mag <strong>de</strong>c 2011_Mise en page 1 25/11/11 16:03 Page6villeville en transitionT. Fatoupour positiver l’avenir :la ville en transition<strong>de</strong> laTran sition en France,Da nielle Grunberg estve nue présenter auxl’AMBASSADRICEGrand-Synthois et auxélus la démarche <strong>de</strong> transition. Depuisplu sieurs années, <strong>de</strong>s citoyens dans lemon<strong>de</strong> entier ont créé une vision positived’avenir et agissent dans ce sens. Cette visiond’avenir est déjà partagée par 160villes et territoires à travers le mon<strong>de</strong>,mais la Transition commence à la maisonnous dit Danielle Grunberg : « Regar<strong>de</strong>autour <strong>de</strong> toi, ton appartement, ta maison,ton jardin. Même si tu as seulement un toutpetit balcon tu peux cultiver <strong>de</strong>s légumes,<strong>de</strong>s herbes aromatiques. Il faut parler auxvoisins pour faire <strong>de</strong>s choses ensemble, parexemple le compostage dans les appartements.Ce sont vraiment <strong>de</strong>s choses pratiquesau début. » La Transition s’appuiesur la capacité <strong>de</strong>s habitants à rentrer enrésistance contre un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie ba sé surle pétrole et la surconsommation. Uneville en transition est un espace <strong>de</strong> vie oùles habitants mettent en place <strong>de</strong>s projetsvisant à assurer la résilience qui est la capacitéà encaisser les crises éco nomiquesou écologiques. Ces projets concernent<strong>de</strong>s sujets aussi différents que les transports,l’éducation, la santé, l’éner gie oul’ali mentation. On peut donc abor<strong>de</strong>rla tran sition sans même s’en rendrecom pte.Les habitants au cœur <strong>de</strong>s projetsCela peut commencer par <strong>de</strong>s chosessimples comme changer les ampoules <strong>de</strong>chez soi par <strong>de</strong>s ampoules économiqueset respectueuses <strong>de</strong> l’environnement, recyclermieux et plus, baisser <strong>de</strong> quelques<strong>de</strong>grés le chauffage <strong>de</strong> son logement, fai -re du compost même sur son balcon,élimi ner l’usage <strong>de</strong>s sachets plastique ouen core pour <strong>de</strong> courts trajets, les faire àpied ou à vélo et prendre le bus chaquefois que c’est possible, ou exploiter leprin cipe <strong>de</strong> covoiturage. « Il faut regar<strong>de</strong>rles choses en face. Nous avons <strong>de</strong>vant nousle plus grand défi dans l’histoire du mon<strong>de</strong>avec le pic pétrolier, le changement climati -que et les crises économiques, il est urgent<strong>de</strong> travailler ensemble localement. Qu’onle veuille ou non la croissance est bien finie,mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pasune autre manière <strong>de</strong> vivre » explique DanielleGrunberg qui estime par ailleursque la ville <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>-<strong>Synthe</strong> a <strong>de</strong>s capacitéset <strong>de</strong> vrais atouts qui interpellentle maire : « Quand les initiatives <strong>de</strong>s habi -tants et les initiatives <strong>de</strong> la collectivité seras semblent, je crois qu’on peut faire <strong>de</strong>schoses étonnantes et effectivement, je penseque nous serons la première ville françaiseà se déclarer ville en transition. »Pour plus d’information :http://www.transitionfrance.fr.6.
mag <strong>de</strong>c 2011_Mise en page 1 25/11/11 16:03 Page7<strong>de</strong> plus en plusN° vert : 0800 463 254encombrantsT. FatouC’est peut-être un phénomè ne<strong>de</strong>s temps actuels qui veut que,victimes <strong>de</strong> la surconsommationet les produits à peine désuets,nous jetions dans la rue la télévision,l’ordinateur, le lit, l’armoire,le matelas et bien d‘autres cho -ses encore.DE CERTAINStransforme la ville en dé -potoir. Le long <strong>de</strong>s rues,au pied <strong>de</strong>s immeubles,l’INCIVISME<strong>de</strong>s dépôts sau vages <strong>de</strong>détritus et d’encombrants s’ins tallent etse renouvellent au détriment <strong>de</strong> l’environnement,<strong>de</strong> la sécurité <strong>de</strong>s enfants et<strong>de</strong>s habitants. Bailleurs sociaux, servicestechniques <strong>de</strong> la ville, poli ce municipaleet l’entreprise SITA <strong>de</strong> ra massage <strong>de</strong>sdéchets encombrants ont été conviés àune réunion <strong>de</strong> réflexion, en mai rie pourtrouver <strong>de</strong> nouvelles solutions au développementexponentiel <strong>de</strong> ces dépôts d’ordures.Premier constat : <strong>de</strong>s habitants nerespectent plus la con si gne d’appel et <strong>de</strong>dépôt. Parfois aussi, ce qui est déposé necorrespond plus non plus au terme d’encombrants.Depuis une dizaine d’années,la <strong>Ville</strong> s’est dotée d’un service gratuit etunique en France qui permet aux habitants,sur simple ap pel d’un numéro vertgratuit, <strong>de</strong> convenir d’un jour <strong>de</strong> ramassagedans la semaine. Ce prin cipe simplen’est pas respecté. Cette pres tation d’enlèvementet <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s extrasménagers à la porte <strong>de</strong>s habitants est réellementun luxe qui se chiffre à plus <strong>de</strong>200 000€ l’année.1000 tonnes par ansont ainsi ramasséesLes dépôts sauvages représentent à euxseuls un tiers <strong>de</strong>s collectes. 1 000 tonnespar an sont ainsi ramassées, ce qui, <strong>de</strong>l’avis <strong>de</strong> professionnels, représente beaucouppour une ville <strong>de</strong> 21 000 habitants.Alors soit, tous les déchets ramassés neproviennent pas uniquement <strong>de</strong>s Grand-Syn thois. Dernièrement, les services tech -niques ont travaillé avec la police mu ni -cipale ce qui a permis <strong>de</strong> verbaliser <strong>de</strong>sdéposants qui n’étaient pas <strong>de</strong> la ville. Etça peut coûter cher ! Le procès-ver baldressé pour dépôt à l’ai<strong>de</strong> du véhi cu lepeut s’élever à 1 500€ et 750€ pour undé pôt sans véhicule. Il y a aussi le timbreamen<strong>de</strong> à 35€ et 135€ majoré, il fait l’objetd’un suivi plus étroit que le procèsverbal.Il est donc plus difficile <strong>de</strong> pas serà travers et aucun recours en indulgencene sera pris en compte, même auprès dumaire. Un dépôt sauvage est un dépôt quin’a pas été fait dans les règles, même sil’habitant a appelé pour un ren <strong>de</strong>z-vous.À partir du moment où la da te <strong>de</strong> dépôtn’est pas respectée, il ris que <strong>de</strong> payer uneamen<strong>de</strong>. Parfois aussi, le voisin ajoute sesencombrants, il se dit qu’il n’y a pas nécessitéd’appeler puisque le camion va passer.Et c’est là l’erreur ! Ce qui semble simpleau départ pour l’habitant, com plique letravail <strong>de</strong> la société <strong>de</strong> ramas sage quirépercute le coût. Pour tenter d’endiguerle phénomène, <strong>de</strong>s solu tions sont imaginéescomme la création d’une briga<strong>de</strong>verte constituée <strong>de</strong> techniciens <strong>de</strong> la villeet d’agents <strong>de</strong> la police municipale quiseraient beaucoup plus vigilants et aucontact direct <strong>de</strong>s habitants. C’est l’engagement<strong>de</strong> chacun qui rendra la ville pluspropre.N A I S S A N C E S02/10 Juline Hochart02/10 Sloan Descoutures-Lavieville10/10 Lina Mouchou12/10 Younes Amedjkouh14/10 Thibault Wybouw14/10 Yanis Hachouri17/10 Rosalind Weinert18/10 Salmân Mohamed Marir22/10 Amina Kendil22/10 Tesnim Sellami31/10 Loona Boyard01/11 Léa Glachet01/11 Marwa Tissaoui10/11 Léna Lecroart10/11 Lyam Lamda13/11 Jeanne Pilliez13/11 Camille Hars15/11 Hamza Toufi.7.M A R I A G E S22/10 Aïcha Agourram et Rachid Chaoui29/10 Sylvie Cailly et Joaquim De Jesus Coelh29/10 Valérie Fatou et Grégory Mariel05/11 Céline Fever et Samy ZarouriD É C È S08/10 Jacki Wullens, 71 ans15/10 Yves Moustiez, 73 ans26/10 Ma<strong>de</strong>leine Verwaer<strong>de</strong>, épovuse Taccoen,84 ans08/11 Micheline Heimst, veuve Malahieu<strong>de</strong>, 84 ans10/11 Suzanne Meilliez, veuve Ringot, 101 ans