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Tome RptAn - Partie 1 - Ville de Bruxelles

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— 42 —Le ministore <strong>de</strong> la justice étudie, en ce moment, la réorganisation<strong>de</strong> l'assistance publique, et s'il accueille les vœux que nous avonseu l'honneur <strong>de</strong> lui transmettre, il en résultera <strong>de</strong> grands avantageset pour les malheureux et pour les institutions <strong>de</strong> bienfaisance. Nousavons réclamé, notamment, la création d'orphelinats et d'asiles d'incurablesprovinciaux, avec intervention <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong> la provincedans les frais d'entretien <strong>de</strong>s pensionnaires, au môme titre que pourles aliénés, les sourds-muets, les aveugles et les reclus dans lesmaisons <strong>de</strong> refuge, etc.Pourquoi l'Etat et la province ne supporteraient-ils pas une partie<strong>de</strong>s frais d'entretien <strong>de</strong> ces catégories d'indigents? En 1783, lesrépublicains avaient décrété « charge nationale » l'assistance <strong>de</strong>tous les indigents. Depuis, cette charge a pour ainsi dire été exclusivementattribuée aux communes. En étendant l'intervention <strong>de</strong>l'Etat et <strong>de</strong> la province aux orphelins et aux incurables, on arriveraà un moyen terme, ce qui nous paraît juste et équitable.Beaucoup <strong>de</strong> communes sont pauvres, très pauvres, et ne sont pasen situation <strong>de</strong> secourir efficacement les malheureux. Les orphelins,les enfants abandonnés et les incurables sont nombreux, et en participantaux frais <strong>de</strong> leur entretien, l'Etat et la province assureront àces indigents une assistance complète qui leur est souvent marchandéeaujourd'hui, à cause du manque <strong>de</strong> ressources.Notre administration s'est déjà plainte <strong>de</strong> la façon dont le bureau<strong>de</strong> bienfaisance comprend son rôle en matière d'attributions. Ellerenouvelle ici les observations qu'elle a présentée à différentesreprises.Les hospices ne doivent que secon<strong>de</strong>r l'administration <strong>de</strong>s pauvres,c'est-à-dire, intervenir seulement en cas d'insuffisance ou d'inefficacité<strong>de</strong>s secourus à domicile.Cela est si vrai que la formule <strong>de</strong> budget arrêtée par la provincepour les bureaux <strong>de</strong> bienfaisance, renseigne toutes les catégoriesd'indigents, sauf les mala<strong>de</strong>s dans les hôpitaux et les reclus auxcolonies agricoles. On y lit, entre autres, un poste intitulé : « Pensions<strong>de</strong> vieillards, d'infirmes, etc. »

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