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Fr-22-06-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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www.algerie<strong>news</strong>.info - www.facebook.com/algerie<strong>news</strong>.dzFamilles politiquesUnionset désillusionsModèle économique,croissance et gouvernanceL’avertissementdu CnesJamais un rapport du Cnes n’aura étéaussi « alarmiste », quant à la nécessitéde revoir le modèle économique du pays.Remettant en cause les mesures prisespar les pouvoirs publics pour freiner lesimportations, il appelle aussi à revoir lemodèle de gouvernance. > Page 6Accusé de corruptionet de mauvaise gestionTou limoge Krimen attendantles poursuitesLa pression syndicale, le déficit financierchronique que connaît l'entreprisedepuis des années et les affaires de corruptionont, semble-t-il, précipité le« départ » du directeur général del'Etusa. > Page 4La maladie du Président et l’élection de 2014 commencent à bousculer la donnepolitique. Les alliances se font et se défont. Certains ont choisi de se lancer aumoment ou d’autres adoptent une attitude prudente. > Lire pages 2 et 3L’ex-interprète de KadhafiSarkozy a empoché 20 M$Dans une interviewdiffuséejeudi soir dansle magazine« Complémentd'enquête » sur<strong>Fr</strong>ance 2, l’exinterprètedeMouammarKadhafi affirmeque le Guidelibyen a versé« une vingtainede millions dedollars » àNicolas Sarkozypour sa campagneen 2007.> Page 17A une année de la Coupedu mondeLe Brésil, l’ébullitionAu moins un million de manifestants sontdescendus hier ( jeudi, ndlr) dans lesrues des grandes villes du Brésil audixième jour de fronde sociale marquépar de violents affrontements avec lapolice, des dizaines de blessés et un premiermort. > Page 16Rencontre avecDouglas KennedyCauchemar solitaireJeudi, un certain Douglas Kennedy, fraiscomme un gardon, gonflé à bloc, l’œil vif,pénétra dans l’enceinte de la salle desconférences située tout près de l’entréedu Féliv , s’est assis face au micro, ouvritsa bouteille d’eau, avala une gorgée et selança durant 90 minutes dans un discours,dont il a le secret, autour de sapersonne, donc un peu autour de la littérature.> Page 23Quotidien <strong>national</strong> - Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong> - N°1545 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-74<strong>06</strong>


2 > A L A U N ELE LIENMassinissa BoudaoudA vosmarques !Revigorés par la visite deGhennouchi, chef de filed’Ennahda de Tunisie, les <strong>Fr</strong>èresmusulmans semblent avoir levent en poupe. Ils s’agitent, ilsmanigancent, ils conspirent etprojettent de sortir victorieuxdans les futures joutesélectorales. Et pour preuve,signalons le retour de Menaceraau bercail, à ses premièresamours, en attendant celui deAmar Ghoul. Il ne faut pas croirel’actuel ministre des Travauxpublics quand il réitère sonsoutien à Bouteflika vingtquatreheures après lacélébration du dixièmeanniversaire de la mort deNahnah. Le cheikh n’est pasmort hier pour que Ghoulressente du chagrin postmortemet se précipite uneactivité quasi funéraire. Saprésence a une significationhautement politique, sonabsence également. Au-delàdes actes protocolaires,comment analyserpolitiquement le conclave deschefs islamistes à moins d’uneannée de l’électionprésidentielle ? Voilà unequestion à laquelle il fautméditer. Si Ghoul s’estempressé de donner uneexplication, c’est par tactiquepoliticienne. Aucune nouvelleou donne politique ne sontvenues pour secouer le cocotierdes quartiers généraux despartis politiques léthargiques,qui attendent de nouvellesinstructions. Mokri etcompagnie sont aux anges. Luiet l’ancien transfuge,Abdelmadjid Menacera,viennent de sceller une allianceà en croire un communiqué del’ex-Hamas. S’agit-il vraimentd’une union en cours deformation ? Les termes de cecontrat sont méconnus mais ilest fort à parier que les deuxmentors ont ratifié un pactesolide, reste à savoir soncontenu. Contrairement auxautres courants politiques,notamment les démocrates, lesislamistes apprennent de leurséchecs et tirent profit de leursdébâcles. Lors des électionslégislatives, la mouvanceémiettée a essuyé un reverscinglant avec un scoreinsignifiant. Les démocrates ontenterré leur alliance sousl’emprise des causes«cogitantes». Un duelrépublicains-islamistes seprofile-t-il à l’horizon ? C’estprématuré d’établir desscénarios. Ce qui est sûr, c’estque la crise qui secoue les deuxpartis du pouvoir, RND-FLN,pourrait être déterminante,d’ici-là. Les islamistess’unissent, les <strong>national</strong>istestemporisent et les démocratescomplétement absents :comment se fera le lendemain ?Champ politiqueEsquisse d'un paysageen devenirA moins de dix mois de l'élection présidentielle, la scène politique <strong>national</strong>e s'anime.Nouvelles alliances, repositionnement et préparation en interne pour parer à touteéventualité. On peut y distinguer quatre catégories de démarches politiques, au moment oùl'après-Bouteflika s'impose comme une nouvelle donne.Les cavaliers seulsAhmed Benbitour illustre cette catégorie. La candidature ou pasdu Président sortant ne l'a pas empêché de se déclarer « apte » àrelever le challenge. En pré-campagne depuis plusieurs mois, ilcontinue à sillonner le pays à la recherche de soutiens et d'appuis populaires.Plusieurs comités ont été installés grâce au concours d'unegrande majorité d'universitaires. Sans parti politique, Benbitour sepositionne comme candidat indépendant sans lien aucun avec un quelconque« centre de décision ». Une autre personnalité politique a préférése lancer, sans attendre. Il s'agit de Moussa Touati, président duFNA qui, la semaine dernière, a déclaré comme étant candidat pour2014. Habitué de l'élection, Touati se retrouve néanmoins fragilisé, victimede plusieurs tentatives de destabilisation en interne et de résultatsmitigés lors des dernières élections législatives et communales.Les « attentistes »une catégorie qui regroupe plusieurs noms et formationspolitiques. A titre d'exemple, le FFS, qui a opéré une profondeC'estmutation en interne se « libérant » du zaïmisme et optant pourla collégialité, préfère ne pas évoquer l'échéance 2014 et se concentrersur son action parlementaire. Du côté de la gauche, le Parti des travailleurs,qui observe ces derniers temps, un silence radio inhabituel, estdans l'obligation de « revoir » ses calculs. Soutien indéfectible à la politiquedu Président sortant, Louisa Hanoune pourra compter sur sonaura et ses expériences électorales pour tenter d'exister sur l'échiquierpolitique du pays. Elle trouvera, sans doute, en face d'elle le camp islamisteavec lequel, faut-il le rappeler, elle a eu dernièrement des confrontationstrès violentes par médias interposés. Du côté du RCD, rien nemontre le moindre engouement pour 2014. Avec un nouveau président,la priorité, semble-t-il, est au renforcement des rangs et la reconquêtede la base militante. Comme son frère le FFS, ces deux partis devront sedébarrasser de leurs « étiquettes » de partis régionalistes qui leur collent.Sans leurs deux leaders charismatiques, beaucoup d'analystes estimentqu'ils pourront « soutenir directement ou indirectement un candidatle plus proche de leur conviction sans s'aventurer vers une électiondont le charisme du candidat joue un rôle important ». Dans cettecatégorie, il est difficile de ne pas évoquer le cas Benflis. Candidat malheureuxen 2004, tout le monde l'annonce comme grand favori pour2014 sans une candidature de Bouteflika, sauf lui !On dit de l'homme qu'il aurait beaucoup appris de sa mésaventureet qu'il ne souhaitera commettre aucune erreur d'appréciation oud'analyse avant de prendre sa décision finale.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>Les « nouveaux »anciensIl s'agit des partis et formations islamistes. En moins de deux ans, le MSPest passé de statut de « allié de la majorité » à celui d'opposition enreconstruction. L'élection de Abderezak Mokri, à la tête du MSP, adéverrouillé la situation qui avait mené à l'éclatement d'un islamisme politique« soft » et modéré. Réconciliation, rapprochement, rencontres etcontacts avec d'autres partis diamétralement opposés idéologiquement, lesislamistes ne semblent avoir aucun complexe à se présenter comme étantune alternative pour l'après Bouteflika, voulant profiter de la vague islamistequi envahit les pays arabes. Reste à régler la problématique questiondu candidat unique qui devra porter la couleur islamiste en 2014. Deuxpersonnages se disputent déjà ce poste. Il s'agit de Djaballah et de Mokri.Ce dernier reste toutefois favori. Un autre islamiste vient de réintégrer safamille naturelle. Il s'agit de Abdelmadjid Menacera. Après une expériencepartisane peu convaincante, certains lui prêtent, en cas de victoire, « undestin gouvernemental ». Ce week-end, il a proposé des élections législativesanticipées juste après l'élection présidentielle. Reste une seule inconnue,celle des islamistes les plus radicaux. Dernièrement, le pays a découvert unetendance salafiste qui se dit <strong>national</strong>iste et revendique une base électoraleimportante. Même si pour le moment elle n'a pas réussi à se doter d'unecouverture politique, elle est sur le terrain et aiguise les appétits.Les sans-têtesAl s'agit-là des deux grandes formations politiques du pays, en termede représentativité au sein des Assemblées élues. Le FLN et le RND,ayant constitué la base politique de l'action présidentielle durant lesquinze dernières années se retrouvent victimes de crises internes qui risquentde durer encore un bon moment. Certains analystes estiment qu'ilssont devenus « des partis à prendre ». Même s’ils continuent à soutenir leprésident de la République et son action, ils évitent habilement d'évoquerleur avenir. Les bases, quant à elles, s'interrogent. Du côté du RND, certainsne voient pas pour l'instant un candidat capable de porter ses couleurs en2014 surtout après le départ énigmatique de Ahmed Ouyahia, sauf surprisede dernière minute lors du congrès de décembre. Du côté du FLN, c'estencore plus compliqué. Le parti est paralysé. « C'est le parti majoritaire quidevrait avoir son mot à dire, au moment où le pays connaît un certain flottement.Il est facile de comprendre que cette crise a été voulue. Imaginer s’ily avait un secrétaire général en poste ! Le FLN aurait eu son mot à direquant à la maladie du Président et à l'action du gouvernement. Le FLN estréduit à être un parti outil». Certains estiment qu’il est malsain d’évoquerun scrutin au moment où l’un des principaux acteurs est malade. Ce quiest encore plus malsain, c’est de faire mine de ne pas y penser et d’en évoquerles contours en catimini. Y. C.


A L A U N E3« Alliances » et « pôles » en prévision de l'élection présidentielleVers un duel islamistesrépublicains!Après que tous les acteurs politiques pouvant peser, d'un degré différent l'un de l'autre et directementou indirectement sur la prochaine élection présidentielle, eurent pris conscience que l'actuel chef de l'Etat n'estpas en mesure de se représenter pour la course, les prémisses d'une échéance, pas comme les précédentes,commencent à prendre forme.Le projet d'union des islamistes, initiépar le nouveau président duMouvement de la société pour la paix(MSP) Abderrezak Mokri, a ouvert lebal pour une bataille qui, semble-t-il, va sedérouler entre ses partisans et ceux de lamouvance dite « républicaine ». Et pourcause, à peine les leaders des partis islamistescommençaient à afficher leur volonté d'alleren rangs unis en 2014, des formations politiquesqui se réclament « progressistes »,annoncent la création d'un pôle « <strong>national</strong>isterépublicain». Objectif inavoué : Faire face auprojet islamiste. Le FLN, le RND, le TAJ et leMPA sont, en effet, en voie de concrétisercette nouvelle alliance, si l'on croit les déclarationsde Abdelhamid Si Affif, membre duBureau politique du FLN, au journal électroniqueTSA. Il explique que « le groupe partageles mêmes visions politiques et qu'aucund'entre ses membres n'est dans l'opposition ».Ainsi, la confrontation « islamistes contrerépublicains » en prévision de la prochaineélection présidentielle, n'est plus une guerre« muette et à distance ». Les chefs de parti,autrefois alliés, ne trouvent d'ailleurs pas degène à s'échanger, en public, des fléchettes lesuns contre les autres. Abdelkader Bensalah,secrétaire général par intérim du RND, n'estpas allé par trente-six chemins pour fustigerle MSP.« Ce qui paraît bizarre sur la scène politique,c'est la sortie de certains qui, il n'y a paslongtemps, étaient partenaires dans la responsabilité<strong>national</strong>e sur le plan politique etéthique, tentant, de façon individuelle et collective,de s'acheter une nouvelle virginité », aCandidat indépendant, sans parti politique,le Président sortant s’est appuyésur des alliances et des soutiens divers.Au moment où plusieurs indices indiquentqu’il lui serait difficile de briguer un nouveaumandat, ses alliés doivent trouver d’autressolutions de rechange.L'état de santé du président AbdelazizBouteflika, actuellement en période de soinset de réadaptation fonctionnelle en <strong>Fr</strong>ance,fait naître des doutes sur sa capacité à briguerun quatrième mandat consécutif. Unesituation complexe qui pousse ses «alliés»politiques à s’interroger sur leur avenir.Certains, comme les islamistes du MSP,n’ont pas attendu la dégradation de son étatde santé pour se prononcer et «quitter lenavire présidentiel», remplacé par d’autresformations politiques émergentes à l’instardu Mouvement populaire algérien dont leprésident, Amara Benyounès, est venu «renforcer»l’exécutif en occupant le poste deministre de l’Aménagement du Territoire,de la Ville et de l’Environnement, le ministredes Travaux publics et président du partiTadjamoue Amel El Djazaïr (TAJ), AmarGhoul, ainsi que le Parti des travailleurs(PT). A l’issue des résultats des électionslégislatives et communales, il fallait, à toutprix, trouver une nouvelle majorité présidentiellecapable de rallier le maximum desoutien populaire pour 2014. Entre-temps,asséné Bensalah, avant-hier, à l'ouverture destravaux de la session extraordinaire duconseil <strong>national</strong> du RND. Une déclaration quiintervient au lendemain d'un importantregroupement ayant rassemblé, mercredi àBoumerdès, les militants du MSP et ceux du<strong>Fr</strong>ont du changement (FC) dirigé parAbdelmadjid Menacera. À l'occasion, Mokri adéclaré : « Nous ne voulons pas mourir divisés(…) Nous aussi, nous voulons diriger lepays ».Nécessité !Après l'effondrement de l'Alliance présidentielle(FLN, RND, MSP), consomméeavec le retrait du parti islamiste, il faut direL’aprés-Bouteflika s’impose dans le débatQuel sort pour les soutiens du Président ?les «deux pilliers» de l’Alliance présidentielle,à savoir le FLN et le RND sont, à leurtour, victimes de crises internes sans précédent,fragilisant d’avantage la base politiquedu Président.Les nouveaux venus dans la famille «présidentielle»n’ont pas caché leurs espoirs devoir le Président sortant briguer un quatrièmemandat. Les déclarations de AmaraBenyounès et de Amar Ghoul, au lendemaindes communales, étaient sans équivoque.Mais la maladie du Président est venue«fausser» les calculs de toute la classe politique.Même le RND, fidèle parmi les fidèles,tente de gagner du temps en évitant de sepronnoncer. Au FLN, la crise qui perdure,aprés l’éviction de Belkhadem, a faillidéborder sur le Parlement. A l’heureactuelle, le repositionnement politique et larecherche d’alternatives pour l’avenir sontvitaux.La question qui se pose : quel sera le sortpour ces partis politiques, sachant que l’étatde santé du Président ne lui permet vraisemblablementpas de se présenter à l’électionde 2014 ? Vont-ils chercher d’autresalliances ? Vont-ils faire cavaliers seuls ?Vont-ils patienter encore pour y voir plusclair et soutenir un probable candidat duconsensus ? Des questions qui restent sansréponses jusqu'à maintenant au sein desétats-majors politiques. Une situation qui aALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>que d'autres soutiens se sont constitués pour… « soutenir le programme » du chef del'Etat ; le TAJ de Amar Ghoul et le MPA deAmara Benyounès. Ces deux derniers, quiaffichent une fidélité exagérée pour lePrésident, pourront désormais soutenir lecandidat des deux partis majoritaires, dansl'objectif de se maintenir au gouvernement.Le FLN et le RND, eux, avec la composanteque renferment leurs instances, ne peuventpas cavaler chacun de son côté. S'agissant duFLN, ce serait « un suicide », d'après Si Affif.Pour le RND, le seul qui aurait pu être candidatau nom du parti, c'est bien son exsecrétairegénéral Ahmed Ouyahia. C'estdire que face à une ambition, bien qu'ellebouleversé tous les calculs et même les perspectives: l’après-Bouteflika est désormais àl’ordre du jour, et de manière pressante etimprévisible. Pour autant, rien n’est régléquant à l’hypothèque majeure qui pèse deplus en plus sur le régime : de quoi demainsera-t-il fait? La problématique de ce qui vasuivre après cette hospitalisation dont lesséquelles ne sont pas encore établies. Dans leschéma qui prévalait jusqu’à présent, lesinterrogations et les manœuvres tournaientautour de l’année 2014 devant marquer lafin du troisième mandat présidentiel.L’actuel Président qui a, depuis son arrivéeau pouvoir en 1999, gouverné le paysautour d’une alliance présidentielle composéede trois partis politiques à savoir le <strong>Fr</strong>ontde libération <strong>national</strong> (FLN), leRassemblement <strong>national</strong> démocratique(RND) et Mouvement de la société pour lapaix (MSP) a pour but la mise en œuvre deson programme politique. Mais cette dernières’est éclatée à quelques mois des électionslégislatives de 2012, notamment, avecle retrait du président du MSP, BouguerraSoltani, qui a décidé de rejoindre soi-disantl’opposition et former une alliance islamiste.L’éclatement a permis, d’une manièreinopinée, la formation d’une alliance de circonstances.Cette nouvelle alliance s’est affichéeà travers un soutien indéfectible pourun quatrième mandat du président de lasoit « démesurée », de Abderrezak Mokri quise voit « porteur d'un projet pour la réformeet le changement », d'autant plus confortépar la victoire des <strong>Fr</strong>ères musulmans enTunisie et en Egypte, les partis actuellementau pouvoir n'ont d'autre choix que deconstituer un seul bloc. Pour les autres partis,tels que le FFS, le RCD et le PT, les chosesne semblent pas être claires. Ces trois formationspolitiques ne savent plus sur quelpied danser.Louisa Hanoune a sombré, depuis dessemaines, dans un silence qui ne dit pas sonnom, le RCD de l'après-Saïd Sadi fait de ladestitution de Bouteflika, en application del'article 88 de la Constitution, son actualité<strong>quotidien</strong>ne, alors que le FFS post-AïtAhmed, depuis sa participation aux législativesdu 10 mai 2012, serait prêt à tout.Si pour les précédentes élections présidentielles,il n'y avait pas de pôles qui se disputaientl'accession au palais d'El-Mouradia, ce n'est pas le cas pour cette foisci.Tous les candidats, à la course en 1999, sesont retirés à la veille de l'échéance pourdénoncer la fraude, laissant la voie libre aucandidat Abdelaziz Bouteflika. En 2004, c'estAli Benflis qui aurait pu rivaliser avec lePrésident-candidat. Il n'en est rien ! en 2009,tout le monde a soutenu Bouteflika aumoment où les islamistes ont rejointl'Alliance. À moins d'une année du rendezvousd'avril 2014, la donne a complètementchangé. La maladie prolongée de Bouteflikaa brouillé les cartes mais, bizarrement,dévoilé les jeux des uns et des autres.Aïssa MoussiRépublique de certains partis, notammentle FLN, le RND, le MPA, et le TAJ. Mais l’instabilitéqui prévaut au sein des deux partismajoritaires à l’APN, le FLN et le RND, quin’arrivent pas à trouver des successeurs àBelkhadem et Ouyahia a brouillé les cartes.Cependant, le RND a programmé soncongrès pour les 26, 27 et 28 décembre prochain.Mais après cette date, le nouveausecrétaire général élu aura-t-il le temps dechoisir un candidat pour la présidentielle de2014 ? Par contre, au FLN, certains estimentqu’aller à la présidentielle de 2014, seul avecun candidat du parti est un suicide politique.Jusqu'à maintenant, seul AmaraBenyounès, leader du MPA, s’est exprimé,par rapport à une éventuelle absence deBouteflika à la course de 2014. «SiBouteflika se représente, nous le soutiendrons,mais s’il ne se représente pas, nousnous réunirons pour désigner un candidat.Je peux vous assurer que le MPA pèsera detout son poids », a indiqué AmaraBenyounès sur les ondes de la Web radioMaghreb M, du site économique MaghrebEmergent, le 10 juin dernier. «Si le présidentBouteflika ne se représente pas, le MPA auraun candidat, a affirmé son leader. D’autrepart, le PT, qui était favorable pour un quatrièmemandat du Président, observejusqu'à maintenant un silence radio.Mohammed Zerrouki


4 > A C T UAccusé de corruption et de mauvaise gestionTou limoge Krimen attendantles poursuitesRédeploiementde la gendarmerieà Tizi OuzouDix nouvellesbrigades avantdécembreLa pression syndicale, le déficit financier chronique que connaît l'entreprise depuis desannées et les affaires de corruption ont, semble-t-il, précipité le « départ » du directeurgénéral de l'Etusa.Joint hier par téléphone, le secrétairegénéral du syndicat des travailleurs del'Etusa a affirmé, dans une déclarationà <strong>Algérie</strong> News, que Yacine Krim a étélimogé mercredi soir, remplacé parOuezzane Rachid. Ce dernier occupait leposte de directeur des transports de la wilayad'Alger. « Nous étions conviés à une réunionmercredi soir, durant laquelleM. Ouezzane lui-même nous a annoncéla nouvelle. Il a commencé par nous rassurerquant à la prise en charge de notre plateformede revendications, notamment celleconcernant l'application du statut et laconvention collective qui date de 1997 et quin'a jamais été appliquée », a-t-il souligné.Kherroubi n'a pas caché sa satisfaction. Pourlui, l'ex-DG avait conduit l'entreprise vers lafaillite via une gestion douteuse. Quant à ladémission ou limogeage de Krim Yacine, lesyndicaliste avoue ne pas avoir de détails.«L'essentiel, c'est qu'il soit parti. C'est l'unede nos revendications. Nous n'avons euaucun document officiel faisant état de sonlimogeage, certains parlent d'une démissionmais nous sommes convaincus, à 99%, quec'est le ministre qui a tranché». Selon lemême interlocuteur, une réunion avaitregroupé le premier responsable du secteuret les syndicalistes de l'Etusa le 29 mai dernier.«Lors de cette réunion, nous avonsexposé au ministre toutes les affaires de corruptionimpliquant Yacine Krim. Nousavons remis des documents détaillés auministre qui attestent de nos soupçons. Krima utilisé les fonds de l'entreprise à des finspersonnelles. Avant son arrivée, le déficit del'entreprise s'élevait à 80 milliards de centimes,actuellement, il est de 260 milliards.Même le ministre était étonné de découvrirces chiffres. A partir de là, tout semble indiquéque le sort de l'ex-DG était scellé ». Ledépart de Krim Yacine a incité le syndicat del'entreprise de transport urbain à surseoirson mouvement de contestation. Une premièrevictoire pour les travailleurs quiavaient de tout temps dénoncé la gestioncatastrophique de l'Etusa et les nombreuxdysfonctionnements.«C'est un premier pas. Nous sommesconfiants puisque le ministre et le nouveauDG se sont engagés à trouver des solutions ànos problèmes et à redresser l'Etusa ».Deux mois après son lancement européenLe Galaxy S4 « officiellement »en <strong>Algérie</strong>Samsung Electronics a présenté, mardisoir, la dernière version de son téléphonemobile vedette, Galaxy S4. UnSmartphone tant attendu par les <strong>Algérie</strong>ns. Apeine deux mois après son lancement mondial,Galaxy S4 a été présenté en <strong>Algérie</strong> lorsd’une soirée à l’hôtel Sheraton et ce en présencede nombreux invités parmi les partenairesde Samsung, responsables de ministèreset journalistes notamment. Les responsablesde la marque sud-coréenne se sontmontrés optimistes quant à la commercialisationde ce nouveau Smartphone sur lemarché algérien. « La technologie du GalaxyS4 est tellement avancée que le dispositifpeut être manipulé soit par la voix soit parun simple geste de la main », a déclaré dansson allocution M. Ki-Woong Song, directeurgénéral de Samsung <strong>Algérie</strong>. Lors de sa présentation,M. Hichem Zougari, chef de produitsmobile au niveau de Samsung <strong>Algérie</strong>,s’est vanté des nombreuses spécificités de cetappareil. « L'avenir est dans le geste. En effet,Galaxy S4 peut être manipulé sans mêmetoucher l'écran ; s’il pleut ou qu’il fait tropfroid pour ôter vos gants, le Smartphonepeut être contrôlé par un simple signe de laMohamed Kherroubi a précisé, en outre, quele comité de participation des travailleurs del'Etusa est déterminé à poursuivre en justicel'ex-DG. « Même s'il a été limogé, le Conseilde participation (CP) devra demander unepoursuite judiciaire à son encontre afin quenous puissions avoir des explications sur lagestion de l'entreprise depuis son installationà la tête de l'entreprise en 2008, notammentla destination des fonds des œuvressociales des travailleurs, estimé à 1,5% dusalaire mensuel », a-t-il affirmé.Zohra Chendermain juste au-dessus de l’appareil. Alors quela fonctionnalité «Samsung Smart Pause»vous permet de contrôler l'écran avec vosyeux », a-t-il expliqué. Galaxy S4 disposeégalement d'une fonction « Group Play » àtravers laquelle les utilisateurs peuvent profiterde la musique, des photos, des documentset des jeux avec leur entourage sans mêmeavoir besoin du wi-fi ou d'un signal cellulaire.Ainsi, cette innovation permet aux utilisateursde se connecter directement avec lesautres pour partager, jouer et co-créer ducontenu et se divertir instantanément. Parailleurs, les responsables de Samsung n’ontpas dévoilé le prix de ce Smartphone.Néanmoins, ce terminal est déjà commercialisépar les trois opérateurs de téléphoniemobile, partenaires de Samsung à des prixqui varient entre 71 000 et 73 000 DA. Anoter enfin que le Samsung Galaxy S4 aconnu un franc succès dans le mondepuisqu’il s’est écoulé à plus de 10 millionsd’exemplaires en moins d’un mois.Hasna ZobiriDix nouvelles brigades de laGendarmerie <strong>national</strong>e vont entreren service, d’ici à décembre del’année en cours, dans la wilayade Tizi-Ouzou, a annoncé, avanthier,le commandant local de cecorps de sécurité, le lieutenantcolonel,Djilali Doual. Estimantque la situation sécuritaire s’estnettement améliorée dans larégion, le premier gendarme de lawilaya a noté, néanmoins,l’urgence et l’impératif retourgraduel de son corps parmi lespopulations locales en vued’assurer leur sécurité et lasécurité de leurs biens. A ce titre,Djilali Doual a fait avoir qu’aumoins 32 brigades sont enconstruction afin de pouvoirgarantir une couverture totale duterritoire de la wilaya par ce corpsde sécurité qui a été, pour rappel,délogé lors des douloureuxévénements du Printemps noir de2001. Quatre brigades implantéesà Mâatkas, Makouda, Ifigha etIferhounène vont être «ouvertesinsécemment» a encore annoncéle chef du groupement de laGendarmerie <strong>national</strong>e, dont troisd’entre-elles y serontopérationnelles durant le prochaintrimestre, pour atteindre un totalde 24 brigades opérationnelles.Celles-ci permettront ainsid’atteindre un taux de couverturedépassant les 30%, avec celled’Iflissen, dans le littoral de lawilaya, a encore précisé.Reconnaissant la persistance de«certaines poches d’insécurité»,Djilali Doual a réitéré le plan deson corps implanté à Tizi-Ouzouconsistant en des opérationsd’irradiation des lieux dedébauches et de vente illicite deboissons alcoolisées qui seraient,selon lui, les terreaux des actescriminels et de banditisme quisévissent encore dans certaineslocalités dépourvues decouverture sécuritaire. Le chef dugroupement de la Gendarmerie<strong>national</strong>e a également rappeléque 32 brigades sont enconstruction à travers l’ensembledu territoire de la wilaya,permettant ainsi d’implanterpresque une brigade dans chaquecommune. Les travaux deréalisation, selon le lieutenantcolonelDoual, a atteint, pour laplupart des brigades en chantier,50%. Comme il a tenu aussi ànoter que les localités d’Akbil,Illilten, Imsouhal et Bounouh,n’auront pas leurs brigades durantcette année, faute d’assiettes deterrains relevant du domaine privéde l’Etat. M. A. T.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


A C T U5Abdelhamid Boudaoud, président du Collège <strong>national</strong> des experts architectes«Les anomaliesn’ont pas été supprimées»Doudou T./D. News<strong>Algérie</strong> News : Les architectes sont montés au créneaurécemment dénonçant certains articles du nouveau cahierdes charges fixant les normes de construction des logementsAADL. Qu’en est-il au juste ?A. Boudaoud : Sans remettre en cause la compétence dupersonnel des maîtres d’ouvrage, nous considérons quecelui-ci doit être accompagné par des professionnels lors del’élaboration des cahiers de charges. Malheureusement, celan’est pas souvent le cas et l’administratif a tendance à l’emportersur le technique. L’architecte n’a jamais été associé àune quelconque prise de décision aussi bien en ce quiconcerne le contenu du cahier des charges que sur les autrespoints liés au secteur de l’habitat. La récente rencontre initiéepar le Collège <strong>national</strong> des experts architectes (Cnea) ad’ailleurs mis le point sur la nécessité de se pencher sur tousces thèmes sensibles qui ont une répercussion incontestablesur le bâti.Nos villes ne répondent pas aux normes requises. Quirépondra justement de cette situation inextricable?La question qui se pose est de savoir si la décision decréer de nouvelles villes a été réfléchie et mûrement pensée.Nous considérons que l’importance de la création d’unenouvelle ville ne doit pas se traiter sur la base d’une décisionadministrative. Elle doit être le résultat d’un travail de programmationet de planification accentués effectués par unpanel d’experts ayant une solide expérience chacun dansson domaine afin de garantir une harmonie et une réussitedu projet. Tout comme une telle œuvre doit s’étaler sur letemps à travers une programmation rigoureuse à moyen etlong terme. Le point le plus préoccupant est de définir clairementà quelle frange de la population ces villes sont-ellesdestinées. Auquel cas, nous rééditerons toujours le phénomènede la réalisation de nos villes.L'urbanisation de l'<strong>Algérie</strong> postindépendance s'est faite,de l'avis de beaucoup d'experts, de manière anarchique.Comment en sommes-nous arrivés là ?Le pays est malheureusement doté d’un arsenal juridiqueperformant qui nous aurait épargné un tel gâchis. Leproblème qui se pose est l’absence de l’application de la loi.La main lourde de l’Etat doit être actionnée et sévir avec laplus grande fermeté face au dépassement excessif enregistré.Sur un autre chapitre, l’aménagement du territoire ainsique l’équilibre entre la ville et la campagne doivent constituerun garant dans la préservation du tissu urbain. Il fautsouligner qu’une grande partie de notre parc immobilier estvétuste, ce qui nécessite de se pencher en urgence sur desprogrammes urbanistiques de réhabilitation et rénovation(le carnet de santé du bâtiment). Afin de ne plus sombrerdans les erreurs du passé, les professionnels du secteur de laconstruction devront être associés à tous les maillons de laconstruction, du levé topographique au certificat deconformité en passant par le contrôle et le suivi des travaux.L'architecte a sa part de responsabilité et tous les textes luiconfèrent les prérogatives, mais sur le terrain, la réalitéest tout autre ! un commentaire ?Comme cité ci-dessus, le paradoxe est que, chez nous,tout le monde est architecte sauf l’architecte lui-même quiest normalement le pilote de tous les segments.Le Premier ministre a annoncé dernièrement la fin descités-dortoirs. La volonté politique suffit-elle pour enfinir avec ce type de construction ?La crise du logement, certes existe , mais elle a été amplifiéede manière subjective pour pallier ce déficit. L’Etat amis les gros moyens pour gagner la bataille quantitative deslogements à livrer aux citoyens et ce dans un délai le pluscourt possible. La question qui se pose est de savoir si unestratégie harmonieuse et efficace existe pour parvenir à cesobjectifs. A titre indicatif, nous affirmons qu’aucune communesur les 1 541 que compte le pays n’est pas dotée defichier ou de carte mentionnant : les réserves foncières, lerecensement des parcs existants, le détaillé des parcs vétustes,le détaillé des parcs inachevés et d’en définir les besoinset l’évaluation des moyens des entreprises existantes.L'explosion démographique et la croissance urbaine exigentune nouvelle politique de planification urbaine etarchitecturale. Quels sont les paramètres à prendre encompte dans la réalisation de nouvelles villes pour ne pasrépéter les erreurs du passé ?En plus du déficit en logements, les pouvoirs publicsdoivent effectivement, tenir compte de l’explosion démographiqueet du vieillissement du parc existant pour arrêterune stratégie adéquate qui a pour finalité de désengorgerles villes, situées au Nord du pays, et vider le Sud ainsi quenos campagnes.Plusieurs secousses telluriques ont été enregistrées, cesderniers mois dans de nombreuses wilayas. Les normes deconstruction antisismique sont-elles respectées ?En théorie, toute construction doit être subordonnée parun contrôle technique et des normes de construction rigoureusestenant compte de l’aléa sismique. Malheureusementdans la réalité, les usagers font fi de toutes ces recommandationset construisent à leur guise, en se substituant auprofessionnel.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>Dans plusieurs villes touchées par les séismes, les travauxde reconstruction patinent. A quoi cela est dû ?Il faut admettre qu’immédiatement après un séisme, desmesures par étapes successives sont nécessaires pour lancerdes travaux de reconstruction. Il est clair que la précipitationn’est pas admise, ce qui pourrait, une nouvelle fois,aboutir à des erreurs fatales. Il faut comprendre qu’unemultitude d’intervenants est concerné par ces opérationsnécessitant une concertation étroite.L’Etat a lancé un vaste programme de construction delogements. Il concerne l’année en cours et 2014. Ne pensez-vouspas que la précipitation pourrait conduire à desréalisations hasardeuses ?Même si l’Etat s’est doté de bonne volonté de s’attaquerau problème du logement, en misant sur un gros portefeuillefinancier, il faut comprendre que la réalisation, enelle-même, échoit aux maîtres d’ouvrage et de l’entreprisequi doivent faire preuve d’une grande efficacité comme celaest le cas dans les pays avancés. Les études doivent être effectuéesrigoureusement et étalées dans le temps pour que laréalisation se fasse dans les délais très courts. Désormais, laqualité devra l’emporter sur la quantité.Pensez-vous que le secteur obéit davantage à des impératifspolitiques plutôt que techniques ? Pensez-vous que lesdifférentes incidences financières, en matière de loyersimpayés par des milliers d’habitants, ont motivé la décisiondu gouvernement à la session prochaine des logementsrelevant des OPGI mis en exploitation avant 2004au profit de leurs locataires ?En se référant à l’instruction interministérielle N°01 du03 janvier 2012 relative à la délivrance des actes d’urbanismepour les équipements et les logements réalisés par lesadministrations et les organismes publics, il est, avant tout,obligatoire de procéder à la régularisation des zones d’habitatqui ne sont dotées ni de permis de construire, ni d’actesde propriété ou de certificats de conformité. Le décret exécutif83-66 définit les modalités de copropriété des partiescommunes, privatives des immeubles et la fonction de l’administrateur.Cette loi doit être prise en compte pour éviterdes contentieux à l’avenir une fois la cession effectuée. Il estinadmissible de comptabiliser les créances qui se chiffrent à270 milliards de dinars de loyer impayés. Les OPGI ont étécréées notamment pour assurer un recouvrement de cesloyers mais elles n’ont pas assumé leur mission. La formulede la cession, décidée par les pouvoirs publics, sera sansdoute l’occasion de renflouer les caisses de l’Etat.Entretien réalisé parYahia Maouchi


Manque d’accès au créditObstacle majeur à lacréation d’entreprise> C A P I T A LBOOM7Quelque 80% des entrepreneurs algériens et d'Afrique du Nord comptent se lancer ànouveau, et ce, en dépit des difficultés économiques et du manque de soutien de l'Etat,selon la dernière étude réalisée par Regus, premier fournisseur d'espaces de travailflexibles.Hennes & Mauritz, le numéro deuxmondial du prêt-à-porter, a fait étatd'un rebond de ses ventes en juinqui compense l'impact négatifd'une baisse plus forte que prévude ses bénéfices au printemps. Legroupe suédois a vu ses ventes endevises locales augmenter de 14%sur la période du 1er au 17 juin maisa averti que les conditions restaientdifficiles sur plusieurs de sesprincipaux marchés. L'action H&Mgagne 1,33% à <strong>22</strong>7,90 couronnes àla Bourse de Stockholm vers 9h20GMT, poursuivant sa remontéeaprès avoir touché la semainedernière un plus bas de six mois à219 couronnes. "Après un deuxièmetrimestre un peu plus faiblequ'attendu, les ventes de juintémoignent d'un bon démarrage dutrimestre en cours", relève HaakonAschehoug, analyste chez DNB.CRASHLes entrepreneurs algériens et plus généralement,d'Afrique du Nord considèrentle manque d'accès au crédit à hauteurde 69% comme l'obstacle majeur àla création d'entreprise aujourd'hui, suivi detrès près par le manque de soutien du gouvernement(67%) et la conjoncture économique(57%), selon cette étude réalisée auprès deplus de 26 000 directeurs commerciaux et dirigeantsd'entreprises dans 90 pays dont 487d'Afrique du Nord (<strong>Algérie</strong>, Egypte, Maroc etTunisie). En outre, deux cinquièmes des entrepreneursd'Afrique du Nord ont égalementcité les formalités administratives et la dominationdu marché par les grandes sociétéscomme d'importants obstacles. Par ailleurs, ledirecteur régional pour l'Afrique du Nordchez Regus, Thierry Vernet, en commentantles résultats estime que « les défis auxquels lesentrepreneurs marocains sont confrontés nesont pas nouveaux, mais ils affirment clairementque l'impact ressenti à la suite des initiativesde soutien de l'Etat a été limité ». « Lemanque de soutien des institutions impliqueque les propriétaires d'entreprises continuerontà favoriser de plus en plus le travail flexibleafin de libérer leurs fonds de roulement etainsi se concentrer sur la croissance de leursactivités. »A noter que les PME sont des moteurs de lacroissance représentant près de 99% des entrepriseset 40 à 50% du PIB. A l'échelle mondiale,50% de tous les emplois sont générés parles PME, qui n'attirent pourtant qu'une partlimitée des investissements globaux dans lespays du G20.Notons également qu’en <strong>Algérie</strong>, l’accès aucrédit bancaire qui figure comme un des obstaclesmajeurs est le plus souvent invoqué parles entrepreneurs désireux d’engager des projetsd’investissements productifs. Une des raisonsde cette difficulté se manifeste, notamment,à travers l’incapacité des entreprises àrépondre aux exigences formulées par les banquesen matière de garanties préalables pourl’obtention d’un financement. Il s’agit là, selonles experts, d’un problème classique au sein detoutes les économies, à travers le monde. Dansles faits, un juste équilibre doit être trouvé,puisque, autant l’entrepreneur est fondé àaspirer au financement de ses investissements,autant la banque est, elle-même, tenue de s’assurerde la solvabilité de l’emprunteur.F.A.A.ARPTSignature d’une convention avec l’USTHBde régulation de la poste etdes télécommunications (ARPT) aL’Autoritésigné, dernièrement, une conventionde partenariat s’étalant sur trois ans avecl’Université des sciences et de la technologieHouari-Boumediène (USTHB). Les deuxparties, représentées respectivement parMme Zohra Derdouri, présidente du Conseilde l’ARPT et, M. Benzaghou Benali, recteurde l’USTHB, ont procédé à la conclusiond’une convention-cadre qui a pour objet defixer les conditions générales et les modalitésde mise en ?uvre d’un partenariat entre lesdeux institutions.Dans le cadre de ce partenariat, l’ARPT s’estengagée, notamment, à accueillir en son seinles étudiants de l’USTHB et à co-encadrer, encollaboration avec les enseignants, tous lesprojets de fin d’études des étudiants accueillisen stage à l’ARPT. De son côté, l’USTHBassurera, dans le cadre de ce même partenariat,l’accès aux formations diplômantes etpostgraduation ainsi que des actions de formationcontinue au personnel de l’ARPT. Laprésidente de l’Autorité de régulation de laposte et des télécommunications (ARPT),Mme Zohra Derdouri, a participé à laonzième réunion du réseau arabe des régulateursdes télécommunications et des technologiesde l’information qui s’est déroulée àRabat les 27 et 28 mai <strong>2013</strong>.La Commission européenne acondamné neuf laboratoirespharmaceutiques à payer desamendes d'un montant total de146 millions d'euros pour avoirempêché l'entrée de médicamentsgénériques sur les marchés. Ledanois Lundbeck, sanctionné àhauteur de 94 millions d'euros, estle plus affecté par la décision del'UE que Reuters avait annoncée enexclusivité le 3 juin. L'allemandMerck KGaA a été condamné à uneamende de 21,4 millions d'euros, etdoit payer 7,77 millions de plusavec son ancienne filiale GenericsUK, désormais contrôlée par lefabricant américain de génériquesMylan. Les autres sociétés mises àl'amende sont Arrow, ResolutionChemicals, Xellia Pharmaceuticals,Alpharma, A.L. Industrier etRanbaxy. Ces amendes sont lespremières infligées à deslaboratoires pharmaceutiques par laCommission européenne depuis lelancement en 2009 d'une enquêtesur les accords dits de «pay-fordelay»conclus entre le fabricantd'un médicament et le producteurdu générique de la même molécule.CHIFFRE500 000Aujourd’hui, l’<strong>Algérie</strong> compte plusde 500 000 hectares de terres encours de mise en valeur, selon leministère de l’Agriculture.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


8 > P U B L I C I T E<strong>Algérie</strong> News <strong>22</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong>Anep 527 617<strong>Algérie</strong> News <strong>22</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong>Anep 527 653<strong>Algérie</strong> News <strong>22</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong>Anep 527 682<strong>Algérie</strong> News <strong>22</strong>-<strong>06</strong>-<strong>2013</strong>Anep 527 711ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausse9Abdelghani Hamel>Abdelaziz Ziari« Nous devons avouer qu’en matièred’erreurs médicales, il existe actuellementun vide juridique critique qui ne permetpas d’établir les faits et de recourirautomatiquement à la justice. »Fermer fauted’OvniLe ministère britannique de la Défensea fermé en 2009 son bureau dédié auxOvni après avoir conclu qu'ilsn'existaient probablement pas et ducoup ne posaient pas de menace pourla sécurité, selon des documentsconfidentiels rendus publics hier. Enplus de cinquante ans, « toutes lesobservations d'ovnis rapportées auministère de la Défense n'ont rienrévélé laissant penser qu'il y avait uneprésence extra-terrestre ou une menacemilitaire pour le Royaume-Uni », aexpliqué en 2009 un fonctionnaire, CarlMantell, dans une note adressée auministre de la Défense de l'époque, BobAinsworth. Entre 2000 et 2007, leministère a reçu en moyenne 150signalements par an, mais il aenregistré une forte augmentationentre début 2009 et novembre 2009,avec 520 rapports sur une période deseulement neuf mois. Cetteaugmentation pourrait être attribuée àla vogue de faire voler des lanterneschinoises, qui apparaissent comme deslueurs dans le ciel.Salah Ougrout« Les <strong>Algérie</strong>ns qui n’ont pas tous lesmoyens de s’exprimer, paraissent fatiguéssur le plan intellectuel. Cette fatigue estnée d’un cumul de mensonges et depromesses non tenues. »Le monde de l’insoliteSyndromelinguistiqueLeanne Rowe, une Australienne puresouche, vit un cauchemar. Après ungrave accident de voiture, il y a huit ans,elle s'est mise à parler avec un fortaccent français sans aucune explication.Ce phénomène quasi surréaliste n'apourtant rien de mystérieux. Lesneurologues lui ont même donné unnom : « le syndrome de l'accentétranger ». Cette « condition médicalerare » (moins de cinquante cas ont étérecensés depuis 1941, NDLR) est laconséquence d'un effet indésirableaprès un choc à la tête ou une blessureau cerveau. Une condition qui se traduitchez le patient atteint par une altérationsignificative de la production des sons,pouvant rendre le langage similaire àcelui d'un étranger.Amar Ammour« Saâdane m’a privé de sélection <strong>national</strong>eet de Coupe du monde pour des raisons quej’ignore, même Saïd Allik a eu la mêmeattitude envers moi en refusant mon départpour de grands clubs professionnelsarabes. »Baignade à hautrisquerDe jeunes fêtards mexicains ont étéretrouvés inconscients, à moitié noyésdans une piscine lors d'une soirée. Lesorganisateurs de l'événement avaienteu l'idée brillante de verser quelquesseaux d'azote liquide dans l'eau pourdonner un effet de fumée à la surfacede leur piscine. En soi le produit n'estpas toxique. Souvent utilisé en petitesquantités dans les cocktails, il n'estpas considéré comme dangereux pourla santé. Mais la réaction de l'azoteliquide avec le chlore de la piscine aentraîné la formation d'une fuméetoxique, provoquant le malaise desbaigneurs. Neuf victimes gisaient aufond de la piscine. Elles ont étésauvées par les agents de sécurité dela soirée et transportées à l'hôpital leplus proche. Toutes souffrent deproblèmes cardiaques. Un jeunehomme de 21 ans se trouve mêmedans le coma.> >Du jamais vu dans l’histoire de la police.Le directeur général a adressépersonnellement une lettre deremerciements et d’encouragement à l’unde ses agents pour avoir élucidéplusieurs affaires criminelles en untemps-reccord et interpellé plusieursvoleurs. Cela s’est passé dans la wilayade Médéa.En baisseLionel MessiBien qu’il soit quadruple Ballon d’or etadulé en Espagne et chez lui enArgentine, de sérieux soupçons pèsentsur lui. En effet, en pleine criseéconomique, le n°10 aurait dissimulé sesrevenus pour éviter de payer tropd’impôts en Espagne.Abdellatif BabaAhmedEn ignorant le fait qu’il y a eu fraudemassive lors de l'épreuve de philosophieet devant le refus de plusieursenseignants de corriger les copies, cesdernières se sont retrouvées à faire desallers-retours entre différentes wilayas àla recherche de correcteurs ayant unemain moins sévère. Après la triche desélèves, voilà la magouille du ministre.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


10 > P U B L I C I T EALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'<strong>Algérie</strong> News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11Tac o TacHamlaPar Yacine ChabiLa Syrie à travers sa guerreLes controversesPar René NabaSous d’autres cieux où la liberté d’opinion et d’expression estsacrée, pareils borborygmes se seraient dissipés dans lesremugles des fosses nauséabondes de la médiocrité et de lahaine rance.Lire > pages 12 et 13Chaque jour, les <strong>Algérie</strong>nsdécouvrent avec stupéfactionl'ampleur de la corruption quigangrène plusieurs entreprises etimpliquant directement plusieurspersonnalités politiques. Après lessurcoûts de l'autoroute Est-Ouest,les commissions à la Sonatrach, lesintermédiations douteuses auprès du groupe Sonelgaz, etd'autres affaires qui ne tarderont sûrement pas à être révélées,les pouvoirs publics décident enfin de réagir.Première décision, la justice s'implique et ouvre des informationsjudiciaires suite aux révélations faites par desmédias étrangers. Dans la foulée, on ressort du placard laCour des comptes et on crée un nouvel outil, un observatoiredont la mission est de lutter contre la corruption etle blanchiment d'argent. Un sursaut salutaire, mais ô combientardif. Depuis 1999 et la hausse des prix des hydrocarburessur les marchés internationaux, les caisses del'Etat ont vite été renflouées. Une aisance qui a permis aupays le luxe de solder ses dettes auprès des étrangers. Apartir de là, l'argent est disponible et les projets ne manquentpas. Une « Bahbouha » qui n'a pas manqué d'attiserles appétits en tous genres. Lesmulti<strong>national</strong>es se bousculentpour avoir leur part du gâteaualgérien, quitte à réserver desenveloppes destinées à certains« preneurs de décisions » quipourraient les aider. Dès lors,il aurait été plus logique demettre en place un système deveille et de contrôle pour éviterjustement, que les projetssoient « donnés » à X ou à Yparce qu'ils étaient les plusgénéreux envers leur«contacts» algériens.Au contraire, on décide demettre en veille tous les organismesde contrôle et de luttecontre la corruption. Même laLes faillesdu systèmeétaientflagrantes.C'était bien lebon moment demettre desgarde-fous pouréviter que depareillesmésaventuresne puissent sereproduire.justice n'est pas intervenue quand les médias algériensrévélaient des scandales et des dépassements dont les préjudicesse comptent par milliards de dollars. Premierexemple de ce « laxisme », l'affaire Khalifa, le « casse » dusiècle. C'était fin 2003 début 2004. Les failles du systèmeétaient flagrantes. C'était bien le bon moment de mettredes garde-fous pour éviter que de pareilles mésaventuresne puissent se reproduire. Rien, hormis un simulacre deprocès, de petits épargnants ruinés et des banques plusgrosses et plus fortes que jamais. La preuve, personne n'aréclamé les fameux dépôts des institutions publiques misau chaud auprès de la banque. De l'argent public perdu àjamais. Personne n'a été inquiété, même ceux qui avaientsigné les documents. Personne ne s'est douté de quelquechose. Personne n'a trouvé anormal qu'un pharmacienpuisse se transformer en un milliardaire en moins de troisans. Aucun juge ne s'était autosaisi après que Khalifa Bankait lancé son fameux 17% de taux d'intérêt sur les dépôts! Depuis ce moment, on croyait que nos responsablesallaient faire preuve de prudence. On croyait qu'il y avaitquelqu'un, quelque part, qui veille à ce que notre cagnottene se transforme pas en « magot » à prendre. Pure illusion.Malgré « l'alerte Khalifa », les affaires ont continué de lamême manière. Pire, il y avait encore plus d'argent à sefaire chez nous. Avant-hier, le ministre de l'Energie adéclaré du haut du perchoir de l'APN qu'aucun projet nesera confié à des entreprises soupçonnées de corruption.Désormais, la voie est grande ouverte à d'autres puisqu'iln'a rien sur les corrompus de son propre camp.Y. C.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesLa Syrie à travers sa guerreLes controversesMais nous sommes en <strong>Fr</strong>ance, le paysdes droits de l’homme certes, maisaussi du Code noir de l’esclavage etsurtout du Code de l’indigénat. Ilnous incombe donc de renvoyer nosdétracteurs à leurs vilénies. D’une manière répétitive,<strong>Fr</strong>ançois Burgat, tantôt sur son Mur de LamentationsFacebook, tantôt par tweeter de ses serviles laudateursanonymes, qatarologues à la petite semaine, nous gratifie,tour à tour, d’amabilités du genre mauvais géniedu site Ouma, souteneur des dictateurs, voire pire,insulte suprême, un « <strong>national</strong>iste pro-Hezbollah(Tahar Houhou), sans compter la pitoyable prestationde son comparse intellectualité sur le site deMediapart.Clarifications méthodologiquespréalablesLa rigueur consiste à procéder à une analyseconcrète d’une situation concrète, non à moduler sesprises de positions en fonction des sources de sa subsistanceou de sa configuration matrimoniale ouencore des dividendes espérés de ses sollicitationsempressées auprès de sa tutelle pour une prolongationde sa durée d’activité.A propos de la SyrieLa <strong>Fr</strong>ance, qui a procédé à l’équarrissage de laSyrie, n’est pas légitime pour décréter le système politiquedu pays anciennement sous son mandat. Demême que la Turquie, bénéficiaire du démantèlementde la Syrie (Alexandrette), d’autant plus impérativementque Place Taqsim a apporté la preuve de la facehideuse de l’autoritarisme néo-ottoman erdoganien.Une universitaire syrienne, ayant émargé sur le budgetde l’État syrien tout au long de sa scolarité du fait desresponsabilités de son père au sein de la haute administrationsyrienne, et porteuse de la <strong>national</strong>ité française,c’est-à-dire de l’ancien pouvoir mandataire, n’apas qualité à prendre la tête de l’opposition à son paysd’origine, sauf à renoncer à sa <strong>national</strong>ité française, àdémissionner de ses fonctions et surtout à son salairefrançais. Imaginons le tollé qu’aurait suscité un françaisboursier de l’État français, qui aurait opté pour la<strong>national</strong>ité syrienne et pour prendre depuis Damas, latête de l’opposition française pour engager une guerrede Libération de la Corse, de la Bretagne ou du Paysbasque. Et puis ma foi, s’il est impératif d’armer l’oppositionsyrienne, selon les exigences de LaurentFabius, pour établir un équilibre des forces et exiger leretour immédiat des réfugiés syriens, il est non moinsimpératif d’armer les Palestiniens pour rétablir unéquilibre des forces avec les Israéliens et exiger leretour des réfugiés palestiniens expulsés depuis undemi-siècle de leur patrie. Une révolution qui bénéficiedu soutien de la totalité des pétromonarchiesparmi les plus rétrogrades et les plus répressives dumonde fait problème. La condamnation de la dictaturesyrienne doit être aussi ferme que la condamnationdes pétromonarchies tout aussi autoritaire, népotiquesque le régime syrien. L’Otan, l’adversaire le plusrésolu aux aspirations du Monde arabe, particulièrementles Etats-Unis, le protecteur d’Israël, ne sauraientêtre un partenaire fiable dans l’avènement de la démocratiedans l’avènement de la démocratie dans leMonde arabe.Souteneur de la dictature syrienneL’auteur de ces lignes a eu l’honneur de figurerparmi les intervenants majeurs au colloque de l’oppositiondémocratique syrienne à Genève les 29 et 30janvier <strong>2013</strong>. Un honneur ressenti comme un privilègeet un devoir en ce que qu’il constituait une forme dereconnaissance de la rigueur intellectuelle et militanteà l’unique intervenant d’origine libanaise au titre d’expert.M. Thomas Pierret et son mentor peuvent-ilexpliquer comment un laudateur du régime syrienpeut-il être invité à un congrès de l’opposition démocratique,dont le plus grand tort est de ne pas émargersur le budget du Qatar, ni d’être encadré par la DGSEet les autres services occidentaux.Ancien correspondant de guerre au bureau régionalde l’AFP à Beyrouth, puis responsable du mondearabo-musulman au service diplomatique de l’AFP,journaliste de terrain non un bureaucrate de la communication,par ailleurs auteur d’un ouvrage « Médiaet démocratie, la captation de l’imaginaire, un enjeudu XXI e siècle » (Golias 2012), l’auteur considère deson devoir de déconstruire le discours dominant de lapensée occidentale, particulièrement les manigancesde l’ancien pouvoir colonial, parallèlement auxdénonciations des tares du régime syrien. De combattrele discours disjonctif occidental en même tempsque la confusion mentale arabe. Un impératif catégorique.Le HezbollahLe Hezbollah inspire la crainte à Israël et a débarrasséle Liban du chancre aérien représenté par lesraids massifs de l’aviation israélienne contre le Sud-Liban. Beaucoup au Liban, pas uniquement des chiites,lui en sont reconnaissants de cet exploit, de lesavoir libérés de l’enfer.Invincible à ce jour, artisan de deux dégagementsmilitaires israéliens du Liban sans négociation ni traitéde paix, ferme soutien du Hamas face aux offensivesisraéliennes, de surcroît, dernier intervenant sur lechamp de bataille syrien après les escouades de djihadistesde Tchétchénie à la Tunisie en passant par laBelgique, le Kosovo et la <strong>Fr</strong>ance, de même que lesMoudjahidine Khalq, formation de l’opposition iranienneislamo-marxiste, le Hezbollah demeure, n’endéplaisent aux esprits chagrins, le phénomène majeurpolitico-militaire de l’histoire arabe contemporaine.Beaucoup lui savent gré. Libre aux autres de le déplorer.En comparaison, le Hamas, unique mouvement delibération <strong>national</strong>e de confession sunnite, a déserté laSyrie après 16 ans d’hospitalité, par alignement sectaire,pour installer son QG à Doha à 35 km de la basedu Centcom, la plus importante base du Tiers-mondedes Etats-Unis, le protecteur d’Israël, la caution detous les assassinats extrajudiciaires des pères fondateursdu mouvement palestinien.Beaucoup lui savent gré de ce repositionnement.Mais en juger de la fureur de la branche militaire dumouvement, beaucoup le déplore fortement.NationalismeDans une zone gangrénée par le sectarisme, le<strong>national</strong>isme se présente comme le contraire du chauvinisme,un dépassement des profonds clivages ethnico-religieux.Il n’est en rien déshonorant d’appartenir au courant<strong>national</strong>iste arabe qui a permis à l’Egypte sousNasser de récupérer le canal de Suez, à l’<strong>Algérie</strong> demener une guerre de Libération <strong>national</strong>e victorieusecontre la <strong>Fr</strong>ance coloniale, aux autres Etats arabesd’accéder à leur indépendance en même temps qu’àleurs richesses pétrolières, aux Palestiniens de propulsersur la scène inter<strong>national</strong>e la légitimité de la revendication<strong>national</strong>e palestinienne. Enfin dernier, et nonle moindre, de débarrasser le Monde arabe des basesétrangères (Bizerte, Mers el Kébir), une comparaisonédifiante par rapport avec la dizaine de bases atlantistesqui verrouillent de nos jours le Monde arabe(Abou Dhabi, Bahreïn, Qatar, Koweït, Massirah,...).Mais le fait est que je ne suis affilié à aucun parti,encore moins à une quelconque coterie microcosmique.Plus simplement, et sans fausse modestie, citoyenfrançais, laïc et démocrate, à l’ancrage solidement établià gauche, éprouvant une profonde répulsion àl’égard d’une conception communautariste de la viepublique <strong>national</strong>e, libre de toute attache partisane ouinstitutionnelle, ayant effectué l’essentiel de sa carrièrejournalistique sur le terrain, je ne suis adossé, de surcroît,contrairement à mes censeurs à aucune instancecommunautaire ou bureaucratique, tant pour masubstance intellectuelle que pour ma subsistancematérielle.Cela peut paraître, de prime abord, singulier, mais,n’en déplaise aux détracteurs de la profession, il existeencore en <strong>Fr</strong>ance des journalistes qui ne pratiquent nile journalisme de révérence ni le journalisme deconnivence, mais plus simplement un journalismed’impertinence, une mission qui consiste parfois, nonsans courage, à aller à contre-courant de la pensée deconvenance. Je leur dénie donc tout rôle prescripteurd’autant plus vigoureusement que sous couvert d’expertise,s’opère par suggestion et insinuation, unedélation subliminale. Un procédé abject. Dans unezone gangrénée par le sectarisme, le <strong>national</strong>isme seprésente comme le contraire du chauvinisme, undépassement des profonds clivages ethnico-religieux.A propos de ma productionAlors que les procès d’intention, de tous bords, entous genres, fleurissent dans les médias français, jesouhaite apporter les précisions suivantes aux lecteurs.Primo : je suis le propre producteur de mes papierset le fournisseur exclusif de mon sitewww.renenaba.com. Beaucrepris, à titre gracieux, danconsentement, particulièr(Canada), Tlaxcala et rebellocuteurs hispaniques d’latino-américain), OummaAndalus pour le Maghreb,enfin Palestine-Solidarité.olibanais www.libna<strong>news</strong>.copour le lectorat francophonje revendique comme un hpagner son développementfice du débat pluraliste au sSur le fond de la cet ma réponse à l’stakhanovistes deDans un texte en datevotre site sous le titre «Oumques chiffres 12 juin <strong>2013</strong> pde l’article a pris la liberté dprendre la précaution de s’ses informations. Ci-joint led’un tiers des textes adoptdiscours officiel syrien sontauteur, René Naba, dont lestème Assad sont systématexaltation de ses vertus natexergue des complots qatarmenacent, un effet de conpouvoir syrien ne serait fmal ».Primo : sauf erreur ouconsacré à la bataille de Syrde conflit, soit en moyennSur ce total, quatre contiencontre le régime syrien, quamoins virulentes à l’oppositpar le Qatar, deux papiersintellectuels médiatiques ;mon intervention au congcratique syrienne, dont jecombat. Le score, convenol’importance de l’événemarmada des stakhanovisteslaudateurs des libérateurs dla Libye, selon le schéma atPour une étude compartères de l’honnêteté, il impoavec la production des blonistration française dans lasienne notamment Ignaced’un ancien diplomate fraWladimir Glassman (Al KaDeuxio : M. Pierret et soprendre connaissance de lvants, d’une rare virulencevoir baasiste avant de s’exmes… En espérant que ceuxporte-parole et le désastrerigoureux dans leur critiqrétrograde islamo-atlantistedont ils m’attribuent à tortLe dérapage de M. Pierrela critique non moins virulministration française, proponsabilité de l’oppositiontragique méprise du profosyrien, qui explique les débMais là, c’est au tricheur d’deur.Au-delà de cette comptatique du devoir des binataux convulsions du Mondmenée par l’intellectuelcontre le site oumma.com,surpris bon nombre d’obmanqué d’élégance. Par sacomme d’une grande pconnaît les liens d’amitié etsitaire a constamment bénésite. <strong>Fr</strong>ançois Burgat auraiALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


Décryptage13oup de mes papiers sonts les grands sites avec monement Mondialisation.caion.org (Espagne pour lesEurope et du continent.com (pour la <strong>Fr</strong>ance), AlIzuba.Info, pour l’Afrique,rg, ainsi que le site citoyenm, édité depuis Beyrouthe du Moyen-Orient, dontonneur la tâche d’accompourle plus grand bénéeinde mon pays d’origine.ontroversermada del’intoxicationdu 12 juin <strong>2013</strong>, paru surma.com et la Syrie : quelarThomas Pierret, l’auteure me mettre en cause sansinformer de la véracité detexte en question… « Plusant des thèses proches duécrits par un seul et mêmecritiques mesurées du sysiquementassorties d’uneionalistes et d’une mise eno-israélo-atlantistes qui letraste qui suggère que leinalement qu’un moindreomission de ma part, j’aiie onze papiers en 30 moise un papier par trimestre.nent de robustes critiquestre autres de critiques nonion offshore commanditéeaux orientalistes et autresun texte enfin porte surrès de l’opposition démom’honorede partager lens-en, est dérisoire face àent, face à l’imposantede l’intoxication, les zélése la Syrie sur le modèle delantiste.ative qui réponde aux crirtede comparer ce chiffregs des faux nez de l’admipressede référence pari-Leverrier (pseudonymençais en poste à Damas,zzaz en arabe).n mentor seraient avisés dea teneur des papiers suicritiqueà l’égard du pouercerà lancer des anathèdontil se fait le maladroitux avocat aient été aussiue à l’égard de l’allianceque je ne l’ai été avec ceuxdes sympathies.t s’explique sans doute parente des supplétifs de l’adpulsésaux postes de resoffshoresyrienne dans unend sentiment <strong>national</strong>isteoires de la <strong>Fr</strong>ance en Syrie.être puni pas son pourfenbilitése pose la problémaionauxfranco-arabes facee arabe. L’attaque obliquefrançais <strong>Fr</strong>ançois Burgatvia un journal algérien, aservateurs en ce qu’elle aviolence, elle est apparueerfidie pour quiconquel’hospitalité dont l’univerficiédans les colonnes dut été plus avisé d’adresserdirectement une lettre critique à la directiond’Oumma avec droit de réponse pour ceux quiconteste son analyse. Le principe même du débatdémocratique.Empruntant le procédé de l’attaque oblique, lamarque des personnes à qui fait défaut l’élégance ducourage, <strong>Fr</strong>ançois Burgat se dévoie et se dévoile. Ilmanque aux règles les plus élémentaires de la courtoisieet de la confraternité, de même qu’aux règles de laloyauté dans le combat politique. Sans doute saisi parla panique qui s’empare des cercles atlantistes devantles revers consécutifs de ses protégés de l’oppositionsyrienne offshore, qui s’est distinguée dernièrementpar son cannibalisme et sa prédation sexuelle despubères syriennes. Un comportement indigne d’ununiversitaire supposé être de renom. <strong>Fr</strong>ançois Burgatreproche à Oumma ce que précisément il lui est reproché: son alignement inconditionnel et absolu aux thèsesislamo-atlantistes, sans la moindre tolérance pourune opinion divergente.Le devoir des binationauxfranco-arabes face auxconvulsions du Monde arabeEntre <strong>Fr</strong>ançois Burgat et nous, il existe toutefoisune différence d’échelle, ce que semble ignorer l’universitaire,mais qu’il m’importe de lui préciser parl’occasion ainsi offerte. Quand le Liban, l’<strong>Algérie</strong>, laSyrie, l’Irak, la Libye, sont ravagés par la guerre civile,l’universitaire se borne à conjecturer, à l’abri dubesoin, du gîte et du couvert.A vérifier dans l’irréalité des chiffres et des lettres,la validité de ses hypothèses, quand nous, binationauxd’une double culture, pâtissons dans la chair de notrechair, les déchirures de notre pays d’origine, le pays denos ancêtres, de nos familles et de nos amis. De nossouvenirs. Avec en perspective un nouvel exode. Unenouvelle errance.Trente mois de conflits, 93 000 morts, près d’unmillion de déplacés autant de réfugiés, n’ont pas pourautant affecté le niveau de vie de <strong>Fr</strong>ançois Burgat, nises rémunérations, ni celles des bi nationaux francosyriensmembres de l’opposition offshore.Pour <strong>Fr</strong>ançois Burgat et son ombre portée ThomasPierret, qui pratique à mon égard une forme pitoyablede délation subliminale, le poids des mots c’est le sensde la formule avec le confort matériel en plus. Pournous, le poids des mots est le prix du sang.L’amitié ne saurait se limiter à du copinage. Ellen’implique pas la complaisance, mais une exigence dequalité et la loyauté dans le combat et la critique. Ladéontologie le commande. Le libre exercice de l’espritcritique est un des fondements de la démocratie et leprincipe de l’égalité des armes dans un débat, unimpératif de survie de la démocratie.Dans cet ordre d’idées, la fonction d’un bi<strong>national</strong>n’est pas d’être le porte-voix de son pays d’accueil, nison porte-serviette, mais d’assumer avec vigueur lafonction d’interface exigeant et critique. Un garde-fouà des débordements préjudiciables du pays d’origineet du pays d’accueil. Dans l’intérêt bien compris desdeux camps, le partenariat bi<strong>national</strong> se doit de sefaire, sur un pied d’égalité et non sur un rapport desubordination de l’ancien colonisé, le faisant apparaîtrecomme le supplétif de son ancien colonisateur. Dela même manière, le devoir d’un intellectuel progressisteest de faire conjuguer islam et progressisme etnon de provoquer l’abdication intellectuelle des progressistesdevant un islamisme basique, invariablementplacé sous les fourches caudines israélo-américaines.Le Monde arabe se doit de se libérer de la tutelle del’Otan et de l’islam wahhabite pour gagner le respectdes autres partenaires de la scène inter<strong>national</strong>e.Songeons à la piteuse prestation du prédicateurYoussef Qaradhaoui implorant les Etats-Unisd’Amérique de bombarder la Syrie, un pays qui a soutenutrois guerres contre Israël, et le Mufti de l’universitéAl Azhar quêter un blanc-seing du pape <strong>Fr</strong>ançoispour décréter« l’islam une religion de Paix », pour mesurer lesdérives mentales qui affligent la classe politico-religieusedu Monde arabe.Il appartient aux Musulmans et aux Arabes, leursdignitaires, leurs dirigeants, leurs amis, y compris lescontestataires en leur sein, de faire le ménage, de purgerde leurs rangs les trafiquants de religion et de mettreun terme à cette prolifération invraisemblable demécréants. Une tâche qui relève de notre devoir et denotre responsabilité morale, non d’une faveuroctroyée par les occidentalistes paternalistes.Burgat BurkaOumma n’est pas un site exclusivement algérien,quand bien même son directeur est d’origine algérienne,mais un site francophone de l’espace européende dimension arabo-musulmane. Assigner une personneà ses origines ethnico-religieuses est le propremême d’un comportement ethniciste et raciste.Un comble pour un universitaire qui se targued’être spécialiste de l’islam. Ainsi donc, selon cettelogique, le <strong>Fr</strong>ançais Burgat devrait se contenter defourrer son nez dans les affaires françaises, nombreuseset nauséabondes, et cesser de se mêler des affairesarabes, surtout lorsqu’on songe à sa déplorableméprise sur la Libye.Toute affaire cessante, il lui incombe de nous expliquernotamment en quoi « Après la chute de Kadhafi,la marche des modérés vers le pouvoir » a été amorcée,thèse identique à celle de BHL, -le parrain originel del’opposition offshore syrienne- alors que les deux faitsmajeurs de la Libye post-Kadhafi auront été deuxattentats contre deux pays occidentaux libérateurs dela Libye (l’assassinat de l’ambassadeur américain àBenghazi et l’attentat contre l’ambassade de <strong>Fr</strong>ance àTripoli) et la déstabilisation du Mali par les organisationscaritatives du Qatar du type Ansar Eddine.Son aveuglement lui vaut d’ailleurs dans certainscercles intellectuels le qualificatif de «Burka Burgat»,en signe de dérision à son alignement inconditionnelaux <strong>Fr</strong>ères Musulmans, particulièrement son amiTariq Ramadan, le néo-prédicateur du Qatar.In fine, en 40 ans de carrière professionnelle hautde gamme, nul ne s’est hasardé à me dicter maconduite, pas même mes employeurs.L’animosité de <strong>Fr</strong>ançois Burgat à mon égard proviendrait-elledu fait que j’ai démasqué la supercheriede l’attelage de l’opposition offshore sur la base debinationaux franco-syriens, faux nez de l’administrationfrançaise ; une imposture qui a considérablementaffecté le cours de la révolution syrienne et dont lesacteurs en portent une lourde responsabilité ?Est-il fondé pour autant de baver sur ses contestataires.S’imagine-t-il infaillible ? Omniscient ? Trèsfranchement, <strong>Fr</strong>ançois Burgat, réveillez-vous de votresommeil dogmatique, dégagez-vous, de votre bassecour,de votre posture post-coloniale, reprenez vosesprits, prenez enfin conscience du fait le code del’Indigénat a été aboli depuis un demi-siècle.Esprit libre, je n’ai de compte à rendre qu’à maconscience exigeante, en fidélité à mes convictions,nullement évolutives en fonction de vos vapeurs et devos humeurs.Pour sa peine, <strong>Fr</strong>ançois Burgat mériterait le posted’ambassadeur de <strong>Fr</strong>ance au Qatar, question de pouvoirdébattre, à loisir, théologie, avec ses prédicateurspréférés. Ou alors, en sus d’un budget de 2 millionsd’euros pour une recherche sur la transition dans leMonde arabe, lui épargner sa mise à la retraite immédiate-son cauchemar- en lui octroyant une prolongationde sa période d’activité de cinq ans. ChicheLaurent Fabius, vous qui n’êtes plus à une bourde près.R. N.Références> Pour aller plus loin sur ce thème :http://www.renenaba.com/voeux-<strong>2013</strong>-we-shallnever-surrender/> Pour une déconstruction du discours de <strong>Fr</strong>ançoisBurgat http://www.renenaba.com/le-qatar-unemetaphore-de-la-france-en-phase-de-collapsus/> Et de son poulain http://www.renenaba.com/apropos-des-combats-de-syrie-de-la-passivite-ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


14 dclgé a a eKiosque inter<strong>national</strong>Analyses &DécryptagesL'Egypte, un enferpour les ouvriersChaïmaa Abdel-Hamid,Ahram HebdoL'OIT vient declasser l'Egypte sursa liste noire.Privés de libertésyndicale etsoumis à desviolationscontinuelles desconventionsinter<strong>national</strong>es, lesouvriers sontdevenus les pariasdu monde dutravail. A l'originede près de 4 000manifestations etgrèves depuis unan, ces travailleursde la misère nesont toujours pasécoutés.«Nous poursuivronsla voie tracée parGamal Abdel-Nasser qui voulaitcréer un immense château industrielen Egypte », avait lancé leprésident Mohamad Morsi le 1ermai dernier dans un discoursprononcé devant des ouvriers del’industrie sidérurgique au Caire.Lors de la fête du travail, il affirmaitque « l’Egypte encourage lesecteur privé, mais cela ne signifiepas que nous négligeons le secteurpublic (...). La production etl’exportation sont les véritablesindicateurs du développementd’un pays ». Malgré ces paroles, 3817 protestations ouvrières onteu lieu depuis l’accession au pouvoirde Morsi.Ces déclarations reviennentaujourd’hui sonner aux oreillesnon seulement de la classeouvrière, mais aussi de tous lesEgyptiens qui voient leur paysclassé parmi les pires au mondepar l’Organisation Inter<strong>national</strong>edu Travail (OIT). Dans le cadrede la 102e conférence inter<strong>national</strong>edu travail, l’Egypte a été placéesur la liste noire de l’OIT enraison de ses violations des droitsdes travailleurs et des conventionsinter<strong>national</strong>es sur le travail.En tête de la délégation égyptiennequi a pris part à la conférenceannuelle de l’OIT : le ministrede la Main-d’oeuvre, KhaledAl-Azhari. Il s’est rendu à Genèvejeudi 16 juin pour assister à laréunion du comité des critères etdes conventions inter<strong>national</strong>es,où a été examinée la position del’Egypte et où sont discutées lesremarques rédigées par le comité.Lors de cette visite, Al-Azhari aprésenté un dossier rédigé par legouvernement sur les réalisationstouchant le domaine des législationsdes travailleurs. Le gouvernementQandil cherchait à prouverà l’OIT sa volonté de rédigerune nouvelle loi sur les libertéssyndicales. Mais rien n’y est fait :l’Egypte est de retour sur la listenoire.« Un scandale pourun paysrévolutionnaire »Pour l’activiste et défenseur dela lutte syndicale égyptienne,Kamal Abbas, directeur du Centreégyptien des services aux syndicatset aux travailleurs (CTWUS),« il faut préciser que l’Egypte n’estpas entrée sur la liste noire del’OIT. Il s’agit d’un retour surcette liste : en 2008 et 2010, elle s’ytrouvait déjà. C’est un scandale etune humiliation pour un Etat quivient de faire une révolution pourla justice sociale ».Car depuis le 25 janvier, aucunprogrès n’est à noter en ce quiconcerne les conditions de travaildes ouvriers ou leurs droitssociaux. Des sources au sein del’OIT ont indiqué que le classementde l’Egypte était le résultatdu non-respect des engagementsliés à la promulgation de la loi surles libertés syndicales et de lanon-conformité des législations<strong>national</strong>es avec la convention surles droits et les libertés syndicales.Parallèlement, les grèvesouvrières ne font qu’augmentercontre le régime aux quatre coinsdu pays. Le coordinateur généralde la législation et des affairesjuridiques de l’Union indépendantedes ouvriers, MohamedAbdine, souligne que la décisionde l’OIT est basée non seulementsur la non-promulgation de la loides libertés syndicales mais aussien regard du nombre d’ouvriersemprisonnés et licenciés depuisl’arrivée au pouvoir, en juin dernier,de Mohamad Morsi.Pour l’OIT, le retard de la promulgationde la loi des libertéssyndicales reste inexplicable.Jusque-là, c’est la loi 35 de 1976qui régit la formation des syndicatsouvriers. Elle est qualifiée derestrictive, malgré quelquesmodifications apportées depuis1976.Mise sous tutelleLa loi 35 impose la mise soustutelle de l’activité des syndicatspar le gouvernement et oblige lestravailleurs à obtenir l’approbationde l’Etat pour former dessyndicats. L’activiste Kamal Abbasregrette que « les intérêts desouvriers arrivent en dernièreplace dans les priorités du régime.Même les tentatives du gouvernementtransitoire de Essam Charafsont restées suspendues alorsqu’elles sont dans l’intérêt desouvriers et répondent à la plupartde leurs revendications ».En 2011, une nouvelle législationavait été élaborée par l’ancienministre de la Main-d’oeuvre,Ahmad Al-Boraï. Elle autorisait,pour la première fois depuisles années 1950, le pluralismesyndical et donnait la possibilitéaux ouvriers de former leurs propresassociations et syndicatsdans toute entreprise employantau moins 250 travailleurs. Maiscette législation n’a jamais vu lejour.A peine élu, le Parti Liberté etjustice, bras politique des <strong>Fr</strong>èresmusulmans, avait présenté àl’Assemblée du peuple un projetde loi sur les syndicats ouvriersignorant tous les progrès proposésdans le projet d’Al-Boraï. Lanouvelle loi souhaitée par les<strong>Fr</strong>ères facilite la mainmise durégime sur les syndicats sanschanger le fond de la loi 35. (voirpage 5).Si ces lois sont restrictives,elles sont aussi non conformesaux conventions inter<strong>national</strong>essur les droits et les libertés syndicales.L’Egypte ne respecte, selonl’OIT, ni la convention 87 de l’année1948 sur la liberté syndicale etla protection du droit syndical, nicelle 98 de l’année 1949 sur ledroit d’organisation et de négociationcollective.Les lois restrictives ne sont pasla seule raison qui a amené l’OITà déclasser l’Egypte. Les manifestationsouvrières ne cessent des’intensifier depuis l’arrivée des<strong>Fr</strong>ères musulmans au pouvoir.Parallèlement, depuis la révolution,les exigences des ouvrierstémoignent d’un développementimportant. Il n’est plus simplementquestion de revendicationsfinancières mais de revendicationsélargies avec des exigencesportant sur les retraites, l’accèsaux soins ou la sécurité de l’emploi.Politiquenéolibérale et antiouvrièreLes <strong>Fr</strong>ères musulmans onttoujours affiché des positionslibérales à l’encontre d’une quelconqueculture syndicale qui a vule jour à l’ombre des premiersmouvements communistes etsocialistes.Kamal Abbas rappelle qu’il atoujours existé un conflit entre le<strong>Fr</strong>ères et les ouvriers. En juin1939, lorsque quelques cadresouvriers entament la grève de lafaim pour obliger le gouvernementà promulguer une loi syndicale,un cadre de la confrérie,Saleh Achmawi, n’hésite pas àenvoyer une lettre aux ouvriersaffirmant que faire grève est unpéché.Pour beaucoup, la ligne politiquedes <strong>Fr</strong>ères est anti-classeouvrière et pro-impérialiste,comme cela était le cas sousMoubarak. Le programme présentépar Morsi lors de sa candidatureà la présidentielle était, eneffet, basé sur les grandes lignesdu système néolibéral. Il y défendaitla poursuite des politiques deprivatisation dans les secteurs del’éducation, de la santé, des transportset de l’énergie.C’était également le seul programmeà fortement encouragerles investissements étrangers et lalibéralisation centralisée deséchanges commerciaux.Aujourd’hui, pour tenter desortir de la liste noire de l’OIT, legouvernement cherche à promulguerune nouvelle loi au plus vite.Des tentatives qui ne semblentpas convaincre les membres del’OIT, qui ont décidé de donnerun délai de six mois à l’Egyptepour préparer un projet de loirespectant les normes inter<strong>national</strong>es.L’OIT souhaite que le projetlui soit remis avant même sa présentationau Parlement. Desrecommandations qui devrontêtre respectées si l’Egypte ne veutpas être exposée à des sanctionsinter<strong>national</strong>es.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15Les retombées libanaisesde la bataille de QousseirScarlett Haddad, L’Orient LeJourEntre Saïda, leNord et la Békaa, ladéstabilisationambulante sedéplace, faisant àchaque fois denouvelles victimes,qui meurentinutilement àcause à la fois dulaxisme de l’État etde la déterminationde certaines partiesà transposer leconflit syrien auLiban.Il est pourtant clair que cen’est pas ce genre d’incidentsqui poussera le Hezbollah àretirer ses effectifs de Syrie.Le secrétaire général du parti l’adit et répété, la participation auxcombats en Syrie est une sorte deguerre préventive pour empêcherles takfiristes d’avoir des bases auLiban à partir desquelles, selon leHezbollah, ils se retourneraientcontre tout le monde. Dans cecas, à quoi servent ces incidents ?Selon une source sécuritaire,chaque région a une fonctionparticulière. À Saïda, il s’agit defermer la route du Sud aux partisansdu Hezbollah et aux chiitesen général pour lancer une fitnaqui serait de nature à discréditerdéfinitivement la résistance en larenvoyant à la dimension d’unesimple milice chiite. Par contre,au Nord et dans la Békaa, lesaffrontements ont un autreaspect. Ils seraient en quelquesorte liés à la bataille de Qousseir.En effet, depuis que cette ville aété reprise par l’armée syrienne,les combattants de l’opposition seseraient réfugiés dans le jurd deErsal, et autour des localités deYabroud et de Zabadani au sudouestde Damas. D’ailleurs, lescombats s’intensifient dans cettezone, les forces du régime estimantque pour compléter la victoirede Qousseir et pacifier réellementla capitale et ses environs,il faut contrôler les localités quil’entourent jusqu’à la frontièrelibanaise, en passant par le jurdde Ersal. En d’autres termes, laroute de Ersal est encore la seuleouverte pour les combattants quiont fui Qousseir. D’où l’importancepour l’opposition syrienneet ses alliés libanais de maintenircette route ouverte.La localité deErsal serait donc en train d’êtreen quelque sorte prise en otagepar l’opposition syrienne et sesalliés, alors qu’une bonne partiede la population est favorable àl’armée. Les incidents qui se multiplientdans cette zone s’inscriraientdonc dans ce cadre : pourles uns, il faut à tout prix maintenirla route ouverte pour l’oppositionsyrienne vers Ersal, et pourd’autres, il faut absolument la fermer.L’embuscade tendue endébut de semaine à six jeunesgens venus de Laboué vers Ersalavait donc pour objectif concretde donner une leçon à tous leschiites de la région pour qu’ils nese risquent plus à emprunter cechemin, en plus d’amplifier lefossé entre les deux communautés,sunnite et chiite. L’embuscadea abouti à la mort de quatre desjeunes gens, deux de la familleJaafar, un de la famille Amhaz etun Libanais d’origine turque.Mais il y avait en fait six jeunesgens dont deux ont réussi à s’enfuir,et ils ont pu identifier lesassaillants, qui seraient pratiquementles mêmes que ceux quiavaient tué l’officier Bechaalanyet le soldat Zahramane il y a quelquesmois.Les commandementsdu Hezbollah et d’Amal ont trèsvite réagi pour empêcher que cegrave incident ne prenne de l’ampleuret s’étende à toute la région.Ils se sont rendus auprès des clansJaafar et Amhaz pour les calmer,et en même temps, les habitantsde Ersal ont publié un communiquépour condamner l’embuscade.Effectivement, dès le lendemain,une délégation de Ersal aassisté aux obsèques des victimesdans une volonté d’apaisement.Mais ceux qui ne veulent pas quele Hezbollah et ses partisans fourrentleur nez à Ersal et cherchentà bloquer la route pour les opposantssyriens ne se sont pas calméspour autant. Hier, ils ont tiréen direction de Laboué, dans unetentative de créer une nouvelleligne de démarcation entre ce villageet Ersal dans le genre de cellequi sépare Jabal Mohsen de Babel-Tebbaneh à Tripoli. Dans cetteoptique, les incidents sont doncappelés à se poursuivre dans cesecteur, pour continuer à assurerles arrières des combattants del’opposition. En même temps,l’armée syrienne (aidée par leHezbollah) affirme sa volonté devouloir pacifier cette région ducôté syrien, et elle pourrait bien ylancer une offensive, les deuxfusées lancées par un hélicoptèresyrien sur Ersal pouvant être perçuescomme un avertissement...TourismeTounes Barcha, une opération séductiongrand formatYüsra N. M'hiri,Kapitalis.comSamedi prochain,l'Avenue qui, deuxans plus tôt, avaitraisonné dufameux «dégage»lors de la révoltepopulaire contre ladictature de BenAli, se transformeraen une immensesalle de fête à cielouvert.De l'hôtel Africa jusqu'auThéâtre municipal,l'Avenue sera aménagéepour accueillir des artistes de tousbords, qui reflèteront la diversitéde leurs inspirations, de la modernitéà la tradition, un mélangeartistique en adéquation avec lamosaïque tunisienne.En exclusivité,l'Avenue accueillera, pour unefin d'après midi pas comme lesautres, échassier, Jumper Men,sculpteurs de ballons, clowns, statueshumaines, mimes, jongleurs,musiciens... Un vrai bain d'enfanceattend petits et grands, pour uneTunisie jeune et dynamique, séduisanteet savoureuse.Mohamed Ali Toumi, présidentde la Fédération tunisienne desagences de voyage (Ftav), et HabibAmmar, directeur général del'Office <strong>national</strong> du tourisme tunisien(Ontt), qui parraine l'événement,ont tenu, mercredi, uneconférence de presse à Tunis pourprésenter cette manifestation intitulée«Tounes Barcha», dont la réalisationsera assurée par BilelBesbes, de l'agence de conseil encommunication InitiativeBusiness.L'objectif de cette manifestationest de démontrer que laTunisie, dans sa diversité et sarichesse, est une destination touristiquetoujours aussi attrayante,malgré les échos des derniers évènements(très médiatisés, à l'étranger)qui ont écorné quelque peuson image de pays calme, accueillantet chaleureux. Chargé d'espoir,Mohamed Ali Toumi explique: «Ala veille de la haute saison touristique,il est temps de démontrer auxtouristes que la Tunisie reste toléranteet moderne et ne fait quepasser par une période d'apprentissagede la démocratie et de laliberté». Habib Ammar met enALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>avant «la Tunisie tolérante»: «Cetévénement va donner à la Tunisieune image d'ouverture et de fraternitéet consolider les effortsdéployés par l'administration dutourisme en ce sens».Durant l'événement,des messages d'amour, depaix et de fraternité seront mis à ladisposition des gens qui pourrontles signer. Dans les 48 heures quisuivront, ces messages seront misdans des enveloppes puis envoyéspar la poste à des destinataires enTunisie, au hasard des 10.000adresses réelles présélectionnées.D'autres messages seront postésvers l'étranger, tels que la <strong>Fr</strong>ance, laHollande et l'Angleterre, des marchéstouristiques traditionnels dela Tunisie.1000 courriers attachants,pleins d'espoir et d'amitié, invitantnos amis de l'autre côté de laMéditerranée à venir en Tunisie,pays aimable – dont les gueuleshaineuses des extrémistes islamistesne sauraient changer la vocationd'ouverture et de modernité –et qui prône, la paix et la diversité.Cetévénement bénéficierad'une large couverture médiatiquecar au-delà des journalistes étrangerset tunisiens qui feront ledéplacement, il sera retransmis enlive streaming sur écran géant àl'ambassade de Tunisie à Paris oùdes personnalités françaises serontconviées pour l'occasion. BilelBesbes explique que «TounesBarcha» sera également transmisen direct sur les réseaux sociaux,notamment Facebook et Twitter.


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELesgensCraignant une propagationdu conflit à sonpays, le président libanaisMichel Sleimanea, pour la première fois, exhortéle Hezbollah chiite, allié indéfectibledu régime de Bachar al-Assad, à mettre fin à sa participationaux combats, crucialedans les récents succès de l'arméesyrienne. A deux joursd'une réunion à Doha de 11 payssoutenant l'opposition, l'Arméesyrienne libre (ASL), principalecomposante de la rébellion, aréclamé des missiles anti-aérienset antichars et une zone d'exclusionaérienne. «Nous avonsbesoin de missiles sol-air decourte portée MANPAD, de missilesantichars, de mortiers, demunitions (...) de gilets pareballeset de masques à gaz», adéclaré le porte-parole de l'ASL,Louaï Mokdad. Il a dit que songroupe "s'engageait à veiller à ceque ces armes ne tombent pasaux mains de groupes incontrôlésou extrémistes», lesOccidentaux refusant jusqu'icide livrer des armes en exprimantprécisément cette crainte. Lechef de la diplomatie françaiseRami HamdallahLe chef du gouvernement de l'Autorité palestinienne, Rami Hamdallah, a présenté sadémission, moins de trois semaines après sa nomination, frustré de devoir partager sespouvoirs avec les deux vice-Premiers ministres imposés par le président MahmoudAbbas. M. Abbas n'a pas indiqué s'il acceptait la démission de M. Hamdallah, ununiversitaire nommé le 2 juin pour succéder à Salam Fayyad, économiste plébiscité par lacommunauté inter<strong>national</strong>e mais son porte-parole Nabil Abou Roudeina a annoncé dansun communiqué qu'il avait «reçu la lettre de démission du Premier ministre RamiHamdallah et allait l'examiner».Crise syrienneL’opposition veutdes armes et une zoned'exclusion aérienneLes «rebelles» syriens ont mis en garde jeudi contre une ‘catastrophe humanitaire» s'ilsn'obtenaient pas d'armes lourdes pour protéger les zones civiles, après l'intensificationdes opérations de l'armée aidée par le Hezbollah libanais.Au moins un million de manifestantssont descendus hier ( jeudi, ndlr) dansles rues des grandes villes du Brésil audixième jour de fronde sociale marqué par deviolents affrontements avec la police, desdizaines de blessés et un premier mort. Cetteimportante mobilisation a poussé la présidenteDilma Rousseff à annuler un voyageofficiel prévu au Japon du 26 au 28 juin et àconvoquer une réunion de crise avec sesministres les plus proches, vendredi matin. Laréunion, qui n'a pu immédiatement êtreconfirmée par l'AFP auprès de la présidence,aura lieu à 09H30 (1230 GMT) à Brasilia(centre), selon les sites de Globale, Folache deSan Paulo et O Est ado de San Paulo. Le mouvementde fronde sociale qui secoue le paysdepuis une dizaines de jours avait promis viales réseaux sociaux de faire descendre un millionde manifestants jeudi dans les rues d'unecentaine de villes du pays pour exiger des servicespublics de qualité et dénoncer la facturedu Mondial de football-2014, malgré uneLaurent Fabius l'a répété enaffirmant que son pays excluaitde livrer à la rébellion des armesqui pourraient «se retourner»contre lui.Mais M. Mokdad a prévenudu risque d'"une véritable catastrophehumanitaire" en cas derefus, accusant les troupes durégime de se livrer à des massacresdans les régions qu'ellesreprennent.Bataille près deDamasLe secrétaire d'Etat JohnKerry participera samedi à laréunion des «Amis du peupleA une année de la Coupe du mondeLe Brésil, l’ébullitionsyrien» avec d'autres représentantsde pays arabes et occidentaux,pour examiner les moyensd'aider les rebelles et les effortspour réunir une conférence depaix à Genève. Néanmoins,Moscou, alliée du régime Assad,a affirmé que les Occidentauxavaient refusé de s'engager surune date concrète car ilsn'étaient pas sûrs de pouvoirfaire venir l'opposition qui exigeun départ de M. Assad. Après lareprise par l'armée de plusieurssecteurs rebelles, le porte-parolede l'ASL a assuré que le régimemassait des troupes en vue d'uneoffensive autour de Damas, dansla région d'Alep (nord) et dans lebaisse des tarifs des transports en communobtenue au cours des derniers jours. Desmanifestants ont également exprimé leurmécontentement contre les médias, en s'enprenant notamment à une équipe de télévisionde la chaîne Globo. A Brigadeiro Pareto,dans l’État de San Paulo (sud-est), un manifestantest mort renversé jeudi soir par unevoiture qui tentait de doubler un groupe deprotestataires qui bloquaient une rue. ABrasilia, où se sont rassemblées 30 000 personnes,des manifestants ont attaqué dans lasoirée le ministère des Affaires étrangèresd'où ils ont été refoulés de justesse par lapolice, après avoir brisé une porte vitrée etune cinquantaine de fenêtres. Les affrontementsont fait une trentaine de blessés. Plusde 300 000 manifestants ont défilé à Rio deJaneiro (sud-est) où après un début de marchepacifique des heurts violents ont éclatédevant la mairie. La police a tiré des gazlacrymogènes et des balles en caoutchouccontre un groupe de manifestants radicaux.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>centre. D'ailleurs, une importantebataille entre armée,appuyée par le Hezbollah, etrebelles, se joue dans les banlieuessud et est de Damas, selonl'Observatoire syrien des droitsde l'Homme (OSDH). Les troupestentent de reprendre les villesde Zayabiya et Babila, ce quileur permettrait de couper l'approvisionnementdes insurgésretranchés dans le sud deDamas.Plusieurs quartiers du sud etde l'est de la capitale, dontQaboun, Barzé, Jobar, Hajar al-Aswad et Qadam étaient euxaussi pris sous le feu de l'armée.Dans un communiqué, l'oppositiona dit craindre que Qabounet Barzé ne soient pris d'assaut,redoutant «un nouveau massacre».«Après six mois de siège etavec le soutien du Hezbollah,(ces secteurs) sont en danger et40 000 civils souffrent du manquede nourriture et de médicaments».Selon militants et rebelles,le Hezbollah se déploie désormaisaussi dans le nord, enpréparation d'un assaut contre ladeuxième ville du pays, Alep.R. I.Au moins 40 personnes ont été blessées dontun journaliste de la TV Globe, touché aufront par une balle en caoutchouc. Selon undécompte effectué par l'AFP, à partir des estimationsofficielles fournies par la police oudes experts, ils étaient notamment 110.000 àSan Paulo, 100 000 à Vitoria, 52 000 à Recife,30 000 à Manaus, 30 000 à Curitiba, 20 000 àSalvador de Ébahi et 20 000 à Aracée. AVitoria (sud-est), un groupe de manifestantsa détruit les cabines de péage d'un pont quirelie la ville à sa voisine. Devant le tribunal deJustice, un bataillon d'élite de la police a dûintervenir avec des gaz lacrymogènes pourdisperser un groupe radical. A Salvador deEbahi (nord-est), théâtre de la premièremanifestation dans l'après-midi, des affrontementsviolents ont également éclaté. Lesmanifestants ont incendié un bus et lancé despierres sur des minibus de la Pifa, organisatricede la Coupe des Confédérations de footballqui se dispute actuellement dans le payset du Mondial dans un an.Sur le filIsraëlUn garde de sécuritéisraélien a tué hier,apparemment par méprise,un visiteur juif au Mur desLamentations à Jérusalem,site symbolique dujudaïsme, le prenant pour unactiviste palestinien, selon lapolice. «Il y avait un hommejuif, un Israélien, qui setrouvait dans le secteur destoilettes», a indiqué leporte-parole de la policeMicky Rosenfeld. «Il a, pourune raison inconnue, criéAllah Akbar (Dieu est le plusgrand, en arabe)». «Un gardede sécurité a dégainé sonarme et tiré à plusieursreprises sur le suspect, quiest décédé de sesblessures», a-t-il précisé.L'incident est survenu peuavant 08H00 (05H00 GMT)alors que la place devant le«Kotel», le mur occidental,dit aussi Mur desLamentations, se remplissaitde fidèles pour la prièrematinale à quelques heuresdu shabat, jour de reposhebdomadaire chez les juifs.Le site a été fermé au publicpour au moins une heureaprès l'incident. Rosenfeld,qui a annoncé l'ouvertured'une enquête, a indiqué queles circonstances del'incident n'étaient pasencore éclaircies.Etats-UnisLe président américain,Barack Obama, a nommé lenouveau directeur du FBI,Jim Comey, en remplacementde Robert Mueller qui était àla tête de la police fédéraledepuis le 11 septembre 2001,a annoncé, hier, unresponsable de la Maison-Blanche.Cet ancienresponsable del'administration Bush,procureur et spécialiste de lasécurité <strong>national</strong>e pendantplus de 20 ans, a fait preuved'une «constance, d'uneintégrité et de principesinébranlables en défendant àla fois notre sécurité et nosvaleurs», a déclaré ceresponsable dans uncommuniqué. Nommé dansla foulée du 11 septembre2001 comme ministre adjointde la Justice sous George W.Bush, Jim Comey âgé de 52ans, a occupé des fonctionsde procureur fédéral pendant15 ans, en particulier à NewYork.EspagneUn réseau lié à Al-Qaïdasoupçonné d'envoyer descombattants en Syrie a étédémantelé vendredi matindans l'enclave espagnole deCeuta, dans le nord duMaroc, et huit personnes ontété arrêtées, a annoncé leministère de l'Intérieur.«Nous avons démantelé unréseau responsable del'envoi de combattants à desgroupes terroristes liés à Al-Qaïda qui opèrent en Syrie»,a indiqué dans uncommuniqué le ministère,qui précise que le réseauavait aussi une base dans laville voisine de Fnideq, auMaroc, et que les personnesinterpellées serontpoursuivies pour«appartenance à uneorganisation terroriste».


Selon le témoignage deMoftah Missouri», s’iln’existe pas de trace de ceversement, c’est que «chez nous, à la Présidence (libyenne, ndlr), quand on donnede l’argent à quelqu’un, il n’y a pasun transfert bancaire, il n’y a pasde chèque, c’est de l’argent liquidedans des mallettes ».Le régime de l’ancien guide abien soutenu financièrementNicolas Sarkozy lors de l’électionprésidentielle de 2007, écritMediapart. Le diplomate, avecrang d’ambassadeur et qui futégalement ministre, indique avoirappris de Mouammar Kadhafilui-même que la Libye avait versé« une vingtaine de millions dedollars » à Nicolas Sarkozy à l'occasionde sa campagne de 2007.Dans cet entretien, réalisé le 15juin dans un hôtel de Tripoli,Moftah Missouri confirme l’authenticitéd’un document officiellibyen dévoilé par Mediapart le 28avril 2012, lors de l’entre-deuxtoursde la présidentielle de 2012.Cette note, datée du 10 décembre20<strong>06</strong>, est un accord de principequi précise que la Libye avaitdécidé « d’appuyer la campagneélectorale" de Nicolas Sarkozy à laprésidentielle de 2007, et ce pour> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BL’ex-interprète de KadhafiSarkozy a empoché20 millions de dollarsDans une interview diffusée jeudi soir dans le magazine « Complément d'enquête » sur<strong>Fr</strong>ance 2, l’ex-interprète de Mouammar Kadhafi affirme que le Guide libyen a versé « unevingtaine de millions de dollars » à Nicolas Sarkozy pour sa campagne en 2007.Les gensKhalid SkahLa Norvège va demander à la<strong>Fr</strong>ance l'extradition de l'athlètemarocain Khalid Skah, médailléd'or aux jeux Olympiques de1992, arrêté mercredi dernier àl'aéroport de Paris-Orly, aannoncé la police norvégienne,qui veut l'entendre dans uneaffaire de violences familiales.Vainqueur du 10 000 m aux JO deBarcelone et double champion dumonde de cross-country, Skahfaisait l'objet d'un mandat d'arrêtémis par la Norvège pourviolences et menaces contre sonex-épouse norvégienne et leursdeux enfants. «Nous allonsdemander son extradition de<strong>Fr</strong>ance vers la Norvège», a déclaréune responsable juridique de lapolice d'Oslo, Trine Krok. Lerenseignement intérieurnorvégien (PST) a dit s'intéresserégalement à lui pour des proposmenaçants à l'encontre deresponsables locaux.un «montant de cinquante millionsd’euros». «Ça, c’est le documentde projet, d’appui ou desoutien financier à la campagneprésidentielle du présidentSarkozy », assure le diplomate faceà la caméra.Et de conclure : « C’est un vraidocument. » L’homme d’affairesfranco-libanais Ziad Takieddineavait déjà affirmé le 19 décembre2012 détenir les preuves d’unfinancement par la Libye de lacampagne électorale de NicolasSarkozy. Et en mars 2011, l'un desfils Kadhafi, Saïf al-Islam, avaitdéclaré sur Euro<strong>news</strong> : « C'estnous qui avons financé sa campagne(...) On a tous les détails et onrévélera tout prochainement. »Yanis RamyTunisieLes exportations en haussede 6,6%Le ministère de la Santé a donné sonaccord de principe pour la commercialisationd'une nouvelle pilule abortive,pilule du lendemain, a confirmé un haut responsabledu ministère, au moment où desinformations circulent sur une éventuelleremise en cause du droit à l'avortement enTunisie. «La politique de la Tunisie en matièrede planning familial est irréversible.Le ministère de la santé a donné sonaccord de principe pour la commercialisationen Tunisie d'une nouvelle pilule abortive», aaffirmé Mme Nadia Fenina, directrice de lapharmacie et des médicaments au ministèrede la santé. Des informations avaient circuléLes exportations tunisiennesont évolué de 6,6% au coursdes cinq premiers mois de<strong>2013</strong>, contre 4,1% au cours de lamême période de 2012, selon lebulletin de l'Institut <strong>national</strong> de lastatistique (INS) du mois de Juin<strong>2013</strong>. Idem, les importations ontévolué de 6,3% à fin Mai <strong>2013</strong>,contre 14,3% au cours de la mêmepériode de 2012, d'après la mêmesource. Les mêmes données révèlentune aggravation du déficit dela balance commerciale, lequel aatteint 4740,2 millions de dinars,alors qu'il était de l'ordre de 4493,8millions de dinars en 2012 et unmaintien du taux de couverturedes importations par les exportationsaux alentours de 71%. Lahausse des exportations est dueselon l'INS, à l'évolution desexportations de l'ensemble des secteurs,notamment l'agriculture etl'industrie agroalimentaire(+6,<strong>22</strong>%), phosphate et dérivés(+10,3%),les Industries mécaniqueset électriques (IME)(+5,6%), le textile, habillement etcuir(+6,4%)et les industriesmanufacturières(+15,5%). Parcontre, les exportations du secteurde l'énergie ont reculé de 7,2%,selon la même source. En ce quiconcerne les importations, lesdonnées de l'INS révèlent unaccroissement des importations deplusieurs secteurs dont les produitsalimentaires (+4,20%),l'énergie(+8%) et les produitsd'équipement (+7,3%). Par destination,71,3% des exportationstunisiennes ont été destinées aumarché européen. Celles-ci ont cruégalement en destination des marchésturc (+89%), Russe (+71,9%), libyen (+7%) et<strong>Algérie</strong>n(+3,8%). Cependant, lesexportations vers le Maroc ontbaissé de 4,2%. Du côté des importations,la valeur des échanges avecl'Union européenne a atteint9448,6 millions de dinars, enhausse de 8,5% par rapport à 2012.récemment sur les réseaux sociaux concernantl'adoption de nouvelles restrictions enmatière de contraception, dont la commercialisation,sur ordonnance, des pilulescontraceptives, actuellement en vente libredans les pharmacies en Tunisie.En mars dernier lors du Forum socialmondial tenu à Tunis, l'Association tunisiennedes femmes démocrates (ATFD) avaitexprimé «des inquiétudes» concernant «lesrisques d'une régression» dans les texteslégislatifs et la pratique de l'interruptionvolontaire de la grossesse (IVG) en Tunisie.L'IVG est autorisée en Tunisie depuis 1973 envertu de l'article 214 du code pénal (loi N°73-ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>17MarocLa demandeintérieureen hausseLa demande intérieure auMaroc serait en hausse de 5 %en volume en <strong>2013</strong> au lieu de2,4 % en 2012, bénéficiant del'amélioration de laconsommation des ménages,sous l'effet notamment del'accroissement de leursrevenus induits par laperformance de l'activitéagricole, a indiqué jeudi leHaut-commissariat au plan duMaroc (HCP).La consommation desménages s'accroitrait de 6 %au lieu de 3,6 % en 2012,précise le HCP dans une note<strong>d'information</strong> présentant lasituation macroéconomique duMaroc en <strong>2013</strong> et uneexploration de l'évolution en2014. Pour sa part, laconsommation publiqueconnaitrait un netralentissement, en progressantde 3 % en volume au lieu de7,9 % en 2012, souligne le HCP.De son côté, la formation brutedu capital fixe (FBCF) seraitaffectée par la baisse del'investissement public del'administration centrale de 15milliards de dirhams (MMDH)d'une part, et par lerétrécissement des marges definancement en faveur dusecteur privé d'autre part, et sacroissance se situerait à prèsde 0,5 % au lieu de 2,7 % en2012, ajoute la note<strong>d'information</strong>. En effet, lademande intérieurecontribuerait pour 5,8 points àla croissance du PIB en <strong>2013</strong>au lieu de 2,7 % en 2012. Parailleurs, la demande extérieurenette en biens et services(Ecart entre les exportations etles importations),enregistrerait une contributionnégative à la croissance de (-1,2) point en <strong>2013</strong>, après avoiraffiché une contribution nulleen 2012. Les exportations debiens et services devraientenregistrer une légère haussede 1,3 % en volume, alors queles importations devraients'accroitre de 3,1 %. L'année<strong>2013</strong> serait marquée par unaccroissement du PIB à prixcourants de 5,7 % au lieu de3,2 % en 2012. Parallèlement,la consommation finale<strong>national</strong>e, devrait s'accroitrede 7,6 % en <strong>2013</strong>. De ce fait,l'épargne intérieure serait enbaisse, en passant de 21,1 %du PIB en 2012 à 19,7 % en<strong>2013</strong>.Avortement en TunisieCommercialisation d'une nouvellepilule abortive2 du 26 septembre 1973). Une enquête del'Office <strong>national</strong> de la famille et de la population(ONFP), réalisée en 2012, révèle que70% des femmes choisissent, en matièred'avortement, plutôt la méthode médicamenteuse.Le rapport élaboré par l'ATFD souligneune baisse de 2% des activités d'IVG dans lescliniques de l'ONFP et de plus de 55% dansles services hospitaliers."Ces chiffres alarmants témoignent de servicesnon disponibles et des difficultés que lesfemmes rencontrent à l'accès à l'interruptionvolontaire de grossesse aujourd'hui", s'inquiètel'organisation féminine.


18> S P O R T SFootball fémininLes Etats-Unisvers un recordLa nouvelle édition duClassement mondial féminin nevoit que peu de modificationsintervenir au sommet de lahiérarchie. Les Etats-Unis restenten tête devant l’Allemagne et leJapon, suivis du Brésil, de laSuède et de la <strong>Fr</strong>ance. La seuleprogression du Top 10 est àmettre à l’actif de la Suède quirécupère la 5 e place de la <strong>Fr</strong>ance.Inarrêtables, les Américaines sonten quête de records : une victoireface à une équipe de premier planleur permettrait en effet de battreleur record de points (2 233, enmai 2010) et le record absolu depoints, détenu par l’Allemagne(2 234, en 2005). Les Anglaises(7 e ) sont quant à elles prochesd’être la douzième équipe àfranchir la barre symbolique des 2000 points. Pour la première foisde leur histoire, les équipesd’Albanie (60 e , 1 374 points), duMonténégro (81e, 1 258 points) etdu Koweït (119 e , 870 points)intègrent le Classement mondialféminin, tandis que l’Ouzbékistan(44 e ), le Kirghizistan (98 e ) et laGéorgie (103 e ) le retrouvent aprèsun temps d’absence. Étant donnéque six équipes sortent pour leurpart du classement faute d’avoirdisputé assez de matches, lenombre d’équipes figurant auclassement demeure inchangé à124. Dans le Top 50, la Nouvelle-Zélande (19 e , plus 1), l’Ecosse(20ème, plus 1), le Viêt-Nam(28ème, plus 2), la Papouasie-Nouvelle-Guinée (47 e plus 1) et leCameroun (48 e , plus 1)enregistrent le meilleurclassement de leur histoire. Surun total de 74 rencontres prisesen compte, 36 ont été disputéesdans le cadre des qualificationspour la Coupe du MondeFéminine de la Fifa, Canada 2015.Les 38 autres rencontres étaientdes matches amicaux.Espagne-TahitiHaimoudia officiéla rencontreDjamel Haïmoudi a officié larencontre du Groupe B de laCoupe des confédérations <strong>2013</strong>entre l'Espagne et Tahiti. Le coupd'envoi de la partie a été donnéjeudi à 20h (heure algérienne) aucélèbre stade Maracanã de Rio deJaneiro (Brésil). Les deuxsélections aux niveaux et auxobjectifs totalement différentsn'ont pas connu les mêmesdébuts. Si l'Espagne s'estnaturellement imposée (2-1contre l'Uruguay), Tahiti s'est toutaussi logiquement inclinée (1-6contre le Nigéria) lors de leurentrée en lice dans lacompétition. Djamel Haimoudi aété assisté par son compatrioteAbdelhak Etchiali et RedouaneAchik (Maroc). Djamel Haïmoudi,meilleur arbitre africain en 2012,possède une grande expérienceautant sur le continent noir quesur le plan inter<strong>national</strong>.Inter<strong>national</strong> depuis 2004, il aarbitré en Champions League, enCoupe de la confédération et enSuper Coupe. Mais également leMondial des Clubs en 2012. A sonactif aussi, des matches officiésen Coupe d'Afrique des nations2008, 2010, 2012 et <strong>2013</strong>, ainsique dans les éliminatoires pour laCoupe du monde 20<strong>06</strong>, 2010 et2014.Jeux olympiquesLa Turquie accueille l’avenirOn promet généralement aux joueurs qui brillent lors d’une Coupe du monde U-20 de la Fifa un avenirradieux. Diego Maradona, Robert Prosinecki ou Lionel Messi ne sont que quelques exemples de lacarrière que réserve un Ballon d’Or reçu lors de la prestigieuse compétition juniors.Sacré meilleur joueur de la dernièreédition en 2011 en Colombie, etauréolé du titre de champion dumonde, le Brésilien Henrique a pourl’instant du mal à imiter ses glorieux prédécesseurs,avec des passages pas vraiment convaincantsà Vitoria, Grenade, en Liga espagnole,puis Sport et Botafogo. Mais d’autres joyauxrévélés sur la scène colombienne ont déjà eu letemps de confirmer leur talent. C’est notammentle cas d’Oscar, milieu de terrain deschampions du monde U-20, qui, en l’espace dedeux saisons, est devenu le meneur de jeu attitréde Chelsea, vainqueur de l’UEFA EuropaLeague, et de la Seleçao.Auteur d’un triplé en finale, le stratège desBlues est le meilleur exemple d’une générationauriverde qui a su profiter de l’expérienceacquise en Colombie pour progresser dans lesmois qui ont suivi. Le défenseur Danilo a ainsirejoint les rangs du FC Porto où il a décrochéles deux derniers championnats du Portugal,tandis que Juan Jesus s’est fait une place dansl’arrière-garde de l’Inter Milan et que le milieudéfensif Fernando, vient de boucler une saisonpleine à Grêmio, ce qui lui a valu un transfertrécent au Shakhtar Donetsk et une admirationde Luiz Felipe Scolari ; Le sélectionneur a vutellement de qualités chez le jeune joueur qu’illui a offert une convocation pour la Coupe desConfédérations de la FIFA <strong>2013</strong>.Saisir les opportunitésEnfin Philippe Coutinho, qui avait déjà faitses preuves à l’Inter, distribue aujourd’hui sescaviars aux attaquants de Liverpool. "C’était ungrand moment pour tous les Brésiliens", se souvient-ilau micro de FIFA.com au momentd’évoquer le cinquième sacre U-20 de son pays.Côte d’IvoireBien que la Côte d'Ivoire soit considéréecomme une grande nation du football africain,son palmarès demeure pauvre. Deuxentraîneurs seulement ont réussi à lui offrir un titrecontinental. L'un d'eux est Ibrahim Kamara, sélectionneurdes champions d'Afrique qui disputeront laCoupe du Monde U-17 de la Fifa, Emirats ArabesUnis <strong>2013</strong>. Lorsque les Ivoiriens se sont qualifiéspour la phase finale de la CAN <strong>2013</strong> au Maroc, personnene les voyait réellement repartir avec la timbale,a fortiori après leur match nul inaugural dansun groupe relevé avec le Ghana et le Nigeria. Kamaraa pourtant rejoint Yeo Martial, vainqueur de laCoupe d'Afrique des nations de la CAF 1992, autableau d'honneur des entraîneurs ivoiriens. Le titreafricain des U-17 ne suffit cependant pas à rassasierle technicien, qui voit désormais plus grand.Domicilié à Paris, il a passé dix ans à la tête des équipesde jeunes de l'USM Montargis. «Le cadet quidébarque chez nos U-17 est mis au parfum dès lepremier jour, à savoir qu'ici, il n'a aucun droit, quedes devoirs», explique-t-il à fifa.com. «Et le premierest de se mettre au niveau de ceux qui étaient là avantlui. Il doit faire honneur au prestigieux maillot qu'ilva porter. Il faut aussi qu'il développe un sens aigudu jeu. Cela doit être une de ses priorités chez lesEléphanteaux».La philosophie de Kamara a fonctionné auMaroc. Après le nul contre le Congo (1-1) pour leurentrée en lice, les Ivoiriens ont battu le Nigeria. Lescore nul et vierge obtenu face au Ghana leur a permisd'intégrer le dernier carré, et surtout de composterleur billet pour l'épreuve suprême. Victorieux deleurs hôtes marocains (2-1) au tour suivant, les Éléphanteauxse sont mesurés en finale à des GoldenEaglets qu'ils ont encore battus, cette fois au prixd'une séance de tirs au but (5-4) alors que le tableaud'affichage indiquait (1-1) après 120 minutes.«Ça va rester dans l’histoire, et on en a fait partie.C’est un vrai honneur. C’est dommage quele Brésil ne soit pas qualifié cette année. Celanous laisse triste.» Le Portugal, finaliste valeureuxet malheureux en 2011, sera bel et bien làet espère avoir dans ses rangs un joueur aussidécisif que l’avait été Nelson Oliveira. Alorsattaquant dans la réserve de Benfica, l’attaquanta profité du tournoi colombien pour remporterle Ballon d’Argent adidas, et se faire un nom…que Paulo Bento a couché sur sa liste dejoueurs pour l’UEFA-Euro 2012. Entretemps, ilavait fait ses débuts avec l’équipe première lisboèteet juste après, il a gagné du temps de jeuen passant la saison 2012/13 au Deportivo LaCorogne. Ancien rival de Benfica en club, JamesRodriguez est devenu la coqueluche de tout unpays pour ses prouesses sous le maillot cafeteroLes Eléphanteaux placent la barre hautALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>La maturité plutôt quel'individualitéBien que la promotion <strong>2013</strong> des Eléphanteaux aithissé la Côte d'Ivoire sur la plus haute marche dupodium, Kamara s'est mis en tête d'étudier d'autrespossibilités pour étoffer son groupe. "J'ai passé quelquesjours à Londres.J'y ai rencontré trois jeunes Ivoiriens de Chelsea,Charlton Athletic et Stevenage, et leurs parents",raconte le sélectionneur. «Nous restons concentréssur notre objectif, qui est d'élargir notre éventail dejoueurs et de les intégrer à notre projet. Plus on s'yprend tôt, mieux c'est.»Un stage d'une semaine à Bingerville, en Côted'Ivoire, lui a aussi donné l'opportunité de jeter un?il aux jeunes résidant en Afrique. «Ce stage nous apermis de passer en revue nos moins de 16 ans et demieux évaluer le niveau de cette génération»,détaille-t-il. «Nous recherchons de la maturité, passeulement des qualités individuelles. L'idée est d'insistersur l'esprit d'équipe plutôt que de mettre enavant les individualités.» Après le titre continental,Kamara veut rester vigilant quant au développementdu football <strong>national</strong>.«Ce succès à la CAN ne doit pas nous amener àpenser que la formation est une réussite dans notrepays», estime-t-il. «Il faut être réaliste, nous n'en faisonspas assez à la source pour avoir des équipes dejeunes compétitives de manière durable.»Kamara affirme qu'il doit sa réussite à la patienceavec laquelle il suit ces adolescents. «Il n'y a quecomme ça qu'on peut avoir une idée exacte de leurvaleur», poursuit-il. «C'est un laboratoire. De cettefaçon, on déniche de très bons joueurs», conclut lesélectionneur. Tellement bons qu'ils ont offert untitre de champion d'Afrique à leur pays, en attendantde confirmer sur la scène mondiale.devant ses propres supporters. «J’ai des trèsbons souvenirs de Colombie 2011", avoue àFIFA.com le milieu offensif qui a remportétrois championnats du Portugal et une UEFAEuropa League avec le FC Porto avant derejoindre Monaco pour la saison à venir. «Tousles joueurs aiment participer à un Mondial,surtout chez soi, devant ses propres supporters.C’était une expérience incroyable que je n’oublieraijamais. J’ai eu l’opportunité de grandiren tant que joueur, être plus connu partout. LesCoupes du Monde U-20 sont une belle vitrinepour tous les jeunes. A cet âge-là normalement,on n’a rarement de telles opportunités. Donc ilfaut les saisir." Message reçu par d’autres révélations,devenues depuis des confirmations,comme son coéquipier Luis Muriel, meilleurcolombien du tournoi en 2011 avec 4 réalisations.L’attaquant n’a pas cessé de progresserdepuis, et est aujourd’hui un titulaire en puissancedans la ligne offensive de l’Udinese, auxcôtés du héros local, Antonio Di Natale.«Attention, notez le nom de Luis Muriel dansvos tablettes. Il a tout pour devenir un phénomène!», annonce d’ailleurs à FIFA.com l’inter<strong>national</strong>italien. Un phénomène, on a égalemententendu cette description pour se référerà l’Espagnol Isco cette saison, que ce soit enchampionnat ou en Ligue des champions del’UEFA, où il a enchaîné les bonnes performancessous le maillot de Malaga. Maître à jouer dela Rojita en Colombie, il a depuis connu leshonneurs de sa grande sœur, la Roja, pour unmatch amical contre l’Uruguay en février.Autres Espagnols à avoir goûté au haut niveauen Amérique du Sud, Oriol Romeu a depuisrejoint Chelsea, tandis que Marc Bartra etCristian Tello ont grossi la liste des jeunesjoueurs du FC Barcelone à s’être fait une placedans l’effectif professionnel blaugrana.Les gensBaghdadBounedjahL’attaquant algérien, BaghdadBounedjah, s’est engagé pourtrois saisons avec l’ES Sahel deSousse, en provenance de l’USMEl Harrach (Ligue 1, <strong>Algérie</strong>),annonce vendredi le site officieldu club sociétaire de Ligue 1tunisienne de football. Le clubtunisien, qualifié à la phase despoules de la coupe de laConfédération africaine (CAF) audépend de la formationalgérienne de la JSM Béjaïa, n’apas donné des détails sur lemontant du contrat, sachant quele joueur était encore lié pour uneautre saison avec l’USMH.Bounedjah (<strong>22</strong> ans), recruté par leclub banlieusard de la capitale duRCG Oran (Div amateur) lors del’été 2011, a disputé 48 matchesen Ligue 1 algérienne, inscrivant16 buts.


M E D I A N E T19Les gensJay-ZWindowsMicrosoft offre uneprime pour le pirater!Le groupe informatique américain Microsoft a annoncé récemment son intention à offrir desprimes allant jusqu'à 100 000 dollars pour ceux qui parviendraient de manière «vraimentoriginale» à pirater la dernière version de son logiciel Windows.«Pour la toute premièrefois, Microsoft vaproposer des primesen liquide à ceux quinous signaleraient certaines vulnérabilitéset manières d'exploiter»le logiciel à mauvais escient, adéclaré Microsoft sur son blogueofficiel. Le programme de primesdémarrera le 26 juin, le jour de lasortie d'une version légèrementmodifiée du logiciel baptiséeWindows 8.1 (connue précédemmentsous le nom de codeJeux VidéoDe nouvellesfonctionnalitéssur la PS4Une bande-annonce de présentationde la nouvellePlayStation PS4 donne unaperçu de son interface et de sespossibilités d'utilisation. Cette pubmet en avant le potentiel d'utilisationen ligne de cette nouvelleconsole par rapport à la versionprécédente. Les joueurs pourrontnon seulement poster et «aimer»des statuts, mais aussi téléchargerdes vidéos de gameplay pour montrerà leurs amis comment se sortird'une mauvaise passe, jongler enquelques clics entre les réseauxsociaux et les jeux et même de s'aiderd'une appli mobile lorsqu'ils sedéplacent.EspagneProcédurede sanctionscontre GoogleL'Espagne a annoncé jeudil'ouverture d'une procédurede sanctions contre le géantaméricain Google afin dedéterminer si sa nouvellepolitique de confidentialitéest conforme avec la loiespagnole en matière deprotection desdonnées.Avant l'Espagne, la<strong>Fr</strong>ance avait donné jeuditrois mois au géantaméricain pour se mettre enconformité avec la loi, souspeine de sanction financière.L'Agence espagnole deprotection des données(AEPD) a annoncé jeudi avoirrelevé «des indices de sixinfractions, dont cinqgraves» en matière deprotection des données,pouvant donner lieu pour lesplus graves à des amendesallant de 40 001 euros à 300000 euros.L'agence espagnole relèvepar exemple, dans uncommuniqué, «l'absence<strong>d'information</strong> claire surl'usage qui va être fait desinformations recueilliesauprès des usagers» ou lefait que Google puisse«conserver les donnéesrelatives à ses usagersdurant un temps indéterminéou injustifié».ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>«Windows Blue»).Trois catégories ont été sélectionnées:jusqu'à 100 000 dollarspour «des techniques vraimentoriginales» ciblant Windows 8.1;jusqu'à 50 000 dollars pour desméthodes permettant de se protégercontre le piratage informatique;et pendant un mois, 11 000dollars pour ceux qui découvriraientdes vulnérabilités dans laversion du navigateur InternetExplorer pour Windows 8.1.Le partenariat de Jay-Z avecSamsung pour son nouvelalbum, Magna Carta Holy Grail,illustre les nouveaux moyensutilisés par les artistes pourpromouvoir et vendre leurmusique, et montre à quelpoint le populaire rappeurcontinue de faire de sapopularité persistante unemarque de commerce. Jay-Zoffrira gratuitement son nouvelalbum à 1 million d'usagersdes téléphones mobiles Galaxyle 4 juillet, trois jours avant lasortie officielle. Le rappeur de43 ans avait levé le voile surson douzième album dans unepublicité de trois minutesdurant les séries de la NBA.FacebookLes photoscommentairesautoriséesEn préambule d'une plusgrosse annonce mystèreattendue en ce jeudi 20 juin,Facebook officialise quelques nouvellesfonctionnalités, comme lapossibilité de poster des photosdans les commentaires ou l'arrivéede nouvelles statistiques. Une petiteicône photo va faire son apparitiondans le champ des commentaires.En cliquant dessus, il sera possibled'intégrer une image au format jpgou png, mais pas gif, parce qu'unephoto est souvent plus parlante quede longs discours. Il devrait égalementêtre prochainement possiblede trier les commentaires d'un statutselon l'ordre chronologique ouleur popularité. D'autre part,Facebook promet un rafraîchissementdes statistiques pour tous lesadministrateurs de «pages».


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S E L E C T I O NL'ombre du malCe soir sur Canal+A Baltimore, au XIXesiècle, l'inspecteurEmmett Fields serend compte qu'unescène de crimeressembleétrangement à unehistoire publiée dansun journal local parl'écrivain Edgar AllanPoe. Celui-ci est dansun premier tempssoupçonné. Mais undeuxième meurtre estcommis alors que Poerépond aux questionsde la police.S'apercevant que l'assassin utilise les écrits de Poe pourorchestrer ses crimes, le policier décide de collaborer avecl'auteur pour stopper cette vague meurtrière. Après avoir comprisqu'un de ses proches était en danger, Poe va devoir redoublerd'ingéniosité dans ses textes pour le sauver...Football Italie / BrésilCe soir sur TMCVice-championned'Europe en titre, l'Italiedu sélectionneur CesarePrandelli semble enmesure de rivaliser avecl'équipe brésilienne,même si celle-cibénéficiera du soutieninconditionnel du publicde Salvador. Avec desattaquants de la trempede Mario Balotelli etd'Alberto Gilardino, laSquadra Azzurra espèreen tout cas trouver lafaille dans la défense dela Seleçao. Mais si elle afait sa réputation sur son jeu toujours très inspiré et offensif,l'équipe sud-américaine, coachée par Luiz Felipe Scolari, présenteégalement de sérieuses garanties défensives, notamment autourde Daniel Alves (FC Barcelone) et de David Luiz (Chelsea), deuxpiliers de la formation brésilienne.AlfieCe soir sur MBC2Manhattan est le terrain de chasse favori d'Alfie qui y trouvechaque soir l'occasion de faire de nouvelles conquêtes. Cinqfemmes se partagent ses faveurs. Trouvant de plus en plus facilede se mentir à lui-même, Alfie passe de l'une à l'autre, s'éclipsantchaque fois que l'une d'elles prétend s'accrocher. Mais il estbientôt rattrapé par les conséquences de ses actes et par le temps,qui porte une emprise inaltérable sur lui...> T É L É V I S I O NLES GENS21James GandolfiniL'acteur italo-américain, endéplacement à Rome, est décédé àl'âge de 51 ans, laissant derrière luides millions de fans de la série culte"Les Soprano", récemment élue sériela mieux écrite de tous les temps par lesyndicat des scénaristes américains.Une série qui a fait les beaux jours dela chaîne câblée américaine HBO et quia participé à dynamiser le câbleaméricain, qui s'est mis à produire sespropres séries. Et la mort de JamesGandolfini , qui campait Tony Sopranodans la série, a boosté de manièreincroyable les ventes des DVD surAmazon, par exemple, où l'intégraleDVD trône actuellement en deuxièmeposition aux Etats-Unis, alors qu'iln'était classé que 936ème il y a quinzejours. En <strong>Fr</strong>ance, l'intégrale DVD figurecarrément en première place desmeilleures ventes. Et la versiondématérialisée séduit aussi sur iTunes,où la saison 1 est la deuxièmemeilleure vente de l'iTunes Store US, làoù elle ne figure pas encore dans leclassement français, sans doute pasactualisé aussi fréquemment que laversion américaine...DallasCe soir sur TF1John Ross, le fils deJ.R., et Elena, sa petiteamie et associée, ontlancé des forages surles terres de Southforksans la permission deBobby, administrateurtestamentaire de lapropriété. Apprenantla nouvelle, Bobbychasse John Ross deSouthfork et décide devendre le ranch à unefondation deprotection de l'environnement, représentée par Marta DelSol, la fille de son fondateur. Avec les fonds récoltés, ilespère financer le projet de Christopher, son fils, qui vientde rentrer de Chine, où il a étudié les procédés d'extractiond'hydrate de méthane. Bobby a également une autre raisonde vendre Southfork : il est atteint d'un cancer et il nepense pas que son fils soit capable de reprendre les rênesdu ranch. Christopher présente sa fiancée, Rebecca, qu'il arencontrée lors de son voyage et qu'il épouse dans lesjours qui suivent...Bali, île mythique de l'AsieCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 5Entre Java etLombok, l'îleindonésienne deBali estparticulièrementprisée destouristes. Elle offredes paysages àcouper le souffle etdes sitesarchéologiquestémoignant de sarichesse historique.Du paléolithique auXXIe siècle, Bali estmarquée par lesmigrations despeuples, par le mélange de cultures qui s'y croisent. Lespremiers échanges avec l'Occident ont lieu avec l'arrivéedes Européens au XVIe siècle. L'île recèle également d'unegastronomie et d'une culture qui lui sont propres.L'artisanat y est très répandu, qu'il soit en bois, pierre,argent, textile ou même coquillages. Chaque année, descérémonies festives ont lieu pour le nouvel an.Birth of PopCe soir sur ArteLes années 1960ont démocratiséle folk et faittwister le rock.C'est au cours decette décenniedominée par lamode du «toutplastique»acidulé, duSwinging London,des minijupes deMary Quant,d'Yves SaintLaurent, du popart d'AndyWarhol, de labrindille Twiggy, des coiffures choucroutes, du cinéma deJacques Tati, des Vespa et des coupes au bol, quesurgissent les mélodies des Beatles. Klaus Voormann,bassiste et ami historique des Beatles, et Paul Weller, ex-Mods, figure de la pop anglaise et artisan du renouveau dustyle sixties, racontent cette époque bouillonnante oùnaquit la pop music.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerie<strong>news</strong>.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


<strong>22</strong> PromoALGERIE NEWS Jeudi 20 juin <strong>2013</strong>


C U L T U R E23Rencontre avec Douglas KennedyCauchemar solitaireLe 20 juin dernier, dans le cadre du 6 e Feliv, un certain Douglas Kennedy, frais comme un gardon, gonflé à bloc, l’œil vif,pénétra dans l’enceinte de la salle des conférences, située tout près de l’entrée du Festival, s’est assis face au micro, ouvrit sabouteille d’eau, avala une gorgée et se lança durant 90 minutes dans un discours, dont il a le secret, autour de sa personne,donc un peu autour de la littérature.Il est l’invité principal, la « star » de ceFestival inter<strong>national</strong> du livre et de lalittérature de jeunesse, 6e du nom, etqui débuta le 13 juin dernier pour seterminer aujourd’hui. La discussion devaitdébuter à 18h. Trente minutes plus tard, lapremière question de la modératrice,Djawida Himrane, ouvrit le bal. Le public ?Nombreux. Normal, ce n’est pas tous lesjours que l’<strong>Algérie</strong> reçoit un auteur aussiimportant que Kennedy, même si danscette invitation, on peut y voir dans la foulée,une manière pour les organisateurs dese faire mousser aux yeux de ceux quivoient, cette année, dans le Féliv, une plateformepeu reluisante. Deux heures avant leDouglas Kennedy’s show, on fit un tourrapide des lieux, et cette inspection, enbonne et due forme, nous laissait sur notrefaim. Et les lecteurs algériens sont réputéspour être des voraces, des carnivores, desgens assoiffés de mots. Faut donc (nous,les, me) comprendre, quand on se retrouve,démuni, déçu, pauvre, devant un espaceréellement désert, où seuls les contes pourenfants donnaient envie de s’y arrêter pourse réapproprier le son, tout en buvant uncafé suffisamment fort pour oublier ce tourd’horizon assez pauvre en matière decuriosité.Bref, au moment où j’entre dans la salle,Douglas Kennedy s’est déjà lancé dans sesenvolées d’auteur stakhanoviste. Il ne fautpas manquer ça sous peine d’être à laramasse. Le personnage, on le connaît.Romancier traduit dans plus d’une vingtainede langues, maniant tous les genres,embarqué dans une écriture et une productionfrénétiques, et qui fera dire à un critiquelittéraire du Figaro ces phrases suivantes: « À chaque livre, Douglas Kennedy toucheplus de lecteurs. Ses histoires parlent à tous.Il sait comme personne mettre en scène desexistences banales qui basculent sur undétail, une mauvaise décision, un coup dusort. Kennedy est un auteur original qui nese laisse pas enfermer dans un genre. Quandil écrit un thriller, il y glisse une bonne dosede sentiment, et ses love stories cachent souventdes choses effrayantes. DouglasKennedy connaît une réussite professionnelleéclatante et pourtant, à ce jour, il n'atoujours pas d'éditeur dans son proprepays». Ses œuvres les plus connues ? « Culde-sac» (1994), « L'Homme qui voulaitvivre sa vie » (1997), « les désarrois de NedAllen » (1998), « La Femme du Ve » (2007),« Quitter le monde» (2009), etc., et il ne fautpas se leurrer, au moment où le grand gaillardnous parle, il a pratiquement achevéson dernier roman, encore un thriller :« C’est très simple, on a rapporté quej’écrivais plus d’un millier de mots chaquejour. En fait, c’est 500. Au bout d’unesemaine, c’est 3500 mots, et donc cela mepermet, à ce rythme, de pondre 1 livre tousles deux ans. C’est ma méthode, ce n’est pasla méthode. Un jour, en <strong>Fr</strong>ance, un journalistedevenu écrivain, me disait avoir écritson livre en 7 ans et qu’il le considéraitcomme étant réussi du fait du temps qu’ilavait mis à l’écrire. A cela, je lui ai remémoréla 36e symphonie de Mozart, composée en 4jours et qui, pour le coup, était aussi unchef-d'oeuvre. Sérieusement, la durée n’arien à voir avec la réussite du livre. Il y a plusieursméthodes. La mienne consiste à épouserune forme de rigueur mathématique.Elle fonctionne. Elle correspond à mesattentes. »Durant donc 90 minutes, Kennedyreviendra sur ses thèmes de prédilectionavec une telle facilité, comme s’il anticipaitles questions avec une avance déconcertante.Un moment, un lecteur-spectateur lui rappelleune citation qu’il avait lancée un jour :« Tous mes romans ont pour thème le gouffrequi existe entre la mentalité américaineet européenne. ». Citation, entre nous, qu’onpeut retrouver sur Wikipédia. Maalich, onécoute la réponse de Kennedy : « Oui, effectivement,il y a du vrai dans ce que je disais,mais en y observant de plus près ce que j’aiécrit, il ne faut que retenir le mot « mentalité», dans le sens où le mental est devenu monsacerdoce, ma table de chevet où je déposetoutes mes idées. Nous vivons actuellementdans une société malade, géniale, intrigante,intéressante, effrayante, jouissive, consommable,artistique, pluriculturelle, et tout celame permet de cerner les enjeux de cette ditementalité, d’en tisser des monceaux de récit,et d’apposer quelques pistes personnelles,sans toutefois tomber dans la thérapie. Enfait, j’écris uniquement pour cela. ». Plusloin, plus tard, en aparté, Kennedy revientsur « L'Homme qui voulait vivre sa vie », etlà, ça devient intéressant : « C’est tout demême l’histoire d’un gars qui change sa vie,complètement et délibérément. C’est intéressant.Ça m’intéresse. Ma femme et moisommes divorcés. On se voyait rarement.L’écriture a pris le dessus. L’art en quelquesorte est devenu plus important que la vie.Peut-être que c’est regrettable. Une erreur. Jene sais pas. Mais mon livre, à cet instant,pointait énormément vers un truc personnel.Enfin, c’est autre chose. Faut passer àautre chose. Non ? ». Sur ces mots, Kennedyme sourit, me serre la main, puis retourned’où il est venu. Dans sa bulle. Et à cet instant,on se pose la question : «Ai-je rêvé cettecourte rencontre?»Samir ArdjoumALGERIE NEWS Samedi <strong>22</strong> juin <strong>2013</strong>


Patrick Dewitt et Sabri Louatah au 6 e FELIVDes romanset pas d’écriture !AGENDACULTURELSalle El MouggarLe programme des conférences de ce 6e Feliv se décline en plusieursthématiques. Jeudi dernier, c’est le roman d’aventure qui réunit, autour de lamême table, deux écrivains venus du Canada et de <strong>Fr</strong>ance autour du thème«Petites aventures en famille».Jusqu'au 29 juin : Sortie <strong>national</strong>e du filmcinématographique «Harraga blues» deMoussa Haddad à raison de 4 séances parjour : 14h, 16h, 18h et 20h à l'exception dela journée du 20 juin où une seule séancesera programmée à 14h.Librairiedes beaux-artsAujourd’hui à partir de 14h30 : Réouvertureexceptionnelle pour la vente dédicace deMohammed Rebbah autour de son ouvrage«Taleb Abderrahmane, guillotiné le 24 avril1958». La librairie ouvrira officiellement enseptembre.Sabri Louattah, auteur du romanà 4 tomes « Les sauvages », etPatrick Dewitt (« Les frèresSisters ») étaient les invités du 6 eFestival inter<strong>national</strong> du livre et de la littératurede jeunesse… Cette rencontremodérée par l’animateur radio OmarZelig, s’articulait autour des ouvragesdes deux écrivains ainsi que leurs universlittéraires. Les deux partagent entout cas ce style presque scénaristique etleur grand attachement au monde ducinéma et notamment des séries télévisées.«Les frères Sisters» de Patrick Dewittse déroule dans l’Amérique de 1861, etraconte l’histoire de Charlie et Élie, deuxfrères tueurs à gage dont la missionultime est d’assassiner un homme ayanttrouvé le moyen infaillible d’extraire lespépites d’or. Selon l’auteur, le romanemprunte les codes du western mais il serapproche également de la bande dessinéecar « j’ai tendance à aller vers dessituations comiques ; c’est un mécanismed’autodéfense » ; ce qui expliquela morphologie du roman qui contrecarrel’un des codes essentiels du westernpuisque le personnage de l’Indien yest décrit comme le malin qui ramassetout l’argent à la fin ! Sur le genre duroman d’aventure, et spécifiquementcelui mettant en scène les membresd’une même famille, Patrick Dewittestime qu’il fait partie des traditions littérairesanglo-saxonnes car « la famille,et particulièrement la famille dysfonctionnelle,est une obsession <strong>national</strong>eaux Etats-Unis ». Interrogé par le modérateursur la possibilité que « SistersBrothers » soit une métaphore dumonde actuel, l’écrivain déclare : « Cettevision m’apparaît uniquement lorsqueje parle de mon roman hors des Etats-Unis. Il faut dire que les Américains sontplutôt renfermés sur eux-mêmes et nesortent pas de leurs bulles ».Pour Sabri Louatah, écrivain françaisd’origine algérienne, il estime que sonroman « Les sauvages » qui s’étend surtrois générations d’immigrés kabyles,dissone dans le paysage littéraire européen,et français, car « dans le domainelittéraire, l’Europe s’intéresse plus aucouple contrairement aux Etats-Unisqui ont toujours favorisé les histoires defamille ». Et d’ajouter : « Les famillesfrançaises de souche sont inintéressantes,elles se ressemblent toutes et ne sontpas du tout folkloriques.» L’auteur est,par ailleurs, un inconditionnel des sériestélévisées dont il s’inspire encoreaujourd’hui. Son style se rapproche,selon lui, de l’écriture scénaristique, carprécise-t-il : « quand j’étais jeune, jen’avais pas les moyens de m’offrir deslivres ; je prenais donc la fiction où je latrouvais, autrement dit : dans les sériesTV.» Sabri estime, à ce propos, que cetunivers est automatiquement snobé parles gens de la littérature, bardés de références,qui semble ignorer que « Balzacvivait à notre époque, il se baladerait enshort et en basket à Miami et écrirait desscénars pour des séries télé ! ». Et d’asséner: « Aujourd’hui, les écrivains françaisécrivent tous la même chose et la bourgeoisieculturelle ne crée quasiment plusrien ».Or, pour l’intervenant, « être romancier,c’est créer un monde entier. Leroman d’aventure permet à l’auteur des’effacer derrière ses personnages, sequitter lui-même ». Son roman, « Lessauvages » qui le fit connaitre et dont lesdeux premiers tomes ont paru chezFlammarion, chose exceptionnelle car àen croire l’auteur « Les <strong>Fr</strong>ançais éditentles Arabes qui parlent de banlieues dansun langage de banlieue. En somme, ilspréfèrent de petits singes sympas ! ».De leur propre aveu, les ouvrages desdeux invités sont généralement accueillispar la critique littéraire avec une certainecondescendance. A Sabri, l’on ditque « Les sauvages » a « une énergie desérie TV » ; quant à Patrick Dewitt, il asouvent entendu que son livre « se litcomme un scénario ». Ces échos qui, defacto, dénient la valeur littéraire de leursromans, ne semblent pas les dérangeroutre mesure car les deux sont parfaitementconvaincus de la nécessité d’unehistoire et d’un univers imagé, quitte àce que le style d’écriture ne soit pas suffisammentrecherché.D’ailleurs, Sabri et Patrick ont reçudes propositions pour la scénarisation etl’adaptation au petit écran de leursouvrages. Ce sera une première expériencepour l’écrivain français alors queDewitt trempe déjà dans le domainepuisqu’il est l’auteur du scénario de lacomédie dramatique « Terri » d’AzazelJacobs.En tout cas, cette littérature quirevendique davantage le tissu narratifque l’écriture proprement dite, fait partiede la nouvelle configuration du paysagelittéraire tant francophone qu’anglo-saxon.En effet, à l’heure où le vocable« marché du livre » domine le mondede l’édition (et pas uniquement en cequi concerne le roman d’aventure), ils’agit pour beaucoup d’écrivains derépondre à une certaine exigence d’unlecteur-consommateur. D’où cette moded’écriture quasi scénaristique et lesdébouchées qu’elle offre en matièred’adaptation à l’écran, et donc de pluslarge consommation.S. H.LibrairieTiers-MondeAujourd’hui à 14h30: L’écrivain OmarChaâlal signera son ouvrage «Aux sourcesde Novembre» (Editions Apic <strong>2013</strong>Salle Ibn ZeydounDemain à 19h: One-man-show «Jeunesse,état d’urgence» de Idir Benaïbouche.Théâtre régionalde BéjaïaAujourd’hui à 14h 30 dans la petite salle :Ballade littéraire avec la romancière SarahHaidar autour de son presque-roman«Virgules en trombe»Maison de la culturede BéjaïaAujourd’hui <strong>22</strong> juin: Clôture du 1er Festivaléco-culturel «Les éco-notes». Auprogramme: expositions de Slim, SeifEddine Cherbal ; projections, action denettoyage, concerts avec Youva Sid, legroupe Mazal, Haroun <strong>Fr</strong>eeman et le groupeLaNot.EsplanadeRiadh El-FethCe soir à 18h: clôture de la sixième éditiondu Feliv. Au programme: remise du prix dela nouvelle et gala de clôture.

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