la contribution de Jean-Louis Sagot-Duvauroux dans le Chut... 24

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Le mot esthétique‘‘vient du grec aisthêsis, quisignifie sensation. L’esthète, aisthêtês, est donc celuiqui sent. Ce qui veut dire que si le lecteur habituel deChut… a la “sensation” que ce magazine a gagné en“esthétique”, il commet un pléonasme (pleonasmos :excès).Et l’on voudra croire que c’est de cette surabondancequ’il sera déstabilisé. Comme c’est toujours le cas encas de rupture avec des habitudes. Et ne dit-on pasque les habitudes…Nous voulons croire aussi que celui qui découvre cejournal aura envie de s’y plonger sans retenue, de lelire avec la même passion que celle que nous avonsmis à l’imaginer, peut-êtremême de le conserver audelàde son statut forcémentéphémère.Alors pourquoi avoir ainsichangé une formule quiplaisait à beaucoup, etqui apparaissait comme unmédia solide et convaincant ?Certains répondront que“c’est bien de changer”, et ils disent alors, en termepopulaire, une chose toute bête, mais toute sensée.Cette évolution, de forme (mais on sait combien laforme révèle le fond), est tout simplement le reflet denos missions, de notre travail quotidien : évoluer, avancer,chercher encore et encore des formes nouvelles, touten ayant toujours la conscience de nos racines, denotre inné.Désormais, chaque saison au sens théâtral seradécoupée en trois, trois saisons au sens du calendrierqui nous dit qu’un jour l’automne arrive, puis l’hiver,puis le printemps. Nous aurons ainsi trois Chut…, troissoirées de lancement de “saison” par an, une déclinaisonen trois temps de notre propre temps universel.Editohic teneturComment vivresans inconnudevant soi ?René Char......................Et chacun de nos magazines, celui-ci en porte latrace, aura le poids de notre besoin général, et lenombre de pages utiles à dire le mieux possible chaquesujet particulier. Tout ceci sans compter le contenu deplus en plus complémentaire du site internet.Ce Chut… n° 24 nous dit le premiertemps de ce temps nouveau.Il montre une fidélité de racinesen accueillant des artistes“historiques” de notre maison :ilotopie, Jean-Louis Hourdin,Pierre Droulers. Il montre uneassiduité vers d’autres, qui sontAlexandra Toblelaim, DenisPlassard, Pippo Delbono, PaulDesveaux. Il nous permet d’allerà la découverte d’univers nouveaux, et souventd’autres cultures, avec les coréens d’Homo Ludens,les boutiques de Bernard Falconnet, le compliceFrançois Chattot, les maliens de BlonBa, les flamandsde l’ensemble Leporello, les marseillais de Skappa ouencore les mots arabes d’Abdelkader Alloula mis enscène par Ziani Chérif Ayad.Cette saison traversera des échéances politiquesessentielles pour l’avenir de notre pays, où chaqueporteur de projet aura à nous dire quelle est sa visionsensible pour l’homme, quelle importance il accorde àla présence des artistes dans la cité. Certains viventau rythme de ces seules échéances.Nous continuons de penser que notre temps derésistances, lui, est universel. Résister, ce n’est pas seplaindre, c’est porter plainte.Suivez-moides infos complémentairessurJean-Michel Gremillet......................................................................................................................................................3

Il y a peu, notre Ministre de référence,Renaud Donnedieu de Vabre, déclarait queles plateaux des théâtres assumant unemission de service public étaient tropsouvent vides de toute présence artistique.Cette affirmation, qu’aucune statistique nepeut étayer, en avait choqué beaucoup.Gageons qu’une évaluation sera bientôtréalisée, et qu’un démenti suivra.(résidences à la Scène nationale)Depuis plusieurs saisons, la Scène nationalede Cavaillon a impulsé une politique derésidences, bien qu’aucune aide publiquespécifique ne soit apportée pour soutenir cetype de programme. Ce choix est une multiplequestion de bon sens. Il permet en premierlieu à des équipes artistiques de prendre surun plateau le temps de l’élaboration, de larecherche. Ensuite, une telle présence offretoujours des opportunités originales de rencontres avec les publics, telles nos soirées pécou oud’autres actions culturelles. Enfin, il est la preuve vibrante que nos maisons-théâtres ne sont pasoccupées au quotidien que par des personnels administratifs, et, mieux, il favorise la rencontre entredeux mondes qui pourraient ne se rencontrer que rarement en dehors du temps du spectacle lui-même.La saison 2006 / 2007 offrira très souvent de telles richesses, facilitées entre autres parla Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, qui offre aux artistes deséjourner au château de Saumane dans un cadre incomparable, et à des conditions avantageuses.De Franck II Louise à Dominique Pifarély et François Bon, en passant par Catherine Marnas, ChristianMazzuchini, Fatou Traoré, Marion Aubert ou encore Mélissa Von Vépy avec Carlotta Ikeda, le planningdéborde de diversité artistique, de cette transversalité que la création du siècle nouveau sembledésirer irrésistiblement.4.....................................................................................................................................................

LAURENCE VIELLELaurence Vielle vient deBelgique. Elle est comédienne,et auteure. Le public de“La Boîte à frissons”, regretté festival autour de l’accordéon créé par laScène nationale, se souvient de ses visites remarquées, en 2002 et 2003.Début septembre, elle entamera sur notre territoire un travail “au longcours” de recueil de la parole, d’atelier d’écriture, de recensement de lamémoire, sur deux terrains aussi différents que sensibles : l’usine dela SEPR au Pontet, qui fabrique des fours pour les verriers de toutela planète, et dont les responsables du comité d’entreprise sont affamésde théâtre, et le Village à Cavaillon, un lieu hors norme pour accueillirles “exclus” (lire : ceux qui sont en dehors de la norme de la société),dont les résidants sont devenus des familiers de la Scène nationale.Une résidence qui pourrait durer deux ans, au terme de laquelleLaurence Vielle démontrera que son imagination est bien au pouvoir.FRANCK II LOUISEFranck II Louise avait étéaccueilli fin 2001 à Cavaillonavec un spectacle marquant,“Drop it”, chorégraphie qui a tourné plusieurs années. Son court spectacle,“First connexion”, a été l’un des événements du récent Festival deMarseille. Et entre cette première étape et Konnecting souls qui seraaccueilli sur notre plateau en février 2007, il y a plusieurs temps de travail,de résidences.Franck s’est installé depuis peu à Marseille, et il savait que du côté deCavaillon, la porte lui était ouverte. Après quelques jours passés à la MJCde Cavaillon (partenaire de dernière minute, merci !), il s’installera auThéâtre du 4 au 28 septembre pour un bon mois de sueur, de recherche,d’essais techniques, reflets d’un siècle décidé à inventer l’inimaginable.Nous sommes captés. La connexion est faite.CATHERINE MARNASCatherine Marnas défend depuis deux ans auprès desinstitutions l’idée de créer, à l’intérieur de sa compagnieParnas installée à l’Estaque, plusieurs emplois d’artistespermanents. Le projet est soutenu par trois Scènesnationales de la région, Gap, Martigues et Cavaillon,depuis longtemps associées aux travaux de la compagnie,et qui apporteraient à elles trois la moitié du budgetnécessaire. Il suffirait pour atteindre l’objectif que l’Etatet la Région s’entendent pour apporter l’autre moitié, etle régime spécial d’assurance chômage des intermittents,qui a semble-t-il de grandes difficultés à assumer sesobligations sociales, pourrait constater la disparitionvolontaire de plusieurs artistes de ses placards de dossiers.Mais parfois, la logique et le bon sens sont plus difficilesà mettre en lumière que le plus laid des monumentshistoriques.Après la riche aventure de “Sainte Jeanne des abattoirs” enmars dernier (qu’on pourra revoir en ce mois de septembreau CDN de Montreuil dans le 93 puis à la Criée à Marseilleen mars prochain), Catherine Marnas a choisi de présenterdes textes de Jacques Rebotier, sous le titre générique deVengeance tardive (variations). Avant la création en janvier2007, et grâce à une intervention spéciale de la Régieculturelle régionale (Conseil régional), plusieurs résidencessur le territoire (dont une déjà réalisée en juin chez nosamis du Vélo Théâtre à Apt) permettront d’étayer larecherche dramaturgique.Le “kolkhoz” de Catherine occupera la scène de Cavaillondu 30 octobre au 5 novembre.AgendaSoiréesdans le cadre des résidencesmardi 26 septembre - 19hsoirée Franck II Louiseautour de la création Konnecting SoulsThéâtre de Cavaillonjeudi 2 novembre -19hsoirée Catherine Marnasautour de la créationVengeance tardive (variations)Théâtre de Cavaillonles sont invitésune participation de 5€ sera demandéeà toute personne les accompagnant......................................................................................................................................................réservation conseillée auprès d’Anne-Marie 04 90 78 64 64© Compagnie Parnas......................................................................................................................................................5

(parcours)Nomade(s)scène nationalewww.theatredecavaillon.comCavaillonvendredi 15 septembre19h15 rdv au Café le Fin de SiècleLe Salon de Coiffure, la Librairie, l’Epicerie, le Grand Barsamedi 16 septembre11h45 rdv au bar le PubLa Boucherie, le Secrétariat de Mairie, le Petit Bar, la Mercerie 219h15 rdv devant la verrière de la MairieLa Mercerie 1, le Fleuriste, la Boulangerie, la Salle des MariagesCucuronmardi 17 octobre19h rdv au bar Le CercleLa Boulangerie, Le Fleuriste, la Mercerie 1, le Barmercredi 18 octobre19h rdv au bar de l’EtangL’Epicerie, la Librairie, la Mercerie 2, le BarCommunauté de communesde CoustelletOppèdesamedi 21 octobre11h45 rdv devant la mairieLe Salon de Coiffure, La Librairie, l’Epicerie, la Salle des MariagesCabrières d’Avignonsamedi 21 octobre19h rdv devant le bardu Foyer rural (face à la mairie)La Boulangerie, la Mercerie 1, le Secrétariat de Mairie, le BarRobiondimanche 22 octobre12h45 rdv au bar de la PosteLa Librairie, la Mercerie 2,BERNARDtrio mineur FALCONNETLes boutiquesBernard Falconnet a écrit une série de courteshistoires destinées à être jouées dans des boutiques,c'est-à-dire au-devant et au plus près du public."D'abord dire que je me trouve dans cette histoirede boutiques par hasard. Elle est issue du désird'un boucher d'accueillir du théâtre dans ses murs etd'un programmateur de théâtre de rue de proposerdu théâtre hors des siens. Je réponds à une commande.Et j'écris "La Boucherie", pièce pour deux personnagesfictifs dans une boucherie bien réelle, sans aucune idéede la suite à donner à cette histoire…A tel point que pendant deux ans il ne se passe rien.Et puis... Je me suis pris au jeu."la Salle des Mariages, le Grand BarDurée estimée du parcours 2h mise en scène Bernard Falconnet “Première en Région”Avec Christine Brotons, Stéphane Czopek, Sébastien Lebouc, Roland Depauw,Mélanie Vaudaine, Line Wiblé, Dominique Laidet6.....................................................................................................................................................©Lucie B./Gaël Lemouton

Remerciements aux boutiquesen partenariat avec :Commerçants de Cavaillon : l’Associationdes Commerçants de la Place du Clos,l’Association des Commerçants de l’Etoile,Atelier Coiffeurs, la boulangerie Auzet, laMaison Gouin, Botania, le Lézard Amoureux,la Maison des plis, Petit Casino, le Pub, le Finde Siècle.Commerçants de Cucuron et le CentreCulturel Cucuron-Vaugines : le bar le Cercle,le bar de l’Etang, l’Epicerie Spar, la BoulangerieSagnes, l’Atelier Can Art, la bibliothèquemunicipale.Commerçants et municipalités de laCommunauté de communes de Coustellet : laBibliothèque municipale, l’Epicerie deProvence, la Mairie d’Oppède, ChristineCoiffure, la Boulangerie Henri, le Foyer rural,la Mairie de Cabrières d’Avignon,l’Association Cinambule ; le Café de la Poste,Madame Meguin, Monsieur Granier, la Mairiede Robion, le CAT la Roumanière, la Bibliothèquemunicipale...........entrée libreréservation indispensableCommission EuropéenneFonds Social EuropéenAujourd'hui, Bernard Falconnet a écrit douze textesdont la forme est assez similaire : un duo en scènepour une quinzaine de minutes.Le tout regroupé sous l'AOC "Les Boutiques", rapportau fait que ça se passe à l'écart d'un plateau scéniquecoutumier et bel et bien dans des magasins (voire desbureaux accueillant du public). Comme du théâtre derue qui se mettrait à couvert dans l'échoppe la plusproche. Les boutiques impliquées le sont avant toutsur la base de leur réputation d'être d'un commerceagréable. Ça va de soi.Ces petites formes accueillent évidemment un petitgroupe de spectateurs clients badauds témoins, maisqu'on se rassure, elles peuvent être reproduites autantde fois que nécessaire. Enoutre, elles sont choisiesen fonction du potentielcommercial de la citéinvestie."L'originalité de ce spectacletient dans la proximitédes protagonistes et dupublic placé en positionde voyeur. On ne joue pasen adresse au public, toutse passe comme s'il n'était pas là. Dans ces situations deproximité, les silences sont plus épais, plus profonds et invitentà l'introspection. Les tensions sont plus palpables. Au-delà del'anecdote et grâce au poids de ces silences et de ces tensions,on tend vers quelque chose d'universel : la complexité des rapportsentre deux êtres."Bernard n'est pas un néophyte dans cette forme théâtraledésireuse d'investir des lieux inattendus, de squatter des espacesde jeu impromptus. N'a-t-il point récemment mis en scène"L'écho des concierges" au sein même d'un collectif d'agencesimmobilières ? "Une expérience que devrait vivre tout DRH dignede ce nom", aurait déclaré un responsable du projet. Il aime briserles conventions. Ne faisait-il pas partie d'un groupe d'artistesayant proposé onze spectacles dans la région d'Oulan Bator(Mongolie) en 2001 ? Et cela devant des spectateurs aussi variésque des jeunes pensionnaires de prisons, d'hôpitaux, de centrede rééducation pour délinquants, ou encore d'écoles et de centred'accueil pour enfants des rues.Découvrez la biographie de Bernard Falconnet surEnvol à l'étalageAvecces Boutiques, il s'agit aussi de briserles barrières sociales, culturelles et géographiques quifreinent l'accès aux spectacles vivants "indoor", enallant cueillir le public là où il ne s'y attend pas. Certes,il y aura quelques grincheux pour ricaner devantce qu'ils peuvent considérer comme une opérationmarketing du Théâtre. De grâce, évitons ces amalgames.Investir des commerces ne signifie par pour autantqu'on le pratique. C'est de communion dont il estquestion, de rayonnages de plaisir, de dégustationssur place, de danse de séduction, de partage desémotions, enfin de lien social. Réjouissons-nousplutôt de constater que ce théâtre au cœur de la citééchappe totalement au contrôle del'OMC.En chaque échoppe, la saynètes'envole en menu psychodrame,chez le boucher, au salon de coiffure,au troquet du coin ou chez lamercière. Les textes sonnent justes,évoquent Chabrol ou Valletti,refont l'étalage des petites scènesde la vie quotidienne, au rayonfrais. Les comédiens (la plupartformés auprès de la célèbreLigue d'improvisation) se fondent dans la réalité.Et soudain on ne sait où s'arrête la fiction.Le public, bien plus encore que dans le cadrefeutré d'un théâtre, partage ici une brèveaventure humaine, où le voici à son tourentré dans l'image.Ces petites histoires du commerce humainordinaire nous touchent forcément.C'est du vécu, du bien du capté, ou à larigueur du probable. Du théâtre bien vivantet frétillant qui se joue en déplacementplutôt qu'à domicile, dans un universfamilier et convivial.D'où l'envie irrépressible de voir in situcommercium les autres petites "Boutiques"du théâtre, emmagasinées ici et là.......................................................................................................................................................Production 2003 : compagnie cacahuète Coproductions : l'Atelier 231 à Sotteville-lès-Rouen, La Paperie à Angers, et L'Abattoir à Chalon-sur-Saône Avec l'aide àla résidence de création et l'aide aux écritures non exclusivement textuelle du Ministère de la Culture (DMDTS), et l'aide de la SACD Production 2005/2006 : trio mineurCoproduction : MC2 Scène Nationale de Grenoble, les Ateliers Frappaz-les Invites de Villeurbanne, Le Pot Au Noir à Rivoiranche Résidences de création : MC2,Scène Nationale de Grenoble, La Paperie à Angers, Le Pot Au Noir à Rivoiranche Avec l'aide du Conseil Général de l'Isère, de la DRAC Rhônes-Alpes et de l'ADAMI.7.....................................................................................................................................................

Compagnie ProposDENIS PLASSARD & NORBERT PIGNOLet la présence d’autres artistesBalluméNous vivrons désormais au rythme de trois saisons :l’Automne, l’Hiver, et le Printemps... et de trois Chut...Pour accueillir chacune de ces saisons, une soirée de fête.vendredi 22 septembre19hThéâtre de CavaillonPour la soirée de lancement du Chut… d'automne,seront parmi nous Denis Plassard qui animera un bal chorégraphié,accompagné de Norbert Pignol à l'accordéon diatonique…......................................................................................................................................................bal chorégraphié......................................................................................................................................................La Compagnie Propos est conventionnée parle Ministère de la Culture, DRAC Rhône-Alpes par la Région Rhône Alpes, Compagnie en Région et subventionnée par la ville de Lyon......................................................................................................................................................8....................................................................................................................................................©Anne-Marie Louvet/Christian Ganet

Depuis deux ans, la Compagnie Propos organise régulièrement des bals dans son studio. Chaque bal estl’occasion d’une rencontre avec des musiciens et un style musical partriculier. Pour le public, ces soiréesfestives sont une façon amusante et légèrement allumée d’entrer concrètement dans la danse. Il n’estpas nécessaire de savoir danser, il suffit de se laisser guider. Ce soir-là,L’objectif est simple :s’amuser ensemble et partagerun moment unique de danse.A consommersans modérationde 10 à 90 ans.le bal sera accompagné par l’accordéoniste Norbert Pignol complicefidèle des expériences loufoques de la compagnie Propos. Cinq dansesseront au programme de la soirée. Grâce à une démarche ludique etprogressive, le bal nous embarque en douceur et en toute sécurité dansdes chorégraphies joyeusement déjantées.Denis Plassardou la parole qui danseEn 1990, Denis Plassard crée le solo “Propos”qui donnera son nom à la compagnie qu'ilfonde l'année suivante. Son écriture chorégraphiquese nourrit du décalage et n’hésitepas à utiliser le ressort de la dérision et del’humour. Il s'amuse également régulièrementà se confronter à d'autres esthétiques, à seplonger dans d'autres univers. La compagniedéveloppe également un large travail desensibilisation et d'accompagnement despublics par l'intermédiaire de stages ou parl'organisation d'ateliers ou de Petits BalsChorégraphiés. Depuis quelques saisons déjà,la Scène nationale ouvre son plateau autravail, à la recherche chorégraphique de cetartiste : “Ondes de choc”, “Discours”,“Danlécoin”, spectacle d’ombres pour lejeune public, et dernièrement “ZOOO”, avecles artistes de la 16 e promotion du CNAC, et enfévrier prochain DeRôle en compagnie desHivernales d’Avignon.Norbert Pignol,des doigtsqui vous “enswinguent”Il possède ce petit quelque chose qui vous émeut, vousbouleverse. Il exploite “sa boîte à frissons” au maximumde ses possibilités sur l’ensemble de ses registresmélodiques, rythmiques, harmoniques et bruitistes.Autodidacte, enfant de musiques traditionnelles,cofondateur du collectif Mustradem, membre desgroupes Dédale, Obsession, Trazz Quartet, Trio CarloRizzo, Duo Milleret/Pignol, duo avec Evelyne Girardonet soliste, Norbert Pignol est compositeur, arrangeur,chercheur et pédagogue. Ses notes se sont croisées surscène avec celles de Didier Lockwood, Marc Perrone,Michel Macias, Arthur H, Georges Moustaki...La saison dernière, Norbert Pignol était en résidenceà la Scène nationale de Cavaillon.tarif............................tarif unique 5€......................................................................................................................................................En septembre et octobre, l’équipe de la Scène nationaleva à votre rencontre pour vous présenter la saison 06.07Retrouvez la liste de ces rendez-vous sur......................................................................................................................................................9

JEAN-LOUIS SAGOT-DUVAUROUX PHILOSOPHECHANGER DE MONDANITÉ, PARTAGER LES POUVOIRS- Samedi soir, tu fais quoi ?- Samedi soir, je sors.- Et tu sors où ?- Je sors au théâtre.“Je sors au théâtre” est une doubleannonce, l’annonce d’une mondanitéet l’annonce d’un moment de culture,mais une double annonce présentéedans un unique énoncé, de telle sorteque la mondanité et la rencontre avecla création semblent n’être qu’un seulet même acte.Au Mali, on pourrait entendre undialogue assez différent :- Samedi soir, tu as fait quoi ?- Samedi soir, j’étais au mariage deMamadou Diarra.- C’était bien ?- Magnifique. Il y avait le meilleurgriot de la ville. Je n’ai jamais entenduraconter l’histoire des Diarra avecautant de force.Encore un double récit. Mais un récitqui, lui, ne se présente pas comme unénoncé unique. Les amis de MamadouDiarra se sont rendus à son mariage :plaisir mondain. A l’occasion de cettemondanité, ils ont été mis en présenceavec le dit d’un poète connu : rencontreavec la création.Dans le premier dialogue, la mondanitéest camouflée sous les apparencesd’une pure rencontre avec l’art.Beaucoup ne sont pas à l’aise danscette mondanité aux rites si fortementmarqués par l’origine sociale de ceuxqui s’y sentent comme des poissonsdans l’eau parce qu’elle est faite pareux et pour eux. Je le sais, parce-queje suis de ces poissons-là. Maiscomme l’énoncé est unique – “je sorsau théâtre” – le rejet de cette mondanitépar ceux qui n’en sont pas setraduit aussi par une unique expressionde dépit : “Le théâtre, ça m’emmerde !”Quoi qu’on fasse, le public reste alorssocialement clos et le pouvoir culturelenfermé sur lui-même.En faisant venir des spectacles dansles villages autour de Cavaillon, laScène nationale affirme son choix dechanger de mondanité, d’ouvrir lesformes de la rencontre pour quedavantage de gens s’y sentent à l’aiseet puissent placer leur cœur et leurintelligence en disponibilité pour selaisser toucher par les mouvementsde l’art.La création d’une mutuelle de publics’inscrit dans le même dessein.La mutuelle de public est une idéenouvelle qui tente d’instituer les spectateursen partenaires autonomesde l’acte toujours collectif qu’est lespectacle vivant, de la fonction toujourssociale et politique d’un théâtre situédans un territoire. Elle donne sa vraieforme à l’implication matérielle etimmatérielle des spectateurs. La cotisationmutualiste prend la forme d’unacte de soutien conscient à l’aventureartistique d’un théâtre. Les prestationsmatérielles (tarifs préférentiels) ouimmatérielles (participation de naturediverse à la marche du Théâtre) éloignentd’un rapport de consommationparticulièrement mal adapté parcequ’on ne peut jamais exiger de l’artvrai qu’il “nous en donne pour notreargent”, parce qu’il nous en donnetoujours infiniment plus quand on esttouché ou beaucoup trop peu quandon passe à côté.Elle est aussi un espace nouveau oùpenser mutuellement les moyens d’élargirle cercle. Un tout petit exemple : desinvitations peuvent être mises àdisposition de la Mutuelle. Il s’agitalors d’inviter une voisine qui hésite àvenir au Théâtre et à qui on proposeune première expérience. Un systèmede gratuité sélective jusque là propriétédes élites se transforme alors envecteur de démocratisation.Enfin, elle constitue une fécondeinstance de démocratie directe dansla conversation articulée qui réunitdéjà autour du Théâtre la démocratiereprésentative (les collectivitéspubliques qui ont voulu son existence)et la compétence professionnelle(l’équipe du Théâtre). C’est un bienbeau pari, parce qu’il ne se gagne quesi chacune des trois instances se placeau dessus d’elle-même, que si ellesdécident ensemble de se mettre auservice non de leur chapelle, mais del’esprit humain.CRÉATION DELA MUTUELLE DE PUBLIC1 ÈRE RÉUNION PRÉPARATOIREmardi 10 octobre - 19hJean-Louis Sagot-Duvauroux,Pierre-Marie Danquigny, membredu conseil d’administration,Jean-Michel Gremillet, directeurde la Scène nationale, vous donnentrendez-vous autour d’un verreau Théâtre de Cavaillon.Ordre du jour non exhaustif :instance informelle ou juridiquementétablie ? Relation entre etmutualistes ? Droits des membres ?Cotisations ? Choix commun d’uneproduction ? Calendrier des réunions ?.........................................................................................................................................................accès libre10réservation conseilléeauprès d’Anne-Marie 04 90 78 64 64

(france du sud corée)iLOTOPIE (France)vendredi 20 octobre19hcentre ville - CavaillonDurée estimée 1h15HOMO LUDENS (Corée)Sortie de cuisineQuand 4 comédiens sud-coréens du théâtre traditionnel rencontrent4 comédiens français du théâtre de rue, leur cuisine risque d’êtreaussi surprenante qu’épicée ! Mélangeant, brassant, bouleversantles arts du geste entre Orient et Occident, elle fait la part belle etradieuse à chacun d’eux. Grand art du sucré-saké, ce théâtreintercontinental saisit le pouls du monde à l’heure où nous sommestous, celle de la mondialisation. Hypertension en vue !Le spectacle s’annonce “comportemental et visuel avant tout”.Création et “Première en région”spectacle de rue ambulantCréation commune Compagnie Ilotopie et Compagnie Homo Ludens Directeur artistique Bruno Schnebelin............................................................................................................................................................................................................................................................................................................Collaborations artistiques Magali Chabroud et Dominique Noel Pier Tardif11©Hyejin Yang

iLOTOPIE (France) HOMO LUDENS (Corée)Sortie de cuisineBruno Schnebelin,à la tête de La Compagnie ilotopie,spécialiste du théâtre de ruedepuis plus de 25 ansnous dit ce qu’il entend par“spectacle comportemental”.accès libre...........................“C’estessentiellement, dit-il, un spectacleoù la langue n’est en rien constitutive du spectacle.C’est la cuisine que nous avons pu concocter à partir du face àface où nous nous sommes trouvés : 4 asiatiques face à 4 occidentaux,sans langue ni culture commune, avec seulement l’envie de mélanger nos enviesde théâtre et de les mettre à l’épreuve de la rue. Il faut savoir qu’en Corée, il n’existeaucune tradition de théâtre de rue. La rue est traditionnellement réservée à des manifestationssoit religieuses, soit folkloriques. Mais, La Corée du sudmanifeste aujourd’hui une grande curiosité à l’égard du théâtre, et duthéâtre de rue en particulier. Notre rencontre avec la compagnie HomoLudens s’est d’abord faite autour du spectacle d’Ilotopie “Gens de couleur”que nous avons présenté là-bas. Et ce spectacle où les comédiens seprésentent nus, le corps entièrement peint et s’enlisent eux-mêmesdans leurs couleurs comme dans leurs propres origines, a considérablementimpressionné la population tout autant que les comédienscoréens qui participaient, avec nous, pour la première fois à ce type de performance.Ils ont eu envie de poursuivre l’aventure avec nous, malgré le fait que la CompagnieHomo Ludens propose habituellement un théâtre gestuel très traditionnel, prochede la pantomime et conçu principalement comme un théâtre de divertissement.Je dirais même un théâtre de distraction, où il n’est jamais questionde soulever du sens ou des questions. Très exactementle contraire de ce qui nous agite à Ilotopie.Acteurs/Actrices Lucile Boissonnet, Valérie Cartier, Sungah Cho, Eunsook Kim, Junhyeok Lee, Geungho Nam, Stéphane Pigeyre, Bruno SchnebelinMusique Phil Spectrum Costumes Ann Williams et Gitta Heinz Graphiste Mustapha Chaoui Administration Donghee Cho, Yoonkyung Jun, HyejinYang et Véronique Pasquet Communication Seungho Park12......................................................................................................................................................

Alors… c’est une drôle de cuisine qu’ona dû s’inventer ensemble pour ouvrir cetespace de jeu et surtout aborder laquestion de la transgression qui pour nousest le moteur du théâtre et pour eux uncontinent à priori ignoré. Et c’est par unétrange brassage et mélange de gestes, de corpset d’humours hétéroclites, de langues incompréhensiblesles uns pour les autres, de petits sons et demusiques de chaque bout de la planète qu’est né Sortie de cuisine.Nous sommes partis de l’Information et des journaux comme porteurs debonnes ou mauvaises nouvelles avec cette question : Est-ce que, pourchacun d’entre nous, cela peut nous gâcher ou non la journée d’avoirl’ensemble de l’actualité duC’est par un étrange brassageet mélange de gestes, de corpset d’humours hétéroclites,de langues incompréhensiblesles uns pour les autres, de petits sonset de musiques de chaque bout de la planètequ’est né Sortie de cuisine.monde en tête ? On a fouillé,gratté, essayé de perdre peu à peunos comportements d’apparence,d’apparat, et en grattant,comme ça, sous la peau, onest arrivés finalementà trouver une sorted’individu archaïque,un corps plus organique, un comique et un tragique à vue.Une vue de l’homme qui ne se targue ni de langue, ni dedanse, ni de mime, ni d’acrobatie, ni d’autre démonstrationque lui-même par son comportement. Tout sepasse dans le spectacle comme si on voyait l’hommeagir, parler, crier, pleurer mais sans le son. On n’a pas leson. On a pourtant toutes les nouvelles du monde. Lesjournaux, les journaux qui deviennent nos habits, nosrobes, nos poitrines gonflées, prothèses de corps, et aussile boucher qui débite des nouvelles en tranche à qui enredemande. Journaux en pile, en boule, en piédestal qui sontnos plats tout préparés pour passer d’un continent à l’autre.Comment s’y prendre avec eux et contre eux ? C’est à voir. A voir età entendre comme on entendra de la musique coréenne traditionnelleentrelacée avec celle du compositeur Phil Spectrum. Derrière tout ça aufond ? Une vraie fête qui joue avec tous les gestes possibles, convenus,convenant ou non d’un individu à l’autre, d’un continent à l’autre.”......................................................................................................................................................Coproductions Festival Hanmadang de Gwacheon, L'Abattoir / Centre National de Production pour les Arts de la Rue - Ville de Chalon-sur-Saône, Compagnie ilotopieEn partenariat avec Corée au cœur avec le soutien du Ministère de la Culture et du Tourisme Coréen, du Centre Culturel Coréen, Ministère de la Culture et de la Communication,du Centre Culturel français, de Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes Côte d’Azur, de l’AFAA, du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur13......................................................................................................................................................

J'ai encore et toujoursenvie de vous …©Lisa par Lo..........................................................................................................................................................................................................................................................................................................Ce n’est pas le mur du Théâtre qui accueillera cette saison vos imagesou vos écrits mais le “nouveau Chut”,un nouvel espace d’information que j’ai enviede saluer par votre présence.Vous ne serez pas seulement au Théâtreà un emplacement précis maisvous circulerez le temps d’un Chut…dans les villages, maisons, bars, cinémas…Pour cela il vous faudra faire preuve deRésistances !Oui, de Résistances !Résistances à quoi ? Résistances comment ?Seul, à deux, à trois, ensemble, peu importe !Je vous demande de donner une forme visuelleà l’état de Résistances.Comment exprimer une idée de Résistances par une image ?Tout est bien sûr possible !Mettez-vous en scène ou bien un ami !Saisissez une situation dans la rue !Travaillez avec des objets !Regardez la nature !Etc…Trouvez votre propre forme de Résistanceset envoyez- la moi par courriel sartorio.lisa@neuf.frou au Théâtre par courrier.Lisa Sartorio14......................................................................................................................................................

Nu⁄ blancheTechniquement parlantl'heure d’été a été instituée en France en 1975 suite au choc pétrolierde 1974 avec l'objectif d'effectuer des économies d'énergie enréduisant les besoins d'éclairage notamment en soirée. Appliqué auRoyaume-Uni et en Irlande depuis la première guerre mondiale et enItalie depuis 1966, le régime de l'heure d'été a été introduit dansl'ensemble des pays de l'Union Européenne au début des années 1980.Nuit du samedi 28au dimanche 29 octobrede 20h à 3h du matinThéâtre de CavaillonCertaines estimations situent à 250 000 tonnes d'équivalent pétrole (tep) les économiesd'énergie annuelles résultant de la mise en œuvre du régime de l'heure d'été dans notre pays.Combattue dès son introduction, particulièrement en France, en raison du décalage qu'elleamplifie sur l'heure solaire, l'heure d'été continue d'avoir des adversaires sinon farouchesdu moins irréductibles. L'argument principal tient au fait que l'heure d'été introduit undécalage de l'ordre de deux heures sur l'heure solaire, particulièrement sensible dansl'ouest du pays.Comme elle le fait chaque année, l'ACHED (Association contre l'heure d'été double)conteste cette mesure, demandant au ministre de l'Industrie que soit réaliséeune étude prospective du résultat énergétique du système d'heure d'été, estimant que“la crise de l'énergie rend inéluctable l'utilisation massive des lampes économes”.De fait, ajoute-t-elle, “les économies d'éclairage prévisibles dans un avenir proche,en lien avec l'heure d'été, seront très réduites et amplement dépasséespar les surconsommations entraînées par cette heure d'été”............................................... .............Programme de la Nuit .....................................................................................................Pièce(s) de cuisine, l’intégrale neuf pièces autour des recettes de cuisine............Café Folie en présence de Jean-Pierre Sivan et d’autres invités : débat sur l’heure qui bouge et le temps désuniversalisé15Concert électro les sons électro-bidouillo-imaginaires de Christophe Perruchi.............................................. ...................................................................................

tarifs...........................normal 25€réduit 20€Nu⁄ blanche14€(- de 26 ans) 10€Tarifs incluant le repasALEXANDRA TOBELAIMPièce(s) de cuisine, l’intégralePour ouvrir la dernière saison à l’automne 2005, nous avions eu un grand plaisir à faire partager au public de la régionla folle aventure des Pièce(s) de cuisine : une commande passéepar Alexandra Tobelaim à 8 (puis 9) auteurs bien vivants d’écrireune pièce courte, 20 minutes maxi, partant d’unerecette de cuisine, connue, secrète, inventée… quiserait interprétée par deux comédiens accompagnésd’un “bidouilleur de sons”. Et ces pièces seraientjouées principalement dans des lieux où les gens serassemblent pour manger ensemble “au quotidien”.De cette aventure qui nous aura fait représenter cesPièce(s) près de 30 fois, et qui aura réuni plus de 1000spectateurs, petit bout par petit bout, est née l’idée,ou plutôt la forte envie, de les rassembler dans unmême mouvement. Mais comment être certain de digérerune telle intégrale ? Quels trous normands allaient nouspermettre cela ?Au fil de la soiréeAttention, le nombre de convives est limitéà 160, dans un Théâtre de Cavaillon méconnaissable, qui mettra les petits plats dans les grands. Il y aurades frustrations, car tout le monde ne pourra pas tout “manger”, mais sans doute est-ce une mesure desagesse. Recettes théâtrales et culinaires s’alterneront, au gré de règles que nous aurons inventées.La Nuit se terminera avec les sons électro-bidouillo-imaginaires de Christophe Perruchi, qui sera ici rejointpar un ou deux de ses comparses capturo-informatisés.Auparavant, tel un entracte en fonctionnement, une réflexion collective en forme de “café-folie” viendrase glisser en cours de soirée, pour aller au fond du débat de l’heure qui bouge, du temps désuniversalisé.Pour nourrir la réflexion et alimenter la discussion : un agriculteur, une institutrice, un pédiatre, et ungrand chercheur, astronome observateur et instrumentaliste : Jean-Pierre Sivan (Directeur de recherche duCNRS, actuellement directeur de l’Observatoire Astronomique de MarseilleProvence).Le rendez-vous est pris. Et l’idée d’accoler un tel banquet à cette histoire un peufolle d’une nuit où l’on nous dit à un moment : “non, il n’est pas 3 heures, mais2 heures” fut très rapidement adoptée. Le rendez-vous est donc fixé, pourl’apéritif, à 20h, et nous ne nous coucherons pas avant 3h du matin. A moins quece soit 2h… allez comprendre !Retrouvez le portraitde Jean-Pierre Sivan surRappel duMenuet des conseillers en diététiqueOlivier Bickart ........Les briques à la sauce caillouRémy Checchetto ......La confitureGilles Aufray ..........La part du pauvre (un aligot pour 4)Suzanne Joubert ......Je crois qu'il va pleuvoir (la Paella,ou l’indigestion de savarin à l'orange)David Lescot ..........Mon esclave (hommage au grandchef catalan, Adrià Ferran, croquantd'algue, assiette de légumes,sardines sur pain)Elizabeth Mazev ......La BaklavaKarin Serres ............Le gâteau de Tante Za (au chocolat)Alina Reyes ............La chandeleur (des soleils au rhum…)Catherine Zambon ....(Le lapin à la Polenta, et les paquetsde pâtes Bambi)L’œuvre a été créée le 21 novembre 2005Pièce(s) de cuisine, l’intégrale Compagnie Tandaim Mise en scène Alexandra Tobelaimle musicien et son univers sonore Christophe Perruchi scènographe Olivier Thomas lumières Alexandre Martre Production : compagnie......................................................................................................................................................16Tandaim Co-production Scène nationale de Cavaillon, Théâtre de Grasse-scène conventionnée pour la danse et le nouveau cirque avec le soutien du ConseilRégional Provence Alpes - Côte d’Azur, de la Ville de Cannes, de l’Adami, et du Conseil général des Alpes Maritimes©Olivier Thomas/DR

2Double concertassis/debout+DA SILVA ANISVoici deux artistes passionnants, aux origineset aux univers pluriels. Des "chansons" où cultures et influences mêléesoffrent une richesse de paroles et de sonorités…Concert co-réalisé avec Le Grenier à Sons (Scène de Musiques Actuelles)dans le cadre de Novembre en chanson(s) du 10 au 24 novembre 2006Cavaillon, Avignon et proche Luberon.Novembre en chanson(s) vise à promouvoir la "chanson actuelle"dans sa diversité en se faisant le porte-voix d’artistes qui interrogent,transportent autant que rassemblent. Davantage que l’organisationd’un événement, c’est un désir de rencontres, une volonté deréussir l’alchimie délicate de l’exigence artistique et dela convivialité avec toujours l’envie de s’adresserau public le plus largeet le plus divers.vendredi 10 novembre21hThéâtre de CavaillonDurée estimée 3h......................................................................................................................................................début de soirée Da Silvadeuxième partie de soirée Anisguitare/chant Da Silva claviers Bertrand Pennetier guitares Sébastien composition/guitare/chant Anis basse et contrebasse Jean-Daniel......................................................................................................................................................le Mentec violons Raphaël ChevalierJouannic claviers Olivier Riquet batterie Kersley Sham17......................................................................................................................................................©Amélie Darnis/ Luc Valigny

DA SILVA + ANISDouble concerttarifs...........................normal 20€15€adhérents Grenier à Sons 15€PASS 2 CONCERTS *Concert du 10/11+ 1 CONCERT AU CHOIX(17/11 ou 24/11)normal 27€(adhésion au Grenier à Sons comprise)24€adhérents Grenier à Sons 24€*en vente exclusivement au Grenier à Sonsdébut de soiréeDepuis la sortie de son premieropus, “Décembre en été”, à la foissubtil et percutant, Da Silva aconquis les foules et les médias.A moins de trente ans, ce jeuneauteur-compositeur interprèteenvisage son album comme le prolongementnaturel de ses multiples expériences musicales (punk, indu, dark-folk…).Sa voix rocailleuse et rugueuse pouvant évoquer Miossec, ses mots ciselés,ses arrangements sobrement efficaces ont révélé un univers singulier,proche du rock acoustique. Avec des textes bruts et subversifs, l'hommepoétique et mélodique côtoie avec talent l'abîme des maux tout en forceet en retenue.Après avoir été découvert en première partie de Cali en tournée, Da Silvadéfend ses chansons avec une énergie colossale. Apaisé mais bouillonnant,l’artiste envisage la scène différemment de l’album : une interprétationplus rock, pour la plaisir d’en donner plus !Da Silva…chanson-rockentre force et retenueAlbum : Décembre en été (Tôt ou Tard)deuxième partie de soiréeAnis...Blog : www.totoutard.com/blog/dasilvaQu’on appelle celachanson, slam ou poésieurbaine, il y a des trésorsimmenses dans cesmanières fraîches derimer. Voici Anis (“le compagnon” en arabe), révélation de laune voix de crooner,des mélodies accrocheuses, de la “chanson”aux accents bluesy, reggae, jazzy !scène actuelle (notamment “Artiste de l’été” sur France 2…).Ce guitariste et chanteur aux origines russo-marocaines fait swinguer lalangue française comme personne. Dans un style impressionnant etdétendu, il raconte sur un ton neuf et heureux, la banlieue, la débrouille,la vie de musicien. Avec son sens de l’autodérision, ses plaisanteries, sonrefus des lieux communs, il apporte vraiment un ton neuf. Ce qui frapped’abord chez lui, c’est sa voix. Chanson, hip hop, reggae, blues et soul, sonrépertoire reflète toutes ces influences qu’il a digéré pour trouver son“propre flow” (phrasé). Engagées mais jamais amères, les chansonsd’Anis ont le goût d’un diabolo menthe : rafraîchissantes à la premièregorgée, piquantes à la deuxième. Aujourd’hui, Anis est heureux de défendresa “Chance” sur scène et la magie passe : le public est comme une personnequi sourit !Album : La Chance (Virgin Music-EMI)Site : www.anis-tchadhouse.comAgendaNovembreen chanson(s)jeudi 16 novembre - Oppèdevendredi 17 novembre - Lagnessamedi 18 novembre - MaubecThierry Romanens Solo (Suisse)en veillées-concertssamedi 18 novembreau Grenier à Sons - Cavaillon :K (Suisse) / LA BLANCHE (France)vendredi 24 novembreau Grenier à Sons - CavaillonThierry Romanens Trio (Suisse)Léonie Lob (Sélection 2006 de laBiennale de la Chanson Françaisede Bruxelles)Concert soutenu par Le Théâtre des Doms(Avignon), la vitrine sud de la création enBelgique francophone et la Biennale de laChanson Française de BruxellesToutes les informationsconcernant les artisteset les autres rendezvousde Novembre en chanson(s)sur www.grenier-a-sons.orgConcert en coréalisation avec le Grenier à Sons......................................................................................................................................................18Le Grenier à Sons est une Scène de Musiques Actuelles (SMAC) à Cavaillon, réunissant une salle de concerts (configurations debout, assis ou formule cabaret),un Espace Régional de Répétition et un Pôle Information Musique. C'est aussi un lieu de création et d'accompagnement artistique.

(Etat de veille)JEAN-LOUIS HOURDINFRANÇOIS CHATTOTVeillons et armons-nous en penséeÀ partir de textes signés Büchner, Marx, Engels et Brecht,Jean-Louis Hourdin et François Chattot échafaudent une farcestriée d'inquiétudes sur le devenir du monde. Jean-Louis Hourdinjeudi 16 novembreaime bien les auteurs et philosophes allemands du XIX e siècle.19hSe sent proche d'eux. En particulier Georg Büchner, à la fois poète etvendredi 17 novembrerévolutionnaire : “J'aurais envie qu'il soit là. Que nous puissions20h30réfléchir avec lui. Qu'est-ce que c'est que la jeunesse ?…samedi 18 novembrela politique ?… l'exil ?… et la folie ?… Car Büchner s'est intéressé20h30à tout ce qui naissait à son époque, et même à tout ce qui allaitThéâtre de Cavaillonnaître et dont il était poétiquement le précurseur.”Durée 1h30Avec l'acuité d'un médecin légiste, Büchner a dressé un portrait de“l'humain qui se défait, jouet et cobaye sur qui pèse non seulementl'oppression sociale, mais une sorte de fatalité, alors qu'il essaiedésespérément de comprendre le monde.”......................................................................................................................................................Chefs de troupe......................................................................................................................................................Jean Louis Hourdin et François Chattot© M.Brunet19......................................................................................................................................................

JEAN-LOUIS HOURDINFRANÇOIS CHATTOTVeillons et armons-nous en penséeCette fois, le voici retrouvant son vieux complice François Chattot (tous deuxformés à l'Ecole Nationale du Théâtre de Strasbourg) pour tourner et retourner lespages de l'histoire du Communisme, le vrai, pas celui des dérives incontournablesde l'instinct grégaire. En se mouillant le doigt d'une rosée d'humour.Leur création théâtrale Veillons et armons-nous en pensée pourrait être soustitrée"Büchner, Marx, Engels, Brecht : morceaux choisis." Mais qui s'intéresse encoreaux idéaux révolutionnaires marxistes de nos jours ? Malheur aux barbus ! L'entreprise est donc audacieuse,un brin désespérée même. Pourtant, à l'écoute des deux compères, il semblerait que le "Manifestedu Parti Communiste" ait été rédigé la veille. Rappelons aux étourdis que ce vénérablemanifeste fustige "la folie déshumanisante du profit à tout prix".Diantre, se pourrait-il que rien n'ait changé ?Les deux créateurs-acteurs se gardentbien de l'affirmer.Ils préfèrent mettre en résonancedes textes des auteurs cités en amont avecl'évolution de notre société, de plus en plus SARL(Société à Responsabilité Limitée). Ils ont estimé qu'il étaittemps d'aller au bout d'un rêve commun, vieux de 25 ans : faire entendre surune scène le “Manifeste du parti communiste” de Marx et Engels. Entrelardé de quelquesécrits précurseurs de Georg Büchner, le tout égayé de transcriptions versifiées signéesBrecht. “Depuis quelques temps, les agissements du Medef, le traité de la constitutioneuropéenne et les termes de “concurrence libre, totale et non faussée” nous ont poussés àconcrétiser notre projet !”Résistance communi… cativeAgendarencontressamedi 18 novembre - 17hJean-Louis Hourdin et FrançoisChattot rencontrent le publicThéâtre de CavaillonEntrée libreréservation conseilléeauprès d’Anne-Marie 04 90 78 64 64tarifs...........................normal 20€réduit 15€12€(- de 26 ans) 8€Théâtre engagé… en CDIIl n'y a de théâtre qu'engagé. Celui-cin'a jamais rien fait d'autre que noustendre des miroirs pour nous révélernotre véritable nature, en braquant sesprojos sur nos travers. “Il a toujourspris des risques insensés”, ajouteraitValletti. Toutefois, on entend de nosjours par "théâtre engagé" une formede théâtre davantage en prise avec sontemps, plus actualisée politiquementparlant.Un théâtre à but humaniste. Un théâtregarde-fou. Un théâtre qui veille augrain et n'a pas peur de se mouiller. Unthéâtre qui joue et se bat avec ses armesde base : autodérision, impertinence,ironie, poésie, humour et même caricatureau besoin.suite de l’article “théâtre engagé... en CDI” de Patrick Wooget la biographie de Jean-Louis Hourdin surAvec François Chattot et Jean Louis Hourdin A partir des textes “Le Messager Hessois” de Georg Büchner, “Le Manifeste du parti communiste” deKarl Marx et Friedrich Engels, “Le Manifeste” de Bertold Brecht, Des textes de l’A.G.C.S. et chansons Lumières Gérard Bonnaud Sculptures Anne......................................................................................................................................................20Leray Peintures Catherine Rankl Chants Michel Musseau Son Pierre Xucla Régie Générale Jean Pierre Dos Administration Mireille Brunet

Une farcepour réenchanter le mondeEt le florilège quintessence des écrits de ce quatuor hors normesprend des allures de farce en quête de dindons, de conte maléfique,d'aventure théâtrale positivement citoyenne. Notez que ces quatreauteurs teutons partageaient une même admiration pour laRévolution française. Et les pensées de Proudhon et Saint-Simonles ont assurément influencés. Peut-être se demanderaient-ilsaujourd'hui si tout cela a vraiment servi à quelque chose, n'est-ilpas ? Revenons à ce savoureux montage copié-collé, assorti deparoles personnelles, de vraies et de fausses citations, d'empruntsfaits à Péguy (“l'Argent”), et d'extraits du Journal Officielet de textes de l'AGCS (Accord Général sur le Commerce desServices) qui scellent le sacre du libéralisme. Ces textes officielsincorporés à la sauce sont à mourir de rire, à condition toutefoisd'oublier qu'ils entendent régir notre monde et notre viefuture. Un recueil condensé pour secouer les somnolences,agiter les consciences, inviter le spectateurà penser par lui-même, à s'interroger sur la marchecadencée du monde. Lequel a bizarrement enclenchéla marche arrière depuis quelques temps.“Ce n'est pas seulement une belle idée de nous faire entendrecertaines pages du Manifeste sur fond de libéralisme“Le monde est foutu… La vie est intacte.”triomphant. C'est un acte,” déclare un spectateurconquis. Le duo prend un malin plaisir à relire Marx auXXIe siècle, à l'heure où le capitalisme sacrifie desmillions d'otages sur l'autel du “marché”, mondialiséde frais. Autant de petites figurines jetées sur unemappemonde que les deux acteurs piétinent avec rage.C'est la lutte finââaale, armons-nous (enpensée) et demain….Avec des airs de conspirateurs, de révolutionnairesemperruqués, ils fredonnent parfoisces extraits de textes couchés sur partition,à la façon d'un certain : “Ah, ça ira, ça ira,ça ira…” Et ça ira mal, si ça continuecomme ça. Et ça finira mal, pour sûr.Tel serait l'avertissement.“Vous avez édifié des Bastilles, ce jour-là vousles renverserez et construirez le temple dela liberté. Alors vous pourrez librementbaptiser vos enfants dans l’eau de la vie.En attendant que le Seigneur vousenvoie son signe et ses messages, veillezet armez-vous en pensée.” La phrase deBüchner donne son titre à la pièce.Veiller, n'est-ce pas lutter contre la nuit,l'obscurité… et l'obscurantisme ?A la manière de Brecht, ils semblent aussinous dire que la perte de toutes ses illusionsn'empêche pas de conserver des convictions.Et de les remettre sans cesse sur le métier, eten l'occurrence sur la scène d'un Théâtre. Assisdans les gradins, les damnés de la Terre ?“Il ne nous faut plus seulement une actrice ouun acteur jouant les personnages dans de bellespièces et de belles mises en scène…. Il faut absolumentessayer de trouver des pratiques nouvelles,avec la rage et la joie au ventre d'amorcer, peutêtre,le chemin de nouvelles fraternités pour tuer lemalheur, sans savoir si nous réussirons”, nousdisent en chœur ces deux complices.Mais point de mélancolie nostalgique pour uneépoque enfuie et ses idéaux humanistes, point de leçon moralisante,point d'ironie ou d'aigreur, point d'amertume, non, justeune inquiétude et des interrogations, juste une envie de les partageret d'ancrer un point de résistance. Avec panache, tendresse ethumour. Même si le gardien de phare Jean-Louis conclut :“Pleurons puisque la catastrophe est en route, mais en travaillant,plutôt que de pleurer après sans avoir rien fait… Voici un poèmed’aujourd’hui : joyeux et terrible, sous le regard de nos morts et pourque nos enfants puissent dire que nous avons travaillé sérieusement.”Ce monde n'est pas encore tout à fait mort,il bouge encore.L’oeuvre a été créée fin septembre 2005 au Théatre National Chaillot (Paris)Production : Théâtre National de Chaillot, GRAT/Cie Jean Louis Hourdin, Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E.21......................................................................................................................................................

(danse subtile)PIERRE DROULERSInouïmardi 21 novembre20h30Théâtre de CavaillonDurée 1h10Ceci n’est pas un spectacle,ceci n’a rien de spectaculaire,c’est le rêve d’une danse en train de naître.C’est sans prévenir qu’elle surgit,palpite et se faufile en douce ou se défilequelquefois pour réapparaître un peu plus loinun peu lasse ou vaguement incertaine.C’est à peine si on la voit. C’est une danse discrète.Bouleversante de discrétion,d’attention au moindre geste.création pour sept danseurs22Chorégraphie Pierre Droulers avec les interprètes......................................................................................................................................................©Ludovica Riccardi

Inouï annonce clairement sa danse comme jamaisentendue et invite à en découper les sons pour lesentendre “comme NU, comme UN, comme NOUS,comme OUI”. Ainsi Pierre Droulers et ses sept danseursproposent-ils Inouï dans leur attention au moindremot, comme au moindre geste. Tout comme sil’essentiel, mouvement ou syllabe résidait, résistaitdans le peu. La danse, à peine. Une danse quis’esquisse à peine dans un espace commun, banal :pièce commune qui serait celle d’un appartement.Banal comme n’importe quel appartement. Table,chaises, bouteilles, portemanteaux, guitare, câbles,objets familiers laissés ici ou là, profus. Ils sont six,occupant l’appartement. Corps banals, poses oupetites occupations banales. Repli sur soi, ennui ?Chacun dans sa petite bulle de solitude (Nu dans sonun) pris dans la mire de nos yeux qui ne savent pas,se demandent, fouillent le clair, l’obscur, guettentun signe de vie. Espace intime où chacun se cherche.Chacun d’eux avec presque rien : l’un somnambuledéambule, l’autre sursaute au passage d’un autre,certains glissent au sol, d’autres s’appuient auxparois pour s’y lover. Quelqu’un trotte convulsivementd’ici à là, quelqu’une tente de ne pas exister. Quand,pourquoi, comment sont-ils deux plutôt qu’un surl’emplacement du lit, ou trois rampant sur la table ?Comment deviennent-ils pour finir ce Nous comme unOui au soleil ? Toute la beauté et l’inouï d’Inouï c’estque nous spectateurs, ne nous posons plus de questions.Chacun d’entre nous, ayant abandonné avec bonheurl’envie de comprendre comme un souci qui nousaurait lâché d’un coup et permis de nous laisserlentement bercer, flotter dans cet espace intime qui,de banal est passé mobile, de discret est devenu subtil,et magiquement sublime pourvu qu’on se soit laisséaller à dénuder son regard et son entendement pourentrer dans Inouï comme dans un Sas d’embarquementà destination de soi-même.“Le nu de l’espace invite à un regarden dedans plutôt qu’à un regard dirigé sur l’extérieur.Il s’agit - dit Pierre Droulers - de faire surgir le sensiblecomme si nous recouvrions la vue, l’ouïe. Le videdes objets a pour fonction d’engendrer un espacedésormais ouvert au rêve. L’intime a le pouvoir derenverser toute idéologie, tout systématisme. Inouïpropose des seuils de conscience intensifiés par desmatières sonores, des filtres de lumière qui se jouentdes textures, des peaux, des surfaces tactiles, oùdistance et profondeur tronquent la réalité objectiveque subjective. L’expérience du spectateur est alorsdans la zone indicible et inouïe de la présence immanentedes choses : absence de soi ? Pleine présence de soi ?Une expérience surgit, sensible, comme si nousrecouvrions la vue, l’ouïe.”Espace d’un entre-deux entre ombre et lumière,entre soi et l’autre. Comment se lier, se délier ? Inouïse touche du regard, le touche par impressions vives,incongrues, hasardeuses. C’est une peinture mobilequ’une danse subtile trace comme une esquissed’envie, d’être en vie. Emanation des gestes presqueaussi imperceptibles que celle d’un parfum quis’insinue, stagne, remue, puis s’évapore. L’argumentchorégraphique se dispense en toute subtilité,comme si tout le jeu, son enjeu, consistait à préserverl’intimité de la danse pour en prélever l’essence, laraison d’être, l’origine peut-être ? Cette velléité aumouvement que le corps possède, cette disponibilité,cette tendance au mouvement, cette tentation pure.Pour qui, pour quoi ? Pour rien ou presque. Parcoursmétaphysique hypersensible très exactement opposéà toute démonstration spectaculaire.faire surgirle sensiblecomme si nousrecouvrionsla vue, l’ouïe...Interprètes Olivier Balzarini, Sébastien Chatellier, Arnaud Meuleman, Saori Miyazawa, Marielle Morales, Katrien Vandergooten, Michel YangAssistant artistique Arnaud Meuleman Création sonore Thomas Turine Création lumière Jim Clayburgh Direction technique Gianni BreccoRégie lumière Nicolas Olivier Régie plateau Sébastian Lerot, Ahmed Zaghlal Collaboration vêtements Anne Masson Musique Beth Gibbons......................................................................................................................................................Réflexions plastiques entretenues avec Ann Veronica Janssens et Michel François23

PIERRE DROULERSInouïPierre Droulerstarifs...........................normal 20€réduit 15€12€(- de 26 ans) 8€Danseur passionné et curieux de tous les arts, PierreDroulers fut d’abord un élève de l’école Mudra,fondée par Maurice Béjart, avant de découvrir lesavant-gardes américaines (Robert Wilson, StevePaxton) et de suivre la quête théâtrale de Grotowskien Pologne.Il fut un danseur magnifique auprès d’Anna Teresade Keersmaeker et“de Michèle Anne deMey avant de devenirce chorégraphe horsnorme et hors modesqui, dès les années 80qui m’anime.”révolutionna la danseà sa manière en multipliantles modes d’interventions artistiques.Auteur aujourd’hui de plus d’une vingtaine dechorégraphies, il lie, dès ses premières créations,la danse à la musique, à la parole, au monde desobjets et des images (“Hedges” (1979) solo avec lesaxophoniste Steve Lacy, - “Comme si on était leurspetits poucets” (1991) et “Jamais de l’abîme”(1993), lecture chorégraphique du “Finnegan’sWake” de Joyce) avant d’évacuer la théâtralité auprofit d’une exploration plus sensible de l’espaceoù il collabore principalement avec musiciens,plasticiens et créateurs-lumière. (Impossible de nepas rendre hommage aux lumières extraordinairesde Jim Clayburgh dans Inouï !) Avec la plasticienneAnn Veronica Janssens, il concentre ses recherchesautour de la lumière et de l’espace vide(“Mountain/Fontain” (1995), “De l’Air et du Vent”(1996), spectacle accueilli à la Scène nationale deCavaillon, “Happenings” au MAC, Musée d’ArtContemporain de Marseille en 2003 en contrepointde l’exposition d’Ann Veronica Janssens intituléeA mes débuts, je me suis intéressé authéâtre, puis mon attrait pour la matière aremplacé la théâtralité. Et la matière estdevenue lumière. Aujourd’hui c’est l’espacePierre Droulers“8 minutes 26 secondes,le temps que metla lumière du soleil àparvenir sur la terre”,sa dernière créationInouï (2005). “A mesdébuts - dit-il - je mesuis intéressé authéâtre, puis mon attrait pour la matière aremplacé la théâtralité. Et la matière est devenuelumière. Aujourd’hui c’est l’espace qui m’anime”.Depuis septembre 2005 Pierre Droulers partage ladirection du centre chorégraphique de Charleroi-Danses en Belgique avec Michèle Anne de Mey,chorégraphe et Thierry de Mey, réalisateur de films.L’œuvre a été créée le 23 mars 2004 au Beau Local d’Art Contemporain, BruxellesCoproduction Charleroi/Danses - Centre Chorégraphique de la Communauté française, Festival de Marseille, Festival d’Automne -Théâtre de la VilleAvec l’aide du Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi Pyrénées dans le cadre du projet “IN VIVO” Avec le soutien du Théâtre de la Balsamine......................................................................................................................................................24et du Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne Avec l'appui de l'Agence Wallonie-Bruxelles Théâtre En collaboration avec Bird

PIPPO DELBONOLe temps des assassins Il tempo degli assassinijeudi 23 novembre20h30Théâtre de CavaillonDurée 1h20Pippo Delbono est assurément une des figuresdu théâtre contemporain. Cette première créationde sa compagnie nous entraîne dans un universeffroyable avec une vitalité enfantine.Chéri ou honni, le théâtre de Pippo Delbono dérangeou bouleverse. Pour l'aborder, sans doute faut-il chemineravec lui dans le patchwork d'influences et de notions quil'ont conduit à retrouver des émotions archaïques et un rôletrès ancien du théâtre, lié au rituel et à la manièredont l'homme affronte et symbolise sa condition.Dramaturgie......................................................................................................................................................et mise en scène Guiseppe Delbono25.....................................................................................................................................................©Compagnia Pippo Delbono

PIPPO DELBONOLe temps des assassinstarifs...........................En 1983, sa rencontre avec Pepe Robledo, un argentinprovenant du "Libre Teatro Libre", l'oriente vers denouvelles expériences théâtrales. En particulier, vers larecherche d'un moyen d'expression qui traduiraitle langage de l'acteur danseur en une expérience de vie.Comme témoignage de cette recherche, naît lepremier spectacle dirigé par Pippo Delbono,interprété par lui-même et Pepe Robledo : Il tempodegli assassini, présenté en Italie en 1986 au festivalde Santarcangelo.Sa compagnie, composée de personnages brûlés parla vie, fait songer à une troupe de saltimbanquesfelliniens ayant fauché ici et là tout ce qui pourrait leurservir à se faire entendre."Notre itinéraire artistique a débuté avec ce spectacleet on pourrait le voir comme un voyage vers un théâtrede plus en plus essentiel, plus nu et plus proche de lavie, jusqu'aux dernières expériences dans lesquellesj'ai rencontré des gens qui ne vivent pas l'art comme unmétier, mais comme une expérience fondamentale à lasurvivance.comme la viePour eux, l'expression artistique n'est pasun travail, mais une nécessité de vienormal 20€réduit 15€12€(- de 26 ans) 8€PASSLe temps des assassins+ Récits de juinnormal 34¤réduit 26¤20¤(- de 26 ans) 14¤Je ne suis pas un opérateur social. Je crois que l'artistea une relation avec le handicap. Il existe un art qui naîtd'un manque, d'une déficience, d'un déséquilibre.D'une blessure, en tout cas. Il me vient à l'esprit VanGogh, Artaud, Frida Kalho…L'art est sans doute l'union avec un mystère, unetentative d'approcher la transcendance. Les personnesqui travaillent avec moi sont avant tout des personnesqui se situent à l'intérieur d'un parcours artistique.Il peut se produire qu'à l'intérieur de ce parcoursartistique émerge aussi leur dignité humaine.Pasolini, Fellini, Le Caravage ont travaillé avec despersonnes prises dans la vie. Leur nécessité poétiqueétait précisément dans le fait de mettre ensemble degrands acteurs et des hommes de la rue parce que cesvisages, ces corps étaient en mesure d'exprimer lavérité qu'ils cherchaient."Sur le plateau, deux chaises, une lumière blanche, unepile, une cigarette, un jeu d’enfant, une bouteille debière, une lettre, un micro, une savonnette. Pippo etPepe. Deux histoires parallèles. On y entend des vieuxblues, de la musique classique, du rock, de la salsa…On y imite les Blues Brothers, Stanlio et Ollio (Laurel etHardy). On y passe par le music hall, joue avecle public, raconte des histoires : une personne peutmourir dans un coup d’Etat en Argentine. Ailleurs, unepersonne peut mourir d’overdose."Quand nous avons décidé de faire ce spectacle, nousvoulions parler de Rimbaud et des poètes maudits,des poètes rocks, des personnes qui ont vécu et qui sontmorts comme eux, de la mort d’un peuple entier, del’amour et de la solitude.Finalement, nous nous sommes trouvés à parlerde petites choses, de la vie, des petites peurs, despetits rêves, des petiteshistoires de chaque jour.Et sans le vouloir, nousavons parlé de nous"."La liberté est le fruitd'un incessant et rudetravail".A travers une évocationtrès personnelle desmécanismes du théâtre,ce spectacle de Pippo Delbono parle de nous tous, depetites choses de la vie, de chaque jour, des rêves etdes peurs, de la folie de notre quotidien, des pluslégers et plus secrets moments. Avec une quête durythme vital casseur de conventions, avec un phraséchorégraphique instinctif, avec sincérité avant tout.Ils nous parlent d’eux, aussi. L’Italien et son histoired’amour, de ses voyages à travers l’alcool, la drogue,la maladie, la mort. L’Argentin, qui a fui la dictature,celle de la torture, des disparus, des assassinés.Leur spectacle est à la fois tendre et violent, tragiqueet comique, brûlant et glaçant. Comme la vie.On y rejoint des sensations oubliées, confuses, bringuebaléesentre récit maléfique et conte de fées, dans unedéferlante de rage et de douceur, de tensions, de staseset d'envolées, de défoulements, de cris et de silences,de tout ce qui compose la vie en commun des hommes.Autant dire de théâtre.L’œuvre a été créée en 1987 à SantarcangeloComédiens Pippo Delbono et Pepe Robledo Techniciens Gustavo Giacosa et Simone Goggiano Accompagnateur Christian LeblancProduction Compagnia Pippo Delbono Photos D.R. Compagnia Pippo Delbono......................................................................................................................................................26

PIPPO DELBONORécits de juin Racconti di Giugnovendredi 24 novembre20h30Théâtre de CavaillonDurée 1h30La dernière création de Pippo Delbono,façon récit-conférence, se resserre sur l'essentiel,suit le fil cahoteux de ses pensées, de son parcoursartistique, et le conduit à se mettre à nu."Je suis né en juin et la plupart des événementsimportants de ma vie sont arrivés en juin,voilà pourquoi…"Conférence spectacle en français et en italienConception Pippo Delbono©Compagnia Pippo Delbono27.....................................................................................................................................................

PIPPO DELBONOtarifs...........................normal 20€réduit 15€12€(- de 26 ans) 8€PASSLe temps des assassins+ Récits de juinnormal 34¤réduit 26¤20¤(- de 26 ans) 14¤Récits de juinSur scène, juste une table, une chaise, unebouteille, un verre, deux micros. Dans ses Récitsde juin, seul sur le plateau, l’acteur et metteuren scène italien se livre et se délivre à traversles mots et de petits gestes, en une étrangealchimie comme bricolée à la hâte maisfaussement improvisée. Il libère ainsi toutel'intensité d’un parcours voué à la nécessairecommunion des hommes et du théâtre.À mi-chemin entre confidence et conférence,l'exhibition intime de cette quête existentiellese livre dans la sobriété ou l’impudeur,entre silences éloquents et paroles cruesdéversées en exutoire.(PierAuthentique saltimbanque,Pippo Delbono marche sur le fil de sespensées, évoque cette "mémoire physiquede la blessure" qui fonde ses créations, àtravers une écriture de scène poétique,élaborée à partir du corps.Une intimité imprégnée par ses rencontresavec ses complices de création, de PepeRobledo à Bobò, sourd et muet, que l’acteur asorti de l’hôpital psychiatrique où il vivait. Pipporaconte sa propre histoire et la leur, entremêléesà des fragments de pièces. Ces Récits de juinscellent la vérité du créateur et l’acteur sansmasque, dans un bouleversant moment d’abandon."Tout a commencé à partir d’une proposition que l’onm’a faite à Rome. J’ai été sollicité pour intervenir enconférence sur le thème de l’amour. J’ai commencé àtravailler ce qui est devenu cet étrange monologue. Dansun certain sens, on peut penser que cela reste proche d’uneconférence comme mode de communication. Or ce qui estintéressant, c’est plutôt cette façon de raconter : ce n’est nitout à fait une conférence, ni tout à fait du théâtre. En réalité,cela se joue dans l’entre deux."Pippo raconte son propre parcours, ses rencontres,cite ses "maîtres" : Pasolini, Shakespeare, Artaud. Il parlede spectacles mais aussi de ce que signifie faire du théâtre,du rapport à la représentation. Il s'exprime en françaislorsqu'il susurre des confidences ou narre des anecdotes,mais recourt parfois à l'italien natal lors d'envoléesfurieuses, ou encore pour animer des extraitsd'œuvres théâtrales.L'intérêt réside dans l’expérience même de cetacte, une situation de conversation qui luipermet d’aller dans des zones, des espaces quilui sont encore réellement inconnus.Ce qui est intéressant,c’est cette façon de raconter :ce n’est ni tout à faitune conférence,ni tout à fait du théâtre.En réalité, cela se jouedans l’entre deux."Ce que je sais, c’est le plaisir que j’éprouve à présenter cesRécits de juin, parce qu’ils arrivent à un moment juste. Le tempspour moi de poser les pieds au sol, d’imaginer cette pause un peuparticulière où je cherche à comprendre ce que j’ai fait jusqu’ici.Paolo Pasolini)La réflexion se construit à partir de mon parcours et permet depointer précisément les éléments les plus importants de cetteexpérience. Comment j’en suis arrivé au choix de ce théâtre-là, quiparle autrement, à partir d’un autre endroit, qui a développé sonpropre langage".rêve, mais dans beaucoup de rêvesIl évoque son Italie d'antan et celle d'aujourd'hui, parle de samère, de la douloureuse disparition d'un ami précieux, de sestournées lointaines, de la drogue, de sa mutation bouddhiste.Finit par arracher sa chemise qu'il jette au sol. Esquisse parfoisde brefs mimes ou scande de répétitives incantations : dis-moique tu m'aimes !A l'écoute de ce formidable conteur du réel, on ne peuts'empêcher de songer à un Philippe Caubère plus lourdementcabossé par la vie, parfois aux personnages truculents deFellini, voire de Kusturica.Sauf que… Monsieur Pippo Delbono, y aurait-il deschoses plus profondes encore que les sentiments ?dans un seul"Ce temps de parole donnée est un momentconstructif. Je cherche là une vérité, une nécessité.C’est peut-être aussi pour cela que ce travail mesemble aller en profondeur. Parce que cette formede présence investie sur scène ne peut vivre quede ce théâtre, c’est-à-dire de cette expériencedirecte avec les gens qui sont dans la salle.Ce travail requiert une lucidité particulière, pourque jamais cette parole qui circule sur le plateaune devienne une pièce, un monologue. Et puis,quel sens donner au mot "spectacle" aujourd’hui ?J’ai beaucoup de doutes quant à savoir où nousen sommes tous par rapport à cette question.Le spectateur auditeur le suit, comme suspendu àses lèvres, rivé à ses menus gestes, tendant l'oreilleà ses chuchotis, sursautant à ses accès de rage,souriant à ses anecdotes. Diseur magnifique, malgréla formule simplissime, Pippo nous parle de spiritualité,de lutte, de liberté, d'amour, de ses narcotiqueserrances anciennes, de son combat contre la malaria, duthéâtre salvateur, de son engagement, de folie et de mort.En vrac, et de fort belle façon.La vérité n'est pasL’œuvre a été créée en juin 2005Comédien Pippo Delbono Technicien Pepe Robledo Accompagnateur Christian Leblanc......................................................................................................................................................28Production Compagnia Pippo Delbono

y aura desfemmeset des hommes...)Nomade(s)scène nationalewww.theatredecavaillon.com(Tant qu’ilCompagnie BLONBABougouniéré invite à dînerLagneslundi 27 novembreSalle La Grange à 20h30Châteauneuf de Gadagnemardi 28 novembreSalle L’Arbousière à 20h30Joucasmercredi 29 novembreCentre Culturel à 20h30Novesjeudi 30 novembreSalle de l’Espacier à 20h30Mérindolvendredi 1 er décembreSalle des Fêtes à 20h30Sazesamedi 2 décembreSalle des Fêtes à 20h30Durée environ 1h15Bamakoise énergique et pragmatique, Bougouniéré dirigeune ONG humanitaire aux objectifs un peu flous. Afin de recueillirdes fonds pour son association, elle invite à dîner un importantbanquier désireux de découvrir l’Afrique, l’authentique Afrique...Avec cette création, nous sommes plongés au cœurde la tradition malienne (le kotéba, farce burlesque de satiresociale jouée dans les villages de l’Afrique de l'Ouest, qui aurait eusa part dans le renversement de la dictature militairedu Général Moussa Traoré en 1991).Une caricature décapante du Bamako d’aujourd’huiavec un humour parfois grinçant qui égratigne la religion,la mondialisation, l’évolution des mœurs, l’émigration,interpellant ainsi notre société globale, en nous faisant rirede son désarroi. Bougouniéré parle de nous, de ces gens qui ontperdu leurs repères collectifs et dérivent dans leurs déliresindividuels là-bas comme ici. L’Afrique parle de nous ?De nous aussi ? Nous voilà joyeusement inquiétés.Un spectacle de BlonBastructure malienne de création artistique et d'action culturelle29©Fabre.....................................................................................................................................................

tarifs...........................normal 12€réduit 10€BLONBA10€(- de 26 ans) 7€Bougouniéré invite à dînerC'est d'abord une odeur. Une odeur de cuisine qui vous fait saliver.Une énorme marmite solitaire trône sur son réchaud en plein centredu fer à cheval formé par le cercle des spectateurs. Elle vous accueille,distillant en silence son fumet odorant. L'estomac manifeste.Ce serait bien malheur de ne pas en goûter. La scène reste videattendant que la panse du théâtre se remplisse d'estomacs.(...) Quelque chose de l'Afrique nous accueille, nous intègred'emblée, un théâtre convivial. Cette attente est déjà du théâtre.(...) En fond de scène, un hippopotame en carton-pâte, gueuleouverte. Affamé lui aussi ? "La chose anthropophage" ditDjéliba perdu dans ses pensées. Djéliba ? (...) Djéliba,altermondialiste, celui qui veut un autre monde. Un rêveur.C'est lui, l'auteur de cet hippopotame, maquette d'un projetde complexe ultramoderne qu'il voudrait voir construit sur leshauteurs de Bamako. Il est "ingénieur-concepteur en monumentshistoriques et machines spéciales" au chômage, forcément.Un bon à rien, selon Bougouniéré sa femme qui, elle, faitbouillir la marmite. Elle entre. Un ouragan humain, tout enénergie qui écrase son pauvre mari sous une pluie d'insultes"chômeur chronique, crustacé, phacochère"… dignes ducapitaine Haddock. Elle, elle sait faire rentrer l'argent. Elle nerêve pas, elle. Elle prend le monde tel qu'il est, pragmatique.Les Blancs ont l'argent. Il faut leur faire cracher en exploitantleurs vices. Pour cela, elle a monté une ONG, sorte d'outil universel,de couteau suisse pour soutirer l'argent à l'Occident. Justement,elle s'en occupe. La marmite là, c'est pour son invité, MonsieurBigfish, un important banquier, dont elle va conquérir la bourse encaressant la panse. Il faut investir. Pas assez d'ingrédients dans lamarmite pour séduire son hôte. Elle demande à ses triplés de lui veniren aide. Trois caricatures d'une jeunesse malienne en ballottageexistentiel. Le premier, intégriste musulman, marche sur des cartons,refusant de poser le pied sur une terre impure. Le second, un ultralibéralisteévangéliste. Le troisième, émigré en Europe en quête de travail. Réussiront-ilsdans leur entreprise de séduction de Bigfish ? Bigfish viendra-t-il ? Suspens !Un suspense qui tire le fil humoristique et souvent hilarant d'une histoire triste surfond d'un Mali au masque grimaçant que Djéliba, le rêveur, rescapé de la " choseanthropophage ", la mine de sel où il fut condamné, cherche encore à changer.(...) Cette pièce interprétée par de talentueux comédiens allie la finesse et l'intelligencedu texte au comique des gestes et des répliques sur fond tragique d'une situation malienne.Situation où l'espoir semble encore échapper au naufrage puisqu'un tel théâtre y est possible.hippopotameFishAltermondialismeBigM.ONAfriqueAttention !Marmite chaude, ne pad’après Alain Foix,chroniqueur à Libération, directeur du Quai des Arts,ancien directeur de la scène nationale de GuadeloupeBougouniéré invite à dîner est un événement L’œuvre a été créée à Limoges, aux Francophonies en Limousin, le 8 octobre 2005Interprètes Diarrah Sanogo (Bougouniéré), Michel Sangaré (Djéliba), Lassine Coulibaly (les triplés) Scénographie et lumière Hervé Gary, Catherine......................................................................................................................................................30Teilhet, Youssouf Péliaba Régie générale Youssouf Péliaba Administration Boudramane Pona (Afrique), Jean-Jacques Barey (Europe) Créationconduite par Alioune Ifra Ndiaye et Jean-Louis Sagot-Duvauroux mise en scène-collaboration artistique Patrick Le Mauff

humanitaireGs toucherDans l’ethnie bambarase pratique une forme dethéâtre traditionnel dénommé“le kotéba”, littéralement “legrand escargot”. Cette appellationvient des cercles tracésautour des percussionnistespar les danseurs hommes etfemmes, chacun des deuxgroupes tournant en sensinverse, dans un mouvementen spiralesqui évoquel’escargot. Eneffet, chaqueannée, aprèsles récoltes,les villageois se réunissentpour une fête où se mêlent lesdanses, les chants et le théâtreburlesque. Comme dans lacomédia dell’Arte, à traversdes saynètes, la dénonciationprend appui sur quelquespersonnages stéréotypésparfaitement connus du public :le paysan paresseux, le coq duvillage (c’est-à-dire le coureurde femmes), le commerçantvoleur, le marabout charlatan...Le Kotéba,c’est quoi ?On se moque ainsi des villageoiset de leur travers sans jamaisnommer personne afin de nepas blesser. Tout passe par lerire mais à chacun ensuite dese reconnaître et de se corriger.Le kotéba permet de préserverl’unité du village. S’inspirantdu kotéba, des troupes théâtralestournent dans les villagesafin de faire passer à traversles saynètesdes messagesconcernantla santé (laprévention dusida, la vaccination)ou la protection del’environnement. Tous les deuxans, un festival de théâtre, le“Festival des réalités” a lieu àBamako. Il a été créé parAdama Traoré, comédien,metteur en scène et professeurd’art dramatique à l’InstitutNational des Arts de Bamako.Parmi les auteurs de théâtresrenommés, on peut citerSada Sissoko, Falaba IssaTraoré et Adama Drabo.LA 4 ème EDITION DUFESTIVAL DES CINEMASD’AFRIQUEDU 7 AU 12 NOVEMBRE À APTLe panorama des cinémasd’Afrique illustrera la diversitégéographique de la création et dela production présentant près de20 films. A travers ces oeuvres,les cinéastes africains, commeNouri Bouzid, Gahité Fofana,Nacer Khémir, Sarah Maldoror,Raoul Peck, Dumisani Phakati,Jocelyne Saab,Felix SambaN’Diaye, Abderrahmane Sissako,dressent le tableau d’un continentmultiple, douloureux souvent, pleind’énergie et d’espoir.Un hommage sera égalementrendu aux deux grands poètesfrancophones de la négritude,Léopold Sédar Senghor et AiméCésaire.La présentation des films serasuivie d’une discussion avec leréalisateur, et, plus généralement,de débats conduits par MichelAmarger, critique cinématographique(RFI) et Olivier Barlet,directeur d’Africultures.Pour plus d’info :www.africapt-festival.fr06 89 79 32 29 - fcapa@free.frPlus d’infos sur la compagnie BlonBa sur......................................................................................................................................................Merci pour leur soutien à l'Agence intergouvernementale de la Francophonie, aux ministères maliens de l'Education nationale et de la Jeunesse, à l'APEJ,au Centre culturel français de Bamako, au Groupe des Vingt théâtres en Île-de-France, au Conseil général de la Seine-Saint-Denis, à l'OMJA,à la ville de Fontenay-sous-Bois, à Christophe Adriani, à Thierry Sarfis et Olivier Cabon 31.....................................................................................................................................................

El Gosto Théâtre (Alger)Vous dont les racines sontau-delà de la méditerranée, viendriez-vousplus souvent au Théâtre si des oeuvresétaient présentées en langue arabe ?Ziani Chérif Ayad veut pouvoir s'inscrire dans les sillons inachevésdu travail de l'auteur Abdelkader Alloula, mort assassiné pardes islamistes, qui a toujours cherché à intégrer les apports de l'oralitéet des traditions populaires à son œuvre, empreinte aussi d'unedimension universelle inspirée de Brecht ou Goldoni. Il s'agitde prolonger humblement l'existence des petites gens présentées dansla pièce, en tentant d'instaurer un dialogue entre l'esthétique de cetauteur et des formes populaires d'oralité, notamment la halqua(théâtre en rond), l'art du goual ou meddah (diseur et acteurdes places publiques et marchés) déjà introduit par AbdelkaderAlloula, et d'autres outils de la représentation théâtrale, commeles accessoires et leurs langages, leur symbolique.lecture de l’œuvrelundi 23 octobreà 19hen présence du metteur en scènereprésentations de l’œuvremardi 12 décembremercredi 13 décembreà 20h30Vélo Théâtre - AptDurée 1h15Spectacle du Vélo Théâtreen coréalisation avecla Scène nationale de CavaillonABDELKADER ALLOULAZIANI CHERIF AYADEl MachinaEl Machina, c’est le train qui emmène Zenouba, unepetite fille de 12 ans, atteinte d'une maladie incurable,en vacances, comme chaque année chez son oncleDjillali. Zenouba refuse d’abdiquer face à la maladie.Ce voyage, c’est un temps suspendu au coeur de sonintimité et de celle des autres passagers. Son regardpermettra la rencontre des petites gens happés par latragédie de l’Algérie, par un vécu amer, côtoyant parfoisl'absurde. Cette histoire aussi entrecoupée de scènes deviolence, nous rappelle que dans le pays de Zenouba, desapprentis sorciers redoublent d'imagination macabre etde brutalité qui n'épargnent pas les enfants. Refusant debaisser les bras, Zenouba, fille de Bouziane le veilleur,tentera d'être la magicienne qui réussira à dédramatiserles situations les plus graves, pour nous convaincre quetout est encore possible et nous faire aimer la vie.La pièce est écrite et interprétée en arabe dialectalCréation T.N.M. La Criée 2006un document en français sera donné aux spectateurs©DRd’après “Zenouba”, 3 ème tableau “Les Dires”adaptation et mise en scène Ziani Cherif Ayaddans la trilogie “Les Gémeaux” d’Abdelkader Alloulaconseiller littéraire Bénamar Médienne traduction Mourad Senouci32scénographie et lumières Eric Soyer chorégraphie Nacéra Belaza......................................................................................................................................................

TOURNÉE EN RÉGION PACAMarseille, La Criée :les 9, 10, 11, 13, 14, 15 et 16/11(en français)Carros, Forum Culturel Jacques Prévert :le 18/11 (en français) et le 19/11 (en arabe)Port-de-Bouc, Théâtre Le Sémaphore :les 22 et 24/11 (en français),les 23 et 25/11, (en arabe)en co-réalisation avec les Salins - MartiguesGrasse, Théâtre de Grasse :les 29, 30/11 et le 1/12, (en français)Apt, Vélo théâtre :les 12 et 13/12, (en arabe)en coréalisation avecla Scène nationale de CavaillonMarseille, Théâtre Massalia(Friche la Belle de Mai) :les 8, 9 et 10/12 (en arabe)tarifs.......................normal 9€7,50€rayons de vélo 7,50€VÉLO THÉÂTRE À APTréservation indispensableau 04 90 04 85 25velos@velotheatre.comwww.velotheatre.com> Unemmènera les spectateursde la Scène nationale deCavaillon au Vélo Théâtreà Apt et les ramènera àl’issue de la représentation.Remerciements à Amed Charkane pour la traductionRenseignement etréservation auprèsd’Anne-MarieRetrouvez les biographies de Abdelkader Alluola et Ziani Cherif Ayad sur04 90 78 64 64......................................................................................................................................................L’oeuvre “Les Gémeaux” est éditée par Actes Sud Coproduction : Système Friche Théâtre (Marseille) et El Gosto Théâtre (Alger et France) avec l'engagement et le soutien des ThéâtresMassalia (Marseille), Le Sémaphore (Port de Bouc), La Criée (Marseille), Les Salins (Martigues), Théâtre de Grasse, Vélo Théâtre (Apt), Scène nationale de Cavaillon, Forum culturelJacques Prévert, Régie culturelle régionale Avec le soutien de : Conseil Régional PACA, convention AFAA/DRAC/PACA,Ville de Marseille, Ministère de la Culture algérien, Municipalité.....................................................................................................................................................33d'Alger centre, Ambassade de France à Alger, Centre Culturel Français d'Alger,Sonatrach, Djazaïr News.

(Bois enchanté)TOON TELLEGENENSEMBLE LEPORELLOmardi 12 décembre19hThéâtre de CavaillonDurée 1 heureSavent-ils tout ?L’Ensemble Leporello et son metteur en scène Dirk Opstaeleravissent depuis plusieurs années les spectateurs français quiont eu la chance de voir leurs spectacles qui associent avecbonheur musique, chant, texte et mouvement.Bruxellois et international, le groupe réunit des artistesflamands, wallons, français, suédois, et qu’ils s’emparentde Racine, Corneille, Molière, Sarraute ou Guitry, c’esttoujours avec un humour fou et un art décalé d’explorerla langue des grands auteurs. La fraîcheur d’enfance decette compagnie se mêle aujourd’hui à une oeuvre de ToonTellegen, le “Charles Perrault hollandais”,et à ses merveilleux animaux...de Toon Tellegentraduction et mise en scène Dirk Opstaeleavec Lula Emmanuelle Béry, Michel Carcan, Pascal Dujourmusique Patrick Joniaux régie Patrick Dhooge34©J.M.Lobbéx......................................................................................................................................................

“Le Cureuil”, “le Fourbi”et autres animauxespiègles !Oui, merveilles d’humour et de poésie,les histoires délirantes et fantastiquesde Toon Tellegen mettent en scène toutun monde d’animaux qui font la fêteet s’en donnent à coeur joie. En têtede ce monde animalier, deux vedettes,“le Cureuil” et “le Fourbi” qui nousentraînent dans leur quotidien faitd’émotions secrètes, de fraîcheur etd’espiègleries. Toon Tellegen n’écrit pascomme La Fontaine des fables moralesmais des contes. Ils existent commetels sans arrière-pensée ni messagecaché. L’auteur raconte pourle plaisir pur de raconter. Chaquehistoire, très courte, possède son climat,son émotion, sa tonalité joyeuse outriste, et s’y dessine la question del’amitié et de sa fragilité.Dirk Opstaele a choisi plusieurs petiteshistoires parmi les trois cents treizeécrites par Toon Tellegen, et, avec sesacteurs, ils inventent un monde bienà eux où règnent liberté, impertinenceet légèreté. Une succession de saynètes,drôles et émouvantes ponctuées parla musique. Prêtez bien l’oreille àces échos sylvestres.Toon Tellegen,le “Charles Perrault hollandais”C’est pour échapper aux épreuves parfoisbouleversantes de son métier de médecin quecet écrivain, né aux Pays-Bas en 1943, a élaboréson univers fantaisiste, à la fois animalier etfantastique. Son premier livre pour la jeunesse,un recueil d’histoires d’animaux, est paru en1984, suivi de trois autres, réunis en 1995 sousle titre “Misschien wisten zij allès” (Savent-ilstout ?). Apparaissent alors ses principauxpersonnages, parmi lesquels la fourmi, l’écureuil,l’éléphant, l’ours…L’oeuvre de Toon Tellegen connaît un grandsuccès aux Pays-Bas et en Flandres, devenusde vrais classiques, ses livres sont régulièrementprimés et font l’objet de lectures dans les caféslittéraires.Toon Tellegen nous dépeint un monde animalier,où chaque moment partagé invite à la douceur,au bonheur, mais aussi aux questionnements etaux inquiétudes : autant de points de comparaisonsavec le “monde des enfants”.BiblioSeuls deux textes de l’abondante bibliographiede Toon Tellegen sont traduits et édités en français :“Lettres de l’Écureuil à la Fourmi” chez AlbinMichel Jeunesse, 2000.“L’Anniversaire de l’Écureuil et autres fêtesdes animaux” chez Albin Michel Jeunesse, 2002tarif.......................tarif unique 7€Rendez-vouspour les scolaires(CM1, CM2, 6 ème )lundi 11 décembreà 10h et à 14hmardi 12 décembreà 14htarif scolaires : 5€Découvrez un extraitde Savent-ils tout ? surcréation du spectacle le 21 janvier 2005 à La Ferme de Bel-Ébat à GuyancourtCoproduction Théâtre de Sartrouville–Centre Dramatique National, Compagnie des Mutants, Ensemble Leporello avec l’aide de la Spedidam un spectacle Odyssées 78,biennale de création théâtrale pour la jeunesse, avec le concours du Conseil général des Yvelines l’Ensemble Leporello reçoit les auspices du Gouvernement de la Flandreet la Compagnie des Mutants l’aide du ministère de la Communauté française de Belgique35......................................................................................................................................................

(au pays du regard)Compagnie SKAPPA1/2 + 1/2 (Moitié Moitié)vendredi 15 décembre19hThéâtre de CavaillonDurée 40 minutesAvec ce titre énigmatique, la compagnie Skappa, invite lesplus petits - à partir de dix huit mois ! - et les plus grands,pourvu qu’ils aient l’œil ! - à une étonnante petite promenadeau pays des images. Tout au fond de la grande boîte noire oùnous entrons tous, il y a un grand paysage plein d’images, decouleurs, et de musiques qui changent tout le temps etdedans, un drôle de promeneur, qui nous montre toutes ceschoses qu’on voit en vrai et aussi toutes celles qu’on ne voitpas. Lui, c’est un clown ou un poète ? Moitié, moitié !mise en scène Isabelle Hervouët jeu Paolo Cardona musique et régie Fabrizio Cencilumières Nicolas Lebodic et Stéphane Delaunay costumes Thérèse Angebaultscénographie Patrick Vindimian36......................................................................................................................................................©Christophe Loiseau

Rendez-vouspour les scolairesCrèches et maternellespetites et moyennes sections(à partir de 18 mois)jeudi 14 décembreà 10h et à 15hvendredi 15 décembreà 15htarif scolaires : 5€Moitié, notre drôle de promeneur nous fait voir les images,moitié il se fait attraper par elles. Attraper par les couleursou bien par les lumières et quelquefois même il se perd, ouc’est nous ? Dans les images. D’ailleurs on dirait bien qu’il y atoujours deux choses dans les images, deux pareilles ou deuxpas pareilles : fenêtres ouvertes, fenêtres fermées sur la façadede l’immeuble ou trace d’un avion qui partage le ciel.Moitié-moitié ? Pas vraiment.Bizarre, normal ?Oui normal puisque personne ne voitvraiment la même chose, déjà, etqu’en plus ça dépend quel œil j’ouvre :le bon ou celui qui cligne ? Ou celui quej’ai plus petit ou plus bas que l’autre ?Parce que nos deux yeux, nos deux oreilles,nos deux mains c’est pas les mêmes. On estpas moitié-moitié pareil, personne !Et c’est avec ce moitié-moitié pas pareil aveclequel nous sommes faits que Paolo Cardona,notre drôle de promeneur par quelques mots,nous fait rentrer sur la musique de FabrizioCenci au pays du regard.Les images projetées sur le grand écran enfond de scène sont signées par ChristopheLoiseau, photographe & voyageur de par le monde qui considèrela Patagonie comme le village d’à côté, tout aussi exotique,pourvu qu’on regarde les lieux et les objets comme s’ils nousétaient inconnus.Spectacle qui partant denotre asymétrie naturellenous mène à ouvrir le plusbel œil qui soit sur le mondetarif.......................tarif unique 7€Comme le dit Isabelle Hervouët, co-fondatricede la compagnie et metteur en scènedu spectacle : “Ce spectacle invite à unrapport de questionnement au monde.Première chose isoler l’œil, et le faire glissersur ce qu’on voit, le bleu par exemple,jusqu’à ce qu’il entre dans les couleurs etinvente de lui-même la suite… ce qu’on nevoit pas, par exemple l’envie d’un papillon bleu surles fleurs. Passer dans l’imaginaire à partir des chosesvues, se poser des questions à partir de situations trèsconcrètes, prendre les questions de clowns comme desquestions existentielles. Exemple : “Est-ce qu’il y a des motsqu’on arrive pas à toucher parce qu’on a les bras trop courts ?”C’est dans un échange très actif, très direct avec le publicqu’apparaît le questionnement. Le regard du tout-petit enfantest comme une loupe sur le monde.Il prend tout en compte. Et on ne peut pas tricher avec ça, ce quinous oblige à revenir au fondamental de l’art comme possibilitéde se regarder en regardant ailleurs.”création du spectacle le 1 er avril 2006 à la Maison de Quartier Boris Vian à Villiers-le-BelCoproduction : Conseil Général du Val d'Oise "Premières Rencontres" - biennale européenne en Val d'Oise petite enfance et spectacle vivant, TPM Pôle Jeune PublicRéalisée avec l'aide du Centre Culturel Jean Vilar, Angers, et de l'Institut International de la Marionnette, Charleville-Mézières (accueils en résidence) avec lesoutien : de la DRAC PACA, du Conseil Régional PACA, du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Système Friche Théâtre et la ville de Marseille En étroite connivence 37avec le service Petite Enfance de la ville de Cavaillon.....................................................................................................................................................

(théâtre russe)mardi 19 décembre19hmercredi 20 décembre20h30Théâtre de CavaillonDurée 1h45ALEXANDRE OSTROVSKIPAUL DESVEAUXL’OrageEn France, où nous n’avons d’yeux que pour Tchekhov, nous ignorons toutou presque d’Alexandre Ostrovski. Ce père du théâtre russe, grandinitiateur d’un théâtre populaire, fut le contemporain de Tolstoïet de Dostoïevski, le créateur du théâtre de mœurs en Russie à la findu XIXè siècle, l’inspirateur certain de Tchekhov. Sa célèbre “Mouette”(1896) est le portrait tout inspiré par la Katerina de l’Orage (1860) :celle qui rêvant de voler à tout prix se brûle les ailes à un impossibleamour. Paul Desveaux ne s’y trompe pas qui, dans une mise en scènevolontairement intemporelle, magnifie cette figure de la femme éprisede passion et de liberté dans un monde qui n’en a cure.Coproduction Scène nationale de CavaillonTraduction André Markowicz Mise en scène Paul Desveaux38Assistante à la mise en scène Irène Afker©Guillaume Lancestre......................................................................................................................................................

Pas moins de dix comédiens pour servirla pièce majeure d’Ostrovski toute enintelligence et en intensité. Le choix del’austérité du décor et des costumes,celui de l’entremêlement des partitionsde musique et de danse subliment lescorps des acteurs pour mieux servir lalangue limpide et passionnée d’Ostrovskidans une traduction très actuelled’André Markowicz. Ainsi Paul Desveauxnous fait-il échapper à l’étouffoir dumonde provincial du XIX e siècle pourmieux nous attacher à la question quidure : celle du désir en butte à la moraledes conventions et des apparences. Nonloin de l’esprit de “L’éveil du printemps”de Wedekind, présenté à Cavaillon en2002, il monte L’Orage comme une pièceparfaitement électrique, où les émotionsvibrent et grésillent à plein courantgrâce à l’immense talent de sa trouped’acteurs, unie autour de Katerina, lasplendide Marie-Sophie Ferdane.L’Orage, au-dessus de nos têtes pendanttoute la pièce, conte les effroyablesconventions et compromission de la viede province, et nous mène tout droitvers un drame implacable. Celui deKaterina, qui, mariée de force àKabanov aime Boris Grigoriévitch d’unimpossible amour. Passion qui la pousseraà se jeter dans la Volga. Déjà, dans lapetite ville de Kalinov, l’air pèse de latyrannie des familles et de la corruptiondes puissants. C’est le monde desmarchands - bien connu d’Ostrovski qui,longtemps, a travaillé au tribunal decommerce de Moscou - où règne lemercantilisme des comportements :respect contre promesse d’héritage,procédures qui traînent en guise de justice,chantage affectif en place d’amourmaternel, obligation au mariage en guised’amour.“Ici, c’est comme si tout se faisait parforce” comme le dit Katerina. Forced’une tyrannie marquée au fer del’église et des conventions sociales,dont les femmes sont les plus prochesvictimes. L’Orage gonfle sur la tête deKatérina comme la prémonition de sapropre mort et pèse comme un châtimentprévu d’avance.“Ici, confie Koudriache à Boris, voussavez les gens que c’est. Vous savez bien.Ils la boufferont, ils vous la jetterontdans la tombe”. La femme-oiseau s’yjettera, ne voulant renoncer à son désir.De ce drame “de province”,Paul Desveaux extrait toutela quintessence, posant ouvertementla question de son actualité :la morale “judéo-chrétienne” qui estla nôtre, laisse-t-elle d’autre issueau désir que sa morbidité ?Question ouverte pourune pièce noire illuminée pard’exceptionnels interprètes.tarifs.......................normal 25€réduit 20€14€(- de 26 ans) 10€......................................................................................................................................................Avec Gilbert Beugniot, Serge Biavan, Céline Bodis, Véronique Dossetto, Coco Felgeirolles, Yano Iatridès, Christophe Giordano, Fabrice Pierre, OlivierTreiner, Sol Espeche Chorégraphie Yano Iatridès Musique Vincent Artaud Création lumière Nicolas Simonin Scénographie et costumes Chantalde La Coste Messelière Régie générale et son Johan Allanic Régie lumière Sylvain Bresson Régie plateau Pierre-Yves Le Borgne39.....................................................................................................................................................

Extrait de L’Oraged’Alexandre Ostrovski,traduit du russe par André MarkowiczEditions Les Solitaires IntempestifsVarvara. - Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu n’est pas malade ?Katérina. - Je ne suis pas malade... Ce serait mieux que je le sois, sinon, c’estque ça va très-très mal. J’ai un songe, comme ça, qui se glisse dans matête. Et je n’arrive pas à m’en défaire. Je me mets à penser - pas moyende les rassembler, mes pensées ; je veux prier - pas moyen de mesoulager. Je balbutie les mots avec la langue, mais, dans la tête,j’ai complètement autre chose : comme si le malin me chuchotaità l’oreille, et toujours pour des choses, comme ça, pas bien. Et j’aisans cesse dans l’idée que j’ai honte de moi-même. Qu’est-ce quim’arrive ? C’est un malheur, je ne sais pas quoi, mais un malheurqui se prépare ! La nuit, Varia, je n’arrive pas à dormir, j’ai toujoursl’impression d’entendre un chuchotement : comme si quelqu’un meparlait avec tendresse, comme s’il roucoulait dans mon cou, oui,comme une colombe qui roucoule. Je ne rêve plus jamais, Varia, desarbres du paradis et des montagnes ; non, c’est comme s’il y avaitquelqu’un qui m’embrassait, mais fort, très fort, et qui m’emmenaitje ne sais pas où, et, moi, je le suivais, oui, voilà, je le suis...Varvara. - Et quoi ?Katérina. - Mais qu’est-ce que j’ai à te raconter ça, tu es une jeune fille.Varvara jetant un regard autour d’elle. - Dis-le. Je suis pire que toi.Katérina. - Non, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? J’ai honte.Varvara. - Parle, c’est pas grave !Katérina. - J’étouffe tellement, mais tellement à la maison, je serais prêteà m’enfuir. Et j’ai une idée qui me vient, c’est que, si j’étais libre,je me promènerais, maintenant, sur la Volga, en barque, avec des chansons,ou dans une troïka, en me serrant très fort...Varvara. - Mais pas contre ton mari.40..................................................................................

ParcoursAlexandre Ostrovski (1823-1886)“Fin observateur de la violence des mœurs du quartier marchand de Moscou et des villes provinciales, Ostrovski,- authentique poète de la scène et homme de théâtre complet - introduit sur la scène russe de nouveaux personnagesque sont les marchands, les propriétaires terriens qui tyrannisent familles et subordonnés, et apporte au milieudu XIXè siècle un ton nouveau dans le théâtre russe où règnent alors mélodrames et vaudevilles, comédies desalon à la française, à la mécanique bien réglée. Il fera de leur “sombre royaume” et de la province russe sonespace d’écriture privilégié. Auteur d’une cinquantaine de pièces dont les premières sont interdites par la censuretsariste, il affirme que le théâtre est d’abord un art populaire. Réformateur du théâtre russe, directeur etadministrateur du Théâtre Maly où il met en scène ses propres œuvres, il propose aux acteurs un style de jeunouveau, naturel et expressif à la fois, qui fera la gloire de ce théâtre et souligne, bien avant les réalisations duThéâtre d’Art de Moscou, bien avant Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko, l’importance de la discipline et de“l’ensemble”. Premier initiateur d’une école de théâtre, et créateur en 1867 d’un Cercle Artistique, laboratoirepour un nouveau théâtre populaire, qui existera pendant près de dix-huit ans, il fut fortement impliqué dans lavie théâtrale de son temps. Ses pièces, malgré les polémiques, sont beaucoup jouées de son vivant et continuerontd’être jouées en Russie tout au long du XXè siècle, contrairement à celles de Tchekhov qui disparaissent en 1917avant de revenir en force à partir des années 50. En France, malgré le soutien de l’écrivain Ivan Tourgueniev et lavenue en 1930 de deux spectacles essentiels “La Forêt” par Meyerhold et L’Orage par Taïrov, Ostrovski resteraméconnu jusqu’à sa redécouverte tardive par Bernard Sobel en1966 qui met en scène “Cœur ardent” et œuvre pour que paraissela traduction de six de ses pièces. En 2003 “La Forêt”, pièce présentéeen 2000 à la Scène nationale de Cavaillon, entre au répertoire dela Comédie française dans une belle traduction d’André Markowicz. ”Paul DesveauxCe passionné de littérature, débute comme comédienau cours Florent, poursuit sa découverte du théâtreà l’école de Jean-Louis Martin Barbaz, puis fonde sa CompagnieL’Héliotrope en 1997. A 33 ans, il est aujourd’hui considérécomme l’un des plus intéressants chefs de troupe de la générationmontante. La particularité de son travail théâtral, outre le choixde textes majeurs et fondateurs du théâtre contemporain,réside dans son esprit de troupe et dans la place qu’il donneà la musique et à la danse comme porteuses de sens au seinde ses créations. Depuis 2000, sa collaborationavec la chorégraphe Yano Iatridès et le compositeur Vincent Artaudconstituent une part essentielle de son esthétique théâtraleoù les corps parlent autant que les mots. Il est depuis 2003artiste associé à L’Hippodrome- scène nationale de Douai.Extraits de Béatrice Picon-Vallin, préface à L’Orage d’Ostrovski,Editions Les Solitaires Intempestifs“La fausse suivante” de Marivaux en 1997“Elle est là” de Nathalie Sarraute en 1999 (Première occasionde confronter la chorégraphie à son travail théâtral)“L’éveil du printemps” de Wedekind en 2001(pièce présentée à la Scène nationale de Cavaillon en 2002)“Vraie Blonde et Autres” de Jack Kerouac,(travail cinématographique monté en compagniedu réalisateur Santiago Otheguy, aux Etats-Unis)“Richard II” de Shakespeare en 2003“Les Brigands” de Schiller et L’Orage d’Ostrovski en 2005l’œuvre a été créée du 17 mai au 11 juin 2005 au Théâtre de la Ville / Les Abbesses - ParisCoproduction : Théâtre de la Ville – Paris, Scène nationale de Cavaillon, L’héliotrope avec la participation artistique du Jeune Théâtre National L’héliotrope reçoit lesoutien de : La DRAC Haute-Normandie / Ministère de la Culture et de la Communication, de La Région Haute Normandie, avec le soutien financier de l’Office de Diffusionet d’Information Artistique de Normandie En collaboration avec Bird La traduction de l’œuvre est publiée aux Editions Les Solitaires Intempestifs depuis la création en 2005.....................................................................................................................................................41

àvoirenfamilleLe jeunepublicAu fil des saisons,la Scène nationale de Cavaillon> propose des spectaclesjeune public pour tous les âges(à partir de 18 mois !)et dans tous les domainesartistiques (théâtre, danse,musique ou arts plastiques)> favorise les rencontres,les échanges entre les jeuneset les artistes> est partenaire culturelde nombreux ateliers ou optionsthéâtre ou danse en primaire,collège ou lycée dans toutle département de Vaucluse> organise des stagesde formation pour les enseignantset les professionnels de l’éducationautour de la création contemporaine,de la pratique théâtraleou de l’initiation artistique> fait voyager dans les classeset les centres de documentationdes valises bourrées de textesde théâtre> accueille des enfantset des adolescents pourdes visites du Théâtre..........................................................................................................................................................42Savent-ils tout ? ©J.M.Lobbéx 1/2+1/2 (Moitié-Moitié) ©Christophe Loiseau Un Musée des langues ©Thérèse Troïka Echoa ©Paul Delgado Lire-Lire ©DR

Cette saisonnous proposons aux plus jeunes (et aux adultes qui les accompagnent)6 spectacles en représentations scolaires ou tout public,à Cavaillon ou dans les villes Nomade(s).Toon Tellegen / Ensemble LeporelloSavent-ils tout ?Compagnie Skappa1/2 + 1/2 (Moitié Moitié)Thierry Bedard / Compagnie NotoireUn musée des languesReprésentations scolaires (CM1-CM2-6 ème )■ lundi 11 décembre à 10h et 14h■ mardi 12 décembre à 14hReprésentation tout public■ mardi 12 décembre à 19hen8 familledèsansReprésentations scolaires(Crèches et maternellespetites sections)■ jeudi 14 décembre à 10h et 15h■ vendredi 15 décembre à 15hReprésentation tout public■ vendredi 15 décembre à 19henfamilledès18moisReprésentationsuniquement scolaires(CM2 - 6 ème )du 19 au 23 marsau collège Clovis HuguesCavaillonenfamilledès10ansThomas Guerry / Camille RocailleuxEchoaRoald Dahl / Sylvain MauriceLes sorcièresSophie Talabot / Gérard BonnaudLire LireenReprésentations scolaires(Primaires-6 ème -5 ème )jeudi 5 avril à 10h et 14hvendredi 6 avril à 14hClasses de primaires, de 6 ème et de 5 ème .Représentation tout public■ vendredi 5 avril à 19h6 familledèsansSpectacleencréationReprésentation scolaire(du CP au CE2)■ vendredi 4 mai à 14hReprésentation tout public■ vendredi 4 mai à 19hen6 familledèsansReprésentations scolaires(de la grande section au CE2)& tout public■ du 21 au 25 maiNomade(s)en6 familledèsans........................................................................................................43

ScolairesELÈVES AU THÉÂTREAu-delà des représentations en séancesscolaires et pour multiplier les pointsde rencontres entre les jeunes etla création, la Scène nationale proposeaux enseignants et aux équipespédagogiques différents rendez-vouspour favoriser les échangesentre les élèves et le théâtre.Les élèves de l’atelier théâtre de la cité scolaire d’AptLes parcours du spectateurAfin de donner aux élèves les éléments de la culture duspectacle vivant et leur permettre de développer leur senscritique en se confrontant à diverses esthétiques, nousvous proposons d’inscrire leur venue au Théâtre dans unvéritable parcours accompagné. Cette “école du spectateur”que nous défendons, a pour objectif de favoriser ledéveloppement d’un goût personnel en matière de créationartistique et de permettre une pratique culturelle autonome.Les actions d’éducation artistiqueEn fonction des projets, des programmes, des parcours duspectateur, la Scène nationale vous invite à :■ des rencontres avec des artistes de la programmationou en résidence,■ des visites du Théâtre,■ des présentations de saison pour vos élèves ou pour lepersonnel de votre établissement,■ découvrir des dossiers pédagogiques ou bibliographiques,des textes de théâtre.Les stages enseignantsStage dans le cadre du plan Académique de Formation.Le théâtre et ses nouvelles formes artistiques à partirde l’expérience de Catherine Marnas et de la créationVengeance tardive (variations) de Jacques Rebotier.Public : enseignants de toutes les disciplines ayant desprojets théâtreIntervenant : Catherine MarnasDates : du mardi 28 novembre au vendredi 1 er décembreLieu : Théâtre de CavaillonIdentifiant du dispositif : 06A0020114 Module 10357 4ACPlus d’infos sur le site du rectorat :http://webasp.ac-aix-marseille.frStage en partenariat avec l’OCCE de VaucluseThéâtre Jeune public autour des écritures contemporaineset utilisation des malles mises en place par l’OCCEDates : jeudi 26 et vendredi 27 octobreLieu : Théâtre de CavaillonRenseignements et inscriptions à l’OCCE de Vaucluse 04 90 81 06 66.....Les associations partenaires .....■ L’ANRAT Association Nationale de RechercheThéâtrale Association qui regroupe un réseaud’enseignants, artistes, médiateurs et responsablesculturels conduisant une réflexion sur la formationdes jeunes et les relations Education/Culture.Contact Vaucluse : Bernard Proustpinfigus@wanadoo.fr■ Le GRETE Association de promotion du théâtredans l’éducationOrganise des rencontres avec des artistes et desjournées pour les scolaires autour de la création.Tél./Fax : 04 90 84 36 79g.r.e.t.e@wanadoo.fr■ ADDM 8451 rue des Fourbisseurs - AvignonTél. : 04 90 86 11 62■ L’OCCE Office Central de Coopération àl’Ecole Association qui contribue à l’élaborationet au déroulement de projets coopératifsdans les écoles primaires.Contact Vaucluse : Michèle Villonet Jean-Louis SauzadeTél. : 04 90 81 06 66 / ad84@occe.coop■ L’ARCADE Centre de ressource et de développementdes arts du spectacle de PACATél. : 04 42 21 78 00www.arcade-paca.comarcade@arcade-paca.com....Ressources et documentations ....■ SCEREN CRDP31 boulevard d’Athènes13232 Marseille cedex 01Tél. : 04 91 14 13 87■ C.D.D.P.8 rue Frédreric Mistal 84000 AVIGNONTél. : 04 90 14 04 24■ La Maison Jean Vilar8, rue du MonsMontée Paul Puaux 84 000 AVIGNON04 90 86 59 64www.maisonjeanvilar.comLes dossiers pédagogiquessont téléchargeables surPour toutes informations sur les partenariats avec la Scène nationale, sur les suivis des projets artistiques,si vous souhaitez accompagner vos élèves à des spectacles, vous pouvez contacterDavid Chauvet au 04 90 78 64 60 / scolaire@theatredecavaillon.com......................................................................................................................................................44©Patrick Woog

ACTION CULTURELLE( )Chut...d’automneA l’heure où certains confessentque l’éducation artistique doitêtre une priorité nationale (ce quenous pensons), nous réaffirmons qu’il est essentiel de multiplierles voies d’accès à l’œuvre.Nous vous l’avons prouvé à de multiplesreprises : nous aimons les “amateurs”.Entendu que l’amateur est celui qui aime …le théâtre, la danse … qui a une relationponctuelle ou suivie avec le Théâtre, ou qui aune pratique artistique personnelle…C’est pour cela que nous vous proposons à lapériphérie des spectacles d’approfondir, degoûter, d’aller vers… d’une autre manière.Que ce soit par le biais de rencontres, de stages(allant parfois jusqu’à votre intégration dansun processus de création) ou des célèbres“soirées ”, ces chemins de traverses vousplongent dans l’envers du décor.Alors on ne le répétera jamais assez :OSEZ la rencontre !NB : A l’heure actuelle toutes les propositions ne sont pasencore définitivement arrêtées, les Chut… d’hiver et deprintemps et le site internet vous permettent de rester encontact avec cette actualité.LES SOIRÉESmardi 26 septembre - 19hAutour de Konnecting Soulsde Franck II Louisejeudi 2 novembre - 19hAutour de Vengeance tardive (variations)de Catherine MarnasLES SOIRÉES D’AUTOMNEjeudi 5 octobre - 19hLecture de On ira où tu voudrasde et par Françoise SliwkaThéâtre de Cavaillonlundi 23 octobre à Apt - 19hlecture de El Machinaen connivence avec le Vélo ThéâtreVélo Théâtre à Aptsamedi 18 novembre - 17hrencontre avec Jean-Louis Hourdinet François ChattotThéâtre de CavaillonLE STAGE D’AUTOMNEMarion Aubert : atelier d’écriture et de jeuAuteure des Histrions (détail), Marion Aubertnous a enthousiasmés lors de la présentationde saison en juin en nous livrant des extraitsde sa toute nouvelle pièce “Nathalie NicoleNicole”.11 et 12 novembreTarif : 44€Tarif (- de 26 ans) : 40€ET POUR VOUS PERMETTRE DE PRÉVOIRRenaud-Marie Leblancles codes de la représentationUn week-end de pratique pour se confronter àune approche de la mise en scène avec le metteuren scène du spectacle Froid de Lars Norén.27 et 28 janvierTarif : 44€Tarif (- de 26 ans): 40€THÉÂTRE DU MOUVEMENTParce que le corps et l’espace racontentautant que les mots…Animé par Silvia Cimino (actrice du mouvement)et Olivier Letellier (acteur - conteur).Ce stage est une invitation à mêler les mouvements,les voix, les récits. En considérant quele corps est le premier outil de l’acteur, le premiervecteur des histoires, le stage sera axé sur laplace du corps dans le contexte de la narration.Expérimenter, bouger les histoires, raconter àplusieurs…7-8 et 9 avrilTarif : 66€Tarif (- de 26 ans) : 60€brèveFRANÇOISE SLIWKAOn ira où tu voudrasMais on partira, monsieur Gilbert,je vous le promets, on partira,un jour, on partira,quand, où, comment, avec qui,ça j’en sais rien,je sais pas encore,il est trop tôt,mais on partira,c’est juré,on partira,il y aura du vent,on partira,on partira,le vent nous emportera.Allez, à demain.(Extrait de la pièce)Après avoir étudié et enseigné laphilosophie, Françoise Sliwka seconsacre aujourd’hui au théâtre,interprétant entre autres les textescontemporains de NathalieSarraute et Philippe Minyana.Au Festival off d’Avignon 2005,elle a présenté “Dormir accompagné”,un monologue élaboré d’aprèsles chroniques de Lobo Antunes.“On ira où tu voudras” est lepremier texte de cette jeuneauteure, née il y a à peine plusde trente ans, qui vit aujourd’huià Avignon.jeudi 5 octobreà 19hThéâtre de CavaillonEntrée libreréservation recommandée auprèsd’Anne Marie au 04 90 78 64 64.....................45...............................©Françoise Sliwka

leLe système est simple. Il suffitde souscrire une adhésion de 10€,valable toute la saison et d’ouvrirun compte avec une mise dedépart de 40€ pour les adultes etde 25€ pour les moins de 26 ans(merci de fournir un justificatif).Les places achetées sont débitéesde ce compte qui peut être réapprovisionnéquand le titulaire lesouhaite, tout au long de la saison.Les avantages : Outre une grandeliberté et des prix de places attractifs,le titulaire du compte Pécou peut fairebénéficier du “tarif Pécou” une personne deson choix (soit la possibilité d’acheter 2 placesau “tarif Pécou” par spectacle), reçoitChut..., le journal de la Scène nationale, estinvité à des rencontres, répétitions publiques,générales... (bien sûr, ces moments privilégiéssont exclusivement réservés au titulairedu compte).Joker !... : il est possible d’annulervos places et de les recréditer survotre compte, sur simple appel téléphoniquejusqu’à 48 heures avant la représentation.Ce délai écoulé, les places seront définitivementacquises.Attention ! Les sommes restantes à l’issuede la dernière représentation de la saison nepourront pas être restituées ou reportées surla saison suivante.Il existe aussi un Pécou collectivités(associations, comités d’entreprises,établissements scolaires, groupe despectateurs). L’adhésion est de 100€.La “collectivité” fournit à la Scène nationalela liste de ses membres. Chacun peut alorsouvrir un compte sans avoir à acquitterd’adhésion individuelle. Il devra simplementapprovisionner son compte (40€ ou 25€pour les moins de 26 ans).Tarifs réduitsLes moins de 26 ans, demandeurs d’emploi,adhérents et/ou abonnés du Grenier à sons,de la Gare de Coustellet, des Hivernalesd’Avignon, des ATP d’Avignon et d’Aix enProvence, du festival de Jazz en Luberon, duCentre Culturel Cucuron-Vaugines, desPassagers du zinc d’Avignon, Carte Cezam.Les groupes constitués (au moins 10 spectateurspour un spectacle) bénéficient du tarifréduit.Les professionnelsbénéficient du “tarif Pécou”Bénéficaires du R.M.I. et minima sociaux : 3€46...........................................Le magazine Chut… est disponible dans les Offices deTourisme, les Mairies, les bibliothèques, les médiathèques,les centres culturels, les cinémas et chez les commerçants…des villes suivantes : AIX EN PROVENCE LES ANGLES APTAVIGNON BONNIEUX CABANNES CABRIERES D’AVIGNON CADENETCARPENTRAS CAUMONT SUR DURANCE CAVAILLON CHATEAURENARDCHATEAUNEUF DE GADAGNE CHEVAL BLANC COUSTELLET CUCURON EYGALIERESEYRAGUES FONTAINE DE VAUCLUSE GORDES GOULT L’ISLE SUR LA SORGUEJOUCAS LACOSTE LAGNES LAURIS LOURMARIN LUMIERES MALLEMORTMAUBEC MENERBES MORIERES LES AVIGNON MURS NOVES OPPEDE ORGON LES PALUDS DE NOVESPERNES LES FONTAINES PERTUIS PLAN D'ORGON PUJAUT ROBION ROCHEFORT DU GARD ROUSSILLON ST ANDIOLST-REMY DE PROVENCE ST SATURNIN LES APT SAZE LES TAILLADES TAVEL LE THOR VILLENEUVE LEZ AVIGNONpointsdeChut…Retrouvez l’intégralité des points de Chut… surtarifsnormal réduit pécou pécou- 26 ansaccès libre (réservation indispensable)Bernard Falconnet Les BoutiquesFêtons l’automne ensemble !Denis Plassard /Norbert Pignol Ballumétarif unique 5¤ilotopie Sortie de cuisineaccès libreLa nuit blanche - Alexandra TobelaimPièce(s) de cuisine, l’intégrale 25¤ 20¤ 14¤ 10¤Da Silva / Anis double concert 20¤ 15¤Jean-Louis Hourdin / François ChattotVeillons et armons-nous en pensée 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Pierre Droulers Inouï 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Pippo Delbono Le temps des assassins 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Pippo Delbono Récits de juin 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Pass Le temps des assassins + Récits de juin 34¤ 26¤ 20¤ 14¤BlonBa Bougouniéré invite à dîner 12¤ 10¤ 10¤ 7¤Abdelkader Alloula /Ziani Cherif Ayad El Machina 9¤ 7,50¤Ensemble Leporello Savent-ils tout ? tarif unique 7¤Compagnie Skappa 1/2 + 1/2 (Moitié Moitié) tarif unique 7¤Alexandre Ostrovsi / Paul Desveaux l’Orage 25¤ 20¤ 14¤ 10¤Fêtons l’hiver ensemble ! tarif unique 5¤Lars Norén / Renaud Marie Leblanc Froid 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Kubilaï Khan InvestigationsGyrations of barbarous tribes 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Jean-Pierre Jullian / Julien Bouffier Mitoa (sous réserve) 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Jacques Rebotier / Catherine MarnasVengeance tardive (variations) 12¤ 10¤ 10¤ 7¤Henri Alleg / François Chattot La question 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Franck II Louise Konnecting Souls 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Thierry Baë Et maintenant il colleson oreille au sol (titre provisoire)20¤ 15¤ 12¤ 8¤Marion Aubert / Richard MitouLes Histrions (détail) 25¤ 20¤ 14¤ 10¤Guy Alloucherie Base 11 / 19 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Denis Plassard DeRôles 12¤ 10¤ 10¤ 7¤Maguy Marin Ha, ha, étude sur le rire 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Fêtons le printemps ensemble ! tarif unique 5¤Nâzim Hikmet / Arnaud MeunierIl neige dans la nuit 12¤ 10¤ 10¤ 7¤Thierry Bedard Musée des languespas de séance tout publicChloé Moglia / Mélissa Von VépyI look up, I look down... 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Anne Teresa De Keersmaker Steve Reich Evening 25¤ 20¤ 14¤ 10¤Michel Laubu / Turak Intimæ 20¤ 15¤ 12¤ 8¤Théâtre du mouvement Equilibre instable 3 12¤ 10¤ 10¤ 7¤Thomas Guerry / Camille Rocailleux Echoa tarif unique 7¤Roald Dahl / Sylvain Maurice Les Sorcières tarif unique 7¤Dominique Pifarély / François BonEn route vers l'homme 12¤ 10¤ 10¤ 7¤Sophie Talabot / Gérard Bonnaud Lire Lire tarif unique 7¤Prémices Premiers pas sur scèneBernard Falconnet Les Boutiquesaccès libre (réservation indispensable)accès libre (réservation indispensable)

l’équipeMarcel Abran directeur technique : technique@theatredecavaillon.comDavid Chauvet chargé des relations avec le milieu scolaire : scolaire@theatredecavaillon.comAnne Domon chef comptable : compta@theatredecavaillon.comEsther Gonon secrétaire générale : esther@theatredecavaillon.comJean-Michel Gremillet directeur : contact@theatredecavaillon.comMaïa Heintz chargée des Nomade(s) : maia@theatredecavaillon.comJean-Claude Herbette responsable de l’information : info@theatredecavaillon.comNathalie Le Tiec assistante administrative : contact@theatredecavaillon.comGaël Lemouton attaché aux relations publiques et à l’information : rp@theatredecavaillon.comAnne-Marie Marie chargée de l’accueil du public et des compagnies : reservation@theatredecavaillon.comMagali Thiéry administratrice : magali@theatredecavaillon.comJean-Luc Bourdon, Julien Cruz, Bruno Galatioto, Jean-Louis Laurent…techniciens intermittents du spectacle : technique@theatredecavaillon.cominfos pratiques..............................................................................................................................................................................les réservationsPour tous les spectacles et dans la limite des places disponibles, on peut réserver ses places par correspondance,par téléphone ou par Internet.Si vous désirez recevoir vos places par la poste, veuillez joindre une enveloppe dûment affranchie, avec vos coordonnées.Téléphone : 04 90 78 64 64 du lundi au vendredi de 11h à 18h (paiement par carte bancaire possible)Et si vous préférez nous rendre visite au Théâtre du lundi au vendredi de 11h à 18het les soirs de spectacle (1 heure avant la représentation).Les places réservées sont à retirer au guichet ou à confirmer par l’envoi du règlement au plus tard 3 joursaprès votre appel. Les réservations non réglées dans les trois jours sont annulées et les billets remis en vente.Et aussi (avec commission)FNAC, www.fnac.com, Carrefour, 3615 billetel (0.34€/minute), France-Billet (0892 68 36 22 - 0,15€/minute)Attention ! Les billets ne sont ni repris, ni échangés, sauf conditions particulières réservées auxl’accueil au ThéâtreLe bar : il est ouvert 1h30 avant le début des spectacles et propose généralement une restauration légère.Le stationnement : pendant les spectacles, un parking surveillé est à votre disposition gratuitement aux abords du Théâtre.Le co-voiturage : la Scène nationale propose de mettre en relation les “avec” et les “sans” voiture. Aussi, lorsque vousréservez une place, n’oubliez pas de préciser si vous souhaitez accompagner ou vous faire accompagner.La salle : les places ne sont pas numérotées. Les portes de la salle ouvrent en général 15 minutes avant le début duspectacle. Les photographies avec ou sans flash, les enregistrements sont interdits.l’accueil en Nomade(s)Pour accéder à la salle de spectacle, suivre les panneaux jaunes Nomade(s).La location des places est ouverte 1h avant la représentation.......................................Retrouvez l’actualité de la Scène nationale de Cavaillondans “Le Magazine des Spectacles”, animé par Michel Flandrin :le vendredi de 14h à 15h, le samedi de 14h à 16h et tout au long de la semainedans les agendas spectacles de France Bleu Vaucluse.47 ..........................................

...........................................................................................scène nationale 06.07Théâtre de Cavaillon Scène nationalerue du languedoc 84300 Cavaillon04 90 78 64 64contact@theatredecavaillon.comSEPTEMBREwww.theatredecavaillon.com( )Chut...d’automneBernard FalconnetLes boutiques■ vendredi 15 - Cavaillon■ samedi 16 - Cavaillon..........................................Fêtons l’automne ensemble !Denis Plassard / Norbert PignolBallumé■ vendredi 22 - CavaillonOCTOBREBernard FalconnetLes boutiques■ mardi 17 - Cucuron■ mercredi 18 - Cucuron■ samedi 21 - Oppèdeet Cabrières d’Avignon■ dimanche 22 - Robion..........................................ilotopie / Homo LudensSortie de cuisine■ vendredi 20rues du centre ville de Cavaillon..........................................Nuit blancheAlexandra TobelaimPièce(s) de cuisine, l’intégrale■ samedi 28 - CavaillonNOVEMBREDa Silva + AnisDouble concert■ vendredi 10 - Cavaillon..........................................Jean-Louis HourdinFrançois ChattotVeillons et armons-nous en pensée■ du jeudi 16 au samedi 18CavaillonPierre DroulersInouï■ mardi 21 - Cavaillon..........................................Pippo DelbonoLe temps des assassins■ jeudi 23 - CavaillonRécits de juin■ vendredi 24 - Cavaillon..........................................BlonBaBougouniéré invite à dîner■ lundi 27 - Lagnes■ mardi 28Châteauneuf de Gadagne■ mercredi 29 - Joucas■ jeudi 30 - NovesDÉCEMBREBlonBaBougouniéré invite à dîner■ vendredi 1 e - Mérindol■ samedi 2 - Saze..........................................Abdelkader AlloulaZiani Cherif AyadEl Machina■ mardi 12 et mercredi 13Vélo Théâtre Apt..........................................Toon Tellegen / Ensemble LeporelloSavent-ils tout ?■ mardi 12 - Cavaillon..........................................Compagnie Skappa1/2 + 1/2 (Moitié Moitié)■ vendredi 15 - Cavaillon..........................................Alexandre OstrovskiPaul DesveauxL’orage■ mardi 19 et mercredi 20Cavaillon( )Chut...JANVIERd’hiverFêtons l’hiver ensemble !■ vendredi 12 - Cavaillon..........................................Lars NorénRenaud Marie LeblancFroid■ lundi 15 et mardi 16 - Cavaillon..........................................Kubilaï Khan InvestigationsCulturArteGyrations of barbarous Tribes■ vendredi 19 - Cavaillon..........................................Jean-Pierre Jullian / Julien BouffierMitoa (sous réserve)■ vendredi 26 - Cavaillon..........................................Jacques RebotierCatherine MarnasVengeance tardive (variations)■ mardi 30 mercredi 31Théâtre des Doms - AvignonFÉVRIERJacques Rebotier / Catherine MarnasVengeance tardive (variations)■ jeudi 1 er et vendredi 2Vélo Théâtre - Apt■ samedi 3 - Cucuron..........................................Henri Alleg / François ChattotLa question■ mardi 6 - Cavaillon..........................................Franck II LouiseKonnecting Souls■ vendredi 9 - Cavaillon..........................................Thierry BaëEt maintenantil colle son oreille au sol■ mardi 13 - Cavaillon..........................................Marion Aubert / Richard MitouLes Histrions (détail)■ vendredi 16 et samedi 17Cavaillon..........................................Guy AlloucherieBase 11/19■ mardi 20 - Cavaillon..........................................Denis PlassardDeRôles■ mardi 27Théâtre des Hivernales - Avignon■ mercredi 28 - MaubecMARSMaguy MarinHa Ha, étude sur le rire■ jeudi 1 er - Cavaillon..........................................Denis PlassardDeRôle■ vendredi 2Châteuneuf de Gadagne■ samedi 3 - Joucas..........................................( )Chut...de printempsFêtons le printemps ensemble !■ vendredi 9 - Cavaillon..........................................Nâzim Hikmet / Arnaud MeunierIl neige dans la nuit■ du 12 au 17 - Les Paluds de Noves,Cabrières d’Avignon, Avignon, Tavel,Murs..........................................Thierry BedardUn musée des langues■ du 19 au 23Collège Clovis Hugues Cavaillon..........................................Chloé Moglia / Mélissa Von VépyI look up, I look down…■ mardi 20 - Cavaillon..........................................Anne Teresa De KeersmaekerSteve Reich Evening■ vendredi 30 et samedi 31CavaillonAVRILMichel Laubu / TurakIntimæ■ lundi 2 et mardi 3 - Cavaillon..........................................Théâtre du Mouvement / Abbi PatrixEquilibre instable 3■ du 4 au 12Joucas, Noves, Saze, Mérindol,Châteauneuf de Gadagne..........................................Thomas Guerry et Camille RocailleuxEchoa■ vendredi 6 - CavaillonMAIRoald Dahl / Sylvain MauriceLes sorcières■ vendredi 4 - Cavaillon..........................................Dominique Pifarély / François BonEn route vers l’homme■ du 9 au 12 - Les Angles,La Tour d’Aigues,Morières les Avignon..........................................Sophie Talabot / Gérard BonnaudLire Lire■ du 21 au 25 - Robion,Châteauneuf de Gadagne,Cucuron, Noves, Mérindol..........................................PrémicesPremiers pas sur scène■ du 29 au 1 er juin - CavaillonJUINBernard FalconnetLes boutiques■ samedi 2Sault, Villes sur Auzon..........................................