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Loisirs : Les bons concepts rencontrent leur public - CCI Côte-d'Or

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Vu ail<strong>leur</strong>s/ TourismeDans le monde entierle vin est un formidableproduit d’appelIn f at i g a b l e v o ya g e u r, Claude Ch a p u i s a parcouru le m o n d e entier. Ce professeur de culturefrançaise et d’anglais à l’ESC Dijon a s o u v e n t été m a r q u é par l’ingéniosité d o n t les v i g n e r o n ss av e n t faire preuve p o u r va l o r i s e r <strong>leur</strong> d o m a i n e auprès des touristes.Il a travaillé en Australie, en Nouvelle-Zélande ou encoreen Afrique du Sud. Il a voyagé à travers le monde entier,des pays nordiques tels que l’Islande à l’Amérique duSud en passant par l’Inde. « Il », c’est Claude Chapuis,actuellement professeur de culture française et d’anglais àl’ESC Dijon pour les étudiants étrangers. « J’aime découvrirle monde. Grâce à cette curiosité naturelle, j’ai fait de l’écotourismebien avant que cela ne soit à la mode », explique-t-il.En tant que fils de vigneron dont l’enfance s’est dérouléedans le domaine familial d’Aloxe-Corton, Claude Chapuis aété marqué par les multiples astuces mises en œuvre parles vignerons du monde entier pour valoriser <strong>leur</strong> domaineClaude Chapuis, la passion de l’ESC Dijon et de la vigne.viticole auprès des touristes. « Pendant les vendanges, je mesouviens que mon père voulait fermer le domaine. Dans sonesprit, la vendange avait la priorité et il n’avait pas le tempsde s’occuper de ses clients. Aujourd’hui, une telle attitude estimpensable en Bourgogne. Durant cette période, les Allemandssavent tirer parti de la beauté des coteaux de la Moselle et duRhin pour attirer et retenir les touristes en <strong>leur</strong> faisant déguster<strong>leur</strong>s vins et en mettant à <strong>leur</strong> disposition des chambresd’hôtes. » Au Canada, à deux pas des célèbres chutes duNiagara, Claude Chapuis a noté que, malgré <strong>leur</strong> maigretradition viticole, les locaux savaient attirer à eux les touristesen se servant du vin : « Le monde entier se rend aux chutesdu Niagara. Mais une fois que les gens ont passé une heureou deux aux chutes, ils n’ont plus d’occupation. <strong>Les</strong> domainesviticoles situés non loin de là sont donc pensés en conséquenceet équipés de magasins de vente, boutiques, restaurants. » EnCalifornie, les domaines viticoles ressemblent à de véritablespetits Disneyland selon Claude Chapuis : « Là-bas, ils ontcompris que pour attirer le maximum de monde, il fallait aussis’occuper des familles, des femmes. Dans tous les domainesviticoles, à côté de la salle de dégustation, on trouve aussi desjeux pour les enfants, des vêtements, des livres, des DVD…, uneaire de pique-nique avec barbecue. » Emballé par l’ingéniositédont les vignerons du monde entier savent faire preuve pourvaloriser <strong>leur</strong> domaine auprès des touristes, ce Côte-d’orienestime cependant qu’il n’y a pas de recette miracle pour êtreattractif. Mieux, Claude Chapuis estime que, tout en évoluant,les vignerons bourguignons doivent savoir rester eux-mêmes :« Ici, on ne peut pas faire du Disneyland. En Bourgogne, nousdevons garder le meil<strong>leur</strong> de notre tradition, c’est-à-dire notreauthenticité. C’est d’ail<strong>leur</strong>s ce que recherchent les consommateursd’aujourd’hui. » Tout juste consent-il à reconnaître qu’enBourgogne les vignerons « gagneraient beaucoup à s’inspirerde <strong>leur</strong>s homologues. allemands qui savent très bien marier lesens de l’hospitalité et le sens des affaires ».en savoir plusclaude.chapuis@escdijon.eu29N° 19 Juillet Août 2009

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