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Evaluation technico-économique des élevages de porc à ... - BEEP

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II.2. DISCUSSIONII.2.1. Caractérisation socio-économique <strong><strong>de</strong>s</strong> éleveurs <strong>de</strong> <strong>porc</strong>sNos résultats montrent que la conduite <strong>de</strong> l'élevage reste le domaine privilégié<strong><strong>de</strong>s</strong> hommes chrétiens, surtout les catholiques. Ces résultats sont conformes àceux obtenus par TRA BI TRA (2009) en côte d’Ivoire, mais ils sont différents<strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> BULDGEN et al. (1994) dans le bassin arachidier au Sénégal,MISSOHOU et al. (2001) en zone rurale en Casamance et SAMBOU (2008) àDakar, sur la part <strong>de</strong> la femme dans la conduite <strong>de</strong> l’élevage. Selon ces auteursl'entretien et la surveillance <strong><strong>de</strong>s</strong> animaux sont confiés aux femmes. Nos résultatsmontrent également que l'élevage <strong>porc</strong>in reste une activité secondaire pour ceuxqui le pratiquent car les éleveurs à plein temps ne représentent que 2/10 <strong>de</strong> lapopulation suivie. Ces résultats concor<strong>de</strong>nt avec ceux obtenus par la FAO(2012) au Burkina Faso qui a montré que les promoteurs <strong><strong>de</strong>s</strong> élevages <strong>porc</strong>inscommerciaux provenaient <strong>de</strong> divers horizons professionnels.II.2.2. Données techniques sur les performances <strong>de</strong> production et <strong>de</strong>reproduction <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>porc</strong>sII.2.2.1. Races exploitéesLes principales races exploitées sont la large white (50%) et les métis (38,9%).La race locale n’est rencontrée quant à elle que dans très peu d’exploitations.Cela pourrait s’expliquer par le fait que notre étu<strong>de</strong> s’est réalisée en milieupériurbain où l’élevage est pratiqué dans un but commercial, ce qui motive leséleveurs à exploiter les races améliorées. Une étu<strong>de</strong> réalisée par la PAPISE(2003) au Burkina Faso avait révélé les mêmes résultats. Cependant, cesrésultats diffèrent <strong>de</strong> ceux obtenus par ABDALLAH (1997) et HUMBERT(2006), respectivement, en Centrafrique, et à Madagascar selon lesquels la racelocale était nettement prédominante.II.2.2.2. Taille et composition du troupeauLa taille moyenne globale <strong><strong>de</strong>s</strong> exploitations <strong>porc</strong>ines visitées est <strong>de</strong> 86 sujets.Elle est très supérieure à ceux obtenus par d'autres auteurs: quatre <strong>porc</strong>s parexploitation en Thaïlan<strong>de</strong> (FALVEY, 1981) et 10 en Centrafrique(ABDALLAH, 1997). Cette différence pourrait s’expliquer par le fait que ces 2auteurs ont travaillé dans les conditions où l’élevage est pratiqué avec un butd’autosuffisance (élevage type familial). Par contre cette même taille restenettement inférieure à celle rapportée par TRA BI TRA (2009) en côte d’Ivoireoù l’élevage <strong>porc</strong>in est considéré purement comme une entreprise.Nos résultats sur la composition globale <strong><strong>de</strong>s</strong> élevages <strong>porc</strong>ins où les <strong>porc</strong>s enengrais prédominent s’expliquerait par le fait que les élevages visités sont enmajorité engraisseurs (6/10).Ces résultats concor<strong>de</strong>nt avec celles <strong>de</strong> BULDGENet al. (1994) au Sénégal, <strong>de</strong> DEKA et al. (1998) au Bénin, <strong>de</strong> MISSOHOU etal. (2001) au Sénégal et <strong>de</strong> TRA BI TRA (2009) en Côte d’Ivoire.25

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