Règlement - Carcassonne

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V I L L E D E CARCASSONNER E G L E M E N T D U PLUEn cas d’assainissement non collectif, seules pourront être mises en œuvre lesfilières s’inscrivant dans le cadre réglementaire : arrêté interministériel du 6 mai1996 modifié, arrêté interministériel du 22 juin 2007. Les solutions dérogatoiresutilisant le milieu hydraulique superficiel ne pourront être envisagées que dans lecadre d’une amélioration sanitaire d’un bâti existant.Au réseau public sont exclusivement admises les eaux usées issues des activitésdomestiques ou assimilées.Les eaux de piscine seront assimilées à des eaux pluviales de la maison. Leseaux de vidange des bassins pourront faire l’objet d’un rejet dans le réseau d’eaupluvial après accord du gestionnaire du réseau (Communauté d’Agglomérationdu Carcassonnais) et sous conditions ; ou d’un rejet dans le sol sur la parcelleconcernée via un dispositif d’infiltration adapté, correctement dimensionné etrégulièrement entretenu.Le réseau d’eau potable de la commune devra être protégé contre tout retourd’eau en provenance de la piscine conformément à l’article 1321-57 du Code dela Santé PubliqueLes raccordements aux réseaux devront être réalisés à l'aide de canalisationsétanches d'un diamètre minimum de 150 millimètres, avec une pente uniformesupérieure ou égale à 1 centimètre par mètre. En outre, le point d'écoulement leplus bas de tout appareil raccordé au réseau collectif devra être situé à unealtitude supérieure d'au moins 0.30 mètres à celle de la chaussée à la verticale dupoint de raccordement du réseau particulier au réseau collectif.Tout rejet d’eaux usées au Canal du Midi est strictement interdit.4 c – Eaux industrielles :Dans la zone d’assainissement collectif, seules les eaux usées issues des pointssanitaires de l’établissement industriel ou assimilé seront raccordés au réseaupublic d’assainissement des eaux usées. Le raccordement au réseau public deseaux usées résiduelles industrielles ou assimilées est interdit. Toutefois, pour yêtre autorisé, le pétitionnaire devra préalablement satisfaire l’ensemble desprescriptions d’une convention spéciale de déversement. Ces eaux seront enparticulier strictement compatibles en quantité et en qualité avec le systèmed’assainissement public (neutralisation ou traitement préalable nécessaire).4 d – Eaux pluviales :Pour limiter l’imperméabilisation des sols, toutes les solutions susceptibles defavoriser le stockage, la récupération et l’infiltration des eaux pluviales afin delimiter la saturation de la nappe d’une part et des réseaux d’autre part, doiventêtre mises en œuvre, et seront favorisées.A cet effet, les maisons individuelles nouvelles devront témoigner d’un dispositifde récupération des EP sur la parcelle.L’excès de ruissèlement, qui ne doit pas dépasser le débit correspondant à uneimperméabilisation maximale de 1/3 de la surface de l’unité foncière, peut êtrecanalisé et rejeté directement dans le réseau public.Toute construction doit obligatoirement se raccorder aux dispositifs prévus par lacommune pour l’écoulement des eaux.Pour les opérations d’aménagement, les excès de ruissèlement doit être pris encompte à l’échelle de l’ensemble de l’opération.En l’absence de réseau, ou en cas de réseau insuffisant, les aménagementsnécessaires au libre écoulement des eaux pluviales (et éventuellement ceux visantà la limitation des débits évacués de la propriété) sont à la charge exclusive del’aménageur qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.Le raccordement au réseau public pluvial des eaux résiduelles industrielles ouassimilées une fois traitées pour y être autorisées, devra préalablement satisfairel’ensemble des prescriptions d’une convention spéciale de déversement.La gestion des eaux pluviales devra tenir compte des préconisations de la MISE(Mission Interministérielle des Services de l’Eau) et notamment : d’intégrer au mieux les ouvrages hydrauliques dans leur environnement.Notamment les bassins de rétention ne doivent plus ressembler à desexcavations clôturées (type cuve à béton) finissant dans le délabrement etl’oubli. Au contraire ces ouvrages doivent être aménagés en espaces verts oude loisirs, moyennant quelques précautions sécuritaires développées cidessous.Ils participeront ainsi au volet paysager de l’opération. Sauf exception, les pentes des talus seront réglées à 3/2 minimum. Unerampe stabilisée permettant l’accès des engins d’entretien et de secours seracréée. Pour les parties en dénivelé important, digues, enrochements, murs desoutènement, etc. des dispositifs de retenue type glissières bois ou barrièresseront mis en place. Si nécessaire des points d’accrochage scellés sur lesJuin 2011 MAIRIE DE CARCASSONNE page 18 / 156

V I L L E D E CARCASSONNER E G L E M E N T D U PLUtalus permettront de faciliter la remontée des personnes (escaliers, rondins enbois, rampes…). Une signalétique devra être posée pour informer de laprésence et de la fonction du bassin, ainsi que des interdictions en casd’événements pluvieux. D’établir, pour assurer un fonctionnement pérenne et sécurisé de cesinstallations, un plan de gestion précisant les modalités de surveillance etd’entretien des ouvrages : inspection visuelle de routine et postérieure auxcrues, contrôle de la végétation, lutte contre les dégâts des animauxfouisseurs, nettoyage, entretien, et réparations.Le rejet d’eaux pluviales au Canal du midi doit être évité : il ne sera acceptéqu’après étude précise avec le gestionnaire du Canal (VNF), et dans le cas où lecanal représenterait le seul exutoire possible.4 e – Electricité et divers :Dans le cas de la création de voies nouvelles, celles-ci seront pourvues d'unréseau d'éclairage public basse consommation.Les lignes de distribution d’énergie, d’éclairage public, de télécommunication, devidéocommunications autres que celles assurant provisoirement une desserteisolée, doivent être en souterrain et en nombre suffisant conformément auxrèglementations en vigueur.Les locaux et installations techniques (boîtiers, coffrets, armoires, regard,…)destinés à recevoir les divers équipements nécessaires au fonctionnement desréseaux doivent être intégrés aux constructions. En cas d’impossibilité techniquejustifiée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage, demanière à s’y insérer de la façon la plus satisfaisante.4 f – Défense contre l’incendie :La défense contre l’incendie devra être assurée par des bouches ou poteauxd’incendie répondant en tout temps aux caractéristiques suivantes :- Débit en eau minimum de 60 m3/h pendant deux heures pour 1 bar depression ;- Distance maximale de 200m entre le risque à défendre et le point d’eau parles cheminements carrossables;- Distance maximale de 200m entre les points d’eau par les cheminementscarrossables.Les besoins en matière de défense contre l’incendie pour les risques particulierstels que les industries ou les grands établissements recevant du public, serontétudiés lors de l’instruction des permis de construire et pourront être supérieur auxprescriptions ci-dessus définies.Les travaux de viabilisation des zones ouvertes à l’urbanisation devront êtrecoordonnés afin d’éviter la multiplication des tranchées sur l’ensemble des routes,quelque soit leur régime ou leur statut.Article 5 : Superficie minimale des terrainsNon réglementéArticle 6 : Implantation des constructions par rapport aux voies et emprisespubliquesCes dispositions communes s’appliquent dès lors qu’elles ne sont pas encontradiction avec le règlement dessiné de certaines zones ou d’orientationsd’aménagement.En règle générale, l’implantation des constructions nouvelles devra se faire enlibérant le plus d’espaces possible sur la parcelle dans un souci d’économied’espace et afin de préserver d’éventuelles évolutions des constructions.Les reculs obligatoires des constructions par rapport à certains axes ou voiriessont reportés sur le document graphique. Il s’agit des axes de circulationconcernés par l’article L. 111-1-4 du Code de l’Urbanisme et définis par Décret :Ainsi, les constructions doivent être implantées au minimum à : 100m de l’axe de l’autoroute A 61 75m de l’axe des routes départementales classées à grande circulation,pour les bâtiments à usage d’habitation, en dehors des zones actuellementurbanisées de la commune et en dehors d’études spécifiques validée par leConseil Général15m de l’axe des routes départementales hors agglomération 10m par rapport à la limite d’emprise SNCF Hors centre ancien (zone U1), l’implantation des parties de constructionaffectée au stationnement devra se faire au minimum en recul de 5 par rapportà la limite du domaine public routier départemental Les excavations à ciel ouvert ne peuvent être pratiquées qu’à 5mminimum de la limite du domaine public routier départemental. Cette distanceest augmentée d’un mètre par mètre de profondeur de l’excavationJuin 2011 MAIRIE DE CARCASSONNE page 19 / 156

V I L L E D E CARCASSONNER E G L E M E N T D U PLUEn cas d’assainissement non collectif, seules pourront être mises en œuvre lesfilières s’inscrivant dans le cadre réglementaire : arrêté interministériel du 6 mai1996 modifié, arrêté interministériel du 22 juin 2007. Les solutions dérogatoiresutilisant le milieu hydraulique superficiel ne pourront être envisagées que dans lecadre d’une amélioration sanitaire d’un bâti existant.Au réseau public sont exclusivement admises les eaux usées issues des activitésdomestiques ou assimilées.Les eaux de piscine seront assimilées à des eaux pluviales de la maison. Leseaux de vidange des bassins pourront faire l’objet d’un rejet dans le réseau d’eaupluvial après accord du gestionnaire du réseau (Communauté d’Agglomérationdu Carcassonnais) et sous conditions ; ou d’un rejet dans le sol sur la parcelleconcernée via un dispositif d’infiltration adapté, correctement dimensionné etrégulièrement entretenu.Le réseau d’eau potable de la commune devra être protégé contre tout retourd’eau en provenance de la piscine conformément à l’article 1321-57 du Code dela Santé PubliqueLes raccordements aux réseaux devront être réalisés à l'aide de canalisationsétanches d'un diamètre minimum de 150 millimètres, avec une pente uniformesupérieure ou égale à 1 centimètre par mètre. En outre, le point d'écoulement leplus bas de tout appareil raccordé au réseau collectif devra être situé à unealtitude supérieure d'au moins 0.30 mètres à celle de la chaussée à la verticale dupoint de raccordement du réseau particulier au réseau collectif.Tout rejet d’eaux usées au Canal du Midi est strictement interdit.4 c – Eaux industrielles :Dans la zone d’assainissement collectif, seules les eaux usées issues des pointssanitaires de l’établissement industriel ou assimilé seront raccordés au réseaupublic d’assainissement des eaux usées. Le raccordement au réseau public deseaux usées résiduelles industrielles ou assimilées est interdit. Toutefois, pour yêtre autorisé, le pétitionnaire devra préalablement satisfaire l’ensemble desprescriptions d’une convention spéciale de déversement. Ces eaux seront enparticulier strictement compatibles en quantité et en qualité avec le systèmed’assainissement public (neutralisation ou traitement préalable nécessaire).4 d – Eaux pluviales :Pour limiter l’imperméabilisation des sols, toutes les solutions susceptibles defavoriser le stockage, la récupération et l’infiltration des eaux pluviales afin delimiter la saturation de la nappe d’une part et des réseaux d’autre part, doiventêtre mises en œuvre, et seront favorisées.A cet effet, les maisons individuelles nouvelles devront témoigner d’un dispositifde récupération des EP sur la parcelle.L’excès de ruissèlement, qui ne doit pas dépasser le débit correspondant à uneimperméabilisation maximale de 1/3 de la surface de l’unité foncière, peut êtrecanalisé et rejeté directement dans le réseau public.Toute construction doit obligatoirement se raccorder aux dispositifs prévus par lacommune pour l’écoulement des eaux.Pour les opérations d’aménagement, les excès de ruissèlement doit être pris encompte à l’échelle de l’ensemble de l’opération.En l’absence de réseau, ou en cas de réseau insuffisant, les aménagementsnécessaires au libre écoulement des eaux pluviales (et éventuellement ceux visantà la limitation des débits évacués de la propriété) sont à la charge exclusive del’aménageur qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.Le raccordement au réseau public pluvial des eaux résiduelles industrielles ouassimilées une fois traitées pour y être autorisées, devra préalablement satisfairel’ensemble des prescriptions d’une convention spéciale de déversement.La gestion des eaux pluviales devra tenir compte des préconisations de la MISE(Mission Interministérielle des Services de l’Eau) et notamment : d’intégrer au mieux les ouvrages hydrauliques dans leur environnement.Notamment les bassins de rétention ne doivent plus ressembler à desexcavations clôturées (type cuve à béton) finissant dans le délabrement etl’oubli. Au contraire ces ouvrages doivent être aménagés en espaces verts oude loisirs, moyennant quelques précautions sécuritaires développées cidessous.Ils participeront ainsi au volet paysager de l’opération. Sauf exception, les pentes des talus seront réglées à 3/2 minimum. Unerampe stabilisée permettant l’accès des engins d’entretien et de secours seracréée. Pour les parties en dénivelé important, digues, enrochements, murs desoutènement, etc. des dispositifs de retenue type glissières bois ou barrièresseront mis en place. Si nécessaire des points d’accrochage scellés sur lesJuin 2011 MAIRIE DE CARCASSONNE page 18 / 156

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