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V1 - Réseau semences paysannes

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VAISSEAU — VALÉRIANEd'eau douce, de la famille des cyprinidés, atteignant, au maximum, 0111,10 delongueur (fig. 2272 et pl. en couleurs PoissoNs). Le vairon commun, vulgairementverdon, verdelet, gravière, gendarme, loque, etc., est très répandudans les ruisseaux. On le pêche ä la ligne (hameçons 15 ou 16, amorcésavec ver de terreau) ou ä la carafe, et on l'utilise comme appât pour la pêcheau vif des espèces carnassières (brochet, truite, perche).•Vaisseau (bot.). — Tube étroit qu'on rencontre dans les tissus de toutesles plantes ä racines, dites aussi, de ce fait, plantes vasculaires.Les vaisseaux résultent de cellules allongées, placées bout à bout, superposées,cellules ayant perdu leur prostoplasma, leur noyau et leurs cloisonssur toute leur longueur. Ce sont donc des cellules mortes dont la surfaceinterne est souventponciuée,raide, réticulée, etc. ( fig. 2273).Lorsque les faces latérales descellules restent closes, le vaisseauest dit fermé ; lorsqu'elles disparaissent,il est dit ouvert. C'estpar les vaisseaux du bois quemonte vers les feuilles la sevebrute (eau et sels minéraux dusol) et c'est par les vaisseaux duliber que redescend la sève élaborée.V. FEUILLE, RACINE, SEVE.•FIG. 2273. — Vaisseaux (bot.).a. Ponctues; ô. Réticulés ; c. Spiralés doublement ;d. Cannelés ; e. Rayés prismatiques; f. Laticiferee.Vaisselle vinaire (cenol.). —On désigne sous ce nom tous lesustensiles servant ä la vendange età la vinification (paniers, composts,cuves, tonneaux, pompes, etc.).Soins ä donner ä la vaissellevinaire. — Propreté. — Si, pourl'homme, la propreté et l'hygiènesont la mollie de la santé, onpeut dire que, pour le vin, lessoins de proprete constituent unequestion vitale : certaines maladiesdes vins n'ayant d'autre origineque le défaut de propreté de lavaisselle vinaire.11 est donc d'une nécessité absolueque tout objet qui devra étre mis en contact avec le raisin, le moütou le vin soit d'une propreté rigoureuse et ait méme repu des soins antiseptiques.Certains appareils ou ustensiles, tels que paniers ou seaux, comportes,pressoirs, pompes et tuyaux, que l'on n'utilise que temporairement, serventsouvent de réceptacles a de mauvais germes, des poussières, des moisissuresqui s'introduisent dans les moûts.Dès que les vendanges sont terminées, on doit laver tous ces ustensilesavec de l'eau bouillante contenant un peu de cristaux de soude ; on brossevigoureusement et on rince ä grande eau. On laisse sécher au soleil ; lesparties métalliques sont graissees, et l'on met ces ustensiles dans un local äl'abri de rhumidité et des poussières.Quelques jours avant le commencement des vendanges, on gratte et onbrosse ä sec tous les ustensiles et appareils.Tout fût qui a contenu du vin ou du cidre doit être netoyé ä fond avantd'y loger l'un de ces breuvages (il est d'ailleurs préférable de nettoyer etde mécher un fût aussitôt qu'on vient de le vider). Il importe, en effet,d'enlever de ses parois interieures les matières liquides ou solides qui tapissentle bois, parce que ces matières fermentent, aigrissent et introduisentdans le nouveau liquide des ferments qui lui donnent un mauvaisgoût d'acide, de moisi, de pourriture ou d'amertume.Si les parois du fût qui vient d'être vidé ne contiennent que la matièreodorante du vin, il suffira de le laver avec 20 litres d'eau bouillante contenant2 kilogrammes de cristaux de soude, de façon à imbiber toutes les paroisdu fût.On achèvera le nettoyage avec un lavage ä l'eau chaude et un second äl'eau froide.Stérilisation. — Pour détruire les ferments dangereux et les mauvaisgoûts qui peuvent se communiquer aux vins, il faut procéder ä une stérilisationdu fût.Suivant le cas, cette stérilisation peut être obtenue par l'un des moyenssuivants :Méchage. V. ce mot.Sulfitage. Emploi de métabisulfite de potasse de chaux ou de soude ä1-2 pour 100.Emploi de solutions alcalines. On utilise le carbonate de soude (à10 pour 1 000) en dissolution dans l'eau bouillante. On rince le fût ä plusieursreprises avec cette solution, puis on termine par un ou deux rinçagesä l'eau pure.Emploi de solutions acides. Utiliser soit l'acide chlorhydrique, soitl'acide sulfurique, ä raison de 1 partie d'acide pour 100 parties d'eau froide(verser l'acide lentement dans l'eau). On rince abondamment avec cettesolution et l'on termine par plusieurs rinçages ä l'eau pure.Stérilisation ä chaud. — Vapeur d'eau à 200 ou 300 degrés, obtenue par ungénérateur spécial, et qu'on laisse en contact pendant quelques heuresavec le fût.Avant de se servir d'un récipient neuf, on doit l'affranchir c'est-ä-direlui faire subir un traitement qui l'empêche de modifier le goû't du liquidequ'il est destiné ä contenir.Si c'est un tonneau en bois, on le lave abondamment avec de l'eau saléebouillante (500 grammes de sel marin pour 20 litres d'eau) ; on rince ensuiteavec de l'eau ordinaire. On peut aussi mettre dans le tonneau unecertaine quantité de chaux en pierre que Von éteint avec de l'eau agitersouvent, si c'est un petit fût, et badigeonner, si c'est un grand foudre ; rincerensuite plusieurs fois avec de l'eau pure.Les acides du vin attaqu.ent les parois des cuves en ciment neuves et levin prendrait le goût de pierre ä chaux. On rend les parois inattaquablespar l'acidification. On lave d'abord les parois à l'eau pure pour les durcir.On les badigeonne ensuite avec une solution d'acide tartrique ä 25 pour 100,ä deux reprises ; on laisse ensuite séjourner de l'eau dans la cuve pendantquelques jours.Si l'on a affaire ä une cuve en ciment, dés que le vin est écoulé, la cuveest nettoyée et lavée à grande eau, on la laisse sécher et on la ferme.Valais (Chèvre du). — Variété caprine de montagne très rustique et trèssobre, bonne laitière, caractérisée surtout par une robe noire a l'avantmain.V. CHÈVRE.Valais noir (vitic.). — Cépage ä raisins noirs du Jura, assez fertile, maisun peu coulard. Il réclame la taille longue, mûrit en deuxième époque etdonne un vin de qualité moyenne.Valensy (vitic.). — Cépage ä raisins blancs ou jaunes ä grains ovoïdes,voisin de la panse, surtout cultivé pour la table et 1 exporiation, en Espagne.Valérianacées (bot.). — Famille de plantes dicotylédones gamopétales(fig. 2274), comprenant des herbes ä feuilles opposées et sans stipules.1. — Centranthe. 2. — Valérianelle ou mâche,A. Fleur; B. Fruit. A. Rosette de feuilles; B. Fleur.FIG. 2274. --- Types de yalérianacées.Les fleurs, groupées en cymes, ont une corolle tubuleuse, avec une äquatre étamines ; l'ov-aire, adhérent, renferme un seul ovule ; le fruit estun akène couronné d'une aigrette plumeuse qui est l'ancien calice.En France cette famille est representée par les trois genres : centranthe,.valériane et valérianelle.Le centranthe rouge (fig. 2274), dit encore valériane rouge, lilas d'Espagne,est commun sur les vieux murs, le long des talus ; c'est une plantevivace à étamine unique, cultivée dans les jardins pour ses jolies fleursrouges, roses ou blanches, qui se succèdent pendant toute l'année. V. aussi.VALERIANE et VALÉRIANELLE.Valériane. — Genre de plantes dicotylédones, renfermant des herbesvivaces dont l'espèce la plus répandue en France est la valériane officinale(fig. 2275) ou herbe aux chats, commune dans les bois humides. Sa hautetige fistuleuse, qui atteint parfois près de 2 mètres, porte des feuilles opposeestrès découpées et se couronne en juin de fleurs rosées, groupées en corymbesde cymes etdont la composition estla suivante : corolle tubuleuse,un peu bossueä la base et a cinq divisionspresque égales ;trois étamines inséréessur la corolle. De toutela plante se dégage uneod-eur spéciale qui sembletrès appreciée parles chats ; ils se roulenten effet sur le sol autourde ces plantes avecune sorte de frénésie.La racine est employéeen médecine ; elle agitpuissamment sur le systèmenerveux, grâce äl'acide valérianiquequ'elle renferme ; c'estun antispasmodique, unantinévralgique. La valérianeofficinale n'estFIG. 2275. — Valériane officinale. A. Fleur; B. Coupe de la fleur.pas cultivée ; celle qui croit ä l'état spontané suffit aux besoins de la médecine.La racine est recoltée au printemps, avant la pousse des tiges ; elle doitêtre âgée d'au moins trois ans ; on la fait sécher à l'étuve, opération qui développeson odeur. On emploie la racine sèche en décoctions (10 grammespar litre d'eau) de saveur désagréable, ou la racine, pulvérisée, en cachets.On tend aujourd'hui à remplacer l'usage de la racine entiere par742

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