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Loisirs : Les bons concepts rencontrent leur public - CCI Côte-d'Or

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Dossier / loisirsLire pages 9-13Sommaire /L’interview / François AynardFontenay, une entreprise Patrimoine mondial 4Tableau de bord /Indicateurs de performances 7<strong>Les</strong> <strong>bons</strong> <strong>concepts</strong> <strong>rencontrent</strong><strong>leur</strong> <strong>public</strong>L’exigence des touristes ou desconsommateurs, la multiplicité des offresobligent de plus en plus les professionnels dela culture, du sport, des produits régionauxou encore du patrimoine à faire preuved’inventivité. Désormais, pour être attractifs,ils doivent souvent s’ouvrir à la nouveauté,diversifier <strong>leur</strong> activité.ÉditoDes projets plein le MagEn temps de crise, rien de tel que la « positiveattitude ». En témoignent l’action et levolontarisme de vos <strong>CCI</strong> plus que jamais à voscôtés. Avec « Gardez le cap, s’en sortir et préparerla relance », elles vous fournissent 7 règles d’oret 5 clés pratiques pour prévenir les difficultés etaller de l’avant. À user sans modération(www.gardezlecap.dijon.cci.fr).À lire et à relire aussi, Entreprissimo le Mag. Cetété, il le veut positif et dynamique en faisantla part belle aux projets, à l’innovation, àl’investissement avec une entreprise pas comme lesautres et en plein essor, l’abbaye de Fontenay ; dansle dossier, un tour d’horizon des « entreprises duloisir » en Côte-d’Or qui conjuguent avec bonheurculture et économie, pour le rayonnement denotre territoire ; le lancement d’un nouvel outilde la <strong>CCI</strong> Dijon, la Cellule Accueil des Porteurs deProjets pour mettre le « CAPP » sur l’implantationou le redéploiement d’activités ; et puis lesressources d’Internet, facteur de performance etde développement pour le secteur du tourisme… Cetété, l’esprit d’entreprise est au beau fixe !L’équipe éditorialeDOSSIER / <strong>Loisirs</strong><strong>Les</strong> <strong>bons</strong> <strong>concepts</strong> <strong>rencontrent</strong> <strong>leur</strong> <strong>public</strong> 9-13Made in Côte-dOr /Entreprendre en Côte-d’Or /implantation d’entreprises / 17-18CAPP21 : Un nouvel acteur de l’attractivité de la Côte-d’Ortourisme / 19Le nouveau joyau de Beaune date du xviii e siècleL’actualité des <strong>CCI</strong> de Côte-d’Or /Harmonuits, la charte des professionnels de la nuitChambre de Commerce et d’Industrie de Dijon : 2 avenue de Marbotte – 21000 Dijon –Tél. 03 80 65 91 00 – Fax 03 80 65 37 09 – entreprissimolemag@dijon.cci.fr – Directeurde la <strong>public</strong>ation : Patrick Laforêt – Direction éditoriale : Jean Belin, Vincent Jaurou,Philippe Rouiller, <strong>CCI</strong> Dijon, Stéphane Lang, <strong>CCI</strong> Beaune et Esprit Public – Rédacteuren chef : Christian Colombet – Ont collaboré à ce numéro : Bélinda Belin, DéborahMoussu, Emmanuelle Bissieux, Aleth Saint Eve – Photos : Jean-Marc Schwartz –Publicité : Contact’S – 06 82 58 61 67 et 03 80 55 05 68 – Mise en page : EspritPublic – Impression : IPPAC – Maquette : Agence UBM, Dijon. – Abonnement : un an(6 numéros) 15 TTC (27 pour deux ans). Chèque à l’ordre de la <strong>CCI</strong> Dijon.est publié 6 fois par an – Tirage 19 000 ex. Dépôt légal juin 2009.N° de Commission paritaire 1103AD – ISSN 1951-0756.15I-IVPassion d’entrepreneurs / thierry bièvre<strong>Les</strong> professionnels se mobilisent en faveur de la planète 21Dans l’air du temps / InternetInternet au menu du tourisme 23-25L’éco des territoires / commerce<strong>Les</strong> marchés locaux à la recherche d’un nouvel élan 27Vu ail<strong>leur</strong>s / tourismeLe vin est un formidable produit d’appel 29Arrêt sur image /Comme si vous y étiez 313N° 19 Juillet Août 2009


L’interview/François aynardFontenay,une entreprise Patrimoine mondialL’abbaye de Fontenay est l’un des m o n u m e n t s historiques phares de la Bourgogne. Chaqueannée, elle attire plus de 100 000 visiteurs, curieux de découvrir l’un des plus anciens monastèrescisterciens. Aujourd’hui, elle est devenue une vraie petite entreprise culturelle, familiale, dontFrançois Aynard conduit le développement. Un vrai défi dont dépend la vie de ce lieu.Bio-expressOn le sait peu mais cette abbaye,fondée en 1118 par saint Bernard, reste votre demeurefamiliale en même temps qu’elle est devenue une petiteentreprise. Comment s’est opérée cette conversion ?François Aynard : Vendue à la Révolution, l’abbayea été rachetée en 1820 par mes ancêtres, la familleMontgolfier, pour y développer une papeterie. En1906, alors que l’entreprise a été mise en liquidationvolontaire, Édouard Aynard, mon arrière-grand-père,époux de Rose de Montgolfier, rachète l’ensemble àsa belle-famille. Féru d’art, il démantèle, entre 1906et 1914, l’usine qui défigurait les lieux. Durant l’entre-deux-guerres,ma famille n’occupera l’abbaye quepour les vacances mais, en 1946 déjà, elle recevaitdes visiteurs. 774 cette année-là… En 1947, mon père,Hubert Aynard, est le premier à s’installer en permanenceici. Mais, n’ayant pas de fortune personnelle,il y développe une activité professionnelle, agricole,avec une pisciculture, un élevage de vaches charolaiseset la culture céréalière. L’exploitation du domaineest restée longtemps l’activité principale de l’abbaye.Pourtant, avec le développement du tourisme cultureldans les années 60 et 70, les visites ont commencé àl’occuper de plus en plus, l’obligeant à se professionnaliser,aidé par ma mère. En 1977, le cap des 50 000entrées a été atteint. Après le classement de Fontenayau Patrimoine mondial de l’humanité, par l’Unesco,en 1981, il a décidé d’arrêter la pisciculture et l’élevagepour recentrer l’activité sur le développement desvisites. Aujourd’hui, l’abbaye est presque à 100 % unepetite entreprise culturelle, qui accueille en moyenne100 000 visiteurs par an…François Aynard1956 : Naissance à Montbard1978 : Licence de philosophie, à Paris X-Nanterre1982-1994 : Journaliste pigiste en Italie pour RadioVatican, RFI et Libération1995 : Rejoint l’abbaye de Fontenay c o m m e chargéde c o m m u n i c at i on2005 : Il en prend la directionPhoto : J.-M. SchwartzComment, juridiquement, cettepetite entreprise est-elle structurée ?F. A. : L’abbaye elle-même est une affaire en nom propredont mon père est le propriétaire. <strong>Les</strong> visites génèrent800 000 euros de chiffre d’affaires. Une SARL, la Sogef, aégalement été créée pour porter une autre activité : cellede la librairie qui, aujourd’hui, réalise environ 300 000euros de chiffre d’affaires. Au total, cela représente treizeemplois, huit permanents et cinq saisonniers. Trois personnessont affectées à l’entretien du monument, desjardins et du domaine, d’une superficie de 200 hectares,constitué essentiellement de bois. L’entreprise reste trèsfamiliale : mon beau-fils, Francisco Salazar, est chargéde développement, mon épouse Gloria, architecte, de lascénographie des expositions.Loin d’être figé, comme onpourrait le penser d’un monument historique, Fontenayinnove à sa façon. L’année dernière, la forge médiévalea été remise en service, avec la reconstitution d’unmarteau hydraulique identique à celui qu’utilisaientles moines*. Du coup, cette année, vous organisez desdémonstrations de forgeage. Cela a-t-il un impact surla fréquentation des lieux ?F. A. : Oui ! Aujourd’hui, le tourisme culturel s’est diversifié.L’offre est devenue pléthorique, détournant une partie deceux qui visitaient des monuments historiques comme lesnôtres vers des lieux où la découverte est associée au divertissement.Fontenay doit donc trouver les moyens d’attirerle <strong>public</strong>. C’est tout l’objet de notre travail aujourd’hui.Développer la fréquentation qui, depuis vingt ans, oscilleentre 100 000 et 120 000 visiteurs. Le développement deFontenay est lié à la Haute Côte-d’Or, nous attendons desretombées positives du MuseoParc d’Alésia.Comment comptez-vous alimentervotre croissance ?F. A. : Notre chiffre d’affaires, depuis le début de l’année, aprogressé de 10 %, en partie grâce à la hausse moyenne de4 % des tarifs d’entrée (qui sont passés à 9,20 euros pourles individuels adultes). Mais l’essentiel de nos efforts seporte sur la communication, grâce à laquelle nous espérons4Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


SANTÉ ET PRÉVOYANCE,PROTÉGEZVOTRE INDÉPENDANCE.augmenter la fréquentation touristique : lesmailings ciblés (auprès des Tour Opérateurspar exemple), la <strong>public</strong>ité (sur Autoroute Infocette année pendant la haute saison), le siteInternet (qui va être renouvelé d’ici à 2010)ou encore l’édition de documents, distribuéslors des salons. Aujourd’hui, j’essaie d’être unprofessionnel du tourisme, avec une petiteentreprise qu’il faut équilibrer. C’est pourquoila diversification de nos recettes est devenueune nécessité.Quelles sont les pistesenvisagées ?F. A. : Nous proposons déjà d’autres produits,par exemple, pour les groupes. Desformules visite et déjeuner, dans un endroitfermé à la visite, au fond des jardins, là oùont été tournées les dernières scènes du filmCyrano de Bergerac. L’année dernière, nousavons ainsi organisé une dizaine de journées.<strong>Les</strong> visiteurs étaient ravis. Ils l’ont vécucomme un privilège. Nous louons égalementnos salles pour les cocktails et les dîners.Depuis 2007, après une longue interruption,nous avons repris la location du site pour letournage de films (cet été, La Marquise desombres, un téléfilm pour France 2, ndlr). Cetype d’opération a un impact <strong>public</strong>itairecertain : il fait parler du lieu et en donne uneimage vivante aux visiteurs. Cette notion delieu vivant est importante. Un monumenthistorique qui n’organise pas d’événementsest, je le crois, condamné. C’est pourquoi,outre les démonstrations de forgeage dontAujourd’hui, l’abbaye accueille en moyenne 100 000 visiteurs par an.nous parlions, nous montons depuis cinqans une programmation culturelle que nousvoulons de qualité. En 2007, l’exposition deYann Arthus-Bertrand, « <strong>Les</strong> monastères vusdu ciel », a particulièrement bien marché. Ellea permis d’accroître la fréquentation de 5 %en juillet et de 10 % en août. Seule limite àl’exercice : l’organisation de ces événementsa un coût que nous ne pouvons assumersans mécènes. Il y a quelques années, il nefaut pas l’oublier, le déficit d’exploitation aatteint jusqu’à 100 000 euros par an. Aussil’exposition Yann Arthus-Bertrand n’a-t-elleété possible que grâce à l’intervention dela maison Bouchard Père et Fils, à hauteurde 25 000 euros. Aujourd’hui, je souhaitedévelopper le mécénat parce que nous avonsencore de nombreux projets : l’ouvertured’une cafétéria dans les deux ans, celle d’unhôtel à l’endroit de l’ancienne piscicultured’ici dix ans…* Dans le cadre d’un projet scolaire européenauquel a participé le lycée professionnel Eugène-Guillaume de Montbard.nos performances– Le seul site français, inscrit au Patrimoine mondialde l’humanité par l’Unesco, détenu par desparticuliers– Une notoriété internationale– 100 000 à 120000 visiteurs par an– 33 % d’étrangers– Un chiffre d’affaires de 800000 euros générépar les visitesen savoir plusAbbaye de Fontenay – 21 500 Montbard03 80 92 15 00 – www.abbayedefontenay.com5N° 19 Juillet Août 2009Fort de la confiance de 141 000professionnels indépendants,Radiance a créé Pack Profils, unensemble de garanties santé etprévoyance conçu spécialementpour répondre à vos besoins. Ainsiavec Pack Profils, vous bénéficiezd’une protection intégrale pourvous, votre activité et votre famille.Et grâce à la loi Madelin, vousprofitez d’une déduction fiscale devos cotisations. Pour découvrir lesnombreux avantages de Pack Profils,rencontrons-nous !La Mutuelle qui va à l'essentielDIJON5, place de la République0 969 36 4000www.radiance.frEn Bourgogne : AUTUN - AUXERREBOURBON LANCY - CHALON S/SAONE - CHAUFFAILLES - NEVERSSENS


Tableau de bord/ indicateurs de performances3503002502001501005003500030000250002000015000181000017 500016 000015 00014 00013 00012 00011 00010 0009000160140120100806040200Démographie des entreprisesJF200920082007MRecours au travail temporaire en Côte-d’OrNombre de contrats conclusJ F M A M J J A S O N D(Source : DDTEFP de Côte-d’Or)Évolution boursière /<strong>Les</strong> entreprises côte-d’oriennes cotées en bourseCoursen , au4/6/09Variationdepuis le1/1/09Variationsur un anBelvedère 43,99 59,09 % – 49,65 %Tonnellerie François Frères 27,75 25,34 % – 15,73 %Bernard Loiseau 5,04 – 8,20 % – 25,22 %APRR 46,10 – 8,20 % – 37,93 %SEB 28,82 36,46 % – 31,34 %Essilor 33,43 – 0,77 % – 19,05 %Sanofi-Aventis 46,42 2,49 % – 0,23 %Thomson 0,75 – 24,69 % – 82,19 %Vallourec 94,72 19,17 % – 53,70 %Schneider Electric 53,26 0,49 % – 34,41 %Unilever 17,51 0,43 % – 17,62 %Eurogerm 10,05 17,00 % – 38,91 %(Source : Euronext)AMJImmatriculations d’entreprises inscrites au Registre du Commerce Surface de locaux et des autorisésSociétés (Sociétés Commerciales – Sociétés civiles – GIE – Commerçants). 3 T 05(Source : Greffe du Tribunal de Commerce de Dijon)3 T 06200720082009Immatriculations d’entreprises au RCSBâtiments agricoles Bâtiments industriels Bâtiments commerciaux BureauxLicenciements économiques dans la demanded’emploi enregistrée en Côte-d’OrJ(Source : DRTEFP)F2007MA2008M2009JJASNombre de licenciements économiquesJASOONNDDCôte-d’Or /IndicateursSuperficie : 8 763 km 2Densité : 59 hab/km 2(2005)Population1990 : 493867 hab1999 : 506755 hab2007 : 518000 hab(Estimation INSEE)Demandes d’emploisen fin de mois(Toutes catégories)Avril 2009 : 17 342Évolution annuelle : + 25,2 %(avril 2009 – avril 2008)Évolution mensuelle : – 0,3 %(avril 2009 – mars 2009)(Source : DDTEFP)France /IndicateursPIB 2007 : 1 893 Mds d’Évolution du PIB :– 1,1 %(4 e trimestre 2008)Prod. industrielle : – 1,4 %(variation mensuelle – Mars 2009)Parités Euro (au 5/6/2009)Dollar US : 0,71Livre Sterling : 1,14Yen (100) : 0,720(Sources : Enjeux - <strong>Les</strong> Échos)FlashsDernières<strong>public</strong>ationsà la <strong>CCI</strong> DijonCommerce extérieur / Exportationset importations de la Côte-d’Or• Note d’informationsur la conciergeried’entrepriseJuin 2009• L’Agglomérationdijonnaise en chiffresJuillet 2009• Cartographiedes établissementsindustrielsde Côte-d’OrJuillet 2009• La Côte-d’Or enchiffresAoût 2009Ces <strong>public</strong>ationssont disponibles auCentre d’InformationÉconomique de la <strong>CCI</strong>Dijon (en consultationou en vente) outéléchargeables surle site de la <strong>CCI</strong>(uniquement lesdocuments gratuits).www.dijon.cci.frPour recevoir, 2 foispar mois, la lettred’informationséconomiques,InfoEco, contactez :i.ribeiro@dijon.cci.fr.BaromètreBourguignon desAffaires, connaîtrel’opinion des chefsd’entreprises, contact :l.pain@dijon.cci.frExportations(en M FAB)Importations(en M CAF)1 er trimestre 2008 660 5302 e trimestre 2008 741 5613 e trimestre 2008 631 5484 e trimestre 2008 637 5271 er trimestre 2009 527 473(Source : Direction régionale des douanes)7N° 19 Juillet Août 2009


Dossier/ loisirsLe bien-être est la nouvelle dimension de l’univers enchanteur du Château de Courban près de Châtillon-sur-Seine.<strong>Les</strong> <strong>bons</strong> <strong>concepts</strong><strong>rencontrent</strong> <strong>leur</strong> <strong>public</strong>L’exigence des touristes ou des consommateurs, la multiplicité des offres obligentde plus en plus les professionnels de la culture, du sport, des produits régionauxou encore du patrimoine à faire preuve d’inventivité. Désormais, pour être attractifs,ils doivent souvent s’ouvrir à la nouveauté, diversifier <strong>leur</strong> activité. Trouver leconcept qui fera la différence, l’idée qui donnera à <strong>leur</strong> « produit » un supplémentd’âme est devenu un impératif pour satisfaire le <strong>public</strong>. Quelques exemples.9N° 19 Juillet Août 2009


Dossier/<strong>Loisirs</strong>SportL’avenir est aux équipements polyvalentsDans les années 1970-1980, le circuit Dijon-Prenois connaît son heure de gloire. C’estnotamment là qu’en 1981 Alain Prost obtientsa première victoire en Grand Prix de F1.Aujourd’hui, ce circuit racheté en 1995 par un grouped’investisseurs bourguignons indépendants, ambitionnede devenir l’un des plus beaux circuits d’Europe. Cettevolonté explique l’investissement de deux millionsd’euros consacré, depuis 2002, à la sécurité et àl’environnement du site. Jacques Franc, chargé dudéveloppement du circuit Dijon-Prenois, précise : « Avecdes compétitions telles que le DTM, épreuve phare desvoitures de tourisme, avec 150 000 visiteurs par an ettout ce que cela suppose en termes de nuitées, de repas…nous sommes déjà un acteur réel de développementéconomique de la région. Mais, en complément de nosgrandes manifestations populaires, nous nous sommesfixés d’autres axes de développement pour mieux diversifierle profil de notre clientèle. » Le circuit Dijon-Prenois vadonc présenter régulièrement des pièces auto et moto demusée, grâce à un partenariat signé avec l’école EsperaSbarro Montbéliard. Partenaire de l’Automobile Club deBourgogne pour la formation des jeunes conducteurs,Dijon-Prenois travaille également avec la Préfecture,les auto-écoles, les sapeurs-pompiers ou le Samu pourdévelopper des opérations de Sécurité Routière.Confortablement installé au cœur de la Ligue 2, le clubde Dijon Football Côte-d’Or s’est, lui aussi, lancé dansune politique de rénovation de son outil phare : le stadeGaston-Gérard. Pour le club dijonnais, l’objectif consisteà se doter d’ici deux à trois ans d’une infrastructure de22 000 places, en rapport avec son ambition qui consisteà accéder, à terme, à la Ligue 1. Bernard Gnecchi,président du DFCO, indique la direction à laquelle ilsonge pour son club : « Notre stade existe depuis 1924.Or le sport de 1924 et celui d’aujourd’hui n’ont rien àvoir. Demain, les stades seront tous des lieux de vie et deconsommation avec des magasins, des hôtels incorporés,des bureaux et des salles de séminaires pour générer dubusiness… »Complexe sportifLe Klube o u l’é va s i o n au q u o t i d i e n6,5 millions d’euros, 5 500 m 2 sur trois bâtiments, 25 collaborateurs. Autant de chiffres quisituent l’ambition du Klube, ce tout nouveau complexe situé au cœur du parc technologiqueDijon Nord, dans le quartier de la Toison d’Or. Espace de loisirs et de bien-être, le Klube, quirassemble sur un même lieu terrains de badminton, de squash, de futsal, salles de fitness,de musculation, sauna, piscine, jacuzzi, jeux pour enfants de 1 à 12 ans, et… cinq sallesde réunion, a ouvert ses portes le 2 juin. Lors de l’inauguration officielle, le maire de DijonFrançois Rebsamen a salué « une réalisation magnifique et exemplaire, signe d’espoir dansune conjoncture morose », tandis que François Sauvadet, président du Conseil Général deCôte-d’Or, a, lui, souligné que cette structure « apportait une attractivité supplémentaire auterritoire ». Le grand ordonnateur de ce nouvel espace n’est autre que Bernard Gnecchi, présidentde la société de bâtiment L’Entreprise dijonnaise : « Aujourd’hui la vie est stressante, lesgens ont besoin de s’évader régulièrement. J’espère que Le Klube permettra cette évasion et qu’ilaura atteint sa vitesse de croisière d’ici deux à trois ans, le temps que les gens comprennent toutle plaisir qu’ils peuvent se procurer dans un tel espace. À nous de transformer l’essai. Le <strong>public</strong>nous dira si nous avons répondu à son attente… »Le Klube – rue des Fromentaux – Dijon/Ahuy – 03 80 53 03 00 – www.leklube.com10Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


cultureAttirer le monde entieren Côte-d’OrDu 1 er au 5 avril dernier, le premier Festival international du film policiers’est tenu à Beaune. Pour une ville qui a assisté, au xix e siècle, à l’inventiondu fusil chronophotographique grâce au Beaunois Étienne-Jules Marey,c’est une forme de clin d’œil de l’histoire. Pour une ville qui se destine àaccueillir la future école de cinéma de Claude Lelouch, c’est un vrai nouveau départdans le monde du cinéma. La « capitale des vins de Bourgogne » a donc accueillicinéphiles, professionnels et stars du monde entier tels que l’acteur Robert Duvallou le réalisateur William Friedkin. Mais cela ne l’a pas empêché de décerner sonpremier grand prix du jury au Français Bertrand Tavernier pour son film « Dans labrume électrique ». « C’était une première. Ce festival va trouver sa place, mais il fautdu temps pour installer un événement. Pour Beaune, petite ville qui vit comme unegrande ville en raison de sa forte attractivité touristique d’avril à novembre, accueillir unévénement international de cette envergure représente un beau défi », explique AnneCaillaud, adjointe au maire chargée de la culture et de la communication.Le Festival international d’opéra baroque place Beaune à la tête de l’art lyrique européen,depuis 1982. Du 3 au 26 juillet, il fêtera le 250 e anniversaire de la naissance deHaendel et le 350 e anniversaire de la naissance de Purcell. Ces recréations en premièrefrançaise ou mondiale sont une référence qui attire chaque année tous les mélomanesdans le site exceptionnel des hospices de Beaune. Musique sacrée, récital sont aussià son programme réalisé par Anne Blanchard, directrice artistique.FestivalDijon, en « cinémascope »« L’événementiel » est un facteur majeur pour l’attractivité d’uneville. Avec deux festivals de cinéma majeurs, Dijon s’est trouvé denouveaux <strong>public</strong>s.Depuis 18 ans, les Écrans de l’aventure (Festival international dufilm d’aventure) réunissent professionnels de l’image, voyageurs,explorateurs, personnalités ou amateurs (10 000 participants venus du monde entieren 2008) et donnent à voir les meil<strong>leur</strong>es productions audiovisuelles françaises etétrangères. Primé en 2008 : « Maud Fontenoy, À contre-courant ». Le <strong>public</strong> a leloisir de participer aux rencontres et aux débats avec les héros qui l’ont fait rêver.Succès plus récent pour les Rencontres cinématographiques organisées chaqueautomne depuis 2006 par l’ARP, l’Association des auteurs, réalisateurs et producteurs,en partenariat avec la Ville de Dijon. Pendant 4 jours alternent des débats entreprofessionnels et personnalités européennes et américaines – 400 en 2008 – surdes thèmes d’actualité comme la place de la création cinématographique dans laréforme de l’audiovisuel, des avant-premières publiques et aussi des expositions,des projections.en savoir plus• Prochains Écrans de l’aventure :22-24 octobre – www.la-guilde.org• Prochaines Rencontrescinématographiques : 15-18 octobrewww.rencontres-cinematographiques-de-dijon.fr• www.festivalbeaune.com• www.beaunefestivalpolicier.com11N° 19 Juillet Août 2009


Dossier/<strong>Loisirs</strong>patrimoineLa dynamique de territoireChâteauAfin de dynamiser son territoire, lePays Châtillonnais vient tout justed’ouvrir, en ce début du mois dejuillet, un nouveau musée de 2000m 2 , cofinancé à hauteur de 8,5 millions d’euros parl’État, le Conseil régional de Bourgogne, le ConseilGénéral de la Côte-d’Or et la Communauté de communesdu Pays Châtillonnais. De nombreuses piècesceltiques et gallo-romaines découvertes sur ce territoire,dont le célèbre vase de Vix, se trouvent exposéesdans cet espace pensé par l’architecte Antoine Stinco.« Dorénavant, nous avons un équipement susceptible dedevenir une locomotive pour le Pays Châtillonnais et laLe château de Co u r b a n se suffit à lui-m ê m ePierre Vandendriessche pense, crée, conçoit, aménage et exploite. Le Châteaude Courban, en plein cœur du Pays Châtillonnais, à deux heures deParis, c’est lui. Dans cette demeure où le patrimoine ancien se marie avecla modernité dans le moindre recoin, il n’a, en effet, cessé de bâtir, derénover depuis onze ans. Des chambres bien sûr, mais aussi des jardins,des terrasses, une bibliothèque, un restaurant, des salons de réceptions,un sauna, un hammam avec soins du visage et du corps… Pierre Vandendriesschelivre l’esprit qu’il a voulu donner au château de Courban : « Ilexiste très peu d’hôtels ★★★ avec nos prestations. Ici, le concept c’est le luxedans la simplicité. Nous sommes dans l’esprit du pays avec le bois, la terre,les vignes… Dans un cadre tout confort, authentique, notre clientèle peuts’immerger sans avoir à courir ail<strong>leur</strong>s et sans avoir à dépenser 400 eurospar jour. »Château de Courban – 7 rue du Lavoir – 21 520 Courban03 80 93 78 69 – www.chateaudecourban.comHaute Côte-d’Or. Mais pour que les touristes aient encoreplus envie de venir au musée, il faut qu’ils puissent séjourneraux environs. C’est pourquoi il faut accompagner l’installationd’hôtels, de restaurants et de gîtes à proximité »,estime Laurent Schembri, chargé du développementdu nouveau musée du Pays Châtillonnais. Henri Julien,président de la Communauté de communes du PaysChâtillonnais et conseiller général, lui emboîte le pas :« Un hôtel pouvant recevoir trente à quarante personnesest en projet. Mais cela ne suffira pas. Ce musée a aussibesoin d’avoir d’autres atouts. Nous souhaiterions, parexemple, que l’État transforme la forêt avoisinante envéritable parc national. »Lieu de mémoire où s’entremêlent mythe et réalité,Alésia est aujourd’hui, lui aussi, le théâtre d’un projetambitieux. Moyennant un investissement de 52millions d’euros du Conseil Général de la Côte-d’Or,le MuséoParc Alésia comprendra deux pôles : dansla plaine des Laumes, un Centre d’interprétation quifera revivre la bataille d’Alésia ; sur le mont Auxois, unMusée archéologique qui retracera la vie sur le site de lapréhistoire à nos jours. Dès 2011, les 150 000 visiteursespérés pourront ainsi tout comprendre du contexte etdu siège de 52 av. J.-C. Mais pas seulement… Grâce àVercingétorix et à ses exploits légendaires, ces milliersde touristes seront invités à fréquenter l’environnementd’Alésia. Le Conseil Général de la Côte-d’Or compte, eneffet, s’appuyer sur ce MuséoParc pour contribuer audéveloppement touristique de la région. « Nous souhaitonsque l’économie locale bénéficie de cette opérationd’envergure. Pour attirer les touristes, le MuséoParc seramaillé avec les autres sites de Côte-d’Or et de Bourgogne.La mise en place d’un axe Bibracte, Alésia et Châtillon-sur-Seine participe de cette logique », explique Jean-ClaudeRey, pilote de la mission Alésia Développement.Conseil Général de la Côte-d’Or - Mission Alésia -Bernard TschumiLe Centre d’interprétation du MuséoParc Alésia.12Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


Produits régionauxSavoir ouvrir ses portesL’animation de notre site de production est vitale parcequ’aujourd’hui les consommateurs veulent savoir d’oùviennent les produits qu’ils achètent et comment ilssont fabriqués. Ils ont besoin de se réapproprier lesproduits ». François Piffaut, responsable de l’œnotourismeet de la communication au sein de Veuve Ambal, est,comme beaucoup d’autres spécialistes des produitsrégionaux, convaincu que le <strong>public</strong> a besoin de pénétrerdans les coulisses. Voilà pourquoi cette maison fondéeen 1898, aujourd’hui numéro un des vins effervescents enBourgogne, organise de nombreuses visites guidées deson site de production de Montagny-lès-Beaune. Ce typed’ouverture au grand <strong>public</strong> permet à Veuve Ambal de fairede ses clients les premiers ambassadeurs de la marque.Une démarche qui trouve son origine au sein de l’associationVive la Bourgogne. <strong>Les</strong> vingt-trois entreprises agroalimentairesqui composent cette association ont chacuneun savoir-faire régional qu’elles cherchent constamment àpromouvoir dans les grandes surfaces, mais aussi lors desalons à l’étranger, et sur <strong>leur</strong> lieu de production. <strong>Les</strong> Anisde Flavigny, la Moutarderie Fallot à Beaune, les fromageriesGaugry à Brochon et Berthaut à Epoisses, le pain d’épicesMulot-Petitjean à Dijon… sont aussi ouvertes à la visiteou proposent de séduisants points de vente sur place.Sans oublier l’Imaginarium et le Cassisium à Nuits-Saint-Georges qui sont passés au stade de la scénarisation de<strong>leur</strong> produit, les vins effervescents et la crème de cassis.Certains événements ont été précisément créés pourrenforcer le sentiment de proximité avec le client. C’est, parexemple, le cas de la Foulée des vendanges, parrainée pardes sportifs de hautniveau. Cette opérationqui, le 17 octobre 2009connaîtra sa 19 e édition,est une course enplein cœur des vignobles et des rues de Savigny-lès-Beaune.<strong>Les</strong> 600 coureurs qui la disputent ont le droit à une visitedes caves en règle et repartent tous avec une bouteille devin offerte. Octavio Bruno, organisateur de la Foulée desvendanges, raconte : « C’est une façon de faire connaître nosvins et ça fonctionne. Le lendemain de la course, nombreuxsont les coureurs qui reviennent acheter du vin… » Autour duvin toujours, chaque village a quasiment sa balade œnologique.La plus connue depuis 14 ans, la Balade gourmandede Ladoix –Serrigny a innové avec ce concept. Une baladede cinq kilomètres avec des étapes « repas » tous les sixcents mètres au milieu des vignes. Chaque participant –environ 3 200 le premier dimanche de juillet – se promèneun verre et un fascicule à la main pour aller à la rencontredes vignerons qui l’inspirent. « <strong>Les</strong> gens sont enchantés. Onsort de la manifestation classique avec une telle démarche.Beaucoup de participants reviennent à la propriété avec desamis qui ramènent des amis… », savoure Patrick Mallard,vigneron et président de l’association.en savoir plus• Veuve Ambal – Le pré neuf – 21200 Montagny-lès-Beaune03 80 25 01 70 – www.veuveambal.com• La Foulée des vendanges – www.foulee-des-vendanges.com• Balade gourmande de Ladoix-Serrigny – domainemallard@hotamail.fr• www.vivelabourgogne.fr – www.alesia.com – www.musee-vix.fr – www.circuitdijon-prenois.com– www.imaginarium-bourgogne.com – www.cassissium.comVélorouteDé c o u v r i r la Bo u r g o g n e à véloLe concept de la véloroute est simple. Il s’agit d’un itinéraire cyclable delongue distance, aménagé de façon agréable et sûre pour les cyclistes (lapente ne doit pas, sauf exception, être supérieure à 3 %). Il est composéde multiples tronçons sur lesquels le type d’aménagement peut varier :voie verte, bandes cyclables… Différents parcours sont ainsi disponiblespour découvrir la Bourgogne. De Migennes à Dijon, l’un de ces parcoursoffre 212 kilomètres à travers vignobles et bocage, châteaux et patrimoineindustriel, villages de caractère et grande ville. Dans le cadre de son agence de voyage Détours in France, FlorentLeroux propose à ses clients majoritairement nord-américains des séjours clés en main avec hôtels, restaurants,dégustation de vins, visites de château, de villes. Souvent une promenade sur l’une de ces véloroutes est intégrée: « Le vélo fait partie de la culture des américains du nord. C’est un bon moyen de séduire ce <strong>public</strong>. »– Le Tour de Bourgogne à vélo – www.bourgogne-a-velo.com– Bourgogne Randonnées - www.detours-in-france.com13N° 19 Juillet Août 2009


N° 19 Juillet Août 2009Actus <strong>CCI</strong> de Côte-d’OrSupplément détachable du Magazine économique des Chambres de Commerce et d’Industrie de Côte-d’Or© FotoliaHarmonuitsLa <strong>CCI</strong> Dijon veut faire les beauxjours des professionnels de la nuit<strong>Les</strong> entreprises de l’univers de la nuit, discothèques, bars, restaurants… ont lavolonté permanente de lutter contre les bruits excessifs, les risques liés à laconsommation d’alcool et de drogue n o ta m m e n t. Surtout depuis qu’elles peuvents’appuyer sur l’opération Ha r m o n u i t s et sa toute récente « charte de la vienocturne à Dijon », initiée par la <strong>CCI</strong> Dijon, la Ville de Dijon, l’UMIH Côte-d’Oret le soutien de l’État. Une grande première nationale !Agir afin que les entreprises soient dans les meil<strong>leur</strong>esconditions pour exercer <strong>leur</strong> métier, mais aussi les aider àgrandir dans <strong>leur</strong> citoyenneté et <strong>leur</strong> engagement sociétal,fait partie des missions de la <strong>CCI</strong>. La vie nocturne fournitune bonne occasion à tous de se mobiliser dans la préventiondes risques : nuisances sonores, consommationd’alcool, de drogue, de tabac…Pour Patrick Jacquier, premier vice-président de la <strong>CCI</strong>Dijon et président de sa Commission Tourisme : « Cettemission s’inscrit dans la grande professionnalisation desétablissements. Il s’agit aussi de promouvoir une animationrespectueuse de Dijon permettant d’attirer et deretenir le touriste, l’étudiant. Nous avons voulu impliquerles jeunes eux-mêmes dans notre démarche. » Tandis queN° 19 Juillet Août 2009I


Harmonuits /pour le sénateur-maire de Dijon FrançoisRebsamen : « Cette mission est indispensableaujourd’hui, surtout auprès desjeunes, et joue un rôle de prévention pourque chacun puisse profiter de la ville sansprendre de risques et dans le respect detous… ». Quels messages faire passer auxjeunes ? Le mieux étant de le <strong>leur</strong> demander.<strong>Les</strong> 37 étudiants de première annéedu BTS Communication des entreprisesdu lycée des Arcades, à Dijon, déjà à l’originede la création du nom Harmonuits,ont récidivé en rédigeant avec <strong>leur</strong>s motsles 10 slogans du code de bonne conduiteà l’intention des jeunes noctambules :« Choisis avant de t’accouder, c’est tonverre ou bien tes clefs ! »,« Sans la drogue, la fête est plus folle ! »,« Sans cou<strong>leur</strong>, il n’y a pas de bonheur ! »,« Tu ne prendras pas ton pied sans teprotéger ! »,« Parce que c’est toi qui fais tout ça,Harmonuits est faite pour toi ! ».Après l’implication des Bac + 2, la <strong>CCI</strong>entend aussi mobiliser les étudiants duGroupe ESC Dijon Bourgogne qui, à <strong>leur</strong>manière, devraient apporter <strong>leur</strong> contributionà la « fabrication » d’un monde dela nuit serein et apaisé à Dijon.Bonne tenue exigéePour les professionnels de la nuit, s’engageantà signer la charte, ils ont aussi13 points à respecter allant de la sensibilisationdes clients aux nuisances, la prisedes dispositions nécessaires concernantle bruit en rapport au voisinage, la formationdu personnel, l’interdiction del’open bar, à la participation à des actionsd’information sur les dangers de l’alcoolet de la drogue, à la mise à dispositionde distributeurs de préservatifs, à l’incitationde la clientèle à stationner lesvéhicules de manière réglementaire, ouencore à la lutte contre la discriminationet la promotion de la sécurité routière.L’adhésion à cette charte donne lieu à unlabel fort intéressant pour les entreprises,soucieuses de l’image des professionnelsde la nuit. Un comité de médiationsera créé pour traiter en amont de toutesles difficultés avec les usagers et la<strong>Les</strong> temps forts• Le lancement de l’opération Harmonuits sera marquépar des temps forts avec des campagnes d’affichage etde communication, la distribution de flyers dans les buset sur le campus…• Une carte recensera les établissements labellisés. Ellesera distribuée au grand <strong>public</strong> et consultable sur lessites de la Ville, de l’Office de tourisme et de la <strong>CCI</strong> Dijon.La distribution d’un kit lors des premiers soirs du lancementdevrait marquer les esprits. Il comprendra tousles objets de « première nécessité » : cendrier de poche,éthylotest, préservatifs, sous-bock et documentation deprévention.population. 430 entreprises sont potentiellement concernées.Le Comité de labellisation, après visite et instructionpar la <strong>CCI</strong> Dijon avec les services de l’État, la Ville deDijon et l’UMIH, délivre ce précieux sésame vers la qualité(lire le témoignage de Christophe Le Mesnil, ci- dessous).Harmonuits va donc bien au-delà d’un simple code dequalité d’une profession, un peu à la marge du mondeéconomique. De son côté, la <strong>CCI</strong> s’engage pour le développementde ce secteur et son intégration au mieux dansla vie de la cité. Facteur de rayonnement et d’attractivité, lavie nocturne a sa partition à jouer !en savoir plusNathalie Vozinski – 03 80 65 91 40n.vozinski@dijon.cci.frTémoignageChristophe Le Mesnil,co‐gérant du ChatNoir à Dijon, viceprésidentde labranche discothèquede l’UMIH Côte-d’Or,un des 12 premiersétablissementslabellisés :« J’apprécie ce label. Ilaméliore notre imagedes professionnelsde la nuit vis-à-visdu grand <strong>public</strong>.Un label, c’est aussi une reconnaissance, alors que nousn’avons aucune certification qualité à notre disposition.Un vide est comblé ! Il va me -permettre de bénéficier del’accompagnement de la <strong>CCI</strong> Dijon lors de toutes les étapesdu développement de mon entreprise. Très appréciableaussi sera le Comité de médiation. Il facilitera la résolutionrapide de nos problèmes. »IIL’actualité d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


<strong>CCI</strong> formation Côte-d’Or/BTS en alternance :la vraie bonne solutionIntéressant pour les entreprises qui souhaitent renforcer<strong>leur</strong> équipe et préparer un recrutement, le BTS en alternancec’est un contrat de professionnalisation de deux ans, sansobligation de recrutement, des aides financières accordées àl’entreprise et la conjugaison réussie entre périodes d’enseignementgénéral, technologique et professionnel, et activitédans l’entreprise.4 BTS pour intégrer de jeunes collaborateurs dans des fonctionscommerciales ou d’assistanat :– BTS Assistant(e) de gestion PMEFonction d’accueil, de traitement des informations, gestioncomptable, commerciale et administration du personnel.– BTS Négociation et Relation ClientsFonction de négociation et de conclusion des ventes, développementet fidélisation de clientèle, poste itinérant.– BTS Management des Unités CommercialesFonction d’organisation – gestion de point de vente, négociation,développement des actions mercatiques, maintien etdéveloppement de partenariats.– BTS Commerce InternationalFonction de négociation et de gestion des achats et des ventesà l’export.<strong>CCI</strong> Formation soutient l’entreprise dans sa démarche derecherche de candidats :– sélection des candidats sur dossiers, tests et entretienprofessionnel– sélection de candidats en rapport avec le profil recherché– mise en relation avec des candidats– accompagnement dans le montage du contrat de professionnalisation.en savoir plusContact jeunes : Sophie Delorme – 03 80 72 58 96sophie.delorme@escdijon.euContacts entreprises : Séverine Delidais – 03 80 65 91 72severine.delidais@escdijon.euNouveau :Formation Manager des affaires financières-contrô<strong>leur</strong> de gestion<strong>CCI</strong> Formation propose une nouvelle formation pour répondre aubesoin de recrutement des entreprises confrontées à l’évolution dela normalisation en matière de procédures comptables et financières: normes comptables internationales IAS/IFRS ; lois SarbannesOxley (SOX). Elle donne accès aux métiers de contrô<strong>leur</strong> de gestionindustrielle, chef comptable, auditeur en cabinet, contrô<strong>leur</strong> financier.Elle délivre le titre consulaire de Contrô<strong>leur</strong> de Gestion, homologuéde niveau Bac+3/4, inscrit au Répertoire des CertificationsProfessionnelles (RNCP, niveau II).Programme (455 h) : comptabilité, gestion, communication, conduitedu changement, anglais financier, techniques d’audit interne,études de cas concrets.Destinataires : demandeurs d’emploi, étudiants en contrat de professionnalisation,salariés en formation continue Bac + 2.Début de la formation : septembre 2009en savoir plusEmilie Héritier - 03 80 39 19 54 - e.heritier@beaune.cci.frÀ suivreFormer contre le risqueDans le cadre de l’obligation réglementaire pour lesemployeurs de former <strong>leur</strong> personnel, quel que soit <strong>leur</strong>statut, à la sécurité incendie sur le lieu de travail, <strong>CCI</strong>Formation propose une formation d’équipier de premièreintervention (EPI).D’une durée de 4 heures, assurée par un intervenant qualifiéen sécurité incendie par le Centre National de PréventionProtection, la formation EPI donne les compétences pour :• Prévenir les risques d’incendie• Donner l’alerte (consignes entreprise)• Lutter activement sur un départ d’incendie seul ou enéquipe constituée avec des extincteurs portatifs appropriés• Connaître l’utilisation d’un robinet d’incendie armé (RIA)• Connaître les différents emplacements des moyens de miseen sécurité et d’intervention de l’entrepriseen savoir plusSophie Heinrich – 03 80 65 91 74 – sophie.heinrich@escdijon.euIIIN° 19 Juillet Août 2009


<strong>CCI</strong> flashs / infos pratiquesGarder le cap / <strong>Les</strong> <strong>CCI</strong> sur le pontPour faire face à la crise, les <strong>CCI</strong> de Beaune et Dijon ont mis en place des actionspragmatiques, efficientes, de vraies solutions utiles aux entreprises :– n° vert 0 800 805 021, en cas de difficultés de financement ;– Gardez le cap, en 7 règles d’or et 5 fiches pratiques qui posent les problèmesrencontrés, proposent des solutions et donnent les contacts nécessaires ;– enquête de terrain auprès de 500 entreprises pour connaître et évaluer précisémentles difficultés et <strong>leur</strong>s besoins ;– mobilisation de tous les « outils » <strong>CCI</strong> : R’MES en faveur des sous-traitants, Alizépour un transfert de compétences, Ecobiz le réseau professionnel des entrepreneurs…La charte DEFIPAC, lancée le 24 juin, fédère l’ensemble des associations, fédérations,ou organisations professionnelles d’entreprises pour une action coordonnée.Mobilisons-nous ensemble !en savoir pluswww.gardezlecap.dijon.cci.fr – n° vert 0 800 805 021Apprentissage / On innoveDans un contexte économique difficile, la <strong>CCI</strong> Dijon redouble sesefforts en faveur de l’apprentissage, plus que jamais solution d’avenirprofessionnel pour les jeunes. Forte de sa longue expérience en gestion descontrats d’apprentissage, elle va plus loin, dans l’esprit du plan national« Génération active ». Après le lancement d’ateliers d’information et depréparation à la recherche d’emploi, après une réunion mobilisant parentset rectorat, le Centre de ressources Point A Jeunes de la <strong>CCI</strong> Dijon a misen place un « job dating » original. En un minimum de temps, plus de 100jeunes en recherche d’apprentissage ont pu échanger avec 30 entreprisesparticipantes proposant une soixantaine de contrats avec des perspectivesd’avenir. Avec un concert de musique afro pour clore la journée, ce rendezvousprofessionnel à renouveler n’a pas oublié la convivialité !en savoir plusSylvie Cornevin – 03 80 65 92 32 – s.cornevin@dijon.cci.frAéroport Dijon-Bourgogne / Destinations évasionLa saison d’été a bel et bien débuté, avec un vol direct Dijon-Figari (Corse)tous les samedis et ce jusqu’au 26 septembre, et tous les jeudis du 2 juillet au27 août Dijon-Monastir en Tunisie. Mais depuis Dijon, on peut aussi aller en Italie,Croatie, Sicile, Russie, Norvège, aux Pays Baltes et au Maroc ! <strong>Les</strong> vols vacances,c’est partir encore plus loin, en décollant au plus près.en savoir plusAéroport Dijon - 03 80 67 67 67 - www.dijon.aeroport.frÉcole du Dirigeant / L’excellence de la formationLe parcours Badge, formation longue durée, a été spécialement conçu pourpermettre aux dirigeants de mener une réflexion stratégique sur <strong>leur</strong> entreprise.Au bout de 26 journées, le dirigeant maîtrisera neuf sujets fondamentaux dontle pilotage et la stratégie d’entreprise, la productivité des achats, les plansmarketing et commerciaux, le diagnostic financier et la gestion de la croissance,le développement des systèmes d’informations, du management au leadership…Idéal pour élaborer un plan de développement ou de repositionnement de sonactivité. Chaque formation Badge accueille au maximum 10 participants. Ce labelest reconnu par les Grandes Écoles, puisqu’il est encadré par le Groupe ESC DijonBourgogne. Début du parcours : septembre 2009.en savoir plusPhilippe Bugeau – 03 80 65 92 74 – p.bugeau@dijon.cci.frSoldes / NouveautésLe coup d’envoi des soldes d’été a étédonné mercredi 24 juin 2009 à 8h, et cejusqu’au 28 juillet. Dans le cadre de la Loide Modernisation de l’Économie en vigueurdepuis le 1 er janvier 2009 (Décret n° 2008-1343 du 18 décembre 2008), les commerçantsont droit, outre les deux périodes de 5semaines nationales, à 2 semaines supplémentairespar an, fixées librement : soit 2semaines continues, soit 2 fois une semaine,à condition qu’elles s’achèvent au plus tardun mois avant le début des périodes de soldesnationales fixes. Ces périodes de soldescomplémen taires doivent faire l’objet d’unedéclaration auprès de la Préfecture de Côted’Or(Bureau des Polices Administratives,53 rue de la Préfecture 21000 Dijon) par lecommerçant. Soit par lettre recommandéeavec avis de réception, soit en ligne sur lesite du ministère concerné :telesoldes.dgccrf.bercy.gouv.fr.en savoir plusSamuel Cuzin – 03 80 65 92 78 – s.cuzin@dijon.cci.frPME/ Rallye : 2 e éditionLe Club des Entreprises de la Côte en partenariatavec le Club des entreprises du Val de Saôneet le soutien de la <strong>CCI</strong> Beaune, organise le rallyedes PME, ouvert aux chefs d’entreprise, cadresdirigeants et salariés du sud Côte-d’Or. Bénéficespour l’entreprise : se faire connaître, échanger,renforcer l’esprit d’équipe. Il aura lieu vendredi4 septembre au départ de Beaune à la découvertedes savoir-faire des PME locales, avec animationsconviviales et remise des prix aux meil<strong>leur</strong>s« équipages »!en savoir plusLaurie Blachère – Service Industrie <strong>CCI</strong> Beaune03 80 26 39 68 – l.blachere@beaune.cci.frFilière Vin/Formation managementUne formation destinée spécialement auxagents de maîtrise et chefs d’équipe de lafilière vin, pour accroître <strong>leur</strong>s compétences enmanagement, c’est « Form’action », bénéficiant dusoutien du Conseil Régional de Bourgogne et del’État. Sur une durée de 6 à 8 mois, elle comprendune formation collective inter-entreprises de7 jours et demi en alternance avec une formationindividuelle en entreprise de 4 à 5 demi-journées.Début : novembre 2009.en savoir plusSoumia Mojtahid – Service Filière Vin <strong>CCI</strong> Beaune03 80 26 39 74 – s.mojtahid@beaune.cci.frIVL’actualité d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


Made in Côte-d’Or/ flashsHillebrand France /Benoît Systèmes /Handicap etautonomieConcepteur dans l’âme, Robert Benoît(Benoît Systèmes 21450 Billy-lès-Chanceaux– 03 80 96 51 25 – www.benoitsystemes.com)n’a de cesse depuis 30 ans de mettre sestalents d’ingénieur au service de l’améliorationdes conditions de vie des handicapés et de<strong>leur</strong> autonomie. Leader des motorisationspour fauteuils roulants faciles à installer et àtransporter, il vient de recevoir le prix régional« de l’initiative en économie sociale » du CréditCoopératif pour de constantes innovations : lekitcool, accessoire directement amovible sur lefauteuil permet en un clin d’œil d’assurer à lapersonne handicapée une position de détenteincomparable sur le plan ergonomique. Àvenir : des vidéos de démonstration et unguide d’achat et de réglage des fauteuilsroulants sur un nouveau site internet. Sanscompter plusieurs autres prototypes en coursde réalisation.Film miracleRoussel /Objectif zéro déchetFondée en 1993, l’entreprise Roussel(Quemigny–Poinsot – 06 07 53 77 11),spécialisée en débroussaillage et élagage,fait de la préservation de l’environnementson cheval de bataille. Ce qui la pousse àinnover toujours plus pour le recyclage desdéchets du bois. Après collecte, triage etséchage naturel, le bois blanc (peupliers,saules) transformé en plaquettes de« paillage » sert de désherbant naturelpour les massifs de f<strong>leur</strong>s. La majeurepartie des déchets devient carburantpour chaudières à bois, à raison d’unrendement énergétique de 95 % et d’uncoût inférieur à 1 e par mètre cube produit,le pacte écologique est tenu. Mieux quele fuel, particuliers et collectivités localesen redemandent ! Nouveau challenge deChristian Roussel : la récupération descendres des chaudières et <strong>leur</strong> réutilisationdans la filière agricole pour un vrai cyclenaturel.Attention, vins à bord ! Spécialisée dansle transit international des boissons, enparticulier des vins et spiritueux, la sociétéHillebrand France (ZI Beaune Vignolles –03 80 24 43 00) – dont le DG est PhilippeBruneau – filiale de Hillebrand Group quia pour Président Gérard Desbois, en prendun soin tout particulier. Lancé en novembre2008, son procédé original, le « Vin Liner »,garantit au vin la meil<strong>leur</strong>e protection possibledurant son transport. Plus de crainte detransit prolongé, ce film protecteur facile àinstaller à l’intérieur même du conteneur, faitbarrage aux chocs thermiques, à l’humidité,ainsi qu’aux mauvaises odeurs qui pourraients’infiltrer. L’innovation dont le bourgogneavait besoin !Taxi-Brousse /Parole d’ouvriersDestin exemplaire que celui du villagede Sainte-Colombe-sur-Seine, construitautour de sa forge, puis de son usine etqui comptait encore 600 employés dansles années 1970. Fils et petit-fils d’ouvriersde l’usine, Raphaël Thiéry a eu à cœur defaire parler la mémoire des anciens « avantqu’il ne soit trop tard ». Pari gagné ! Desa rencontre avec l’écrivain et metteur enscène Patrick Grégoire naît « Métallos etdégraisseurs », spectacle de la compagnieTaxi-Brousse (représentations les 11, 12 et13 septembre à Sainte-Colombe, en octobreet début 2010 en Côte-d’Or – 03 86 22 6729). La mémoire industrielle, portée par untravail original sur la « matière » sonore, estmise en scène à travers sept générationsde tréfi<strong>leur</strong>s dont les vies se confondentavec l’histoire de l’usine et de la métallurgiefrançaise. Un grand pan d’humanité, tout<strong>public</strong> conseillé !15N° 19 Juillet Août 2009


Entreprendre en Côte-d’Or / flashsEstaminet des Meix / Proximité et convivialité au menul’heure où la ruralité souffre de laÀ désertification de ses commerces etservices, le village de Puligny-Montrachet aretrouvé un élément essentiel à sa convivialité.Depuis deux ans, sous l’impulsion et avec lesoutien actif des élus locaux et de la <strong>CCI</strong>Beaune, l’Estaminet des Meix, café-brasserieépicerie,offre un espace attractif pour lapopulation locale et les touristes. XavierHager tient l’épicerie, qui se veut un vraiservice de proximité (produits régionaux frais,à la coupe, articles de première nécessité,dépôt presse) ; Lydie son épouse, côté caférestaurantavec terrasse, propose avec sonéquipe des repas style brasserie, sans oublierles petits déjeuners où se côtoient en touteconvivialité viticulteurs locaux et touristes deshôtels avoisinants.en savoir plusL’Estaminet des Meix – place des Marronniers –21190 Puligny-Montrachet – 03 80 21 33 01Entreprise Barbaud / Maître couvreurQualité et savoir-faire valentbien un trophée ! C’estpour sa restauration du châteaude Grobois que l’entrepriseBarbaud, spécialisée encouverture-zinguerie-charpente,a reçu le trophée Aléonard 2008Monuments historiques. Unereconnaissance méritée pourJean-Yves Barbaud, ce Maître couvreur qui travaille « dansle respect des règles de l’art », à la manière des anciens. Etpour la toiture du château, c’est une nouvelle jeunesse. Jean-Yves Barbaud se veut aussi partie prenante dans la lutte pourles économies d’énergie en promouvant l’isolation avec dela laine de bois, écologique et plus performante que la lainede verre.en savoir plusBarbaud – 2 bis rue de Bard – 21460 Corrombles – 03 80 96 30 47Esperanto/ La belle adresseCela fait six ans que Jill etPascal Labranche ontélu domicile à Nolay et qu’ilsréservent un accueil de choix à<strong>leur</strong>s visiteurs. Leur demeurevaut le coup d’œil. Cetteancienne tannerie du xviii esiècle comporte deux chambresd’hôtes de charme en poutresapparentes, chêne et tomettes,où il fait bon profiter du lieu« l’esprit d’un moment ». Aurez-de-chaussée, deux galeriesd’art font la part belle à la créativité et à la découverte : l’occasion entre autresde découvrir les créations de Pascal Labranche, graphiste-illustrateur. ChezEspéranto, l’échange est tout un art de vivre.en savoir plusEsperanto – 16 rue Sadi Carnot – 21340 Nolay – 03 80 21 79 41www.graphiste-illustrateur.frACDL / Tout pour bien déménagerAprès une expérience de gérant de sociétédans le secteur du déménagement,Nicolas Aubague propose désormais sesservices aux particuliers qui effectuent <strong>leur</strong>déménagement par eux-mêmes (80 % selonles statistiques !). Sa société ACDL (prêtd’honneur APH21) regroupe en un seul lieud’approvisionnement toutes les fournituresindispensables et adaptées : des cartons (duen savoir plusACDL – 5 rue de Gray – 21000 Dijon – 03 80 47 34 17 – www.demenagerseul.complus basique au plus sophistiqué tels que lecarton-penderie qui peut recevoir jusqu’à 30cintres), papiers bulle, housses, marqueurs,aux équipements « lourds » (diables,véhicules spéciaux en location). Le clientpourra demander une prestation pour lenettoyage des lieux déménagés ou un servicebaby-sitting le jour J… Il fallait y penser !16Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


Entreprendre en Côte-d’Or/Implantations d’entreprisesCAPP21 : Un nouvel acteurde l’attractivité de la Côte-d’OrDepuis le 15 m a i, la cellule accueildes porteurs de projets de la <strong>CCI</strong>Dijon se n o m m e CAPP21. Grâceà sa c o l l a b o r at i o n étroite av e cles f o r c e s vives du développementé c o n o m i q u e r é g i o n a l, cettes t r u c t u r e a i d e d e n o m b r e u xinvestisseurs à s’implanter enCô t e-d’Or.L’implantation d’entreprises et leredéploiement d’activités constituentun enjeu vital pour ledéveloppement des territoires.En 2007, conscient de ce défi, PatrickLaforêt, président de la <strong>CCI</strong> Dijon, amis en place une cellule accueil desporteurs de projets intégrée au réseaudes acteurs du développement économiquede Bourgogne. Après deux années d’expérimentation,cette structure a officiellementpris le nom de CAPP21 avec pour signatureConseils et solutions d’implantation pourl’entreprise. Lors du lancement de cettenouvelle appellation, Patrick Laforêt a soulignéqu’il fallait redoubler d’efforts pourmaintenir l’attractivité de la Côte-d’Or :« Quels sentiments éprouvons-nous lors del’implantation d’une entreprise nouvelle ?De la satisfaction car cela signifie que notreéconomie se rajeunit et se vivifie. De lafierté également. Crise ou non, nous avonsdonc l’impérieuse obligation de travaillerà l’attractivité de nos territoires », avantde poursuivre : « Notre cellule CAPP21 aaujourd’hui les moyens et les compétencespour faire un accompagnement de qualitéauprès des porteurs de projets ».CAPP21 est, en effet, désormais en capacitéde proposer un accompagnementpersonnalisé qui répond au mieux auxattentes des porteursde projets, mais aussi d’offrir dessolutions pertinentes, des interlocuteursréactifs ou encore un pilotage et un suiviactifs. <strong>Les</strong> atouts de CAPP21 sont multiples :connaissance des disponibilités foncières etimmobilières en Côte-d’Or, connaissancedes procédures et réglementations (zones enprojet, requalifications, révision de PLU…),visibilité sur les réseaux et dispositifs d’aidesau financement. Cette expertise de CAPP21repose sur les compétences de la centainede collaborateurs de la <strong>CCI</strong> Dijon en matièrede : création d’entreprise, de suivi postcréationet de formation managériale, derecueil de données économiques cibléesavec BASECO, de Réseau Entreprises Côted’Or(RECO) avec ses 31 clubs et ses 1 000entreprises. Sans compter deux servicesinédits dont la vocation est de simplifierles démarches du chef d’entreprise quiveut s’implanter : Formalisy pour accompliraisément toutes les formalités légales et17N° 19 Juillet Août 2009


Entreprendre en Côte-d’Or/ implantations d’entreprisesInstalisy pour faciliter l’installation des nouveaux collaborateursdes entreprises en Côte-d’Or.Interface entre les investisseurs et le territoireAujourd’hui, les premiers résultats sont là, concrets(lire encadré). CAPP21 joue ainsi pleinement son rôled’interface entre les porteurs de projets et le territoire.<strong>Les</strong> premiers investisseurs sont là pour en témoigner. Àl’instar du groupe Altomia, spécialiste de la traductionde documents professionnels en quarante-cinq langues,déjà implanté, entre autres, à Berlin, à Londres et auMaghreb, qui a récemment fait appel à CAPP21 pours’implanter à Dijon afin de mieux développer sa clientèleGrand Est. Nicolas Batas-Bjelic, directeur de projets,explique : « Nous souhaitions être accompagnés lors denotre démarche et notamment trouver des locaux d’unesurface de 30 à 70 m 2 , proches de la gare et bien desservispar les axes routiers, sans avoir à réaliser de travaux. Unmois après notre prise de contact avec CAPP21, nous noussommes installés près du parc de Mirande, au pied de larocade, dans un centre d’affaires où nous n’avons eu qu’àbrancher nos ordinateurs. Pour nous qui ne connaissionspas Dijon, le gain de temps a été très important. »Altitude Infrastructure doit installer 122 antennesrelais pour couvrir en haut débit les zones blanchesde Bourgogne, à la demande du Conseil régional.Cette société était à la recherche d’une implantationappropriée. Ce groupe a trouvé, un mois plus tard,chaussure à son pied à Quetigny. Ilham Ghali, responsableadministrative et commerciale de NetBourgogne,filiale d’Altitude Infrastructure, reconnaît que « ce site,à Quetigny, répond exactement au cahier des chargesque nous avions donné ». Mais CAPP21 n’œuvre pasen vase clos. Anne-Gaëlle Arbez, chargée de mission<strong>Les</strong> chiffres 2008• 270 consultations d’investisseurs• 4 plans de reconversion accompagnés• 300 références mises à jour dans une base dedonnées foncière et immobilière• 37 avis sur les PLU (plans locaux d’urbanisme)• 12 projets de création de zones accompagnés• 300 emplois maintenus ou crées• Installation de Genlis Métal, Céole, Néos SDI, FMLogistic, Geodis…au sein de la <strong>CCI</strong> Dijon, s’empresse de le préciser :« Au-delà de la recherche d’un terrain ou d’un bâtimentou de la présentation des ressources d’un territoire,CAPP21 accompagne les porteurs de projets dans toutes<strong>leur</strong>s dimensions : outils financiers, réseau des acteurs dedéveloppement économique… Ce travail est d’autant plusefficace qu’il s’inscrit dans un cadre collaboratif. » En effet,de l’État aux Communautés de communes, en passantpar la DRIRE, la Région Bourgogne, le Grand Dijon,ou encore le Département de la Côte-d’Or, CAPP21travaille en collaboration étroite avec le réseau desforces vives du développement économique régional.L’agence régionale de développement économiqueBourgogne Développement dont la mission consiste,entre autres, à promouvoir la Bourgogne comme terred’accueil des investisseurs extérieurs et à coordonnerles actions entre les différentes institutions dans ledomaine de l’attractivité, est, par exemple, satisfaite dupartenariat qu’elle a noué avec CAPP21. Son directeurAlexis Giloppe explique : « Cette structure nous offre unevraie proximité avec le territoire et nous permet donc degagner en réactivité. Ce travail en synergie démontre bienque tout projet d’investissement abouti repose sur desefforts collectifs. »Le bureau d’études BPR, qui accompagne des maîtresd’ouvrage dans la réalisation de projets de tous typesdans les domaines de l’aménagement du territoire, dubâtiment et de l’énergie, partage le même point de vue.Évelyne Boulanger, directrice de l’agence de Dijon, explique: « Une initiative comme CAPP21 est très intéressante.En raison de sa connaissance du tissu économique, desbesoins exprimés par les porteurs de projet, et des étapesincontournables du déroulement de la création de zonesd’activités économiques, CAPP21 guide les collectivités etpermet ainsi, par le biais d’une réflexion indispensable enamont, d’orienter <strong>leur</strong>s besoins et <strong>leur</strong>s objectifs. »en savoir plus• capp21@dijon.cci.fr – 03 80 65 92 01• www.simplanter.dijon.cci.fr• Bourgogne Développement – 5 avenue Garibaldi – 21000 Dijon03 80 28 55 66 – www.bourgognedeveloppement.com• Bureau d’études BPR – 7 bld W. Churchill – 21000 Dijon03 80 74 88 24 – www.bpr-europe.fr• Anne-Gaëlle Arbez – 03 80 65 92 92 – ag.arbez@dijon.cci.fr• Emmanuel Bughin – 03 80 65 91 91 – e.bughin@dijon.cci.fr18Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


Entreprendre en Côte-d’Or/ tourismeLe nouveau joyau de Beaunedate du xviii e siècleGrâce à d’i m p o r ta n t s travaux de r é n o vat i o n effectués d a n s la demeure h i s t o r i q u e du b a r o nde Joursanvault, à Be a u n e, les é p o u x Bergeret o n t o u v e r t u n e résidence t o u r i s t i q u e très h a u tde g a m m e. Un e vraie réussite puisque cet hôtel particulier est depuis peu classé « m e u b l é det o u r i s m e » c i n q étoiles.Rares sont les Beaunois qui, aujourd’hui, connaissentJean-Baptiste-Anne-Geneviève Ganiare,baron de Joursanvault (1748–1792), mécènelocal et collectionneur de manuscrits d’unintérêt exceptionnel pour l’histoire de la Bourgogne.Mais, demain, grâce à Yves Bergeret et son épouse,cette méconnaissance pourrait bien s’estomper. Depuis2006, cet avocat beaunois s’attèle, en effet, à faire del’hôtel particulier de cet érudit du siècle des Lumièresune résidence touristique très haut de gamme. « Mafamille possède cette demeure depuis les années 1850,mais elle n’y avait jamais entrepris de travaux. Au décèsde mon père, nous avons décidé de la rénover pour notreplaisir personnel. Et nous l’avons ouverte au mondeextérieur pour offrir un patrimoine authentique aux amateurs,mais aussi, bien sûr, pour amortir nos dépenses »,explique Yves Bergeret. Après trois longues annéesde travaux, la demeure du baron de Joursanvault, quidonne sur une cour fermée, offre désormais une surfacede 300 m 2 avec, entre autres, trois suites disposantchacune d’une salle de bains, un salon jaune avec vuesur les toits de Beaune et le clocher de la basiliqueNotre-Dame, un salon rouge d’époque Napoléon III.Sans compter une salle à manger verte avec meubles etvaisselles également d’époque Napoléon III. En outre,afin de marier l’authenticité du passé avec le tempsprésent, écrans plats et branchements internet avecwifi sont également au rendez-vous. Pour jouir de cethôtel particulier sans nul autre pareil, classé cinq étoilesLe salon rouge est d’époque Napoléon III.La demeure du baron de Joursanvault, qui donne sur une cour fermée,offre une surface de 300 m 2 .sous l’appellation « meublé de tourisme », il en coûte5 000 euros la semaine, soit 240 euros par nuit et parchambre. <strong>Les</strong> heureux élus viennent essentiellementdes pays anglo-saxons. « Il s’agit souvent de particuliersqui ont eu connaissance de notre demeure par le boucheà-oreille.Ce sont très souvent des couples d’amis quipassent en moyenne une semaine sur place pour profiterensemble de Beaune et de sa région, mais surtout denos vins », explique Yves Bergeret qui, aujourd’hui, necache pas sa fierté devant les commentaires de tous, ycompris et surtout des Beaunois : « Tout le monde ditque nous avons fait quelque chose de magnifique. Nousen sommes bien sûr très heureux parce que pour nouscette aventure a constitué un très fort investissement enargent, en temps, mais aussi physiquement et intellectuellement.» Le pari est donc en passe d’être réussi.Quand l’heure sera venue, plus tard, les propriétairesde la demeure du baron de Joursanvault pourronttransmettre ce bien, à tout point de vue inestimable,à <strong>leur</strong>s trois filles qui, selon Yves Bergeret, « sonttoutes très intéressées… » Jean-Baptiste-Anne-GenevièveGaniare, baron de Joursanvault, n’a pas fini de faireparler de lui.en savoir plusDemeure du Baron de Joursanvault14 rue Jules Marey – 21 200 Beaune – 03 80 22 72 34www.demeure-joursanvault.com19N° 19 Juillet Août 2009


Passion d’entrepreneur/ Thierry BièvreTerra Ethica : les professionnels semobilisent en faveur de la planèteLa société d’ingénierie qu’il dirige, Elithis, spécialisée dans les fluides techniques du bâtiment, afait grand bruit, le 2 avril dernier, avec l’inauguration de son siège. Ce bâtiment de 33,50 mètresde haut, est « la première tour à énergie positive du m o n d e », disent ses concepteurs. ThierryBièvre est un vrai militant, dont l’engagement se traduit également à travers les actions menéespar Terra Ethica, une association dont il est l’un des fondateurs.Vous avez fondé Terra Ethicaen 2003, avant même que le projet de la tour à énergiepositive voie le jour. Quel était alors votre but ?Thierry Bièvre : Nous étions neuf membres fondateurs,neuf chefs d’entreprise, avec l’objectif de poserles préceptes d’une action militante. Nos premièresactions ont été menées en direction des jeunes (desenfants jusqu’aux étudiants). En 2007, par exemple,nous avons ainsi mené une opération de sensibilisationau sein de trois écoles primaires dijonnaises. Celaa permis à 147 enfants de s’exprimer librement sur cequ’ils avaient envie de dire aux adultes pour sauver laplanète. Il ne s’agit pas de donner des leçons, maisde <strong>leur</strong> montrer qu’ils ont un rôle important dansl’évolution des comportements, notamment à travers<strong>leur</strong> pouvoir affectif auprès des adultes.Bio-expressTerra Ethica se présente comme1960 : naissance le 12 juillet, à Mâcon1995 : rejoint l’entreprise Certec, à Mâcon,dont il devient l’un des associés2003 : Certec devient Elithis2009 : E lithis inaugure son nouveau siège à Dijon,dans la tour à énergie positive du m ê m e nomune association dont les membres sont tous des chefsd’entreprise. Comment adhérer ? Quelles sont les implicationsensuite ?T. B. : Le ticket d’entrée dans l’association s’élèveà 1 000 euros. C’est beaucoup mais, y adhérer, estun geste citoyen qui ne peut pas qu’être symbolique.J’espère, à la fin de l’année, avoir recruté unecinquantaine de membres ici, dans la région, pourmonter en puissance et, plus tard, exporter le principedans d’autres régions. Au sein de l’association,les chefs d’entreprise expriment <strong>leur</strong> vision du développementdurable dans les métiers qui sont les<strong>leur</strong>s. Car il n’y a pas que l’industrie, ni les grandesentreprises qui sont concernées, les services et lesTPE-PME le sont aussi ! <strong>Les</strong> groupes de travail ontpour but de transmettre l’expérience de chacun.Au-delà, les membres de Terra Ethica participent auxactions que nous menons auprès des jeunes. C’estun don de soi, en fonction de ses compétences, deses centres d’intérêt, de ses propres besoins et deses disponibilités.Le 2 avril, à l’occasion del’inauguration de la tour Elithis, Terra Ethica a organiséses premières rencontres, sur le thème « Le temps desmutations »…T. B. : Le but était d’entendre les acteurs du mondeéconomique qui ont agi et fait évoluer <strong>leur</strong> environnement.Ces premières rencontres ont été surtoutun lieu de débat, qui montre que la mutation resteà faire. <strong>Les</strong> retours sur expérience sont encore peunombreux. <strong>Les</strong> « sages » que nous avons réunis le2 avril ont, cela dit, donné des pistes d’action auxopérationnels, aux membres de l’association. Chaquetable ronde a accueilli entre 50 et 100 personnes.Sans compter les enfants qui ont participé à des ateliersde découverte.en savoir plus– www.terra-ethica.fr– contact@terra-ethica.fr21N° 19 Juillet Août 2009


Dans l’air du temps/ internetInternet au menudu tourisme<strong>Les</strong> hôteliers et les restaurateurs o n t été les premiers, d a n s le secteur du t o u r i s m e, à mettreun pied sur internet. Un e nécessité aujourd’h u i. 75 % des Français préparent, en effet, <strong>leur</strong>svacances avec l’aide d’un moteur de r e c h e r c h e.Le baromètre Opodo 2009 le confirme : l’etourismea les faveurs des voyageurs. 75 % desFrançais utilisent un moteur de recherche pourpréparer <strong>leur</strong>s vacances. L’étude montre mêmequ’en 2008, 9,2 millions de Français ont entièrementréservé <strong>leur</strong>s voyages en ligne, ce qui représente 31 %des séjours commercialisés. Chez les étrangers, laproportion est plus forte, encore que freinée en Côted’Or,selon le comité départemental du tourisme, parle faible nombre de pages traduites.Pour les professionnels du tourisme, l’enjeu estdésormais très clair. Leur développement est lié plusque jamais à l’outil internet. « Pourtant, il y a encoredes prestataires qui n’en ont pas compris l’intérêt »,regrette Christine Legoux, chef de projet e-tourismeà Côte-d’Or Tourisme, qui a mis en place les outilsnécessaires à <strong>leur</strong> recensement sur la toile. Le sitewww.monespacetourisme.com <strong>leur</strong> permet une saisiedirecte de <strong>leur</strong>s informations – publiées en temps réelpour permettre aux offices du tourisme, par exemple,d’orienter les touristes vers les établissements sansZoomLe conseil du proUn site internet, c’est un investissement,assurément. Huit cents euros pour ce petit hôtelierindépendant. Mais 25 000 euros pour ce groupebourguignon qui, à travers sa chaîne, a développépas moins de neuf sites, tous bâtis sur la mêmearchitecture, avec la possibilité de réserver despackages. Pour Pascal Tournier, à la tête d’i-com,« les professionnels du tourisme ne peuvent plus sepermettre un site amateur. Le marché est mature,prévient Pascal Tournier. Autant il y a cinq ans, unpetit site pouvait espérer être visible. Aujourd’hui, laprofessionnalisation est telle que ça n’est plus possible. »Autre élément à ne pas perdre de vue : le site reflètel’image de l’établissement. Il atteste le sérieux del’hôtelier ou du restaurateur. Mais, s’il est « bricolé »,il risque de lui nuire. À méditer…avoir à déranger par téléphone l’hôtelier ou le restaurateur.Mieux : les prestataires ont accès à la banquede données de Côte-d’Or Tourisme, qui <strong>leur</strong> permetde cerner l’offre dont les touristes peuvent disposerà proximité.Ce premier pas sur la toile est nécessaire, mais est-ilsuffisant ? Nombre de professionnels du tourisme,essentiellement des hôteliers et des restaurateurs, ontsouhaité aller plus loin en développant un site internetpropre. C’est le cas du groupe Hôtels BourgogneQualité qui, depuis 2007, y propose des packages,notamment pour les week-ends qu’ils permettent depréparer rapidement. « Plus de 20 % des internautesqui viennent sur le site cliquent sur « réserver », indiqueSylvanie Pelletier, qui a travaillé à ce projet. C’est unbon résultat ! » C’est encore le cas de L’Hostelleried’Aussois, à Semur-en-Auxois, qui dispose d’un sitedepuis six ans, rajeuni début 2007. « En 2007, il a reçu8 000 visites, indique Alexandre Thénard. Depuis le débutde l’année, il est déjà de 6 000. » Aujourd’hui, 30 à 50 %des réservations passent par ce site, qui ne permetpas de régler en ligne, mais uniquement de poser uneoption par échange de mail. Parallèlement, l’établissement,affilié aux Logis de France, compte jusqu’à 10 %de réservations opérées par le réseau des Logis, sansqu’il y ait de contact direct avec le client. Le directeurde l’établissement n’y voit que des avantages. « Celanous permet de ménager notre temps et d’accueillir lesclients qui sont là, physiquement, dans les meil<strong>leur</strong>es23N° 19 Juillet Août 2009


Dans l’air du temps/ internetLe site Terroirs Bourguignons, plate-forme interactive quiregroupe de nombreux sites bourguignons : vin, tourisme,hôtellerie, restauration et gastronomie.conditions, alors que les appels téléphoniques tombentparfois bien mal. » À partir du 1 er juillet, l’Hostellerie del’Aussois va offrir à ses clients un nouveau service, enfigurant sur le site lafourchette.com, qui permet cettefois de réserver une table en ligne. L’établissementsera le premier, dans le nord de la Côte-d’Or, à tenterl’expérience.Combattre les idées reçuesAffilié aux Logis de France, qui disposent d’une centralede réservation et de paiement en ligne, Patrice Sanchez,à la tête des Terrasses de Corton, a lui aussi préférése doter d’un site internet propre. « Pour une petitestructure comme la mienne (dix chambres), cela peutparaître inutile, dit-il. Or, le système de réservation enligne, sur mon site, me permet de ne pas perdre lesinternautes qui, auparavant rebasculés sur le site desLogis de France, pouvaient se laisser tenter par d’autrespropositions. » Aujourd’hui, l’hôtelier réalise la majoritéde ses réservations par internet. Aussi Patrice Sanchez,également président des Logis de Côte-d’Or, s’étonnet-ildes réticences qu’ont certains établissementsà sauter le pas. « 70 à 80 % des établissements duréseau des Logis ont aujourd’hui un site mais seuls40 % environ offrent la possibilité de réserver en ligne.<strong>Les</strong> raisons à ces freins : les idées reçues. Beaucoupont peur, par exemple, du surbooking : ils craignent delouer une chambre que le système aurait attribuée parail<strong>leur</strong>s. » Internet n’est donc pas encore entré dans leshabitudes de tous les professionnels du tourisme. C’estd’ail<strong>leur</strong>s ce que constate Jérôme Richard, qui a montéen France la première agence de voyage électronique,dédiée à la Bourgogne. « <strong>Les</strong> producteurs ne sont pasencore tous passés à internet, dit-il. Il nous est difficile,du coup, d’avoir le stock et le descriptif à jour, sauf à lefaire nous-mêmes. » Sa plateforme de réservation, quipermet aux internautes de se composer un séjour surZoom8 règles incontournables de votreprésence sur InternetInformez-vous sur les usages d’Internet (par vosconnaissances, votre <strong>CCI</strong>, Côte-d’Or Tourisme,etc.), vous pourrez ainsi mieux définir vos besoins.N’hésitez pas à vous faire accompagner parun professionnel si vous n’avez pas lescompétences nécessaires.Transmettez des informations claires et surtout« à jour », ce qui favorisera le référencementnaturel de votre site. Prévoyez d’y consacrer letemps nécessaire.Editez des visuels et vidéos de qualité.Restez à l’écoute et surveillez ce que l’on dit devous sur Internet !N’attendez pas pour répondre aux demandesdes internautes. Soyez réactifs… une semainec’est un siècle sur le Net !En plus de votre référencement, veillez à êtreprésent sur les sites « qui comptent » : site depromotion grand <strong>public</strong> de Côte-d’Or Tourisme,annuaires, forums touristiques, etc.Toutes les informations touristiques et d’actualitéseront un plus pour susciter l’intérêt desvisiteurs.mesure, montre en tout cas le caractère incontournabled’internet. Le site via-bourgogne.com reçoit chaquemois plus de 20 000 visiteurs. Avec plus de 750 prestatairesprésents, sur les 2 500 producteurs marchandsque compterait la Bourgogne, il a l’ambition d’offriren quelques clics « toute la Bourgogne ». Y comprisles produits non marchands. Aujourd’hui, le conceptmarche tant et si bien que Jérôme Richard l’a dupliqué,en région PACA. Dès septembre, il ouvrira une nouvelleplateforme, baptisée via-montsaintmichel.com…en savoir plusGrégory Maubon, chef de projet TIC - 03 80 65 91 32g.maubon@dijon.cci.frwww.hotels-bourgogne.comwww.hostellerie.frwww.terrasses-de-corton.comwww.via-bourgogne.comwww.terroirs-bourguignons.com25N° 19 Juillet Août 2009


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L’éco des territoires/commerce<strong>Les</strong> marchés locauxà la recherche d’un nouvel élan<strong>Les</strong> m a r c h é s s o n t u n e s o u r c e d’avantages multiples : p o i n t s de vente p o u r les producteurset agriculteurs l o c a u x, service à la p o p u l at i o n des c o m m u n e s q u’ils f o u r n i s s e n t en p r o d u i t sfrais du terroir. Ils c o n t r i b u e n t aussi à l’attractivité t o u r i s t i q u e. Que des b o n n e s r a i s o n sp o u r soutenir et attirer u n e catégorie de c o m m e r ç a n t s s o u v e n t négligée. En Cô t e-d’Or,q u e l q u e s c o m m u n e s l’o n t bien c o m p r i s et « b o o s t e n t » <strong>leur</strong>s m a r c h é s.En matière de consommation, les Français cherchentl’authenticité. Ils plébiscitent ainsi de nouvellespratiques plus économes, plus durablestelles que les paniers bios, les AMAP (associationspour le maintien d’une agriculture paysanne) ou encorela vente directe. <strong>Les</strong> marchés locaux, lieux traditionnelsde valorisation des productions locales, sont particulièrementpropices à une telle démarche citoyenne.Pourtant, certains des 170 marchés locaux que comptela Bourgogne connaissent aujourd’hui une baisse de fréquentationnotable. Notamment parce qu’ils se tiennenten semaine, pendant les jours de travail de la populationactive, mais aussi parce que la majorité d’entre eux neconduisent aucune action de promotion.Afin de favoriser une agriculture de proximité, d’attirerde nouvelles clientèles et de rapprocher consommateurset producteurs, le Conseil régional de Bourgogne adécidé d’agir et de donner un nouvel élan à ces marchéslocaux. Avec le Centre d’études et de ressources sur ladiversification (CERD), basé à Château-Chinon (Nièvre),il a ainsi lancé une démarche originale intitulée « Saveurset savoir-faire de Bourgogne ». Lors du lancement decette opération, le 4 avril, à Toucy (Yonne), FrançoisPatriat, président du Conseil régional de Bourgognedéclarait : « Cette démarche s’inscrit en complément etcohérence de toutes les actions menées dans le cadre dela politique agricole du Conseil régional pour promouvoirune agriculture de qualité, diversifiée, respectueuse deson environnement et attachée à ses filières comme àses territoires. »13 marchés volontairesDans le cadre de cette opération, 13 marchés volontaires– dont 5 se trouvent en Côte-d’Or – se sont engagésà favoriser l’accueil d’exposants vendant des produitsalimentaires bourguignons et à participer aux actionsde promotion organisées par le Conseil régional deBourgogne. Le marché de Mirebeau-sur-Bèze en faitpartie. Hier en perte de vitesse en raison du manque destationnement dans le centre duvillage, ce marché est aujourd’huien plein renouveau grâce auxconseils du CERD. Didier Petitjean,adjoint au maire de Mirebeau-sur-Bèze explique : « Sur les conseilsde cet organisme, désormais notremarché se déroule le vendredi aprèsmidiet non plus le mercredi matin.Il a lieu à l’entrée du village quandon vient de Dijon. Il est donc visibledepuis la route et offre de nombreusesplaces de stationnement. DepuisLe marché de Nuits-Saint-Georges.le 15 mai, nous avons entre douze etquinze exposants. Pour nous, c’est inespéré. Maintenant,il faut que cela devienne une habitude… ». À Nuits-Saint-Georges, suite au passage du Conseil régional deBourgogne sur le marché, des questionnaires ont étéremis aux clients et aux exposants pour déterminer sespoints faibles et ses points forts. « Ce sondage démontreque notre marché compte un nombre important deproducteurs et qu’il est perçu comme étant très convivial.Mais il connaît une légère baisse de fréquentation et unvieillissement de sa clientèle. Nous allons donc renforcernotre communication et réfléchir à l’idée de créer un marchéen soirée ou le dimanche pour être plus attractif auprèsdes jeunes », nous a expliqué Colette Boivin, adjointe aumaire. De l’autre côté de Dijon, à Ruffey-lès-Échirey, RenéDe Mol, également adjoint au maire, nous a, lui aussi,expliqué que le marché de cette commune avait besoinde gagner en visibilité : « Nous cherchons à redynamisernotre marché. Dans la mesure où Ruffey-lès-Échirey estlimitrophe avec Dijon, nous allons essayer d’attirer à nousles jeunes Dijonnais. Pour cela, nous comptons beaucoupsur la mise en place d’une signalétique spécifique à l’entréedu village. »en savoir plusCERD - 03 86 85 02 1027N° 19 Juillet Août 2009


Pour ceux qui saventqu’on est plus efficacequand on est bien informé.GESTION DES FLUXDES INFORMATIONSCLAIRES ET RAPIDESPOUR MIEUX GÉRERVOS FLUX FINANCIERSLa maîtrise des flux bancaires et financiers est capitale pourune entreprise. C’est pourquoi les experts en régiondes Banques Populaires vous proposent aujourd’hui des outilsqui optimisent la gestion des frais professionnels,les échanges sécurisés dématérialisés,la vente des produits à distance, l’organisation de la transmissiondes ordres bancaires, la centralisation des recettes,la gestion de la trésorerieou la simplification des règlements fournisseurs.De quoi garder le contrôle.www.braintrust.fr


Vu ail<strong>leur</strong>s/ TourismeDans le monde entierle vin est un formidableproduit d’appelIn f at i g a b l e v o ya g e u r, Claude Ch a p u i s a parcouru le m o n d e entier. Ce professeur de culturefrançaise et d’anglais à l’ESC Dijon a s o u v e n t été m a r q u é par l’ingéniosité d o n t les v i g n e r o n ss av e n t faire preuve p o u r va l o r i s e r <strong>leur</strong> d o m a i n e auprès des touristes.Il a travaillé en Australie, en Nouvelle-Zélande ou encoreen Afrique du Sud. Il a voyagé à travers le monde entier,des pays nordiques tels que l’Islande à l’Amérique duSud en passant par l’Inde. « Il », c’est Claude Chapuis,actuellement professeur de culture française et d’anglais àl’ESC Dijon pour les étudiants étrangers. « J’aime découvrirle monde. Grâce à cette curiosité naturelle, j’ai fait de l’écotourismebien avant que cela ne soit à la mode », explique-t-il.En tant que fils de vigneron dont l’enfance s’est dérouléedans le domaine familial d’Aloxe-Corton, Claude Chapuis aété marqué par les multiples astuces mises en œuvre parles vignerons du monde entier pour valoriser <strong>leur</strong> domaineClaude Chapuis, la passion de l’ESC Dijon et de la vigne.viticole auprès des touristes. « Pendant les vendanges, je mesouviens que mon père voulait fermer le domaine. Dans sonesprit, la vendange avait la priorité et il n’avait pas le tempsde s’occuper de ses clients. Aujourd’hui, une telle attitude estimpensable en Bourgogne. Durant cette période, les Allemandssavent tirer parti de la beauté des coteaux de la Moselle et duRhin pour attirer et retenir les touristes en <strong>leur</strong> faisant déguster<strong>leur</strong>s vins et en mettant à <strong>leur</strong> disposition des chambresd’hôtes. » Au Canada, à deux pas des célèbres chutes duNiagara, Claude Chapuis a noté que, malgré <strong>leur</strong> maigretradition viticole, les locaux savaient attirer à eux les touristesen se servant du vin : « Le monde entier se rend aux chutesdu Niagara. Mais une fois que les gens ont passé une heureou deux aux chutes, ils n’ont plus d’occupation. <strong>Les</strong> domainesviticoles situés non loin de là sont donc pensés en conséquenceet équipés de magasins de vente, boutiques, restaurants. » EnCalifornie, les domaines viticoles ressemblent à de véritablespetits Disneyland selon Claude Chapuis : « Là-bas, ils ontcompris que pour attirer le maximum de monde, il fallait aussis’occuper des familles, des femmes. Dans tous les domainesviticoles, à côté de la salle de dégustation, on trouve aussi desjeux pour les enfants, des vêtements, des livres, des DVD…, uneaire de pique-nique avec barbecue. » Emballé par l’ingéniositédont les vignerons du monde entier savent faire preuve pourvaloriser <strong>leur</strong> domaine auprès des touristes, ce Côte-d’orienestime cependant qu’il n’y a pas de recette miracle pour êtreattractif. Mieux, Claude Chapuis estime que, tout en évoluant,les vignerons bourguignons doivent savoir rester eux-mêmes :« Ici, on ne peut pas faire du Disneyland. En Bourgogne, nousdevons garder le meil<strong>leur</strong> de notre tradition, c’est-à-dire notreauthenticité. C’est d’ail<strong>leur</strong>s ce que recherchent les consommateursd’aujourd’hui. » Tout juste consent-il à reconnaître qu’enBourgogne les vignerons « gagneraient beaucoup à s’inspirerde <strong>leur</strong>s homologues. allemands qui savent très bien marier lesens de l’hospitalité et le sens des affaires ».en savoir plusclaude.chapuis@escdijon.eu29N° 19 Juillet Août 2009


Arrêt sur image/ comme si vous y étiez2 e Forum Bourgogne Ecobiz, le réseau professionnel des entrepreneurs : une journée avec 13 conférences et ateliers et plus de 400 participants(www. bourgogne-ecobiz.fr). Pour clore les travaux, une conférence spectacle interactive intitulée « La magie de la relation » a été animéepar l’illusionniste Matthieu Sinclair.Lancement officiel du prochain Entreprissimo l’Événement qui a réuniorganisateurs et exposants avec une présentation du nouveau siteinternet www.entreprissimo.fr. La quatrième édition de ce rendez-vousaura lieu les 25, 26 et 27 novembre 2009.Avec la visite d’une délégation de la Chambre de Commerce etd’Industrie des Métiers et de l’Agriculture (<strong>CCI</strong>MA) de Wallis et Futuna,ce sont des perspectives de partenariats avec nos collègues du Pacifiquequi se profilent.Tous les acteurs politiques et socio-économiques se sont mobilisésautour du projet de candidature des « climats du vignoble de Bourgogne »au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ici, Aubert de Villaine, président del’association, est entouré de Pierre-Henry Gagey, président du BIVB etde Benoît de Charette, président de la <strong>CCI</strong> Beaune.Plus de cent jeunes en recherche de maître d’apprentissage ont rencontréune trentaine de chefs d’entreprises proposant une cinquantaine decontrats, lors du 1 er job dating de Bourgogne, à la <strong>CCI</strong> Dijon.30Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


nouveauà DijonDÉCOUVRE L’UNIVERSDE !Votre nouvelespaceloisirs etbien-êtreFootsal (4x4 et 5x5)BadmintonSquashSauna - Hammam - JacuzziFitness - Powerplate - AquagymSoins et rituels beauté+ de 20 jeuxpour les enfantsde 1 mois à 12 ansSéminairesPour plus de renseignements,Tél : 03 80 53 03 00 • Quartier Toison d’Or • Parc Technologique Dijon NordRue des Fromentaux • DIJON/AHUYw w w . l e k l u b e . c o m

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