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Analyse expérimentale et modélisation du transfert de matière et du ...

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Chapitre 2: Modélisation à <strong>de</strong>ux flui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’hydrodynamique <strong>et</strong> <strong>du</strong> <strong>transfert</strong> <strong>de</strong> masse dans les écoulements à bullesvolumiques <strong>de</strong> gaz 0.3≤ α G≤ 12%. Les distributions transversales <strong>de</strong> la concentrationmoyenne en oxygène dissous C ( x,y)sont comparées à la solution d’un modèleanalytique développé qui prend en compte la convection, le terme source interfacial <strong>et</strong> ladiffusion par les mouvements in<strong>du</strong>its par les bulles selon une loi <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> type loi<strong>de</strong> Fick. La comparaison entre la solution analytique <strong>de</strong> ce modèle <strong>et</strong> les mesuresexpérimentales a permis l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s paramètres physiques <strong>du</strong> modèles tels que l<strong>et</strong>coefficient <strong>de</strong> <strong>transfert</strong> k La <strong>et</strong> le terme <strong>de</strong> diffusion transversale dû aux bulles DB.tMalgré la dispersion <strong>de</strong>s résultats, l’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> DBest toujours largement-9 2 −2supérieure à la diffusivité moléculaire ( D m , O 2= 2.1⋅10m s ), <strong>et</strong> les résultats montrenttune évolution non monotone <strong>de</strong> DB( α G) qui croît jusqu’à αG≈ 0. 3%, puis décroît. A <strong>de</strong>sfaibles taux <strong>de</strong> vi<strong>de</strong>, ces résultats sont compatibles avec ceux <strong>de</strong> Mareuge & Lance(1995).On comprend aussi que la dispersion d’un scalaire dans un réseau <strong>de</strong> bulles dépen<strong>de</strong>, nonseulement <strong>du</strong> taux <strong>de</strong> vi<strong>de</strong> mais aussi <strong>de</strong>s nombres <strong>de</strong> Reynolds, <strong>de</strong> Weber <strong>et</strong> <strong>de</strong> Schmidt.Sato <strong>et</strong> al. (1981) avaient proposé, sur la base d’un raisonnement d’échelles, uncoefficient <strong>de</strong> dispersion supposé isotrope <strong>et</strong> proportionnel au taux <strong>de</strong> vi<strong>de</strong> :tDB= c 1αURdB, où c = 0. 16 . Eames & Bush (1999) ont développé un modèle analytiqueen écoulement potentiel dilué qui prédit que le coefficient <strong>de</strong> dispersion longitudinale àttravers un réseau aléatoire <strong>de</strong>s bulles sphériques s’écrit : DB= c 2αCMURdB, avecc = 0.17 <strong>et</strong> 2CMle coefficient <strong>de</strong> masse ajoutée. Mareuge & Lance (1995) ont proposéaussi un modèle <strong>de</strong> dispersion longitudinale en écoulement potentiel. Ce modèle tra<strong>du</strong>it ladispersion générée par le passage aléatoire <strong>de</strong> bulles qui sont supposées entraîner <strong>de</strong>rrièreelles une masse <strong>de</strong> flui<strong>de</strong>, équivalente à la masse ajoutée. Ce modèle est semblable aumodèle <strong>de</strong> Eames & Bush (1999). Ces trois modèles ne perm<strong>et</strong>tent pas <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rouver lesmesures expérimentales parce qu’ils ne prennent en compte que les eff<strong>et</strong>s potentiels.Pour les écoulements à bulles, on voit donc qu’une modélisation <strong>de</strong> la diffusion estcertainement encore loin <strong>de</strong> portée. Mais on comprend aussi qu’interviendront dans ladiffusion à la fois <strong>de</strong>s échelles caractérisant la turbulence <strong>et</strong> <strong>de</strong>s échelles caractéristiques<strong>du</strong> mouvement relatif <strong>de</strong>s bulles. Ces échelles seront en compétition ou interagiront dansle mélange <strong>et</strong> le <strong>transfert</strong> <strong>de</strong> masse. Pour faire apparaître le poids relatif <strong>de</strong> ces échelles' 'dans la modélisation <strong>du</strong> flux turbulent c Lu Li, il faudrait adopter une démarche similaire àcelle qui a permis à Chahed (1999) <strong>de</strong> modéliser la diffusion turbulente <strong>de</strong> k <strong>et</strong> ε(équations 2.104-2.106).Dans ce travail, on a pris la diffusion <strong>du</strong> scalaire égale à la diffusion <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>urs <strong>du</strong>modèle <strong>de</strong> turbulence qui s’écrit sous la forme :Dtcsc( τ k + τ k )= C0(2.124)tbS51

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