>de</strong> comparution,où Africains et Européensrivalisent dans la bêtiseet l’injustice, réveille en elleune force, un courage et unhumour inatten<strong>du</strong>s.Bruno Heitz est né au nord<strong>de</strong> la Loire. Quand il a septans, il découvre «Le Roman<strong>de</strong> Renart», qui ne cesserajamais d’être pour lui un véritablebréviaire. Il se régale <strong>de</strong>sfarces moyenâgeuses, <strong>de</strong>s dialoguesroués, <strong>de</strong> ces instants<strong>de</strong> vie éternels qui fleurent bonla passion, la jalousie, la vengeance…A l’âge <strong>de</strong> dix-huitans, il prend son vélo pour allervivre en Italie mais s’arrête <strong>de</strong>pédaler dans le Vaucluse. Depuis,avec talent et succès, il yécrit, illustre, grave le linoléum,colle <strong>de</strong>s papiers, construit <strong>de</strong>sobjets en bois qu’il photographie…Des dizaines <strong>de</strong> livrespour la jeunesse, dans <strong>de</strong>sgenres et <strong>de</strong>s maisons variésmais avec certaines idées fixes: la campagne, les loups, lesfables animalières… En ban<strong>de</strong><strong>de</strong>ssinée, il est notammentl’auteur d’«Un privé à la cambrousse»,une série <strong>de</strong> polarssublimes d’originalité et d’esprit,édités chez Gallimard.Françoise Henry est écrivainet comédienne. Elle a déjàpublié huit romans dont « LeRêve <strong>de</strong> Martin » aux éditionsGrasset qui a obtenu le PrixMarguerite Audoux.Son <strong>de</strong>rnier livre, « Plusieursmois d’avril », vient <strong>de</strong> paraîtreaux éditions Gallimard. Le 8avril 1943, Jacques, cheminot,chef d’un réseau <strong>de</strong> Résistance,est arrêté à son domicilepar la Gestapo. Déporté, ilne reviendra jamais. Sa femmeFéli, après avoir atten<strong>du</strong> envain son retour, et munie <strong>du</strong>seul document qui lui soit parvenuaprès la guerre, déci<strong>de</strong><strong>de</strong> partir sur les traces <strong>du</strong> disparu.Des années plus tard,leur petite-nièce, ayant enmain d’autres documents, partelle aussi sur les traces <strong>de</strong> leuramour...www.sgdl-auteurs.orgP7


Biographies<strong>de</strong>s auteurs invités© Lola MontalantInterventiondimanche à 16hInterventiondimanche à 17h30Interventiondimanche à 17h30Magali HerbertFlorence HinckelEric Hol<strong>de</strong>rNé à Lille, Eric Hol<strong>de</strong>r estromancier. C’est en 1985 qu’ilpublie son premier roman,ceux qui suivront lui vaudrontd’obtenir <strong>de</strong> nombreux prixlittéraires. L’auteur est saluépour la grâce et la légèretéavec lesquelles il raconte la viequotidienne <strong>de</strong>s sentiments.Son <strong>de</strong>rnier titre, « Embrasezmoi», vient <strong>de</strong> paraître aux éditionsLe Dilettante. « Qu’estcequi m’arrive ? » semblentdire, à chaque fois, les protagonistes<strong>de</strong> ces sept histoiresd’amour par surprise. L’auteur<strong>de</strong> « Ma<strong>de</strong>moiselle Chambon »éclaire l’instant où tout bascule,avec la délicatesse qu’onlui connaissait, mais aussi, ici,une ver<strong>de</strong>ur inatten<strong>du</strong>e. Deux<strong>de</strong> ses romans « Ma<strong>de</strong>moiselleChambon » et « L’Homme <strong>de</strong>chevet » ont été adaptés aucinéma en 2009.Ahmed KalouazAhmed Kalouaz est né enAlgérie et vit dans le Gard. Ilest l’auteur d’une vingtaine <strong>de</strong>livres : nouvelles et romans. Ilintervient dans <strong>de</strong>s lecturespubliques, en atelier d’écritureou <strong>de</strong> parole, notamment enprison.« Je préfère qu’ils me croientmort » vient <strong>de</strong> paraître aux éditions<strong>du</strong> Rouergue dans la collectionDoAdo. Chaque année,<strong>de</strong>s centaines d’adolescentsquittent l’Afrique pour l’Europe,avec l’espoir <strong>de</strong> <strong>de</strong>venirfootballeurs professionnels. Ilstombent parfois entre les mains<strong>de</strong> recruteurs véreux, qui leurfont miroiter les grands clubs,l’Inter Milan, Chelsea, Marseille…avant <strong>de</strong> les abandonner.Voici, raconté par AhmedKalouaz, le <strong>de</strong>stin bouleversant<strong>de</strong> l’un d’entre eux, Kounandi,qui s’envole un matin d’avril <strong>de</strong>Bamako pour Paris, <strong>de</strong>s rêves <strong>de</strong>gloire plein la tête…Jérôme LafargueJean-Yves LaurichesseMagali Herbert est née enbanlieue parisienne. Après<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s littéraires et artistiques,elle <strong>de</strong>vient photographe<strong>de</strong> publicité. La parutionchez Bayard Jeunesse <strong>de</strong>sa toute première nouvelle ladéci<strong>de</strong> à poursuivre l’expérience,et la série <strong>de</strong>s « Chasseurs<strong>de</strong> Lumières » voit le jour.Aujourd’hui, elle vit près <strong>de</strong>Toulouse et se consacre totalementà l’écriture. Ses projets ?D’autres romans <strong>de</strong> littératurea<strong>du</strong>lte et jeunesse.Son <strong>de</strong>rnier ouvrage, « LesSeigneurs <strong>de</strong> la rue », publiéchez Bayard jeunesse, traite<strong>de</strong> l’exclusion. Le rat détesteles hommes et Paulo, le clochard,déteste les rats. Cependant,ils vont se retrouver nezà nez : tous <strong>de</strong>ux sont stupéfaits; Paulo ne crie pas et lerat ne bouge pas. Alors Paulocommence à lui raconter sa viepassée et le rat l’écoute.www.magaliherbert.comFlorence Hinckel est née dansle Nord-Est <strong>de</strong> la France, qu’ellea quitté très tôt pour grandir enProvence, <strong>de</strong>venue son pointd’ancrage. Professeur <strong>de</strong>s écoles,elle a exercé dans les ZEP <strong>de</strong>Marseille, <strong>de</strong> Guyane ou <strong>de</strong> Gua<strong>de</strong>loupe.Ce métier l’a captivée, etses élèves l’ont touchée au pointqu’elle a commencé à écrire pourles enfants et les adolescents. Elleécrit aujourd’hui à plein temps,et a publié <strong>de</strong> nombreux romanspour la jeunesse.Son <strong>de</strong>rnier roman « RévoltéeClotil<strong>de</strong> » vient <strong>de</strong> paraître auxéditions Talents hauts dans la collectionLigne 15. Clotil<strong>de</strong> est révoltéepar le mon<strong>de</strong> qui l’entoureet s’engage pour <strong>de</strong> nombreusescauses. Sa rébellion et son sentimentd’injustice prennent racineau plus profond d’elle-mêmeet <strong>de</strong> son histoire <strong>de</strong> jeune filleorpheline <strong>de</strong> mère et métisse,mais elle a <strong>du</strong> mal à en prendreconscience. Un jour, elle se rend àune manifestation pour les droits<strong>de</strong>s femmes. Cet événement serale déclencheur <strong>de</strong> nombreusesrévélations, sur elle-même, et surla complexité <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.http://florencehinckel.comJérôme Lafargue est né dans lesLan<strong>de</strong>s. Il écrit <strong>de</strong>s romans, <strong>de</strong>snouvelles et <strong>de</strong>s poèmes.« L’Année <strong>de</strong> l’hippocampe »est son troisième roman quivient <strong>de</strong> paraître chez QuidamEditeur. Un trentenaire meurtripar la bourlingue <strong>de</strong> ses jeunesannées se réfugie dans uneminuscule station balnéaire. Ily rencontre le grand amour etse lie d’amitié avec <strong>de</strong>s indivi<strong>du</strong>ssinguliers. Son malaise ne disparaîtpas pour autant. Tirailléentre <strong>de</strong>s souvenirs traumatisantset l’appel <strong>de</strong> la quiétu<strong>de</strong>,il erre d’un état à un autre. Leprojet délirant qu’il fomentepeut-il le sauver ? Quelle est lapart d’invention dans la vie <strong>de</strong>cet homme à l’équilibre fragile ?Avec « L’Année <strong>de</strong> l’hippocampe», Jérôme Lafargue sol<strong>de</strong>provisoirement quelques-unes<strong>de</strong> ses obsessions : l’amour, lethème <strong>du</strong> double, l’engagement,l’illusion. Ten<strong>du</strong>s, vivants,inquiets, ses personnages sont<strong>de</strong> ceux qu’on n’oublie pas.Jean-Yves Laurichesse est nédans la Creuse. Il est actuellementprofesseur <strong>de</strong> littératurefrançaise à l’Université <strong>de</strong>Toulouse-Le Mirail. Il a publiéson premier roman, « PlaceMonge », en 2008 aux éditionsLe temps qu’il fait pour lequel ila obtenu le Prix littéraire <strong>de</strong> laville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>, puis « Les pas <strong>de</strong>l’ombre » en 2009.Son troisième roman, « L’hiveren Arcadie », paraît chez lemême éditeur en février 2011.Le voyageur a tourné le dos àsa vie et jeté la clé dans l’herbe.Marchant sur une route pluvieuse,il passe sans le savoir <strong>de</strong>l’autre côté <strong>du</strong> paysage. Il y faitla rencontre d’un homme etd’une femme qui l’accueillentpour quelques jours dans leurvaste <strong>de</strong>meure. Il y poursuivraun autre voyage, par la grâce<strong>de</strong> la musique, <strong>de</strong> la littératureet <strong>de</strong> passions qui ne sont pasles siennes. Il ira ainsi jusqu’aubout <strong>de</strong> l’hiver, dans cette Arcadieglacée aux bergers énigmatiques.http://jylaurichesse.e-monsite.com/P8


Interventionsamedi à 15h45Interventionvendredi à 15h30Interventionvendredi à 17h30© Hannah AssoulineInterventiondimanche à 15h© M.SimonInterventionsamedi à 15h45Liliana LazarRégis LejoncAlain LeygonieFrédérique MartinAb<strong>de</strong>lwahab Med<strong>de</strong>bMalika Moked<strong>de</strong>mLiliana Lazar est née en Moldavieroumaine. Elle a passé l’essentiel<strong>de</strong> son enfance dans la gran<strong>de</strong>forêt qui bor<strong>de</strong> le village <strong>de</strong> Slobozia.Elle vit à Gap, aux pieds<strong>de</strong>s Alpes, <strong>de</strong>puis une dizained’années. Liliana Lazar écrit enfrançais. Son premier roman« Terre <strong>de</strong>s affranchis » a été publiéaux éditions Gaïac et lauréat<strong>du</strong> Prix <strong>de</strong>s Cinq Continents <strong>de</strong> laFrancophonie 2010. Jean-MarieGustave Le Clézio a salué la qualitélittéraire <strong>de</strong> ce roman. Nord<strong>de</strong> la Roumanie, 1955. La familleLuca vit recluse, à la lisière <strong>du</strong> village<strong>de</strong> Slobozia. Le fils, Victor, serend souvent sur les berges <strong>de</strong> LaFosse aux Lions, un lac per<strong>du</strong> dansla forêt, que les vieilles croyancesdisent maléfique. Il a le sentimentque le lac apaise ses souffranceset que sur ses rives rien ne pourralui arriver. Dans cette région <strong>de</strong>Roumanie où les légen<strong>de</strong>s populairesont résisté au christianismeorthodoxe, le village <strong>de</strong> Sloboziane fait pas exception. Per<strong>du</strong> aucoeur <strong>de</strong> la forêt moldave, <strong>de</strong>nseet enveloppante, il vibre aux secousses<strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> Histoire, <strong>de</strong>l’avènement <strong>de</strong> Ceauşescu à sachute. « Terre <strong>de</strong>s affranchis » estun premier roman envoûtant.Régis Lejonc est un auteur-illustrateurrenommé dans la littératurejeunesse. Il a d’abord étépeintre avant <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir illustrateuret <strong>de</strong> publier <strong>de</strong> nombreuxlivres pour la jeunesse, chez plusieurséditeurs. Il vit à Bor<strong>de</strong>auxet travaille aussi pour la publicité.L’une <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>rnières parutions,« La rue qu’on ne traverse pas» vient <strong>de</strong> paraître aux éditionsNotari. Par la verticalité <strong>de</strong> sonformat, ce livre annonce à la foisle décor et le thème central <strong>de</strong>l’histoire qu’il raconte : la hauteur<strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s, la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>srues creusent le fossé qui sépareles êtres dans l’univers urbain.Dans un tel contexte, seules lesailes <strong>de</strong> l’âme et <strong>de</strong> l’imaginationpermettent <strong>de</strong> conjurer lasolitu<strong>de</strong>. D’une fenêtre à l’autre,dans un vis-à-vis accentué parle vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la rue, une fille et ungarçon échangent leurs penséeset leurs désirs à travers le vol <strong>de</strong>smoineaux qui vont et viennentd’un bâtiment à l’autre. Leurespace commun est ainsi unroyaume imaginaire qui tente <strong>de</strong>se construire par-<strong>de</strong>ssus les obstacles<strong>de</strong> la réalité. Leurs regardsrecomposent une harmonie <strong>de</strong>couleurs que ne peut détruire lagrisaille <strong>de</strong> la ville.Auteur <strong>de</strong> romans, <strong>de</strong> nouvelles,<strong>de</strong> biographies et tout récemmentd’un essai, Alain Leygoniepublie en janvier 2012, aux ÉditionsPrivat, un récit : « La Maison», l’éloge funèbre et poétiqued’une maison <strong>de</strong> famille.« Pourvu que l’on revienne régulièrementau pays ouvrir sesportes et ses fenêtres, tondreses pelouses, tailler ses rosierset ses buis, ramasser ses feuillesmortes, la vieille maison <strong>de</strong>famille ne bronche pas, elle setient tranquille. Qu’on parle <strong>de</strong>la vendre et elle se met à voustourmenter : d’inquiétants tiraillementsdans la mémoire, <strong>de</strong>brusques serrements <strong>de</strong> cœur...C’est le châtiment <strong>de</strong>s ancêtres: jusqu’à son <strong>de</strong>rniersoupir, le citoyen <strong>du</strong> mon<strong>de</strong><strong>de</strong>vra porter en lui la maisonfantôme à l’intérieur <strong>de</strong> laquellegron<strong>de</strong>nt, inlassablement, <strong>de</strong>ssouvenirs. »Frédérique Martin vit près<strong>de</strong> Toulouse. Elle publie enrevues et recueils collectifs<strong>de</strong>puis 1998, remporte plusieursprix dont le Prix <strong>de</strong> laVille <strong>de</strong> Palaiseau en 2001 etle Prix Prométhée <strong>de</strong> la nouvelleen 2004 pour son recueil« L’échar<strong>de</strong> <strong>du</strong> silence » paruaux éditions <strong>du</strong> Rocher. Ellevient <strong>de</strong> publier « Le fils prodigue» aux éditions Atelier In8. Pour son anniversaire, unhomme invite parents, frère,belle-sœur et nièce. Il met lespetits plats dans les grands,décidé à faire gran<strong>de</strong> impression,comme chaque fois qu’illes reçoit. Il aimerait tellementfaire la fierté <strong>de</strong> tous…http://www.fre<strong>de</strong>riquemartin.frEcrivain, universitaire, pro<strong>du</strong>cteurà France Culture <strong>de</strong>l’émission « Cultures d’islam »,Ab<strong>de</strong>lwahab Med<strong>de</strong>b est l’auteurd’un livre très remarquéaprès le 11 septembre 2001,« La maladie <strong>de</strong> l’islam » qui aobtenu le Prix François Mauriac.Il a publié chez AlbinMichel « L’Exil occi<strong>de</strong>ntal » en2005. Il codirige avec BenjaminStora, « Histoire <strong>de</strong>s relationsentre juifs et musulmans<strong>du</strong> Coran à nos jours », unegran<strong>de</strong> encyclopédie dans lalignée d’« Histoire <strong>de</strong> l’islamen France », qui paraît en 2012et vient <strong>de</strong> publier « Printemps<strong>de</strong> Tunis, la métamorphose <strong>de</strong>l’Histoire ». Dans la continuité<strong>de</strong>s articles et interventionsqu’Ab<strong>de</strong>lwahab Med<strong>de</strong>b a faitsdans différents médias françaiset tunisiens, ce livre est uneanalyse <strong>du</strong> sens profond <strong>de</strong>cette rupture inatten<strong>du</strong>e <strong>de</strong>l’Histoire, qui pour lui est aussiimportante (en sens inverse)que celle <strong>du</strong> 11 septembre2001. Une méditation trèspersonnelle d’un intellectueltunisien qui reconnaît avoirtrop désespéré <strong>de</strong> son pays et<strong>de</strong>s Arabes en général.Malika Moked<strong>de</strong>m est née àKenadsa dans le désert algérien.Mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> formation,elle vit dans les environs <strong>de</strong>Montpellier. Auteur <strong>de</strong> nombreuxromans, elle vient <strong>de</strong>publier « La désirante » aux éditionsGrasset, un livre qui nouspropose un très beau portrait<strong>de</strong> femme libre, forte et sensible,qui a su s’affranchir <strong>de</strong>sbarrières culturelles et sociales.« La désirante » est égalementune très belle histoire d’amour,proche parfois <strong>du</strong> roman policier.L’histoire s’ouvre sur unedisparition. Celle <strong>de</strong> Léo, unpassionné <strong>de</strong> voile dont lebateau vi<strong>de</strong> a été retrouvé à ladérive au milieu <strong>de</strong> la Méditerranée,à l’extrême sud <strong>de</strong>la botte italienne. Sa compagne,Shamsa, s’apprêtait à lerejoindre en mer. Elle ne peutpas, elle ne veut pas croire à unacci<strong>de</strong>nt. Elle part donc à bord<strong>de</strong> Vent <strong>de</strong> sable, sur les traces<strong>de</strong> Léo. Depuis huit ans, elle nenaviguait qu’avec lui. C’est lapremière fois qu’elle prend lamer seule…P9


Biographies<strong>de</strong>s auteurs invitésInterventionsamedi à 14h30© David Ignaszewski-koboyInterventiondimanche à 17h30© DR- François CatonnéInterventionsamedi à 14hInterventionvendredi à 15h30Interventiondimanche à 15h15Interventionvendredi à 15h30Xabi MoliaAlain MonnierGérard MordillatSerge PeyEric PoindronJean-Jacques RouchP10Xabi Molia entre en littérature à22 ans avec « Fourbi », un premierroman publié chez Gallimard.Xabi Molia vit aujourd’huià Paris, où il partage son tempsentre la réalisation <strong>de</strong> film etl’écriture. Son <strong>de</strong>rnier roman,« Avant <strong>de</strong> disparaître », estparu aux éditions <strong>du</strong> Seuil. Paris,dans quelques années. AntoineKaplan est un mé<strong>de</strong>cin chargé<strong>de</strong> traquer les premiers signesd’une maladie qui transformecertains <strong>de</strong> ses concitoyens enêtres bestiaux et assoiffés <strong>de</strong>violence. L’épidémie gagne <strong>du</strong>terrain. Assiégés par les « infectés» et retranchés <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong>sfortifications <strong>de</strong> fortune, les survivantsaffrontent au quotidienles conséquences <strong>du</strong> désastre :chaos, pénuries, soupçons. Brusquement,la femme <strong>de</strong> Kaplandisparaît. À la fois roman noirvisionnaire et magnifique récitd’un amour per<strong>du</strong>, « Avant <strong>de</strong>disparaître » plonge le lecteur aucœur d’une guerre civile dans laFrance d’aujourd’hui. En mars2012, il publiera aux éditions<strong>du</strong> Seuil « Gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> S. », unrecueil <strong>de</strong> poèmes sur NicolasSarkozy.Titulaire d’un diplôme <strong>de</strong> Docteur-Ingénieuren Energie Solaire,Alain Monnier a enseignéà l’Université <strong>de</strong> Rabat, avant <strong>de</strong>travailler dans diverses structuresinstitutionnelles en faveur <strong>de</strong>la promotion <strong>de</strong>s technologiesinnovantes. Il publie son premierroman en 1994 : « Signé Parpot »dont le montage réalisé à partir <strong>de</strong>traces écrites est remarqué par lacritique. Il poursuit une œuvreoriginale qui propose une critique<strong>de</strong> notre mo<strong>de</strong>rnité, au travers <strong>de</strong>formes différentes : <strong>de</strong>s comédieset <strong>de</strong>s fables sociales, <strong>de</strong>sromans sombres, ou encore <strong>de</strong>srécits prospectifs qui mettenten scène une vision <strong>du</strong> <strong>de</strong>venirtechnologique <strong>de</strong> notre mon<strong>de</strong>.Son <strong>de</strong>rnier livre s’intitule « Place<strong>de</strong> la Trinité » et est édité chezFlammarion. Professeur d’universitéspécialiste <strong>de</strong> Pétrarque,Adrien Delorme aime Louise quise refuse à lui <strong>de</strong>puis trois ans.Ce 6 avril, elle ne vient pas à leurren<strong>de</strong>z-vous rituel. Adrien déci<strong>de</strong><strong>de</strong> l’attendre le temps qu’il faudra.Il se promet <strong>de</strong> ne plus bouger etorganise peu à peu sa vie autour<strong>de</strong> cette attente.http://www.alain-monnier.comGérard Mordillat est écrivainet cinéaste. Il a publié <strong>de</strong> nombreuxromans et il a tourné unevingtaine <strong>de</strong> films. Avec JérômePrieur, il est l’auteur <strong>de</strong> la trilogiedocumentaire sur les origines<strong>du</strong> christianisme, « CorpusChristi ». Pour France 2 et Arte,il a écrit et réalisé l’adaptation<strong>de</strong> son roman « les Vivants etles Morts ». Son <strong>de</strong>rnier titre« Rouge dans la brume » estparu aux éditions Calmann-Lévy.Carvin, la trentaine, est ouvriermécanicien dans une usine<strong>du</strong> Nord. Sa femme Chantalrêve <strong>de</strong> confort et <strong>de</strong> soleil. Nesupportant plus la <strong>du</strong>reté <strong>de</strong> leurvie ni les luttes quotidiennes,elle le quitte et emmène avecelle Océane, leur fille <strong>de</strong> quatreans. Anath, la trentaine elleaussi, est la DRH <strong>de</strong> l’usine oùtravaille Carvin. Elle est mariéeà un professeur d’universitéqui lentement s’éloigne d’elle,per<strong>du</strong> dans les livres, l’alcoolet d’inavouables secrets. Rienne semblait <strong>de</strong>voir rapprocherCarvin et Anath. Mais quandl’usine est brutalement ferméepar ses actionnaires américains,la tempête qui se lève unit leurs<strong>de</strong>stins.Fils <strong>de</strong> réfugiés catalans, établià Toulouse où il enseigne à l’université<strong>du</strong> Mirail la littérature etla poésie contemporaine, SergePey est, par ailleurs, un grandarpenteur d’horizons, <strong>de</strong> la Chineau Mexique ou au Nicaragua,un plasticien remarquable et unpoète a<strong>du</strong>lé pour ses performancesshamaniques aux quatrecoins <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Héritier <strong>de</strong> laliberté et <strong>du</strong> combat <strong>de</strong> ses pères,tous républicains et résistants,Serge Pey nous offre avec ce« Trésor <strong>de</strong> la guerre d’Espagne »,son <strong>de</strong>rnier livre publié aux éditionsZulma, un fabuleux kaléidoscoped’histoires vraies. Sonécriture porte en elle cette force<strong>de</strong>s grands écrivains telluriquescomme Giono ou Faulkner, etparvient à nous rendre présente,comme intimement vécue,l’aventure <strong>de</strong> ces enfants pris dansla tourmente <strong>de</strong>s guerres et <strong>de</strong>srépressions. Il y a un tel bonheur<strong>de</strong> conter chez Serge Pey qu’onne peut s’empêcher <strong>de</strong> se délecter<strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ces épiso<strong>de</strong>s tragiquesou pathétiques. Rarementune écriture aura ren<strong>du</strong> avec unetelle intensité la mémoire à la vie.http://sergepey.comEric Poindron a créé et dirigéà Reims les éditions <strong>du</strong> Coq àl’âne ; aujourd’hui directeur <strong>de</strong>collection et critique littéraire,il se passionne, entre autres,pour les auteurs mineurs et lescoulisses <strong>de</strong> la littérature.« Qui lit trop <strong>de</strong>vient fou », telest le grand enseignement <strong>du</strong>personnage principal <strong>de</strong> ce livreinclassable publié au CastorAstral, à la fois roman et étu<strong>de</strong>littéraire singulière. Atteintd’un étrange syndrome au nombarbare qui signifie « De l’égarementà travers les livres », lenarrateur est contacté par unesociété secrète, «Le Cénacletroglodyte», afin <strong>de</strong> <strong>de</strong>venirdétective littéraire. Derrièrel’histoire <strong>de</strong> la littérature, ilexiste une autre histoire quel’on ignore. Notre personnageva ainsi <strong>de</strong>voir faire la lumièresur diverses affaires que le grandpublic ne connaît pas. Grandépicurien, amateur <strong>de</strong> vins et <strong>de</strong>mets, il a également écrit plusieursouvrages consacrés au vin<strong>de</strong> Champagne et à la cuisine.Ancien journaliste à La Dépêche<strong>du</strong> Midi, Jean-Jacques Rouchest sensible aux trajectoires humaineset à la gran<strong>de</strong> Histoire. Ilsigne avec « Jean l’humilié, pariaen terre d’Oc » son cinquièmeroman aux Éditions Privat.Au XVIIe siècle, comme tousles cagots qui vivent en véritablesparias sur les terres <strong>du</strong>pays d’Oc, Jean subit l’opprobreet l’humiliation dans son villageprès <strong>de</strong> Toulouse. D’où vientcette malédiction jetée par onne sait qui et pourquoi sur unecommunauté qui n’est ni uneminorité ethnique, ni une factionreligieuse ? Honnis par lepeuple, mais protégés par lehaut clergé et la noblesse, lescagots vivent en marge <strong>de</strong>puis<strong>de</strong>s siècles, sans que personnene sache vraiment les raisons<strong>de</strong> cette exclusion. À l’occasiond’un procès, Jean va, sans levouloir, briser le tabou et engagerle combat pour que cessecet insupportable ostracisme.


© Arnaud FévrierInterventionsamedi à 15h15© Portrait réalisé en 1990Interventiondimanche à 15h© C. Hélie GallimardInterventionsamedi à 15h45© David Balicki - 2008 - presseInterventionsamedi à 14h30Sandrine Rou<strong>de</strong>ixAlbert RussoMarie-José SéguraMarie-José Ségura habiteLéguevin, près <strong>de</strong> Toulouse ettravaille à Météo France entant que prévisionniste. « LeMon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Songes » est sonpremier roman jeunesse. Il estné d’une forte envie <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssineret d’écrire, et <strong>de</strong> faire rêver lesjeunes et les moins jeunes. L’auteura choisi le Merveilleux pourlaisser libre cours à son imagination.L’idée première était<strong>de</strong> faire un album illustré, maisl’histoire est <strong>de</strong>venue un roman.La « Source aux étoiles », sonsecond roman, raconte la suite<strong>de</strong>s aventures d’Armillaria et <strong>de</strong>Coriollelus.Benoît SéveracBenoît Séverac a déjà montréses qualités <strong>de</strong> narrateur avec<strong>de</strong>ux romans parus aux éditionsTME, « Les Chevelues » et« Ren<strong>de</strong>z-vous au 10 avril ».Avec « Silence », c’est auxlecteurs adolescents qu’ils’adresse : plaçant Jules dansune situation doublement critique,sans l’accabler, l’auteurne cherche pas à susciter lapitié. Jules a consommé <strong>de</strong>uxcomprimés d’Ecstasy et sort <strong>du</strong>coma : sourd. Une grave erreurse paie quelquefois lour<strong>de</strong>ment,il ne reste plus qu’à surmonterl’épreuve. Ce jeune héros enprend le chemin avec lucidité.Reste le dilemme <strong>de</strong> l’aspect« criminel » : dénoncer, aurisque d’impliquer ses amis, oupas. Avec <strong>de</strong>s <strong>de</strong>mi-vérités et<strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> SMS, Séveracmanie plutôt habilement cettequestion.Ce livre édité dans la collectionRat noir <strong>de</strong> chez Syros est à placerentre toutes les mains : d’abordadolescentes pour son côté préventifsans être moralisateur.http://benoit.severac.overblog.com/Brina SvitFrançois TaillandierSandrine Rou<strong>de</strong>ix, d’origineespagnole par son arrière-grandmère,passe son enfance à Toulouse,fait ses étu<strong>de</strong>s à Bor<strong>de</strong>auxet sa vie professionnelle à Paris.Elle travaille d’abord dans l’éditionavant <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir journaliste, puisphotographe et romancière, ses<strong>de</strong>ux passions. Après un premierroman, « Attendre », où SandrineRou<strong>de</strong>ix abordait la question<strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité à travers les enjeuxd’une naissance, elle explore dans« Les Petites Mères », son <strong>de</strong>rniertitre paru aux éditions Flammarion,les conséquences <strong>de</strong> latransmission mère-fille. Sur fondd’origines sociales difficilementassumées, chacune <strong>de</strong>s femmes<strong>de</strong> ce livre lègue à la générationsuivante une incapacité d’aimer etd’être aimée dans un élan désespéré<strong>de</strong> liberté. Voyage bouleversantdans les souvenirs et lessouffrances <strong>de</strong> quatre femmesd’origine espagnole qui ont touteleur vie cherché à réparer leurpassé sans jamais y arriver, « LesPetites Mères » est le roman noiret tendre d’une famille courbéesous le poids <strong>de</strong> l’abandon et <strong>de</strong> laviolence <strong>de</strong>s hommes.www.sandrine-rou<strong>de</strong>ix.comNé au Zaïre, <strong>de</strong> mère anglaiseet <strong>de</strong> père italien, Albert Russoest un auteur bilingue -en françaiset en anglais, ses <strong>de</strong>ux languesmaternelles-, publié sur lescinq continents. Albert Russoa obtenu <strong>de</strong> nombreux prix littéraires.Ses ouvrages ont ététra<strong>du</strong>its dans une douzaine <strong>de</strong>langues et ont été diffusés parle Service Mondial <strong>de</strong> la BBC.Son <strong>de</strong>rnier roman, « Léodine,l’Africaine », vient <strong>de</strong> paraîtrechez Ginkgo Editeur.Ce livre raconte l’enfance etl’adolescence <strong>de</strong> Léodine, fille<strong>de</strong> colons. Née au Congo Belgeau len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong>Guerre mondiale, elle apprendadolescente que dans ses veinescoule <strong>du</strong> sang noir, celui <strong>de</strong> sonarrière grand-mère, esclave enLouisiane. Cela va changer saperception <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.Mais peut-on changer « qui l’onest » ? Albert Russo est l’écrivainpar excellence <strong>du</strong> métissage.Nous allons <strong>du</strong> Noir auBlanc, <strong>de</strong> l’homme à la femme,<strong>de</strong> l’Afrique à l’Amérique <strong>du</strong>Nord. Il nous fait réfléchir surnos origines.www.albertrusso.euwww.lasourceauxetoiles.comBrina Svit est née en Slovénie.Ses premiers romans sont tra<strong>du</strong>its<strong>du</strong> slovène dans la collection<strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> entier. « Unenuit à Reykjavík », publié chezGallimard, est son cinquièmelivre écrit en français. Estellesûre <strong>de</strong> son coup ? Est-cequ’elle veut vraiment payer unhomme pour qu’il passe unenuit avec elle ? Un hommequ’elle connaît à peine, rencontréune semaine plus tôt,à Buenos Aires. Ici, sur cetteterre <strong>de</strong> glace et <strong>de</strong> feu ? Aumilieu <strong>de</strong> nulle part ? Elle, c’estLisbeth Sorel. Lui, E<strong>du</strong>ardo Ros.La terre <strong>de</strong> glace et <strong>de</strong> feu nepeut être que l’Islan<strong>de</strong>, en pleinhiver. La nuit qu’ils vont passerensemble sera la plus longue, laplus folle, la plus intense, la plussombre, la plus désespérée. Etpuis, le len<strong>de</strong>main, à sa sortie,la plus lumineuse, presque unmiracle.Né à Clermont-Ferrand, FrançoisTaillandier est romancier etessayiste. Il a obtenu plusieursprix littéraires. Chroniqueur àL’Humanité, il collabore égalementau Figaro littéraire et àla revue L’Atelier <strong>du</strong> roman. Ilvient <strong>de</strong> publier le cinquième et<strong>de</strong>rnier volume <strong>de</strong> « La Gran<strong>de</strong>Intrigue » : « Time to turn » auxéditions Stock. Cet ouvrageprend une légère teinte d’anticipation; l’action se dérouleau-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’année 2010.On est déjà dans World V, lemon<strong>de</strong> délocalisé prévu par lemystérieux « Charlemagne ».C’est toujours notre mon<strong>de</strong>, unpeu aggravé. « Time to turn »est un message publicitairelancé par un lea<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s réseauxnumériques, et qui rencontreun écho exceptionnel.François Taillandier publieprochainement « la France <strong>de</strong>Nicolas Sarkozy » aux éditionsDesclée <strong>de</strong> Brouwer, un recueil<strong>de</strong> chroniques parues dansl’Humanité <strong>de</strong>puis l’élection <strong>du</strong>Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République.P11


Biographies<strong>de</strong>s auteurs invitésHommageGillesCourtemancheP12Interventionvendredi à 15h30Brice TorrecillasProfesseur et journaliste, petitfils<strong>de</strong> réfugiés républicains espagnols,Brice Torrecillas a écrittrois romans. Il vient <strong>de</strong> publier« Collioure, la mémoire et lamer » chez La Louve éditions.Berceau <strong>du</strong> fauvisme grâce àHenri Matisse et André Derain,tombeau <strong>du</strong> poète espagnolAntonio Machado, Colliourepossè<strong>de</strong> à juste titre une renomméemondiale. À traversce texte humainement - amoureusement- habité, Brice Torrecillasrend hommage à cettebelle cité <strong>de</strong> la Côte Vermeilleet aussi à René Francès, l’amidisparu qui lui a permis d’allerau-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s clichés touristiques.© Marc MelkiInterventiondimanche à 15hLyonel TrouillotPrési<strong>de</strong>nt d’honneur <strong>de</strong>sRencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> VinRomancier et poète, intellectuelengagé et acteur passionné <strong>de</strong>la scène francophone mondiale,Lyonel Trouillot est né dans lacapitale haïtienne, Port-au-Prince. Sa famille s’installe auxEtats-Unis lorsqu’il a quatorzeans. Cinq ans plus tard, il déci<strong>de</strong><strong>de</strong> revenir en Haïti. Il entame <strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> droit, mais très vite, sefait remarquer par ses écrits. Ilapporte sa contribution à différentsjournaux et revues d’Haïtiet <strong>de</strong> la diaspora dans lesquelsil publie <strong>de</strong> nombreux poèmeset textes critiques. Très engagésur le front <strong>de</strong> la résistance à ladictature, il a toujours refusé <strong>de</strong>quitter son pays. Fondateur <strong>de</strong>plusieurs revues haïtiennes, il aété notamment rédacteur enchef <strong>de</strong> la revue Cultura et <strong>du</strong>quotidien « Le progressiste haïtien» tout en travaillant pourl’enseignement secondaire et supérieur.En France, l’oeuvre <strong>de</strong>Lyonel Trouillot est publiée chezActes Sud. Son <strong>de</strong>rnier roman,« La belle amour humaine », estl’un <strong>de</strong>s plus beaux <strong>de</strong> la rentréelittéraire 2011 et a figuré parmiles quatre <strong>de</strong>rniers livres sélectionnéspour le Prix Goncourt.Interventionvendredi à 17h30Emmanuelle UrienNée en Anjou, EmmanuelleUrien s’est d’abord per<strong>du</strong>e dansles chiffres en plusieurs languesavant <strong>de</strong> se poser à Toulouse pourécrire. Après une formation universitaireen lettres, langues etgestion internationale, elle est aujourd’huitra<strong>du</strong>ctrice et écrivain.Lauréate <strong>de</strong> nombreux concours<strong>de</strong> nouvelles, elle se spécialisedans ce genre qu’elle affectionne,et publie trois premiersrecueils, version plutôt sombre.Elle a également écrit <strong>de</strong>s fictionspour Radio France avant<strong>de</strong> publier son premier roman.Elle a obtenu le Prix littéraire <strong>de</strong>la ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> en 2007 pourson titre « Toute humanité miseà part ». Son <strong>de</strong>rnier livre, « Tousnos petits morceaux » vient <strong>de</strong>paraître aux éditions D’un noirsi bleu. « Miroir, mon beau miroir…», petite phrase qui a bercénos enfances. Mais les miroirssont-ils beaux ? Dans « Tous nospetits morceaux », EmmanuelleUrien donne la parole à ces objets<strong>du</strong> quotidien. Miroirs <strong>de</strong> poche ougran<strong>de</strong> psyché, chacun a une histoireà nous raconter, un aspect<strong>de</strong> nous-même que ces témoinssilencieux reflètent à l’envie.www.emmanuelle-urien.orgInterventiondimanche à 15h15Vincent WackenheimC’est par goût <strong>de</strong>s livres queVincent Wackenheim débuteen tant que libraire à Paris ;cette passion va le mener loin.Quelques années plus tard, cetAlsacien d’origine lance sa carrièredans le secteur <strong>de</strong> l’éditionet en 1996, il franchit le pas <strong>de</strong>l’écriture en publiant un premierroman. D’autres suivront dont le<strong>de</strong>rnier « La gueule <strong>de</strong> l’emploi »qui vient d’être publié aux éditionsLe Dilettante. L’essentiel,c’est <strong>de</strong> l’avoir. Quoi ? La gueule<strong>de</strong> l’emploi. C’est à cette conclusionqu’arrivent les sept héroschômeurs <strong>de</strong> ce roman. Partisen quête <strong>du</strong> mythique Pôle emploi,regroupés, dans un premiertemps, par la coach Carole ausein d’un atelier Activation-Motivation,notre escoua<strong>de</strong> joueaux mafieux et se découvre ungoût certain et un talent innépour l’usurpation d’i<strong>de</strong>ntité etl’arnaque à l’allure. Se taillantune part <strong>de</strong> lion dans le marché<strong>de</strong> la supercherie, nos sept hérosfon<strong>de</strong>nt la société «L.G.D.E.»(La Gueule <strong>de</strong> l’emploi) et «fontfigure» sur tous les fronts. Maistout n’est pas possible. Ce livre areçu le prix Mario Monicelli et letrophée Jean-Pierre Mocky 2011.© Dominique Thibo<strong>de</strong>auBien que gravement mala<strong>de</strong>,Gilles Courtemanche se faisaitune joie, l’an passé, <strong>de</strong>revenir au Salon <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> où nous l’avions invitéet <strong>de</strong> revoir la Ville rose.Son premier roman, « Un dimanche à la piscine àKigali », best seller mondial, était un roman d’amouret <strong>de</strong> mort. Son <strong>de</strong>rnier roman, « Je ne veux pasmourir seul », était lui aussi un roman d’amour et<strong>de</strong> mort. Il en a parlé, sans voix ou presque, sous lechapiteau où l’on cause. Entre <strong>de</strong>ux battements <strong>de</strong>son cœur on entendait voler les anges. L’amour, lamort étaient la veine, le carburant <strong>de</strong> cet être torturé,passionné, courageux et sincère.Ayant prolongé son séjour à Toulouse, il avait tenuà m’accompagner dans le Gers où m’amenait unreportage. À sa façon <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r les paysagesgascons, les arbres en fleurs étincelant sous le soleil<strong>de</strong> mai, je compris que je n’allais plus le revoir.Il est décédé en août, <strong>de</strong>s suites <strong>de</strong> la sale maladie.Seul ? Pas pour longtemps, en tout cas. Nousserons très nombreux à le retrouver, à l’admirer, àl’aimer dans ses livres.Alain Leygonie


L’auto-éditionIls vivent près <strong>de</strong> chez nous et ils écrivent <strong>de</strong>slivres qu’ils publient en auto-édition. Durant lesRencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin, ils vous présenterontleurs ouvrages. Il s’agit <strong>de</strong>s auteurs suivants :Michel Fourca<strong>de</strong>, auteur <strong>de</strong>« L’Homme <strong>de</strong> la Cumbre II »Second roman <strong>de</strong> Michel Fourca<strong>de</strong>, cet ouvrage relate l’histoire<strong>de</strong> Michel, quinquagénaire à la tête d’une entreprised’informatique, qui voit son petit train <strong>de</strong> vie chambouléaprès la lecture d’un article évoquant la découverte d’uncorps dans le canal toulousain.http://michelfourca<strong>de</strong>-livres.blogspot.comGuy Mothe, auteur <strong>de</strong>s« Métiers à sourire ? »Après les jeux <strong>de</strong> mots <strong>du</strong> «Bestiaire Loufoque», l’auteurprésente un nouveau livre d’humour fin, sur les métiers etnous fait découvrir <strong>de</strong>s professionnels insolites aux portraitsécrits avec une ossature d’expressions populaires et proverbialesutilisées à double sens, qui provoque le sourire àchaque phrase. L’ouvrage est illustré d’aquarelles réaliséespar la peintre Fonsegrivoise, Michèle Legathe.Jean-Pierre TempleAuteur <strong>de</strong> la « Mythologie pyrénéenne », Jean-PierreTemple anime <strong>de</strong>s conférences sur la sacralité exceptionnelle<strong>du</strong> massif <strong>de</strong> Tabe en Ariège, et sur le Sacré dans lesPyrénées <strong>de</strong> la Préhistoire aux Romains. L’auteur signe, parailleurs, la trilogie « Fables d’automne » et « Le <strong>de</strong>rnier embrun<strong>de</strong> la rivière » et fera paraître prochainement « Séolane,Les silences <strong>de</strong> Klingsor ».http://jeanpierre-temple.over-blog.frLes collégiens <strong>de</strong> balmadédicacent leurs textesGrâce au partenariat entre la Bibliothèque <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> et lePrix <strong>du</strong> Jeune Ecrivain, trois élèves <strong>du</strong> collège Jean-Rostand,après avoir candidaté, ont eu l’immense honneur d’écrirecet été auprès <strong>de</strong> grands écrivains : Alain Absire, Prix Fémina,Georges-Olivier Chateaureynaud, Prix Renaudot,Christiane Baroche, Prix Goncourt <strong>de</strong> la nouvelle, sur <strong>de</strong>sthèmes aussi divers que ‘’L’homme ou la femme que vousauriez aimé être’’, ‘’Super-héros à l’appel’’, ‘’L’insolence’’.Leurs textes ont été publiés par la maison d’édition ‘’Rhubarbe’’dans un ouvrage où ont été réunis tous les écrits <strong>de</strong>s‘’ateliéristes’’ <strong>de</strong>s quatorzièmes Ateliers <strong>du</strong> Prix <strong>du</strong> JeuneEcrivain.Le recueil sera en vente aux Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vinet les élèves ‘’ateliéristes’’ <strong>du</strong> Collège Jean-Rostand aurontle plaisir <strong>de</strong> venir signer leurs textes.Remerciements à la Marie <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> qui <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans offre ces ateliersd’écriture. Remerciements à Nathalie Ménard Péméja et à Elise Mascré quis’impliquent sans relâche auprès <strong>de</strong> nos collégiens dans cette belle aventurequ’est le plaisir <strong>de</strong> lire et d’écrire.Sandrine Vermot-DesrochesLes éditeursrégionauxL’édition régionale sera largement représentée dans lecadre <strong>de</strong>s rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin et bon nombre<strong>de</strong> leurs auteurs viendront vous présenter leurs ouvrages.AnacharsisAtelier Baie : Jacques Maigne - Ludovic PautierAthéna Editions :Clapat et Scardanelli, auteurs <strong>de</strong>L’extraordinaire aventure d’Alcibia<strong>de</strong> Didascaux -Demos, auteur <strong>du</strong> « Petit livre noir <strong>de</strong>s retraites »Le Griffon bleu :Amid Beriouni - Didier Debord - Marie Mélisou -François Vermel - Maxime VivasLa LouveLe Mon<strong>de</strong>Réciproques : Clau<strong>de</strong> MailletTourisme Médias Editions :Cécile Banessy - Maria Caprais - Olivier <strong>de</strong> Robert -Benoît SéveracLa librairie La Renaissance proposera au public unpôle jeunesse constitué par les éditions Milan, LeRouergue, Plume <strong>de</strong> carotte et Le Vengeur masqué.P13


Les animations <strong>de</strong> la bibliothèqueLa bibliothèque prépare les Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin bien avant la saison. Prêts <strong>de</strong> livres <strong>de</strong>s auteurs invités, Jury <strong>du</strong> livre mais aussi ateliers d’écriture quipermettent aux lecteurs d’être acteurs <strong>de</strong> l’évènement.Atelier d’écritureAteliers d’écriturepour une classe <strong>de</strong> troisièmeRencontres d’auteurs pour toutesles écoles, le collège <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>et pour <strong>de</strong>s classes venues <strong>de</strong>l’extérieuret d’arts plastiquesP14Cette année, la bibliothèqueréunit 5stagiaires parmi seslecteurs autour <strong>de</strong>sassociations « Du bout<strong>de</strong>s doigts » et « Yaksa »pour réaliser <strong>de</strong>s livresobjets.Un temps <strong>de</strong> partageet d’invention, <strong>du</strong>rantlequel l’écriture et lareliure se sont mêléespour donner naissanceà <strong>de</strong>s livres uniques.Ces livres très personnels,tant par leurcontenu que par leurforme, seront exposés<strong>du</strong>rant les Rencontres.L’occasion pour celleset ceux qui n’osent pas faire le premier pas vers uneécriture indivi<strong>du</strong>elle <strong>de</strong> constater comment, soutenu par<strong>de</strong>s professionnelles, la beauté et l’originalité peuventéclore. Les <strong>de</strong>ux animatrices ont travaillé à partir <strong>de</strong>textes indivi<strong>du</strong>els ou collectifs, <strong>de</strong> mots, d’images, quiont pris vie grâce à <strong>de</strong>s collages, papiers, <strong>de</strong>ssins. Cesobjets au croisement <strong>de</strong> plusieurs arts sont surprenants.Notre objectif : continuer pour 2013 et accueillir <strong>de</strong>uxfois plus <strong>de</strong> participants sur ces ateliers.Une classe <strong>de</strong> troisième <strong>du</strong> collège Jean-Rostand, accompagnéepar son professeur <strong>de</strong> lettres Madame Vermot-Desroches,a rencontré à plusieurs reprises RachelCorenblit et Frédérique Martin. La classe divisée en <strong>de</strong>uxparties migrait à la bibliothèque afin d’écrire <strong>de</strong>s textes<strong>de</strong> fiction en <strong>de</strong>hors <strong>du</strong> cadre <strong>du</strong> collège. Nul doute queces <strong>de</strong>ux femmes amoureuses <strong>de</strong>s textes courts aurontdécliné le thème <strong>du</strong> métissage <strong>de</strong> façon à pousser les collégiensen <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leurs retranchements. Laissez-voussurprendre : avec un recul <strong>de</strong> 4 années d’expériences,nous savons que les textes nés <strong>de</strong> l’émulation générée parl’accompagnement d’un écrivain, sont souvent fortementengagés : fraternels, écologiques et émouvants.Les textes aboutis seront montés par les <strong>de</strong>ux écrivainspour une mise en voix qui clôturera les rencontres <strong>du</strong>Livre et <strong>du</strong> Vin.Dimanche 25 mars à 17h - Sous chapiteau barC’est une trentaine <strong>de</strong> classes <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> qui bénéficied’une rencontre avec un auteur. Toutes les écoles etle collège Jean-Rostand sont mobilisés. Dès octobre,la bibliothèque commence à présenter les livres <strong>de</strong>sauteurs invités à toutes les classes <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> qui fréquententl’établissement. Et ces lectures se poursuiventjusqu’au jour J. Les enseignants saisissent l’opportunité<strong>de</strong> pouvoir faire découvrir à leurs élèves <strong>de</strong>s auteurs <strong>de</strong>renoms, quelque fois étrangers –c’est le cas cette année<strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> K.Dubois et Eric Englebert. Les Rencontressont préparées avec bonheur et enthousiasme. Lesquestions jaillissent et révèlent aux auteurs combien lalecture <strong>de</strong> leurs textes par <strong>de</strong>s enfants peut être pertinente.Les classes sont majoritairement accueillies surle lieu <strong>de</strong>s Rencontres, afin que les enfants sortent <strong>du</strong>cadre scolaire et que tous –et pas seulement les « bons »lecteurs- prennent la parole. Presque tous les enfants<strong>de</strong> la commune ont ainsi accès à cet évènement cultureld’envergure et repartent avec <strong>de</strong>s images, <strong>de</strong>s motset <strong>de</strong>s rêves plein la tête. En comptant la fréquentationpar les classes <strong>de</strong>s ateliers d’arts plastiques, ce sont 40classes qui investissent gratuitement les Rencontres <strong>du</strong>Livre et <strong>du</strong> vin.


Chemin faisant : Natali Fortier,auteur et illustratrice canadiennefait escale à <strong>Balma</strong>A l’initiative <strong>du</strong> Centre Régional <strong>de</strong>s Lettres (CRL), qui<strong>de</strong>puis 2008 organise la tournée d’auteurs-illustrateurspour la jeunesse dans la région Midi-Pyrénées, la ville<strong>de</strong> <strong>Balma</strong> recevra Natali Fortier, une illustratrice canadienneformée à l’Atelier Saint-Jacques à Québec, puisà l’Aca<strong>de</strong>my of Art <strong>de</strong> San Francisco et enfin à l’EcoleNationale Supérieure <strong>de</strong>s Beaux-arts <strong>de</strong> Paris. Son universgraphique coloré, mobile et dynamique soutient lestextes <strong>de</strong> Gérard Moncomble, Françoise Legendre ouMinne. Quand elle prend la plume pour créer un albumen solo « Sur la pointe <strong>de</strong>s pieds », son propos dramatiqueest illuminé par l’espoir et la chute invite à l’évasionet à l’épanouissement.Grâce au partenariat entre le CRL et la ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>,les jeunes <strong>Balma</strong>nais pourront rencontrer cette artisteet la questionner sur sa démarche graphique et son univers.Rencontre avec Bruno HeitzDans le prolongement <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous avec les scolaires,les professionnels <strong>de</strong> l’enfance, les parents, lesenseignants pourront assister à une rencontre avec BrunoHeitz qui réussit à conjuguer humour et tendressepour parler <strong>de</strong> sujets d’actualités. Ainsi les « instits »croqués par cet auteur pourront-ils le questionner surses sources, les « papas qui ont arrêté <strong>de</strong> fumer » pourrontpeut-être trouver <strong>de</strong>s encouragements, les « petitscurieux » lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r sa vision <strong>de</strong> la littérature…Samedi 24 mars à 15h30 - Salle PolyvalenteRencontre avec Clau<strong>de</strong> K. DuboisClau<strong>de</strong> K. Dubois nous arrive tout droit <strong>de</strong> Belgiquepour rencontrer son public d’enfants, mais aussi <strong>de</strong> parentset <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> l’enfance. Clau<strong>de</strong> K.Duboisa collaboré en tant qu’illustratrice avec les plus grands :Carl Norac, Rascal, Colette Hellings et Alain Serres…Elle évoquera son parcours d’illustratrice mais aussipourquoi elle s’est décidée à prendre la plume <strong>de</strong> l’auteur…Nos enfants ont grandi avec ses personnages :Lola, Lulu, Simon, Cassandre… grâce à elle, ils ont traverséen douceur les petits heurts <strong>de</strong> la vie : peur <strong>de</strong> lasolitu<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s moqueries, angoisse <strong>de</strong> grandir. Avec seslivres , ils peuvent aussi affronter les gran<strong>de</strong>s questionsd’aujourd’hui : vieillissement et rapport inter-génération,guerre et résistance…Samedi 24 mars à 16h15 - Salle polyvalenteRencontre avec Malika Moked<strong>de</strong>m,auteur, en conversationavec Jean-Antoine Loiseau,Directeur éditorial<strong>de</strong>s rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> vinMalika Moked<strong>de</strong>m est née en Algérie en 1949. Elle vitdans les environs <strong>de</strong> Montpellier, où elle partage sontemps entre l’exercice <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine et l’écriture.Malika Moked<strong>de</strong>m publie en 1990, en France, son premierroman « Les hommes qui marchent », évoquant larébellion d’une jeune fille qui refuse la réclusion que l’onveut lui imposer. En 1993 avec « l’Interdite », l’écrivainrelate une histoire d’amour débutante au pays <strong>de</strong>s intégristes.Dans « Mes hommes » publié en 2005, elle livreun récit autobiographique : chaque chapitre est consacréà un homme qui a traversé son existence. MalikaMoked<strong>de</strong>m s’est construite : seule, sans l’affection d’unpère qui ne comptait pas ses filles, mais grâce à d’autreshommes : mé<strong>de</strong>cin, professeurs…A <strong>Balma</strong>, elle nousparlera <strong>de</strong> son <strong>de</strong>rnierné « La désirante» dans lequelShamsa, fille <strong>du</strong>Sahara, apprend ladisparition <strong>de</strong> soncompagnon, Léo,dont on vient <strong>de</strong>trouver le bateau àla dérive. Roman <strong>du</strong>désert, <strong>de</strong> la mer et<strong>du</strong> vent, ce récit estune quête.L’écrivain évoquerason choix <strong>de</strong> lalangue française pour écrire et son parcours <strong>de</strong> femmeengagée et libre.Jeudi 22 mars à 18h30 - Bibliothèque municipaleRenseignements : 05 61 24 29 85L’atelier d’apprentissage <strong>du</strong> françaisaux rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> VinLes portes <strong>de</strong>s Rencontres <strong>du</strong> livre et <strong>du</strong> vin s’ouvrentà nouveau aux stagiaires <strong>de</strong>s ateliers d’apprentissage <strong>du</strong>français <strong>de</strong> l’Espace Cézanne. Ces ateliers pour a<strong>du</strong>ltessont riches en échanges humains et culturels car se côtoientaujourd’hui, <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> 12 nationalités.Cette année, les stagiaires auront le plaisir <strong>de</strong> rencontrerAhmed Kalouaz, né en Algérie, auteur <strong>de</strong> nouvelles,romans, théâtre. Ce sera pour eux l’occasion d’échangertout simplement sur leurs expériences d’étrangers enFrance, sur l’importance <strong>de</strong> la maîtrise <strong>de</strong> la langue etsur les trajectoires <strong>de</strong>s migrants.P15


Le prix littéraire<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>Créer un lien encore plus fort entre le livre et l’habitant, c’est leprojet que la Ville a souhaité réaliser en créant le Prix littéraire <strong>de</strong>la ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>. Et quel événement plus approprié à la remise<strong>de</strong> ce prix que les Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin ?Ainsi, chaque année, un jury composé <strong>de</strong> lecteurs assi<strong>du</strong>s, seréunit à partir <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> novembre pour choisir le lauréat. Leprix est remis à un écrivain <strong>du</strong> « grand sud » (Midi-Pyrénées,Languedoc-Roussillon, Aquitaine et région PACA), auteurd’une fiction pour a<strong>du</strong>ltes, roman ou nouvelles, écrit en français.La bibliothèque <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> organise toutes les lectures et les débats sont présidés parle lauréat <strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nte. Ce sera donc Jan Thirion, récompensé en 2011 pourson livre « Soupe tonkinoise », aux éditions TME, dans la collection noire d'Histoire,qui aura l’honneur <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>r l’édition 2012.le prix adolescent<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>La Ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> a décidé en 2009 <strong>de</strong> promouvoir la « lectureplaisir » auprès <strong>de</strong>s adolescents en créant le Prix Adolescent<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>.Tout comme pour le Prix littéraire a<strong>du</strong>lte, les ouvrages sélectionnéssont écrits en français et publiés dans l’annéeprécédant les Rencontres.Le jury, composé <strong>de</strong> 17 membres âgés <strong>de</strong> 12 à 17 ans,d’une bibliothécaire et d’une enseignante, débat régulièrement,au cours <strong>de</strong> réunions animées à la bibliothèque<strong>de</strong> <strong>Balma</strong>, et choisit son lauréat.P16Les ouvrages en compétition« Petit gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s transports à l’usage <strong>du</strong>trentenaire amoureux » <strong>de</strong> Manu Causseéditions D’un noir si bleu« Un garçon si tranquille »<strong>de</strong> François Cholletéditions Le Cherche-Midi« A l’attention <strong>de</strong> la femme <strong>de</strong> ménage »d’Emilie Desvaux – éditions Stock« Son corps extrême » <strong>de</strong> RégineDetambel- éditions Actes Sud« L’ange gardien » <strong>de</strong> Bernard Duchééditions Confluences« Embrasez-moi » d’Eric Hol<strong>de</strong>réditions Le Dilettante« L’année <strong>de</strong> l’hippocampe » <strong>de</strong> JérômeLafargue - Quidam éditeur« L’hiver en Arcadie » <strong>de</strong> Jean-YvesLaurichesseéditions Le temps qu’il fait« Le fils prodigue » <strong>de</strong> Frédérique Martinéditions Atelier In 8« La désirante » <strong>de</strong> Malika Moked<strong>de</strong>méditions Grasset« Le trésor <strong>de</strong> la guerre d’Espagne - Récitsd’enfance et <strong>de</strong> guerre » <strong>de</strong> Serge Pey –éditions Zulma« Tous nos petits morceaux »d’Emmanuelle Urien - éditions D’un noirsi bleuLes ouvrages en compétition« Les chasseurs <strong>de</strong> lumière » <strong>de</strong> Magali Herbert – éditions Milan« Révoltée, Clotil<strong>de</strong> » <strong>de</strong> Florence Hinckel – éditions Talents hauts« Je préfère qu’ils me croient mort » d’Ahmed Kalouaz – éditions <strong>du</strong> Rouergue« Silence » <strong>de</strong> Benoît Séverac – éditions Syros


Le spectacle et les ateliers Jeune PublicLes Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin ouvrent largement leurs portes au Jeune Public tout en leur proposant <strong>de</strong>s contes ainsi que <strong>de</strong>s ateliers pour découvrir ouréveiller l’artiste qui sommeille en lui.le spectacle> « L’amour <strong>de</strong>s trois oranges »contes à partir <strong>de</strong> 5 anspar Jean-Michel Hernan<strong>de</strong>z, conteurL’eau qui coule <strong>de</strong>s 2 côtés <strong>de</strong>s Pyrénées ou dans lesplaines italiennes aurait-elle un pouvoir magique ? Difficile<strong>de</strong> ne pas trouver <strong>de</strong> nombreuses versions <strong>de</strong> ceconte ! Ici, le conteur a adapté une version occitaned’André Lagar<strong>de</strong> pour jouer avec les langues et lessymboles… Près d’une fontaine, un «jongleur» racontel’histoire extraordinaire <strong>du</strong> prince Joan. Ayant subi lamalédiction d’une vieille sorcière, le brave prince <strong>de</strong>vrarencontrer le mystérieux amour <strong>de</strong>s trois oranges.Un long périple s’ouvre <strong>de</strong>vant lui… semé d’embûches et<strong>de</strong> surprenantes rencontres : les filles <strong>du</strong> soleil, la mère<strong>de</strong> la lune, le vent en personne, un ours gigantesque, <strong>de</strong>ssorcières… <strong>de</strong>s courses effrénées…. Quel voyage !Samedi 24 à 10h30 et dimanche 25 mars à 15h30 -Salle <strong>de</strong> judo - Entrée librehttp://www.chergui.org/wp/Les ateliers> Mes tissages <strong>de</strong> mots et d’imagespar les associations « Du bout <strong>de</strong>s doigts »et « Yaksa pro<strong>du</strong>ctions »Les enfants participeront à la création d’un paysage fait<strong>de</strong> bateaux en papier sur une mer <strong>de</strong> mots tissés. Il s’agirad’un atelier vivant en mouvement constant élaboré àpartir <strong>de</strong> mots francophones pour déclencher l’imaginaireet le réinvestir <strong>de</strong> manière personnelle. A partir <strong>de</strong>mots piochés au hasard, tous les enfants pourront <strong>de</strong>ssinerl’objet auquel le mot se rapporte sur un papier quisera plié en forme <strong>de</strong> bateaux avant d’être accrochés surune mer <strong>de</strong> vagues.> Métissez-moi !par Sarah Branger-Luquet, plasticienneA partir <strong>de</strong> ribambelle <strong>de</strong> « bonhommes » ou <strong>de</strong> « bonnesfemmes », cet atelier permettra aux enfants d’abor<strong>de</strong>rla notion <strong>de</strong> métissage à travers le mélange <strong>de</strong> couleurset la présentation <strong>de</strong>s différents pays <strong>de</strong> la Francophonie.Seront abordées la variété <strong>de</strong>s couleurs <strong>de</strong> peau, labeauté et la richesse <strong>de</strong> cette diversité obtenue grâceau métissage. Les enfants pourront ensuite habiller leurspersonnages avec <strong>de</strong>s vêtements prédécoupés dans différentstissus et papiers évoquant les traditions vestimentaires<strong>de</strong>s différents pays <strong>de</strong> la francophonie.> La Carte Francophone a ses couleurspar Yoel Jimenez, plasticienL’atelier se déroule en <strong>de</strong>ux parties. La première, endirection <strong>du</strong> public scolaire, consiste en la création <strong>de</strong>l’édition d’une carte <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> imaginaire <strong>de</strong> grandformat sur laquelle apparaîtront <strong>de</strong>s personnages littérairesissus d’oeuvres francophones. Cet atelier permetà l’élève <strong>de</strong> découvrir un univers littéraire et artistique àtravers la pratique <strong>de</strong> l’impression xylographique remémorantainsi les premiers gestes <strong>de</strong> l’histoire <strong>du</strong> livre. La<strong>de</strong>uxième partie, en direction <strong>du</strong> tout public (enfant eta<strong>du</strong>lte), présentera la fresque réalisée par les élèves etl’artiste, qui sera mise à disposition pour le public afinqu’ils interviennent directement pour la colorier collectivement.A travers cette pratique <strong>du</strong> coloriage, l’artistesouhaite instaurer un échange avec le public pour parler<strong>de</strong> ces espaces géographiques, <strong>de</strong> ces métissages <strong>de</strong>peuples et <strong>de</strong> langues que la diversité <strong>de</strong>s couleurs vientillustrer. Cette carte composera un décor dans l’espace<strong>de</strong> l’atelier qui évoluera pendant toute la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> salon.> Petite pause en famille lors <strong>de</strong>s Rencontres<strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin. Envie <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r un souvenir <strong>de</strong>cette édition ou <strong>de</strong> vous préparer pour d’agréablesmoments <strong>de</strong> lecture ? L’équipe <strong>de</strong> l’Espace Cypriévous propose <strong>de</strong> créer VOTRE propre marquepage! Alors, n’hésitez pas à vous arrêter quelquesminutes pour la rencontrer lors <strong>de</strong> cette activitégratuite.Salle <strong>de</strong> judo, le samedi 24 Mars <strong>de</strong> 11h30 à 12h,<strong>de</strong> 14h à 15h et <strong>de</strong> 16h45 à 18h30P17


Métissage <strong>de</strong> culture littéraireet <strong>de</strong> culture vigneronneLes Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin font l’originalité <strong>de</strong><strong>Balma</strong> : chaque année et en toute convivialité se retrouventauteurs, libraires et vignerons pour animer cesmanifestations <strong>du</strong>rant un grand week-end. Alain Rey,notre prési<strong>de</strong>nt d’honneur <strong>de</strong> l’an passé et égalementamateur <strong>de</strong> bon vin, a saisi l’essence <strong>de</strong> ces rencontresculturelles. Il l’a exprimé avec justesse à plusieurs reprisessur le salon et auprès <strong>de</strong>s médias : « Il y a une connivenceentre le livre et le vin. Faire <strong>du</strong> vin et bien le faire c’est aussidifficile que d’écrire un livre, un poème. Il faut une connaissancesur le réel, une attitu<strong>de</strong>, une morale et ça suppose unerigueur. La création d’un bon vin, c’est comme la créationd’un bon livre : il faut créer à partir <strong>de</strong>s éléments que nousDégustation œnologique : Les vins chargés d’Histoirefournissent la nature ou la culture ou les <strong>de</strong>ux à la fois... Parmiles pro<strong>du</strong>its culturels les plus achevés, il y a certainementle vin... ».La section œnologie <strong>de</strong> la MJC ouvre ces Rencontres,dès le jeudi, en vous proposant une dégustation <strong>de</strong> vinsétrangers provenant d’anciens territoires français ! Lesbénévoles <strong>de</strong> la Maison <strong>de</strong>s Jeunes et <strong>de</strong> la Culture vousgarantissent un enrichissement culturel lié au vin. Venez àla rencontre <strong>de</strong> ces vigneronnes et vignerons qui savent sibien raconter l’histoire <strong>de</strong> leur domaine et présenter avecpassion leur œuvre : le vin. Accueil chaleureux garanti !Gigi MolinierPrési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la MJC <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>Nombre d’anciennes colonies ou protectorats françaisont gardé <strong>de</strong>s liens très forts avec la France : <strong>de</strong>s lienséconomiques, <strong>de</strong>s liens diplomatiques, et bien sûr <strong>de</strong>sliens culturels... En exemple, au Maroc, une gran<strong>de</strong> variétéd’activités est organisée par <strong>de</strong>s instituts français quiintro<strong>du</strong>isent et promeuvent la culture française ainsi quemarocaine.Ce sera donc avec un grand plaisir et une immense curiositéque Danièle Renard vous emportera sur une route<strong>de</strong>s vins <strong>du</strong> Maghreb, <strong>du</strong> Liban et <strong>du</strong> Canada pour mieuxcomprendre et apprécier la culture <strong>de</strong> ces pays. Le vinservira <strong>de</strong> trait d’union dans notre évocation <strong>de</strong>s métissagesfrancophones.Jeudi 22 mars à 18h30 - Sous chapiteau - Avenue <strong>de</strong>s ArènesDany Renard« La Dégustation Sans Modération »> Réservation obligatoire, places limitées à 50 personnes (selon l’ordre d’inscription avec paiement)> Réservation avec paiement (Chèque à l’ordre <strong>de</strong> Danièle Renard) auprès <strong>de</strong> la MJC,3 avenue Pierre Coupeau 31130 <strong>Balma</strong> - 05 61 24 34 90> Tarif <strong>de</strong> la dégustation accompagnée d’un grignotage : 12€Les vigneronsBeaujolais : Domaine <strong>de</strong>s Pampres d’OrAu sud <strong>du</strong> Beaujolais, Nicole, Paul et Julien Perras exploitentles 8,5 hectares <strong>de</strong> vignes <strong>du</strong> domaine familial. Le cépageunique <strong>du</strong> Beaujolais, le gamay noir à jus blanc, trouve saplénitu<strong>de</strong> sur les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> sol <strong>de</strong> l’exploitation. Les terrainssiliceux pro<strong>du</strong>isent un vin souple et léger qui ravit lesamateurs <strong>de</strong> Beaujolais Nouveau. Quant aux terrains argilocalcaires,ils apportent une structure plus soutenue aux vins,avec <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> fruits rouges et <strong>de</strong> cassis. Ces <strong>de</strong>rnierssont également parfaits pour la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> Chardonnay.Cahors : Domaine Lo DomeniLo Domeni est un petit domaine viticole <strong>de</strong> 7 ha situé auxportes <strong>de</strong> Cahors. Pierre Pra<strong>de</strong>l a repris la propriété familialeen 2004 et entrepris cette gran<strong>de</strong> aventure qu’est lavinification, le point ultime <strong>de</strong> la réalisation, la consécration<strong>de</strong> tant d’efforts et <strong>de</strong> soins apportés à la vigne. Il pro<strong>du</strong>it<strong>de</strong>s vins rouges AOC Cahors avec comme cépage uniquele Malbec, et <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> pays <strong>du</strong> Comté Tolosan : <strong>de</strong>s vins<strong>de</strong> types différents allant <strong>du</strong> rouge souple, léger et fruité,au rouge puissant, rond et chaleureux. Du chai sort aussi unrosé d’un joli orangé, sec, fruité et frais aux notes d’agrumes.CORBIERES : CHâTEAU SERRESHAUTERIVE LE VIEUXLa famille Serres, qui vit sur la commune d’Ornaisons, cultivela vigne <strong>de</strong>puis plusieurs générations sur un domaine d’environ16 hectares. Depuis 1985, l’appellation « Corbières » estreconnue en tant qu’AOC. Les vins <strong>de</strong> cette région se caractérisentpar leur saveur typée avec <strong>de</strong>s tanins très fins et<strong>de</strong>s arômes fruités. Soucieux <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> hautequalité, Bernard Serres, propriétaire récoltant, s’applique àrespecter un ren<strong>de</strong>ment limité et une vinification élaborée.P18


Côtes <strong>de</strong> Gascogne :Domaine <strong>de</strong> PicardonLe Domaine <strong>de</strong> Picardon est situé à Reans, dans le département<strong>du</strong> Gers, au cœur <strong>de</strong> la Gascogne qui lui offre unterroir riche et ensoleillé. Il s’étend sur 65 hectares, avec unencépagement majoritairement blanc. Jean-Pierre Ran<strong>de</strong>récolte et vinifie à la propriété l’ensemble <strong>de</strong> sa pro<strong>du</strong>ctioncomposée <strong>de</strong> Vin <strong>de</strong> pays <strong>de</strong>s Côtes <strong>de</strong> Gascogne, <strong>de</strong> Floc<strong>de</strong> Gascogne et d’Armagnac.Côtes <strong>du</strong> Rhône : Domaine GilphineLe Domaine Gilphine s’étend sur les coteaux ensoleillés<strong>du</strong> petit village <strong>de</strong> Théziers, dans le Gard en plein cœur <strong>de</strong>l’AOC Côtes <strong>du</strong> Rhône. Son vignoble est constitué <strong>de</strong>smeilleurs cépages : Syrah, Grenache pour l’appellationCôtes <strong>du</strong> Rhône, Cabernet-Sauvignon pour la cuvée <strong>de</strong>vendange d’automne Vin <strong>de</strong> Pays <strong>du</strong> Gard et pour le roséVin <strong>de</strong> Pays d’Oc, Syrah et Merlot pour les Rouges Vin <strong>de</strong>Pays d’Oc. La Famille Jaume élabore <strong>de</strong>s vins où tradition etprogrès s’unissent pour donner naissance à <strong>de</strong>s cuvées d’unegran<strong>de</strong> qualité.Fronton : Château BouisselUne <strong>de</strong>s forces <strong>du</strong> vignoble <strong>de</strong> Château Bouissel est incontestablementson cépage principal et unique au mon<strong>de</strong> : laNégrette. Ce cépage élitiste qui pro<strong>du</strong>it un vin aromatiqueet structuré, a été abandonné ailleurs sans doute à cause <strong>de</strong>son caractère très capricieux. Des cépages nobles sont, parailleurs, associés à la Négrette : le Cabernet Sauvignon poursa structure tannique et ses arômes <strong>de</strong> cassis, le Cot (Malbec)pour sa charpente, la Syrah pour sa robe profon<strong>de</strong>, sesarômes capiteux et sa finale épicée ainsi que le Gamay poursa fraîcheur et ses fruits. Aujourd’hui, le vignoble <strong>de</strong> Pierreet Anne-Marie Selle totalise 21 hectares.Gaillac : Domaine <strong>de</strong> la TronqueClau<strong>de</strong> Le<strong>du</strong>c, vigneron sur un petit domaine <strong>de</strong> 4.70 hectaressitué au nord <strong>de</strong> Gaillac, a choisi, il y a 24 ans <strong>de</strong> pratiquerl’agriculture biologique, selon le cahier <strong>de</strong>s chargesNature et Progrès.Sa particularité est <strong>de</strong> prendre en compte autant la vinificationque la culture <strong>de</strong> la vigne.Pour lui, le principe <strong>de</strong> base est la recherche <strong>de</strong> l’équilibre<strong>de</strong> la plante dans son milieu naturel ; ainsi il récolte <strong>de</strong>s raisins<strong>de</strong> très gran<strong>de</strong> qualité, exclusivement à la main, et lesvinifications peuvent se faire sans l’arsenal proposé par latechnologie.Le choix <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ments ré<strong>du</strong>its assure la concentration <strong>de</strong>matières et l’obtention <strong>de</strong> vins complexes, à partir <strong>de</strong> cépagespropres à la région (Braucol, Duras, Mauzac, Len <strong>de</strong>l’El) ou pas (Merlot, Syrah, Sauvignon) dans une palette <strong>de</strong>9 vins rouges ou blancs.Languedoc : Domaine <strong>de</strong> MasilanLa cave <strong>de</strong> Pierre Al<strong>de</strong>bert, située au cœur <strong>du</strong> village <strong>de</strong>Vendres, a ses parcelles <strong>de</strong> vignes qui s’éten<strong>de</strong>nt aux quatrepoints cardinaux. Ce village a su, par la mise en place <strong>de</strong> cépagesnobles (Carignan, Cinsault, Grenache, Syrah, Cabernet)et grâce à une exposition idéale, élaborer <strong>de</strong>s vins quiont permis d’obtenir en 1990 l’appellation AOC Coteaux<strong>du</strong> Languedoc «Les Vignerons <strong>du</strong> Plateau <strong>de</strong> Vendres».Maury : Domaine Mas <strong>de</strong> LavailJean Battle et son fils bichonnent ce domaine <strong>de</strong> 80 hectaressuperbement situé dans un couloir naturel entre lachaîne <strong>de</strong>s Pyrénées et celle <strong>de</strong>s Corbières. Sous un climatextrêmement chaud et sec, les vieux ceps <strong>de</strong> Grenachenoir, gris ou blanc, <strong>de</strong> Carignan et <strong>de</strong> Syrah pro<strong>du</strong>isentpeu, favorisant ainsi une belle concentration <strong>de</strong>s baies. Lesvins <strong>du</strong> Mas <strong>de</strong> Lavail se distinguent par leur puissance, leurstructure charpentée et leur richesse en arômes, tannins etcouleurs.Champagne Daniel MoreauL’exploitation familiale qui s’étend sur 6,90 hectares est situéeà Vandières (51), sur la rive droite <strong>de</strong> la Marne. Bastien,successeur <strong>de</strong> Daniel Moreau, élève ses vins et instaure lesprincipes d’élaboration <strong>de</strong> ses champagnes avec une seuleidée : un goût unique.L’abus d’alcool est dangereux pour lasanté, à consommer avec modération.P19


Carte blancheà la Cinémathèque <strong>de</strong> ToulousePartenaire <strong>de</strong> nombreuses manifestations culturelles municipales, la Cinémathèque <strong>de</strong> Toulouse organise lors <strong>de</strong> chaque édition <strong>de</strong>s Rencontres <strong>du</strong> livre et <strong>du</strong>vin la projection d’un film en relation avec la thématique <strong>de</strong> l’année. Pour 2012, le fonds <strong>de</strong> la Cinémathèque sera une nouvelle fois mis en valeur à travers laprojection <strong>du</strong> film « Vive la mariée… et la libération <strong>du</strong> Kurdistan » <strong>de</strong> Hiner Saleem.> « Vive la mariée… et la libération <strong>du</strong> Kurdistan ! »France – 1997 – CL – LM – Fiction – Comédie97 minutesRéal. Hiner SaleemProd. Les Films <strong>du</strong> Rivage.Int. Georges Corraface, Serge Avedikian,Marina Kobakhidze.Cheto est un Kur<strong>de</strong> vivant à Paris, membre très actif <strong>de</strong>l’association <strong>de</strong> « Libération <strong>du</strong> Kurdistan ». Il entretientune relation amoureuse avec une Française, mais il veutse marier avec une Kur<strong>de</strong> vierge et patriote. Son meilleurami ramène une vidéo présentant les candidates.Cheto choisit une belle rousse. Toutefois ce n’est pas lajeune fille choisie qui arrive à Paris, mais sa soeur aînéequi n’est pas <strong>de</strong> la même beauté que la ca<strong>de</strong>tte.Sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> la comédie, « Vive la mariée… et la libération<strong>du</strong> Kurdistan » suit l’adaptation <strong>de</strong> Mina, la jeuneKur<strong>de</strong> arrivée brutalement en France et rejetée parCheto. Elle apprend le français, essaie d’obtenir un visa,trouve un emploi....La projection se déroulera jeudi 22 mars à21h sous chapiteau, rue <strong>de</strong>s JardinsEntrée libre© Collection La Cinémathèque <strong>de</strong> ToulouseP20


Les spectaclesOutre le livre et le vin, les Rencontres offrent l’occasion <strong>de</strong> connaître et reconnaître le talent d’artistes. Cette année, « L’Herbe Folle »et « lait yaourt brothers » vous proposent un voyage en musique à travers leur répertoire métissé. Evasion garantie !© La Maison démontable© Marylou aEytierRéservations obligatoires (nombre <strong>de</strong> place limité)au 06 07 02 11 63 <strong>du</strong> 1 er au 21 mars.L’Herbe Folle> Chansons métissées, voire humaines« Nous dansons sur les styles sans s’arrêter sur aucun. Nous chantons sous la pluie, pleins<strong>de</strong> rêves et d’envies, musique à chansons, sons valsant autour <strong>de</strong>s roulottes manouches.On se couche sur tout ce qui bouge : jazz et java n’y couperont pas, textes crus ou cuits,naïfs mais sincères, le poil soyeux pour dénoncer <strong>de</strong>s vérités qui nous énervent. Alors,les <strong>de</strong>ux doigts dans la prise, notre son s’électrise : gron<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> tambours, Dub dansla jungle saturée… Le xylophone déraisonne au loin, le saxophone pleure, la contrebassedanse… changement <strong>de</strong> tonalité… ». Ren<strong>de</strong>z-vous à <strong>Balma</strong>… www.lherbefolle.comSamedi 24 mars – 21h - Sous chapiteau> Plein tarif : 9€> Tarif ré<strong>du</strong>it : 4,50€ (<strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi, allocataires RMI, étudiants ettitulaires carte sourire)> Gratuit pour les moins <strong>de</strong> 12 anslait Yaourt brothers> Au menu- Entrée : buffet <strong>de</strong> music-hall loufoque aérien- Plat : brochette composée <strong>de</strong> chansons allant <strong>du</strong> tango à la bossa n’roll en passant par<strong>de</strong>s compositions arrosées au yaourt- Dessert : échassiers givrés sauce guitare, banjo, saxo, percussion, kazoo et trompetteplastique- Addition : mo<strong>du</strong>lable suivant votre appétit !DIMANCHE 25 MARS – 16H30 ET 18H30 – SALLE POLYVALENTEEntrée librewww.yaourtbrothers.comP21


L’arbre à palabresL’équipe <strong>de</strong> « Culture En Mouvements », créatrice <strong>de</strong> l’arbre à palabres <strong>de</strong> l’édition 2012 <strong>de</strong>s Rencontres<strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin, nous explique son œuvre et sa démarche artistique.La démarche artistique <strong>de</strong> Marie Thomas cherche àcréer <strong>du</strong> vivant à voir, à percevoir, à s’émouvoir en proposantun univers étrange, fascinant, poétique, surréaliste…Elle souhaite également créer un univers qui témoigne <strong>de</strong>notre temps en proposant un regard nouveau et décalé.Son travail trouve sa matière avec le papier récupéré,recyclé.«Le papier est pour moi une matière vivante et fascinanteet j’aime le susciter dans sa sensibilité. Quand il «me»choisit, lisse ou ridé, délaissé et vieilli, il est alors prêt pourle recyclage. Avec la peinture, il se livre au ‘froissage’ età la torsion, collabore au malaxage, s’étire, se tend, secontracte, se déploie.... Il se plie même à la couture, pour<strong>de</strong>venir bientôt un volume aux contours improbables ».C’est ainsi que naissent <strong>de</strong>s volumes suspen<strong>du</strong>s : mi-cocon,mi-coquille, prêts pour l’aventure <strong>de</strong> la métamorphose.L’arbre à palabres ou « hêtre tortueux à fruits» s’immiscedans cette démarche comme l’arbre majestueux porteurd’espoir avec ses étranges fruits (cocons suspen<strong>du</strong>s).Un arbre, évocation <strong>de</strong> la diversité francophone, dontchaque branche à l’i<strong>de</strong>ntité unique cherche la rencontre<strong>de</strong> la différence.Travail collectif, l’arbre est le fruit <strong>de</strong> « palabres » entredifférents acteurs, artistes, artisans, techniciens qui apportentet croisent leurs savoir-faire au service d’uneœuvre éphémère unique.La francophonievue par les enfantsDes paysages, <strong>de</strong>s musiques, <strong>de</strong>s o<strong>de</strong>urs… chaquepays nous apporte sa parcelle d’images. En rassemblantces petits fragments, Sarah Branger-Luquet,plasticienne intervenante en arts plastiques, et lesenfants <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> aidés par leurs enseignants,nous font entrer <strong>de</strong> plain-pied dans le mon<strong>de</strong><strong>de</strong> la francophonie en décorant l’entrée <strong>de</strong> la sallepolyvalente. Dans le bar, ce sont les enfants <strong>du</strong> relais<strong>de</strong>s assistantes maternelles et <strong>de</strong> la crèche familialequi joueront avec la matière pour installer un lieuconvivial, propice à la rencontre.P22Les racines <strong>du</strong> Ciel ou le fruit d’une équipeL’arbre à palabres que nous proposons sera à l’image d’unpont entre le sol et l’air, par un entrelacement <strong>de</strong> racines<strong>de</strong>venues branches, porteuses <strong>de</strong> messages et d’humanité.Ancré dans la Terre, l’arbre <strong>de</strong>vient aussi lumineux etléger en prenant <strong>de</strong> la hauteur ; il porte en lui les mots etcouleurs <strong>de</strong>s civilisations qui se rencontrent, se frottent ets’échangent au fil <strong>de</strong> la structure.


Merci !La Ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> et l’AssociationToulouse-Ecrivains Francophonesremercient l’ensemble <strong>de</strong>s personnesqui concourent, <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin, àla réussite <strong>de</strong>s Rencontres : auteurs,éditeurs, pro<strong>du</strong>cteurs, ateliers, comédiens,musiciens, techniciens,élus, bénévoles, agents municipaux.Un grand merci égalementà tous nos partenairesinstitutionnelsmédiasculturels et publicsL’Association Toulouse-Ecrivains francophones est à l’origine <strong>de</strong>s rencontres<strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin. Elle en possè<strong>de</strong> la direction éditoriale et lamaîtrise <strong>de</strong>s conférences et rencontres littéraires. Elle est composéed’écrivains, <strong>de</strong> journalistes, d’éditeurs, <strong>de</strong> bibliothécaires et d’autresamoureux <strong>de</strong> la littérature (www.francophoniesengaronne.fr).Edité par le service Communication, Culture et Vie Locale<strong>de</strong> la <strong>Mairie</strong> <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>6 avenue François-Mitterrand, 31130 <strong>Balma</strong>.Tél. : 05 61 24 92 74Directeur <strong>de</strong> la publication : Thierry GrallCoordination <strong>du</strong> journal : Valérie RenaudieMise en page : www.placepublique.netImpression : ReliefdocTirage : 12 000 exemplairesmars 2012Licences d’entrepreneur <strong>de</strong> spectacles :1-1050421, 1-1050422, 1-1050423, 1-1050424,2-1050420, 3-1050425privésassociatifsl’Art enMouvementP23


P24Les infos pratiquesQuand et où venir ?Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin 22, 23, 24 et 25 mars 2012> Horaires d’ouverture :Vendredi <strong>de</strong> 9h à 12h et <strong>de</strong> 14h à 19h(journée plus particulièrement dédiée aux scolaires)Samedi <strong>de</strong> 10h à 12h et <strong>de</strong> 14h à 19hDimanche <strong>de</strong> 14h à 19hSalle polyvalente, avenue <strong>de</strong>s Arènes - Entrée libreComment Venir ?> Prenez le bus à partir <strong>de</strong> la station <strong>de</strong> métro<strong>Balma</strong>-Gramont- Ligne 72 : vendredi : 1 bus toutes les 10 minsamedi : 1 bus toutes les 15 min- Ligne 77 : vendredi : 1 bus toutes les 20 minsamedi : 1 bus toutes les 50 min- Ligne 83 : vendredi : 1 bus toutes les 20 minsamedi : 1 bus toutes les 45 minPrenez la navette spécialeà partir <strong>de</strong> la station <strong>de</strong> métro <strong>Balma</strong>-Gramont,uniquement le dimanche, <strong>de</strong> 14h à 18h,une navette spéciale vous emmène jusqu’auxRencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin. Un dispositif mis enplace en partenariat avec la société Grand Sud etTisséo.- Sens métro <strong>Balma</strong>-Gramont – Livre et Vin :toutes les ½ heures entre 14h et 18h- Sens Livre et Vin – métro <strong>Balma</strong> Gramont :toutes les ½ heures entre 14h15 et 18h15Venez à véloEmpruntez le réseau cyclable <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>et posez votre vélo sur les parkings spécialementaménagés aux portes <strong>de</strong>s Rencontres.Qui contacter ?> Contact presse- Hima 360- Karine Clauza<strong>de</strong> :05 34 31 39 62 | 06 25 79 87 63kclauza<strong>de</strong>@hima360.com- Claire Spanghero :05 34 31 39 63 | 06 19 87 26 63cspanghero@hima360.com> Contact grand publicService communication, culture et vie locale <strong>de</strong> lamairie <strong>de</strong> <strong>Balma</strong> : 05 61 24 92 74Trier, valoriser4 points tri sont à votre disposition sur le site <strong>de</strong>sRencontres. Les déchets collectés sont dirigés vers<strong>de</strong>s filières <strong>de</strong> valorisation.Des gobelets réutilisables (qui remplacent lesgobelets jetables) sont utilisés par l’association« Le Lien » dans la salle polyvalente.MaîtriserLa salle polyvalente est équipée <strong>de</strong> dispositifs pourlimiter la consommation d’eau.CommuniquerPour limiter l’utilisation <strong>de</strong> papier, la Ville <strong>de</strong> <strong>Balma</strong>favorise aujourd’hui la diffusion <strong>de</strong> l’informationpar voie électronique (www.mairie-balma.fr etnewsletters). Quand impression il y a, elle se fait sur<strong>du</strong> papier issu <strong>de</strong> forêts gérées <strong>du</strong>rablement (logoPEFC), par un imprimeur labellisé.Les élus <strong>du</strong> CMJ (Conseil Municipal <strong>de</strong>s Jeunes)participent à la démarche d’éco-manifestation<strong>de</strong>s Rencontres <strong>du</strong> Livre et <strong>du</strong> Vin. Ils serontprésents le samedi 24 mars <strong>de</strong> 14h à 16h à la sallepolyvalente.Retrouvez toutes les informations sur le sitewww.mairie-balma.fr rubrique « La vie municipale,Conseil Municipal <strong>de</strong>s Jeunes ».Le journal <strong>de</strong>s Rencontres est tra<strong>du</strong>it en braillepour les malvoyants et non-voyants.Retrouvez le programmecomplet <strong>de</strong>s Rencontres surwww.mairie-balma.fr et www.livreetvin.fr

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