Tome RptAn - Partie 1 - Ville de Bruxelles

— 2o -Il est regrettable cependant que les enfants continuent à se trouvertrop à l'étroit dans le local actuel.Faute de place les petiots ne peuvent se livrer à leurs jeux ; pendantla mauvaise saison surtout, ils sont pour ainsi dire condamnésà l'immobilité, ce qui entrave évidemment leur développement.Pareille situation est trop préjudiciable à la santé des enfants pourqu'elle puisse être tolérée plus longtemps.Nous insisterons donc une fois de plus sur l'urgente nécessitéd'agrandir la crèche et nous répéterons, sans craindre d'êtredémentis, qu'une crèche méritant réellement ce nom devrait comprendre:1° Une grande salle pour la pouponnière, où seraient disposés lesberceaux pour les enfants âgés de 15 jours à 18 mois ;2° Une vaste place pour ceux de 18 mois à 3 ans ;3° Une petite classe maternelle pour les enfants de 3 à 5 ans ;4° Une laverie, un séchoir et une lingerie, attenant à une chambreoù les en'ants malpropres seraient déshabillés et revêtus d'un cos- .tume de la crèche. Les vêtements abandonnés momentanémentseraient ensuite lavés et séchés, puis remis aux enfants.Les améliorations à apporter au régime actuel, pourraient se faireà peu de frais, de même que l'installation préconisée pourrait seréaliser sans grande dépense. *Le rez-de-chaussée resterait réservé à la pouponnière. Quant auxautres services, ils seraient installés dans une nouvelle construction àélever sur l'emplacement du jardin.Ici se pose naturellement la question : A qui incombent les iraisde cette bâtisse ?L'asile occupe, depuis sa fondation, un bâtiment mis gracieusementpar la commune à la disposition de l'œuvre.La crèche ne jouit pas de la personnification civile : il lui est parconséquentinterdit de posséder un immeuble en son nom. D'unautre côté, les fonds que nous recueillons, nous sont donnés poursubvenir aux besoins de l'établissement ; dès lors, ils ne nous sontpas confies pour être employés à élever une construction qui seraitla propriété de la commune.