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L'Actualité N° 13.p65 - Nigerdiaspora

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CNDP :Le dialogue en panne !Notre pays est depuis quelques tempsplongé dans une grosse crise politiquedont on perçoit peu ou prou la résolutiondans de courts délais. Le moins que l’onpuisse constater est que cette crise politiquecommence à se développer de manièreplus profonde au point de s’exporterau niveau d’organisations et autresgrandes instances supranationales tellesque la CEDEAO ou encore l’Union Européennequi estiment inacceptable la situationcréée par l’organisation du référendumdu 04 août 2009 et les récentesélections législatives du 20 octobre dernier.Pourtant, au Niger nous disposonsdepuis plusieurs années d’un précieuxoutil de règlement des crises politiquesen l’occurrence le Conseil National deDialogue politique (CNDP). C’est en principeà l’intérieur de ce cadre bien structuréque toutes les crises et autres divergencespolitiques majeures devraienttrouver des réponses appropriées. Endépit de son existence et des moyensdont il dispose, le CNDP n’a visiblementpas pu prévenir la crise du moment. C’estun peu comme si certains acteurs, et nondes moindres (les concepteurs de la 6°république et du fameux vocable de la« réfondation » !) ont pu se donner àl’avance les moyens de contourner leCNDP pour que l’on en arrive à la situationdu moment qui en somme donne lereflet d’une grosse crise politique à l’issueincertaine. Comment pourrions nousen sortir ? Et si en plus la situation estdoublée de sanctions de la CEDEAO etde menaces de sanctions de l’Union Européenne,l’on est en droit de se demanderde quel argument le régime de Tandjapourra-t-il faire usage pour s’en sortir.Les raisons des pressions internationalescontre le régime de Tandja !N’en déplaisent à tous ces gouverneursde régions qui ont, ces dernières semaines,organisé des meetings populairesafin de lire des déclarations acerbes surla CEDEAO du simple fait que celle-ci aeu le courage de prendre des sanctionscontre l’Etat du Niger, notre pays a librementadhéré aux idéaux et principes detoutes ces organisations. C’est donc defacto que nous sommes engagés àœuvrer dans la droite ligne des grandsprincipes et protocoles de ces organisations.C’est le cas avec la CEDEAO etc’est aussi pareil avec l’Union Européenne.Nous disons que les sanctionscontre le Niger se justifient amplementdans la mesure où les autorités ont étéprévenues sur les risques liés à l’organisationde tous les scrutins aujourd’huicontroversés. C’est donc, le Niger, par l’entremisede ses dirigeants, qui a décidéde passer outre les injonctions de cesorganisations qui n’ont pas eu d’autrechoix que de le sanctionner. C’est commequi dirait : Nous l’avons bien cherché etdonc à nous d’en subir les conséquen-ces, toutes les conséquences.Certaines grandes gueules ont aussiouvertement accusé trois anciens responsablesde notre pays, à savoir le leaderde l’opposition Mahamadou Issoufou, l’ancienprésident de l’Assemblée et présidenten exercice du parlement de laCEDEAO Mahamane Ousmane, maisaussi l’ancien premier ministre HamaAmadou d’être ceux qui, par leur lobbyingauprès de responsables de la CEDEAOà Abuja, ont suscité les sanctions contrele Niger. Même à supposer que cela soitvrai, avaient-ils d’autre choix face à unesituation que rien n’a pu stopper jusquelà? Ils ont été contraints de faire recoursà un niveau plus élevé pour faire plier lerégime de Niamey qui, c’est le lieu de ledire, est resté sourd à tous les appels àla raison. Les ténors du régime convaincusde ce qu’ils ont toujours considérécomme étant «un rapport de force» sesont donnés coup après coup les moyensd’organiser un référendum le 04 août maisaussi des élections législatives le 20 octobredernier pour soit disant légitimer l’édificeinstitutionnel de la 6ème Républiquealors que les autres forces politiques nonseulement les ont boycotté mais en plusaffirment ne pas les reconnaître puisqueorganisés dans des conditions illégaleset inacceptables. De cette situation, il endécoule le fait que pour Tandja et sespartisans nous sommes au Niger en 6èmeRépublique pendant que la crême politiqueregroupée au sein de la CFDR (Coordinationdes Forces pour la démocratieet la République) réclame ni plus ni moinsque le retour à l’ordre constitutionnel normalsoit tout simplement le retour auxinstitutions de la 5ème République, optionque Tandja et les siens ne veulentmême pas envisager. Nous sommes doncau regard de ces deux positions figéespour ne pas dire radicales face à une impasse.Qui pourrait régler un tel différend ?Lequel des camps politiques pourrait accepterde renoncer à ses revendicationspour que la crise s’estompe ?Il y a en apparence un grand blocage contrelequel nous ne voyons pas de solutionsimmédiates. A moins que l’initiativede la CEDEAO consistant à mettre à ladisposition de notre pays un médiateuren la personne de l’ancien président AbdulSalami Aboubacar ne porte ses premiersrésultats. D’ores et déjà, les acteursde la crise politique nigérienneétaient invités à Abuja le 09 novembre 09pour la mouvance présidentielle et le 12novembre pour l’opposition en vue d’êtreentendusC’est donc à nouveau, la CEDEAO quiaura le mérite d’écouter les acteurs de lacrise politique nigérienne et de les mettreensuite face à face afin de trouver leconsensus sans lequel notre pays serafrappé par les multiples sanctions de laCommunauté internationale.El Hadj Amadou MoussaNATIONGouvernance politique au Niger :« le bonus » comme modede récompense politique !Les criques contemporains de la sousrégion disent du Niger qu’il est un véritable« laboratoire de la démocratieen Afrique ». Ils ont sans doute raisonpuisqu’au Niger les choses, lesdéveloppements de la gouvernancepolitique vont en général très vite. Sivite qu’ils laissent les législateurs etautres constitutionnalistes pantois.En effet, au Niger on peut s’amuserpour les besoins de la cause, jusqu'àdonner une autre connotation au conceptet autres mots de la grammairefrançaise. Ainsi en est-t-il des contoursréels du mot «le peuple». Depuis queles concepteurs de la 6 ème Républiqueen ont eu l’ingénieuse idée, certainespersonnes tentent de donner uneautre compréhension qu’il faille désormaisdonner au concept de peupleNigérien. Qu’en devrait-on dire ? Sinonque les camarades et potes deTandja Mamadou tels queMahamadou Zéty Maiga se sont réveillésun bon matin pour mettre dansles rues des régions qu’ils administrentdes foules d’individus pour demanderau président de rempiler pourun troisième mandat.Une option que l’on sait impossible auregard de la Constitution en vigueurà l’époque c’est à dire celle du 9 août1999. Et pour cause, les rédacteursde celle-ci y avaient introduit minutieusementun gros verrou : personne nedevrait solliciter plus de deux mandatsà la magistrature suprême. Sauf biensûr si l’on s’appelle Tandja Mamadouet qu’on se targue d’avoir entrepris degrands chantiers pour le peuple nigérien.Et qu’à ce titre, celui-ci vous a concédéen retour un bonus de trois ans,soit une prolongation d’un deuxièmemandat qui en principe expire le 22décembre 2009. En dépit de toutesles contraintes liées à la possibilitéd’une telle récompense pour servicesrendus Tandja et les siens n’ont paslésiné sur les moyens pour s’attribuerle bonus au nom du peuple nigérienmalgré les fortes contestations depans entiers de l’opinion publique. Ettout le monde sait que pour arriver àun tel résultat, il a fallu que Tandja dissolvela Cour constitutionnelle, qui,dans un arrêt, l’a mis en garde contreson entreprise somme toute cavalière.Mais Tandja tiendra le cap en se donnantdes pouvoirs exceptionnels selonles termes de l’article 53 d’uneconstitution qu’il applique à la lettrelorsqu’elle fait son affaire et la réfutelorsqu’elle lui limite les possibilitéscomme c’est le cas en matière de limitationde mandat présidentiel.Et finalement, c’est à cette constitutionqu’il s’en prendra en lui substituantune nouvelle taillée sur mesurepuisque ne lui limitant pas de mandatset bien plus lui offre gracieusement unbonus de trois ans pour terminer lesgrands chantiers entrepris et qu’il failleabsolument achever. Et l’on voudranous faire croire que c’est le peuplequi l’a voulu ainsi alors même que desmillions de Nigériens ne sont pas d’accordavec la situation ainsi créée.Comme à son habitude, le Niger vientd’innover en initiant le système debonus pour récompenser tout dirigeantqui aurait justifié de bons résultatspendant qu’il était aux affaires.Aussi ridicule que cela paraît, les partisansde Tandja semblent se complaired’avoir réussi leur coup de forcemême si le tout s’est réalisé au détrimentde l’ordre constitutionnel normal.La farce est trop grande pour êtrevraie.Pendant qu’elle s’est imposée enverset contre tout de l’intérieur, c’est del’extérieur que l’on refuse d’avaler lapilule amère. C’est tout le sens qu’ilfaut donner aux vives réactions de laCEDEAO et aux protestations del’Union européenne : ça ne passerapas semblent-ils signifier aux autoritésnigériennes et réclament le retourà l’ordre constitutionnel normal. Craignent-ilsque l’affaire du bonus nefasse école et contaminent d’autresrégimes africains ? Pour toutes cesraisons nous devons considérer cettehistoire de bonus comme étant uneinsulte à l’intelligence collective desNigériens puisque les textes de la Républiquedevront s’imposer avec rigueurà tous quel que soit le rang socialque l'on occupe dans la cité.Les militants de la CFDR ont raison.Le véritable combat, c’est celui du retourà l’ordre constitutionnel normalpour que cette affaire de bonus s’arrêtenet tant elle est injuste et illégale.Mobilisons-nous pour qu’au delà deTandja que personne d’autre nepuisse nous demander un bonus ouune quelconque faveur au motif qu’iln’a pas fini de travailler.Après deux mandats consécutifs, dequel temps devrait-il disposer pourterminer un travail qu’il na pu finir endix ans ? Tandja doit partir le 22 décembreet nous demandons à Dieu delui donner un remplaçant qui fera troisfois, quatre fois plus de travail et dechantiers. C’est cela la règle de lacontinuité. Il n’y a donc rien à refonder,il faut juste se résoudre à… quitter.Question de fair-play s’il vous plait !A. MoussaL’ACTUALITE DU 11 NOVEMBRE 2009 - PAGE 2------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Pendant que beaucoup d’observateursle croyaient dans unsimple rôle de faire valoir, le Premierministre Ali Badjo Gamatiévient de surprendre plus d’un curieuxet ce de la plus belle manière.Désormais, il ne voudraplus passer pour un pitre mais unresponsable méritant tous leségards. Son geste de la semainedernière l’atteste si éloquemment.Il vient de…bouter hors les locauxde la primature une kyrielle deconseillers et autres chargés demission recrutés dans la maisonsoit par son prédécesseur SeyniOumarou ou encore ceux quil’étaient depuis le temps de HamaAmadou et qui faut-il le souligneront été ménagés par le fait qu’àl’époque des faits Hama et Seyniétaient de grands amis. Ainsidonc, Gamatié n’en a cure desamitiés et des autres considérations.Il veut du travail. Propres’entend. Pas du n’importe quoi.NEGOCIATIONS POUVOIR / CFDR :Finalement, le principe de négociationsexigées par la CEDEAOautour du médiateur AbdoulsalamiAbubacar, ancien Chef de l’Etat duNigeria, a été accepté par les deuxparties nigériennes, à savoir, lepouvoir et la CFDR. Les deux délégationsse sont donc rendues àAbuja pour être entendues d’abordet amorcer des négociations ensuiteen vue de trouver une solutiondéfinitive à la crise politique quetraverse notre pays depuis bientôtsix mois, du seul fait du tazarchéde Mamadou Tandja. Jusque-làintransigeant, malgré les multiplesappels de la Communauté Internationaleau respect de l’ordreconstitutionnel, le pouvoir de Niameyvient de lâcher du lest, comprenantque l’isolement diplomatiqueest une position stupide etsurtout suicidaire pour l’un despays les plus pauvres de la planète.Mais dialoguer et vouloir, sin-POLITIQUEGamatié balaie la cour !SIXIEME REPUBLIQUE :Depuis que les Nigériens ont consentivolontiers à démocratiser lepays dans la décennie 1990, l’undes combats sur lequel beaucoupde praticiens des medias étaientunanimes demeure la lutte pour ladépénalisation du délit de presse.Un combat qui devient chaque annéetrès difficile à mener tant lestenants du pouvoir ont toujours manifestéun dédain à l’égard de lapresse, la réduisant du coup auclassique rôle de divertissement.Alors même que, la dépénalisationdu délit de presse se pointait à l’horizon,s’éloignant, néanmoins aufur et à mesure que l’on s’approched’elle, on assiste impuissantà l’émergence de la toute nouvelleRépublique. C’est donc sur l’auteldes mesures liberticides que naquitet évolua le funeste projet dedémolition de notre démocratie, quia enfanté de la très controversée6 ième République. Lorsqu’en juindernier le président de la Républiqueaprès s’être arrogé des pouvoirsexceptionnels, décida d’octroyerdes pouvoirs exceptionnelsau président du CSC ; c’était déjàlà les prémisses d’un complot enC’es pourquoi il a donc éjectédehors pas moins de cent quaranteindividus, tous des profiteurs,ce genres d’individus quis’adonnent à la pratique qu’onappelle…balser. Et ce n’est pasVers un échec programmé ?cèrement, dialoguer sont deuxchoses différentes. En effet, lorsqu’onexamine de près la compositionde la délégation représentantle pouvoir, on est tout de suitefrappé par l’absence totale d’officiels,c’est à dire, des membresdu gouvernement qui peuvent engagerla responsabilité de l’Etatnigérien. Composée, essentiellement,de Chefs traditionnels, religieux,de frustrés de la démocratie(suivez mon regard), la délégationdu pouvoir ressemble plusà ‘’une ballade des gens heureux’’du chansonnier français MichelSardou. Le handicap principal decette délégation boiteuse dans lacapitale nigériane, c’est de touteévidence, son manque de respectà l’égard de la CEDEAO qui a souhaitédes représentants de hautniveau susceptibles de prendredes décisions qui engagerontl’Etat du Niger d’une part, et latout : Le Premier ministre voudraaussi contrôler les actions politiquesdu moment puisqu’il y adans ses attributions son rôle deprésident du Conseil National deDialogue Politique ( CNDP). Il ytient mordicus et a clairementsignifié à sa hiérarchie la gènequ’il a de voir défiler sur l’écrande la télévision publique des « informels» qui ne ménagent ni lesrelations de notre pays encoremoins certains de ses partenairesbilatéraux qu’ils prennentsans ménagement dès qu’ils enont l’occasion. Là aussi, Gamatiésouhaite voir plus clair ou disonsqu’il espère désormais avoir àgérer des situations plus confortables.Rappelons que l'homme n'estpas chef de gouvernement ; etqu'à ce titre, quelles que soientses ambitions, il ne peut que setrouver limité et astreint par la volontéde celui qui l'a nommé.Les médias indépendants dans tout ça !perspective contre les medias indépendants.Cette institution netarda pas d’ailleurs à corriger,comme il se complait à le faire,ces journalistes « insolents »,avec comme première victime laRadio et Télévision DOUNIA. Jamais,depuis que le Niger a empruntéle tumultueux chemin verssa démocratisation, des mesuresattentatoires au fonctionnementdes medias et à la liberté depresse n’ont été prises de aussifaçon cynique et insultante àl’égard des journaliste de lapresse indépendants. En effet,la très singulière constitution dela 6 ième République, uniqued’ailleurs à son genre, contienten son sein des dispositionsbâillonnant la presse. Elle vientd’entériner un complot longtempspréparé en catimini par le régime.Les initiateurs de cette constitutionont pris minitieusement lesoin de rendre impossible la pratiquedu journalisme au Niger.Dans toutes les précédentesconstitutions du Niger, il étaitprévu qu’une loi organique déterminela composition du CSC toutcomme le CESOC et la Cour Suprême,pour rendre celle-ci plusdémocratique et indépendante.Les mêmes articles stipulent quele CSC est une institution indépendantedu pouvoir politique. Cependant,la très singulière constitutionde la 6 ième République vient d’édictesdes mesures qui ne garantissentpas la pratique du journalismeau Niger. Autre fait décevantnon moins important ; c’est la nominationd’un jeune a la tête duministère très stratégique de lacommunication avec tout ce quecela peut comporter de dérives enperspective.Désormais, la nouvelle constitutiona déterminé la composition duCSC en lieu et place d’une loi organique.Les medias indépendantsdans cette nouvelle ère dela pensée unique endurerait desdures épreuves. Ladépénalisation du délit de pressene serait qu’une pure utopie dansla 6 ième République. C’est encorecela la 6 ième République où a libertéde presse n’aurait plus droit deciter. M. Habou O.Zinder:Halte à la diversion !Installé il y a moins de deux ans à Zinder, la capitalede Damagaram, sous prétexte d’accompagner lapolitique de développement du président Tandja,Aboubacar Monkaïla dit Dan Dubaï est en passe de créerune grave instabilité sociopolitique et mêmeéconomique. Si l’on n’y prend garde, son arrogancefinirait par infester toutes les valeurs morales et pousserà une incitation à la violence dans cette cité légendairedu Damagaram.RAPPORT DE LA SOUS COMMISSION DES FINANCESAu cours du mois de septembre 2009, les populations de Zinder, dansun élan de solidarité, ont apporté leurs contributions au profit des populationsd’Agadez victimes des innondations d’eaux.La sous-commission des finances a effectivement reçu :- En monnaie CFA : 12 523 865 Frs- En Naira: 7 160 NAIRAS- En pagnes : 10 pièces AtampaEn habits:CFDR d’autre part. En prenant lalourde responsabilité d’envoyer àAbuja une délégation sans pouvoirdécisionnel, Niamey montre savolonté de ne pas dialoguer sincèrementet de faire du dilatoirepar des artifices naïfs d’une sousreprésentation. Pourtant du côté dela CFDR, on a pris les choses ausérieux avec l’envoi d’une fortedélégation conduite par ses principauxleaders : des juristes dehaut niveau, des représentants dela société civile, des représentantsdes grandes centrales syndicalesforment le wagon de la CFDRd’Abuja. Au regard de ce méprissouverain affiché par Niamey àl’endroit de la CEDEAO et de sesresponsables, il va de soi que lesnégociations n’accoucheront riende bon pour le Niger sauf qu’à accentuerbientôt les sanctionscomme on a déjà eu un avant-goûtamer avec la fermeture des frontièresavec notre puissant voisindu Sud. Sans verser dans du catastrophisme,nous apprenonsque si le pouvoir de Niamey s’entêtaitdans son refus d’écouter laCommunauté Internationale, lesautorités fédérales étudient l’éventualitéde la suspension de la fournitureen énergie électrique depuisKanji, tout en évitant de pénaliserles innocentes populations, enchoisissant bien des horaires précis.Or quand on sait que 90% de notreénergie électrique proviennentdu Nigeria, il faudra que Niameyprenne au sérieux ces menaces.Voilà pourquoi, les autorités nigérienneset le Premier Ministre dubeau parler doivent comprendre lanécessité de renouer le dialogueavec l’opposition pour envisagerun retour à l’ordre constitutionnelnormal, dolé dolé .quelques habits déjà utilisesCes contributions se repartissent comme suit par localité :- Département de Goure : 3 212 200 FCFADes habits usages- Département de Magaria : 1176 000 FCFA- Département de Matameye : 481650 FCFA- Département de Mirriah : 596900 FCFA- Département de Tanout : 1 690 910 FCFA- Communauté urbaine de Zinder : 5 366 205 FCFA7 160 Nairas10 pièces d’atampa------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ L’ACTUALITE DU 11 NOVEMBRE 2009 - PAGE 3NB : La liste de tous ces donateurs est jointe en annexeA I’issue d’une réunion tenue Ie 5 octobre 2009 au Gouvernorat, il a étédécide en ce qui concerne /’utilisation de ces fonds de ce qui suit:1) Verser dans Ie compte du comite charge de la gestion des contributionsau profit des victimes d’ Agadez la somme de 6 000 000FCFA;2) Réserver Ie reliquat pour couvrir certaines dépenses lors de latenue prochaine de la lutte traditionnelle à Zinder.La réunion a estime procéder de la sorte pour éviter de solliciter unefois de plus des contributions auprès des mêmes personnes.La réserve ainsi constituée est de 6 000 000 FCFA auxquels s’ajoutentles Nairas de 7 160, les pièces atampa et les vieux habits. II convientde préciser a ce niveau que des dépenses de l’ordre de 523 865FCFA ont été exécutées notamment lors du transfert de la somme aAgadez (16 353 F) et lors des missions avant sillonne l’intérieur de larégion pour recueillir les contributions (507 512) . Les justificatifs deces dépenses sont gardes a la paierie en ce qui concerne Ie transfertde fonds et sont détenus par les Préfets pour Ie reste.L'ACTUALITEBimensuel d’informationsgénérales, de réflexionset d'opinionsNIF: 11.715 RB.P: 383 Tél : 20 73 30 91Cél : 90 31 51 82www.tamtaminfo.comSiège quartier TerminusE-mail : actualite98 @yahoo.frDirecteur de PublicationAbarad Mouddour ZakaraCél: 96 94 87 06E-mail:abaradmoudour@yahoo.frTirage1000 exemplaires surles presses de la NIN


POLITIQUELes élucubrations d’un ministreA peine 24 heures avant les premièresconsultations à Abuja auNigéria, avec les parties prenantesà la crise politique au Niger, leministre de la Communication,porte parole du gouvernement, M.Kassoum Moctar a cru bon defaire un point de presse – un detrop – pour essayer encore de vouloirjustifier le coup d’Etat qui aabouti à la 6 ème République qu’euxles tous nouveaux démocratesappellent « refondation » de laRépublique.A l’image de ses patrons,Kassoum Moctar affirme tout dego que « pour nous, le débat surle référendum est clos ». Alors,pourquoi toutes ces contestations? Pourquoi parle-t-on decrise si tout va bien au Niger ?Quelles significations KassoumMoctar donne-t-il à la rencontred’Abuja et à l’ultimatum de l’Unioneuropéenne ? Contrairement à cequ’il a affirmé, Tandja n’a jamaisété un arbitre. Il a œuvré pour qu’ilreste au pouvoir au mépris de laconstitution et pour permettre àcertaines personnes qui lui sontproches, à continuer à menerleurs affaires mafieuses commel’ont toujours clamé les opposantsau coup de force. L’Etat dontil parle est peut être représentépar ceux-là mêmes qui doiventtout à Mamadou Tandja.Ce sont les gouverneurs, cadresadministratifs et autorités coutumièresacquis à la cause duTazartché pour leurs propres intérêtsqui ont orchestré toutes cesmanifestations financées à coupde millions de F CFA pour fairecroire à nos voisins et partenairesque ce sont les populationsqui ont voulu que « le guideéclairé » reste au pouvoir au-delàde son deuxième mandat.Le peuple nigérien a démontréles 4 août et 20 octobre 2009 qu’iln’est nullement concerné par cettemascarade en boycottant massivementles scrutins qui n’étaientrien d’autre que des mises enscène grossières.Le ministre Kassoum Moctarpense t-il que nos voisins et nospartenaires n’ont pas suivi tout cequi s’est passé depuis le moisde mai au Niger ?Si le gouvernement au nom duquelil dit parler accorde peu d’intérêtaux opinions de ceux qui sesont opposés au référendum enraison de quoi ces citoyens fontl’objet de toutes les privations delibertés, de menaces, d’intimidationset d’injures proférées pardes mercenaires du micro recrutésdans certains milieux de nécessiteuxpour accompagner leTazartché en faisant le sale boulot.Ces mêmes individus ont euà abonder dans le même sensque le ministre Moctar sur certainsmédias bien ciblés. Lapreuve que l’action était concertéeentre certains membres dugouvernement, Tazartchistes devantl’éternel et les « soldats » dela refondation.Kassoum Moctar poursuivra sonsoliloque émaillé de louanges àl’endroit du maître du pays,Mamadou Tandja. Ainsi pour lui,« la refondation de la République,est la négation de certains comportementsde notre classe politique.La refondation de la République,contrairement à ce que certainscompatriotes véhiculent… ne visepas à détruire la classe politique.Mais elle vise à assainir, à la rendresage afin qu’elle comprenneque le rôle d’un homme d’Etat, lerôle d’un politicien, c’est un rôlenoble. Celui de servir mais pasde diviser. La 6 ème République nevise pas à détruire les partis politiques». Gros mensonges !Aujourd’hui tout le monde estconscient que l’objectif visé parles refondateurs est tout simplementla liquidation des partis politiques.Les preuves sont là :outre le PNDS, le CDS, l’ANDP etle Lumana, même le MNSDNassara que l’on dit accroché àla barque des tazartchistes netrouve pas grâce auprès de cesjeunes loups sortis de nulle partet qui veulent faire la leçon à toutle monde sauf à Mamadou Tandjaet son clan qui savent se montrertrès généreux et aussi reconnaissants…pour le moment !Toujours en signe de reconnaissanceà son mentor qui l’a fait ministre,Kassoum Moctar ne manquepas d’éloges en affirmantque : « Le président de la Républiqueest plus que jamais déterminéà traduire en réalité cettevolonté populaire au nom de la jeunesse,voire de toutes les générationsfutures ». La volonté populairec’est celle qu’on met enavant pour justifier l’injustifiable (lecoup d’Etat constitutionnel).De quelle jeunesse, M. Moctar ?Celle qui croupit dans la misèreet qui ne sait plus où donner de latête ? Celle qui n’a plus foi enl’avenir ? Ou plutôt celle qu’il représente,c’est-à-dire ce groupede jeunes qui a vite fait de s’arrimerà la navette Tazartché pourse réaliser tout en narguant lesautres, la grande masse, celle quine mange pas à sa faim, qui n’apas droit à l’éducation, à la santéet à l’emploi ? Cette jeunesse làne se reconnaît nullement à traversces chasseurs de primes quien son nom, ont investi les alléesdu pouvoir pour profiter au maximum.On leur demande d’occuperle terrain et tenir la dragéehaute à l’opposition.Ainsi on a vu des mouvements dejeunes se créer avec la bénédictiondu pouvoir. D’où l’émergencede certaines personnes commeKassoum Moctar et d’autresmoins connues et moins charismatiques.Les chefs de file de cesmouvements sont bien connus. Ilsrecrutent dans le milieu estudiantinou présenté comme tel, chezles jeunes en rupture de ban ou àla recherche de quelques prébendes.On n’est donc pas surprisd’entendre certains propos injurieuxà l’endroit de respectablescitoyens qui ont eu le seul tort dene pas être d’accord avec l’ambitiondéclarée de Mamadou Tandjade s’éterniser au pouvoir.Tout en disant que la refondationne vise pas à détruire les partispolitiques, les animateurs dumouvement Tazartché s’offusquentdu fait que des chefs departis politiques officiellement reconnuset bien représentés surl’échiquier politique national,veuillent conquérir le pouvoir. Oncrée un parti politique pour aspirerà venir au pouvoir un jour. Cela,les soldats de la refondation lerefusent. Pour eux, il y a des gensvenus au monde pour diriger lesautres alors même qu’ils sontpassés par les partis politiquespour être là où ils sont aujourd’huiet d’où ils ne veulent plus partirau mépris de tous les engagementspris devant la nation.Ainsi on crée des intrigues, on voitpartout des ennemis de la nation,des apatrides. Ces hommes làqu’on traîne dans la boueaujourd’hui se nomment HamaAmadou qui après avoir été l’artisandes victoires de Tandja auxprésidentielles, pris tous lescoups pour être resté près de huitans à la primature avant de seretrouver en prison comme unvulgaire malfrat. C’est aussiMahamane Ousmane qui à la têtedu CDS a pesé lourd pour les deuxmandats du président Tandja dontle mandat devait prendre fin dedécembre 2009.L’autre, Mahamadou Issoufoudeux fois candidats malheureuxaux deuxièmes tours des présidentiellesface à Tandja a conduitune opposition responsable jusqu’àinitier des rencontres périodiquesavec Tandja Mamadou.Ces hommes sont considérésaujourd’hui comme des ennemisà abattre à tous prix. Si le pouvoira réussi à éloigner les deux premiersdu pays, c’est-à-dire loin deleurs troupes le troisième lui estbien sur place où il a pris la directionde la lutte à l’intérieur du pays,pour un retour à une vie constitutionnellenormale.Ce sont doncces trois personnalités qui sontles cibles indiquées des soldatsde la refondation. En fait combiencoûte un soldat de la refondation,ce mercenaire d’un temps nouveau,aux patrons du mouvementTazartché ? Sûrement pas grandchoseparce que ces jeunes quipour la plupart sont des désoeuvrésqui trouvaient à peine de quoisurvivre. Ce sont eux qu’auNigéria qu’on appelle les « YanBangan. Siyasa ».Abarad Mouddour ZakaraBCEAOL’ACTUALITE DU 11 NOVEMBRE 2009 - PAGE 4------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


L’Union européenne (UE) a suspendu son aide au développement auNiger et donné un mois aux autorités de Niamey pour ouvrir des «consultations»en vue d’un retour à «l’ordre constitutionnel» , a-t-on apprisvendredi auprès de la Commission européenne.«La Commission européenne et les pays de l’UE ont demandé desconsultations avec les autorités du Niger», a indiqué à l’AFP le porteparolede la Commission pour les questions d’aide au développement,John Clancy.L’aide humanitaire «pas affectée»En attendant le résultat de ces consultations, l’UE a suspendu sonaide qui s’élève à 458 millions d’euros pour la période 2008-2013. Enrevanche, «l’aide humanitaire n’est pas affectée par cette suspension»,a précisé M. Clancy. «Nous espérons que ces consultations auront uneffet positif pour toutes les parties offrant une feuille de route clairepour le retour de l’ordre constitutionnel au Niger», a ajouté le porteparole.Dans une lettre conjointe adressée mardi au présidentMamadou Tandja, dont l’AFP a pris connaissance, le président de laCommission européenne José Manuel Barroso et le ministre suédoisdes Affaires étrangères Carl Bildt, au nom de la présidence suédoisede l’UE, ont exprimé leur «profonde préoccupation» face à la situationpolitique au Niger et demandé «un retour à l’ordre constitutionnel dansles meilleurs délais».L’UE avait déjà suspendu une aide de 180 millions d’eurosQualifiant de «violation de la constitution» le référendum du 4 aoûtdernier, grâce auquel M. Tandja a obtenu une rallonge de trois ans aupouvoir après 10 ans à la tête du pays, l’UE a décidé de recourir àl’article 96 des accords de Cotonou, qui traite du non respect descritères démocratiques et de défense des droits de l’Homme.Cet article 96 de l’accord signé en 2000 entre l’UE et les pays Afrique/Caraïbes/Pacifique prévoit en dernier ressort, en cas d’échec des quatremois de discussions prévues, la possibilité d’une suspension dela coopération communautaire. L’UE avait déjà suspendu une aidebudgétaire de 180 millions au Niger pour protester contre le référendumdu 4 août.Le 20 octobre, Niamey avait organisé des législatives controversées etboycottées par l’opposition, qui avaient entraîné sa suspension de laCommunauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao)pour violation des textes communautaires sur la démocratie.Source: J.ADélégation de laCommissioneuropéenne enRépublique du NigerNiamey, le 06 novembre 2009NATIONCOMMUNIQUE DE PRESSEOuverture de consultations avec le Nigeren application de l’Accord de CotonouSuite à une décision du Conseil des Ministres de Affaires Etrangères,l’Union européenne a invité la République du Niger à des consultationsau titre des articles 9 et 96 de l’Accord de PartenariatACP – CE, communément appelé Accord de Cotonou.A cet effet, Mr Carl BILDT, Ministre des Affaires Etrangères de la Suède,dont le pays assure actuellement la présidence du Conseil, et MrJosé Manuel BARROSO, Président de la Commission de l’Union Européenne,ont officiellement informé le Gouvernement de la Républiquedu Niger, dans une lettre en date du 03 novembre 2009, de l’invitationde l’UE à des consultations en vue d’examiner la situation politiquequi prévaut au Niger, en vertu des dispositions des articles 9 et 96 del’Accord de partenariat entre les pays ACP et la Communauté Européenne,signé à Cotonou le 23 juin 2000 et révisé à Luxembourg le 25juin 2005, auquel le Niger est partie prenante.A travers les déclarations de la Présidence de l’Union Européenne endate du 2 et du 31 juillet 2009, l’UE a exprimé et réitéré sa profondepréoccupation relative à la situation politique au Niger, notamment parrapport au référendum du 4 août 2009 et au processus qui y avaitmené, qui sont considérés des graves violations aux principes démocratiqueset à l’Etat de droit et, par conséquence, à certains des élémentsessentiels de l’Accord de Cotonou.Dans sa déclaration du 19 octobre 2009, l’Union européenne a appeléau report des élections législatives tenues le 20 octobre. Elle aégalement invité toutes les parties prenantes à engager un dialogueconsensuel et ouvert pour résoudre la crise politique actuelle.N’ayant pas pu constater une évolution notable de la situation dans lesens d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, les Présidents duConseil et de la Commission européenne ont invité les autorités nigériennesà des consultations telles que prévues à l’article 96 del’Accord de Cotonou en vue d’examiner en profondeur la situation et,le cas échéant, d’y remédier.Au titre de la procédure entamée, les consultations commenceront auplus tard 30 jours après l’invitation transmise au Gouvernement nigérienet ne dépasseront pas un délai de 120 jours. Dans l’attente deces consultations, la Commission européenne prendra d’ores et déjàdes mesures conservatoires concernant les actions de coopérationcommunautaire, y compris une suspension de son aide budgétaire.Il est à rappeler que les décisions définitives quant à d’éventuellesmesures appropriées prévues par l’Accord de Cotonou ne seront adoptéesqu’à la fin des consultations engagées, à la lumière des résultatseffectifs du processus.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ L’ACTUALITE DU 11 NOVEMBRE 2009 - PAGE 5


Enseignements :Publicités mensongères dans lesécoles professionnelles privéesNATIONDepuis plus d’une décennie, notre pays a connu un foisonnement d’écolesprivées de formation professionnelle et technique. Avec, ce foisonnement,la qualité des enseignements et la crédibilité des diplômes délivrés ont constituéun sujet de préoccupations pour le ministère en charge des enseignementssecondaire et supérieur qui a imposé l’organisation d’examen uniquepour toutes les écoles en vue de délivrer un diplôme reconnu par l’Etat enl’occurrence le BTS (Brevet de technicien supérieur) d’Etat. Si un début desolution est entrain d’être trouvé dans ce sens, il n’est pas autant pour lespublicités mensongères qui sont abondement diffusées par certaines écolesqui, prétendent délivrer des diplômes reconnus par le CAMES (Conseil africainet malgache pour l’enseignement supérieur). Mensonge grossier battuen brèche le Professeur Nouhou Hassane, chargé des relations avec le CA-MES à l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey.Intervenant la semaine dernière sur le de masquer la carence de leur formation.plateau de la Télévision Bonferey, le professeurNouhou Hassane a déclaré sans diocres dans lesquelles étudient les élè-A cela, il faut ajouter les conditions mé-ambages qu’en dehors de l’Université de ves. En effet, les infrastructures ne répondentnullement aux normes exigées.Niamey, il n’y a aucune école au Nigerreconnue par le CAMES ou qui délivre Le corps professoral non plus n’est pasdes diplômes homologués par cet organisme.D’après lui, il y a une seule école préoccupant, C’est aussi cette panopliedes plus étoffés. Ce qui est encore plus(l’ESCAE) qui a déposé sa demande de de diplômes pompeusement délivrés parreconnaissance. Cette école a récemmentreçu la visite de l’équipe d’évalua-et mêmes des doctorats. Et tout celaces écoles. Des maîtrises, des masterstion.dans un flou artistique ne respectant pasPourtant tous les Nigériens sont témoins souvent le cursus. En effet, il est aisé dedes publicités mensongères diffusées par voir un cadre B2 entrer dans ces écolesplusieurs écoles à l’approche de la rentréescolaire. Des publicités qui font com-master. Ce qui pose souvent des problè-et sortir trois ans plus tard avec unprendre aux élèves, étudiants et leurs mes de reclassement pour la fonctionparents que les diplômes délivrés par lesditesécoles sont soit reconnus par le Et pourtant, tout ceci se passe sous lespublique.CAMES soit équivalents à ceux délivrés yeux des autorités en charge des enseignementssecondaire et supérieur, quipar des universités américaines, européennes,etc. Par cette démarche, lesditesécoles abusent ainsi de la bonne tervention du chargé des relations avecsont censé réglementer ce domaine. L’in-foi et souvent de l’ignorance des parents le CAMES vient ainsi jeter une lumièred’élèves qui déboursent des sommes importantesdans l’espoir de garantir un organisé et surtout mieux suivi. Les pa-sur un domaine qui mérite d’être mieuxavenir certain à leurs progénitures. Pourtant,certaines de ces écoles ne font que avisés pour ne pas se laisser berner parrents d’élèves et d’étudiants sont doncrecycler les recalés du système public ces publicités mensongères. Cela interpelleaussi les pouvoirs publics poursupérieur, sans doute plus rigoureux. Etpour preuve, il existe encore des écoles mettre les moyens nécessaires à la dispositiondes Instituts universitaires dequi n’inscrivent pas toujours leurs étudiantsaux examens du BTS d’Etat, continuantainsi à délivrer les fameux diplô-palier le déficit de l’offre en formation pro-technologie (UIT) créés justement pourmes maison. C’est là une façon pour elle fessionnelle et technique.Règlement de comptes à NiameyLe Niger est au ban des nations africaines.Même si la crise est moins sérieuseque celles qui sévissent en Guinée, auDarfour ou en Somalie, elle est prise ausérieux par les pays voisins et l’Union africaine(UA). L’élection, le 20 octobre, d’unParlement monocolore dominé par le partidu président Tandja, en l’absence de l’opposition,qui a boycotté le scrutin, n’a rienarrangé. Réunis le 28 octobre à Abuja, lesprésidents des pays membres du Comitépaix et sécurité de la Cedeao (Communautééconomique des États de l’Afrique del’Ouest) ont décidé de tenter une nouvellemédiation entre Tandja et son opposition.Le Niger est exclu des instances de l’organisationet les nouveaux députés nigériensn’ont pas été invités à la session du Parlementpanafricain qui s’est ouverte le 26 octobreà Johannesburg.Alors que la communauté internationaleessaie tant bien que mal de rétablir le dialogueentre le président et son opposition,l’ambiance à Niamey est à la vendetta. Lesleaders politiques qui ont refusé de partici-per aux législatives en arguant que tout ceprocessus n’avait qu’un but, permettre àTandja de prolonger son mandat ad vitamaeternam, sont dans le collimateur. AprèsHama Amadou, l’ex-Premier ministre, c’estau tour de Mahamadou Issoufou, grandefigure de l’opposition, d’être l’objet d’unmandat d’arrêt international. Les deuxhommes sont soupçonnés de blanchimentd’argent. Amadou n’est pas rentré au Nigerdepuis des mois et Issoufou est àl’étranger dans le cadre d’une « visite privée», dans un pays dont le nom n’a pasété révélé.Le chef de l’État détient une arme dontil n’hésite pas à se servir?: une enquête degendarmerie sur des détournements etmalversations pendant la précédente législature.Des affaires dans lesquellesmembres de l’opposition comme du partiau pouvoir sont cités. Prochaine cible decette opération « mains propres » qui sentle règlement de comptes?: l’ex-présidentde la République et président du Parlementavant sa dissolution, Mahame Ousmane.Source: J.ABlocage des marchandises à la frontière nigéro-nigérianeLes limites d’une souverainetétant chantée mais sans contenuDepuis environ une semaine, les populationsdes régions de Zinder etMaradi, zones frontalières avec leNigeria ont vécu une situation pourle moins inhabituelle, mais aussi douloureuse.En effet, le grand voisin (ouplutôt frère) du sud a purement et simplementbloqué la circulation desmarchandises des deux côtés de safrontière. Contrôle de routine oumanière douce de prévenir le Nigersur les sanctions auxquelles, il s’exposeau cas où le régime de Niameyse hasardera à faire fi des injonctionsde la CEDEAO et de la communautéinternationale, ce blocage des marchandisesaux frontières a mis unefois de plus en exergue la forte dépendancede notre pays vis-à-vis deNigeria ainsi que la fragilité de notreéconomie.Devant une telle situation qui a surprisles Nigériens, chacun est allé à ces tentativesd’explication. Naturellement certainsont vite fait de lier cet état de fait àla situation de crise politique que connaîtle Niger et notamment en relationavec les sanctions prises par laCEDEAO. Une explication qu’a vite réfutéle pouvoir lors d’un point de presseconjoint, animé par la ministre nigériennedes Affaires étrangères et de la coopération,ses homologues du Commerce etde la Communication, Porte parole dugouvernement et l’ambassadeur de laRépublique fédérale du Nigeria au Niger.Mais au delà de la polémique politicienne,il faut noter qu’en moins d’une semaine,cette mesure unilatérale du grand voisindu Sud a sans aucun doute affecté lesactivités économiques des milliers denos compatriotes. Pour ceux qui ne lesavent pas encore, nous partageons 1500km de frontière avec le Nigeria d’une partet d’autre part il faut aussi souligner quecette zone frontalière est la plus denseen terme population. C’est dire qu’unnombre important de nos compatriotesdépendent des activités économiquestransfrontalières.De Diffa à Gaya en passant par Zinder,Maradi, Konni, Madaoua et Doutchi, plusieursproduits essentiels utilisés dansnotre pays proviennent du Nigeria. Céréales,hydrocarbures, divers produitsmanufacturés sont régulièrement importésde ce pays. Des témoignages en provenancedes régions de Zinder et Maradi,ce blocage de quelques jours a déjà provoquéla hausse des prix de certains produits.Plus 100 francs pour certainscomme l’essence fraudée alors qued’autres ont carrément doublé de prixcomme la mesure de maïs. A cela, il fautajouter que de nombreux commerçantsnotamment ceux qui importent des cruditésont enregistrés des pertes énormes.Il est vrai que les populations du NordNigeria sentiront aussi les effets d’unetelle situation notamment en ce qui concerneles prix du bétail qu’elles se pro-curent essentiellement à partir de notrepays, surtout à cette approche de laTabaski. Cependant, il faut reconnaîtreque ce sont surtout les éleveurs nigériensqui ont beaucoup plus à perdre.D’après les statistiques officielles, le Nigeriaest le 6 ème partenaire commercialdu Niger derrière des pays comme laFrance, la Chine, etc. Mais, puisqu’ons’est révélé ces dernières années commeétant des contestataires des statistiquesnotamment celles du PNUD sur l’IDH onest tenté de dire que ces statistiques nesont que pure théorie. En pratique, il estaisé de comprendre que les relationscommerciales avec le Nigeria sont beaucoupplus directement profitables auxpopulations. En effet, pour ce qui est despartenaires comme la France et la Chine,il s’agit principalement des matières premièreset, à la limite, de quelques exportationset importations réservées àquelques privilégiés.Et c’est pourquoi, les populations deszones frontalières ont vécu dans leurchair ces quelques jours de blocage demarchandises aux frontières. A dire qu’ils’agit seulement là d’une simple mesureponctuelle de contrôle, on pourrait imaginerles conséquences désastreusesqu’auront d’éventuelles mesures de rétorsionsde la part de ce seul pays. Cequi est triste, c’est que ce sont les pauvrespopulations qui en payent les frais.Une situation que certains zélateurs dela 6 ème ne comprennent pas ou refusentde comprendre. ‘’Les fous de la République’’et autres chantres d’un nationalismeincongru, tapis à Niamey et mis au devantpar le régime pour vilipender certainspays, des chefs d’Etat et des institutions,n’ont certainement cure des malheursque leurs propos et les comportementspolitiques du régime peuvent attirer surles populations. Ils ne songent qu’auxespèces sonnantes et trébuchantes, etaux autres rentes que leur assure lerégime.Or, il est évident qu’un blocus économiquepar le Nigeria suffit à lui seulpour affamer une portion importante sinonmajoritaire des populations de notrepays et cela n’en déplaise à tous cesthéoriciens plats d’une certaine souverainetéqui, ne connaissent que les réalitésde la capitale. Il est tout aussi évidentque beaucoup de nos compatriotesde ces zones frontalières se sententbeaucoup proches de Kano, Katsina,Illéla, Sokoto, Kamba, etc., que de lacapitale. Pour beaucoup des ces compatriotes,Niamey c’est pour les ‘’yantakarda’’ et toute cette race de politiciensescrocs qu’on ne voit que lors des campagnesélectorales.Aux dernières nouvelles,on apprend que la situation se normalisedans ces différentes localités frontalières.C’est tant mieux pour les laborieusespopulations qui y vivent et quin’ont rien à voir avec les propos va-t-enguerredes tazartchistes.Abarad Mouddour ZakaraL’ACTUALITE DU 11 NOVEMBRE 2009 - PAGE 6------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


REPUBLIQUE DU NIGERANNONCEMINISTERE DE LA POPULATION ET DESREFORMES SOCIALES SECRETARIAT GENERALPROJET DEMOGRAPHIQUEMULTISECTORIEL DON N°H 309SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERETSERVICE DE CONSULTANTS : Recrutement d’un cabinet pourla réalisation d’une étude sur l’autonomisation des femmesLa République du Niger a reçu un Don de l’AssociationInternationale de Développement (IDA) pour financerle coût du Projet Démographique Multisectoriel(PRODEM).Il est prévu qu’une partie du montant de ce don soitutilisée pour effectuer les paiements au titre du contratpour la réalisation d’une étude socioéconomique desfemmes vulnérables en de leur autonomisation.L’objectif général est d’analyser la situationsocioéconomique des femmes vulnérables et de proposerdes stratégies en vue d’améliorer leurautonomisation.Le Coordonnateur du PRODEM invite les consultantsqualifiés à manifester leur intérêt pour fournir les servicesdécrits ci-dessus. Ils devront soumettre des documentssusceptibles d’indiquer leur qualification pour exécuterlesdits services (dépliants/brochures de présentationet références concernant l’exécution de prestationssimilaires avec indication des noms et adressesdes clients, …).Un consultant sera sélectionné suivant les procéduresdécrites dans les directives : Sélection et Emploi deConsultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale,édition mai 2004, révisées en octobre 2006.Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informationssupplémentaires à l’adresse ci-dessous de7 heures 30 minutes à 16 heures 30 minutes du lundiau jeudi et de 7 heures 30 minutes à 13 heures 30minutes les vendredis.Les manifestations d’intérêt doivent être soumisesau plus tard le 18 novembre 2009 à 16 heures à :PROJET DEMOGRAPHIQUE MULTISECTORIELDIRECTION DES RESSOURCES FINANCIERESET DU MATERIELMINISTERE DE LA POPULATIONET DES REFORMES SOCIALESIMMEUBLE SONARA IIB.P. 13 885 NIAMEY,TELEPHONE: 20-73-94-42A L’ATTENTION DEMONSIEUR LE COORDONNATEURDU PRODEMEmail : sgmpas@intnet.ne------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ L’ACTUALITE DU 11 NOVEMBRE 2009 - PAGE 7


NATIONPublication de la liste des députésLa fin du suspensFin du suspens sur la validation ou non des résultats des élections législatives du 20octobre dernier. Le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation a rendu publiquemardi soir l’arrêt N°10/09/CC/ME du 10 novembre de la Cour constitutionnelle qui portesur la validation et la proclamation des résultats desdites élections. Toutefois, on apprendque les opérations de vote d’une circonscription spéciale en l’occurrence Tassaraont été annulées par la Cour constitutionnelle. Si certains gros bonnets du parti au pouvoir(le MNSD) comme l’ancien premier ministre Seini Oumarou, le richissime hommed’affaire Zakou Djibo dit Zakaï, le trésorier général Siddo Elhadji ou l’ancien questeurJanaidou Gado Sabo ont pu tirer leur épingle du jeu, il n’en est pas autant pour d’autrescomme Alma Oumarou ou Souleymane Kane. C’est dire que les porteurs du tazartché àZinder ont tout simplement été vomis par leurs bases au profit de nouvelles figures.Justement, l’une des caractéristiques de ce 1er parlement de la 6ème République estl’entrée en scène de nouvelles figures, pratiquement des novices en politique. CetteAssemblée compte par ailleurs onze (11) femmes (contre huit dans l’Assemblée dis-TITULAIRESSUPPLEANTS1 Abdou Adamou Habibou Issoufou2 Abdou Hamed Soumana Abouba3 Abdou Ibrahim Kané Hamidou Saidou4 Abdou Oumani Ibrahim Allassane (Elhadji)5 Abdoulaye Koro Maïga Ali Hamma6 Abdoul-Aziz Larabou Mohamed Oullémène7 Abdourahamane Hama Gabdouane Souleymane8 Abou Mahamane Chaibou Housseini9 Aboubacar Bouda Tanimoune Issoufou10 Aboubacar Na-Allah Abouba Chaibou Mahamane (Elhadj)11 Achirou Saidou Mahamane Salissou Oumarou12 Adam Efangal Ahmed Emini13 Adama Ibro Guéro (Mme) Habibou Hamidou14 Adamou Hamidou (Elhadj) Issaka Damissa15 Ado Makama Ibrahim Moussa16 Ahamadou Ahalaoueye Mani Dan Azoumi (Elhadji)17 Ahamat Ben Hameda Maazou Boukar18 Ahmoudou Mohamed Sallah Boka19 Aissa Hamadou Idé (Mme) Hassana Djibo (Mme)20 Alassane Alfa Abdou Tahirou Seyni21 Alassane Moussa Moussa Mahaman Gochi22 Algali Mohamed Yahaya Abdoulkarimou23 Ali Magagi Issaka Boubacar Hassane24 Alio Boureima Hama Oumarou Djibo25 Amadou Djibo Ali (Elhadj) Hamadou Sadou (Elhadj)26 Amadou Ly Belko Ali Moussa27 Amadou Salifou Ahmadou Garba28 Amadou Seydou Oumarou Abdou29 Aminou Mamani (Elhadj) Maman Issa (Elhadj)30 Argi Dan Dadi Adamou Bakousso31 Attahirou Abba Matiou Thomas32 Ayouba Hassane Hamadou Boureima33 Bassirou Ibo Chaibou Yahala34 Bello Barkiré (Elhadj) Salifou Adamou35 Biri Kassoum Gréma Arto (Elh.) Kiari Malam Adam (Elh.)36 Boubacar Adamou Hamani Zaouni37 Boubacar Sori Oumarou Dioffo38 Boukar Fatouma Makinta (Mme) Hadia Toulaye Tandja Mamadou39 Boureima Mounkeila Yacouba Mahamane40 Chaibou Sallaou Abdou Gago41 Daouda Abdou Oumarou Boubacar42 Elhadj Siddo Abdourahamane Djibo43 Gado Danzama Oumarou Yaro44 Garba Souley (Elhadj) Oumarou Garba45 Hada Kinni Abdou Samaïla46 Hadjia Magaram Ousseini (Mme) Mallam Maman Mallam Abdou47 Harouna Charfo Maman Toukour Almou48 Harouna Halimatou Maiga (Mme) Salha Aichatou Assoumane (Mme)49 Harouna Hamani Siddo Yacouba50 Ibrahim Aboubacar Ayouba Aman51 Ibrahim Maman Gali Manzo52 Issa Lémine Boukar Elh. Chougoui53 Issaka Adamou Ismael Hima Hassoumi54 Issaka Maman Maoudé Dan Sofaou55 Issiakou Elhadj Cheffou Mahamadou Salifousoute) conformément à la loi du quota. La publication de la liste des nouveaux députésvient ainsi mettre fin sur toutes les supputations qui font état de manipulations parcertains partis politiques pour faire passer les noms de certains ‘’grands boubous’’ audétriment des nouveaux venus sur la scène politique. En outre, par cet acte, le pouvoir enplace à Niamey dévoile clairement ses intensions de ne pas reculer face aux appels dela CEDEAO et de la communauté internationale. Par ailleurs, l’on est en droit de seposer des questions sur la légitimité d’une assemblée constituée essentiellement demilitants invétérés du régime. Découvrez ici la liste exhaustive des 112 nouveaux députésélus et leurs suppléants ; le 113ème siège qui revient à la circonscription spéciale deTassara sera attribué après l’organisation de nouvelles élections, conformément auxdispositions du code électoral.Le mandat de ces nouveaux députés est de 5 ans et s’étant sur la période allant du 11novembre 2009 à 00 heure au 10 novembre 2014 à 24 heures. (Sources arrêt N°10/09/CC/ME du 10 novembre 2009)TITULAIRESSUPPLEANTS56 Janaidou Gado Sabo Saley Gadagé57 Kabirou Mahamadou Barao Idi58 Kakamba Aboubakar Salifou Dia Abou Ali59 Kassoumou Mahamadou Bello Madougou Elhadji Assouman60 Kelloumi Bagalé Ousseini Malam Ari61 Koroney Hapsatou Djibrilla (Mme) Nana Hadiza Maman (Mme)62 Laoual Amadou Maizoumbou Ibrahim Djibo Maina63 Laouali Yacoubou Abdoul Azizou Hamidou64 Magagi Laouan Maman Touani Malam Ousseini65 Mahamadou Manirou Magagi Arzika Amadou66 Mahamadou Zada Hamani Kondi67 Mahaman Issa Hassan Baouro68 Mahaman Maki Alkali Malam Sani Mohamed Charhabilou69 Mahamane Jean Philippe Padonou Sani Abba Rabé70 Mahamane Moustapha Mohamed Mogaze71 Mahamat Djaram Boubacar Souley Agimi Aba Oumar72 Mainassara Abdoua Indo Mahamane73 Malik Habi Razikou Abarchi74 Maman Rabiou Maina Maman Rayna Safé75 Mamane Chouda Hassan Manirou76 Mamouda Mahaman Gomki Abdou Razakou77 Massani Koroney Ahamadou Agué78 Miko Nomaou Illa Baoua79 Moctar Ali Djibril Oumarou Salami80 Mohamed Anacko Ibrahim Manzo Diallo81 Mohamed Ben Omar Lagré Bagana Boukar82 Mohamed Houma Sidi Agalheir83 Mohamed Sanoussi Samro Silimane Abdoullah84 Mounkaila Hamidou Daouda Elh. Souley85 Moussa Abary Alaye Mamadou Djatalour86 Moussa Adamou Mahaman Issa Maïfada87 Moussa Ousmane Mamane Fala Naméoua88 Nana Hadiza Ibrah Yallo (Mme) Ousmane Harou89 Nouhou Aminata Nabio (Mme) Doulla Zeinabou Ali (Mme)90 Oumarou Amadou Maïnassara Abdoul Nassir Chaoulani91 Oumarou Koura Adamou Mahamane Dobi92 Ousmane Amadou Djibrila Kary Aboubacar Amma93 Ousmane Issoufou Oubandawaki Idrissa Abou94 Rabi Hima Yankori (Mme) Hadiara Baba Maïga95 Saadou Amadou Tintouma Amadou Yacoubou96 Saadou Bawa Mahamane Dan L. Oubandawaki97 Salamatou Bala Goga (Mme) Mamadou Oumarou98 Sani Garba Mahamane Makadah Kiabey99 Sani Maigochi Yahaya Garba100 Sanoussi Moussa Mareini Ahmadou Ibrahim Yalloh101 Sanoussi Tambary Jackou Hadiza Nathalie Jackou (Mme)102 Saratou Boukari (Mme) Zara Allassane (Mme)103 Seini Oumarou Mariama Aboubacar (Mme)104 Sidi Abdouraouf Haiballa Ben Matani105 Souley Idi Maman Aminou Liman Lawan106 Souley Illiassou Ibrahim Eka107 Tanimoune Oumarou Alou Abarchi108 Tempa Boubacar Ounténi Ahadi Diagoundou109 Yahouza Sadissou Idi Baraou110 Youssouf Hamed Abdoulaye Ralissoune Alili111 Zakara Karidio Amadou Barba112 Zakou Djibo Elhadji KandégomniL’ACTUALITE DU 11 NOVEMBRE 2009 - PAGE 8------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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