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CONGRÈS NATIONAL 2004 (suite et fin)NDLR : En raison de la densité des informations contenues dans le précédent numéro, nous avions décidé de reporter la parution<strong>du</strong> rapport moral et des bilans financiers dans le présent numéro.A la date <strong>du</strong> 1 er janvier 2004, notreFédération totalisait un peu plus de 7000membres, alors que nous avons eu àdéplorer, en 2003, 298 décès et 323radiations.En contre-partie, nous avons eu lasatisfaction d’enregistrer 416 adhésionsnouvelles, soit au total, un déficit de 209adhérents par rapport à l’année précédente.Force est de constater que lalente érosion de nos effectifs s’est poursuiviecette année encore et il est vital demettre un sérieux coup de frein à ce processusdélétère, voire de l’inverser, sinous voulons survivre.Rapport Moral de l’année 2003Pour ce qui est des nouveaux adhérentsen 2003, nous <strong>com</strong>ptons 8 % desympathisants, 12 % de veuves, 28 %de résistants et anciens <strong>com</strong>battants de1939/1945, 10 % d’anciens d’Indochine,32 % d’AFN, ce qui est encourageant, etenfin, pour terminer sur une note optimiste,10 % de membres venant desMissions Extérieures.Sur le plan de notre organisation,nous avons eu le regret d’enregistrer ladissolution de la section de l’Aube,absorbée par les « adhérents directs »,et de la section 5906 « Nord – Marly »,dont les adhérents ont été rattachés,pour la plupart, aux sections voisines <strong>du</strong>Nord.En revanche, nous avons la joie desaluer la renaissance de la section deCorse, grâce à notre <strong>com</strong>pagnon EmilienBERNARDINI qui a été l’élément moteurde la création de cette nouvelle section.Nous l’en remercions bien vivement etsouhaitons « bon vent » à nos amiscorses.Nous saluons également les nouveauxprésidents élus en 2003 : JeanLECA pour la Corse, Max FLANQUARTpour l’Eure, Jacques CHAURIN dans lesLandes, Fernand LANCEREAU en Loire-Atlantique, Herbert BLANCK pour laMayenne, Jean GAVAZZI dans la Meuse,et enfin Paul LARTIGUE pour lesPyrénées-Atlantiques. Ce dernier méritetoutes nos félicitations : malgré lesdécès et les démissions inévitables, sasection a réalisé la plus belle performancede la FNCV pour 2003 en augmentantses effectifs de 24 adhérents, suivie encela par la Haute-Garonne Nord avec 12adhérents de plus que l’an passé, puisde la Drôme et de l’Allier, avec chacune11 adhérents supplémentaires.***Au point de vue finances, notre situationreste satisfaisante et notre ami MaxFLANQUART, trésorier général, vousprésentera les <strong>com</strong>ptes de la Fédération,strictement en équilibre pour 2003.En matière de <strong>com</strong>munication, larédaction <strong>du</strong> journal « Les Volontaires »est assurée par le secrétariat général,avec l’aide efficace de notre présidentnational honoraire François GOETZ pourla correction, ainsi que de celle de MaxFLANQUART, secondé par son épouse.Le site Internet de la FNCV, quant à lui,est nourri et mis à jour quotidiennementpar son créateur, notre administrateurnational et ami Pierre CERUTTI. Ceci estfait en étroite collaboration avec le présidentfédéral, Jacques GAGNIARD, quis’est fixé et nous a fixé <strong>com</strong>me objectif,entre-autres, d’avoir « un site Internet(photo LEVALLEUR)exemplaire et de qualité, à l’image denotre ambition, de notre passé et desvaleurs spécifiques dont nous sommesporteurs », ainsi qu’il l’a défini dans lesorientations générales qu’il entend donnerà notre Fédération.Nos activités nationales, <strong>com</strong>me àl’accoutumée, ont été marquées en2003 par le congrès national, le séminairedes présidents et le ravivage de laFlamme sacrée à l’arc de Triomphe.Le congrès national s’est tenu les 27et 28 mai 2003 en Anjou dans le Maineet-Loire,et 56 sections ou associationsétaient présentes ou représentées. Leconseil d’administration et les séancesde travail de l’assemblée générale ont eulieu au centre Georges Brassensd’Avrillé, fonctionnel, confortable et trèspratique. Un grand merci au présidentJean AUDIC et à ses collaborateurs, quise sont investis à fond pendant de longsmois dans la préparation de ce congrès,clôturé par une journée « détente » fortappréciée par les participants.Le séminaire des présidents, réunissantles représentants de 44 sections ouassociations, a eu lieu les 8 et 9 octobre2003 à la Grande Garenne et aura per-(suite page 4)3


BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2003A C T I FPASSIFValeur bruteAmortisst. Valeur nette Comparatif 31/12/03 Comparatifou provisions 31/12/03 2002 2002Immobilisations corporellesFonds propres• Immeuble <strong>du</strong> siège 115 389,32 115 389,32 0,00 0,00 • Fonds associatif 101 748,37 44 007,08• Matériel de bureau 6 091,43 6 091,43 0,00 0,00 • Projet associatif 15 206,43• Mobilier 1 075,65 1 075,65 0,00 0,00 • Réserves 27 072,80• Résultat exercice 127,29 15 462,06122 556,41 122 556,41 0,00 0,00 101 875,66 101 748,37Immobilisations financièresProvisions pour risques et charges• Titres immobilisés 8 089,44 8 089,44 8 089,44 • Provisions pour risques 52 381,26 52 381,268 089,44 8 089,44 8 089,44•Provisions pour charges 5 335,72 5 335,7257 716,98 57 716,98Actifs circulants• Stock d'articles à caractèresocial et philantropique 8 818,54 8 574,97 8 818,54 Dettes• Placements 130 951,64 133 124,09 130 951,64 • Fournisseurs et <strong>com</strong>ptes rattachés 6 460,82 18 760,28• Disponibilités 35 039,21 16 264,96 35 039,21 • Dettes sociales 4 673,20174 809,39 157 964,02 174 809,39 6 460,82 23 433,48305 455,824 122 556,41 166 053,46 182 898,83 166 053,46 182 898,83COMPTE DE RÉSULTAT ANNÉE 2003CHARGESPRODUITSAnnée Prévisions Année Année Prévisions Année2003 2004 2002 2003 2004 2002Achats non stockés 4 115,66 2 500,00 2 474,88 Vente de fournitures et publicité 13 350,12 13 000,00 16 104,96Achats de Marchandises 15 351,83 10 000,00 13 024,21 Subventions reçues 16 965,67 16 000,00 21 730,63Variation stock de marchandises 243,57 735,70 Dons 491,00 500,00 1 011,42Charges extérieures 9 751,54 6 700,00 8 073,08 Cotisations perçues 82 376,98 81 000,00 83 210,70Autres services extérieurs 38 923,69 43 000,00 40 500,04 Pro<strong>du</strong>its divers de gestion courante 478,30Impôts et taxes 1 103,00 1 100,00 1 089,00 Pro<strong>du</strong>its financiers 4 459,85 4 000,00 4 641,83Charges de personnel 37 167,10 40 000,00 35 226,51 Pro<strong>du</strong>its exceptionnels 54,45Aides sociales 9 719,70 10 000,00 9 663,49Cotisations liée à la vie associative 1 165,10 1 200,00 296,94Frais financiers 5,98Charges exceptionnelles 453,44 202,10Excédent 127,29 15 462,06118 121,92 114 500,00 126 753,99 118 121,92 114 500,00 126 753,995


LES VÉTÉRANS À L’ASSAUT D’INTERNETouLes plus de 50 ans, nouveaux internautesOn les disait largués d’avance. Dixans après les premiers pas <strong>du</strong> WEB(réseau mondial de <strong>com</strong>munications), lesseniors – <strong>com</strong>prenez les 50 ans et plus –prennent leur revanche sur les incré<strong>du</strong>les.Non seulement ils sont de plus enplus équipés, rejoignant les plus jeunes,mais ils se raccordent plus volontiers auréseau ADSL (Internet rapide). Ajoutez àcela qu’ils possèdent plus de temps queles autres et vous obtenez le profil de lapopulation la plus dynamique évoluantsur Internet.Alors que la moitié des seniors ouvétérans ne possèdent pas d’ordinateurpour des raisons diverses (appréhensiond’affronter la technique, <strong>com</strong>plexe vis-àvisdes jeunes, ignorance des servicesofferts et même par manque de ressourcesfinancières), on constate qu’enfait le réseau ne s’est pas encore adaptéà leurs demandes. C’est-à-dire si lesmoyens d’information mis à dispositiondes seniors constituent, à terme, unpotentiel non négligeable.Les sites qui leur sont destinés ontde l’avenir. A tel point qu’il appartientdéjà à ces internautes « branchés » defaire la sélection et d’éviter le piège <strong>du</strong>site publicitaire.Les centres d’intérêt les plus recherchéssont ceux de généalogie, voyages,itinéraires de déplacement, informationsfinancières et, depuis peu, les sitesassociatifs.Deux sites ont retenu l’attention de larédaction <strong>du</strong> journal « Les Volontaires »,celui <strong>du</strong> groupe BAYARD www.notretemps.<strong>com</strong>(200 000 internautes parmois) traitant des rubriques santé,voyages, famille, retraite… et un autresite www.seniorplanet.<strong>com</strong> qui représentecette population telle qu’elle estavec ses rides et cheveux blancs maisencore jeunes d’esprit.On espère bientôt trouver surl’Internet français des listes d’infirmièresà domicile, de maisons médicales, etc…Ainsi, se développent également les<strong>com</strong>munications familiales en temps réelalors que les enfants et petits-enfantssont souvent dispersés dans tous lescoins de la planète.On trouve, le jour même, sur sonordinateur, les photos de la réunion defamille à laquelle on a dû s’abstenir d’allerpour ennui de santé ou une importanteréunion associative !…La FNCV ne reste pas à l’écart de cedéveloppement <strong>du</strong> WEB. Certes, lenombre de membres <strong>du</strong> club d’internautes<strong>du</strong> site de la FNCV reste modestemais, de semaine en semaine, l’effectifaugmente. Tout cela est de bonneaugure et nous ne serons pas les « largués» de ce début de siècle.J.G.Les 50-64 ans sont branchésRésultat d’une enquête interdeco Expert de décembre 2003, sur la basede questionnaires auto administrés sur un échantillon de 9 643 personnes,dont 2 174 de 50-64 ans. (Etude disponible sur www.seniorscopie.<strong>com</strong>). Possession d’un ordinateur : 50,1 % (+ 12,5 % / 2001). Utilisation d’Internet « au moins une fois par mois » : 89,6 % (+ 5,4 %). Utilisation d’Internet « tous les jours ou presque » : 34,7 % (+7,9 %)LE SITE INTERNET DE LA FNCVAffluence et nouveautésFin août 2004, le site de laFNCV http://www.<strong>fncv</strong>.<strong>com</strong> a <strong>com</strong>ptabiliséau total 12 900 visiteurs, dont9 500 sont venus au cours des huit premiersmois de l’année 2004, ce quireprésente une moyenne annuelleactuelle de 15 000 visites. C’est unsuperbe résultat.On peut mesurer la progression denotre audience <strong>com</strong>me suit :- année 2001 : préparation <strong>du</strong> site.- année 2002 : 700 visiteurs.- année 2003 : 2 700 visiteurs.- année 2004 : 15 000 visiteursatten<strong>du</strong>s.Ces visiteurs sont à 70 % Français,6,5 % Américains, suivis de la Belgique,de l’Algérie, <strong>du</strong> Royaume-Uni, del’Allemagne et <strong>du</strong> Canada. De nombreuxautres pays <strong>com</strong>plètent la liste.Ils sont intéressés en premier lieu parles décorations, les témoignages, lesconflits, la musique militaire et les chansonspatriotiques, sans oublier lesgrands <strong>com</strong>battants volontaires et lesactivités diverses.La grande majorité d’entre eux sontextérieurs à la FNCV qui se fait ainsimieux connaître par ce moyen de <strong>com</strong>municationexceptionnel ; il faut soulignerqu’un certain nombre d’entre eux,notamment parmi les jeunes des OPEX,sollicitent leur adhésion à notreFédération par Internet.En ce qui concerne les nouveautés<strong>du</strong> site, il faut citer, au chapitre de laSeconde Guerre mondiale, les textes etimages relatifs à l’année 1944, et auxcérémonies <strong>du</strong> 60 ème <strong>anniversaire</strong> decette époque héroïque (<strong>débarquement</strong>s,libération de Paris, campagne deFrance...)Afin d’enrichir le site de la FNCV, etparticiper au devoir de mémoire, nosadhérents sont invités à nous adresserdes textes de témoignages et photographiespersonnels, qui leurs seront restituésdans un délai de quinze jours.Certains d’entre eux seront publiés.D’avance, nous les en remercions.Pierre CERUTTI,Administrateur national6


AVANCEMENT DE LA REQUÊTE DE LA FNCVCHRONOLOGIEFin décembre 2003Faisant suite à une démarche initiéepar son prédécesseur Daniel TOLDO,qui l’ac<strong>com</strong>pagne, le président JacquesGAGNIARD rencontre M. Jean-JacquesHYEST, sénateur de Seine-et-Marne.Après un exposé précis de la situation etla remise de la requête de la FNCV, lesénateur promet de déposer une questionorale dès le mois suivant à l’adresse<strong>du</strong> ministre de la Défense.Le 13 janvier 2004Madame le ministre de la Défenserépond oralement au Sénat au sénateurHYEST dans un sens favorable englobantégalement le cas des réservistesvolontaires pour participer aux OPEXque la France a été amenée à con<strong>du</strong>ireau cours de ces dernières années et quile seront assurément pour celles quenous serons probablement appelés àfaire dans les années à venir (cf. « LesVolontaires » de mars 2004).Le 10 février 2004Tous les présidents de section sontsollicités pour diffuser la requête avec leplus grand soin aux autorités et parlementairesconcernés.En mars 2004Le président GAGNIARD rencontreles présidents nationaux des associationsde <strong>com</strong>battants concernées parl’initiative de la FNCV (parmi elles,l’UNC, l’UFAC, l’Union fédérale, laFédération des anciens des missionsextérieures, l’UNOR) en leur demandantde s’associer à notre démarche et dereprendre la requête de la FNCV dansles motions finales de leur congrès.En avril et mai 2004La plupart des sections de la FNCVréagissent favorablement et activementà la demande <strong>du</strong> président.Le ministre de la Défense et leministre délégué aux anciens <strong>com</strong>battantsfont l’objet de nombreuses questionsexprimées, soit par écrit, soitorales, lors des séances au Sénat ou àl’Assemblée nationale. Notre requête esttrès souvent exposée par les parlementairesdans des termes précis, similairesaux nôtres. Dans ses réponses, leministre de la Défense s’engage sansambiguïté « à ré<strong>com</strong>penser les appelésqui se sont portés volontaires pour servirsur des théâtres d’opérations extérieureset qui, à ce titre, ont reçu la carte <strong>du</strong><strong>com</strong>battant. Je suis donc tout à fait disposée,conclut-elle, à faire étudier, dansle respect de l’équité entre les générations<strong>du</strong> feu, la possibilité de leur décernerla croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire ».Le 18 mai 2004Le ministre ajoute, dans une réponseau député Guy GEOFFROY « Desrecherches approfondies sont actuellementen cours, qui ont pour objet d’unepart de déterminer les critères permettantd’attribuer cette décoration auxvolontaires pour servir sur des TOE ausein d’unités <strong>com</strong>battantes homologuées<strong>com</strong>me telles et, d’autre part, deprocéder à un recensement des personnessusceptibles de se voir décernercette décoration. Cette étude devraitaboutir à la fin de l’année 2004. Le processusréglementaire pourra alors êtreengagé. »Le 1 er juin 2004En réponse à M. Bernard CARAYON,député <strong>du</strong> Tarn, auteur d’une remar-quable intervention (cf. « La FNCV vousinforme » <strong>du</strong> présent numéro), Mme leministre de la Défense semble vouloirlimiter l’attribution de la CCV aux seulsappelés de la quatrième génération <strong>du</strong>feu en ces termes : « Néanmoins, il nesaurait être envisagé d’attribuer la CCVaux militaires d’active ou de la réserve,cette décoration ayant été créée pourré<strong>com</strong>penser un acte indivi<strong>du</strong>el d’engagement…».Nous pensons qu’une confusion a eulieu dans l’interprétation <strong>du</strong> statut <strong>du</strong>réserviste, entre celui qui sert dans laréserve opérationnelle sur le territoiremétropolitain et celui qui est indivi<strong>du</strong>ellementvolontaire pour servir en OPEX.Enfin, le 12 juillet 2004Cent quinze (115) députés présentaientune proposition de loi visant àattribuer la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireaux militaires ayant servi en opérationsextérieures, en s’appuyant sur laquestion orale posée le 13 janvier 2004au Sénat par M. Jean-Jacques HYEST(cf. page 6 « Les Volontaires de mars2004), la proposition de loi est lasuivante :Article uniqueAprès l’article L.353 bis <strong>du</strong> code despensions militaires d’invalidité et desvictimes de guerre, il est inséré un articleL.353 ter ainsi rédigé :« Art. L.353 ter – Il est créé une croix<strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire pour servicesen opérations extérieures, dont lesmodalités d’attribution seront fixéesultérieurement par décret pris sur lerapport <strong>du</strong> ministre de la défensenationale. »AVIS DU PRÉSIDENTLe processus semble irrémédiablement engagé par le gouvernement. Soyons confiants mais prudents. La voie <strong>du</strong>dialogue avec les autorités <strong>com</strong>pétentes est maintenue.Dans la motion finale <strong>du</strong> congrès 2004, qui vient d’être adressée au ministre de la Défense, la FNCV « renouvelle sademande pressante tendant à l’attribution de la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire à tous ceux ayant fait acte de volontariatpour participer à des opérations extérieures leur ouvrant droit à la carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant, et prend acte des réponsesencourageantes apportées à ce sujet par Madame le ministre de la Défense dans le cadre parlementaire ».J.G.7


La F.N.C.V. vous informe (suite)QUESTION ÉCRITEDE BERNARD CARAYON,DÉPUTÉ DU TARN,EN DATE DU 1 er JUIN 2004NDLR : M. Bernard CARAYON estdéputé U.M.P. <strong>du</strong> Tarn (4 ème circonscription).En 2003, M. CARAYON, particulièrementaverti des problèmes de Défense,a été « parlementaire en mission »,chargé d’étudier la recherche <strong>du</strong> renseignementéconomique en France. Al’issue de cette mission, il a rédigé sonrapport à ce sujet, connu sous le nom de« rapport Carayon ».C’est en application des dispositionsde ce rapport que M. Alain JUILLET a éténommé « haut responsable chargé del’intelligence économique auprès <strong>du</strong> premierministre », par décret <strong>du</strong> présidentde la République en date <strong>du</strong> 31 décembre2003.* * *«M. Bernard CARAYON appelle l’attentionde Madame le Ministre de laDéfense sur les conditions d’attributionde la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireavec agrafe « Missions Extérieures ».Jusqu’en 2002, date de la suspension<strong>du</strong> service national, des appelés <strong>du</strong>contingent ont fait acte de volontariatpour participer au sein d’unités semi-professionnellesà des opérations militaireshors de France. Ce fut le cas pour tousles territoires, aujourd’hui répertoriés,donnant droit à la carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant.Parallèlement, des réservistes ayantcontracté un ESR - Engagement Spécialdans la Réserve - participent de plus enplus nombreux en tant que volontaires àdes opérations extérieures au sein desunités professionnelles projetées sur lesthéâtres d’opération où la France est deplus en plus amenée à intervenir : Côted’Ivoire, Kosovo, Haïti, Bosnie, ...Certains de ces <strong>com</strong>battants volontairesont ainsi fait l’objet de citationavec attribution de la croix de guerre.Créée en 1935, la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantvolontaire est attribuée à tout titulaired’une carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant qui a étévolontaire pour servir dans une unité<strong>com</strong>battante. Les décrets <strong>du</strong> 8 septembre1981 ont constitué une croix <strong>du</strong><strong>com</strong>battant volontaire avec des agrafescorrespondant aux conflits successifsoù nos forces furent engagées :2 ème Guerre mondiale, Indochine, Corée,AFN, puis ils ont été <strong>com</strong>plétés par lesinstructions successives <strong>du</strong> 8 mai 1988et <strong>du</strong> 27 septembre 1995. Récemment,la Loi de Finances pour 2004 a prévud’élargir le bénéfice de la carte <strong>du</strong><strong>com</strong>battant aux vétérans ayant serviplus de 4 mois en Afrique <strong>du</strong> Nord.Ces assouplissements successifsrestent cependant insuffisants, tant <strong>du</strong>point de vue de l’équité entre les participantsà un même conflit qu’en ce quirelève de l’égalité entre les générations<strong>du</strong> feu. Ces appelés volontaires hier,<strong>com</strong>me ces réservistes volontairesaujourd’hui demandent que leur engagementsoit reconnu, d’autant que leurqualification conditionnait et conditionneparfois la capacité opérationnelle d’unitésdésignées pour intervenir d’urgencedans le cadre de missions extérieures.Aussi, dans le droit fil de sa questionn° 29326 <strong>du</strong> 1 er décembre dernier où il luidemandait si elle envisageait d’étendrele bénéfice de la carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantaux vétérans des opérations extérieures,il lui serait reconnaissant de bien vouloirlui préciser ses intentions en ce quiconcerne l’attribution - qui n’a d’ailleursaucune incidence budgétaire - de lacroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire avecagrafe « Missions Extérieures » auxvolontaires pour les opérations extérieures,qu’ils soient d’anciens appelés<strong>du</strong> contingent ou aujourd’hui réservistes.»CROIX DU COMBATTANTVOLONTAIRENDLR : Il nous a paru utile deremettre en mémoire, à l’attention denos adhérents, l’instruction ministérielle(I.M.) parue il y a bientôt dix ans. Elleintéresse en premier lieu ceux qui sontactuellement membres associés et quise sont vus refuser la CCV avant 1995. Ilsne sont pas nombreux. Cependant, ilserait fort utile, pour développer noseffectifs, de faire également des diffusionsde cette I.M. à l’extérieur des sectionsdépartementales de la FNCV endirection des associations de <strong>com</strong>battantsconcernées : anciens d’Indochine,ACUF, UNP, associations d’OR, etc…Rappel des conditions d’obtentionde la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontairepour les personnels titulaires de lacarte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant et de la médaille<strong>com</strong>mémorative de la campagne autitre de laquelle la demande est effectuée(réf. : Instruction ministériellen° 35900/DEF/CAB/SDBC/DECO <strong>du</strong>27 septembre 1995).A- Croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette “Guerre 1939-1945”Peuvent notamment y prétendre :- Les personnels qui, titulaires de lacarte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire de larésistance, ont servi dans une formation<strong>com</strong>battante au cours de la guerre 1939-1945, ou à défaut de remplir cette condition,ont, soit obtenu la carte de déporté-résistant,soit reçu une blessurehomologuée <strong>com</strong>me blessure de guerredans la résistance ou dans les rangs desforces françaises libres, soit ont été citésà l’ordre avec attribution de la croix deguerre pour faits de résistance ou autitre des forces françaises libres.B - Croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette “Indochine”Outre les personnels ayant contractéun engagement initial au titre del’Indochine, peuvent notamment y prétendre:- Ceux qui ont souscrit un engagementpour la <strong>du</strong>rée de la guerre au titre<strong>du</strong> second conflit mondial et dont lecontrat a été transformé en engagementà terme pour servir en Indochine.- Ceux qui ont souscrit un engagementou rengagement à terme au cours<strong>du</strong> second conflit mondial et qui ontservi en Indochine au titre de ce contrat.- Ceux qui ont souscrit un rengagementà terme, pour servir en Indochine.- Les officiers de réserve admis àservir en situation d’activité dans uneunité stationnée en Indochine.- Les militaires <strong>du</strong> contingent volontairespour terminer leur service légal enIndochine.C- Croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette “Corée”Outre les personnels ayant contractéun engagement initial au titre de laCorée, peuvent notamment y prétendre :- Ceux qui ont souscrit un rengagementau titre de la Corée.- Ceux qui ont souscrit un engagementou rengagement pour l’Indochineet qui ont servi en Corée au titre de cecontrat.D- Croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette “Afrique <strong>du</strong> Nord”Outre les personnels ayant contractéun engagement initial pour participer auxopérations menées sur ce territoire (enAlgérie <strong>du</strong> 31 octobre 1954 au 3 juillet1962, au Maroc <strong>du</strong> 1 er juin 1953 au2 mars 1956, en Tunisie <strong>du</strong> 1 er janvier1952 au 20 mars 1956), peuvent notammenty prétendre :- Ceux qui ont souscrit un rengagementà terme pour servir dans une unitéstationnée en Afrique <strong>du</strong> Nord.- Ceux qui ont souscrit un engagementou rengagement pour l’Indochineet qui ont servi en Afrique <strong>du</strong> Nord autitre de ce contrat.- Les officiers de réserve admis àservir en situation d’activité dans uneunité stationnée en Afrique <strong>du</strong> Nord.- Ceux qui ont servi en Afrique <strong>du</strong>Nord en qualité de gendarmes auxiliaires.- Les militaires <strong>du</strong> contingent qui justifierontavoir sollicité et obtenu uneaffectation en Afrique <strong>du</strong> Nord aprèsavoir, soit résilié leur sursis d’incorporation,soit renoncé à leur dispense desobligations <strong>du</strong> service national, soitdemandé le bénéfice d’un appel avancé.Il est à noter qu’à défaut de la carte<strong>du</strong> <strong>com</strong>battant <strong>du</strong> conflit au titre <strong>du</strong>quella demande est présentée, les candidatsdéjà titulaires d’une carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantau titre d’une autre guerre pourront seprévaloir de leur qualité de <strong>com</strong>battantpour ce conflit sur présentation d’un certificatou d’une attestation délivré parl’Office des anciens <strong>com</strong>battantsauthentifiant cette qualité.10


MAURICE SAUVÉ RACONTESON JOUR LE PLUS LONGAgé aujourd’hui de quatre-vingt ans,Maurice SAUVE a été président départementalde la FNCV des Deux-Sèvres de1991 à 2004. Il est unanimement connuet apprécié non seulement de notrefédération mais aussi <strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battantde sa région d’adoption.Le 6 juin dernier, les cérémonies de<strong>com</strong>mémoration <strong>du</strong> 60 ème <strong>anniversaire</strong> <strong>du</strong><strong>débarquement</strong> de Normandie ne leconcernait pas directement.Il était à Plumelec, dans le Morbihan,où se déroulait la seule <strong>com</strong>mémorationofficielle de toute la Bretagne consacréeau <strong>débarquement</strong> allié. En effet, ce fut àproximité de ce lieu qu’il eut l’honneurd’être le septième soldat allié à toucherle sol de France. Comment en était-ilarrivé là ?REJOINDRE DE GAULLELe 19 mai 1940, il a 16 ans. Il vit àAmiens, sa ville natale déjà occupée etpillée en 1916. « C’était un dimanche, jerevenais <strong>du</strong> conservatoire où j’avais prismon cours de saxo. Je papotais avec uncopain, place de la gare quand on aenten<strong>du</strong> les sirènes. Je suis remontéchez moi, au 21, rue de Croy, et les bombardementsont <strong>com</strong>mencé quand j’arrivais.On s’est réfugié dans la cave avecmes parents mais au bout d’un moment,j’en ai eu marre d’être cloîtré là. Je suismonté sur le toit de la maison et là, j’ai vula ville d’Amiens en feu, ça bombardaitde tous les côtés. C’est à ce moment-làque je me suis juré que je n’aurais pasun poil de sec tant que je ne serais pasarrivé à foutre les Boches à la porte ».Le 31 juillet, dans un village des Deux-Sèvres où sa famille a trouvé refuge, ilentend parler « d’un général, parti àLondres et qui appelait à la résistance.Je me suis dit : c’est là qu’il va falloir quetu ailles ».De retour à Amiens, la désobéissanceaux allemands ne lui suffit plus. Iln’a pas 18 ans quand il passe en zonelibre et en trichant, il s’engage dansl’armée de l’air, puis se fait affecter dansune base <strong>du</strong> Maroc où il assiste au<strong>débarquement</strong> des Alliés en Afrique <strong>du</strong>Nord, le 8 novembre 1942. Formé<strong>com</strong>me opérateur radio, il quitte sonunité de son propre chef et s’embarqueclandestinement à bord d’un navirecanadien en partance pour l’Angleterre.De gauche à droite : Louis Jourdan, Maurice Sauvé et Pierre Etrich, le 4 juin 1944.Arrêté à bord, il est interné dès son<strong>débarquement</strong> à Liverpool et interrogépar l’Intelligence Service. Le doute surses réelles intentions de rejoindre uneunité <strong>com</strong>battante français sub-sisterajusqu’au 30 novembre date à laquelle, ilpeut enfin rejoindre les volontairesconstituant le 4 ème bataillon françaisd’Infanterie de l’Air, unité intégrée auxSAS (Spécial Air Service) qui stationneà Camberley (Ecosse).DANS L’ACTIONL’entraînement <strong>com</strong>mando, pratiquéquotidiennement, est d’autant plus muscléque nous sommes en décembre1943 et que les théâtres d’opérations oùopèrent déjà les SAS (Sicile, Italie ouencadrement des maquis) sont déjà trèsactifs. Il connaît donc les exigences desmissions de <strong>com</strong>mando parachutistes etobtient, avec le brevet de parachutisteSAS, une <strong>com</strong>pétence nécessaire auxactions particulières dévolues à sonunité. L’équipe à laquelle il appartient seforge un moral d’acier sous l’impulsion<strong>du</strong> lieutenant MARIENNE que MauriceSAUVE apprécie <strong>com</strong>me « le surhommepar excellence » avoue t’il.Quand ils seront mis au secret dès le15 mai, la destination de sa petite unitése dessine et ne laisse plus de doute. Cesera la mère patrie.Puis le 3 juin, ils connaissent globalementle sort qui leur sera réservé : Sauteren France.(suite page 12)11


Maurice sauve raconte son jour le plus long (suite)Le 4 juin, la mission et la destinationleur sont précisées et les instructionsexposées dans les moindres détails :Maurice SAUVE assurera les liaisonsradio.Les SAS avaient ainsi pour mission,en liaison avec les FFI, de couper lesvoies de <strong>com</strong>munication entre laBretagne et le reste de la France pouréviter que la centaine de milliers d’allemandsqui y étaient stationnés puissentrejoindre la Normandie.L’APPROCHE ET LE SAUTAfin de s’assurer <strong>du</strong> plein succès decette mission primordiale, les équipesont été doublées. Maurice assureraune responsabilité importante : rendre<strong>com</strong>pte par radio en Angleterre <strong>du</strong>déroulement de la mission. Une mallespéciale, dont le contenu ne leur est passpécialement précisé est larguée aveceux. Elle est destinée aux FFI. « On nousa expliqué que nous serions les premiersparachutistes à toucher le sol de France.Le <strong>com</strong>mandant a ajouté que la Franceserait fière de nous. On a <strong>com</strong>pris ce quecela signifiait ». Son équipement indivi<strong>du</strong>el<strong>com</strong>prend, outre le poste émetteurrécepteur,poignard, colt 45, mitrailletteet grenades. « Le 4 juin, se rappellet’il,on nous avait aussi présenté lesavions : des Stirling de la RAF pouvanttransporter vingt parachutistes ».Le 5 juin à 20 heures, les équipes deSAS embarquent à bord de deux avions.Le décollage a lieu à 22 H 34. « On filedroit au sud. Le temps est magnifique.On navigue en zigzag afin de ne pas êtrerepéré ». A ce moment là, MauriceSAUVE aperçoit des taches sombres surla mer. « Un truc énorme ». Il supposeque l’Armada <strong>du</strong> <strong>débarquement</strong> est enroute.A 0 H 15, tout est prêt pour le saut, latrappe est ouverte. Il y a la joie de retrouverle sol natal, mais j’ai aussi des frissons.Pendant 20 minutes, on a tournépour trouver la zone exacte. A 0 H 50,Go ! La grande malle est larguée en premier.Je suis le numéro 7 et me retrouve,quelques brefs instants après, dans unchemin creux menant à une ferme ».Identifiée plus tard, la ferme est sur lelieu-dit « Le Halliguen ».LE SORT DE LA GUERRE :COMBAT BRUTAL ET BREF« Mais cette foutue malle nous a faitperdre un temps précieux », se souvientil,« elle était tombée on ne savait trop oùet les blés étaient hauts à cette époquede l’année ». Une fois la malle retrouvée,le groupe se scinde en deux. « Le lieutenantMARIENNE est parti avec trois deses gars pour retrouver l’autre groupe etnous, nous sommes restés pour <strong>com</strong>muniqueravec Londres. ETRICH et moi, ona passé un message sous la protection<strong>du</strong> caporal Emile BOUETARD, JOUR-DAN étant en couverture à une centainede mètres de là ».Mais soudain, dans l’obscurité, lesdeux radios entendent des rafales tiréesà proximité. « On a vu BOUETARDs’écrouler et des gens gesticuler toutprès de là. On a tiré dans cette directionet balancé quelques grenades. Ca n’apas <strong>du</strong>ré très longtemps et nousn’avions aucune notion <strong>du</strong> temps. Ons’est retrouvé encerclé. J’ai mis un coupde colt 45 dans mon sac pour détruire laradio. Nous n’avions plus d’autres solutionque de nous rendre. Avec ETRICHet JOURDAN, tous trois, après avoir étéquelque peu malmenés, nous sommesficelés ». Les ennemis sont en fait descosaques servant dans l’armée allemande.« Emile BOUETARD est achevépar un cosaque qui lui coupe un doigtpour lui prendre son alliance. L’arrivéed’un sous-officier allemand évite lemassacre ».C’est ainsi que le premier mort <strong>du</strong>jour J fut un breton de 29 ans, tué par uncosaque russe, aspect peu connu del’histoire <strong>du</strong> <strong>débarquement</strong>. Transféré àPlumelec, puis à Vannes, les trois prisonniersSAS sont remis à la Gestapo.« Ils nous ont pas mal abîmé , se souvientMaurice SAUVE, mais ils ont faitune erreur : à chaque fois, ils nous interrogeaientensemble. On leur a donnétoujours la même version ». Bien enten<strong>du</strong>,il n’était pas question de révéler auxallemands le but de notre mission.« Instruits par avance, sur la manière derépondre aux interrogatoires, nousjouons les imbéciles ».Rassemblés avec d’autres prisonniersaméricains, anglais et australiens,ils subiront l’épreuve, malgré des tentativesd’évasion, des transports enwagons à bestiaux à travers la France etl’internement dans un camp près deDresde.Près d’un an après, après avoir étélibéré par d’autres cosaques de l’Arméerouge, cette fois, Maurice SAUVE arriveraà Paris, un 31 mai 1945. « Je retrouvemes parents le 4 juin à Amiens. Ils mecroyaient mort. De même que le <strong>com</strong>mandementdes SAS ».RESPECTONS LES MORTS POUR LA FRANCELes soldats qui luttèrent à Ver<strong>du</strong>n pour la France et pour la Victoire pouvaientprier des Dieux différents on les ignorer, mais la gloire et la mortn’étaient pas plus juives que chrétiennes ou musulmanes ou athées, et pasdavantage royalistes ou républicaines.Que la fin de la guerre venue, chacun ait souhaité que soient rappeléesconcrètement toutes les forces spirituelles unies pour la victoire, quoi de plusnaturel. Ver<strong>du</strong>n était la bataille de toute la France et de tous les Français. Elleincarne et symbolise la Grande guerre.Le monument élevé aux juifs morts pendant la bataille vient d’être profané.Les limites de 1’odieux et <strong>du</strong> révoltant ont été dépassées.Cette profanation témoigne d’une méconnaissance totale de ce que fut laBataille de Ver<strong>du</strong>n, et de ce qu’elle représente. Elle illustre l’ignorance <strong>com</strong>mele fanatisme. L’histoire lutte difficilement contre celui-ci, mais elle doit donnerla plus grande ampleur possible à la lutte contre l’ignorance.C’est un des objectifs <strong>du</strong> Comité National <strong>du</strong> Souvenir de Ver<strong>du</strong>n et de laFondation « Le Souvenir de Ver<strong>du</strong>n ».Le président, Guy PERDRONCINI12


HEURES CLAIRESOfficier de la Légion d’honneur :44 - VINCENT Joseph49 - DURAND Paul74 - TOCHON FERDOLLET R.Chevalier de la Légiond’honneur :29 - DURET RobertLE DOEUFF Christophe31 - DULION Aimé41 - N’GUYEN Antoine44 - PLAXINE Edouard49 - ALIGAND RenéCHAFFIN PierrePIVETEAU PaulMédaille militaire :26 - CHAPUS Jean34 - FAMIN Jacques41 - DUFLOT EuscherCroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantvolontaire 39/45 :22 - LE PROVOST André41 - DUFLOT Euscher77 - GRANDSIR FélicienCroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantvolontaire Indochine :22 - LE BRIGAND Marcel77 - MILLOTTE Maurice89 - DRIEU MichelSAPIN JeanCroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantvolontaire A.F.N. :64 - AYGALENC Jean-Paul77 - ALTES Joseph89 - DRIEU MichelSAPIN JeanCroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant :89 - POUILLOT RobertMédaille <strong>com</strong>mémorativefrançaise de la guerre1939/1945 :03 - BONNIN AndréMédaille <strong>com</strong>mémorative de lacampagne d’Indochine :37 - GUENIER AndréMédaille d’argent F.N.C.V. :77 - DESGENS BernardCHANLON SuzanneFERCOQ OURY HuguetteROUILLARD LéonceSOISMIER RaymondMédaille de bronze F.N.C.V. :34 - CLEMENTE Aurore57 - BURGERMEISTER AlfredMUNIER Robert77 - KIZIRIAN JacquesMARCHAISON GermaineMARCHAND JeanneMARET GilbertA tous nos très sincères félicitationsHEURES SOMBRESNOS PEINES :01 - CORDIER Fernand13 - DELAYEN Daniel21 - DUBOST Fernand25 - CUISENIER HenriGUINCHARD MichelLURATI GuerinaVIARD Georges26 - MENDEZ JosephROFFAT LouisSAINTAGNE JacquesTORTEL Pierre29 - NIHOUARN Jean-RenéTANNEAU Jean-Louis32 - RUNEL Jean33 - BUFFIER Gabriel34 - BECAM Hubert38 - PITZINI Ernest39 - SPAHIS Geneviève41 - CALVEZ AntoineROD JacquesTURPIN RogerTous nos adhérents ayantvocation à l’octroi <strong>du</strong> titre dereconnaissance de la Nationdonnant droit au port de lamédaille de reconnaissance dela Nation, il ne nous est paspossible de les mentionnerdans cette rubrique.POUR QUE VIVE LA FNCV…02 - LEBLOND Yvette et Fernand40 euros39 - Alexandre LEGER 30 euros47 - Section <strong>du</strong>Lot-et-Garonne 7 euros57 - Section de la Moselle 27 euros7509 - CERUTTI Pierre 50 eurosDIDIERJEAN Jean-Paul100 eurosUn grand merci aux généreuxdonateurs49 - D’ARZAC Guy55 - BEZOT Roger5904 - LANGEVIN PierreRICHERATEAUX Pierre60 - OLEMANS Bernard64 - MARCHEZ Mauricette70 - BRESSON MarcelRAHIER CharlesTHAHIN LucienTHIERRY Robert77 - LOLIVIER RogerNIVIERE Suzanne78 - ALABOUVETTE Raymond79 - GAUFRETEAU LéonMOURGUET FrancisRONGEARD Albert86 - STRAUMANN André88 - SALISBURY Raymond90 - HENNEMANN AfredQue les familles des disparustrouvent ici l’expression de notreprofonde sympathie.13


2100 CÔTE D’ORLA SECTION EN DEUILNotre président Fernand DUBOSTest décédé à Dijon le 29 juillet dernier àl’âge de 84 ans. Ses obsèques ont eulieu le 2 août en l’église Saint-Pierre, saparoisse.Il avait succédé au docteur PierreCASTIN, président de la section depuisle 13 janvier 1986, qui avait réussi àatteindre 282 adhérents en 1996.Malgré la période estivale, un grandnombre d’adhérents et de personnalitéslocales ac<strong>com</strong>pagnait notre président etami à sa dernière demeure.Actuellement, la section dépasse largement200 adhérents. Le bureau a décidéde maintenir l’assemblée généraleprévue le 3 octobre à Saint-Apollinaire.son <strong>com</strong>pte-ren<strong>du</strong> paraîtra dans un prochainnuméro de notre journal.Le vice-président ainsi que lesmembres <strong>du</strong> bureau espèrent la présencede nombreux adhérents afin qu’ilrésulte de cette assemblée une continuitéde la vie de la section et que chacunprenne conscience qu’il est urgent deprospecter les <strong>com</strong>battants volontairesisolés ou indécis pour venir grossir nosrangs.Le vice-président,Michel ALHERITIERE2500 DOUBSASSEMBLÉE GÉNÉRALEFaisant suite à la convocation lancéepar le Président Jean BOUSSET, les<strong>com</strong>battants volontaires <strong>du</strong> Doubs sesont réunis le 28 mars 2004 à Ornans,capitale de la vallée de la Loue.Après avoir pris un excellent caféac<strong>com</strong>pagné de brioche à l’accueil, lescongressistes pénètrent dans la trèsbelle salle <strong>du</strong> CAL mise à notre dispositionpar la municipalité. D’entrée, le présidentBOUSSET, après avoir remerciéde leur présence le général de gendarmerieRobert MATHA Y, Jean GERBIER,président de la section de Haute-Saôneet représentant le bureau national, lesprésidents des associations amies et lesnombreux <strong>com</strong>pagnons et amis, excusel’ensemble des autorités civiles et militairesde leur absence, retenues par ledevoir de réserve. Ce faisant, il excuseégalement Jean-François LONGEOT,conseiller général et maire de la <strong>com</strong>mune,qui nous rejoindra plus tard.Dès le début de son intervention,notre président souligne le besoin derecrutement pour assurer la pérennisationde notre section <strong>com</strong>posée de 96adhérents et se félicite d’accueillir neufnouveaux adhérents. Mais cela ne doitpas nous empêcher de rechercher desnouvelles adhésions auprès des jeunesengagés de notre armée professionnelleet leur montrer, par tous les moyens,qu’ils doivent être parmi nous, malgréleur réticence à rentrer dans les associationspatriotiques.Il devait regretter également l’absence<strong>du</strong> peloton en armes pour rendre leshonneurs, ce qui peut se <strong>com</strong>prendrepar le manque d’effectif disponible, vu laparticipation de notre armée aux nombreusesactions en territoires extérieurs(Kosovo, Haïti, Côte d’Ivoire, etc...). Celamanque à notre cérémonial. Il souhaiteque pour l’année prochaine il n’en soitpas de même, car la présence des militairesreprésente le maillon indispensableau maintien de cette solidaritéarmée-nation.Il poursuit en remerciant les portedrapeaude leur présence qui honorenotre assemblée générale et ce qui vasuivre, en per<strong>du</strong>rant la mémoire de tousles <strong>com</strong>battants morts pour la France encette année <strong>du</strong> 60 ème <strong>anniversaire</strong> <strong>du</strong><strong>débarquement</strong> en Normandie. « C’est cedevoir de mémoire, dit-il que les associationstelle que la nôtre, doivent maintenirà toute force et par tous les moyenspour rappeler aux jeunes générations ceque leurs grands-pères et pères ont faitpour qu’ils vivent dans un pays de paixet de liberté. »Le Souvenir Français <strong>du</strong> Doubs n’estpas oublié et le président témoigne del’excellent travail réalisé dans nos cimetièreset aux monuments. Puis il rappelleles camarades disparus depuis notredernier congrès de Vercel et demandantà l’assistance d’observer une minute desilence. Il souhaite associer à cet instantde recueillement la mémoire de ClaudeGIRARD, député et président <strong>du</strong> conseilgénéral <strong>du</strong> Doubs, décédé le 27 marsdernier, ainsi que tous ceux qui, avanteux, nous ont quittés, les <strong>com</strong>battantsdes trois armées, les gendarmes, lespompiers et les victimes <strong>du</strong> terrorisme.Dans la vie de tous les jours notresection tout au long de cette année, aparticipé, par la présence de notre président,<strong>du</strong> drapeau et des membres <strong>du</strong>bureau, aux diverses cérémonies etréunions de l’ONAC. Le <strong>com</strong>ité directeurs’est réuni onze fois pour actualiser etrépondre aux questions qui nous sontposées, mais aussi pour préparer etorganiser la visite de la base aérienne102 à Dijon, la distribution des colis deNoël, la loterie, la remise de médailles,l’élaboration <strong>du</strong> message de fin d’année,les vœux <strong>du</strong> président et la journéechoucroute 2004, qui fut un succèsgrâce à notre trésorière Denise JEAN-NEY et à Robert GUILLEBEAU.A sa demande, le tiers des administrateurssortants, Andrée LABADIE,Pierre LABADIE, Roger MAGNIN etJacques TOURNIER, sont recon<strong>du</strong>itsdans leur fonction pour trois ans. Puis,<strong>com</strong>pte-tenu <strong>du</strong> retrait de notre trésorièreDenise JEANNEY et de notre secrétaireHenri LEDEY, et désirant les garder ausein <strong>du</strong> <strong>com</strong>ité, ceux-ci seront pourl’avenir, invités en qualité de conseillers.En remplacement, Jean BOUSSET nousdemande d’élire à ce même <strong>com</strong>ité JeanROCHE et Claude MOYSE, qui sontvolontaires pour nous donner la main.Ces deux propositions présidentiellessont acceptées à l’unanimité.Notre trésorière nous expose alorsl’état des finances dont le contrôleur aux<strong>com</strong>ptes, le colonel MELET, certifie labonne tenue et l’exactitude. Aprèsapprobation, le président souhaite queles volontaires présents donnent quitusà Denise JEANNEY. Les <strong>com</strong>plimentsadressés à celle-ci associent égalementAndrée LABADIE, secrétaire adjointe, etRobert GUILLEBEAU, trésorier adjoint.Puis il demande que le contrôleur aux<strong>com</strong>ptes soit recon<strong>du</strong>it dans ses fonctions,ce qui est accepté sans restriction.Pour terminer, Jean BOUSSETindique qu’il est en pourparler avec laville de Morteau pour l’accueil <strong>du</strong>congrès 2005, à une date non encoredéfinie, ceci pour tenir <strong>com</strong>pte <strong>du</strong> calendrierdes congrès départementaux. Ilnous dit <strong>com</strong>bien il est fier d’être à côtéd’hommes et de femmes volontaires unjour, volontaires toujours !Après l’office religieux célébré parl’abbé Benoît DECREUSE, en présencede Jean-François LONGEOT et de nombreuxprésidents d’associations patriotiqueset de leurs drapeaux, se déroule lacérémonie au monument aux Morts, aucours de laquelle Roger MARCHANDs’est vu remettre la médaille de reconnaissancede la Nation au titre de la guerre1939-1945 par le président BOUSSET.Cette cérémonie émouvante était rehausséepar la participation de l’harmoniemunicipale qui, après avoir exécuté lessonneries traditionnelles, rassemble tousles présents autour <strong>du</strong> vin d’honneuroffert par la ville d’Ornans.A cette occasion, Jean-FrançoisLONGEOT reçoit la médaille de la FNCVReconnaissante des mains de JeanBOUSSET, ce dernier recevant des mains<strong>du</strong> maire la médaille de la vile d’Ornans.C’est sous les applaudissements nourrisque notre ami Henri LEDEY, en reconnaissancede ses bons et loyaux servicesren<strong>du</strong>s à notre section, se voit décerner lamédaille de bronze de la FédérationMAGINOT.Après cet agréable moment d’émotionet de convivialité, c’est autour d’unexcellemment repas préparé parJeannette et son équipe que les congressistesterminent cette belle journée.Le président départemental,Jean BOUSSET14


2900 FINISTÈRECOMMÉMORATIONSÀ L’ILE DE SEINLa section 29, con<strong>du</strong>ite par son président,Jean-Louis TANNEAU qu’ac<strong>com</strong>pagnaientle vice-président, Jean-Jacques LE CORRE, le trésorier, JeanBARVEC, le secrétaire, Michel LE GALL,et le porte-drapeau, Daniel PIOU, étaitprésente aux <strong>com</strong>mémorations <strong>du</strong>19 juin, à l’île de Sein. Plus de 700 personnesétaient réunies devant le monumentsdes Français Libres, rendant ainsihommage au courage des 133 sénansqui avaient répon<strong>du</strong> à l’appel <strong>du</strong> GénéralDe Gaulle, cérémonie simple, empreinted’émotion intense tandis que les« rafales » de la BAN de LANDIVISIAUsurvolaient le porte-avion « Charles DeGaulle » au mouillage près de l’Ile.Notre président Jean-Louis TAN-NEAU, ac<strong>com</strong>pagné <strong>du</strong> président déléguéJean-Jacques LE CORRE, <strong>du</strong> viceprésidentMichel THOLLON, de JoGUILLOU et <strong>du</strong> porte-drapeau DanielPIOU entouraient notre camaradeChristophe LE DOEUFF qui a été faitChevalier de la Légion d’honneur. Cedimanche 20 juin 2004 à son domicile, ilétait décoré par le colonel LE ROUX,officiel de la Légion d’honneur. Né le 18décembre 1919 à Elliant, entré dans laRésistance, Christophe LE DOEUFFs’évade de France, passe en Espagneoù il est interné. Le 23 mai 1943, il rejointl’Afrique <strong>du</strong> Nord. Au Maroc, il opte pourles F.F.L. Affecté au Régiment deMarche <strong>du</strong> Tchad, il intègre la 2 ème D.B.avec laquelle il débarque en France.Blessé, en Alsace le 24 août 1944, il esttitulaire de la médaille militaire, de lacroix de guerre 1939-1945 avec palmede la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire, dela médaille des évadés, de la médaille<strong>com</strong>mémorative des services volontairesdans la France Libre, de la carte<strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire de la Résistanceet <strong>du</strong> titre d’interné résistant.LA SECTION EN DEUILNotre président, Jean-Louis TAN-NEAU, nous a quittés. Sa maladie l’avaitprofondément affaibli. L’épreuve qu’iltraversait n’avait en rien entamé saconfiance, son espoir de guérir, et ce,jusqu’au dernier moment de sa vie.Sa discrétion, son caractère calme etpondéré faisait de lui un homme de bonconseil. Très apprécié de tous, il étaitnotre ami.Jean-Louis TANNEAU était né àQuimper le 22 mars 1935. Engagé volontairele 26 mai 1953 au titre des Troupesde Marine, il embarque pour l’Extrême-Orient. Affecté à la 1 ère <strong>com</strong>pagnie<strong>du</strong> bataillon de marche <strong>du</strong>22 ème RIC, il est blessé par éclatde mortier au <strong>com</strong>bat de Yen-Lole 20 octobre 1954 où, sous lefeu violent de l’adversaire, il<strong>com</strong>bat avec courage. Il est citéà l’ordre de la brigade.Il rejoint ensuite l’Algérie. Le15 février 1958, le caporal Jean-Louis TANNEAU <strong>du</strong> 1/1 er RICobtient la croix de la valeurmilitaire avec étoile de bronzepour le motif suivant : « Gradéfaisant preuve de beaucoup decourage et d’allant. Participedepuis août 1955 aux opérationsde maintien de l’ordre de sonunité. S’est particulièrement distinguéau <strong>com</strong>bat de Ouelbane,<strong>com</strong>mune de Thiers (grandeKabylie) le 3 janvier 1958.Bien que blessé, a continué à<strong>com</strong>battre contribuant à mettreen fuite les rebelles et à dégagerson groupe. » Jean-LouisTANNEAU quitte l’armée avec legrade de sergent-chef.Il était titulaire, entre autres,de la médaille militaire, de lacroix de guerre des TOE avecétoile de bronze, de la croix de lavaleur militaire, de la croix de<strong>com</strong>battant volontaire avec barrettes« Indochine » et « Afrique <strong>du</strong> Nord » etde la médaille d’Outre-Mer.Président de la section <strong>du</strong> Finistèredepuis le 22 mars 1996, il avait obtenu lamédaille d’or de notre Fédération lors <strong>du</strong>dernier congrès national.A sa famille, le bureau fédéral et lesmembres de la section <strong>du</strong> Finistère présententses très sincères condoléances.Le secrétaire, Michel LE GALLMessage <strong>du</strong> colonel GAGNIARD,président national, lu par Jean-Jacques LE CORRE, administrateurfédéral et président déléguédépartemental <strong>du</strong> Finistère, à l’occasiondes obsèques de Jean-Louis TANNEAU :Notre doyen Jean-Baptiste RAGUET à côté de notreprésident J.L. TANNEAU, portant le drapeau de lasection.« Témoignage d’une con<strong>du</strong>ite au feucourageuse et exemplaire, la médaillemilitaire est décernée à Jean-Louis TAN-NEAU à l’âge de 29 ans. Cette prestigieusedécoration est venue ré<strong>com</strong>penserson engagement volontaire sur lesthéâtres d’opérations où la France avaitbesoin de soldats, d’abord en Indochine,puis en Algérie.Il fait partie de ces <strong>com</strong>battantsmodèles que la FNCV s’honore de<strong>com</strong>pter dans ses rangs. Il avait rejoint laFédération en 1988. Ses mérites reconnus,sa <strong>com</strong>pétence et son tempéramentl’ont propulsé au poste de présidentdépartemental dès 1996.Sous son impulsion, associée àune action permanente toujoursremarquée, le président Jean-LouisTANNEAU développe la section <strong>du</strong>Finistère et suscite, dans le monde<strong>com</strong>battant qui l’entoure, une trèsbonne perception de la FNCV.A la tête d’une section départementaleactive et bien structurée, ilaccueille, en 2001, le congrès nationalde la Fédération à Brest. Ce rassemblementannuel, organisé avec cœur,soin et efficacité par une équipeexemplaire de <strong>com</strong>pagnons, a laissé,à tous les <strong>com</strong>battants volontairesvenus à Brest, le souvenir de momentsforts, vécus dans l’amitié et la fraternité.La médaille d’or de la FNCV luiavait été récemment décernée pourservices exceptionnels ren<strong>du</strong>s à laFédération.Le président fédéral et le conseild’administration s’associent à l’émouvantadieu des <strong>com</strong>battants volontaires<strong>du</strong> Finistère à celui qui fut leur présidentmais aussi leur ami pendant de longuesannées.Je salue, avec le plus grand respect,un fils de France qui a bien mérité de laPatrie. »15


3300 GIRONDEASSEMBLÉE GÉNÉRALENotre assemblée générale s’esttenue devant une soixantaine de personnes,le dimanche 16 mai 2004 àSaint-Médard-en-Jalles, sous la présidencede Max FLANQUART, trésorierfédéral, représentant le colonel GA-GNIARD, président national.Notre hôte, M. LA MAISON, maire deSaint-Médard-en-Jalles, ainsi que plusieursautorités civiles et militaires, dontle directeur <strong>du</strong> service départemental del’ONAC, retenus par d’autres obligations,s’étaient faits représenter.A 10 H 30, après l’appel et l’ouverturede la séance, une minute de silence àla mémoire des membres décédés aucours de l’année 2003, est observée.Pierre CLEMENT, vice-présidentchargé des affaires courantes, prend laparole pour relater les grosses difficultésque la section avait connues en fin d’annéedernière, pour survivre et ne pas disparaître,suite au décès de Pierre LABA-RE, secrétaire général, au départ deGironde de Jean FORESTIER, président,et à la démission de Jeannine MASSE,trésorière.Le vice-président présente à l’assembléeGeorges CIPREO et Gérard DES-MOULIN, cooptés en fin d’année dernièrepour épauler le bureau. Puis il donne laparole à Georges CIPREO, secrétairegénéral par intérim, pour l’exposé <strong>du</strong> rapportmoral et d’activités de la section.Après lecture de ce rapport, deuxappels sont lancés. L’un en faveur <strong>du</strong>livre « Le réseau Victoire dans le Gers »,écrit par Jeanne LHEZ-ROBERT, quiraconte ce qu’a été son engagementdans la Résistance lorsqu’elle était jeuneinstitutrice dans le village de Castelnausur-l’Auvignon,et le second pour uneaide au financement d’un drapeau quisera remis en souvenir à la mairie de cevillage décoré de la croix de guerre avecétoile de vermeil.La parole est donnée à RobertPAQUIER, contrôleur aux <strong>com</strong>ptes, qui,en l’absence de Gérard DESMOULIN, aexceptionnellement lu le rapport financier.Robert PAQUIER dit sa satisfactionde voir les <strong>com</strong>ptes tenus avec autantde rigueur et donne quitus.Les deux rapports, moral et financier,sont approuvés à l’unanimité par l’assemblée.Le secrétaire général présente alorsla liste des candidats au nouveau conseild’administration, lequel était à renouveler<strong>com</strong>plètement. Ces candidats se retirentpour former le nouveau bureau.Après la proclamation de la <strong>com</strong>position<strong>du</strong> bureau, Georges CIPREO, ditl’honneur qu’il ressent d’avoir été choisi<strong>com</strong>me président, lui, le benjamin del’équipe, et en même temps sa déceptionde voir qu’aucun ancien n’ait vouluaccepter ce poste qui revenait de droit àl’un d’eux.Aussitôt après, René BOURDEAUX,Louis DUBOURG, Roland DAHAN prennentla parole pour adresser leursencouragements aux nouveaux élus,puis M me LE MERCIER, au nom de lamairie de Saint-Médard-en-Jalles et desautorités qu’elle représente, exprime sajoie de se retrouver parmi nous etindique que l’on peut <strong>com</strong>pter sur l’aidede la mairie en toutes circonstances.Max FLANQUART prend la parole endernier. « Le décès de Pierre LABARE,secrétaire général de la section maiségalement administrateur national de laFNCV, a été <strong>du</strong>rement ressenti par lesiège. » Il transmet les encouragementsde Paris au nouveau bureau et remerciela mairie pour l’aide qu’elle apporte à lasection.Au nom <strong>du</strong> président fédéral, il remetla médaille de la « FNCV Reconnaissante» à M me LE MERCIER.Le timing étant respecté, les participantsse retrouvent à midi autour <strong>du</strong>verre de l’amitié offert par la mairie. Puis,tout le monde se dirige vers le cimetièrede la ville où se trouve le monument auxMorts. Une cérémonie sobre et émouvantepermet aux membres de serecueillir en pensant à ceux qui ontdonné leur vie pour la Patrie et pour lacause de la liberté.Après dislocation <strong>du</strong> cortège, plus de50 personnes se retrouvent autour d’unrepas, dans une ambiance très conviviale.Ce n’est que vers 17 H 45, que lesparticipants se séparent en se promettantde revenir l’an prochain pour retrouvercette ambiance empreinte de fraternité.Le président, Georges CIPREOCOMPOSITIONDU CONSEIL D’ADMINISTRATIONPrésident et secrétaire général : GeorgesCIPREOPrésident délégué : Pierre CLEMENTVice-présidents : Jeanne LHEZ-RO-BERT, Marc MONJARET et Jean DUMI-GNONTrésorier général : Gérard DESMOULINAssesseurs : Louis DUBOURG, JeanCAMPOT, Roland DAHAN et KarlHABERMEIERContrôleurs aux <strong>com</strong>ptes : Robert PA-QUIER et Jean DUMIGNONPorte-drapeau : Marc MONJARET etKarl HABERMEIERREMERCIEMENTSJeanne LHEZ-ROBERT et lesmembres de l’amicale « Les amis <strong>du</strong>Réseau Victoire » à Castelnau-surl’Auvignondans le Gers, remercient lesamis, sympathisants de la section deGironde, pour leur aide généreuse àl’achat <strong>du</strong> drapeau de l’amicale quimaintiendra ainsi le souvenir de la participationcourageuse à la libération de laFrance de ce petit village.«Avec l’aimable autorisaion de l’éditeur New-Holding CDL, 1, rue Martin Luther King 14280 Saint-Contest. »3400 HÉRAULTASSEMBLÉE GÉNÉRALELa section a tenu son assembléedépartementale le jeudi 24 juin 2004 àl’auberge <strong>du</strong> Bérange de Saint-Geniesdes-Mourgues.Après l’accueil des participants etpointage des pouvoirs, le quorum étantatteint, le président Maurice SANSPEURdéclare la séance ouverte et formule dessouhaits de bienvenue à l’endroit des<strong>com</strong>pagnons présents et de leursépouses. Il s’incline devant les familles denos <strong>com</strong>pagnons disparus et demandeune minute de silence en leur mémoire.L’ordre <strong>du</strong> jour <strong>com</strong>mence parl’approbation <strong>du</strong> <strong>com</strong>pte-ren<strong>du</strong> de ladernière assemblée générale, formalitéacquise à l’unanimité. Puis vient le rapportmoral axé principalement sur l’érosiondes effectifs et l’action sociale. Lasection a été représentée à la majoritédes assemblées générales ou activitésd’associations et à toutes les cérémonies16


patriotiques de l’Hérault. Nous avons prispart à la peine de nos camarades et deleurs familles dans la maladie ou le deuilet avons ac<strong>com</strong>pagné nos infortunés<strong>com</strong>pagnons dans leur dernier voyage.Ce sont plus de cinquante sorties que lesconcernés effectuèrent dans le département,ac<strong>com</strong>pagnés des porte-drapeau.Le secrétaire départemental, MarcelCAMPAGNE, donne lecture <strong>du</strong> bilanfinancier de l’année 2003, qui reflète unesaine et bonne gestion de la trésorerie,approuvé par le contrôleur aux <strong>com</strong>ptesGabriel LISSERRE.Les rapports moral et financier sontadoptés à l’unanimité et quitus estdonné pour la gestion de l’exerciceécoulé par l’ensemble des participants.Le tiers sortant voit la réélection deMaurice SANSPEUR, Claude DREYFUS,Marcel CAMPAGNE, Serge OBIN, RenéMONTAULON et René DAUMUR. Lebureau départemental est ainsi <strong>com</strong>posé :Président départemental : MauriceSANSPEURVice-président Paul BREGOWYSecrétaire : Marcel CAMPAGNEContrôleur aux <strong>com</strong>ptes : Gabriel LIS-SERREAdministrateurs : Jeanne POITEVIN,Marie-Noëlle CANTONNET, André CLE-MENT, René DAUMUR, Claude DREY-FUS, Maxime DIONNET, EmileOUVRARD, René MONTAULON etChristian BOUSQUETPorte-drapeau : Emile CARMENI, SergeOBIN et Gabriel LISSERREGroupement Sète, Frontignan, bassinThau : Paul BREGOWYAntenne de Villeneuve les Maguelone :Jeanne POITEVINAntenne d’Agde : Marie-Noëlle CAN-TONNETLe président, au nom <strong>du</strong> bureaudépartemental, remercie les participantspour leur confiance renouvelée, lesmembres <strong>du</strong> bureau pour leur dévouementà la Fédération, ainsi que les portedrapeaupour leurs prestations lors desmanifestations patriotiques et à l’occasion<strong>du</strong> décès des <strong>com</strong>pagnons.Maurice SANSPEUR remercie chaleureusementles adhérents des donsqu’ils ont fait à la section et qui permettrontd’aider les <strong>com</strong>pagnons dans lebesoin. Ses félicitations et remerciementsvont également aux adhérents quiviennent de rejoindre la FNCV.La vie de la section est en déclin,nous avons dû radier des membres quise désintéressent de la FNCV ou quidémissionnent aux motifs que la cotisationest trop élevée, qu’ils n’ont pas reçula CCV, ne remplissant pas les conditionspour l’obtenir, etc…Le président poursuit : « Beaucoupde <strong>com</strong>pagnons ou leur épouses, l’âgevenant ou étant très malades, n’ont malheureusementpu venir. Je leurs présente,ainsi que le conseil d’administration,nos vœux de prompt rétablissement, ensouhaitant les revoir très bientôt. Nousrecevons des réponses négatives à nosinvitations de <strong>com</strong>pagnons âgés qui nepeuvent se déplacer seuls ou qui n’ontpas de moyens de transport. Peut-êtreque dans vos villes ou villages, vouspourriez les prendre avec vous ou nousle faire savoir.Après la remise d’une médaille fédérale,les participants se sont réunis pourle traditionnel repas qui se déroula dansla meilleure des ambiances, conviviale etchaleureuse, dans la tradition des<strong>com</strong>battants volontaires...Le président départemental,Maurice SANSPEUR4900 MAINE-ET-LOIREÀ L’HONNEURC’est au coursde la prise d’armes<strong>du</strong> 13 juillet2004 que le généralJean-LoupCHINOUILH,<strong>com</strong>mandantd’armes de laplace d’Angers, aremis les insignesde chevalier del’ordre national dela Légion d’honneur,à titre militaire,à René ALIGAND.René ALIGAND s’est engagé en 1946dans l’armée <strong>com</strong>me volontaire pourl’Extrême Orient. Il effectue deux séjoursen Cochinchine et au Cambodge ainsique de nombreuses missions avec le63 ème R.I.C.. De retour en métropole, ilrejoint l’Allemagne puis part, <strong>com</strong>mevolontaire, pour le conflit d’Egypte, pourDien Bien Phu, et enfin, en 1957 pourl’Algérie. Il participe à de nombreusesopérations et obtient, entre autres, troiscitations à l’ordre de la brigade, lamédaille militaire, la croix de la valeurmilitaire, la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette « Indochine ».Par ailleurs,notre camaradeet ami, Paul PI-VETEAU, a reçula Légion d’honneurle 11 septembre2004 enmairie de Saint-Gemmes-sur-Loire des mainsde notre amiMarcel GORET, <strong>com</strong>battant volontairede la section d’Anjou, en présence denombreuses personnalités civils et militaires.Paul PIVETEAU a participé à de nombreusesopérations et a obtenu à ce titredeux citations, l’une à l’ordre <strong>du</strong> régiment,l’autre à l’ordre de la brigade, lamédaille militaire, la croix de la valeurmilitaire et la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireavec barrette « Afrique <strong>du</strong> Nord ».Le président départemental,Jean AUDIC5500 MEUSELA SECTION EN DEUILRoger BEZOT, président départementalde la Meuse, nous a quittés le 17avril 2004 après 14 ans de présidenceactive. Il est parti ac<strong>com</strong>pagné par unevingtaine de drapeaux tricolores et d’unefoule d’amis exprimant leurs profondsregrets et leur tristesse.Notre président était né le 30 novembre1922 à Saint-Aubin-sur-Aireen Meuse et résidait à Nançois-le-Grand.Nous sommes en 1941, il estemployé à la SNCF et l’occupant ne laissepas le choix aux jeunes de son âge. A19 ans à peine, Roger choisit : il sera unauthentique soldat au service de laFrance. Le 24 septembre 1941, ilcontracte un engagement volontairepour trois ans auprès de l’intendance deMarseille au titre <strong>du</strong> 5 ème régiment dechasseurs d’Afrique (RCA) à Alger, ignorantsans doute les difficultés de servirdans un régiment monté, à majoritémusulmane. Ce régiment a pour devise« savoir – vouloir ».Fidèle à ses convictions, il n’a jamaistransigé avec l’honneur. Il va se mettreau service de la France, faire son devoir.En mer <strong>du</strong> 8 au 17 août 1944, le voilàdans le grand bain de la campagne deFrance. Il débarque avec son unité surles côtes de Provence avec une dotationde matériel blindé U.S., les chevauxayant été transformés en chevauxvapeur. Il devient con<strong>du</strong>cteur de Halftrack,direction le Rhin. Hélas, ce ne serapas sans casse pour lui puisqu’il serablessé très grièvement par une mine.Pour lui, la campagne de France s’arrêtelà. A ce titre il reçoit une citation deson chef de corps qui précise « excellentcon<strong>du</strong>cteur de Half-track… a été grièvementblessé par une mine alors qu’ilaménageait un passage de sortie de batteriepour son véhicule porte mortier. Adonné le plus bel exemple de courage etde conscience professionnelle en appelantses camarades pour leur passer lesconsignes relatives à sa mission. Agardé, jusqu’à son évacuation, l’attituded’un soldat surmontant ses souffranceset demandant à ses chefs de lui conserversa place jusqu’à son retour. » Missionimpossible en raison de la gravité de sablessure (9 mois d’hôpital).Roger sera réformé à 85 %. Le rêvepasse mais son honneur est sauf. C’estgrâce aux hommes de cette trempe quenous sommes libres et çà, il ne fautjamais l’oublier.Ses états de service lui valurent lacroix de guerre et la médaille militaire àtitre exceptionnel.De retour à la vie civile la SNCF ne lerengage pas au motif qu’il est inapte17


éformé. Mais il reprend courage et travail<strong>com</strong>me <strong>com</strong>ptable dans diversesentreprises avant de prendre la branchedes assurances.Il avait gardé dans sa tête les imagesde son passé militaire et était membrede nombreuses associations patriotiques.Il se plaisait au milieu de noustous.Il est parti en homme sage, serein,digne, <strong>com</strong>me toujours malgré les vicissitudesde la maladie.A sa famille, le bureau fédéral et lesmembres de la section de la Meuse présententses très sincères condoléances.5700 MOSELLEASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale de la sectionde Moselle s’est tenue le 14 mars 2004au foyer Vandernoot à Metz, en présencede Jean LAURAIN, ancienministre, de Philippe GREGOIRE, adjointau maire, <strong>du</strong> lieutenant colonel RICARD,de Marie Jo ZIMERMANN, députée de laMosel1e et d’Helmut MATSCHKE, président<strong>du</strong> Souvenir Français.Le président, Fernand CAZENAVE,ouvre cette assemblée générale à10 H 45 en saluant et souhaitant la bienvenueaux personnalités et aux 39 adhérentsprésents. Il invite l’assemblée àrespecter une minute de silence pour les<strong>com</strong>pagnons décédés en cours d’année.Il remercie les porte-drapeau pourleur dévouement et tous les adhérentspour leur fidélité. Il conclut son rapportmoral en soulignant et rappelant que lasection de la Moselle continue à faireface à ses obligations, en particulierdans le cadre <strong>du</strong> devoir de mémoire etde citoyenneté, en participant auxdiverses cérémonies patriotiques <strong>du</strong>département.Le secrétaire, Robert MUNIER, énumèreles 37 sorties des porte-drapeau etdes différents dossiers en cours. Il préciseque la section a participé aux colis deNoël pour les adhérents les plus nécessiteuxou méritants et a recon<strong>du</strong>it sonrepas de l’amitié avec les <strong>com</strong>battantsde moins de 20 ans.Puis le secrétaire donne un aperçude l’un des objectifs de la section, bienplacé pour en parler puisqu’il intervientdans les différents établissements scolairesavec d’autres anciens <strong>com</strong>battants,déportés et résistants. Dans sesinterventions, il développe une réflexionsur le pourquoi et les causes des guerreset des violences. Il dénonce les systèmeset stratégies de celles et ceux qui,par mensonge, ambition, profit, intérêts,hypocrisie, fabriquent et nourrissent lesconflits et les violences. Aujourd’hui,il faut tenir un langage clair et dire lavérité qui est source de progrès, de justiceet de paix. C’est un autre langage devérité que notre jeunesse et toutes lesjeunesses <strong>du</strong> monde sont en droit d’entendreet de débattre. « Il n’y aura pas depaix sans justice, sans ré<strong>du</strong>ction desinégalités, sans solidarité et partage »nous dit le secrétaire.Il conclut son rapport par un pressentappel au recrutement qu’il lance à tousles anciens volontaires des missions etopérations de maintien de la paix. Cesmilitaires là ont aussi une expérience <strong>du</strong>terrain, des misères et des atrocités. Ilspeuvent témoigner des drames humainsqu’engendrent les conflits par la foliedes hommes.Le trésorier, Alfred BURGERMEIS-TER, donne le détail des différents<strong>com</strong>ptes qui fait apparaître une bonnegestion et une bonne santé de nosavoirs. Le trésorier rappelle qu’il estdésagréable et coûteux de relancer lesappels de cotisations.Ces rapports sont approuvés à l’unanimité.Il est alors procédé à la réélection <strong>du</strong><strong>com</strong>ité. Le président sortant, FernandCAZENAVE, donne lecture de sa lettrede démission suite à des ennuis desanté, qu’il a fait parvenir au siège fédéralà Paris pour information. M. CAZE-NAVE conserve la présidence <strong>du</strong> <strong>com</strong>itéde la sous section de Hayange. Aucuncandidat ne s’étant présenté, FernandCAZENAVE propose celle de l’actuelsecrétaire, Robert MUNIER, qui acceptela présidence , ceci dans l’intérêt de lasection. Il est élu à l’unanimité et le nouveaubureau est ainsi constitué :- Président et secrétaire : RobertMUNIER- Vice président : Fernand CAZENAVE- Trésorier : Alfred BURGERMEISTER- Assesseurs : Jeanne MEYER, GustaveSCHOSSELER, Marcel LEICK et BenAbbes TAHAR- Porte-drapeau : Jean Claude ANDRELe nouveau président remercie l’assembléepour la confiance qu’elle luitémoigne et Fernand CAZENAVE pour letravail ac<strong>com</strong>pli jusqu’à présent et lesbons rapports maintenus avec les autoritésciviles et militaires de la Moselle.Suite à l’intervention d’un adhérent,Robert MUNIER explique que le présidentde la République a dû fixer au5décembre la journée d’hommage et desouvenir à tous les militaires morts pourla France en AFN, afin de mettre unterme à 40 années de querelles entreanciens <strong>com</strong>battants d’AFN.Le lieutenant colonel RICARD s’exprimesur les missions de l’armée d’aujourd’huipour le maintien de la paixdans le monde. Il salue le travail réalisépar la FNCV sur le devoir de mémoire etencourage celle-ci à la poursuite decette mission.Après la remise de deux médailles dela FNCV, les deux présidents invitenttous les participants au verre de l’amitié.NDLR : Le 5 décembre 2002, le présidentde la République a inauguré lemémorial national de la guerre d’Algérieet des <strong>com</strong>bats <strong>du</strong> Maroc et de laTunisie.5900 NORD CAMBRESISHONNEUR AUX ANCIENSDU 5 ème BATAILLON FFIDU 33 ème RI DE CAMBRAILe mardi 1 er juin, dès 7 heures, un caremmenait les anciens <strong>du</strong> 5 ème bataillonFFI de Cambrai et leurs amis versBastogne. Cette ville des ArdennesBelges célèbre le 60 ème <strong>anniversaire</strong> de lafameuse bataille qui s’y déroula <strong>du</strong>rant leterrible hiver de décembre 1944 à janvier1945 et qui sonna le glas de l’arméenazie à l’ouest.De nombreuses manifestations sontprévues <strong>du</strong>rant cette année 2004 maiségalement en 2005. Ce Mémorial Day,fixé le 1 er juin cette année, <strong>com</strong>mémore18


les pertes en vies humaines résultantdes divers conflits auxquels ont participéles Etats-Unis d’Amérique.A leur arrivée, les anciens furent dirigésvers le mémorial belgo-américain <strong>du</strong>Mardasson où un office œcuméniqueavait lieu. Puis, les personnalités belges,dont MM. LOUIS MICHEL, premierministre, FLAHAUT, ministre de laDéfense, le député-bourgmestre deBastogne Philippe COLLARD, ainsi queles représentants des Etats-Unis prirentla parole.Une chorale interpréta des chantspatriotiques et de paix dans le monde.Les enfants des écoles avaient étéconviés à cette émouvante cérémonie.La musique des Guides belges fitentendre les sonneries traditionnelles<strong>du</strong>rant le dépôt de gerbes par les différentesassociations d’anciens <strong>com</strong>battantsaméricains et belges. Le présidentde l’amicale des anciens <strong>du</strong> 5 ème bataillonFFI de Cambrai, Henri BLASSELLE, futinvité à déposer également une gerbe àl’appel qui était donné par micro auxanciens <strong>com</strong>battants, mais aussi auxsociétés civiles diverses. La musiqueinterpréta alors les hymnes et airs patriotiques.Puis les anciens <strong>com</strong>battants reçurentla médaille de la ville de Bastognefrappée à l’occasion de ce 60 ème <strong>anniversaire</strong>.Pour mémoire, à la demandeexpresse <strong>du</strong> général EISENHOWER,<strong>com</strong>mandant en chef des forcesalliées, six bataillons français furentdésignés, dont le bataillon cambrésien,pour tenir les ponts sur la Meuse et nepermettre, en aucun cas, qu’un de cesouvrages tombât intact entre les mainsde l’ennemi – dixit le général EISEN-HOWER.Au parc des expositions, un immensebuffet fut offert à tous les vétérans.Il rassemblait près de mille personnesdans une ambiance fraternelle et empreinted’une vive émotion.A regret, mais heureux et fiers d’avoirvécu une telle journée, les anciens quittèrentBastogne pour retrouver Cambraiet Caudry.6200 PAS-DE-CALAISASSEMBLÉE GÉNÉRALELes <strong>com</strong>battants volontaires <strong>du</strong> Pasde-Calaisse sont réunis en assembléegénérale départementale le 19 juin 2004à la mairie de Saint-Pol-sur-Ternoise.Le président Bernard ADELINE ouvrela séance à 10 H 30. M. le maire vientnous saluer et promet de revenir nousac<strong>com</strong>pagner au monument aux Morts.Le président remercie les adhérentsd’être venus des quatre coins <strong>du</strong> département,les différents présidents desassociations patriotiques de leur présenceavec leurs drapeaux. Le présidentLionel BONNARD de la section FNCVde Croix était représenté par le trésorierDaniel DESCHEPPER et le portedrapeauDaniel ALLEMEESCH.Bernard ADELINE félicite RogerPENET de son dévouement pour l’organisationde notre assemblée généraledans cette ville. Puis il présente AugusteALLARD et le félicite pour sa remisede la Légion d’honneur des mains <strong>du</strong>ministre Jean-Paul DELEVOYE le15 novembre 2003.Le président prie d’excuser lesabsents pour raison de santé, ainsi queM. MARECALLE, directeur de l’O.D.A.Cqui, au dernier moment, n’a pu être desnôtres. Il donne les noms des <strong>com</strong>pagnonsvenus nous rejoindre au coursdes années 2003-2004, puis ceux descamarades décédés et demande uneminute de silence et de recueillement enleur mémoire.Bernard ADELINE fait ensuite un tourd’horizon sur les problèmes dont souffrenotre pays et souligne la cohésion et lasolidarité des sentiments qui unissentles <strong>com</strong>battants volontaires. Paul BER-TINI, secrétaire, ne pouvant pas être desnôtres pour raison de santé, le présidentpasse la parole au trésorier, GillesROUSSEL, pour la lecture <strong>du</strong> procèsverbalde la dernière assemblée qui s’esttenue à Fruges en 2003 et la présentation<strong>du</strong> bilan financier. Ces documents,très positifs, sont adoptés à l’unanimité.Le président fait ensuite le <strong>com</strong>pteren<strong>du</strong><strong>du</strong> voyage en Pologne, qui fut formidableet inoubliable et où les <strong>com</strong>battantsvolontaires ont pu représenter laFNCV lors des cérémonies officielles àVarsovie, derrière notre drapeau portépar Michel PRUVOST.Après l’assemblée générale, le verrede l’amitié est offert à tous. Les congressistes,rejoints par le maire, sont alorsinvités à se rendre au monument auxMorts pour un dépôt de gerbe et unmoment de recueillement.Cette journée se termine au restaurantdevant un excellent repas et dansune ambiance très conviviale.C’est à notre camarade Yves TRE-FIER qu’il est confié l’organisation denotre prochaine assemblée générale àSaint-Venant.Le président départemental,Bernard ADELINEDépôt de gerbe devant le monument aux Morts de St-Pol.La rédaction apprécie particulièrementla relation <strong>du</strong> voyage en Normandiede nos <strong>com</strong>pagnons de la section <strong>du</strong>Rhône. Compte-tenu de l’actualité et del’intérêt <strong>du</strong> sujet, elle fait paraître, dansson intégralité, le <strong>com</strong>pte-ren<strong>du</strong> de cevoyage.60 ème ANNIVERSAIRE DUDEBARQUEMENT EN NORMANDIENous étions présents en 1994 au50 ème <strong>anniversaire</strong> <strong>du</strong> <strong>débarquement</strong>,<strong>com</strong>mémoré à Utah-Beach, avec les6900 RHÔNEprésidents MITTERAND et CLINTON.Nous n’avons pas résisté à l’appel quenous avons ressenti de nous manifesterencore une fois, nous <strong>com</strong>battants del’intérieur, FFI des maquis <strong>du</strong> Rhône et<strong>du</strong> Jura en participant à cette grande<strong>com</strong>mémoration, certainement la dernièrepour nous, car c’était il y a 60 anset nous en avions vingt !Nous avons été aidés dans la misesur pied de ce voyage par l’ODAC deLyon, par le ministère et par la « Mission<strong>du</strong> 60 ème <strong>anniversaire</strong> ».19


Le 4 juin, nous retrouvons à 8 H 30 àChalon-sur-Saône, le car venu <strong>du</strong> Juradéjà à moitié rempli. Nous voici à cinquante,direction Saint-Lô où nousdébarquons à 22 heures à l’Hôtel desVoyageurs, entre la gare d’un côté, laVire et de l’autre les remparts de la vieilleville qui ont résisté aux destructions dela libération.Dès le lendemain 5 juin, une journéebien chargée nous attend. Au petitmatin, départ vers la Manche à GrandCamp Maisy, petit port de pêche oùnous embarquons sur un bateau pêchepromenade« Le colonel Rudder » <strong>du</strong>nom <strong>du</strong> chef <strong>du</strong> <strong>com</strong>mando qui a donnél’assaut et enlevé la pointe <strong>du</strong> Hoc. Leléger brouillard que nous avons traversépar nappes dans le bocage s’est dissipé,un beau soleil nous ac<strong>com</strong>pagne.Après avoir quitté le chenal, tournantle dos à Utah-Beach, nous mettons lecap sur l’est. Nous voyons se dérouler levillage qui a encore de belles villas, avecune plage de sable remplacée plus loinpar des galets, avant de nous retrouverdevant la falaise qu’il a fallu prendred’assaut en l’escaladant par surprise,afin de pouvoir neutraliser les puissantesbatteries allemandes avant l’arrivée desbarges de <strong>débarquement</strong>. Le paysageest magnifique. Les falaises sont l’asilede centaines de goélands dont le vols’enchevêtre dans les airs, au milieu deleurs cris.Nous avons écouté, sur le bateau, detrès passionnants <strong>com</strong>mentaires d’unguide intarissable sur les événements etqui nous a lu des poèmes. Nous nerésistons pas à ces quelques vers :« Ils s’embarquèrent le cœur serré,Sur des péniches ballottées,Avec une mer folle ce matin là,L’aube s’était nappée de brouillard,Comme si le ciel ne voulait voirL’enfer qui s’annonçait déjà, … »Grand Camp Maisy est un port entièrementartificiel. Pour gagner le bassin, ilfaut passer une écluse qui est ouverte àArromanches 6 juin 2004, cérémonie interalliée.heure d’étale et suivre un large chenalqui n’est guère profond - environ deuxmètres - à l’heure de notre passage !Dans le port, à côté de nous, flotte unbeau chalutier entièrement remis en étatpar le patrimoine, tel qu’il était avantguerre.Le <strong>com</strong>mando <strong>du</strong> colonel RUDDER<strong>com</strong>prenait 229 hommes. Seulement177 ont mis pied sur la plage et ils n’enrestait que 92 après l’assaut.C’est alors qu’ils découvrirent quecinq des grosses pièces d’artillerie,qu’ils s’attendaient à trouver, avaient étédémontées et évacuées <strong>du</strong> site.En fin de matinée, nous gagnons unrestaurant <strong>du</strong> port de Maisy. Le restaurantde la mer est au premier étage, lasalle est spacieuse et le repas excellent.Départ à 12 h 40 direction Sainte-Mère-Église. Il y a foule, la route est chargée,on roule au pas. C’est de notre car quenous verrons les gros-porteurs larguer,par paquets de 30 ou 40, les 600 parachutisteset passer, à plusieurs reprisesau dessus de nous et à basse altitude, laformation de la patrouille de France.La route jusqu’à Sainte-Mère-Égliseétant fort chargée, nous changeons d’itinéraireet partons directement versMontbourg. Nous cherchons et retrouvonsle petit jardin où nous nous étionsrecueillis lors de notre précédent voyagedevant le monument à l’honneur de la101 ème division d’infanterie U.S., libératricede la ville. Nous y observons unminute de silence.Nous repartons vers Sainte-Mère-Église : même embouteillage car toutesles voies d’accès sont gardées et interdites.Il faut parlementer, vétérans quenous sommes, pour avoir le droit d’approcher.Nous sommes malgré tout bloquéscinq cents mètres avant le village.Toute circulation automobile est interdite,il faut abandonner le car. Quelquesuns d’entre nous, obtiennent de la gendarmeriequ’une voiture nous prennejusqu’au centre…La ville est en liesse, civils et militaires,jeunes gens et familles, françaiset étrangers, photographes et journalistes.Porteurs de nos calots, de nosinsignes, de nos décorations, de nosbadges, nous sommes arrêtés de partout,interrogés, photographiés et noussignons des autographes sur les programmes,les imprimés, les magazines.Le retour au car est prévu pour 18 H30. Nous attendons les retardataires jusqu’àprès de 20 H et nous sommes àSaint-Lô vers 21 H. Demain ce seraArromanches-les-Bains pour la grandecérémonie <strong>com</strong>mémorative <strong>du</strong> 6 Juin…Le 6 juin, D Day, Jour J. Nous quittonsSaint-Lô à 8 H 15. Comme il seraittrop simple d’aller directement versBayeux et Arromanches, il nous estimposé de nous présenter dans un grandparking en périphérie de Caen, où nousserons contrôlés et d’où des navettesnous emmèneront sur le site. Un magnifiquesoleil est au rendez vous, mais<strong>com</strong>me hier matin nous traversons desnappes de brouillard. La circulation eststrictement réglementée, les carrefourssurveillés, les bretelles fermées. La gendarmerieest partout, y <strong>com</strong>pris sur lesponts sous lesquels nous passons. Enfinle parking ! Il est immense et déjà denombreux cars y stationnent. L’accueilréservé aux vétérans de toutes nationalitésest considérable. Des élèves infirmierset infirmières, des étudiants et desmilitaires nous distribuent des boissons.Après les palabres nécessaires,notre groupe passe sous la tente et lesportiques de sécurité pour gagner lanavette qui nous est réservée. DepuisCaen, la route est entièrement libérée,des motards nous ac<strong>com</strong>pagnent. Nousarrivons enfin à Arromanches. Il fautencore respecter les consignes. On nousachemine finalement sur le site. Ce n’estpas la canicule, mais on continue à nous20


distribuer de l’eau, puis on nous offre lerepas, tandis que des marches militaireset des chansons de l’époque 1940 sontdiffusées.Nous sommes en place dans l’unedes deux tribunes qui encadrent celleréservée aux officiels. Pour nous faireprendre patience jusqu’à la cérémonie,une parade <strong>com</strong>mence avec les fanfaresmilitaires tchèques, grecs « Les enfants<strong>du</strong> Pirée », anglaises, néerlandaises,canadiennes, polonaises, norvégiennes,américaines et françaises.Puis l’arrivée des chefs d’état estannoncée. Les musiques de la Garderépublicaine et de l’armée de l’air semettent en place. Une frégate passe aularge et tire 21 coups de canon. Onassiste au défilé de soldats ayant participéau <strong>débarquement</strong>, manœuvre au<strong>com</strong>mandement. Puis, Jacques CHIRACprocède à la remise de la Légion d’honneurà 14 d’entre eux, tous de nationalitédifférente, avant de prononcer sondiscours :« A vous, héros légendaires de cetteaube <strong>du</strong> 6 juin 1944, rougie par la mort.A vous, enfants <strong>du</strong> monde jetés si jeunesdans le feu de la guerre… »Le défilé des troupes <strong>com</strong>mence :régiments, gardes d’honneur, écolesmilitaires de plusieurs pays. Il est suivid’une parade aérienne puis d’une revuenavale. L’hommage aux <strong>com</strong>battants dela liberté s’étend ensuite à toutes les victimesde la folie humaine, les civils, lesrésistants, les déportés, avant la guerreet pendant, jusqu’au message tantatten<strong>du</strong> <strong>du</strong> jour J : « Les sanglots longsdes violons de l’automne… ».Hommage est ren<strong>du</strong> aux ForcesFrançaises de l’Intérieur et à tous ceuxqui se sont battus contre la barbarie. Onentend alors le chant des partisans.Puis c’est un appel aux jeunes : « Jevoudrais m’adresser aux plus jeunesd’entre vous, ceux qui ont entre 16 et 20ans. N’oubliez pas, ceux qui ont débarquéil y a 60 ans avaient votre âge, l’âged’être lycéens. N’oubliez pas, la paix, laliberté, les droits de l’homme sont desvaleurs fragiles. Le <strong>com</strong>bat pour la libertéest un <strong>com</strong>bat permanent. Vous êtesles enfants d’un nouveau siècle, je voussouhaite chance et courage pourconstruire un siècle de paix. N’oubliezpas, ne les oubliez pas… Don’t forget,don’t forget them… » En souvenir devous des milliers de normands se sontrassemblés pour vous dire qu’ils n’oublientpas !« L’Ode à la joie » résonne, la cérémoniese termine, la tribune officielle sevide dans un impressionnant déploiementde gardes en civil. Pour nous, ilfaudra attendre les ordres d’évacuerencore une heure ou deux. Une musiquemilitaire américaine va nous tenir <strong>com</strong>pagnieavec des airs classiques, de jazz,de folklore américain, pour notre plaisiret certainement le leur.A 19 h 30 les délégations polonaises,américaines, anglaises sont appelées.Nous étions arrivés les premiers, nousrepartirons les derniers direction Saint-Lô.Lundi 7 juin, départ à 9 heures pourune journée de détente et de tourismevers la baie <strong>du</strong> Mont-Saint-Michel etSaint-Malo. Au programme, visite de labaie, petites emplettes…, puis déjeunerau restaurant « La Rôtisserie ». Noussommes à Saint Malo vers 15 H pourune promenade sur les remparts et àtravers la vieille ville. A travers les nomsde rue, les hôtels, les statues, nous revivonsl’histoire de France. Au retour,nous nous arrêtons à Villedieu-les-Poêles et traversons la rue principaleavec ses magasins de dinanderies puisnous visitons un important atelier defabrication.Après dîner, nous sommes allés fairequelques pas dans le vieux Saint-Lô.Comme dans presque toutes les villesde Normandie, il ne restait plus, après lalibération, que des ruines dont quelquespans <strong>du</strong> mur de l’église abbatiale et uneporte de l’ancienne prison devenuemonument <strong>com</strong>mémoratif et où se trouvele nom des soldats tués, ceux de tousles civils disparus dans les bombardements,ainsi que ceux des résistants,des fusillés et des déportés.Mardi 8 juin, nous partons faire lavisite <strong>du</strong> Mémorial de Caen et desplages de <strong>débarquement</strong>. Nous gagnonssans difficulté le Mémorial. Nous visionnonsle film historique, diffusé surdouble écran, retraçant sur l’un l’assaut,la défense, la bataille <strong>du</strong> côté destroupes alliées et sur l’autre, les mêmesactions <strong>du</strong> côté allemand ; images terriblesdes <strong>com</strong>bats, des villes et des villagesdétruits. Puis nous visitons lemusée retraçant l’avant guerre, avec lamontée <strong>du</strong> nazisme, et la guerre ellemême.Avec nos calots, nos insignes etnos décorations, nous sommes l’objetde beaucoup d’attention. Il nous fautexpliquer ce que nous avons fait <strong>com</strong>merésistants FFI dans le maquis et notreengagement dans la première arméefrançaise. Dans le grand hall, sous unSpitfire, le diplôme <strong>du</strong> 60 ème <strong>anniversaire</strong>nous est remis.Nous déjeunons dans une brasseriede Caen. En sortant, nous longeonsl’Abbaye aux hommes conservée malgréEtape à Caen, en route sur Arromanches.les destructions considérables de la villelors de la libération et visitons la villeavec ses boulevards et des placessuperbes, plantés de tilleuls, d’ormes etd’acacias.De retour au car, nous prenons ladirections de la mer, à 17 km de Caen,vers Ouistreham, Riva Bella où ont débarquéles anglais (1 er bataillon de fusiliersmarins). Un monument rappelle le <strong>débarquement</strong>associé au 1 er <strong>com</strong>mando <strong>du</strong><strong>com</strong>mandant Kieffer. Nous passons Lionsur-Mer,Luc-sur-Mer où se trouve unchar Churchill et une pyramide avec lenom des 41 marins et officiers tués, puistraversons Ouistreham. Nous nous arrêtonsquelques instants à Courseulles-sur-Mer, nom de code « Junod Beach » quifut le premier point fort allié. Les canadiensarrivèrent à 8 H, et à 10 H, la villeétait libérée. Au soir <strong>du</strong> D-Day, ce sont24 000 hommes et 10 000 véhicules quiont été débarqués. Le petit pont avait étéremis en état en 48 H.A Arromanches, on est déjà en trainde démonter les installations. Le soleilbrille et on peut voir les barges <strong>du</strong><strong>débarquement</strong> qui ont été amarrées etsont à demeure devant le site. On passeà Port en Bessin, direction la Pointe <strong>du</strong>Hoc. Cette fois, de l’intérieur on retrouveles casemates et les vallonnements destrous d’obus. Mais des barrières desécurités ont été montées de tous côtéset le site est moins à l’état « brut » qu’en1994. Destination le cimetière allemandde la Campe quelques kilomètres plusloin, où un beau mémorial a été érigédevant 22 000 tombes avec des croixde granit noir. La moitié des soldatsavaient 18 ans, folie meurtrière de notreennemi…Le 9 juin, <strong>com</strong>me prévu, retour surLyon et dans le Jura, avec pause déjeunerà Thoiry.Nous sommes tous fatigués, heureux,satisfaits de ce voyage et reconnaissantsà ceux qui l’ont mis sur pied,à savoir Béatrice BOUQUERANT,Robert PERRAUT et surtout LucienTHIBAUT qui à fait toutes lesdémarches auprès des autorités deLyon et Paris afin d’avoir les accréditationsnécessaires.21


7000 HAUTE-SAÔNELA SECTION EN DEUILNous avons le regret de voir partir debons camarades : Charles FRAHIER deSaulnot, et Robert THIERRY de Polaincourt.Robert était un membre assi<strong>du</strong> <strong>du</strong>conseil d’administration où ses avis,toujours pertinents, étaient très écoutés.Plus récemment, nous avons eu latristesse d’ac<strong>com</strong>pagner à sa dernièredemeure Mme VIAIN, épouse de notre<strong>com</strong>pagnon Roger, membre très connu<strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battant de Haute-Saône.Que les famille éprouvées trouvent icil’expression de nos condoléances etl’assurance de notre entière sympathie.NOS JOIESA l’occasion de ses noces de diamant,André COULON de Pesmes, à quinous souhaitons encore de nombreusesannées de bonheur conjugal, a fait undon substantiel à l’association.Par ailleurs, M me FRAHIER, en souvenirde son mari Charles, a, elle aussi, faitun don substantiel.Nous les remercions bien vivement.Le président départemental,Jean GERBIER7400 HAUTE-SAVOIEASSEMBLÉE GÉNÉRALEC’est à l’Alpes-Hôtel-de-Genève àAmbilly que les <strong>com</strong>battants volontairesde Haute-Savoie ont tenu leur assembléegénérale annuelle, sous la présidenced’honneur de mademoiselleFlorence FALCONNET, directrice départementalde l’O.N.A.C., et en présencede Bernard JACQUIER DE MONTCLA,président de la section, de MichelBRON, président honoraire, <strong>du</strong> colonelPierre HUOT, président de l’U.D.A.C., <strong>du</strong>président François MARMINAT, de lasection F.N.C.V. de Thonon-Evian, ainsique des représentants des associationsamies.Après l’appel des volontaires disparusdepuis la dernière assemblée générale,le président demande une minutede recueillement. Il émet ses souhaits deprompt rétablissement aux <strong>com</strong>pagnonsmalades.Le rapport moral, présenté par lesecrétaire et trésorier, Roger ARNOUX,fait ressortir un effectif stable de 85membres, mais nous vieillissons...Combien de nos camarades fidèles àtoutes nos assemblées sont peu à peuobligés d’y renoncer pour raison desanté ! Du côté finances, le bilan présenteun solde positif. Ces exposés sontapprouvés à l’unanimité par l’assemblée,<strong>com</strong>me le sera la <strong>com</strong>position <strong>du</strong>bureau 2004/2005 proposé alors.Après le dépôt de gerbes aux monumentsaux Morts, un vin d’honneur nousest offert par la municipalité, au cours<strong>du</strong>quel le maire d’Ambilly souhaite labienvenue aux participants et donne laparole au président JACQUIER DEMONTCLA, qui rappelle en quelquesmots les événements qui ont marquél’année 1944, au cours de laquelle l’arméefrançaise s’illustre après la campagned’Italie, sur les pages deProvence et qui libère une grande partie<strong>du</strong> territoire jusqu’aux rives <strong>du</strong> Rhin. Puisil remet la médaille « La FNCVReconnaissante » au maire Jean-MichelDURET.Un excellent repas clôture cette bellejournée de camaraderie entre tous les<strong>com</strong>battants volontaires.Le secrétaire-trésorier,Roger ARNOUXAPPEL POURUN NOUVEAU DRAPEAULe drapeau de la section d’Annecyn’est plus présentable. Après plus devingt ans de sorties par tous les tempspour représenter notre section et laFNCV, il est temps d’en prévoir le changement!Nous avons sollicité une aide financièrede l’O.D.A.C., ainsi qu’auprès deLe bureau de la section.Au monument aux Morts d’Aubilly.monsieur le maire adjoint, chargé desrelations extérieures à la mairied’Annecy.Le devis pour un nouveau drapeauest de 1 100 euros. Aussi, nous demandonsà tous les camarades qui désirentparticiper au financement de celui-ci, debien vouloir faire parvenir leur don autrésorier Roger ARNOUX, en précisant« pour le drapeau ». D’avance nous lesen remercions.22


7700 SEINE-ET-MARNEASSEMBLÉE GÉNÉRALEC’est le 15 mai 2004 que s’est tenuel’assemblée générale de la section deSeine-et-Marne. Après l’accueil descongressistes, l’émargement des présentset l’enregistrement des pouvoirs,et pendant que les ac<strong>com</strong>pagnantspartaient visiter une verrerie à Soisy-sur-Ecole, la séance est ouverte par le présidentdépartemental, Jacques SCHAL-LER. Il remercie M. DOMINE, mairede Cely-en-Bière, représenté parM. ZANELLA, premier adjoint, qui a misla salle des fêtes à notre disposition etM. RENAULT, maire de Saint Martin enBière, qui a bien voulu, lui aussi, nousprêter sa salle des fêtes pour notre banquetde clôture.Jacques SCHALLER présente lesexcuses <strong>du</strong> président national, le colonelJacques GAGNIARD, et donne lecturede son message de soutien. Il est représentépar le président honoraire DanielTOLDO et par Jacques FERCOQ administrateurnational. Sont excusés égalementles nombreuses personnalitésciviles et militaires qui n’ont pu se joindreà nous ainsi que les adhérents absentspour raison de santé.Puis le président remercie ceux quiont bien voulu faire le déplacement et enparticulier le prince Nicolas WIROU-BOFF, <strong>com</strong>pagnon d la Libération, <strong>com</strong>mandeurde la Légion d’honneur etmembre de la section.Une minute de recueillement estalors observée en mémoire des <strong>com</strong>pagnonsdisparus depuis la dernièreassemblée.Le président indique que les effectifsrestent stables malgré les décès et lesdémissions. Les rapports, moral etfinancier, sont présentés à l’assembléequi les adopte à l’unanimité. Quant à la<strong>com</strong>position <strong>du</strong> conseil d’administration,les membres sortants et les quatre nouveauxcandidat sont élus également àl’unanimité.Les membres <strong>du</strong> conseil d’administrationse réunissent alors quelquesminutes pour élire en son sein le nouveaubureau départemental ainsi constitué:Président : Jacques SCHALLERVice-président délégué : JacquesFERCOQVice-présidents : Roger DELEFOSSEet Roger HALLARTTrésorière : Colette LEGENDRETrésorier adjoint : Jacques BORDERESSecrétaire : Catherine LEGRISSecrétaire adjointe : Nelly KOPPContrôleurs aux <strong>com</strong>ptes : JacquesVASEUX et Raymond SOISMIERDe retour devant l’assemblée, le présidentremercie les administrateurs pourle travail effectué, les présidents dessous-section pour leurs actions efficaceset Nelly KOPP, toujours aussidévouée auprès de nos camaradesmalades qu’elle visite.Il est alors créé un fond de secourspour pallier aux difficultés financières decertains membres. Ce fonds sera alimentépar les dons et, selon les besoins,par un pourcentage ponctionné sur lescotisations. Une <strong>com</strong>mission de contrôlede l’usage de l’argent de cette caisse desecours est élue. Elle est <strong>com</strong>posée deNelly KOPP, <strong>du</strong> docteur JacquesVASEUX, de Germaine MARCHAISON etde Raymond SOISMIER.Suite à la diffusion dans les sectionsdépartementales de la requête concernantl’attribution de la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantvolontaires aux jeunes des missionsextérieures, Jacques SCHALLER indiqueque celle-ci a fait l’objet d’un envoià tous les députés, aux sénateurs et auprésident <strong>du</strong> conseil général de Seineet-Marne.Les interventions de certainslaissent espérer voir aboutir notredemande.Après quelques mots aimables <strong>du</strong>maire adjoint, le président a le plaisir delui demander de remettre à son maire lamédaille de la « FNCV Reconnaissante ».Puis quelques membres sont ré<strong>com</strong>penséspar des médailles fédérales.Les adhérents se rendent alors encortège au monument aux Morts, derrièreles drapeaux. Après le dépôt degerbes, la sonnerie « Aux morts » et laMarseillaise, il est procédé à la remise dedécorations officielles.La cérémonie est suivie d’un apéritifconvivial et d’un repas de cohésion dansla salle des fêtes <strong>du</strong> village voisin.Le président départemental,Jacques SCHALLER8303 VAR - LE PRADET aux responsables qui ont bien voulu semettre à notre disposition pour la visiteSORTIE A FRÉJUS LE 8 JUIN 2004 : guidée), puis à la Pagode, où le souvenirde nos morts est évoqué.Le groupement des associationsVers 12 H 30, nous nous sommespatriotiques <strong>du</strong> Pradet a, sous l’impulsion<strong>du</strong> président Gérard TURNY, orga-ren<strong>du</strong>s au mess militaire mixte de laBaume, avec la bienveillante autorisationnisé une sortie à Fréjus le 8 juin 2004,<strong>du</strong> colonel <strong>com</strong>mandant le 21pour <strong>com</strong>mémorer l’<strong>anniversaire</strong> de laème RIMA etde son conseil d’administration, où untranslation <strong>du</strong> corps <strong>du</strong> Soldat inconnurepas convivial et copieux nous a étéd’Indochine, à Notre Dame de Lorette.servi par l’équipe de l’adjudant GUI-Une cinquantaine de participants CHARD, gérant <strong>du</strong> mess, à qui nousavaient bien voulu se joindre à cette disons un grand merci. L’esprit et la traditionne se perdent pas ! Journée belle,cérémonie, avec les drapeaux des associationsamies. Un car avait été affrété à chaude et ensoleillée, au plaisir de tous.cette occasion.Vers 17 H 00, tout le monde avait rejointAprès un dépôt de gerbe par les présidentset une minute de silence au monu-attendant une prochaine et aussile Pradet. Encore merci, président, enment aux Morts, les participants purent se agréable sortie.rendre et se recueillir à la nécropole (merciLe BureauLes présidents TURNY, LOCICERO et VIVANT.23


8600 VIENNEASSEMBLÉE GÉNÉRALELe 27 mai 2004, les <strong>com</strong>battantsvolontaires de la Vienne se sont retrouvés,dès 10 heures, sur le parvis del’église de SENILLE pour assister àun office religieux particulièrementrecueilli.Puis nous nous sommes ren<strong>du</strong>s aucimetière afin de nous recueillirquelques instants, en présence de sonépouse, sur la tombe de notre regrettéancien porte-drapeau, Guy MOREAU,manifestation marquée par un dépôt degerbe, une minute de silence et l’inclinaisonde nos drapeaux.L’assemblée générale annuelle aensuite débuté dans la salle municipalemise gentiment à notre disposition parle maire de SENILLE.Le président Marcel ROSSIGNOLouvre la séance et demande une minutede recueillement à la mémoire deceux qui nous ont quittés au cours del’année.En raison de la proximité <strong>du</strong>congrès national à Tours, ni le présidentfédéral, ni le représentant de lasection d’Indre-et-Loire, organisateurde ce congrès, n’ont pu se déplacer.Par ailleurs, le colonel MESNARD,délégué militaire départemental, s’estexcusé, l’intéressé étant muté àBordeaux et son successeur n’ayantpas encore pris ses fonctions.Quant à madame Béatrice LAGAR-DE, sous-préfète de Châtellerault, quivenait nous rejoindre, a été rappelée detoute urgence par le préfet de région.La parole est donnée au secrétaire,Jacques NAVAILLES, pour la lecture <strong>du</strong><strong>com</strong>pte-ren<strong>du</strong> de notre dernièreassemblée générale qui s’est tenue àAvailles-en-Châtellerault.A son tour, Roger PAGE, trésorier,nous expose le rapport financier faisantressortir une situation saine.Malgré le décès de nombreuxcamarades, la section suit son bonhommede chemin, les quelquesanciens <strong>du</strong> 125 ème R.I. s’étant rattachésà la FNCV afin de ne payer qu’une seulecotisation.Nous <strong>com</strong>ptons dans un avenirproche pouvoir recruter des anciensdes missions extérieures.La section est présente à toutes lesmanifestations patriotiques et, dans lamesure <strong>du</strong> possible, à celles des départementsvoisins.A la suite <strong>du</strong> vote pour le renouvellement<strong>du</strong> conseil d’administration, ontété élus ou réélus :André CHAMAILLARD, Marie-ClaireDAMIGUET, Roger DAVIAUD, MauriceDELAGE, Eliane GAILLARD, GuyGENET, Guy BRUN, René JOLY, PaulMEUNIER, Jacques NAVAILLES, RogerPAGE, Marcel ROSSIGNOL, Jean-Pierre ROUHIER, Marcel TOUZALIN,Guy VITALY et René CAILLAS.Notre président, Marcel ROSSI-GNOL, ayant manifesté l’intention de seretirer de sa fonction pour raison desanté, le conseil d’administration doitse réunir sous un mois afin de nommerun nouveau président et procéderéventuellement au renouvellement <strong>du</strong>bureau.Notre président garde momentanémentses fonctions de vice-président etd’administrateur national.A l’issue de l’assemblée générale,Charles FOURY, président <strong>du</strong> <strong>com</strong>itéd’entente des anciens <strong>com</strong>battants dela Vienne et membre de la FNCV sejoint alors à nous.Nous nous dirigeons vers le monument<strong>du</strong> souvenir et y accueillonsM. BLANCHARD, maire de Senille, leAu monuments <strong>du</strong> Souvenir.capitaine GRELLIER, représentant lecolonel WAL, <strong>com</strong>mandant l’Ecole dessous-officiers de gendarmerie deChâtellerault et Adrien LEPINE, présidentdes anciens <strong>com</strong>battants deSenille.Après le dépôt de gerbes, a lieul’appel nominatif des « Morts pour laFrance ».Ce fut un moment très émouvant.Au cours <strong>du</strong> vin d’honneur offert parla municipalité, il est procédé à la remisede distinctions fédérales.La médaille de la « FNCV Reconnaissante» est décernée à M. BLAN-CHARD, au capitaine GRELLIER, et àAdrien LEPINE.Les festivités qui suivent se déroulentau restaurant basco-landais « LeChantaco » et l’accueil assuré par lepatron lui-même, son épouse et sa fille,revêtus pour la circonstance <strong>du</strong> traditionnelcostume basque.Pendant le déjeuner à la basquaise,le patron M. GABARRA, au milieu d’undécor basque, agrémente l’excellentrepas de chansons traditionnelles.Les chants et histoires de RenéJOLY animent joyeusement l’excellenteambiance propice à des retrouvaillesfutures.Le secrétaire,Jacques NAVAILLES24


CONSEILD’ADMINISTRATIONLe 27 mai 2004, lors de notreassemblée générale notre président,Marcel ROSSIGNOL, nous afait part de sa volonté expressed’abandonner la présidence de lasection de la Vienne, décision quinous privera de l’action d’unhomme <strong>com</strong>pétent et apprécié detous pendant plus de 25 années àla tête de notre section.Notre président organisa uneréunion <strong>du</strong> conseil d’administrationà Châtellerault le 8 juillet 2004, oùil nous dit sa détermination à seretirer.Après discussion, le président déléguédepuis un an, Guy GENET, fût désignépuis élu par l’ensemble des présents.Il se dit très sensible à la confiancequi lui est accordée par ses camaradeset essaiera de se montrer digne desresponsabilités qui l’attendent.Recueillement sur la tombe de notre ancien porte-drapeau.Président actif : Guy GENETPrésident délégué : René JOLYVice-présidents :André CHAMAILLARD, Guy BRUNet Jean-Pierre ROUHIERNOUVEAU BUREAUSecrétaire : Jacques NAVAILLESTrésorier : Jacques MERCIERDélégué secteur « La Roche-Posay » :Eliane GAILLARD.8800 VOSGESLA SECTION EN DEUILNotre ami Raymond SALISBURYnous a quittés après avoir souffertd’une longue et douloureuse maladie.Il a rejoint le pays des Justes, lesamedi 28 août 2004.Raymond a toujours été un ferventpatriote, juste, jovial.Il aimait son prochain et était animépar une grande camaraderie.Il est né à Rambervillers le 18 février1916.Mobilisé en 1939 dans l’artillerie, ilsert jusqu’au 1 er octobre 1942, date àlaquelle il fut démobilisé avec le gradede maréchal des logis.Par la suite, il rentre dans laRésistance.Arrêté et interné à la prison de laVierge à Epinal le 31 janvier 1944, il estdéporté le 1 er juin 1944 au camp de lamort d’Oranienburg-Saxenhausen où ilfut atrocement martyrisé.Evacué le 21 avril 1945, il arrivedans un autre camp après une marchevers la mort où périrent 27 000hommes.Libéré le 27 avril 1945 par l’ArméeRouge, il est rapatrié le 4 juin 1945, trèsdiminué physiquement et moralement.A la prison de la Vierge, il avait eu ladouleur de perdre son frère Fernand,fusillé par l’ennemi.Après la guerre, il travaille à laNougaterie, une entreprise de la région,et rejoint plusieurs associations patriotiquesd’anciens <strong>com</strong>battants où ilassumera d’importantes fonctions.Il s’investit pleinement dans diverseamicales jusqu’à la fin de sa vie et siègenotamment au <strong>com</strong>ité départementalde l’ONAC, à la <strong>com</strong>mission départementaledes CVR et à celle des réfractairesau STO, ainsi qu’à la <strong>com</strong>missiond’attribution <strong>du</strong> diplôme d’honneur deporte-drapeau.Chevalier de la Légion d’honneurdepuis 1971, il était médaillé militaire ettitulaire, entre autres, de la croix deguerre avec deux citations, de la croix<strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire de laRésistance et de nombreuses distinctionsassociatives.L’an passé, il a per<strong>du</strong> son frèreRoger, ce deuil l’avait beaucoup affecté.Raymond était une figure trèsconnue des Spinaliens.Nous le remercions pour son actionauprès de nos différentes associations.Qu’il repose en paix !A toute sa famille, le président, lesmembres de la FNCV – section desVosges, renouvellent leurs sincèrescondoléances.Le président départemental,René CHARRIER25


ASSEMBLÉE GÉNERALELe président Jacques YTHIER déclareouverte la 19 ème assemblée générale dela section, souhaite la bienvenue ettransmet l’amitié fraternelle de notreFédération à tous les membres présentset souhaite un prompt rétablissement àtous nos <strong>com</strong>pagnons absents pourcause de maladie.Sont excusés : Philippe LUFFRAY del’ONAC, toujours fidèle à nos assemblées,qui regrette de ne pas être parminous, et transmet ses amitiés aux adhérentsde la section. M. BOSSART, présidentdes A.R.M., M. MORIZOT, présidentdes médaillés militaires, MM. LEGAC et LECOT.A ce jour, nous avons deux nouveauxadhérents, Gérard SENAULT et RogerLECOT. Nous avons eu un décès, AlbertRENON, le 5 novembre 2003. Une délégationl’a ac<strong>com</strong>pagné à sa dernièredemeure.La stabilité des effectifs et la bonnesanté financière de la section permettentd’assurer son bon fonctionnement.Le drapeau est porté avec dévouementpar nos <strong>com</strong>pagnons JeanBEZILLE et Pierre BOUGOIN, sansoublier Jacky MATHIEU qui, en casd’absence de l’un ou de l’autre, se proposetoujours pour cette tâche. Jepense que nous pouvons le prendre<strong>com</strong>me 2 ème suppléant.Le président, malgré la souffrance<strong>du</strong>e à son amputation, a représenténotre association lors de 18 sorties avecle drapeau. Le 20 septembre 2003, une8900 YONNELes décorés devant le monument aux Morts.délégation s’est ren<strong>du</strong>e dans la <strong>com</strong>munede Chigy pour inaugurer le mémorialde la 8 ème U.S. Air Force, rappelant lecrash de quatre bombardiers Boeing B17dans le nord de l’Yonne <strong>du</strong>rant la secondeguerre mondiale. Les bombardementsétaient destinés à affaiblir le potentiel militaire<strong>du</strong> 3 ème Reich. A cette occasion, unhommage impressionnant et solennelétait ren<strong>du</strong> aux 44 000 jeunes américainsde la 8 ème Air Force qui ont donné leur viepour la défense de la liberté.La parole est donnée à GinetteTOMASI pour la présentation <strong>du</strong> rapportmoral, à Jean BEZILLE pour le bilanfinancier et au contrôleurBernard GROSSIER, quipropose le quitus à l’assembléepour le bon fonctionnementde la trésorerie.Rapport et bilan sontapprouvés par tous.Avant de clore la séance,le président remet des décorationset insiste sur la participationactive au devoir demémoire : « Un peuple sansmémoire est un peuple sansavenir. Devant les antagonismeset les luttes que la vieengendre, la jeunesse doitsavoir, mais pour cela, il luifaut des repères et cesrepères sont la mémoire des<strong>com</strong>battants, c’est à direnous. Dans le respect de nosinstitutions, gardons l’espoirque les générations futures,à qui nous voudrions transmettrenotre idéal, portentplus loin le flambeau léguépar nos anciens dans la liberté,l’égalité et la fraternité.C’est aussi dans ce but quel’association participe au financementde leur transport, lorsque les collégiensse rendent sur des lieux de mémoire. ».Au monument aux Morts, un dépôtde gerbe fut suivi de la minute de silencepour tous nos Morts et d’une remisede décorations par le président JacquesYTHIER.Le vin d’honneur offert par la municipalitéprécédait le repas au restaurantd’Hauterive, dans une ambiance convivialeet amicale, clôturant heureusementcette journée.La secrétaire, Ginette TOMASIM. Jean Bézille, médaille André Maginot échelon “Bronze” et le Président.26


Auxarchivesde laF.N.C.V.Il y a un demi-siècle, et pour la première fois depuis 1914, une journée, le 21 août, avait été consacrée à L’HOMMAGEDE LA NATION AUX COMBATTANTS VOLONTAIRES, à ceux qui, alors que rien ne pouvait les y contraindre, ont toutsacrifié pour ELLE et dont le Maréchal FOCH a dit : « Ils ont fait plus que leur devoir et, parmi les étrangers, ils ont lapremière place. » Les uns et les autres, homme de toutes races, abandonnant famille et situation, faisaient un sacrificetotal à notre indépendance menacée. Il avait donc fallu cinquante ans pour que les plus hautes autorités de l’Etat décidentde célébrer dignement l’<strong>anniversaire</strong> des premiers, mais <strong>com</strong>bient nombreux, <strong>com</strong>battants volontaires d’août 1914.Puisse ce quatre-vingt dixième <strong>anniversaire</strong> de l’ouverture des bureaux d’engagement dans l’Armée française, voirl’aboutissement de la requête en faveur des <strong>com</strong>battants volontaires de la quatrième génération <strong>du</strong> feu.27


REMISE DES INSIGNES DE COMMANDEURDE LA LÉGION D’HONNEUR ÀJACQUES GAGNIARDLe 12 juillet 2004, en fin d’aprèsmidi,dans la cour d’honneur <strong>du</strong> messdes officiers <strong>du</strong> quartier Ordener àSenlis (Oise), le général FrançoisMEYER, président de l’associationdes anciens <strong>du</strong> 1 er Chasseurs, a remisles insignes de <strong>com</strong>mandeur de laLégion d’honneur au colonel (h)Jacques GAGNIARD, président nationalde la FNCV, devant une dizaine dedrapeaux et de fanions, et en présencede 200 personnes, autorités, familleet amis, parmi lesquels M. ChristianPATRIA, député de la circonscription,le colonel COLLIARD, <strong>com</strong>mandantle 41 ème régiment de Transmissions, levice-amiral d’escadre Michel DEBRAY,le général de brigade aérienne JEL-LENSPERGER, président <strong>du</strong> <strong>com</strong>itéde l’Oise de la S.E.M.L.H., le lieutenant-colonelDaniel GUEDRAS, présidentde l’association des officiers deréserve de Senlis, les présidents desassociations patriotiques de l’Oise, denombreux officiers de réserve en uniforme,les membres <strong>du</strong> <strong>com</strong>ité directeurde la FNCV et des délégationsFNCV des départements voisins.Le colonel GAGNIARD avait choisipour parrain le colonel (h) FrançoisGOETZ, président national honorairede la FNVC, alors que le coussin, porteurde la cravate rouge, était présentépar Mlle Marthe GAGNIARD, petitefille<strong>du</strong> nouveau <strong>com</strong>mandeur.Après la cérémonie, les participantsont chaleureusement félicité lerécipiendaire puis ont été invités,après les discours d’usage, à partagerun vaste et généreux buffet, coupesde champagne à la main.La première allocution avait étéprononcée par le colonel GUEDRAS,suivie de celle <strong>du</strong> général MEYER. Ilsont rappelé les états de service <strong>du</strong>colonel GAGNIARD, depuis son engagementen 1951 lorsque, résiliant sonsursis, il a servi au 30 ème régiment deDragons en Allemagne, avant d’êtrereçu à l’école de cavalerie de Saumur,pour en sortir sous-lieutenant deréserve, volontaire pour servir enExtrême-Orient.Arrivé en Indochine en 1952, il estaffecté au 1 er Chasseurs, au Tonkin,<strong>com</strong>me chef de peloton d’A.M.d’abord, puis <strong>com</strong>me chef de pelotonde chars. Il y sera quatre fois cité, puisnommé chevalier de la Légion d’honneuren 1954. Il devient alors souslieutenantd’active, sur titres de guerre,et est affecté au Cambodge, àl’encadrement d’une unité de l’arméecambodgienne. Blessé, il est rapatriéen France. Il obtient ensuite un posted’officier des affaires indigènes auMaroc, au moment où ce pays accèdeà l’indépendance.Puis il sert en Algérie, où il seradeux fois cité, dans des unités de renseignement,avant d’être nommé <strong>com</strong>mandantd’un escadron <strong>du</strong> 2 ème régimentde Spahis.En 1961, suite à la dissolution desrégiments de spahis, il est affecté àSaumur <strong>com</strong>me chef de cours EPM,c’est à dire officier des sports, posteimportant de l’Ecole qu’il occuperapendant cinq ans, en étant aussi lecapitaine de l’équipe de rugby.En 1971, il quitte le service actif enentrant dans la société Poclain, où ildirigera le service des pièces derechange. Mais il continue de servir laDéfense dans les réserves jusqu’en1989, successivement <strong>com</strong>mandanten second puis chef de corps <strong>du</strong>5 ème régiment de Hussards, puisconseiller réserve de la Légion degendarmerie de Picardie.Parallèlement, il consacre beaucoupd’ardeur et de temps à la vieassociative : administrateur très actifde l’association « le Burnous », il futsurtout, pendant 20 ans, président del’association des officiers de réservede Senlis.Depuis 2003, il est le présidentnational de la FNCV.Le général MEYER, dans son allocution,a mis en exergue les qualités<strong>du</strong> colonel (h) GAGNIARD : l’engagement,l’idéal, la foi, ses talents d’organisateur,son courage et sa fraternité.Le président GAGNIARD a répon<strong>du</strong>aux allocutions en remerciant vivementles orateurs pour leur bienveillance,et l’assistance pour sa présence,évoquant avec chaleur plus desoixante années de <strong>com</strong>bats pour laFrance auxquels ils ont pris part.Puis il a rappelé le souvenir de sesparents et ren<strong>du</strong> hommage à sonépouse, « tournée en permanencevers les autres », remettant à MadameFrançoise GAGNIARD 49 roses rouges,symbole de 49 ans d’union« pour le meilleur et pour le pire ».* * *Le navire des « volontaires » a unbon « pacha » ; c’est toute laFédération qui est honorée par sapromotion dans notre premier ordrenational.François GOETZLe directeur de la publication : Monsieur Jacques GAGNIARDImprimerie Nouvelle - Société Angevin - 12, rue de Bellune - 79000 NIORTN° Commission Paritaire : 1343 D 7328

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