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V1 - Réseau semences paysannes

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VER A SOIE 760ne peut plus être avantageusement utilisée par une industrie dont la valeurcommerciale des produits atteint ä peine leur prix de revient.Si les autres branches de notre agriculture ont continué ä prosperer,Fm. 2332. — Filature ä la tavelette italienne(fil croisé sur lui-même). Le faisceau debaves (fil grège) ä sa sortie de la filière vaä la tavelette (petite poulie) 1 ; de la tavelette1 ä la tavelette 2 et de celle-ci au guideboutou guide-fil après s'être croisé avec lapartie ascendante du fil (entre la filière etla tavelette 1).A."Cocons dans l'eau chaude ; B. Filière ; C. Croisure; D. Guide-bout ; E. Va-et-vient ; F. Guindreou asple.Fm. 2330, — Filature de la soie. Tour â dévider ä deux bassines pour le dévidagede la soie des cocons.A. Petite filature pour le tirage de la soie d'un seul cocon à. la fois ; B. Filière ; C. Bassine ;D. Banc des bassines ; E. Guide-bout ; F. Va-et-vient repartissant la soie sur le guindre;G. Asple ou guindre (tour sur lequel la soie s'enroule ä mesure que les cocons se dévident).Soie. — La soie est tirée des cocons par le dévidage ä l'aide d'une machineappelée tour ä dévider (fig. 2330 a 2333) : c'est.la filature ; elle a lieu dansles établissements industriels demême nom, rarement chez l'éducateur.La soie ainsi obtenue est lagrège. Dans les ateliers de moulinageou ouvraison, les fils grègessont débarrassés de leurs aspéritéspar le purgeage, puis assembléspar deux ou plusieurs (doublages)et soumis ä une torsion plus oumoins forte l'aided'appareils de torsionou moulins.Quant aux coconsde rebut et auxcocons de graines,percés par les papillons,leur soieest, avec celle desdéchets defilature(frisons et bassinés)et de moulinage(bdurre),peignée,puis filéecomme le cotondans les usines ächappe.Vers ä soiesauvages.—Ledrélevage se réduitä la récolte descocons sur lesbranches d'arbreauxquelles ils ontété suspendus parles larves, dans lesbois ou les terrainsincultes où' lesbombyx vivent enliberté. Parfois, onréunit les vers surdes taillis auprèsdes maisons ou surdes branches feuilléescoupées auxFIG. 2331. — Filature ä la Chambon ou française (deux boutsen fil de grège croisés run sur l'autre).A. Tuyau d'amenée de la vapeur pour le chauffage de l'eau de la bassine ;B. Banc; C. Cocons ; D. Filières ; E. Première croisure; F. Guide-bout ;G. Deuxième croisure ; Va-et-vient servant ä repartir la grège sur leguindre en l'entre-croisant ; I. Asple ou guindre (en tirant sur la grège, leguindre opère le dévidage de la sote des cocons).arbres dont les larves se nourrissent et piqués en terre ou réunis en touffesdans des vases contenant de l'eau et que Pou renouvelle lorsque les feuillesont été broutées fig. 2337). Les soies des cocons de ces espèces de vers sonttravaillées comme celle du ver ä soie du mûrier et connues dans le commercesous le nom de tussah ou tussor.Mécanisation des travaux d'élevage du ver ä soie. — En 1850, laproduction annuelle de cocons atteignait, en France, 25 millions de kilos.Cette production descend ä :9 000 000 de kilogrammes en 18824 000 000 de en 19102 000 000 de en 1920Ces chiffres montrent que les élevages séricicoles tendent ä disparaitrede notre pays. Nos besoins en soie vont cependant en augmentant d'annéeen année. C'est ainsi que la soie grège importée représente une valeur de :263 000 000 de francs en 1910520 000 000 — en 1918Cette discordance entre la production et la consommation nationales dela soie, fort surprenante si l'on tient compte des conditions très favorablesaux élevages séricicoles que présente notre pays, s'explique par le fait quela main-d'ceuvre, étant devenue très rare et conséquemment fort coûteuse,FIG. 2333. — Métier ä dévider les cocons et dévideuses tonkinoises.c'est grâce aux perfectionnements importants apportés aux procédés deculture, perfectionnements qui ont eu notamment pour objet l'économiede main-d'ceuvre, réalisée effectivement par la mécanisation a outrance dutravail.Or, ä ce pointde vue, rien de sérieuxn'a été tentépour la sériciculture;aussi nos méthodescourantes d'élevagene diffèrent-elles passensiblement de cellesqui étaient en usage,enFrance, il y a plusde quatre cents ans.Nous ne devons doncpas être surpris si l'industriedu ver ä soiedécline lorsque l'agricultureprogresse etqu'elle absorbe ä sonprofit toutes les disponibilitésde la maind'ceuvrerurale.Mais la substitutiondu travail mécaniqueau travail manuelpeut fort bien 'être effectuéeen sériciculture,grâce â l'ingénieuseinvention deLéon Granier, professeuradjoint a la Directiondes Servicesagricoles des Basses-Alpes, invention susceptiblede rénover lasériciculture, et dontnous allons plus loinexposer le principe.Disons d'abord quel'expérimentation dudispositif Granier aFIG. 2334, — Ver ä soie sauvage.permis d'établir que la main-d'ceuvre pouvait être réduite de 95 pour 100dans les élevages véritablement industriels.Le tableau ci-dessous permet d'ailleurs de comparer les résultats financiersde deux élevages d'une once et de vingt onces effectués par deux

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