hIPOJET SAS, Jean-Marc WISSLER, hydrodémolition - CCI

vie des entreprises 17Reprise d’entrepriseCharpentes GROSS :sur les voies de la réussiteC’est en juillet 2008, à l’âge de 52 ans, queFrançois ALLAIN, ancien Directeur Logistiqued’un groupe international d’une cinquantainede filiales, après en avoir été le Directeur ducontrôle de gestion et de l’audit, décide dereprendre une entreprise d’une cinquantainede salariés à Mulhouse. Son choix se portesur les Charpentes GROSS, une véritableinstitution qui s’est taillée une belle réputationdans le monde de la charpente et des maisonsà ossature bois depuis 1840. Mais les vents nesont pas favorables au nouveau capitaine dunavire. Dès les premier mois, l’entreprise subitde plein fouet la crise et accuse une chute dechiffre d’affaires de près de 25 % conjuguéeà une forte baisse des marges. « Dans cesconditions, notre plan de financement initialne pouvait pas être respecté, malgré une trèsforte ponction sur la trésorerie, qui a affaiblil’entreprise. Il a donc été indispensabled’assainir la situation en passant par un dépôtde bilan, une période d’observation de 5 moispuis une sortie avec un plan d’apurement dupassif sur 10 ans et une poursuite d’activitédepuis avril 2011. Nous avons vécu sur notrecarnet de commandes et réussi à passerce cap difficile avec 37 de nos 49 salariés.Aujourd’hui notre carnet de commande seremplit à nouveau et nous avons regagné laconfiance de nos partenaires grâce à un travailde qualité en conception et sur les chantiers :une preuve en est que nos fournisseurs nousaccordent à nouveau du crédit ! ». InébranlableFrançois ALLAIN n’a pas songé à jeter l’éponge,convaincu que son entreprise valait la peined’être défendue. « Le temps est une dimensionnécessaire du développement de l’entreprise.Nous avons montré notre capacité à survivredans une situation difficile tout en continuant àmiser sur les hommes avec plus de 350 heuresde formation. Notre slogan résume bien nosatouts : nous sommes des Bâtisseurs Bois.Nous faisons tout à la main, sans machinesnumériques, avec une culture partagée dutravail de qualité, du « sur mesure » et dela souplesse. Nous sommes aussi expertsen rénovation et réparation de charpentesavec des solutions à base de résines ». Laliste des chantiers est éloquente : piscine deBourtzwiller, réparation de la charpente dela Synagogue, extension de l’école Lefebvre,quartier Wagner à Mulhouse… Aujourd’huiFrançois ALLAIN a repris son bâton de pèlerinpour aller à la rencontre d’investisseurs etde Business Angels qui lui permettront definancer le développement de son activité,notamment dans la construction bois etl’habitat BBC. ■RestaurationLes restaurants de la Cité del’Automobile :de la gastronomie au snackingL’Atalante - le restaurant gastronomique dela Cité de l’Automobile - rend hommage aucoupé Bugatti 57 SC de 1936 qui expose seslignes racées dans une salle d’exposition àquelques encablures des tables des convives.« Nous proposons une cuisine gastronomiquefrançaise et régionale raffinée, dans un universélégant et contemporain, prolongé par unetrès belle terrasse plein Sud et de grandesbaies vitrées surplombant l’autodrome »précise Thierry VALENTIN. Depuis le mois deseptembre il est le Directeur de la restaurationde la Cité de l’Automobile pour le Groupe Elior,qui dirige aussi les restaurants du Muséed’Orsay et du Louvre, les Cafétérias L’Arche surle réseau autoroutier ou encore l’Alsacienne deRestauration. « L’Atalante cible une clientèlebusiness avec un menu à 30 euros pour lesdéjeuners d’affaire à midi et notre cadre raffinéet intime est idéal pour un diner. La conceptionde notre carte a été confiée à Hubert MAETZ,chef étoilé à Rosheim ». Le restaurant estaccessible sans entrer dans les espacesd’exposition, au bout de la passerelle qui mèneà l’Atrium et ses sculptures monumentales devoitures suspendues. Juste à côté, se trouvela cafétéria « La piste », un self-service quis’adresse plutôt à une clientèle familiale oude salariés d’entreprises munis de chèquesou de tickets déjeuner. Côté visiteurs, lesinconditionnels de carrosseries rutilantes quine veulent pas perdre une minute trouverontun en-cas au bar situé à l’intérieur du Musée. ■Tél. 03 89 42 58 48n°218 • Déc. 2011/Janv. 2012 • ÉCONOMIE EN SUD ALSACE