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l'entreprise - Enseignons.be

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L’ENTREPRISEJ E V E U X S A V O I R !L E S ENTREPRISESW A L L O N N E S E N1 2 Q U E S T I O N SEDITION 2012


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !L’ENTREPRISEJ E V E U X S A V O I R !Sur le site de l’Union Wallonne des Entreprises, vous pouvez consulterou télécharger «L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !» 2012Vous trouverez également :des actualisations des chiffres et graphiques ;un espace pour poser vos questions sur les entreprises wallonnes ;des sites web utiles pour poursuivre la réflexion.www.uwe.<strong>be</strong>/economiewww.uwe.<strong>be</strong>/economie/entreprise/lentreprise-je-veux-savoirLa rédaction de ce livret a été achevée le 27 août 2012.Rédaction :Jean-Christophe DEHALU(jean-christophe.dehalu@uwe.<strong>be</strong>)Dépar tement Economique de l’UWE© UWE 2012


4Table des matièresLES ENTREPRISES WALLONNES EN 12 QUESTIONS1. Combien d’entreprises compte la Wallonie ? .................................................................... 62. Combien d’entreprises sont créées chaque année en Wallonie ?Combien disparaissent ? ............................................................................................................... 83. Comment se répartissent les entreprises sur le territoire wallon ? ..................... 104. Quelles sont les grandes entreprises présentes en Wallonie ?................................ 125. Quels sont les secteurs d’activité des entreprises wallonnes ? ............................. 146. Les entreprises wallonnes créent-elles de l’emploi ? .................................................. 167. De quelles compétences les entreprises wallonnes ont-elles <strong>be</strong>soin ? ........... 188. Les entreprises sont-elles actives en recherche et développement ?.................. 209. Les entreprises sont-elles performantes sur les marchés internationaux ? ...... 2210. Y a-t-il <strong>be</strong>aucoup d’entreprises étrangères implantées en Wallonie ? ............... 2411. Les entreprises wallonnes se préoccupent-elles de l’environnement ?............ 2612. Que sont les pôles de compétitivité et les clusters ? .................................................. 28EN SAVOIR PLUS ................................................................................................................ 30


PréfaceEn Wallonie, le monde des entreprisesreste mal connu et souvent mal comprisdu grand public. Peu de citoyens sontau courant des succès des entrepriseswallonnes ou sont conscients desretombées de l’activité entrepreneurialesur leur vie quotidienne. Or une perception réaliste de la vie desentreprises est un élément capital pour créer un cadre favorable à leurdéveloppement et susciter l’attrait auprès des entrepreneurs potentiels.L’ENTREPRISEJ E V E U X S A V O I R !«L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !» (5 e édition) se veut un outil pourmieux comprendre et répondre à des questions essentielles surl’économie wallonne et son tissu d’entreprises. Combien d’entreprises ?Dans quels secteurs ? Sont-elles innovantes ? Performantes sur lesmarchés internationaux ? Se préoccupent-elles de l’environnement ?Précis, sans excès technique toutefois, ce livret est accessible aux élèvesdu secondaire, mais s’adresse plus largement à toute personne désirantcompléter ou approfondir ses connaissances sur le paysage entrepreneurialwallon.Le format de poche résulte d’une volonté de présenter de façon synthétiqueun maximum d’informations, dans un livret pratique et disponible à toutmoment.5


1Combien d’entreprises compte la Wallonie ?• 20,5 entreprises pour 1.000 habitants ;• 29% du total des entreprises <strong>be</strong>lges.En Wallonie, on compte plus de 72.360 entreprises du secteur privé enactivité pour l’année 2012, soit :Les entreprises wallonnes assurent 666.956 postes de travail, ce quireprésente 66% de l’emploi salarié de la Wallonie (secteur privé et secteurpublic).En moyenne, une entreprise wallonne emploie 9 personnes, ce qui placecette entreprise-type dans la catégorie des PME. Par ailleurs, 99,6% desentreprises wallonnes. relèvent de cette catégorie Ces PME emploient plusde 78,5% des salariés du secteur privé en Wallonie,soit près de 510.000 personnes.Ces chiffres soulignent l’importance à accorder enWallonie aux politiques de soutien destinées auxentreprises de cette taille.72.360 entreprises,667.000 emplois,99,6% de PME.6EN SAVOIR PLUSComment détermine-t-on le nombre d’entreprises dans une Région ? Voir page 30.Quelle est la différence entre le secteur privé et le secteur public ? Voir pages 32.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Vue d’ensemble2010WALLONIEBELGIQUENombre d’entreprises 72.360 249.349Entreprises par 1.000 habitants 20,5 22,8Taille moyenne des entreprises 9,2 10,9Sources : ONSS (données décentralisées) et SPF Economie - Calculs UWE.Entreprises et salariéspar taille d’entreprise - 2010UNITÉS LOCALESEFFECTIFS SALARIÉSChiffres absolus Parts relatives Chiffres absolus Parts relativesTPE* 60.452 83,5% 165.911 24,9%PME PE* 9.844 13,6% 198.573 29,8%ME* 1.743 2,4% 155.820 23,4%GE* 321 0,4% 146.652 22,0%Total 72.360 100% 666.956 100%Sources : ONSS (données décentralisées) et SPF Economie - Calculs UWE.* TPE (Très Petite Entreprise - 1 à 9 salariés), PE (Petite Entreprise - 10 à 49 salariés),ME (Moyenne Entreprise - 50 à 199 salariés) - GE (Grande Entreprise - plus de 200 salariés)7


2Combien d’entreprises sont créées chaqueannée en Wallonie ? Combien disparaissent ?L’évolution du nombre d’entreprises est le résultat de 3 mouvements :les créations, les disparitions (cessations d’activités et faillites) et les fluxd’immigration d’entreprises.Le taux de création net annuel moyen entre 2000 et 2011 s’élève à 3,0%,contre 3,5% en Flandre. Cela représente une moyenne d’un peu moins de2.350 entreprises supplémentaires chaque année en Wallonie.Le score inférieur de la Wallonie s’explique, non pas par un taux de créationbrut plus faible, mais plutôt par un taux de disparition plus élevé.Les jeunes entreprises wallonnes semblent en effet plus vulnérables queleurs homologues flamandes : le taux de survie des entreprises wallonnesaprès 5 ans d’existence est de l’ordre de 80%, alorsqu’il est de 83% en Flandre.Un élément encourageant : la Wallonie bénéficied’un flux migratoire positif d’entreprises en provenancedes deux autres régions du pays (+0,3%).En moyenne,2.300 entreprisessupplémentaireschaque année.8EN SAVOIR PLUSLes ratios d’évolution démographique des entreprises : voir page 30.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Evolution du nombre d’entreprises entre 2000 et 2011Taux annuel moyen (% du total des entreprises)WALLONIEFLANDRETaux de création brut 8,0% 7,5%Taux de disparition brut 5,1% 4,0%Taux d’immigration géographique net 0,3% -0,01%Taux de création net 3,0% 3,5%100%95%90%85%98% 98%Taux de survie des entreprisesMoyenne 2000-201195%94%91%89%84%Wallonie87%Flandre83%80%80%75%70%à 1 an à 2 ans à 3 ans à 4 ans à 5 ansSources : IWEPS (sur base de la banque de données Coface Belgium - version juillet 2012) et calculs UWE9


3Comment se répartissent les entreprisessur le territoire wallon ?10Les provinces du Hainaut et de Liège regroupent chacune un tiers desentreprises wallonnes. Le dernier tiers se répartit entre les provinces duBrabant wallon, de Namur et du Luxembourg. C’est le Brabant wallonqui affiche le taux de concentration d’entreprises le plus élevé, avec24 entreprises pour 1.000 habitants. Pour la Wallonie dans son ensemble,ce taux est de 20,5.Chaque province dispose d’infrastructures d’accueil spécifiques pourles entreprises : les parcs d’activité économique (PAE). Sur l’ensemblede la Région, on en dénombre 230, dont 7 parcs scientifiques,6 parcs logistiques et 11 parcs multimodaux, représentant une surfacetotale de 12.600 ha. Plus de 6.650 entreprises y sontinstallées (près de 9% des entreprises wallonnes)représentant 154.000 emplois directs (environ 20% 1,3% du territoirede l’emploi salarié wallon).occupé par lesAu total (dans les PAE et hors PAE), les entreprisesentreprises.occupaient en 2011 1,3% du territoire wallon. A titrede comparaison, 86% du territoire wallon allait à 230 parcs d’activitél’agriculture et aux forêts et 5% aux terrains résidentiels.économique.En Flandre la même année, l’activité économiques’étendait sur plus de 3,5% du territoire.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Ventilation des entreprises par province2010NAMUR10.148 entreprises21 pour 1.000 hab.BRABANT WALLON9.186 entreprises24 pour 1.000 hab.LUXEMBOURG5.830 entreprises21 pour 1.000 hab.8%14%13%33%32%LIÈGE23.249 entreprises22 pour 1.000 hab.HAINAUT23.947 entreprises18 pour 1.000 hab.Sources : ONSS (données décentralisées), SPF Economie (DGSIE) - Calculs UWE11


4Quelles sont les grandes entreprisesprésentes en Wallonie ?12En 2010, les grandes entreprises ne représentent que 0,4% du total desentreprises wallonnes, soit environ 320 établissements de plus de 200salariés. Au vu de ces chiffres, il semble évident que ce sont les PME quiconstituent l’essentiel du tissu économique régional. Toutefois, en employantplus d’un salarié sur cinq du secteur privé (soit 147.000 emplois directs),sans compter les emplois indirects dans les PME qui gravitent autour d’elles, ilest certain que les grandes entreprises jouent un rôle structurant pourl’économie wallonne. Et ne négligeons pas le rôle moteur qu’elles jouent enmatière de recherche ou d’exportation. Mais qui sont ces grandes entreprises ?Deux classements sont proposés. Le premier reprend les 10 premièresgrandes entreprises qui ont leur siège social en Wallonie. Le secondrassemble 10 grands employeurs en Wallonie qui n’ont pas leur siègesocial en Wallonie, mais dont une partie plus ou moins importante del’activité, et donc de l’emploi, est localisée enWallonie. Pour compléter le tableau des GE, on devrait Plus deégalement intégrer les grandes entreprises publiques320 grandesautonomes fédérales (Bpost, SNCB, Belgacom),entreprises.importants pourvoyeurs d’emplois au niveau wallon.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Les 10 premières entreprises qui ont leur siège social en WallonieEMPLOISEN WALLONIESECTEUR D’ACTIVITÉ1. GLAXOSMITHKLINE BIOLOGICALS 7.025 (I) Industrie pharmaceutique2. GROUPE ARCELORMITTAL 5.500* (I) Métallurgie et travail des métaux3. CORA, MATCH, SCD, PROFI, DELFOOD (Groupe Louis Delhaize) 4.800 (S) Commerce4. GROUPE CATERPILLAR (dont Caterpillar Belgium, Solar Turbines Europe) 4.283 (I) Fabrication de machines et équipements5. LAURENTY 2.425 (S) Services aux entreprises6. NLMK LA LOUVIERE 2.419 (I) Métallurgie et travail des métaux7. QUALITY MEAT RENMANS 2.333 (S) Commerce8. ABRICOM, SITA WALLONIE, ETS HOSLET (Groupe GDF Suez) 1.936 (E) Energie9. SWIFT 1.699 (S) Télécommunications10. BAXTER 1.720 (I) Industrie pharmaceutiqueSources : Bel-First (données 2010) du Bureau Van Dijk - Calculs UWE (I)=Industrie (S)=Services (E)=Energie *Estimation UWE10 entreprises parmi les plus grands employeursen Wallonie qui n’ont pas leur siège dans la RégionSECTEUR D’ACTIVITÉ1. BNP PARIBAS FORTIS (S) Activités financières2. BRICO (S) Commerce3. CARREFOUR BELGIUM (S) Commerce4. COLRUYT (S) Commerce5. ELECTRABEL (I) Energie6. INBEV BELGIUM (S) Industrie alimentaire7. ING (S) Activités financières8. BELFIUS (S) Activités financières9. GROUPE DELHAIZE (S) Commerce10. UCB (I) Industrie pharmaceutiqueSource : UWE(I)=Industrie (S)=Services13


5Quels sont les secteurs d’activitédes entreprises wallonnes ?14En 2009, la création de richesses en Wallonie était assurée à 67% parl’économie marchande, contre 33% pour le non marchand (1) .Les services représentent un pan important de l’économie wallonne.Parmi eux, les services marchands (commerce, horeca, transport etcommunications, activités financières et immobilière et services auxentreprises) représentent 64% de la valeur ajoutée marchande. Entre 2000et 2010, les services marchands ont vu leur valeur ajoutée réelle (2) et leuremploi croître annuellement respectivement de 1,8% et 1,6%.Même si l’emploi dans l’industrie (extractive etmanufacturière) a diminué en moyenne de 0,9%par an, ce secteur génère de façon indirecte, denombreux emplois dans les services. De plus, cesecteur reste un acteur clé de l’économie wallonne,avec environ 21% de la valeur ajoutée marchande.Les industries pharmaceutiques, la métallurgique etl’agro-alimentaire sont les secteurs industriels quiont créé le plus de valeur ajoutée en 2010.EN SAVOIR PLUS66% de la valeurajoutée marchandeest créée dansle secteur desservices, 21%dans l’industrieet 9% dans laconstruction.(1) Quelle est la différence entre l’économie marchande et non marchande ? Voir page 31.(2) Quelle est la différence entre la croissance réelle et nominale ? Voir page 33.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !ECONOMIE MARCHANDEActivitésfinancières et immobilières,services aux entreprises35%Commerce, horeca,transports etcommunication29%9%ConstructionValeur ajoutéeVentilation par secteur - 2010Industriemanufacturière21%5%Energie 0,4%Industrieextractive1,5%Agriculture,syviculture,pêcheINDUSTRIE MANUFACTURIÈRE20%15%15%12%9%29%Industrie pharmaceutiqueMétallurgie et fabricationde produits métalliquesIndustrie agro-alimentaireFabrication d’autres produitsminéraux non métalliquesIndustrie chimiqueAutresSource : ICN (compte régionaux) et calculs UWETaux de croissance annuel moyen entre 2000 et 2010VALEUR AJOUTÉEEMPLOIIndustrie manufacturière 0,8% -0,9%Construction 1,6% 1,1%Services marchands 1,8% 1,6%Services publics et éducation 0,7% 1,1%Total de l’économie 1,4% 1,0%Sources : HERMREG - BFP, IBSA, IWEPS, SVR - Calculs UWE15


6Les entreprises wallonnescréent-elles de l’emploi ?16L’évolution de l’emploi dans les entreprises est corrélée, principalement, àl’activité économique et à la demande pour les biens et services produits parles entreprises. Ainsi, une période de bonne conjoncture est synonyme decréations d’emplois, tandis qu’une récession se solde par des réductions depostes de travail. Cependant, même lorsque la croissance de l’activité justifieraitl’engagement de personnel supplémentaire, les entreprises wallonnes seheurtent parfois à certains obstacles ou freins, tels que la pénurie de maind’œuvrepour certains métiers (1) ou des coûts salariaux élevés.Malgré cela, les entreprises wallonnes créent de l’emploi. Entre 2000 et 2010,près de 100.000 emplois nets ont été créés, soit un taux de croissance annuelmoyen de 1,6%. Ce taux est légèrement supérieur à celui de la Flandre, quiaffiche 1,2% sur la même période. Bien sûr, ce chiffre est encore insuffisant auregard du niveau de chômage en Wallonie. Il témoignenéanmoins d’un dynamisme des entreprises wallonnes100.000 nouveauxqui va grandissant depuis quelques années.En 2010, on comptait en Wallonie 78% d’emplois privés(entreprises + indépendants) contre 85% en Flandre.(1) Voir Question 7.emplois entre2000 et 2010.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Emploi totalpar secteur macro-économique - 2010WALLONIEFLANDREChiffres absolus Parts relatives Chiffres absolus Parts relativesEntreprises 673.067 55,6% 1.642.164 63,2%Administrations publiques 260.843 21,5% 395.954 15,2%Indépendants 210.729 17,4% 446.905 17,2%Autres (1) 66.014 5,5% 113.360 4,4%Economie totale 1.210.653 100% 2.598.383 100%Emploi totalCroissance annuelle moyenne entre 2000 et 2010WALLONIEFLANDREEntreprises 1,6% 1,2%Administrations publiques 1,0% 1,4%Indépendants -0,3% 0,4%Autres (1) -1,1% -1,7%Economie totale 1,0% 0,9%(1) Autres = Emploi salarié auprès des ménages + Emploi salarié auprès des institutions sans but lucratif au service des ménages.Sources : Comptes régionaux (BNB) et calculs UWEEN SAVOIR PLUSPourquoi une différence entre les chiffres de l’emploi de la Banque Nationale et ceux de l’ONSS ? Voir page 33.17


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Liste francophone des études qui préparent à une profession pourlaquelle il existe une pénurie significative de main-d’œuvreENSEIGNEMENT SECONDAIRE SUPÉRIEURTECHNIQUE OU PROFESSIONNELENSEIGNEMENT SUPÉRIEURPROFESSIONNALISANTENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR :BACCALAURÉAT ET MASTERBoucher Instituteur maternel Ingénieur civilCarrossier Instituteur primaire InformaticienChauffeur poids lourds Enseignent du technique supérieur Ingénieur industrielTechniques de transformation du métalet constructions métalliques(tourneur-ajusteur, outilleur, soudeur...)Enseignant du secondaire inférieur(langues germaniques, mathématique,français, sciences,…)Etudes universitaires en en languesgermaniques, mathématique, français,sciences (biologie, physique, chimie),géographie, histoire et sciences économiquesConducteur d’engins de chantier Educateur Traduction Fr-Nl ou/et Nl-FrConstruction(vitrier, marbrier placeur, parqueteur, ...)CuisinierDessinateur en constructionElectricienElectronicien ICTInfirmierInformaticienMécanicien, électromécanicienPâtissier - boulanger – chocolatierInstallateur de climatisation et de chauffageMenuisier, scieur, …Assistant(e) social(e)InfirmierInformaticienLittérature et langues moderness’il y a au moins une langue germaniqueparmi les langues choisiesSource : Onem (août 2012)19


8Les entreprises sont-elles activesen recherche et développement ?20NB : Les dernières données disponibles au SPP Politique Scientifique sont celles de 2009.Les informations relatives aux années 2010 et 2011 seront publiées courant 2013.Les entreprises wallonnes sont très impliquées dans le secteur de larecherche. Elles exécutent plus de 75,6% des dépenses totales en R&D enWallonie, ce qui est supérieur au niveau européen qui est de 64,6%.En termes de personnel employé à la R&D, les postes sont principalementpourvus par les entreprises (57,5%) et par le secteur de l’enseignement(38,4%). Ces propositions sont supérieures à celles affichées par le reste del’UE15, où les pouvoirs publics jouent un rôle plus important. En termesd’emploi, cela représente un peu moins de 8.000 équivalents temps pleinfournis par les entreprises wallonnes, dont près de 4.300 chercheurs.La recherche industrielle est fortement concentréedans quelques secteurs High tech. La pharmacie(49%), la chimie (11%) et l’aérospatial (5%) sonten effet les trois premiers secteurs en termes dedépenses en R&D. Ce sont surtout les très grandesentreprises (plus de 1.000 salariés) qui financentla R&D en Wallonie, ce qui constitue un cercle trèsrestreint d’établissements.75,6% desdépensesen R&D sontréalisées dansles entreprises.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Dépenses de R&D en 2009 Personnel de R&D en 2009Par secteur d’exécution (% du total des recherches) Par secteur d’exécution (équivalence temps-plein)WALLONIE UE 15 (*) WALLONIE UE 15 (*)Entreprises 75,6 64,6 Entreprises 57,5 54,4Etat 2,2 12,1 Etat 4,0 12,2Enseignement supérieur 22,3 22,3 Enseignement supérieur 38,4 32,1Secteur privé sans but lucratif 0,0 1,0 Secteur privé sans but lucratif 1,3Sources : Politique scientifique fédérale et Bureau fédéral du Plan, calculs UWE (*) Données 2008Par taille d’entrepriseRecherche des entreprises en 2009Par secteur d’activité56%11%17%8%8%3%5%5%27%11%49%Moins de 50 salariésEntre 50 et 249 salariésEntre 250 et 499 salariésEntre 500 et 999 salariésPlus de 1.000 salariésSources : SPP Politique scientifiqueIndustrie pharmaceutiqueIndustrie chimiqueAérospatialMachines électriquesInformatiqueAutres secteurs (< 5% dépenses totales)21


9Les entreprises sont-elles performantessur les marchés internationaux ?22Le montant des exportations wallonnes de marchandises (hors gaznaturel) s’élevait en 2011 à près de 41 milliards d’euros. Cela représenteune augmentation de 6,1% par rapport à 2010. Pour la même année,les exportations wallonnes représentaient un peu moins de 18% dutotal national. Sur une période plus longue, entre 1996 et 2011,les exportations wallonnes ont toutefois enregistré une croissanceannuelle de 7%.Les 3 premiers clients de la Wallonie sont la France, l’Allemagne et lesPays-Bas, qui représentent à eux seuls 51% des exportations de la Région.Au final, 67% des exportations sont à destination de la Zone Euro et cechiffre monte à près de 80% si on considère le continent européen.Les principaux pays émergents, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine),prennent cependant une place croissante dans lesexportations wallonnes, et représentent 4% du total41 milliardsde 2011.Les 3 premiers produits exportés sont les produitschimiques (dont la pharmacie), les métaux communset les machines et équipements.d’euros exportésen 2011.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Exportations wallonnes de marchandises2011Répartition géographiqueRépartition sectorielle100%90%80%70%60%50%10%7%11%2%4%AutresAfriqueBRICAmérique du Nord100%90%80%70%60%50%29%5%9%13%AutresProduits minérauxMatières plastiques etcaoutchoucMachines et équipements40%30%20%10%67%Reste de l'EuropeZone Euro40%30%20%10%17%27%Métaux communsProduits des industrieschimiques0%0%AutresAfriqueBRICAmérique du NordEurope hors Zone EuroZone EuroAutresProduits minérauxMatières plastiques et caoutchoucMachines et équipementsMétaux communsProduits des industries chimiquesSources : AWEX et calculs UWENOTE : Le commerce extérieur de gaz naturel ne concerne en Wallonie que des activités detransit. Considérant que ce transit ne reflète aucunement une capacité exportatrice liée à uneactivité de production en Wallonie, l’Agence Wallonne à l’Exportation (AWEX) a jugé pertinentde présenter les statistiques d’exportations wallonnes en excluant le gaz naturel. Les statistiquesd’exportation de services ne sont par ailleurs pas calculées actuellement.23


10ses centres de recherche et de production principaux à Wavre.24Y a-t-il <strong>be</strong>aucoup d’entreprises étrangèresimplantées en Wallonie ?La Wallonie apparaît de plus en plus comme une terre d’accueil pour lesinvestisseurs étrangers. De fait, la Wallonie figure régulièrement dans le hautdes classements des régions les plus attractives d’Europe. Ces dernièresannées, des géants mondiaux, comme Microsoft et Google, ont décidéde s’y implanter. Mais l’exemple le plus marquant est probablement celui deGSK bio, un des premiers producteurs de vaccins au monde, qui a développéEntre 2000 et 2011, plus de 8,5 milliards d’euros ont été investis pardes firmes étrangères en Wallonie. Ces investissements ont généréplus de 22.000 emplois directs. En tout, cela représente près de 1.000 dossiersd’investissements réussis.Les Etats-Unis et la France sont les deux pays qui ontle plus investi et créé le plus d’emplois en Wallonieau cours de la dernière décennie. La Flandre estégalement un investisseur important, représentant14% du montant total investi en Wallonie depuis 2000.Du côté des secteurs, c’est la chimie qui arrive entête en termes de montants investis, tandis que lalogistique est le premier pourvoyeur d’emplois auniveau des investissements étrangers.8,5 milliardsd’euros étrangersinvestis au coursde la dernièredécennie.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Investissements étrangersMoyenne 2000-2011PAR MONTANTS INVESTIS(% du total)PAR EMPLOIS DIRECTS(% du total)TOP 10 DES PAYS INVESTISSEURSÉtats-Unis 20% États-Unis 23%(Flandre) (14%) (Flandre) (20%)France 14% France 13%Italie 12% Royaume-Uni 8%Royaume-Uni 9% Pays-Bas 7%Allemagne 7% Allemagne 5%Pays-Bas 6% Japon 5%Japon 4% (Bruxelles) (4%)(Bruxelles) (3%) Suède 4%Suède 2% Italie 3%TOP 10 SECTORIELChimie 14% Logistique 15%Papeterie 9% Métaux 10%Science du vivant 8% Agroalimentaire 10%Agroalimentaire 8% Chimie 9%NTIC 8% NTIC 7%Métaux 7% Science du vivant 7%Energie 7% Mécanique 6%Logistique 7% Pharmacie 5%Mécanique 6% Services 5%Pharmacie 6% Verre 4%Sources : AWEX - calculs UWE25


11Les entreprises wallonnesse préoccupent-elles de l’environnement ?26Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à prendre en compte leurresponsabilité sociétale. Elles consentent des efforts, souvent considérables,pour la préservation de l’environnement ou pour une utilisation plus rationnellede l’énergie indispensable à leur activité. Ainsi, on assiste depuis quelquesannées à un découplage entre la production industrielle et l’utilisation desressources naturelles. Cela se vérifie en particulier dans les domaines suivants :• Energie : l’industrie wallonne voit ses <strong>be</strong>soins en énergie décroitre alorsque son activité ne cesse d’augmenter, et ce principalement grâce auxaccords de branche (1) . En 2010, ces accords ont permis d’éviter l’émissionde 2,1 millions de tonnes de CO 2.• Déchets : la même tendance s’observe pour laquantité totale de déchets industriels produite. En2007, ceux-ci ne représentaient que 83% du totalde l’année 2000.• Les rejets des eaux usées et la consommationd’eau ont également diminué de façon conséquenteen passant, en 2007, à un peu moins de60% des volumes de 2000.Découplage entrela productionet l’utilisationdes ressourcesnaturelles.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Utilisation des ressources naturelles par les entreprisesIndice 2000 = 100120,0110,0Source : Cellule Etat de l’Environnement wallon, Tableau de bordde l’environnement wallon 2010 - SPW-DGARNE-DEMNA-DEEProduction industrielle100,090,080,070,060,050,0Indice de production désaisonnaliséConsommation finale d’énergie (usages énergétiques)Déchets industrielsEmissions de gaz à effet de serre (GES)Consommation d’eauRejets d’eaux usées2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008(1)NOTE : Les accords de branche s’inscrivent dans les engagements relatifs au protocole deKyoto. Via ces accords, les secteurs industriels s’engagent chacun volontairement dans un objectifd’amélioration de leur efficience énergétique et de leur efficience en matière d’émission de gazà effet de serre (CO 2). Les accords portaient en 2010 sur 177 entreprises et 217 sites industriels.Ils couvraient 90% de la consommation énergétique de l’industrie wallonne.27


12Que sont les pôles de compétitivitéet les clusters?28Par pôles de compétitivité, on entend des réseaux unissant des entreprises,petites et grandes, des universités, des centres de recherche ainsi que desopérateurs de formation, autour de projets communs innovants, créateursd’activité exportatrice et d’emplois en Wallonie. Lancés dans le cadre du PlanMarshall, ils constituent la clé de voûte de la politique industrielle wallonne.6 pôles de compétitivité ont été constitués, dans des domaines où l’industriewallonne dispose d’atouts et dans lesquels elle est susceptible de devenirleader à l’échelle internationale. Depuis la création des pôles, près de230 projets de recherche, de formation et d’investissement ont bénéficiéd’un financement public de 433 millions d’euros.Les clusters sont des réseaux d’entreprises. Ils sont créés à l’initiatived’entreprises, actives dans un domaine particulier, qui souhaitent mieuxse connaître et travailler ensemble. Outre la mise sur pied d’actionspermettant aux membres de mieux se connaître, des partenariatsinter-membres se nouent au sein des clusters.Ceux-ci visent à renforcer les synergies industriellesou commerciales (plate-forme commune de services, 6 pôlesbureau collectif à l’étranger,…), à faire de la R&D et à10 clustersmener des projets de formation ou d’investissement.10 clusters sont reconnus en Wallonie.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Les 6 pôles de compétitivitéSantéTechnologiesenvironnementalesTransportet logistiqueGéniemécaniqueAéronautique etaérospatialAgro-industrie42 projets 15 projets 17 projets 71 projets 43 projets 28 projetsPlan Marshall 2.vert : rapport de suivi, mars 2012 - Délégué SpécialLes 10 clusters wallonsDomaine d’activitésARESARecherche cliniqueCAP 2020Construction durable et basse énergie(VAL)+Collecte, traitement et valorisation des déchetsECO-CONSTRUCTION Construction écologiqueINFOPÔLETechnologies de l'Information et de la Communication (TIC)LOGISTICS IN WALLONIA Transport et logistiquePHOTONIQUELumière, laser, etc.PLASTIWINIndustrie plastiqueTWEEDEnergie durableTWISTTechnologies de l’image, du son et du textePor tail des clusters wallons : http://clusters.wallonie.<strong>be</strong>29


EN SAVOIR PLUS1. Comment détermine-t-on le nombre d’entreprises dans une région ?Lorsqu’on décide d’évaluer le nombre entités qui composent le système productif, le nombre obtenudépend de l’unité d’observation statistique retenue. On peut dénombrer :• Soit les «unités locales». L’unité locale est un site de production, qui correspond à une «entreprise»ou une partie d’ «entreprise», sise en un lieu géographiquement identifiable par une adresse.• Soit les «entreprises». L’entreprise désigne une unité économique, organisée pour vendre surun marché les biens ou services qu’elle produit, et qui a une personnalité juridique propre.Une entreprise peut correspondre à une «unité locale» ou être composée de plusieurs «unités locales»(c’est-à-dire à plusieurs sites de production).Au niveau régional, l’«unité locale» s’avère la notion la plus pertinente pour refléter l’état dusystème productif.Une illustration : une entreprise peut avoir un siège d’exploitation en Wallonie, mais un siège social à Bruxelles.Si on effectue un comptage «entreprise», seule la Région bruxelloise engrangera une unité. Par contre, si ontravaille avec la notion statistique locale, la Wallonie bénéficiera également d’une unité. Ce qui est au final plusconforme à la réalité économique régionale.En Belgique, le dénombrement des unités locales est effectué par l’Office National de Sécurité Sociale (ONSS)(= les statistiques décentralisées ou brochure jaune). Notons que le dénombrement des unités locales s’appuieuniquement sur les unités locales qui emploient au moins un travailleur salarié.2. Les ratios d’évolution démographique des entreprisesLa source la plus complète pour analyser les mouvements démographiques des entreprises provient del’Institut Wallon de l’Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS).Les comptages de l’IWEPS s’appuient sur les bases de données de Coface Belgium qui enregistrent lesmouvements au Registre central du Commerce (intégré dans la Banque Carrefour des Entreprises).30


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Les comptages ne concernent que les sociétés commerciales (sociétés anonymes, en commandite simple,en commandite par action, coopératives, en nom collectif et les sociétés privées à responsabilité limitée).L’IWEPS calcule notamment les ratios suivants :• Le taux de création brutLe taux de création brut rapporte le nombre de création d’entreprises, au cours d’une année, au stockinitial en début d’année. Il tente de caractériser la dynamique entrepreneuriale d’un(e) région/pays. Ilconvient toutefois de l’utiliser avec prudence comme indicateur du développement de l’esprit d’entreprisedans un(e) région/pays. De part sa définition, il intègre en effet des mutations de nature purementjuridique, à savoir le passage d’indépendants en sociétés.• Le taux de création netLe taux de création net rapporte le solde global des mouvements démographiques (créations -disparitions + immigrations - émigration) enregistrés au cours d’une année au stock initial en débutd’année. Il est un indicateur de l’état de santé de l’activité économique d’un(e) région/pays.• Le taux de survieLe taux de survie représente le nombre d’entreprises, toujours actives 1 an, 2 ans, 3 ans, etc.après leur création.3. Quelle est la différence entre l’économie marchande et non marchande ?Du point de vue strict de la théorie économique...Un bien ou service marchand est un bien ou un service pour lequel il existe un marché, c’est-à-dire un bienou un service auquel on peut attribuer une valeur monétaire (un prix), qui fluctue en fonction de l’offre et dela demande pour le bien ou le service en question.Par opposition, un bien ou un service non marchand est un bien ou un service auquel on ne peut pasattribuer de valeur marchande (et donc un prix) et qui ne peut donc faire l’objet d’un échange via un marché.L’exemple typique est celui de l’air qu’on respire.31


32Dans la pratique...La notion stricte de bien ou service non marchand a été étendue, de telle manière qu’elle englo<strong>be</strong> les biens etservices publics ou collectifs (la justice, la sécurité, ou encore l’enseignement), même si ces biens ou servicespourraient dans une certaine mesure se voir attribuer une valeur marchande et faire l’objet d’un marché.Dans certains pays, la catégorie des biens et services non marchands est encore plus large et inclut des biens etservices considérés d’intérêt public (soins de santé, crèches, etc.). Ces biens et services sont alors complètementsoustraits au marché ou partiellement soustraits via des mécanismes de subventions. Ces biens et services ne doiventalors plus répondre à une logique de production basée sur la maximisation du profit, comme c’est le cas pour lesbiens et services marchands. Toutefois, les limites entre les logiques marchande et non marchande sont parfois floues.Prenons le cas de nos hôpitaux, par exemple. Nous considérons qu’ils offrent un service relevant du secteur nonmarchand, mais on exige toutefois des hôpitaux une rentabilité minimum de leur activité...Au final, il convient de retenir que dans la pratique la frontière entre «biens et services marchands» et «bienset services non marchands» est souvent ténue, pouvant varier selon les pays et les économies. Dès lors,la délimitation entre ces deux types de biens est sanctionnée dans de nombreux pays par des lois ou desconventions ad hoc.4. Quelle est la différence entre le secteur privé et le secteur public ?Les statistiques publiées par les différents instituts distinguent également les entités relevant du secteur privéet du secteur public. Ces concepts devraient en principe découler de la distinction entre les biens marchands etles biens non marchands. Ainsi le secteur public reprendrait les entités produisant des biens non marchands tandisque le secteur privé serait constitué des entités produisant des biens marchands. Dans la plupart des cas, cettedistinction ne laisse pas de place à l’interprétation. Ainsi, une boulangerie appartiendra au secteur privétandis que le Ministère des Affaires étrangères relèvera du secteur public. Cette méthodologie a étédéfinie par la Commission européenne dans le cadre du système européen des comptes SEC 1995.Certains cas sont plus délicats à trancher. Par exemple, si le secteur de l’enseignement fait partie du secteurpublic, les établissements tout à fait privés qui ne relèvent pas de la compétence des départements del’enseignement des trois communautés, comme les auto-écoles, appartiennent au secteur privé.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !Le problème le plus aigu concerne d’une part les entreprises à capitaux publics qui produisent des biensmarchands (SNCB, Belgacom ou certaines intercommunales) et d’autre part, les unités à capitaux privés quifournissent des services «semi-marchands» (hôpitaux ou enseignement privé). En principe, leur classificationentre secteur public et secteur privé devrait dépendre de la nature du bien ou du service (marchand ounon marchand). Ainsi, la SNCB ou Belgacom devrait appartenir au secteur privé et les hôpitaux privés ausecteur public. Or, si la comptabilité nationale (et donc la BNB) opère de la sorte, ce n’est pas le cas de l’ONSS.Celle-ci a tendance à privilégier la nature de l’actionnariat plutôt que la nature du bien. Ainsi, classe-t-elle uneentreprise comme Belgacom dans le secteur public.5. Pourquoi des différences dans les chiffres de l’emploi ?L’ONSS répertorie 645.100 emplois dans les entreprises en Wallonie tandis que la BNB affiche un chiffre de658.902. Cet écart provient de différences dans les méthodologies utilisées par les deux organismes pourdéfinir le secteur privé et le secteur public.6. Quelle est la différence entre la croissance réelle et nominale ?La croissance réelle mesure la variation du produit intérieur brut d’une année à l’autre en gardant les prix constants.La croissance/décroissance due à l’augmentation/diminution des prix est ainsi neutralisée. On obtient doncune mesure de la «vraie» croissance de l’activité économique. La croissance nominale inclut quant à elle lesévolutions des prix, c’est-à-dire de l’inflation/déflation.7. Où trouver l’information économique ?Trouver des statistiques économiques régionales peut être un exercice complexe en Wallonie.En effet, il faut dans un premier temps trouver son chemin dans la jungle des instituts de statistiques caril n’existe pas à l’heure actuelle de centralisation des données économiques régionales. Ensuite, toutes lesstatistiques ne font pas l’objet d’une régionalisation, et ne sont donc disponibles qu’au niveau national. Enfin,et c’est là un élément essentiel, il faut pouvoir comprendre ce qui se cache derrière les chiffres. Une lectureattentive des notes de méthodologie est donc un passage obligé pour toute analyse économique.Le tableau ci-après reprend les principaux bureaux de statistiques qui fournissent des informationsrégionalisées sur le monde de l’entreprise et l’économie en général.33


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !INSTITUTSDESCRIPTIONSTATISTIQUESRÉGIONALES PRINCIPALESSITE WEBFOREMLe service public wallon del’emploi et de la formation fournitdes statistiques principalementconsacrées au marché du travail.Nombre de demandeurs d’emploi,taux de chômage administratif...www.leforem.<strong>be</strong>AWEXL’Agence Wallonne à l’Exportation etaux investissements Etrangers publieles chiffres relatifs aux commerceextérieur de la BelgiqueExportations, investissementsdirects étrangers.www.awex.<strong>be</strong>ONEMOffice National de l’Emploi met àdisposition des chiffres sur le marchédu travailNombre de chômeurs et detravailleurs aidés, indemnisations,crédits temps...www.rva.<strong>be</strong>IWEPSInstitut Wallon de l’Evaluation, dela Prospective et de la Statistiqueoffre également un grand nombrede statistiques régionales. Toutes nesont cependant pas disponibles surleur site internet.Taux de chômage, démographiedes entreprises, perspectiveséconomiques...www.iweps.<strong>be</strong>CRISPLe Centre de Recherche etd’Information Socio-Politique a développéun outil recensant les entrepriseswallonnes et leurs actionnaires.Données financières des entreprises,actionnariat...www.crisp.<strong>be</strong>35


8. Testez vos connaissances !361. LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ REGROUPENT :a. des entreprises, des centres de recherche et des universités.b. des entreprises uniquement.c. des entreprises et des centres de recherche.2. DEPUIS 2000, LA PRODUCTION DES ENTREPRISES WALLONNES A AUGMENTÉ ET :a. l’émission de GES a augmenté.b. la consommation d’eau et d’énergie ont augmenté.c. l’émission de GES, la consommation d’eau et d’énergie ont diminué.3. LA MAJORITÉ DES EXPORTATIONS DES ENTREPRISES WALLONNES VONT VERS :a. l’Europe.b. les pays émergents.c. l’Amérique du Nord.4. ENTRE 2000 ET 2010, LES ENTREPRISES WALLONNES :a. ont créé 100.000 emplois nouveaux.b. ont perdu 100.000 emplois.c. ont globalement affiché un nombre d’emploi stable.5. EN WALLONIE, LES GRANDES ENTREPRISES REPRÉSENTENT :a. 50% des entreprises et plus de 90% de l’emploi.b. 10% des entreprises et plus de 50% de l’emploi.c. moins de 0,5% des entreprises et plus de 20% de l’emploi.


L ’ E N T R E P R I S E , J E V E U X S A V O I R !6. UN MÉTIER EST EN PÉNURIE QUAND :a. il est difficile pour les travailleurs de trouver un emploi.b. il est difficile pour les employeurs de trouver du personnel compétent.c. il est difficile pour un secteur de trouver des matières premières.7. DEPUIS 2000, D’OÙ PROVIENNENT LES PLUS GROS INVESTISSEURS ÉTRANGERS EN WALLONIE ?a. La France, l’Allemagne et les Pays-Bas.b. Les États-Unis, la France et l’Allemagne.c. Les États-Unis, la Flandre et la France.8. LAQUELLE DE CES AFFIRMATIONS EST FAUSSE ?a. L’industrie crée de nombreux emplois indirects dans les services.b. L’industrie est le premier secteur en Wallonie en termes de valeur ajoutée.c. La pharmacie est le premier secteur industriel wallon en termes de valeur ajoutée.9. LAQUELLE DE CES AFFIRMATIONS EST VRAIE ?a. Le taux de survie des entreprises wallonnes est inférieur à celui des entreprises flamandes.b. Le taux de création net d’entreprises est plus élevé en Wallonie qu’en Flandre.c. Le taux de disparition brut d’entreprises est plus faible en Wallonie qu’en Flandre.10. LES ENTREPRISES EXÉCUTENT LA MAJORITÉ DE LA R&D EN WALLONIE :a. Vrai.b. Faux.c. L’information n’est pas disponible.RÉPONSES :1a - 2c - 3a - 4a - 5c6b - 7c - 8b - 9a - 10a37


L’ENTREPRISEJ E V E U X S A V O I R !Rédaction : Jean-Christophe DEHALUConception graphique : Thierr y DECLOUXImpression : IMMEDIAPhoto de couverture : © FOTOLIAEditeur responsable : Didier PAQUOT© UWE 2012


L’ENTREPRISEJ E V E U X S A V O I R !Union Wallonne des Entreprises, asblChemin du Stocquoy 3 | 1300 Wavreinfo@uwe.<strong>be</strong> | www.uwe.<strong>be</strong>© UWE 2012

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