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Analyse expérimentale et modélisation du transfert de matière et du ...

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Chapitre 4 : Simulation <strong>de</strong> l’hydrodynamique <strong>et</strong> <strong>du</strong> <strong>transfert</strong> <strong>de</strong> masse dans les écoulements <strong>de</strong> types zone <strong>de</strong> mélange diphasiquequi fait intervenir <strong>de</strong>ux diffusivités, l’une est associée aux échelles <strong>de</strong> la turbulence <strong>et</strong>l’autre aux échelles <strong>de</strong> la pseudo-turbulence. Elle s’écrit :DDtCLAvecCsc∂ ⎡∂C⎤Lkla= ⎢(1− α)(τtk0+ τbkS) ⎥ +( 1−α)∂xj ⎢⎣∂xj ⎥⎦(1 − α )CskC= , oùσsktc*( C − CL)(4.14)tσcest le nombre <strong>de</strong> Schmidt turbulent. Dans ce travail le nombre <strong>de</strong>Schmidt turbulent est pris égal à 0.7. Rappelons que <strong>de</strong>s expériences m<strong>et</strong>tant en jeu <strong>de</strong>smétho<strong>de</strong>s expérimentales <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> vitesse <strong>et</strong> <strong>de</strong> scalaire couplées, perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong>mesurer les flux turbulents <strong>du</strong> scalaire passif <strong>et</strong> qu’elles indiquent, dans un j<strong>et</strong>monophasique, que le nombre <strong>de</strong> Schmidt n’est pas constant (Hinze, 1975). Il est difficile<strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s modélisations plus élaborées sans analyse au second ordre <strong>du</strong> transport<strong>du</strong> flux turbulent <strong>de</strong> scalaire <strong>et</strong> sans confrontation à <strong>de</strong>s données expérimentales <strong>de</strong>s fluxturbulents. De telles mesures n’existent pas encore en écoulement à bulles.Le <strong>de</strong>rnier terme <strong>de</strong> l’équation (4.14) représente le <strong>transfert</strong> interfacial <strong>de</strong> concentrationnoté < K L> au chapitre 2. Il faut mentionner que le co<strong>de</strong> Melodif suppose que les bullessont caractérisées par un diamètre unique. On modélise ainsi une dispersion <strong>de</strong> bulles d<strong>et</strong>ailles différentes en supposant que c<strong>et</strong>te dispersion est connue <strong>et</strong> qu’elle est homogènedans l’écoulement. L’aire interfaciale sera donnée par la relation pour <strong>de</strong>s bulles6αsupposées sphériques a = . On peut cependant prendre en compte les eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> formed Ben exprimant l’aire interfaciale avec un diamètre différent <strong>de</strong> celui utilisé pour les lois d<strong>et</strong>rainée. Le coefficient <strong>de</strong> <strong>transfert</strong> <strong>de</strong> masse k Lest modélisé par les corrélationsprésentées dans le chapitre 2 (§2.4.2) qui l’expriment en fonction <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> Reynolds<strong>et</strong> <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> Schmidt.4.2.3 Métho<strong>de</strong> numériqueLa métho<strong>de</strong> numérique utilisée dans le co<strong>de</strong> Melodif est une combinaison <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s<strong>de</strong> différences finies – volumes finis basée sur un processus <strong>de</strong> type pas fractionnaire(Thai Van <strong>et</strong> al., 1994). C<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> consiste à résoudre les équations d'évolution enplusieurs étapes séparées correspondant chacune à une équation élémentaire. Ladiscrétisation <strong>de</strong>s équations est <strong>de</strong> type volumes finis, elle définit une grille dite <strong>de</strong> vitesseoù sont calculées les composantes <strong>de</strong>s vitesses moyennes <strong>et</strong> les gran<strong>de</strong>urs turbulentes.Afin d'assurer la validité <strong>de</strong> la discrétisation <strong>de</strong>s équations <strong>de</strong> bilan <strong>de</strong> masse dans les<strong>de</strong>ux phases, la pression <strong>et</strong> le taux <strong>de</strong> vi<strong>de</strong> sont calculés au centre <strong>de</strong> chaque élément <strong>de</strong>volume. Une nouvelle grille appelée "grille <strong>de</strong> pression" décalée par rapport à la premièreest ainsi définie (cf. figure 4.1).104

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