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V1 - Réseau semences paysannes

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VENTELLE — VERGénéralement les bois d'oeuvre sont laissés en grumes sur le parterredes coupes et les bois de feu sont débités et empilés suivant les usageslocaux. V. DÉBITAGE DES BOIS.L'exploitation terminée, le propriétaire met ses produits en vente. Il peutles céder, en bloc ou par lots importants, au commerce des bois, soit de gréà gré, soit par adjudication publique, avec le concours d'un notaire, oubien il peut les vendre, par petits lots détaillés, aux consommateurs locaux,ce qui est généralement avantageux.Les principaux avantages de ce mode de vente, qui convient surtout auxexploitations d'importance faible ou moyenne, sont les suivants :1 0 L'estimation en matière s'obtient par les procédés les plus simples etles plus exacts ; les bois étant abattus et façonnés, leurs qualités et leursdéfauts sont apparents tant pour le vendeur que pour l'acheteur, et l'estimationen argent devient aussi rigoureuse que possible (V. ESTIMATION,CUBAGE);2° Quand le propriétaire adopte la vente au détail, qui appelle surtout lepetit consommateur, la concurrence est accrue et les produits se vendentplus cher ; le propriétaire encaisse alors une large part du bénéfice prélevépar le marchand de bois, intermédiaire habituel entre le producteur et leconsommateur ;3° Si l'exploitation ne doit porter que sur un certain nombre des arbresqui p euplent la surface d'une coupe : coupes de taillis-sous-futaie, coupesde regénération en futaie, coupes d'éclaircie (V. ces mots), le propriétairepeut faire le choix et le martelage ou désignation des arbres qu'il entendréserver, progressivement, au fur et à mesure de l'avancement de l'exploitation,par conséquent avec tout le soin désirable.Mais ce mode présente aussi des inconvénients dont certains sontsérieux :1 0 Il exige l'avance par le propriétaire des frais d'exploitation ;2° Il l'oblige à prévoir à l'avance les modes de débit les plus avantageux,ce qui n'est pas toujours facile, ni même possible : les besoins des grosconsommateurs (mines, compagnies de chemins de fer, entrepreneursde construction, scieries) et les cours des marchandises qu'ils utilisent variantparfois dans des proportions considérables à quelques mois d'intervalle;3° Enfin, — et ce dernier inconvénient, qui se présente lorsque les coupesexploitées simultanément dans une même région sont importantes eu égardaux besoins des consommateurs, est grave, — les produits exploités doiventnécessairement être vendus à bref délai ; maintenus sur le parterre de lacoupe, où ils sont directement exposés aux intempéries et à l'action desinsectes et des germes de putréfaction, ils subissent une certaine dépréciationqui s'accentue de plus en plus rapidement par la suite. Leur vente, enquelque sorte forcée, devient alors une cause importante d'avilissement desprix. Mais il n'y a lieu d'envisager cet inconvénient grave, répétons-le, quelorsqu'il y a surabondance de produits à vendre, et le petit propriétaire,dont les produits doivent s'écouler dans un rayon peu étendu, et consistentsurtout en bois de chauffage, peut, en général, juger , du momentopportun pour son exploitation.II. Ventes sur pied en bloc et à forfait. — Les bois sont vendus, pourun prix global fixe irrévocablement à l'instant de la vente, et avant touteexploitation, à un marchand de bois, qui s'engage:1° A les abattre et à les enlever en se conformant aux conditions fixéespar le propriétaire, mais qui reste libre de les façonner suivant les débitsqui conviendront à son commerce ;2° A en payer le prix suivant conventions passées avec le propriétaire.Celui-ci peut traiter de gré à gré avec le négociant ; mais, en règlegénérale, et surtout lorsque les coupes sont un peu importantes, il est debeaucoup préférable d'user de la vente par adjudication publique par lesoin d'un officier ministériel (notaire) qui rédige avant l'adjudication uncahier de charges stipulant toutes conditions exigées tant au point de vuede l'exploitation et de la vidange des produits qu'à celui du paiement duprix, et qui procède à la publicité nécessaire. Dans les pays où les propriétairesde bois sont nombreux, il est souvent intéressant pour eux des'entendre pour que le notaire local mette simultanément en adjudicationtoutes les coupes à exploiter annuellement; cette manière de procéder permetde faire une publicité plus large ; elle augmente la concurrence en attirantà l'adjudication, par l'importance et le nombre des lots mis en vente, denombreux marchands de bois ; elle réduit les frais de publicité et devente ; elle procure les plus complètes garanties sur la solvabilité desacquéreurs.La vente par adjudication se fait soit aux enchères, sur des mises à prixfixées à l'avance par le propriétaire ; soit au rabais, auquel cas on retirede l'adjudication la coupe mise en vente quand les rabais criés à partird'un chiffre beaucoup plus élevé que la valeur d'estimation, successivementdécroissants, ont atteint le prix minimum que le propriétaire entendobtenir de sa coupe.Quel que soit le procédé employé, ce mode de vente présente les avantagessuivants : il empêché toute entente des amateurs en vue de provoquerla chute des cours ; le vendeur n'a aucune avance de fonds à consentirpour l'exploitation de sa coupe ; si celle-ci ne trouve pasreneur au prixqu'il entend la vendre, les arbres, demeurés sur pied, continueront àcroître sans subir aucune détérioration ni dépréciation autre que cellequi pourrait résulter d'une baisse éventuelle des cours des bois ; leurvaleur augmente même du fait de leur accroissement, si ceux-ci ne varientpas. La seule perte, en tout cas, subie par le propriétaire consistedans le retard apporté à la réalisation du prix de ses produits ; elle esttrès minimePar contre, il est nécessaire de procéder au cubage et à l'estimation, enmatière et en argent, des bois sur pied, opérations toujours délicates etmoins exactes que celles portant sur des bois abattus (V. CUBAGE, ESTIMA-TION), et le martelage, qui doit être fait intégralement avant la vente, estdéfinitif : il n'est plus possible de remédier aux erreurs culturales qu'onaurait pu commettre.III. Vente sur pied à l'unité de produits façonnés. — Dans ce mode,le propriétaire vend, sur pied, des arbres, désignés avant ou à désigneraprès la vente, situés dans une enceinte de bois nettement délimitée sur leterrain, mais sans en spécifier ni le nombre ni le volume ; à charge parl'acquéreur :1° De les abattre, façonner et empiler suivant des genres de débit et desmodes d'empilage convenus à l'avance ;2° D'en payer la valeur d'après des prix unitaires fixés également àl'avance pour chaque catégorie de produits façonnés.La vente se fait soit de gré 'à gré, soit par adjudication publique. L'acquéreurcommence son exploitation, au cours de laquelle le propriétairepeut désigner, s'il le juge à propos, de nouveaux arbres à exploiter. Letravail de façonnage et d'empilage terminé, vendeur et acquéreur procèdentcontradictoirement au dénombrement des produits façonnés ; ils endressent un état sur lequel ils font l'application à chaque catégorie de produitsdu prix unitaire correspondant. Le total donne le montant du prixde la coupe.Ce mode de vente, intermédiaire entre les deux précédents, présente desavantages et des inconvénients communs aux deux autres. Il n'est à recommanderque lorsque le nombre des catégories de marchandises dont lafabrication est imposée à l'acheteur est restreint ; l'évaluation des prix unitairesdevient en effet difficile et peu précise quand les marchandises sonttrès variées. Il exige de la part du propriétaire une surveillance très activedurant tout le cours de l'exploitation, pour éviter des fraudes faciles àréaliser. D'autre part, la vérification des dimensions des produits façonnésest une fréquente source de contestations, à raison des tolérances quel'usage a de tout temps admises ou établies dans le commerce des bois,tant d'eeuvre que de chauffage ; il est essentiel, sur ce dernier point, quele cahier des charges ou les conventions amiables préliminaires à la ventesoient dressés d'une manière aussi complète, détaillée et précise que possible,notamment en ce qui concerne : les modes de cubage des produits etles tarifs à employer à cet effet ; le mode d'évaluation des dépréciations àappliquer pour vices, tares, ou toute autre cause de diminution de la qualiténormale des bois ; l'époque à partir de laquelle l'enlèvement des produitspourra être commencé, etc.Ventelle . — Terme synonyme de vanne. V. ce mot.Ventilation. — Renouvellement de l'air nécessaire à la respiration desanimaux dans l'intérieur des habitations. La ventilation a en outre pourbut d'éliminer les gaz malodorants produits par les déjections et la vapeurd'eau qui se dégage pendant la respiration. Absolument indispensable à labonne hygiène des individus enfermés dans un local quelconque, elle joueaussi un rôle utile dans l'obtention de produits de bonne qualité. On sait,en effet, que le lait fourni par des vaches séjournant dans des locaux nonventilés acquiert une odeur forte et désagréable (odeur d'étable) due àl'absorption par ce liquide des gaz et des odeurs non évacués.La ventilation doit aboutir à l'enlèvement des produits volatils et de lavapeur d'eau sans que les animaux soient incommodés par des courantsd'air qui peuvent avoir, en outre, l'inconvénient d'abaisser la températurede l'habitation. On devra donc recourir à la ventilation lente (aération) etne pratiquer la ventilation brusque, avec portes et fenêtres ouvertes, qu'endehors de la présence des animaux et durant un court espace de temps, sila température extérieure est basse. V. AÉRATION, ÉCURIE, ÉTABLE.Le ventilateur le plus simple est constitué par un conduit vertical ( dieminéed'appel) partant du plafond, traversant le grenier et débouchant audessusdu toit, comme une cheminée ordinaire. Le conduit sera en bois ouen poterie ; s'il est en métal, il sera garni d'une enveloppe isolante, car ilimporte, pour que le tirage s'effectue bien, que les gaz ne se refroidissentpas pendant la montée dans le ventilateur. L'ouverture extérieure seraprotégée contre la pluie et l'ouverture inférieure sera munie d'un dispositifpermettant de la régler ou de la fermer complètement.Les dimensions moyennes d'un ventilateur sont les suivantes :Diamètre de l'ouverture inférieure ou côté du carré(suivant modèle) ............................................................... 0'",15 â 0'",20Diamètre du tuyau d'évacuation au-dessus du toit ....... 0'335Longueur de ce tuyau ................................................. 0"',30 à 0m,50Jusqu'à huit animaux de grande taille, on peut se contenter d'un uniqueventilateur. Au-dessus de ce nombre, il est préférable d'établir plusieursappareils, plutôt que d'augmenter les dimensions d'un seul ventilateur.Dans des habitations importantes, on peut avoir recours au lanterneauventilateur, très pratique à employer lorsque le logement n'a pas de grenier.Le lanterneau se pose sur le milieu du toit; ses faces sont munies depersiennes entre lesquelles a lieu l'échappement de l'air vicié. Le réglagese fait soit par des lames de persiennes mobiles, soit par une plaque mobileplacée à la partie inférieure du lanterneau.L'arrivée de l'air frais peut être assurée par des ouvertures pratiquées à lapartie inférieure des murs et nommées barbacanes. De petites dimensions(Om,40 X 0m,15), elles sont percées transversalement à Om,30 environ du solet portent une plaque à glissière permettant de régler le tirage ou de lesobturer complètement. Le plus souvent, on se contente d'assurer la rentréede l'air par des orifices percés au bas des portes et que l'on ferme à volontépar une petite coulisse. Pour qu'une barbacane soit bien installée, il fautqu'elle soit munie, en avant, d'une garniture faite de trois planchettes (deuxsur les côtés, une en avant) ou seulement d'une planchette inclinée placéeen avant pour dévier le courant d'air et pourvue d'un grillage à mailleslarges, empêchant l'entrée des rongeurs.L'hygiène générale de l'habitation et sa bonne ventilation, en particulier,sont favorisées•par la perméabilité des matériaux de construction des parois.Les murs absolument imperméables (ciment) ne livrent aucun passageà l'air et la ventilation totale s'en trouve diminuée. On sait, en outre, que,dans l'assainissement d'un local, il faut tenir compte des échanges qui sefont à travers les parois à la faveur de la perméabilité des matériaux. Dansun mur poreux, l'atmosphère extérieure pénètre par une face dans le mur,en même temps que l'atmosphère intérieure y entre par l'autre et y déposeles souillures aériennes de la vie. La rencontre donne lieu à une combustionfroide qui combat et annule incessamment l'infection du mur. II faut, enconséquence, préférer, aux matériaux imperméables, ceux qui laissent travaillerl'air et n'appliquer des enduits imperméables que dans la partiebasse des murs exposée, en dehors, aux intempéries et, en dedans, àl usurevenant des animaux. Partout ailleurs on évitera cet emploi.Venturon (ornith.). — Genre de passereaux insectivores à livrée sombre,vert jaunâtre et queue noire, nichant sur les arbres et peuplant le voisinagedes montagnes. A signaler le venturon alpin, qui est sédentaire oude passage.Ver. — Le nom de vers appartient en propre à l'embranchement durègne animal qui constitue la quatrième grande division des invertébrés( fig. 2305). Leur corps est ordinairement symétrique bilatéralement, nonsegmenté ou divisé en anneaux semblables, mou, contractile, le plus souventcylindrique ou arrondi.754

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