Tome RptAn - Partie 1 - Ville de Bruxelles

26 —Du reste, les soins d'agrandir un bâtiment communal appartiennentexclusivement à la commune propriétaire.Il résulte de là que nous avons pour devoir d'attirer encore unefois l'attention du Conseil communal sur l'exiguité du local de lacrèche et de solliciter de nouveau, avec instance, auprès de nosédiles, l'agrandissement de l'asile.Nous engageons vivement tous nos membres à se joindre auxcomités pour obtenir cet agrandissement dans le courant de l'année.Nous ne perdons pas de vue, Mesdames et Messieurs, que laréorganisation de l'œuvre occasionnera des charges plus considérables,mais nous sommes persuadés que le dévouement des Damespatronnesses nous aidera à maintenir l'équilibre entre nos recettes etnos dépenses.Déjà leur activité a su pourvoir à l'augmentation progressive descharges qui, il y a quelques années, s'élevaient à peine à 3,000 fr.,alors qu'en 1895, elles ont atteint le chiffre de 5,400 francs.Grâce à leur zèle, les fêtes données au bénéfice de la crèche ontété largement productives. C'est à leurs efforts que nous sommesredevables de la forte part recueillie par l'œuvre, dans la représentationdonnée, le 24 novembre 1894, par le Conservatoire Africain, auprofit des crèches de l'agglomération bruxelloise.Les membres de ce cercle avaient charitablement pris à tâche detravailler au recouvrement des frais du spectacle; ils abandonnaientainsi aux crèches, au prorata du montant des places vendues parcelles-ci, la totalité des bénéfices réalisés.C'est ainsi que sur la recette de 1,800 francs faite par les comitésde Laeken, notre crèche a touché, pour sa quote-part, la sommede 1,450 francs.Le Conservatoire Africain, dans un article de la Revue noire, arendu hommage au travail des Dames Patronnesses de Laeken, encitant Mme Tollenaere, présidente et Mme Honba, secrétaire, commes'étant particulièrement distinguées dans la vente des cartes.Le Consenatoire Africain nous a alloué, en outre, un subside defr. 607.50.